3 questions à Najib Chajiddine
Najib partage également son expérience internationale sur le World Tour 3x3 et sur les compétitions FIBA partout à travers le globe.
#3x3 #Rejoinslemouvement
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description 3x3
Najib partage également son expérience internationale sur le World Tour 3x3 et sur les compétitions FIBA partout à travers le globe.
#3x3 #Rejoinslemouvement
Comme tous les sports, le basketball nous apporte tous les ans son lot de surprises. Meneur responsabilisé en Jeep®Élite cette saison avec son club formateur de la JL Bourg, Hugo Benitez fait partie de ces joueurs à avoir éclos en professionnel sans être passés par une Équipe de France 5x5 en jeunes. En concurrence directe pour une place en sélection avec des joueurs déjà très référencés comme Théo Maledon et Kilian Hayes, le joueur originaire du Sud-Ouest a payé le prix d’une concurrence particulièrement intense à son poste. La seule fois où il a eu l’opportunité de revêtir le maillot bleu, c’était avec l’Équipe de France 3x3 lors du Championnat d’Europe U18 à Tbilissi en Géorgie, en 2019. Une destination particulièrement inédite pour un jeune joueur encore en proie à quelques doutes sur la pratique. "J’avais un peu peur sur le fait de jouer dehors, avec le vent. Je me demandais comment on allait faire s’il se mettait à pleuvoir." Dans la capitale géorgienne, le jeune meneur va être vite rassuré. "Quand j’ai vu la qualité du terrain, le grand dôme pour se protéger et les installations, j’ai été impressionné. Au 5x5, j’ai été habitué à jouer dans des belles salles. J’ai eu la chance de jouer à l’Accor Arena en finale de Coupe de France U17 mais jouer dehors comme ça, jamais."
Aux côtés de Sya Plaucoste, Félix Bastien et Leopold Delaunay, des joueurs "qu’il connaissait déjà très bien pour les avoir affrontés en club", il va rapidement prendre ses marques afin de participer grandement au très bon parcours des Bleuets. "On a eu des matchs assez relevés mais après les Qualifiers, on savait que si l’on arrivait à jouer notre jeu normalement on pouvait aller loin." En dominant consécutivement l’Estonie, le pays hôte la Géorgie, la Russie et Israël, Hugo Benitez et consorts se qualifient avec brio en finale. Face à la Lituanie, la marche était trop haute mais qu’importe, l’aventure a été très positive. "C’était une très bonne compétition", enchaîne-t-il. "Quand on est arrivé le premier jour et qu’on a vu le dôme avec le terrain en dessous en plein milieu de la ville, c’était dingue. C’est la première fois qu’on jouait dehors, sur un terrain en plein milieu d’un parc avec beaucoup de monde. C’était un peu l’attraction du week-end dans cette capitale."
Au sortir d’une saison 2018/2019 de rêve avec la JL Bourg avec qui le jeune joueur passé par la très reconnue École des Meneurs a été Champion de France U18, finissant la saison invaincu et remportant le Final Four à la maison, Hugo Benitez a vu le Championnat d’Europe 3x3 comme un moyen de passer un cap. "J’ai toujours dit que le 3x3 m’avait beaucoup aidé. Au 5x5, j’avais tendance à trop privilégier les autres, à ne pas penser à moi. Quand je suis arrivé au 3x3, c’était beaucoup de un contre un, de défis. Pour être sélectionné il fallait jouer pour soi. Cet été-là m’a énormément fait progresser." Signataire de son premier contrat professionnel pour une durée de trois saisons en avril dernier, il se classe d’ores et déjà parmi les jeunes joueurs à suivre de près en France.
Le replay de la finale
"Quand on a vu Garbajosa et Jimenez se balader à l’hôtel, on s’est dit qu’on allait se faire déglinguer." En débarquant à Athènes en août 2012, les membres de la première Equipe de France 3x3 de l’histoire ne savent pas exactement à quoi s’attendre. Mais la présence de Jorge Garbajosa et Carlos Jimenez, champions du Monde avec l’Espagne au Japon en 2006 puis médaillés d’argent aux Jeux de Pékin, n’est pas de nature à les rassurer. D’autant plus que d’autres éléments référencés ont décidé de se tester sur cette nouvelle pratique. Le prospect grec Nikos Pappas, champion d’Europe U20 un an plus tôt, le géant israélien Amit Tamir (2,11 m) ou encore l’ancien joueur des Bulls Cory Carr.
Côté français c’est un quatuor 100% LNB qui est aligné. Michel Jean-Baptiste Adolphe (Paris-Levallois), Meredis Houmounou (ALM Evreux) et Kevin Corre (Charleville-Mézières) accompagnent Karim Souchu. A 31 ans, l’ancien étudiant de Furman (NCAA) a le CV le plus replet de la bande. Il compte notamment 14 sélections avec les A et demeure, à ce jour, le seul joueur à avoir porté le maillot de l’Equipe de France en 3x3 et 5x5. C’est d’ailleurs une ancienne connaissance des Bleus qui est à l’origine de sa venue en Grèce. "Richard Billant cherchait un joueur en plus. Je l’avais connu en 2003 avec l’Equipe de France en préparation de l’EuroBasket", se rappelle Souchu. "Je ne savais même pas que la discipline existait… Championnat du Monde ? 3x3 ? C’était une découverte totale."
Pour l’occasion, la FFBB n’a pas fait les choses à moitié. Les féminines comme les masculins suivent une longue préparation entre l’INSEP, Poitiers, Nice et même la Martinique. "Mais là, seuls les garçons se sont déplacés. Aujourd’hui encore les filles m’en parlent ! Mais ce n’était pas de notre faute si c’était un tournoi uniquement masculin !" Après une saison partagée entre Roanne et Le Havre, Souchu est toujours à la recherche d’un point de chute mais relève pourtant le défi : "C’était une vraie sélection. Pas question que je me fasse couper. Je n’avais pas signé de contrat. J’ai pris un risque puisque j’ai joué le Championnat du Monde sans avoir de club. Mais ça m’a mis en forme et derrière je fais ma meilleure saison en France avec Cholet."
A Athènes, il découvre impressionné un terrain de 3x3 dressé devant le sublime temple Zappeion et des adversaires aux profils variés : "Il y avait tellement de types d’équipes différentes. Des petits gabarits qui shootaient dans tous les sens, des baraques, des mecs super athlétiques. De tout. Et au niveau basket ça sifflait peu. C’était une boucherie." 24 équipes sont sur la ligne de départ, du Népal à l’Argentine en passant par Guam ou le Liban. La France impose son basket, rend une fiche impeccable en phase de poules (5 v – 0 d) puis élimine la République Tchèque, la Grèce et Israël avant de caler en finale face aux Serbes de Dusan Bulut, toujours numéro un mondial du 3x3 huit ans plus tard. "On a vraiment pris le truc au sérieux. On ne s’est pas dispersé. Pour d’autres c’était la fête", insiste Karim Souchu qui parle de la compétition comme l’un des meilleurs souvenirs de sa carrière.
Un an plus tard, il retrouvera l’Equipe de France 3x3 mais avec en tête l’idée de s’éloigner du terrain. "J’étais déjà en train de basculer sur le staff, j’en ai parlé très vite à Richard Billant. J’avais vraiment trouvé quelque chose d’intéressant et puis je n’étais plus tout jeune. Je ne regrette pas du tout", conclut celui qui est désormais entraîneur des Equipes de France 3x3.
Replay de la finale face à la Serbie :
Ils sont très peu dans le basket français, celles et ceux pouvant se targuer d’avoir une ligne de « champion du monde » inscrite sur leur palmarès. Alexia Chartereau, Lisa Berkani, Francesca Dorby et Maeva Djaldi-Tabdi, elles le peuvent. « Il y a cinq ans, on pouvait dire : ‘Mouais elle est championne du monde, mais c’est en 3x3, ce n’est pas grand-chose…’. Aujourd’hui, le 3x3 a pris tellement d’ampleur qu’avec le temps, je trouve que ce titre a pris plus de valeur et d’importance. Ça a toujours été un honneur et une fierté d’être championne du monde 3x3, mais peut-être que les gens réalisent un peu plus ce qu’on a fait maintenant » analyse Alexia Chartereau, pensionnaire du Pôle France. « Le résultat qu’on a obtenu en 2015 a également permis de commencer quelque chose de nouveau, et lancer une nouvelle ère pour le 3x3 ». Première médaille internationale en 3X3 pour le secteur féminin, 2015 a ouvert la voie à de nombreux podiums les années suivantes, les U18 et U23 féminines ramenant à la France un total de 10 médailles internationales entre 2016 et 2019.
Sorties en quart de finale lors des deux précédentes éditions, les Bleuettes ont débarqué en Hongrie avec peu de certitude. « On ne savait pas trop où on allait, c’était difficile de se jauger. On est arrivé au Mondial sans trop d’objectif. On savait juste qu’on avait une équipe forte physiquement et techniquement, et qu’on allait prendre les matches les uns après les autres » se souvient l’intérieure des Bleues et du Bourges Basket. D’entrée pour le premier match du tournoi, Chartereau et ses coéquipières s’inclinent face à la Chine (10-12). Ce sera leur dernière défaite de la compétition, les Tricolores rectifiant rapidement le pas en 1ère phase, allant jusqu’à éliminer le pays hôte la Hongrie en demi-finale (12-11), puis battre de justesse les Etats-Unis en finale (20-19).
« Juste avant la finale, il y avait le concours de dunks. Nous on était à fond dans notre échauffement car les matches s’enchaînent très vite » se souvient Chartereau. « On était focus, on ne regardait pas le concours. Et je me souviens que notre coach pour nous faire réagir nous avait dit : ‘vous voyez, les Américaines elles sont assises, elles regardent le concours de dunks et ne s’échauffement pas, elles ne vous respectent pas…’. Les entraîneurs aiment bien faire ça. Ça nous a piquées. C’était un match serré et au final on a réussi à prendre l’ascendant, car on n’a pas eu peur d’elles et on a joué les yeux dans les yeux ». Deux tirs primés incroyables de Berkani, un tir à mi-distance de Chartereau dans la dernière minute et un lancer-franc de Berkani à 19 secondes du terme permettent aux Françaises de monter sur la plus haute marche du podium.
Une première médaille pour les quatre joueuses tricolores dans cet été 2015, qui retrouvent quelques semaines plus tard l’Equipe de France U18 féminine mais cette fois en 5x5, avec laquelle elle remporteront la médaille d’argent à l’Euro. « Je me rends compte maintenant que le 3x3 m’a beaucoup apporté dans mon jeu. Tu n’as pas le choix que de prendre des initiatives, tu ne peux pas attendre que l’autre fasse quelque chose, tu es obligé de créer le jeu. C’est ça qui est top. Ça m’a fait avancer et ça m’a servi après dans le 5x5 ».
Revoir le match :
Bonjour Sylvain, est-ce que tu peux te présenter ?
Dans la première partie de ma vie, j’étais basketteur professionnel pendant 11 ans. J’ai joué à Vichy, j’ai joué à Nanterre, j’ai joué à Saint-Etienne et j’ai aussi joué à Poitiers où j’y ai terminé ma carrière. Je suis poitevin. Et donc j’ai fait quelques montées en pro A et il y a eu deux titres : un à Vichy et un avec Poitiers. Et puis j’ai vécu de super aventures et ça c’était pendant ma première partie de vie on va dire et puis sur la deuxième je me suis reconverti. Dans un premier temps au Club PB 86 dans l’administratif et puis maintenant ça fait quelques années que je suis indépendant et que je me lance à corps perdu dans le 3x3 parce que je tombé passionnément amoureux.
Tu as une double casquette : peux-tu nous parler de ton rôle de commentateur de basket 3x3 ?
C’est un exercice que j’aime beaucoup pour deux choses. La première c’est que c’est un truc qui me rappelle beaucoup mon statut de joueur : c’est-à-dire tu es dans le feu de l’action, tu ne peux pas tricher, tu es en live et faut y aller. Les émotions montent et il faut les partager donc ça j’ai beaucoup aimé et puis en plus je suis intimement persuadé que c’est un des meilleurs moyens pour apprendre ce que c’est le 3x3 et partager et faire avancer le 3x3 en France et donc c’est toujours des belles rencontres et je pense qu’il faut expliquer donc je suis content quelque part de partager ma passion. C’est un meilleur moyen de partager sa passion.
Tu as créé une équipe 3x3 féminine, la Team Poitiers, est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ?
Alors en fait le projet de Team Poitiers c’est un projet qui s’appelle Les Passionnés dont je suis. Dedans donc il y a un groupe de passionnés 3x3 et on s’est posé la question comment aider le 3x3 à se développer à travers une équipe sans faire un schéma normal d’un Club de 3x3 qu’on connaît. Alors comment faire ? Et en fait on s’est dit nous on a un objet qui s’appelle le Festival 3x3 Poitiers et en particulier Urban PB et en fait on voulait quelque chose d’objectif. On ne voulait pas que un général manager qui dise : "lui il est bon, elle, elle est pas bonne", enfin voilà; on voulait pas des choses comme ça. Donc en fait à partir du moment où on gagne Urban PB, il y avait cette notion de rentrer dans une espèce de communauté et on faisait l’équipe derrière. La première année on a fait l’expérience avec les garçons et ça s’est super bien passé. On a pu les envoyer faire un challenger FIBA à Chypre qui était très très intéressant pour eux. Et donc après on veut tenter un truc avec les filles et là quand on regarde les derniers vainqueurs, dernières équipes vainqueures, il y a toujours Migna Touré. Ca fait quatre fois qu’elle gagne Urban PB et donc quand en en parlant avec elle, on s’est dit : "faisons une équipe autour d'elle". C’était un peu au départ Migna qui était à la tête de ça et elle nous a sorti une équipe de rêve. Même une fille comme Laëticia Guapo quand elle est rentrée dans Team Poitiers je pense que elle, elle savait qu’elle allait s’inscrire dans le 3x3, mais nous, on ne la connaissait pas du tout en fait. Elles ont fait une team et puis on a partagé énormément de choses. Quand elles sont venues pour l’Urban PB pour l’Open Plus de Poitiers et bien on a passé du temps ensemble, on a mangé ensemble, on a trouvé d’autres échanges que le simple échange de partenaires à joueurs qui existe et c’était très simple, en plus c’est des filles super donc on a construit quelque chose.
Poitiers est maintenant reconnue à l'international comme une ville 3x3. La mairie vous accompagne dans ce projet ?
Le projet de toute façon depuis dix éditions on l’a monté ensemble donc ils sont dans la boucle depuis le départ. La première édition était un peu cheap, forcément il n’y avait pas beaucoup de moyens. Mais ils ont vu que l’ensemble de la population venait des enfants, des vieux, des femmes, des hommes et que c’était pour tout le monde. Donc ils ont compris très tôt ce que c’était le 3x3 et on a donc monté projet après projet et on s’est aussi beaucoup concerté pour savoir ce que eux voulaient à travers le 3x3. Chaque année on enrichit l'événement avec le 3x3 School par exemple, on a un gros projet avec les écoles de la ville, les écoles de la communauté et aussi du département. A partir du moment où on répondait à leur demande, on a grossi de plus en plus et maintenant c'est la cerise sur le gâteau avec le Challenger FIBA et les Women Series. La communauté 3x3 est très réseau : on est beaucoup sur les réseaux sociaux. C’est hyper étonnant en ce moment surtout parce que l’on a été longtemps confiné. Par exemple, l’année dernière on a eu l’équipe de Tokyo qui est venue, on est toujours en contact avec eux. Y a eu l’équipe de Pasig Chooks 3x3, c’est l’équipe des Philippines. On est en contact avec eux et les canadiennes quand elles étaient venues ça c’était super bien passé. On a même fait des interviews d’espagnol. On est en contact avec le monde entier en fait. Cette communauté de 3x3 situe bien, extrêmement bien Poitiers et c’est bonus pour tout le monde.
Qu’est-ce que le basket 3x3 en une phrase pour toi ?
C’est la convivialité. Tu vois c’est même deux mots.
Eddy Steiner, Alex Vialaret, Charles Albert et Aurélien Blanchard font partie du Top 100 des joueurs français 3x3. Tous ont joué ou jouent encore en Nationale 2. Les deux premiers cités se tiraient la bourre en Nationale 2 en 2018 avec leurs clubs respectifs de Meilhan-sur-Garonne et des JSA Bordeaux, avant que le club bordelais n'accède à la N1. Charles a rejoint en 2016 l’équipe réserve du Poitiers Basket 86 en Nationale 3. Aurélien a joué en N2 à La Rochelle puis à Saint-Clément-les-Baleines, avant d'effectuer son retour à La Rochelle (N3) en parallèle a profession d’avocat. Ses trois acolytes sont professeur d’économie (Eddy), acheteur projet dans le secteur automobile (Charles) et étudiant en sciences de l’éducation (Alex).
L’association Ballistik trouve son origine sur les bancs de l’université. En 2014, Eddy et Aurélien font partie de l’équipe de France universitaire 3x3 qui est vice-championne du Monde à Salvador au Brésil, aux côtés de Stephan Gauthier (joueur pro à Boulazac en Jeep® ÉLITE) et du Niçois Thomas Laurent. Deux ans plus tard, Aurélien et Alex deviennent à leurs tours champions du Monde universitaire 3x3 en Chine. Lors de l’été 2016, le quatuor se fait remarquer sur la scène internationale du 3x3 en remportant le "Ball Out" en Angleterre et se qualifie pour son premier Master FIBA 3x3 – l’un des sept tournois majeurs dans le Monde - à Debrecen en Hongrie. "On était quasiment les plus jeunes du tournoi, entre 22 et 26 ans", se remémore Eddy. "On était tout nouveaux. Et au premier match, on rencontre Novi Sad, la meilleure équipe du monde, ces mecs qu’on regardait, qui nous avaient fait goûter au 3x3 !" Les jeunes Français s’en sortiront avec une défaite 21 à 12. Ils ne seront pas loin de sortir de la phase de poule de ce premier Master. "Sur place, il y avait un engouement énorme autour du tournoi. Les équipes, l’ambiance, c’est quelque chose qu’il faut connaître", dit Alex. Puis en février 2017, les quatre membres de l’équipe sont convoqués au stage de l’Équipe de France 3x3. "On est bien intégré. On joue les yeux dans les yeux avec ceux qui sont du monde pro", raconte Eddy.
L’association Ballistik voit le jour juste après ce rassemblement, en mars 2017. Pourquoi ce nom ? "Ballistik c’est le Ball, bien-sûr et puis en anglais go ballistik ça veut dire, devenir fou furieux, c’était bien notre état d’esprit !" Ballistik va faire appel à un graphiste de talent, Florent Larronde, afin de se doter d’une identité visuelle forte. Le site internet, la plaquette du "crew" détonnent par leur qualité. "On avait vraiment dans l’idée de créer quelque chose de nouveau. On était la première équipe en France à se développer de cette manière", poursuit Alex. La campagne de crowdfunding lancée en 2017 permet de récolter près de 6.000 euros et de financer en grande partie la première saison estivale de Ballistik. Les premiers sponsors s'intéressent à l'équipe l'année suivant la création de la team. "On compte sur l’exposition des Jeux Olympiques pour être reconnus. Avec Eddy, on va toquer à des portes, on envoie des mails. Cela nous prend du temps.", souligne Alex. "Ce n’est pas simple de pousser des gens à investir, à croire en nous", poursuit Eddy. "Trouver de l’argent, c’est le nerf de la guerre. Heureusement, je suis le pro de la compression des coûts", se marre le prof d’économie. De fait, il s’agit d’optimiser au maximum le calendrier. Ainsi, sur un weekend prolongé, Ballistik peut aller disputer un tournoi régional en Espagne le vendredi puis enchaîner directement avec un deuxième tournoi en Hongrie le lundi, sans repasser à la maison. L’équipe parvient à s’en sortir avec un budget d’un peu plus de 6.000 euros pour une saison de 3x3. C’est trois ou quatre fois moins que d’autres équipes européennes. Les membres de Ballistik mesurent le chemin qui les sépare d’une formation comme Novi Sad, la référence mondiale. "En terme de niveau basket, c’est atteignable mais pour atteindre leur niveau il faudrait ne travailler que sur le 3x3 toute l’année, lâcher nos carrières de 5x5, et pour faire cela, il faut être quasiment huit joueurs pour avoir de l’opposition", explique Eddy. "Une autre variable importante, c’est le niveau de vie. Quand les Serbes gagnent un tournoi, en termes de pouvoir d’achat, ce n’est pas la même valeur qu’en France." Sous entendu, les joueurs de Novi Sad peuvent vivre toute l’année de leur gain en tournoi et se consacrer exclusivement à la pratique du 3x3 sans contraintes extérieures.
À l’opposé, les membres de Ballistik doivent composer avec leurs métiers – "c’est un casse-tête pas possible pour organiser le calendrier et chercher les bons tournois adaptés à nos emplois du temps professionnels". D’autant plus que le niveau des tournois 3x3 ne cesse d’augmenter chaque année. "Ce n’est plus le sport qu’on pratique dehors pour s’amuser avec les copains, parce que la saison est finie. Le niveau a augmenté parce que les équipes connaissent mieux les règles, les principes, savent mieux jouer sans perdre de temps", poursuivent les deux Bordelais. Comme le rappelle Alex, "tous les niveaux s’effacent en 3x3. Il faut carrément oublier le 5x5. Il y a 12 secondes pour attaquer donc il faut être vif. La prise d’initiative et la notion de duels sont hyper intéressants. Et comme cela se joue en 21 points en 10 minutes, chaque possession est importante. Il n’y a pas le droit à l’erreur." "Ce qui nous plait par-dessus tout, c’est l’adrénaline de la compétition et cette expérience entre potes", rajoute Eddy. "Et puis, on ne doit rendre de compte à personne, on n’a pas de coach, pas de dirigeant."
Nous sommes en 2015, Ana Maria Filip dispute le Championnat d’Europe avec l’Équipe de France féminine 5x5 sous le nom d’Ana Maria Cata-Chitiga. À l’époque, elle porte encore celui de son père Marius, ancien volleyeur roumain de renom vainqueur d’une médaille olympique en 1980. Dernière rotation sur les postes 4 et 5, elle est peu responsabilisée par Valérie Garnier qui préfère associer Helena Ciak ou Diandra Tchatchouang aux indéboulonnables Sandrine Gruda, Endy Miyem et Isabelle Yacoubou. Avec moins de 10 minutes en moyenne passées sur les parquets, la Franco-Roumaine n’est pas aussi impactante durant cette quinzaine que lors de la Coupe du Monde en Turquie un an plus tôt où elle avait excellé, apportant en moyenne 8 points et 6 rebonds par match. Dominées en finale par une irrésistible Serbie, les Bleues ne parviennent pas à mettre la main sur la médaille d’or. Jamais rappelée pour une compétition de cette envergure, la carrière internationale d’Ana Maria Filip avec l’Équipe de France 5x5 touche à sa fin après 35 sélections, notamment du fait de la vive concurrence et l’arrivée de jeunes joueuses à fort potentiel comme Alexia Chartereau, Marième Badiane ou plus récemment Iliana Rupert précipitant son départ du groupe France. Un départ vécu comme une chance de découvrir de nouveaux horizons.
Le besoin de voir autre chose
En 2017, Ana Maria Filip décide alors de prendre le taureau par les cornes. "Je connaissais déjà très bien le 5x5 et je ressentais le besoin de sortir de ma zone de confort et d’expérimenter une autre pratique. J’ai appelé Richard Billant pour lui demander si je pouvais essayer le 3x3 et voir ce que ça donnait. Je savais que c’était un sport très différent mais que ça m’irait très bien." Et pour cause, son profil d’intérieure dynamique et mobile, capable aussi bien de tirer à mi-distance que de prendre la position préférentielle dos au cercle lui permet de dominer dans la nouvelle discipline olympique. Une force dont la joueuse de 30 ans n’avait pas pleinement conscience lors de sa première discussion à ce sujet avec le sélectionneur des Équipes de France 3x3 en 2012. "Richard nous avait dit qu’une joueuse devait être capable de shooter d’à peu près partout, poster, dribbler, défendre. Je me souviens lui avoir répondu qu’il lui fallait LeBron James. C’est pour ça que je n’ai pas vraiment osé mettre un pied dedans à ce moment-là, même si je pense qu’il n’y a pas vraiment de profil type. Il faut avoir certaines qualités que j’ai la chance d’avoir, indispensables pour être performante." Au 3x3, la réussite est fulgurante pour Ana Maria Filip. Sélectionnée pour la Coupe d’Europe à Amsterdam aux côtés de Caroline Hériaud, Alice Nayo et Perrine Le Leuch pour sa première année, elle participe grandement au bon parcours des Bleues qui échouent malgré tout au pied du podium. Mais l’essentiel est ailleurs. Ses premiers pas au 3x3 lui permettent de continuer à porter le maillot Bleu et participer à des compétitions internationales, chose indispensable pour elle. "J’avais besoin de jouer l’été parce que j’aime le basket. L’effet de groupe, voyager dans d’autres pays, gagner des titres. Je suis passée par le Pôle France et toutes les Équipes de France de jeunes et je suis habituée à ça, c’est comme une drogue.
Aujourd’hui troisième meilleure joueuse du Monde au ranking FIBA derrière ses coéquipières Migna Touré et Laëtitia Guapo, médaillée d’or au Championnat d’Europe 2018 et 2019, de bronze à la Coupe du Monde 2019, vainqueur récemment des Women’s Series, elle ne semble pas prête à laisser sa place. "Il y a de la concurrence partout, même dans le 3x3 mais tant que mon corps me permet de faire du basket à haut niveau je vais continuer."
Une expérience à revendre
Seule joueuse de l’Équipe de France 3x3 féminine à compter plusieurs sélections avec les A en 5x5, Ana Maria Filip n’est décidément pas une joueuse comme les autres. Forte de son expérience personnelle, elle partage avec bienveillance son vécu à ses coéquipières et fait désormais office de leader dans le vestiaire. "C’est vrai que d’avoir joué dans les deux Équipes de France est original. Je suis contente d’avoir eu ce parcours et de pouvoir apporter aux filles ce regard différent. Certaines sont encore jeunes et ne savent pas toujours ce qu’il faut faire. Quand j’avais leurs âges, il n’y avait que le 5x5 et j’aurais tellement aimé avoir autre chose à faire les étés plutôt que de couper. C’est ce que je leur répète en boucle. Il faut qu’elles se rendent compte de la chance qu’elles ont de pouvoir jouer à ce niveau l’été parce qu’il y a très peu de camps organisés pour les filles, malgré le fait que l’on soit des joueuses professionnelles." Un constat accablant mais pourtant bien d’actualité que livre une joueuse qui vit à 100 à l’heure.
Après ses saisons de 5x5 passés à disputer un championnat national et une Coupe d’Europe, Ana Maria Filip enchaîne avec l’Équipe de France 3x3 et voit ses temps de repos grandement impactés. Alors qu’elle fêtera ses 31 ans en juin prochain et qu’elle vient d’effectuer son retour à Lattes-Montpellier et par la même occasion en LFB après une saison passée en Pologne, Filip est consciente que cette charge de travail ne pourra pas durer dans le temps. "L’été dernier a été très intense. On a tenu bon en repoussant nos limites. Je ne sais pas si je pourrais refaire ça une deuxième fois, surtout en enchaînant après avec une saison de 5x5." Alors que tous les championnats sont à l’arrêt et les Jeux Olympiques de Tokyo repoussés en 2021 dû à la pandémie de coronavirus, la question ne se posera pas cet été pour Ana Maria Filip. Compétitrice, elle prépare déjà la saison prochaine mais reste dans l’incertitude dans l’attente de jours meilleurs.
Le site 3x3ffbb.com (https://3x3ffbb.com) permet maintenant, via un compte organisateur, de faire une homologation afin que le tournoi devienne un Open Start. Une fois l’homologation obtenue, le site facilite alors la gestion du tournoi.
La nouvelle démarche se fait alors en 7 étapes rapides :
1. Création du compte organisateur
2. Accès à l’Espace organisateur
3. Création du tournoi
4. Finalisation de la demande d’homologation
5. Saisie des informations supplémentaires
6. Saisie des résultats du tournoi
7. Publication d’un article sur le tournoi (étape facultative)
Le tutoriel détaillé de l’homologation en ligne est également disponible (https://ffbb.com/3x3/organiser_un_tournois_3x3).
Dès lors, l’homologation donne aux organisateurs plusieurs avantages :
• une aide au niveau de la communication de son tournoi : la création d’une affiche personnalisée, une visibilité de son tournoi sur le site internet et les différents réseaux sociaux du 3x3 FFBB, la publication d’un article rédigé par l’organisateur lui-même disponible sur le site 3x3ffbb.com (https://3x3ffbb.com)
• une aide au développement avec l’envoi de matériels (ballons, chasubles, etc.)
• une assistance pour l’utilisation de l’Event Maker qui permettra à tous les joueurs du tournoi d’obtenir des points au ranking FIBA 3x3.
• un accès gratuit à différents e-learning et tutoriels FFBB
• un accompagnement dans l’organisation de son tournoi
Le 7 décembre dernier Brisco, Youtubeur et influenceur partageait sur le célèbre réseau social une vidéo de 15 minutes le mettant en scène face à Laëtitia Guapo, joueuse de Charnay en LFB et numéro 1 mondiale au ranking FIBA 3x3. Avec plus de 200.000 vues, la vidéo est vite devenue virale dans la planète basket, engendrant de nombreuses réactions. "Je ne savais pas qu'on avait une telle équipe féminine en 3x3. Merci pour la découverte", notait ainsi un internaute. Cette soudaine exposition a permis à la joueuse de se faire un nom auprès d’un public peu habitué à être informé des dernières actualités du basket féminin 3x3. Déterminée à faire parler d’elle et par la même occasion de la pratique qu’elle affectionne tant, la joueuse de 24 ans n’a pas hésité avant de saisir cette opportunité. "J’ai envie d’aider à démocratiser le 3x3. L’expérience avec Brisco a été géniale, je trouvais qu’on avait tous les deux des choses à y gagner. Si je peux inciter d’autres personnes à le faire, ce serait bénéfique pour le 3x3. Dans les commentaires, certaines personnes disaient ne pas savoir que l’Équipe de France 3x3 évoluait à un tel niveau. J’étais un peu étonnée même si quand j’en parle dans un covoiturage par exemple, c’est une tendance qui se confirme. C’est un phénomène qui sera de l’histoire ancienne si on se qualifie pour les Jeux Olympiques de Tokyo."
Un cardio hors normes
Fin 2016, les Équipes de France universitaires féminines et masculines réalisaient un splendide doublé lors des Championnats du Monde en Chine. En inscrivant un shoot bonifié plein de sang-froid en prolongation, l’étudiante en STAPS à l’université Jean Monnet de Saint-Étienne offrait le titre suprême à son pays. Avec Caroline Hériaud, son actuelle coéquipière, elle formait un duo explosif entre adresse et qualités athlétiques. Cette performance a tout de suite interpellé le sélectionneur Richard Billant, qui ne tardait pas à inviter Laëtitia Guapo à Voiron en juin 2017 afin de disputer un tournoi international. "J’avais fait bonne impression, ça s’était très bien passé mais il avait déjà son équipe donc il m’a dit qu’il me rappellerait." Chose promise, chose due. Quelques mois plus tard, Laëtitia Guapo est contactée par Karim Souchu, entraîneur des Équipes de France et désireux de la faire venir pour la finale du Nations League U23. Son profil l’a tout de suite interpellé. "C’est une joueuse à part parce qu’elle a un gros volume de jeu. Elle défend, elle attaque et physiquement elle est vraiment impressionnante. Je prends toujours en référence le fait qu’elle court le 10.000 mètres en 35 minutes. C’est exceptionnel pour une basketteuse. Son cardio c’est un des gros avantages qu’elle a, en plus d’être agressive. Elle a une grosse marge de progression et son profil est vraiment fait pour le 3x3", juge-t-il. Ayant l’obligation de passer son concours d’EPS au même moment, Guapo est contraint de refuser cette proposition.
Ce n’est finalement qu’en 2019 qu’elle va se mettre à disposition de l’Équipe de France 3x3. L’attente aura été longue mais le résultat en valait la peine. Auréolée de deux médailles internationales et vainqueure des Women’s Series, elle est devenue par la même occasion numéro 1 mondiale au ranking FIBA, devançant ses deux coéquipières Migna Touré et Ana Maria Filip. Ces divers sacres ont étendu la domination sans partage des Françaises sur la scène mondiale mais n’ont paradoxalement pas suffit à les qualifier d’office pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Un comble quand des nations comme la Roumanie ou la Mongolie voyaient leurs noms cités lors de la cérémonie d’annonce le 1er novembre dernier. Un passage par le tournoi de qualification olympique oblige donc les Françaises à patienter avant de connaître leur sort. "On a tout fait pour essayer de se qualifier directement mais le destin en a décidé autrement. L’objectif reste le même. On était toutes déçues mais on y arrivera par tous les moyens."
Un impact en LFB
Comme d’autres joueuses, ce succès quasi immédiat dans le 3x3 a permis à la carrière de Laëtitia Guapo de prendre un tournant positif. Contrainte de descendre chercher du temps de jeu en LF2 à Roanne puis Reims après deux saisons en bout de banc à Nice, l’actuelle joueuse de Charnay a conscience que cette réussite a permis de lui donner un nouvel élan. "Les très bons résultats permettent d’être mis en avant mais ça m’a surtout aidé à reprendre confiance en moi. Je savais que j’avais des qualités athlétiques mais je me suis rendu compte que je pouvais faire plein d’autres choses sur un terrain." Meilleure scoreuse de son équipe en LFB après 17 journées grâce à ses 12,5 points de moyenne, auxquels s’ajoutent 6 rebonds et 4 passes décisives, Guapo se classe légitimement comme l’une des meilleures joueuses françaises de la division. Sa renommée récente profite même à cette petite commune de 8.000 habitants située en Saône-et-Loire, le Président du club n’hésitant pas à lui afficher son soutien. "C’est une grosse plus-value pour le club", indique-t-elle. "Personne ne connaît Charnay mais pourtant on est en LFB. Même si je dois m’absenter parfois, je sais que mes dirigeants me suivent et sont contents pour moi."
Amenée à revêtir le maillot bleu avec l’Équipe de France 3x3 en pleine saison 5x5, le calendrier de Laëtitia Guapo peut vite devenir surchargé. Cette double casquette ne doit donc pas avoir d’impact sur ses performances et sur sa régularité. "J’ai même été obligée de faire un deal avec mon coach Matthieu Chauvet", sourit-elle. "Pendant le stage avec l’Équipe de France 3x3 à l’INSEP, il m’a envoyé un message et il était un peu énervé. Je manquais à l’appel et c’était aussi le cas de Promise Amukamara qui disputait le TQO 5x5 avec le Nigéria. Il ne pouvait pas faire de jeu tout terrain parce qu’elles n’étaient que huit." Un problème commun à tous les clubs de LFB qui n’empêche pas les joueuses de prendre part aux différentes compétitions. Laëtitia Guapo ne déroge pas à la règle, ayant comme tous sportifs et sportives le rêve de participer aux Jeux Olympiques. Pour Karim Souchu pas de doute, elle s’inscrit même dans la durée. "C’est une des joueuses sur lesquelles on va compter. De nombreuses échéances se profilent dans les mois et années à venir avec les Jeux Olympiques de Tokyo, le Championnat d’Europe en 2021 et Paris 2024. Elle sera à coup sûr une de nos têtes d’affiche." Qu’importe la pratique, l’avenir s’annonce radieux pour Laëtitia Guapo.
Le parcours de Kevin Corre pourrait faire des émules. Après tout l’histoire est belle. Celle d’un joueur professionnel tombé amoureux du 3x3 en 2012 lors des Championnats du Monde en Grèce avec l’Équipe de France. À l’époque, il effectue une de ses meilleures saisons en carrière à Châlons-Reims, en Pro B, loin de savoir que cette nouvelle pratique va complètement modifier sa vision du basket. "Jamil Rouissi, ex-speaker à Nanterre et Levallois m’avait appelé tôt dans la saison pour me parler de tout ça. Il m’avait expliqué qu’à la fin de la saison 5x5, celle du 3x3 allait s’enclencher afin de préparer ces Championnats du Monde. C’était vraiment neuf pour moi, je n’avais jamais entendu parler de cette compétition. Quand il m’a parlé de l’Équipe de France je ne le croyais pas, je me disais que ce n’était pas possible" admet-il aujourd’hui. Médaillé d’argent chez les masculins et médaille d’or en mixte, le déplacement athénien est une franche réussite, tant collectivement qu’individuellement. Accompagné d’un groupe de joueurs avec qui il n’avait jamais évolué (Michel Jean-Bapstiste Adolphe, Meredis Houmounou, Karim Souchu), l’expérience s’avère être tout bonnement incroyable. "L’endroit
était superbe. On jouait devant un temple grec et la compétition était déjà très bien organisée. Le fait de ne pas avoir de coach avec nous sur le banc m’a tout de suite marqué. Il ne pouvait pas te dire de donner la balle à l’Américain comme on peut le voir dans le 5x5. Les joueurs sont beaucoup plus responsabilisés, tout le monde a un rôle important." Kevin Corre fait partie de ces précurseurs français dans le 3x3. Déjà appelé avec les Bleus en Équipe de France jeunes, sa convocation avec les A restera un souvenir unique et gravé pour toujours. "La sensation que tu ressens quand on te dit que tu vas porter le maillot de l’équipe nationale avec Corre écrit dans le dos est indescriptible. C’était comme dans un rêve. Une chose inoubliable pour nous, joueurs 5x5. C’était une superbe opportunité et ça m’a ouvert quelque chose de magique."
Les prémisses du World Tour
Kevin Corre continue alors d’écumer les tournois 3x3 l’été. Entre la fin de saison et la reprise de la préparation physique début août en club, le délai est court. Malgré tout, après une saison en Jeep Élite avec Bourg-en-Bresse en 2015, il reste en contact avec son coéquipier et ami Angelo Tsagarakis au sujet du 3x3. "Pendant l’été, on s’était appelé en se demandant si on voulait jouer tel ou tel tournoi pour le fun, pour kiffer un peu avec les copains. On avait joué l’Urban PB à Poitiers qui nous avait donné une place pour l’Open de France." Malheureusement, le joueur formé au Mans ne participera pas à la compétition. Néanmoins, son équipe la remporte avec à la clé un ticket pour une étape du World Tour, celle de Prague. "Angelo m’avait ensuite sollicité parce qu’un joueur ne pouvait pas y participer. J’avais accepté, c’était une découverte. Mais pour tout joueur français, l’accès au World Tour se fait seulement avec le championnat français. Tu joues en France, tu fais les différents tournois et ça te donne un ticket pour une des étapes en cas de victoire à l’Open de France." À ce moment, le système D rythme encore le train de vie de Corre et ses coéquipiers. L’investissement pour participer à des tournois est réel et le joueur dépense plus d’argent qu’il n’en gagne. "On s’appelait avec les copains et on se demandait si on pouvait participer selon ce qu’il nous restait sur notre compte. Combien ça coûtait pour aller à tel ou tel endroit, comment s’organiser par rapport à sa famille." Le facteur le plus important est alors le prix du billet d’avion. "À choisir entre aller à Budapest où le prix du billet était à 125 euros ou en Chine, le choix était vite fait." S’enchaînent ensuite au fil des années les tournois à Moscou, Ostende, Debrecen, Amsterdam ou encore Lausanne en 2018. Cette dernière expérience lors d’une étape du World Tour est alors révélatrice pour l’ancien joueur d’Aix-Maurienne. "Tous les tournois auxquels j’avais pris part à ce moment, c’était uniquement avec des joueurs avec lesquels je ne m’étais jamais entrainé. Il y a deux ans tu pouvais faire un petit résultat. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. À Lausanne je faisais équipe avec Anthony Christophe, Charles-Henri Bronchard et Dominique Gentil et on a vu que c’était impossible, tu te fais éclater."
L’idylle saoudienne
Approché courant mars cette année par l’équipe saoudienne de Jeddah et par son coach Slovène Ales Kunc, ancien joueur passé par Le Havre et Évreux au début des années 2000, Kevin Corre n’a pas mis beaucoup de temps avant d’accepter une proposition unique dans une carrière. "J’avais joué contre lui en 2017 sur un tournoi Challenger à Ljubljana où j’avais été très bon. Je pense qu’il m’a repéré à ce moment-là et j’ai été le premier joueur qu’il a appelé pour former son équipe. Il m’a prévenu assez tôt qu’il y aurait une opportunité cet été et il voulait savoir si j’étais prêt à la saisir." Vainqueur en 2016 et 2017 du World Tour comme joueur avec Team Ljubljana, présent depuis plus de dix ans sur les différentes compétitions, Kunc est le mentor idéal. "Il connaît bien le milieu, les organisateurs, les joueurs ou les différents tournois et il est surtout reconnu. Il nous guide là-dedans et c’est une grande aide d’avoir une personne comme lui. On le respecte avant de l’avoir rencontré." Alors que c’était Anthony Christophe qui gérait le côté organisationnel lorsque les deux compères jouaient ensemble, c’est désormais un coach chevronné et très au fait du système en place qui s’en occupe. Tout un symbole. "Il sait comment voyager et se remettre des décalages horaires. Par exemple, en Chine la nourriture est particulière donc nous y sommes allés juste avant le tournoi. Dans d’autres endroits on est parti 3-4 jours avant parce que c’était agréable et on pouvait s’entraîner là-bas", explique tout sourire le joueur de 34 ans.
En d’autres termes, le fossé est énorme entre ce que propose la Fédération Saoudienne et ce qu’il a pu connaître auparavant. Ayant obtenu les fonds nécessaires très tard, les joueurs ont passé leur première journée ensemble le 17 juillet alors que le World Tour était déjà bien entamé. À l’origine, Jeddah ne devait participer qu’à une étape du World Tour, celle que la ville organisait grâce à une wild card. L'équipe devait également prendre part à trois Challengers afin de se qualifier à deux autres étapes du World Tour. Défi relevé avec brio. Encore plus quand on sait que c’était la première fois que ces joueurs évoluaient ensemble. Au final, c’est à une belle 10e place au classement que terminent Corre et ses nouveaux comparses. Une fierté pour un pays où le 3x3 est encore une discipline complétement méconnue. "Pour eux c’est une véritable découverte. On a fait quelques tournois en Arabie Saoudite et les gens là-bas ne connaissent aucune règle. Ils ont besoin de joueurs qui peuvent apporter leurs skills afin de leur montrer la voie. On est aussi l’image du basket saoudien à travers ces tournois. Beaucoup de gens s’interrogent quand ils voient un drapeau de l’Arabie Saoudite et un joueur français, un Polonais, un Serbe et un coach slovène."
Et après ?
"Je souhaite rester dans le 3x3." C’est par ces mots que Kevin Corre évoque la suite de sa carrière professionnelle. À Jeddah, il a trouvé la situation idéale pour lui et sa famille. Alors qu’il peut découvrir le monde, s’ouvrir à d’autres cultures et jouer des tournois qu’aucun autre joueur français n’a faits auparavant. La puissance financière saoudienne est telle que cette option est vite devenue une évidence. "J’ai pu toucher des salaires beaucoup plus importants que ce que je pouvais avoir en Jeep Élite ou en Pro B. Des fois on s’arrêtait à l’étranger pour acheter un short d’entraînement et puis on sortait tous avec 500 dollars de vêtements payés par la Fédération." Pour autant, Corre n’a toujours pas signé de nouveau contrat afin de participer à l’édition 2020 du World Tour avec Jeddah. Cependant, le joueur reste confiant sur les suites de leur collaboration. À un stade de sa carrière où les récompenses individuelles ne semblent plus être sa priorité, il se dit désormais à la recherche "d’expériences différentes" afin "d’accomplir quelque chose humainement." Numéro un Français au ranking, son regard se porte également vers l’Équipe de France avec qui il pourrait être convoqué aux prochains rassemblements. Avant le début de la saison 3x3, il pourrait même signer dans un club d’Arabie Saoudite en 5x5. Un nouveau challenge original pour cet aventurier du basket.
Quart de finale Coupe du Monde U18 2015 - Hongrie
Nos U18 constitués de Bathiste Tchouaffé, Killian Tillie, Jules Rambaut et Timothé Vergiat affrontent les redoutables américains portés par P.J Washington, aujourd'hui coéquipier de Nicolas Batum au Charlotte Hornets. Les Français échoueront en demi face à l'Argentine, mais triompheront de l'Espagne pour remporter le bronze.
Petite finale Coupe du Monde 2017 - France
Après une démonstration infligée par les Serbes (toujours eux) en demi, les Tricolores devaient se remobiliser pour aller chercher la médaille de bronze contre les Slovènes. On vous laisse regarder !
Finale Coupe d'Europe féminine 2018 - Roumanie
Après un sans faute en poule, les Bleues s'imposent face à la Belgique en quart, puis face à la l'Ukraine en demi. Elles affrontent les Néerlandaises pour tenter de monter sur la plus haute marche du podium. Le reste n'est qu'historique !
Alors que le 3x3 débarque pour la première fois aux Jeux Olympiques cette année, la FFBB vous propose de faire connaissance avec les meilleurs joueurs français (et mondiaux) de la discipline qui composent nos Équipes de France féminine et masculine.
En solo, en duo ou en trio, ils se sont posés devant la caméra pour répondre aux questions d’Ana Maria Filip ou de Charly Pontens, mais aussi pour partager leur expérience 3x3, balancer des dossiers sur les autres, gagner au blindtest… Des moments à voir et à revoir sur les comptes Facebook et Instagram du 3x3 FFBB et sur la chaîne YouTube de la FFBB, avec des nouvelles vidéos postées régulièrement.
Le meneur du Mans a exprimé toute sa frustration sur Twitter à l’annonce du déplacement du TQO en raison de l’épidémie du virus COVID-19 qui touche le monde entier. Touché par la nouvelle et forcément déçu, il rêvait depuis longtemps de porter le maillot de l’Équipe de France. La dernière fois, c’était en 2008 avec l’Équipe de France U20 lors du Championnat d’Europe. Et Richard Billant était déjà son sélectionneur…
Vous aviez impressionné pour vos débuts au 3x3 à Voiron lors du Big Twelve en juin 2019. Peut-on dire que l’aventure Jeux Olympiques a commencé à ce moment ?
On a gagné et c’était vraiment énorme de battre les Américains. C’est marrant parce que c’est moi qui ai fait la démarche d’envoyer un mail à Richard Billant pour savoir comment ça fonctionnait, si ça pouvait l’intéresser. Je lui ai dit que j’avais envie de découvrir la pratique et il m’a invité à Voiron. Très vite il m’a dit que je devais faire des points pour être éligible aux Jeux Olympiques.
D’ailleurs, porter le maillot Bleu est une obsession chez vous…
C’est quelque chose de viscéral pour moi. Comme je le dis souvent en rigolant, si je pouvais le porter en faisant du twirling bâton, je le ferais. C’est une obsession car c’est le pays dans lequel j’ai grandi. N’ayant jamais été convoqué pour les fenêtres internationales avec les A, il fallait absolument que je trouve un moyen de porter ce maillot et ça a été l’occasion avec l’Équipe de France 3x3. Les Jeux Olympiques représentent un putain d’objectif.
La ranking FIBA, le nombre de points pour être éligible aux Jeux Olympiques, tout cela peut paraître compliqué pour un joueur qui débute dans le 3x3. Avez-vous pris connaissance en amont de toutes ces subtilités ?
J’ai été obligé. Ça a commencé avec Sammy Girma et Raphaël Wilson de la Team Blacklist avec qui j’ai fait quelques tournois. Richard Billant et Karim Souchu m’ont définitivement mis au parfum et je savais qu’il me fallait au minimum 5.400 points afin d’avoir une chance d’aller aux Jeux Olympiques. J’en ai obtenu plus de 10.000. Ce sont eux qui m’ont poussé à faire le plus de tournois possible afin de récolter le maximum de points parce qu’ils ont vu que ça me plaisait, que j’étais impactant.
Comment s’est passé votre intégration express en Équipe de France 3x3 lors du stage de février. Ça n’a pas été une épreuve délicate de se retrouver avec des joueurs qui se côtoient déjà depuis plusieurs années ?
L’intégration s’est très bien passée parce que je suis resté moi-même. J’ai beaucoup échangé avec les gars. J’étais roommate avec Kevin Corre qui est quand même le numéro 1 français et qui joue sur le World Tour. C’était très intéressant. L’état d’esprit général était très bon mais ça reste une sélection donc on a quand même senti une certaine nervosité.
Comment avez-vous abordé vos débuts dans la discipline ?
J’ai abordé le 3x3 comme un rookie. Je me suis très vite dit que j’arrivais et que je n’étais personne. C’est une pratique vraiment différente, qui demande du cardio tout en étant costaud et adroit. C’est comme si un mec qui fait de l’athlétisme se met subitement à faire du javelot. Maintenant, il va falloir que je m’adapte avec des joueurs de 3x3 encore plus forts. Je sais que j’ai de gros avantages sur les situations de 1 contre 1 ou dans la création mais je suis loin de connaître toutes les subtilités du 3x3. J’ai encore besoin de progresser mais j’apprends en regardant des joueurs comme Dominique Gentil, Charly Pontens, Lucas Dussoulier ou Kevin Corre.
Vous allez rencontrer des équipes comme la Slovénie ou la République Dominicaine lors du TQO (dates encore méconnues suite à l’annonce du déplacement du TQO, ndlr). N’est-ce pas compliqué de se lancer à l’assaut d’une compétition à l’aveugle, avec des joueurs probablement méconnus pour vous ?
Non parce qu’il faut respecter tout le monde. Je suis toujours parti du principe que peu importe l’adversaire, tu respectes et tu joues à fond. Ce n’est pas un problème au contraire.
Votre club du Mans n’avait pas été difficile à convaincre ?
C’est un club intelligent avec des personnes qui me connaissent par cœur. C’est un peu la famille. Mon Président et mon directeur sportif savent à quel point c’est dans les tripes pour moi. Je devais partir après le match face à Cholet le 14 mars pour Paris afin de décoller le lendemain. Même si ça ne va pas se faire, je tiens sincèrement à les remercier pour leurs efforts.
Antoine Eïto et le 3x3 c’est déjà une histoire qui marche, que peut-on espérer pour le futur ?
Une semaine après Voiron, j’ai travaillé sur mon shoot avec Steve Sir qui fait partie de l’équipe d’Edmonton, un des meilleurs shooteurs all-time en NCAA. J’ai même failli jouer avec eux au Hoopfest, un tournoi à Spokane (États-Unis) afin de faire un maximum de points. On peut dire que j’ai déjà cette possibilité et les gens ont vu ce qui s’est passé à Voiron, que j’avais été très performant pour ma première compétition internationale 3x3. Il devrait y avoir des opportunités. Le World Tour c’est 14 week-ends dans l’année. Je ne veux pas me cramer et je suis toujours sous contrat pendant trois ans avec Le Mans. Je ne partirai pas avant. J’ai trois enfants, une famille, il faut partir en vacances. Je vais avoir 32 ans donc il ne faut pas faire n’importe quoi.
Les Équipes de France 3x3 devaient se rendre à Bangalore (Inde) du 18 au 22 mars pour tenter de décrocher une première qualification historique aux Jeux Olympiques de Tokyo. Mercredi, la FIBA a décidé de reporter le TQO pour des raisons de prévention quant à l'épidémie liée au COVID-19.
Les matches de Ligue Féminine qui avaient été reportés pour permettre aux joueuses sélectionnées de participer au TQO ont été reprogrammés a annoncé la LFB ce jour : "Suite à l'officialisation de la FIBA de reporter le TQO 3x3 prévu en Inde du 19 au 22 mars, les rencontres des 17ème et 18ème journées qui avaient été modifiées pour permettre aux joueuses de participer à toutes les compétitions ont été reprogrammées."
Aujourd'hui la FIBA n'a pas communiqué de date ou de lieu dans lequel pourrait se dérouler le TQO.
Plus d'infos à venir...
Qu’est-ce que le circuit Open Plus ?
C'est un circuit organisé en 18 étapes partout en France. Il débutera les 8 et 9 mai 2020 à Rennes (Bretagne) et se terminera les 4 et 5 juillet 2020 à Saint-Paul (Hauts-de-France) et Gérardmer (Grand-Est). La liste des tournois et l'accès aux inscriptions sont à retrouver en bas de page.
Chez les masculins, chaque Open Plus se compose d’un tournoi de qualification et d’un tournoi final. Les équipes inscrites rankées de 1 à 7 sont qualifiées pour le tournoi final. Un « cut » sera réalisé en fonction du ranking FIBA 3x3 des trois meilleurs joueurs de la team pour départager les équipes inscrites à chaque Open Plus. Venant s’ajouter à ces 7 équipes, 4 équipes qualifiées via les Opens Plus Access correspondants et 1 équipe qualifiée sur le tournoi de qualification la veille du tournoi Open Plus (les vainqueurs), pour un total de 12 équipes. Les équipes inscrites rankées de 8 à 15 sont qualifiées pour le tournoi de qualification, soit un total de 8 équipes pour une unique place à l’Open Plus.
Chez les féminines, les équipes inscrites classées de 1 à 8 sont qualifiées, auxquelles s’ajouteront 4 équipes qualifiées via les Opens Plus Access correpondants, pour un total de 12 équipes.
Un prize money de 4000€ viendra récompenser les finalistes et demi-finalistes de chaque Open Plus. Répartition par catégorie : 1 000€ aux vainqueurs, 600€ aux finalistes et 200€ aux demi-finalistes.
Comment t’inscrire ?
Tu devras au préalable avoir un profil 3x3 FIBA validé sur Play.fiba3x3.com. Puis, tu devras cliquer sur les tournois auxquels tu souhaites participer dans la liste disponible en bas de cet article pour y enregistrer ton équipe.
Les deux conditions d'inscription :
1. 3 joueurs minimum au sein de ton équipe. Elle peut cependant être constituée de 7 joueurs maximum sur l’ensemble du circuit Open Plus.
2. Un joueur participant avec une équipe à un Open Plus, est engagé avec celle-ci sur tout le circuit Open Plus. Il ne peut jouer avec une autre équipe sur un autre Open Plus. La disqualification de l'équipe entière pourra se faire par l'organisateur et la FFBB. Un joueur est cependant libre de faire des tournois Open Start ou internationaux avec d’autres équipes.
Inscription : 25€/joueur ou 100€/équipe comprenant une tenue complète (maillot + short) pour chaque joueur et un déjeuner sur place. Les frais d'inscription peuvent varier selon le tournoi.
Comment accéder à l’Open de France GRDF ?
L’Open de France verra s’affronter 12 teams : les 9 meilleures équipes du circuit Open Plus, 1 wild-card FFBB et 2 derniers tickets provenant du tournoi qualificatif de la veille. Les équipes classées de la 10e à la 17e place sur le circuit Open Plus prendront part à ce fameux tournoi de qualification à l'Open de France GRDF. Un ranking spécifique sera appliqué, et ce, afin de préserver l’équité sportive entre les Opens Plus (les points gagnés au ranking FIBA pouvant être différents selon le tournoi).
Pour information, les points et prize money attribués sur les Opens Plus sont les suivants :
- 1500 points pour l’équipe 1ère et 1000€
- 750 points pour l’équipe 2ème et 600€
- 500 points pour les 3ème et 4ème et 200€
- 300 points pour les 5ème, 6ème, 7ème et 8ème
- 200 points pour les 9ème, 10ème, 11ème et 12ème
- Les équipes du tournoi de qualification marquent 100 points
- Un bonus de 500 points est attribué à toute équipe ayant participé à 5 Opens Plus ou plus
En cas d’égalité, les équipes seront départagées en fonction du nombre d'Opens Plus auxquelles elles ont participé, puis via le ranking FIBA.
Après les filles, c’était au tour des garçons de rejoindre les sélectionneurs Richard Billant et Karim Souchu, avec l’ensemble du staff technique, à l’INSEP pour six jours de préparation.
En plus des douze joueurs séniors convoqués, quatre U23 faisaient également partie du groupe :
NOM |
Prénom |
Né le |
Club |
AYGALENQ |
Alexandre |
24/03/1997 |
Union Tarbes-Lourdes Pyrénées Basket (NM1) |
LOSSER |
Quentin |
11/09/1999 |
CCRB (Jeep Elite) |
SEGUELA |
Franck |
30/05/1997 |
Etoile Angers Basket (NM1) |
VERGIAT |
Timothé |
07/03/1998 |
BC Souffelweyersheim (Pro B) |
Le 18 février, en même temps que l’arrivée des joueurs, une conférence de presse s’est tenue à l’INSEP pendant laquelle la liste des 6 joueurs présélectionnés pour le TQO a été annoncée : Rémi Dibo, Lucas Dussoulier, Antoine Eito, Dominique Gentil, Charly Pontens et Raphaël Wilson.
Après avoir passé les tests médicaux et physiques le premier jour, les Bleus ont enchaîné les entraînements (exercices techniques, tests d’adresse et matches) pendant les deux jours suivants. De quoi les préparer au tournoi international qui les attendait dès le lendemain en fin d’après-midi contre quatre équipes étrangères : la Belgique, la Croatie, le Qatar et la République Tchèque.
Mais entre les entraînements et le tournoi, les Bleus ont pu profiter d’un moment plus détente : le media day où régnait la bonne ambiance. Alors que certains essayaient de déconcentrer celui qui passait au shooting photo, d’autres se chambraient pendant les tournages vidéos pour des résultats qui seront bientôt partagés sur les réseaux sociaux. Les journalistes présents ont également pu recueillir les témoignages des joueurs, très réceptifs aux différentes interviews.
Ce stage de préparation s’est donc conclu par un tournoi international dans lequel les 16 joueurs ont été répartis dans 4 Équipes de France établies pour l’occasion.
C’est en remportant les finales du premier Championnat de France UNSS 3x3 que Clémentine Gonnet, Apolline Levasseur, Justine Boivin et Tiphaine Laurent pour les féminines et Nathan Devaux, Alexis Petit, Gabin Vernier et Mathis Verdin pour les masculins se sont qualifiés pour la compétition mondiale qui aura lieu du 18 au 24 avril prochain, en Inde, à Raipur.
Les nouveaux Champions de France auront bientôt l’occasion de pouvoir obtenir le titre de Champions du Monde, une opportunité qui représente une motivation supplémentaire pour les participants au championnat national dont certains sont de jeunes polistes.
Cédric Hayere, directeur départemental UNSS de la Sarthe où s’est déroulé les finales nationales, présente le rendez-vous : "Il y a un Championnat du Monde 3x3 tous les deux ans. Les années impaires c’est du 5x5 et les années paires c’est du 3x3. Avant cette année, l’UNSS ne faisait que du championnat 5x5. Du coup, les années paires, c’était nos champions 5x5 qui participaient au Mondial 3x3."
L’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) a finalement rejoint la Fédération Française du Sport Universitaire (FFSU) dans l’organisation d’un championnat national dédié au 3x3. Avec un fonctionnement similaire à celui du Championnat 3x3 de la FFSU, celui de l’UNSS repose également sur des équipes engagées au niveau des académies établies par l’Education Nationale. "Chaque académie a fait le point sur le nombre d’engagés. Dans certaines académies, on a eu des championnats d’académies 3x3, et dans d’autres on est passé directement à une phase inter-académique. À l’issue de cette phase, on a qualifié 8 équipes filles et 8 équipes garçons" explique Cédric Hayere.
Comme chez les étudiants, le 3x3 attire de plus en plus de lycéens : "Dans le département de la Sarthe, quand on organise des tournois 3x3, on a 90 à 100 jeunes dans les gymnases. En 3x3 on a des gens qui ne sont pas licenciés FFBB et qui peuvent venir. C’est plus facile du coup pour eux de faire une équipe avec 4 ou 5 amis. Donc, à partir du moment où cette facilité est communiquée auprès des lycéens, on retrouve du monde dans les gymnases. Puis l’organisation d’un tournoi 3x3 permet de faire beaucoup plus de matchs avec de nombreuses équipes." conclut-il. En 2019, l'UNSS a compté 8 985 licenciés 3x3 (et 93 735 licenciés 5x5).
Le sélectionneur de l'Équipe de France 3x3, Richard Billant, a communiqué sa liste des 6 joueuses qui participeront à un dernier stage de préparation, à l'INSEP, du 11 au 14 mars. A la suite de ce stage, les 4 joueuses qui partiront au tournoi qualificatif Olympique seront annoncées.
Pour rappel, ce TQO se déroulera du 18 au 22 mars 2020 à Bangalore, en Inde et enverra les 3 premières équipes des 20 participantes aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.
Equipe de France 3x3
NOM |
Prénom |
Né le |
Club |
FILIP |
Ana Maria |
20/06/1989 |
Bourges Basket |
GUAPO |
Laëtitia |
25/10/1995 |
Charnay Basket Bourgogne Sud |
HERIAUD |
Caroline |
22/12/1996 |
Roche Vendée BC |
MAJEKODUNMI |
Victoria |
30/12/1996 |
COB Calais |
PAGET |
Marie-Eve |
28/11/1994 |
Basket Landes |
TOURE |
Mamignan |
19/12/1994 |
Basket Landes |
Profitant de la trêve internationale, 16 joueuses ont pris le chemin de l'Insep mardi 4 février au matin pour rejoindre le staff qui les attendait. Au rendez-vous, les trois premières mondiales au ranking FIBA 3x3 (Guapo, Touré et Filip) parmi les 11 Séniors et 5 joueuses U23.
Après une présentation du programme et des acteurs qui interviendront au cours de la semaine, les joueuses ont pu prendre part aux traditionnels tests médicaux et physiques. Les deux jours qui ont suivi, les filles ont pu découvrir la "bulle 3x3" qui protège deux beaux terrains 3x3 bleu, blanc et rouge ; ornés du logo Insep. Lors de ces entraînements, du travail technique, des tests d'adresse, des entraînements et des matches.
Vendredi, les Bleues du 3x3 ont participé à un Média day organisé en marge de la potentielle qualification olympique en Inde : shooting photos, studio vidéos, signature de maillots, etc. pour un groupe très à l'aise dans l'exercice. Les trois derniers jours, les équipes internationales (Italie, Suisse et Pays-Bas) invitées au coeur de l'Insep pour un tournoi de préparation ont pu découvrir l'un des plus grands centres internationaux d’entrainement Olympique et Paralympique. Trois jours d'affrontement qui ont permis aux équipes de se tester à une trentaine de jours du TQO.
L'Équipe de France masculine 3x3 se rendra, à son tour, à l'Insep dès le mardi 18 février pour y débuter sa prépa en vue du TQO. Découvrez les joueurs convoqués.
Du 18 au 22 mars 2020, la "Silicon Valley indienne" accueillera le tournoi de qualification Olympique 3x3 masculin et féminin. 20 équipes féminines et 20 équipes masculines (40 au total) se rendront en Inde pour tenter de remporter les 6 tickets qualificatifs aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 (3 par catégorie).
Govindaraj Kempareddy, President de la Fédération indienne : “Nous sommes excités d'accueillir 36 équipes à Bangalore, ville qui a déjà été l'hôte de plusieurs compétitions FIBA, venues de différents pays."
Pour rappel la FIBA a annoncé le 1er novembre les huit équipes qualifiées d'office aux JO via leur classement au ranking mondial FIBA 3x3 (les quatre meilleures équipes par catégorie, sachant que seules deux équipes par continent peuvent être qualifiées directement) :
Chez les femmes : la Russie, la Chine, la Mongolie et la Roumanie.
Chez les hommes : la Serbie, la Russie, la Chine et le Japon.
Le tournoi olympique 3x3 se déroulera sur le site de l’Aomi Urban Sports Park, à Tokyo. Du 25 au 29 juillet, 8 équipes de chaque catégorie (féminine et masculine) tenteront de décrocher les premières médailles olympiques de la discipline :
- 8 ont été qualifiées via le classement au ranking FIBA 3x3,
- 6 le seront suite au tournoi Olympique 3x3 se déroulant à Bangalore,
- 2 (un par catégorie) derniers tickets seront distribués suite au tournoi Olympique de l'universitalité à Budapest Hongrie) du 24 au 26 avril 2020.
Ce sommet de la culture sneakers s’est déroulé les 25 et 26 janvier 2020 proposant aux fans et aux curieux de la basket un marketplace, un musée, des conférences, des showcases et des workshops, étalés sur les 4200 m² du Paris Event Center, situé dans le nord de la capitale.
L’événement a été porté par Son of Sneakers : "C’est une association qui a pour objectif de faire la promotion autour de la culture sneakers. On fait des événements, on a un média et un site internet où on parle beaucoup de culture sneakers, de releases et de tout ce qui est un peu anecdotique autour de la basket." nous présente Anne-Marie, une de ses fondatrices.
À l’initiative de ce projet événementiel, Anne-Marie et deux autres femmes : Anna et Dina. "Comme nous sommes une équipe réduite de femmes, il a fallu un peu se bagarrer pour réussir à convaincre et à gagner la confiance de nos partenaires et de nos interlocuteurs puisque c’était la première édition. C’était un peu compliqué mais, vu le résultat, nous sommes très satisfaites." nous racontent-t-elles.
Parmi leurs partenaires, on retrouve la FFBB car les organisatrices l’ont bien compris : les sneakers et le basket vont de pair. Quatre tournois ont donc été mis au programme de l’événement avec un choix qui "s’est posé très naturellement" sur le 3x3 selon Anne-Marie : "Le basket de rue, c’est le 3x3. Maintenant, la discipline est professionnalisée et le calendrier fait qu’on en parle de plus en plus, surtout cette année car on la verra pour la première fois aux Jeux Olympiques." Ainsi, ce sont quatre Opens Start 3x3 (U18 Filles, U18 Garçons, Seniors Filles et Seniors Garçons) qui ont eu lieu - attirant 15 équipes dont certaines ayant participé au circuit Open Plus la saison passée : Boson de Higgs, Team Wapap et Tchaff - ponctués par un concours de dunk en présence du collectif de dunkeurs français, la Team Fly.
Pour Pierre-Emmanuel Serreuille de l’équipe Tchaff, vainqueur de cet Open Start (Seniors Garçons), ce genre de tournois est une belle occasion de se préparer pour les prochains Opens Plus : "Là, on commence à s’entraîner pour les gros tournois cet été. L’année passée, on a fait 2 Opens Plus. On s’est qualifié au Championnat de France où on a perdu en demi-finale contre une équipe avec que des joueurs de Jeep®Elite. C’était une superbe expérience et, cette année, on s’est dit qu’on allait faire ça un peu plus à fond. Donc on est là, on s’entraîne et on avance." Cette année, l’équipe s’est donnée comme objectif de participer à 7 ou 8 Opens Plus.
D’autres équipes faisaient leur première apparition dans le monde du 3x3 comme The Shield, une équipe qui avait un atout dans le roster : Benjamin Giraut de la Team Fever, un habitué des tournois estivaux. "C’était la première fois que je jouais avec eux. Ils m’avaient déjà sollicité parce qu’eux c’était la première fois qu’ils jouaient au 3x3. Du coup, on a fait une équipe qui est différente que celle que j’ai d’habitude." confie-t-il. Pour celui qui a commencé le 3x3 il y a six ans avec toujours le même groupe, l’expérience de jouer avec de nouveaux coéquipiers était "pour le fun et pour leur faire découvrir le 3x3". Une expérience également valorisée par le cadre du Sneakers Summit Paris : "Le contexte de l’événement autour était vraiment sympa."
Avec deux autres éditions déjà prévues en novembre 2020 et en 2021, le Sneakers Summit Paris donnera de nouveau rendez-vous aux joueurs 3x3 parisiens, "avec le terrain de basket qui sera toujours au même endroit" précise Anne-Marie.
Discipline olympique pour la première fois aux Jeux de Tokyo cet été, le 3x3 est un axe de développement majeur de la Fédération dans le cadre de son plan FFBB 2024. Mise en place la saison dernière, la nouvelle formule de la Superleague 3x3 FFBB présentée par GRDF a connu un grand succès : près de 200 équipes féminines et masculines ont participé aux 17 Opens Plus organisés sur tout le territoire en 2019.
Cette saison, la course pour la qualification à l’Open de France, qui se déroulera les 17 et 18 juillet, commencera début mai pour se terminer le premier weekend de juillet et sera composée de 18 Opens Plus.
Calendrier 2020 de la Superleague 3x3 FFBB présentée par GRDF
Date |
Ville |
Région |
Organisateur Local (Catégories) |
8 et 9 mai |
Rennes |
Bretagne |
Ligue de Bretagne de BasketBall / Comité d'Ille et Vilaine (H/F) |
22 et 23 mai |
Bastia |
Corse |
Ligue Corse de BasketBall (H) |
23 et 24 mai |
Brest |
Bretagne |
Comité du Finistère de BasketBall / Ligue de Bretagne (H) |
29 et 30 mai |
Niort | Nouvelle Aquitaine | AS Niort (H/F) |
30 et 31 mai |
Fécamp |
Normandie |
Ville de Fécamp (H/F) |
6 et 7 juin |
Roanne |
Auvergne Rhône Alpes |
Roannais Basket Féminin (H/F) |
12 et 13 juin |
Rezé |
Pays de la Loire |
Ligue des Pays de la Loire de Basketball (H/F) |
12 et 13 juin |
Lyon |
Auvergne Rhône Alpes |
Comité du Rhône de BasketBall (H/F) |
12 et 13 juin |
Limoges |
Nouvelle Aquitaine |
Limoges CSP Association / Limoges ABC Limousin (H/F) |
19 et 20 juin |
Saint-Quentin
|
Hauts de France |
Basket Fever (H/F)
|
19 et 20 juin |
Cap d'Ail
|
Provence Alpes Côte d'Azur
|
French Riviera (H) |
20 et 21 juin |
Saverne |
Grand Est |
Comité du Bas-Rhin de BasketBall (H/F) |
26 et 27 juin |
Poitiers | Nouvelle Aquitaine | 3zéro5 (H/F) |
27 et 28 juin |
Pau |
Nouvelle Aquitaine |
Elan Béarnais Pau Nord Est (H) |
3 et 4 juillet |
Orléans |
Centre Val de Loire |
Comité du Loiret de BasketBall (H/F) |
3 et 4 juillet |
Biscarrosse | Nouvelle Aquitaine | Biscarrosse Olympique / Comité des Landes / Ligue Nouvelle Aquitaine de BasketBall (H) |
4 et 5 juillet |
Saint-Paul |
Hauts de France |
Basket Never Dies / Comité de l’Oise de BasketBall (H/F) |
4 et 5 juillet |
Gérardmer | Grand Est | Comité des Vosges de BasketBall (H) |
17 et 18 juillet |
OPEN DE FRANCE 3x3 |
La Superleague 3x3 FFBB présentée par GRDF
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Les Opens Start C’est le point d’entrée de la Superleague 3x3 FFBB présentée par GRDF. Les Opens Start ont lieu toute l’année et sont organisés sur tout le territoire par des structures publiques ou privées, affiliées à la FFBB. Chacun peut s’inscrire quel que soit son ranking individuel. Les participants accumulent des points au ranking FIBA qui peuvent leur permettre à terme de participer aux Opens Plus et à l'Open de France. |
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Les Opens Plus Le circuit Opens Plus se déroulera de mai à juillet et permettra de gagner, simultanément, des points pour le ranking FIBA et pour la course à l’Open de France. Sur chaque tournoi, un prize money sera distribué à partir des demi-finales. A la fin de la saison, les 18 meilleures équipes féminines et masculines du circuit se qualifient pour le tournoi final : l’Open de France. |
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L’Open de France 3x3 Il aura lieu mi-juillet dans une ville qui sera dévoilée prochainement et regroupera les 18 meilleures équipes masculines et féminines du circuit Open Plus. Un prize money sera distribué à partir des quarts de finale. Les gagnants du tournoi masculin sont invités à un Master du FIBA World Tour. |
Retrouvez le calendrier de tous les tournois 3x3 sur : 3x3ffbb.com
L’édition 2019 en chiffres :
- 17 tournois Open Plus
- 1 tournoi final : l’Open de France 3x3
- 196 équipes
- 840 joueurs et joueuses
- 743 matchs disputés
- 75 400 € de prize money total
- 14 Millions de points au ranking FIBA distribués
Le sélectionneur de l'Équipe de France 3x3, Richard Billant, a communiqué sa liste des 12 joueurs qui participeront au stage et tournoi de préparation, à l'INSEP, en vue du tournoi de qualification olympique. Pour rappel, ce TQO se déroulera du 18 au 22 mars 2020 à Bangalore, en Inde et enverra les 3 premières équipes des 20 participantes aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.
La liste des 12 joueurs :
NOM |
Prénom |
Né le |
Club |
CHRISTOPHE |
Anthony |
04/03/1983 |
AS Monaco |
CORNELY |
Thomas |
29/06/1991 |
ADA Blois |
CORRE |
Kévin |
24/03/1988 |
Aix Maurienne Savoie Basket |
DIBO |
Rémi |
23/05/1991 |
|
DUSSOULIER |
Lucas |
27/07/1996 |
UJAP Quimper |
EITO |
Antoine |
06/04/1988 |
Le Mans SCM |
GENTIL |
Dominique |
18/05/1988 |
Vendée Challans Basket |
GIRMA |
Sammy |
12/09/1989 |
Basket Club des Portes de l'Isère |
PONTENS |
Charly |
13/07/1995 |
UJAP Quimper |
TOURE |
Hervé |
25/02/1982 |
|
VIALARET |
Alex |
15/12/1994 |
JSA Bordeaux |
WILSON |
Raphaël |
10/01/1989 |
Stade de Vanves |
1. Deux circuits différents
Le championnat 3x3 est un circuit qui se déroule en 2 phases : les Séries (au niveau départemental) et les Masters de Ligue (au niveau régional). Il implique uniquement des équipes de club.
Les Opens Start correspondent à la première étape du circuit de la Superleague 3x3 (ou de la Juniorleague 3x3 pour les moins de 18 ans), présentée par GRDF. Ce circuit est composé de 3 étapes : les Opens Start, les Opens Plus et l’Open de France. Contrairement au championnat, tout le monde peut y participer.
2. Deux calendriers différents
Le championnat 3x3 se déroule de la mi-octobre à fin mars (pour les Séries) et d’avril à mi-mai (pour les Masters de Ligue).
Quant aux Opens Start, ils peuvent se dérouler tout au long de l’année (de septembre à août).
3. (Presque) les mêmes catégories… mais une différence sur la mixité
Le championnat est possible dès U13, tandis que les Opens Start sont ouverts à toutes les catégories.
La différence se situe plutôt sur la mixité : en championnat 3x3, elle est possible exclusivement sur les catégories U13 et U15 – alors qu’en Open Start, elle est possible dans toutes les catégories.
4. Un nombre d’équipes imposé pour l’un et libre pour l’autre
En championnat 3x3 (Séries), 4 équipes minimum sont requises. Elles sont fixées par le comité de chaque département.
En Open Start, le nombre d’équipes peut être défini librement par l’organisateur.
5. Tout le monde peut organiser, mais à une condition.
L’organisation d’un championnat 3x3 ou d’un Open Start est accessible à tous, à condition d’être affilié à la FFBB (seules les universités et les écoles n’ont pas cette obligation) : ligues régionales, comités départementaux, clubs, associations (de quartier, culturelles), entreprises privées, individus, municipalités, etc.
6. Des démarches d’organisation différentes
Pour le championnat 3x3, ce sont les comités départementaux qui définissent les dates des journées de championnat (4 au minimum).
Pour l’organisation d’un Open Start, un dossier d’homologation doit être rempli et adressé au Pôle 3x3 de la FFBB.
Dans les deux cas, il incombe à l’organisateur d’utiliser le logiciel Event Maker, un outil qui aidera l’organisateur à créer et gérer son tournoi.
7. Des moyens (financiers, matériels, humains) différents
L’organisation d’un championnat 3x3 nécessite au minimum : un terrain de 3x3 (ou un demi-terrain de 5x5), des ballons (la FFBB peut fournir des ballons officiels 3x3 Wilson), le logiciel Event Maker et une personne désignée comme le superviseur 3x3 (responsable organisateur).
Tandis que l’organisation d’un Open Start demande au minimum : un terrain de 3x3 (ou un demi-terrain de 5x5) et l’envoi du dossier d’homologation au Pôle 3x3 qui donne droit à une affiche personnalisée, une assistance à l’utilisation de l’Event Maker et une aide au développement composée de ballons officiels 3x3 Wilson et de chasubles.
Equipe de France 3x3 U18 masculine
NOM |
Prénom |
Né le |
Club |
AWORET |
Pierre-Henry |
07/04/2003 |
Le Mans SCM |
BOLANGA |
Noah |
13/03/2003 |
Orléans Loiret Basket |
CIARD |
Hugo |
26/04/2003 |
Orléans Loiret Basket |
COSSE |
Hugo |
19/08/2002 |
JL Bourg |
DUFEAL |
Lucas |
18/04/2003 |
ESSM Le Portel |
EYANGO |
Guillaume |
06/02/2002 |
Hermine de Nantes |
FALCOZ |
Corentin |
05/11/2002 |
JL Bourg |
GAUTHIER |
Evann |
18/01/2003 |
Hermine de Nantes |
GAY |
Raphaël |
30/06/2003 |
CSP Limoges |
HYACINTHE |
Jiyann |
29/07/2003 |
Toulouse OAC |
KIMMENAUER |
Thomas |
15/05/2002 |
CCRB |
LASSERRE |
Marc |
03/05/2002 |
Elan Béarnais Pau |
LE STER |
Robin |
01/06/2002 |
UJAP Quimper |
MARSILLON NOLEO |
Kévin |
06/05/2002 |
Cholet Basket |
MILANESE |
Fabio |
08/12/2003 |
Elan Béarnais Pau |
NDOMBE |
Nathan |
03/04/2002 |
CCRB |
NGUFOR |
Daniel |
15/08/2003 |
ESSM Le Portel |
OKEMBA |
Dorian |
18/01/2002 |
Elan Béarnais Pau |
PERSON |
Cyrano |
05/07/2002 |
Levallois SC |
ROTARDIER |
Kyliann |
11/02/2002 |
Orléans Loiret Basket |
SEMELET |
Maxime |
09/08/2002 |
CCRB |
SHAHRVIN |
Enzo |
13/02/2003 |
Elan Béarnais Pau |
THIAM |
Noha |
05/08/2003 |
Vendée Challans Basket |
VERGEZ PASCAL |
Martin |
14/01/2003 |
CEP Poitiers |
Equipe de France 3x3 U18 féminine
NOM |
Prénom |
Né le |
Club |
BELABBAS |
Loubna |
02/04/2002 |
Basket Lattes Montpellier |
BENADDA |
Sirine |
13/06/2002 |
Toulouse Métropole Basket |
BENZAIT |
Aicha |
21/07/2003 |
Roannais Basket Féminin |
CHAUVEAU |
Clémentine |
17/09/2002 |
Roche Vendée BC |
DESCHAMPS |
Alex-Anne |
01/10/2003 |
USO Mondeville |
DUFON |
Lisa |
19/04/2002 |
Rezé Basket 44 |
FAILLOT |
Eva |
27/10/2003 |
CJM Bourges Basket |
GRIBI |
Iness |
27/02/2003 |
Roannais Basket Féminin |
JUNG |
Laurie |
15/03/2002 |
Basket Club Nord Alsace |
KAPINGA |
Leya |
08/06/2003 |
CJM Bourges Basket |
KIAVI |
Elyah |
11/08/2003 |
Basket Lattes Montpellier |
KOMARA |
Hawa |
22/08/2003 |
CJM Bourges Basket |
LAMBERT |
Lisa |
24/04/2002 |
Flammes Carolo Basket |
LUSSON |
Romane |
24/03/2002 |
UFAB 49 |
MARMILLOD |
Jade |
08/11/2003 |
Basket Lattes Montpellier |
MARSON |
Julie |
04/04/2002 |
Toulouse Métropole Basket |
MERCERON |
Axelle |
25/04/2003 |
CJM Bourges Basket |
MIKOREK-JOBY-FUENTES |
Axelle |
13/12/2002 |
Pays Voironnais Basket |
MUKENGE |
Mwinda |
14/03/2003 |
USO Mondeville |
PRENEAU |
Louise |
27/11/2003 |
Roche Vendée BC |
PRUVOST |
Kimberley |
14/01/2002 |
Saint-Amand Hainaut Basket |
SANOGO |
Mariam |
17/09/2003 |
Charnay Basket Bourgogne Sud |
SOUFFLET |
Charlène |
24/07/2002 |
Flammes Carolo Basket |
TSOBGNY |
Rebecca |
12/06/2003 |
ESB Villeneuve d'Asq LM |
Alors que les étudiants ont la FFSU, les apprentis ont l’ANDSA. « Nous sommes une structure qui gérons les manifestations sportives pour les jeunes en apprentissage sur tout le territoire national » présente Jérôme Dialot. Actuellement, l’association compte 46000 apprentis qui participent aux différentes manifestations sur toute l’année et entre 200 et 250 CFA adhérents, sans compter ceux qui y participent de manière ponctuelle ou qui sont sensibilisés aux différentes actions. "Même si nous existons depuis 1986, nous sommes une fédération souffrant un peu d’une méconnaissance, au même titre que l’apprentissage." nous fait constater Jérôme Dialot.
À l’instar du Championnat de France Universitaire de la FFSU, l’ANDSA organise chaque année son Trophée National de Basket avec une prochaine finale qui aura lieu les 6 et 7 février 2020 à Limoges. "Nous n’avons pas de compétition suivie car, avec les contraintes du rythme des apprentis qui naviguent entre les horaires de cours et ceux de leur entreprise, c’est compliqué de former des équipes régulières." Lancé en 2003, le Trophée National de Basket était à l’origine un tournoi féminin : "C’était un choix pour compenser le fait qu’il y ait énormément d’activités composées majoritairement de garçons. Le problème est que la part des filles dans l’apprentissage représente moins de 20% à l’échelle nationale, donc c’est un peu compliqué de réunir des équipes." Pour répondre à ce manque, le Trophée National de Basket est maintenant ouvert aux garçons avec la volonté de le développer sur de la mixité.
Cette année, le 3x3 fait son entrée dans les activités proposées par l’ANDSA avec les premiers tournois organisés aujourd'hui : "C’est la première année où on fait du 3x3 sous cette forme-là. L’année dernière, on avait testé le 3x3 pendant la finale du Trophée National sous la forme d’une animation. Cette année, on va le développer avec des tournois qui vont se tenir un peu partout en France." Ainsi, 5 tournois 3x3 ont eu lieu pour le moment : à Macon, à Pau, à Saint-Jean de Braye, à Joué-lès-Tours et à Chasseneuil.
Le 3x3 est une pratique qui convient aussi bien aux étudiants qu’aux apprentis : "Nous avons fait une sorte d’étude de marché sur nos apprentis et nous nous sommes rendu compte qu’on a entre 60% et 70% des jeunes entrant en apprentissage qui arrêtent leur activité physique en club à cause du rythme lié à leur formation professionnelle. Du coup, quand on a découvert le 3x3, on a vu que c’était une activité qui laisse plus de liberté et plus d’autonomie aux jeunes. Il y a beaucoup moins de contraintes d’entrainement, d’équipes, de clubs, etc."
Toutes les informations sur les prochains tournois 3x3 de l’ANDSA sont à retrouver sur le site andsa.org.
Ce stage a pour but de s'entraîner pour le TQO, qui aura lieu en Inde du 18 au 22 mars 2020. L'équipe s'appuie notamment sur les 3 premières mondiales, dont la numéro 1 mondiale Laëtitia Guapo.
Equipe de France 3x3 U23
NOM |
Prénom |
Né le |
Club |
BERKANI |
Lisa |
19/05/1997 |
ESB Villeneuve d'Ascq LM |
BROCHANT |
Noémie |
25/10/1999 |
Toulouse Métropole Basket |
DJEKOUNDADE |
Myriam |
02/01/1998 |
Landerneau Bretagne Basket |
LIMOUZIN |
Hortense |
01/07/1998 |
Saint-Amand Hainaut Basket |
NGO NDJOCK |
Anna |
14/01/1999 |
UFAB 49 |
STERVINOU |
Maud |
10/06/1997 |
Toulouse Métropole Basket |
Equipe de France 3x3
NOM |
Prénom |
Né le |
Club |
DJALDI TABDI |
Clarince |
06/12/1995 |
Rezé Basket 44 |
FILIP |
Ana Maria |
20/06/1989 |
CCC Polkowice (Pologne) |
GUAPO |
Laëtitia |
25/10/1995 |
Charnay Basket Bourgogne Sud |
HERIAUD |
Caroline |
22/12/1996 |
Roche Vendée BC |
KONE |
Assitan |
23/04/1995 |
Saint-Amand Hainaut Basket |
MAJEKODUNMI |
Victoria |
30/12/1996 |
COB Calais |
MANE |
Marie |
12/12/1995 |
Saint-Amand Hainaut Basket |
MOSENGO MASA |
Katia |
19/04/1996 |
BC Saint-Paul Rezé |
PAGET |
Marie-Eve |
28/11/1994 |
Basket Landes |
TOURE |
Mamignan |
19/12/1994 |
Basket Landes |
TURCINOVIC |
Lidija | 27/08/1994 |
LDLC ASVEL Féminin |
L’événement a rassemblé d’un côté les jeunes espoirs féminins du CDFAS d’Eaubonne, qui a accueilli notamment Olivia Epoupa (56 sélections en équipe de France), Diandra Tchatchouang (67 sélections) et Sarah Michel (60 sélections), et de l’autre les jeunes espoirs masculins du CREPS de Châtenay-Malabry, qui a vu passer Evan Fournier (69 sélections), Mouhammadou Jaiteh (22 sélections) et Ali Traoré (56 sélections). Un rassemblement mis en valeur cette année par l’organisation d’un tournoi 3x3 mixte.
Outre la facilité d'organiser ce genre de tournoi, pour Philippe Caballo, Vice-Président de la Ligue Île-de-France, cela permet aux filles et aux garçons de se voir et de jouer ensemble. "C'est plus pour le plaisir que pour la performance", ajoute-t-il. Un plaisir qui se perçoit depuis les tribunes selon une mère venue assister au tournoi : "On voit que les jeunes se font plaisir".
Encore peu souvent organisés, les tournois mixtes montrent que ce n’est pas le genre qui dicte la qualité d’un match. "Le fait de jouer avec des filles ne change rien au jeu", nous témoigne un des polistes du CREPS. Même si, côté filles, l’avis est plus nuancé : "Au début, les garçons ont dû mal à nous passer le ballon mais, au fur et à mesure, ça va mieux.", nous confient deux jeunes joueuses du CDFAS.
Lancé il y a 18 ans, le Parrainage a fait venir des grandes figures du basket : Evan Fournier, Richard Dacoury, Makan Dioumassy, Laurent Sciarra, Hervé Dubuisson… Selon Philippe Caballo, cette démarche a été initiée pour inspirer les jeunes et c’est une bonne chose pour le Président de la Ligue, Christian Auger. "Depuis 2 ans, nous faisons un parrainage groupé des deux Pôles qui n’existait pas avant pour le Pôle Espoir féminin." raconte-t-il. Cette année, Johanna Tayeau et Moustapha Sonko sont nommés marraine et parrain, succédant ainsi à Alice Nayo et Lahaou Konaté.
"Je suis très honorée d’être marraine du Pôle féminin cette année." exprime Johanna Tayeau. Ancienne poliste du CDFAS d’Eaubonne de 2002 à 2004, elle y a remporté deux fois le titre de Championne de France UNSS et une fois celui de Vice-Championne de France des Ligues. "C’était des années exceptionnelles. Ici, on apprend beaucoup de valeurs et des principes que j’ai encore maintenant. Donc les filles, profitez-en !" adresse-t-elle à la promotion actuelle. Depuis, elle s’est bâti un beau palmarès en 5x5 (Championne de France NF1 en 2009, Championne de France LF2 en 2017…), avant de s’attaquer au 3x3 en rejoignant l’équipe de France avec qui elle a remporté la médaille d’or aux Jeux européens et la médaille de bronze au Championnat du monde. Elle nous raconte : "Avant, je ne connaissais pas du tout le 3x3. J’ai commencé à m’y intéresser car tout le monde en parlait. On faisait du 3x3 en club mais c’était pour travailler des systèmes, donc je n’étais pas familière avec les règles spécifiques du 3x3. C’est le fait d’avoir pratiqué cette discipline qui m’a beaucoup plu. C’est un jeu libre, très physique où on enchaine les actions."
Avant de s’illustrer brillamment en 5x5 (93 sélections en équipe de France 5x5, Champion de France en 1998, Vice-Champion Olympique en 2000…), Moustapha Sonko a fait partie de la première génération de 3x3 en France : "Le 3x3 était ma spécialité à l’époque. Dans les années 90, j’ai participé aux premiers tournois organisés en France. Le 3x3 avait beaucoup de succès à l’époque. C’était quelque chose que tout le monde pratiquait, surtout dans la région parisienne. Il y avait beaucoup de joueurs, de spécialistes du 3x3 qui, malheureusement, n’ont jamais eu la chance de pouvoir en bénéficier comme maintenant. C’est dommage car quand on voit les structures, les choses qui sont faites aujourd’hui pour le 3x3, nombreux sont ceux qui auraient pu faire carrière."
Michel Rat, ancien joueur de l’équipe de France (81 sélections, médaille de bronze au Championnat d’Europe en 1959…) et présent au Parrainage, se souvient également : "Dans les années 50-60, on jouait au 3x3 et beaucoup en mixte dans les clubs. C’était un moyen de faire la pré-saison. J’étais dans le Paris Université Club où on y jouait beaucoup."
Avec le devenir du 3x3 comme discipline olympique, la mixité se verra peut-être un jour sur les playgrounds internationaux. Mais avant, il faudra compter sur davantage d’initiative comme l’organisation de cet Open Start 3x3 mixte par la Ligue Île-de-France et les Pôles Espoirs d’Île-de-France.
Le 3x3 pour redynamiser la mobilisation
Dans le département de la Gironde, le club Saint-Médard Basket a lancé il y a deux ans un beau projet : organiser un tournoi de basket au profit du Téléthon. Cette année, le club a fait le choix du 3x3 pour mobiliser le plus de joueurs, débutants et confirmés, pour la bonne cause.
"On s’est rendu compte que les actions pour le Téléthon au sein de la commune [de Saint-Médard en Jalles] s’essoufflaient un peu. On a donc voulu redonner une dynamique avec un projet sportif. Chaque année, on essaie d’innover avec des idées qui peuvent attirer et, avec le 3x3 qui est en plein essor, on s’est dit que faire un tournoi 3x3 pour le Téléthon allait forcément donner envie à plein de joueurs d’y participer." confie Clarisse Golivet. Un choix également suivi en banlieue parisienne dans le 91 avec le tournoi 3x3 Night Téléthon, organisé par l'US Palaiseau Basket.
Pour soutenir le projet, Clarisse Golivet a pu compter sur le Pôle 3x3 de la FFBB : "Le fait que le Pôle 3x3 de la FFBB prenne l’événement en considération et que nous ayons obtenu l'homologation. J’ai pris contact avec Sylvain Maurice [chargé de développement 3x3] qui est venu et qui m’a donné tous les outils pour faire homologuer le tournoi, pour faire toute la communication, etc. L’homologation, c'est très simple et cela donne un véritable plus à l’événement !"
Des festivités et un record du monde de lancer-francs
Fidèle à l'esprit du Téléthon, ce tournoi se veut populaire et festif. L’année dernière, le club a organisé diverses animations, mises en avant dans ce film disponible en ligne. "Il y a eu un match de superhéros contre des anciens joueurs professionnels, on a monté tout un village Téléthon autour du lieu où se déroulait le tournoi, il y avait un DJ, etc."
En plus de ces festivités, l’événement essaie chaque année d’établir un nouveau record du plus long relai de lancer-francs au monde. "On s’était rapproché du Guinness World Records pour mettre ce record au profit du Téléthon, mais cela n’a pas abouti car c’est assez cher de monter un dossier. L’esprit du Téléthon n’est pas de dépenser de l’argent mais d’en récolter pour le Téléthon. On a donc abandonné l’idée du Guinness World Records. Par contre, on est resté sur ce fil rouge. Donc, tous les ans, on essaie de battre un record de lancer-francs sur une durée de 8 heures. N’importe qui donne 1 euro pour essayer 3 paniers et si au 3ème la personne réussit son lancer-franc il continue jusqu’à ce qu’il échoue." Le record est actuellement de 683 lancer-francs.
Informations pratiques
Date et horaires : le dimanche 08 décembre 2019 de 9h à 17h
Lieu : Cosec – Avenue Paul Bernard – 33160 Saint-Médard en Jalles
Frais d’inscription : 2€ qui seront reversés intégralement au Téléthon
Toutes les informations et inscriptions sur saintmedardbasketasso.fr ou au 06 45 37 68 38.