Rueil et Lorient créent la surprise, Saint-Vallier monte en régime
Proposant un ouverture de saison en dents de scie pour le début de l’ère Papic à Rueil-Malmaison, le RAC a frappé un grand coup hier soir au Stadium. Jouant yeux dans les yeux avec le vainqueur des playoffs de la saison passée en s’appuyant sur une rotation très restreinte (8 joueurs dont 5 à plus de 29 minutes), Rueil a fait la différence sur le tard. Accélérant la cadence et appuyant sur la percussion pour tenter de prendre le large, Omari Gudul (24 points, 5 rebonds) et les siens réussiront le coup en créant un écart de sept unités qui mettra les Toons dans le rouge. Malgré l’effort d’Hugo Desseignet pour maintenir les siens en vie, Rafaël Lanaras avec 4 points consécutifs, couplée à une défense de fer des franciliens, tuera le match dans la dernière minute (73-69). Un finish bien maîtrisé qui permet au RAC de remonter au classement. Lorient, aussi, frappe fort. Relancés depuis début novembre, les Lorientais font tomber le leader à domicile dans un derby breton survolté (74-69). Auteurs d’un début de match percutant, les hommes de Morgan Belnou, bien emmené par le trio Abrams – Mondésir – Williams, arrivera à rester flots toute la rencontre malgré un coup de collier de Quimper dans le dernier quart pour revenir à un point. Non loin de Kervaric, Vitré s’est occupé de Rennes (71-85) dans un match d’adresse pour les coéquipiers de Warren Racine (21 points, 4 rebonds, 4 passes) auront eu le dernier mot. Pour Tarbes-Lourdes, l’invincibilité à domicile n’est plus d’actualité. Surpris par Toulouse dès l’entame de match, les résidents du Quai de l’Adour s’inclinent après avoir couru au score quasiment toute la partie (56-65). Dans l’Eure-et-Loir, Chartres a montré les muscles en s’offrant Tours dans un money-time chaud (91-89). Un bras de fer musclé entre deux grosses écuries de la division qui tourné à l’avantage des Tourangeaux sans l’intervention de l’éternel Marc-Antoine Pellin sur une ultime tentative dans le drive. Même chaleur ambiante en Vendée entre Challans et les Sables d’Olonne. Il aura fallu une prolongation pour séparer les clubs rivaux mais le VCB aura eu le dernier mot sur la ligne des lancer-francs (98-95). Pour finir, Poissy se sauve du piège de Berck avec un dernier quart fou (13-29) où Olivier Yao-Delon (21 points, 4 rebonds) et Noah Burell (19 points, 5 passes) auront fait la pluie et le beau temps (75-79).
Du côté de Saint-Vallier, les grosses performances s’enchaînent donnant l’impression que l’ex-pensionnaire de Pro B semble trouver son rythme de croisière. Malgré quelques erreurs de parcours contre Pont de Chéruy et Besançon, la navire drômois est lancée et il sera difficile de l’arrête en témoigne le match face à LyonSO (69-90). Dominant du début à la fin, le groupe de Philippe Namyst n’a pas fléchi. Schéma similaire pour Caen qui aura fait preuve d’une constance impressionnante sur la longueur pour écarter le Havre (100-73) dans un Palais des Sports plein (4200 spectateurs). De quoi affirmer un peu sa place sur le trône de leader à l’Est. Mais attention, Hyères-Toulon est en embuscade. Prenant l’ascendant sur Andrézieux-Bouthéon dans le dernier quart pour renverser la rencontre à leur avantage, dans le sillage de Moses Greenwood III (22 points, 8 rebonds), les varois empochent un succès important (72-78) dans la course au Top 5. Une opération qui permet à Jean-Louis Borg et son groupe de se positionner juste derrière Caen avec le même bilan. Les victoires de Mulhouse face à Besançon (95-73) et d’Avignon-Le Pontet contre le Pôle France (98-63) auront laissé moins de place au suspens de leur côté. Belle opération pour le club alsacien permettant de remonter au classement avec la manière. Pour clôturer ce tour d’horizon, Feurs réalise un succès important dans la course de bas de tableau en prenant le meilleur sur Pont-de-Chéruy (79-65) à domicile.