VO encore en rodage
Trois minutes. C'est le temps qu'il aura fallu attendre avant de voir Cyrille Sicsic demander son premier temps-mort. Son équipe venait déjà d'être emportée par une vague jaune enchaînant les interceptions pour conclure rapidement de l'autre côté du terrain (10-2). Mais les explications de texte de l'entraîneur du COB n'ont que peu d'effet face à une défense valenciennoise agressive et qui a visiblement décidé de ne pas faire de prisonniers. Après dix minutes, Calais est toujours bloqué à deux points avec un tir réussi sur treize et huit balles perdues. Une misère.
Dès lors la question est avant tout de savoir quel sera l'écart final. Mais dans le sillage de Ndeye N'Diaye qui signe quelques mouvements intérieurs intéressant, le COB s'accroche. Ceci d'autant plus que VO semble encore en phase de rodage sur le jeu placé avec de nombreuses imprécisions dans les passes et une absence de réussite extérieure toujours problématique face à une zone. A la pause, les dégâts sont donc limités (34-16).
Et le scenario n'évolue guère lors du deuxième acte. Dès que les troupes de Laurent Buffard parviennent à lâcher les chevaux, elles augmentent leur capital points. Mais la machine est toujours aussi grippée dès que le rythme se ralentit. Le coach nordiste est passablement frustré de ne pouvoir trouver une shooteuse avec le compas dans l'oeil et encore plus de constater qu'après le cavalier seul du début de match, son équipe est battue sur les deux quart-temps qui ont suivi (29-28). Avec 15 longueurs d'avance à l'approche du money-time il n'y a pas lieu de s'inquiéter mais l'impression d'ensemble est moyenne. Lors des dernières minutes le statu quo demeure et au final la copie de Valenciennes est donc correcte mais avec le matériel à disposition (encore plus avec le retour de deux joueuses blessées) la marge de progression de VO est évidente.
Déclarations
Laurent Buffard (coach Valenciennes) : "Le résultat n'est pas entièrement satisfaisant. Nous avons eu beaucoup de déchets dans notre jeu. Il y a des progrès à faire. Nous n'étions pas dans le rythme aux tirs et il nous fallait être plus aggressif".
Marie-Sophie Obama (Calais) : "Nous savions que ça allait être dur et qu'il fallait relever le défi physique. Nous avons subi la pression liée au fait de jouer à Coubertin, dans une salle remplie".
Cyril Sicsic (coach de Calais) : "Nous nous attndions pas à une zone en début de match. Cela nous a sorti du rythme. Nous avons ensuite réussi à rétablir les choses. Le poit positif est que nous ne prenons que 65 points face à une équipe d'Euroligue comme Valenciennes. Mais nous n'en marquons que 43 donc notre jue offensif est à travailler".