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Ligue Féminine - Interview

"La confiance se construit dans la difficulté"

11/02/2013
Eliminé de l'Euroligue la semaine dernière et en mal de victoires depuis début 2013, Mondeville s'est imposé dans la douleur samedi dernier face à Nantes Rezé. Cet équilibre reste fragile d'autant plus que les Normandes ont un programme démentiel jusqu'à la fin de saison. Le technicien de l'USOM, Hervé Coudray, se veut rassurant.
Après l'élimination de l'Euroligue et 3 défaites consécutives en championnat, Mondeville a retrouvé le goût de la victoire. Est-ce un soulagement d'avoir battu Nantes Rezé samedi dans le derby de l'Ouest ?
Plus que de remporter le derby de l'Ouest c'est de retrouver le chemin de la victoire qui est une satisfaction parce que c'était un mot que l'on avait un peu oublié en championnat, depuis le match de janvier contre Toulouse. On avait vraiment besoin de retrouver un peu de confiance et on sait que ça se construit avec des victoires.

Avez-vous douté quand Nantes Rezé était à +7 à 3'30 de la fin ?
Ca serait prétentieux de dire que l'on a pas douté surtout quand on est mené de 7 points à 3 minutes de la fin. Sauf qu'on a été capable de stopper l'adversaire, de l'empêcher de scorer pendant 4 minutes (Nantes Rezé a marqué 4 points dans les 6 dernières minutes).

Qu'est-ce qui a vous a permis d'inverser la tendance dans le money time ?
Défensivement on a réussi à trouver la parade sur leurs différents mouvements où elles étaient dangereuses. Il nous fallait trouver un peu d'adresse aussi, ce qu'Amanda Lassiter a réussi à faire. On fait un match assez sérieux où l'on a eu des tirs ouverts sauf que la réussite n'était pas au rendez-vous. Sans la réussite d'Amanda sur la fin de match, il est probable que Nantes l'aurait emporté.

Etes-vous satisfait ?
Je suis surtout content d'avoir remporté ce match pour plusieurs raisons. La confiance se construit aussi dans la difficulté, ce n'est pas parce que c'est facile que l'on construit une équipe. Le fait que le match ait été difficile sera beaucoup plus porteur. La deuxième chose c'est que dans la difficulté, l'équipe n'a pas lâché parce qu'avec une succession de défaites on peut vite baisser la tête et être résigné. Y compris à -7 à 3 minutes de la fin, l'équipe a continué à défendre et à chercher des solutions même si c'était difficile. C'est plutôt quelque chose d'intéressant.

Un dernier mot sur votre calendrier à venir : Pays d'Aix, Villeneuve d'Ascq puis 5 des 6 premiers du classement. Est-ce que vous allez regarder devant ou derrière au classement ?
Il reste 7 matches, les derniers ont 5 victoires et nous 8. Il faudrait un gros retournement de situation quand même. Ces trois victoires de différence les obligent à faire un sans-faute ou nous à tout perdre. L'objectif est fixé autour de nous, on doit gagner les matches à domicile  y compris si les adversaires sont difficiles et puis si on est capable de faire des perfs à l'extérieur... L'objectif est de rester dans le Top 8, ça ne sera pas simple avec notre calendrier sur la fin de championnat mais peu importe. Je pense qu'il faut toujours regarder devant que derrière car quand on regarde derrière ça revient toujours plus vite.

Propos recueillis par Arnaud Dunikowski