Avec un seul entraînement programmé à 16h00, le réveil des Tricolores s’est étalé sur toute la matinée. Certaines comme Sandra Dijon ont même effectué un petit footing sur la plage. De son côté le staff avait déjà les yeux rivés sur la Biélorussie. Les techniciens tricolores ont disséqué les vidéos du premier tour de leur adversaire et devraient présenter quelques images aux filles dès demain.

Lors du traditionnel point presse de la mi-journée, le sujet principal était bien évidemment cette surprenante Biélorussie. Une équipe que peu de gens semblent véritablement connaître. Sandra Dijon, Emilie Gomis et Audrey Sauret-Gillespie, qui se sont prêtées au jeu des questions-réponses avec les journalistes, sont unanimes il faudra défendre dur. Un message également défendu par leur coach devant les journalistes. En effet, les Biélorusses possèdent la meilleure adresse à deux points du tournoi (53,9 %), une adresse également redoutable derrière l’arc (22/58, 37,9 %), les Bleues devront donc être très vigilantes.

En début de soirée, l’Equipe de France féminine a découvert la salle d’Ortona, salle utilisée pour le deuxième tour. Lors de cet entraînement d’une heure trente, Jacques Commères et son staff technique avait concocté un programme plutôt copieux à leurs joueuses. Après un échauffement mené par le duo Aubert-Vincent, les Bleues ont eu le droit à des exercices plus tactiques : répétitions de systèmes offensifs et défensifs, décryptage du jeu biélorusse… La séance s’est terminée par un peu de shooting.

Enfin, la journée des Bleues s’est conclue par une obligation protocolaire. Le maire de la ville de Chieti, Fracesco Ricci, a reçu toutes les délégations participantes à l’Euro. Après avoir défilé dans les rues de la ville italienne, les Françaises ont assisté à plusieurs discours des élus locaux et des personnalités de la FIBA. La capitaine, Audrey Sauret-Gillespie a reçu un cadeau des mains de monsieur le maire, ensuite l’Équipe de France a rapidement rejoint son bus et ainsi regagné son hôtel pour le dîner.

Programme des matches des Bleues :
Samedi 29 septembre - 21h00 : France – Biélorussie
Lundi 1er octobre – 21h00 : France – Espagne
Mercredi 3 octobre – 21h00 : France – Serbie

Plus d’infos sur le site officiel de la compétition : www.eurobasketwomen2007.com

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Sur place à Ortona (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Un premier quart-temps cauchemardesque pour les Bleues : les Russes jouent vite et bien. Après trois minutes de réglage, les Russes dans le sillage d’une impressionnante Maria Stepanova imposent leur jeu. L’intérieure russe fait parler toute son expérience et sa taille pour lancer un 13 à 0 en faveur de son équipe (5-17, 6’). Emmeline Ndongue relance les Bleues en inscrivant quatre points de suite (10-21) rapidement suivie par un panier plus faute réussit par Emilie Gomis qui fait le plus grand bien aux Françaises (13-21, 10’).

Après un trois-points réussi dès la reprise par Demagina, les Françaises réagissent en resserrant les rangs de leur défense. Les Bleues peuvent enfin jouer en contre, Clémence Beikes ramène ses coéquipières à cinq points (19-24, 11’). La raquette russe reste cependant inattaquable derrière le rempart nommé Stepanova qui multiplie les contres (4 en première mi-temps). L’intérieure russe est également omniprésente en attaque, 15 points en 18 minutes de jeu, personne ne semble en mesure de l’arrêter. Les efforts successifs de Dijon, Yacoubou et Ndongue restent sans effet. Emilie Gomis a beau se démener à trois-points et en pénétration, l’écart reste toujours autour des dix points (28-39, 20’).

Le retour des vestiaires est très dur pour les Bleues qui se heurte à une équipe de Russie bien en place, l’écart monte à plus quinze (32-47, 24’). Le panier d’Audrey Sauret Gillespie, le premier du tournoi pour elle, ne masque pas la maladresse des Tricolores dans les tirs extérieurs. La zone des Tricolores perturbe l’attaque des joueuses d’Igor Groudin, Céline Dumerc et ses partenaires en profitent pour revenir à neuf points (39-48). La géante russe, Maria Stepanova, pèse encore beaucoup sur le match, lorsqu’elle ne marque pas c’est elle qui trouve la bonne partenaire. Le troisième quart-temps se termine sur un panier de Stepanova, la Russie mène alors 52 à 41.

Avec deux points de Gomis puis deux trois-points de Reghaissia, la France montre dès le début du dernier acte qu’elle est encore là (49-54, 32’). Malgré le retour en jeu de Stepanova, les Françaises maintiennent la pression. En contre-attaque, Emilie Gomis ramène la France à un tout petit point (55-56, 36’). Mais à deux reprises, Rakhmatulina fait preuve de sang froid et redonne un peu d’air à son équipe (57-61, 37’). La fin de match est tendu, il faut toute l’expérience de Vodopyanova et ses partenaires pour conserver l’avantage jusqu’au buzzer (59-63).

Déclaration d'après match (avec l'équipe) :

- Sandra LE DRÉAN : « On ne peut pas gagner contre la Russie en faisant un début de match comme celui-là. On court après le score toute la rencontre ; après, il y a quatre points... Ce qui est positif, c’est qu’on a réussi à revenir, qu’on n’a pas baissé les bras, qu’on s’est battues, qu’on a défendu. Mais ce problème d’entame de match, il faut le régler vite parce que ça va nous jouer des tours. »

- Émilie GOMIS : « On sait bien que contre une grosse équipe comme ça, si on ne fait pas un bon début de match, ça va être dur de revenir. Je ne sais pas à quoi c’est dû. C’est rageant, parce que ça se joue à peu, et là, on s’est tuées nous-mêmes. Et on a ramé pour revenir près d’elles. C’est dommage. On s’est fait du mal, et j’espère qu’on va retenir ça pour la prochaine fois. En tout cas, après une défaite comme ça, contre l’Italie demain, on va avoir la rage. »

- Céline DUMERC : « On s’est fait un peu surprendre par une équipe tout de suite agressive. Elles nous ont pris de court. On a l ’impression qu’elles sont grandes, plus lentes, mais ce sont des athlètes. On essaye de bien faire en début de match, mais derrière on s’est fait avoir sur des paniers simples, des drives... Quand les Russes engrangent de la confiance, c’est toujours la course-poursuite, et c’est vrai que nous, derrière, on n’est pas capables de mettre un panier. »

- Igor GROUDINE (entraîneur de la Russie) : « Nous sommes très heureux parce que c’est une bonne victoire contre un prétendant au podium. Malheureusement, en deuxième période, nous avons perdu notre jeu. Les filles ont raté quelques shoots et elles se sont mises à douter. C’est une leçon à retenir pour la suite. »

Russie bat France : 63-59

L’autre rencontre du groupe :
Italie bat Grèce : 65-55

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Sur place à Chieti (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Programme au pas de course
En raison de temps de parcours assez long entre l’hôtel et la salle (45 minutes de bus), la délégation n’a pas beaucoup de temps pour se poser et ainsi profiter de la mer ou de la piscine. Tout s’enchaîne très vite, à peine rentrées de l’entraînement du matin, les Françaises ont dû rejoindre la salle du déjeuner. Une heure et demi plus tard, c’était déjà l’heure de rejoindre le bus pour le second entraînement de la journée. Afin de limiter ces aller-retours incessants, le staff technique a organisé une séance vidéo à la salle en fin d’après-midi juste après l’entraînement en attendant le début de la cérémonie d’ouverture

Deux entraînements de peaufinage
Si la séance du matin (10h00 à 11h00) a essentiellement été orientée sur du shooting par poste de jeu, celle de l’après-midi (15h30 à 16h30) a davantage été consacrée aux systèmes de jeu et à la défense. Demain matin, les Bleues effectueront un dernier entraînement (11h-12h) avant d’entamer leur Euro à 18h00 face à la Grèce.

Une petite salle
Ce matin, à l’occasion de son premier entraînement de la journée, l’Équipe de France a découvert pour la première fois le palais des sports de Chieti. Contre toute attente, la salle qui sera le théâtre du premier tour de l’Euro a une capacité de spectateurs, très limitée (1500 places maximum). Une proximité avec les spectateurs qui pourrait bien influer sur le score en cas de forte affluence et de score serré. Les spectateurs tricolores auront donc à cœur de mettre de l’ambiance pour soutenir leurs joueuses. Cette salle sera utilisée que pour les matches du premier tour, la phase finale de l’Euro se déroulera toujours à Chieti mais dans une arène plus grande.

Une cérémonie d’ouverture grandiose
Les Italiens ont vu les choses en grand pour la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Europe. Devant un parterre d’un millier de personnes, deux animateurs ont assuré le show pendant toute la soirée, présentant tour à tour toutes les personnalités, politiques ou non, concernées par l’organisation de cet événement. Chacun y a été de son petit discours, rythmant ainsi la présentation des différentes équipes. Comme le veut la coutume c’est l’équipe du pays organisateur qui a été appelée en dernier. La squadra azura a été bien évidemment la plus applaudie mais a dû regagner rapidement son hôtel, comme les autres équipes d’ailleurs, laissant ses supporters assister à un concert pour clore la soirée.

Pour suivre l’Euro féminin rendez-vous sur le site officiel de la compétition : www.eurobasketwomen2007.com

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Sur place à Ortona (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Attente trop longue à Roissy
Le rendez-vous était donné à 11h30 à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, mais l’arrivée en ordre dispersé de la délégation tricolore a compliqué la donne. Une fois le déjeuner pris dans un restaurant de l’Aéroport, les 28 membres du groupe ont dû patienter près de 2 heures pour enregistrer leur bagage. La faute à la compagnie aérienne qui n’avait ouvert qu’un seul comptoir pour les groupes. Les kinés, Sabine Juras et Jérôme Baicry, qui ont été les derniers à enregistrer, ont put immédiatement enchaîner avec l’embarquement.

Transfert en bus
Arrivée à 18h30 à Rome, l’Equipe de France féminine a eu le droit ensuite à 3h00 de transfert en bus pour rejoindre son hôtel à Ortona. Alors que le staff se plongeait dans une partie de tarot, d’autres ont préféré la lecture, regarder un DVD, écouter de la musique ou bien encore se tester sur des jeux de logique pour passé le temps. La France est arrivée en même temps que la Croatie alors que la Russie avait déjà pris ses quartiers.

En deuil pour soutenir le doc
Plusieurs membres du staff s’étaient passé le mot pour porté ce matin à Roissy un brassard noir en soutien au médecin de la délégation. En effet, Gérard Murgues, fan inconditionnel du club de foot de l’Olympique Lyonnais, connaît actuellement une mauvaise passe, à l’image de son équipe fétiche battue cette semaine en Ligue des Champions, 3 à 0 à Barcelone. Mais en bon supporter lyonnais, le doc a tenu à préciser : "On a pas mal joué, il n’y avait encore que 1 à 0 à la 82e minute."

100 € de l’heure
Les Françaises retrouveront dès demain le chemin des parquets. En fin d’après-midi, de 18h00 à 19h30 les Bleues se rendront à Chieti pour leur premier entraînement dans la salle su Championnat d’Europe. L’organisation ne prenant en charge les équipes que la veille de l’événement a fait savoir que la séance serait facturée 100 € de l’heure aux équipes souhaitant s’entraîner.

Sur place à Ortona en Italie, Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Pourtant privée d’Emmeline Ndongue, victime d’une légère entorse, l’Équipe de France féminine entame parfaitement sa rencontre face à la Serbie. Les joueuses de Jacques Commères sont présentes sur les lignes de passes et imposent une pression défensive importante. Sandra Le Dréan et ses partenaires se procurent ainsi de nombreux ballons de contre-attaques, la France mène de 9 points après 20 minutes de jeu (37-28). Seule l’arrière Milica Dabovic (19 points) parvient à maintenir son équipe dans le match.

C’est d’ailleurs toujours dans son sillage, que les Serbes infligent un 10 à 0 aux Tricolores dès le retour des vestiaires. La défense est alors inexistante ou presque et les Bleues multiplient les balles perdues (23 dont 12 en 2ème mi-temps). Les joueuses de l’Est en profitent et déroulent leur jeu en variant les séquences intérieures et extérieures avec une terrible efficacité (22/36 aux tirs à 2 points). Dans le dernier acte, les Françaises connaissent un sursaut d’orgueil qui leur permet de recoller au score. Quelques ratés offensifs et une adresse sans faille aux lancer-francs (18/17) des Serbes en fin de rencontre scellent définitivement le sort de la rencontre (65-72).

La France a une nouvelle fois montré son incapacité à maintenir son niveau de jeu pendant toute la rencontre. Une régularité que les Françaises tenteront enfin de trouver dès demain face à l’Italie lors de leur dernier match de préparation avant l’Euro (24 septembre – 7 octobre).

France – Serbie : 65-72 (21-16, 16-12, 13-25, 15-19)
Points des Françaises : Beikes 4, Le Dréan 12, Dumerc 8, Gruda 11, Lawson-Wade 6, Sauret-Gillespie 3, Reghaïssia 2, Gomis 2, Bade 9, Dijon 1, Yacoubou 7
N’a pas joué : Ndongue

Tournoi à Cervia (Italie)
Vendredi 14 Septembre à 18h00 : France – Allemagne : 58-52 a.p.
Dimanche 16 Septembre à 18h00 : France – Serbie : 65-72
Lundi 17 Septembre à 20h30 : Italie – France

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Avec la collaboration de notre envoyé spécial en Italie, Ivano Ballarini

Toutes à l’heure ou presque
Après trois jours de repos, les joueuses de l’Équipe de France avaient rendez-vous ce midi à l’hôtel Mercure de Fontenay-sous-Bois, en banlieue parisienne. Si la plupart des joueuses étaient à l’heure, en ratant son train, la meneuse tricolore, Edwige Lawson a été la dernière joueuse à se rendre au point de ralliement avec près de 2 heures de retard. Ce stage parisien est l’occasion pour le groupe France d’intégrer une nouvelle membre du staff, Carole Herbin. Elle officiera entant que médecin durant toute la semaine. En effet, c’est à Paris, à l’INSEP précisément, que la France tiendra son camp d’entraînement pendant deux jours avant de rejoindre l’Italie pour un ultime tournoi de préparation avant l’Euro.

Entraînement studieux
Sous les yeux des pensionnaires du Centre Fédéral et de 19 stagiaires au diplôme de préparateur physique de la FFBB, l’Équipe de France féminine a débuté son entraînement par un échauffement classique dirigé d’une main de maître par Frédéric Aubert, le préparateur physique de l’équipe. Après une séance de shoot, Sabrina Reghaïssia et ses partenaires ont révisé quelques systèmes sous différentes formes (5 contre 0, 3 contre 3, 5 contre 5…). La fin de la séance a été l’occasion pour les Tricolores d’échanger avec le public venu les observer.

Changement de programme
Aujourd’hui, le directeur sportif, Ivano Ballarini, a annoncé à l’équipe que le programme du tournoi de Cervia en Italie avait quelque peu changé suite au forfait de la Nouvelle Zélande. A la place des trois matches initialement prévus, la France en disputera quatre en autant de jours. C’est donc un programme chargé qui attend les Bleues de l’autre côté des Alpes, elles termineront cet ultime tournoi par une confrontation avec l’Italie, pays hôte de l’Euro et équipe figurant dans le même groupe que les Tricolores.

Tournoi de Cervia en Italie (14 – 17 septembre)
Vendredi 14 Septembre à 18h00 : France - Croatie
Samedi 15 Septembre à 18h00 : France - Serbie
Dimanche 16 Septembre à 18h00 : France - Allemagne
Lundi 17 Septembre à 20H30 : Italie - France

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Sur place à Paris, Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Dès les premières secondes de la partie, les Bleues sous l’impulsion d’Edwige Lawson-Wade tente d’imprimer, comme la veille, un rythme très élevé. Mais cette fois-ci les troupes de Jan Stirling sont vigilantes. Les Françaises mènent mais ne font pas réellement l’écart (10-6). Dans le sillage de Brogan, l’Australie profite d’une baisse de régime des Tricolores pour prendre la direction des opérations. Sur leur lancée, les Opals infligent en cinq minutes un 15 à 0 à Céline Dumerc et ses partenaires. C’est Krissy Bade sur un lancer-franc qui stoppe l’hémorragie juste avant la fin du premier quart-temps (11-21, 10’).

En resserrant les rangs de sa défense Jacques Commères voit rapidement les effets sur le terrain et au tableau d’affichage. Les Françaises, à l’image d’Emilie Gomis, retrouvent leurs jambes et multiplient les contre-attaques. L’arrière tricolore est rapidement imité par son ancienne partenaire de club, Sandrine Gruda qui donne sept points d’avance à son équipe (33-26, 16’). La sortie d’Edwige Lawson-Wade, très efficace ce soir, marque un coup d’arrêt dans l’élan tricolore. Les Australiennes en profitent immédiatement et reviennent au score grâce à deux missiles à trois points (33-32, 18’).

Le match reste serré, les Australiennes semblent prendre l’ascendant avant qu’Emmeline Ndongue parviennent à trouver la faille à l’intérieur. Le jeu s’emballe un peu, Summerton s’illustre à trois points pendant qu’Edwige Lawson-Wade multiplie les caviars pour Sandrine Gruda (43-44). Quelques balles perdues dans la précipitation profitent immédiatement aux joueuses de Jan Stirling mais elles ne parviennent pas réellement à s’échapper malgré les efforts répétés de Cox et Summerton (50-50, 30’).

Présentes au rebond Isabelle Yacoubou et Sabrina Reghaissia permettent aux Bleues de jouer vite. Une méthode payante, puisque les Tricolores infligent à leur adversaire un 12 à 0 en trois minutes (62-50, 33’). Un coup d’accélérateur décisif malgré les efforts de Cox et Smith de ramener leur équipe dans le sillage des Bleues. L’Australie ne reviendra plus, la France creuse encore l’écart grâce à de nombreux lancer-francs en fin de match et termine ainsi la partie avec 17 points d’avance (78-61).

France bat Australie : 78-61 - Stats indisponibles
Points des Françaises : Gomis 17, Gruda 15, Le Dréan 12, Lawson-Wade 8, Yacoubou 7, Dumerc 6, Ndongue 5, Dijon 4, Reghaissia 2, Sauret-Gillespie 1, Bade 1, Beikes 0

Points des Australiennes : Cox 11, Summerton 8, Brogan 8, Screen 7, Proter 6, Grima 6, Randall 5, Poto 5, Smith 3, Wilson 2, Camino 0, Macleod 0

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Sur place à Denain, Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Depuis le 25 avril 1996 à Nimes contre la Corée du Sud, date de sa première sélection, Sandra a inscrit 1540 points, a participé à quatre Euro (l’argent en 1999 et l’or en 2001), deux Championnats du Monde et aux JO 2000 à Sydney. Elle est la 11e joueuse française de l’Histoire à franchir ce cap symbolique des 200 sélections. Sa coéquipière, Sandra Dijon a quant à elle porté pour la 100e fois le maillot tricolore, le 2 septembre dernier à Riga, lors de ce même match face à la Chine. L’intérieure martiniquaise a également été mise à l’honneur avant le coup d’envoi du premier match face à l’Australie.

CV de Sandra Le Dréan

Taille : 1,87 m
Poste : Ailière
Date de naissance : 13 mai 1977
Lieu de naissance : Rennes (35)
Club 2006/2007 : USK Prague (Rép. Tchèque)

Sélections : 200
Points : 1540
Record : 22 points le 25 septembre 2004 à Côme (Italie) contre l’Italie
Première Sélection : 25 avril 1996 à Nîmes contre la Corée du Sud

Parcours : Rennes Patro (1983-1992), Centre Fédéral (1992-1995), Aix-en-Provence (1995-2000),
Valenciennes (2000-2006), Prague (2006-…)

Titres :  Or à l’Euro 2001, Argent à l’Euro 1999, Euroligue 2002 et 2004, Championnat de France 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, Coupe de France 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, Tournoi de la Fédération 2002, 2003, 2004, 2005, Open LFB 2002, 2003, Championnat de France N1 1995

Les joueuses à plus de 200 sélections :
1- Ekambi Paoline - 254 sélections
2- Riffiod Elizabeth - 247
3- Souvré Yannick - 243
4- Delachet Jacqueline - 239
5- Melain Cathy - 227
6- Lesdema Nathalie - 223
7- Soussi Halima - 211
8- Passemard Colette - 209
9- Guidotti Irène - 205
10- Fijalkowski Isabelle - 204
11- Le Dréan Sandra – 200

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Sur place à Lille, Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

CV de Sandra Le Dréan

Taille : 1,87 m
Poste : Ailière
Date de naissance : 13 mai 1977
Lieu de naissance : Rennes (35)
Club 2006/2007 : USK Prague (Rép. Tchèque)

Sélections : 200
Points : 1540
Record : 22 points le 25 septembre 2004 à Côme (Italie) contre l’Italie
Première Sélection : 25 avril 1996 à Nîmes contre la Corée du Sud

Parcours :
1983-1992 Rennes Patro
1992-1995 Centre Fédéral (N1)
1995-2000 Aix-en-Provence (LFB)
2000-2006 Valenciennes (LFB)
2006-… Prague (République Tchèque)

Titres : 
- Or à l’Euro 2001
- Argent à l’Euro 1999

- Euroligue 2002 et 2004
- Championnat de France 2001, 2002, 2003, 2004, 2005
- Coupe de France 2000, 2001, 2002, 2003, 2004
- Tournoi de la Fédération 2002, 2003, 2004, 2005
- Open LFB 2002, 2003
- Championnat de France N1 1995

Les joueuses à plus de 200 sélections :
1- Ekambi Paoline - 254 sélections
2- Riffiod Elizabeth - 247
3- Souvré Yannick - 243
4- Delachet Jacqueline - 239
5- Melain Cathy - 227
6- Lesdema Nathalie - 223
7- Soussi Halima - 211
8- Passemard Colette - 209
9- Guidotti Irène - 205
10- Fijalkowski Isabelle - 204
11- Le Dréan Sandra – 200

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Dans le sillage d’une Sandra Le Dréan retrouvée, la France réalise un bon départ dans ce second match du tournoi de Riga (14-9). Mais les Espagnoles ne baissent pas les bras et reviennent par deux fois grâce à Martinez et Montanana malgré les efforts d’Emilie Gomis qui donne l’ultime avantage de la période aux Tricolores (20-18, 10’).

La défense semble prendre peu à peu le pas sur l’attaque jusqu’à ce que Céline Dumerc trouve la mire à trois-points et donne ainsi cinq points d’avance à son équipe (23-18). Une avance qui va s’accroître dans les minutes suivantes grâce à l’efficacité des intérieures françaises. Tour à tour, Sandra Dijon et Sandrine Gruda vont alimenter la marque (29-18). Lima puis Palau sonnent le réveil des Ibériques qui reviennent à quatre points mais Sandra Le Dréan, encore elle, et Emmeline Ndongue redonnent de l’air aux Bleues avant de rejoindre les vestiaires (35-39, 20’).

En deux minutes, sous l’impulsion de Palau et Valdemoro, les Espagnoles vont faire passer un mauvais moment aux joueuses de Jacques Commères. Les Ibériques prennent même la tête des opérations (38-35) après avoir infliger un 9 à 0 à Audrey Sauret-Gillespie et ses partenaires. C’est la jeune garde tricolore qui va stopper l’hémorragie, d’abord Isabelle Yacoubou qui ramène les deux formations à égalité (40-40, 25’) avant d’inscrire cinq nouveaux points. L’intérieure tarbaise est rapidement imitée par Sandrine Gruda qui offre à la France un nouvel avantage significatif (49-40, 27’)

Valdemoro et ses partenaires sont loin d’abdiquer, et reviennent peu à peu sur les talons des Bleues. Zurro puis l’ex-valenciennoise Sanchez permettent à leur équipe de ne compter plus que trois points de retard (58-55, 33’). Au milieu des balles perdues (5 de suite pour les Françaises), un tir primé d’Edwige Lawson retarde un peu le retour des Espagnoles (63-57, 34’), mais Aguillar redonne l’avantage à sa formation à 3’46 de la fin. Pire encore, Montanana lui donne trois points d’avance une minute plus tard (66-63, 37’). L’écart montera jusqu’à six points, avant qu’Edwige Lawson Wade redonne l’espoir aux siens (69-65, 39’). Mais l’ancienne berruyère, Palau aura le dernier mot et les deux points de Montanana scelleront définitivement le sort des Bleues (73-65, 40’). Les deux derniers lancers de Sandrine Gruda inscrits après le buzzer n’y changeront rien (73-67, 40’). Les Françaises s’inclinent face aux médaillées de bronze du dernier euro, après avoir pourtant mené quasiment toute la partie. Une nouvelle fois les Bleues n'ont pas réussi à tuer le match, comme à Aix-les-Bains face à la République Tchèque et la Russie.

Espagne bat France : 73-67 (18-20, 11-15, 17-21, 27-11)

Points des Espagnoles : Montanana 14, Valdemoro 12, Palau 10, Martinez 9, Aguilar 8, Sanchez 7, Zurro 6, Pascua 4, Lima 3, Camps 0
N’ont pas joué : Morales-Martin, Herradas

Points des Françaises : Lawson-Wade 10, Yacoubou 10, Le Dréan 8, Gruda 8, Gomis 6, Ndongue 6, Sauret-Gillespie 6, Bertal 4, Bade 4, Dumerc 3, Dijon 2, Beikes 0

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
avec la collaboration d’Ivano Ballarini

Composition de l’Equipe de France féminine

Entraîneur : Jacques Commères
Assistants : Pierre Vincent, Anna Kotocova
Directeur Sportif : Ivano Ballarini
Préparateur physique : Frédéric Aubert

La suite du programme des Bleues

Tournoi à Riga (Lettonie) du 31 août au 2 septembre 2007
Vendredi 31 août à 18h30 : Lettonie - France
Samedi 1 septembre à 15h00 : France - Espagne
Dimanche 2 septembre à 15h00 : France - Chine

Stage à Villeneuve d'Ascq (France) du 4 au 7 septembre 2007
Jeudi 6 septembre à 20h00 : à Lille France - Australie
Vendredi 7 septembre à 20h00 : à Denain France - Australie

Stage à Paris (France) du 11 au 12 septembre 2007

Tournoi à Cervia (Italie) du 14 au 17 septembre 2007
Vendredi 14 septembre à 18h00 : France - Nouvelle Zélande
Dimanche 16 septembre à 18h00 : France - Serbie
Lundi 17 septembre à 21h00 : Finale

Stage à Chieti (Italie) du 22 au 23 septembre 2007

Championnat d'Europe à Chieti et Ortona (Italie) du 24 septembre au 7 octobre 2007

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Mise au repos hier, la meneuse du jeu tricolore, Edwige Lawson-Wade installe un rythme élevé dès le coup d’envoi de la rencontre. A l’image de son ailière Eva Viteckova, la République Tchèque parvient à tenir la comparaison. Les deux équipes se répondent coup pour coup, l’écart n’excède pas les quatre points en faveur des visiteurs (18-22, 20’).

La reprise est difficile pour les Bleues qui enchaînent les paniers manqués et les balles perdues, les joueuses de Jan Bobrovski en profitent et s’envolent passant en l’espace de cinq minutes de plus quatre points (18-22, 20’) à plus 20 (18-38, 25’). C’est la benjamine de l’équipe, Isabelle Yacoubou qui est la première à réagir en inscrivant 3 points consécutifs. L’intérieure tarbaise est rapidement imitée par ses partenaires et la défense des Françaises retrouvent de son efficacité. Au moment de rejoindre les vestiaires, l’écart reste pourtant important (26-40, 20’).

Malgré une véritable envie de revenir, les Françaises ne parviennent pas à réduire l’écart. C’est sur un trois-points d’Edwige Lawson-Wade qui ramène la France sous la barre des dix points de retard (37-46, 24’) que les supporters retrouvent l’espoir. La meneuse de Samara est rapidement suivie par sa capitaine qui marque cinq points de suite (42-46). Le match est alors totalement relancé. Viteckova tente pourtant de faire d’organiser la résistance, mais les Françaises maintiennent une forte pression défensive qui leur permet d’être sur les talons des Tchèques avant d’aborder le dernier acte (51 à 55, 30’).

Aucune des deux équipes ne veut céder, les défenses sont impitoyables. Le score évolue peu, les fautes tombent et les lancers s’enchaînent. A ce jeu les Tchèques ne tremblent pas et reprennent 7 points d’avance, sur une action à quatre points (trois-points plus faute) de Morkrosova à 5’30 de la fin. Le score évolue peu, les fautes tombent et les lancers s’enchaînent. La République Tchèque reste très solide et s’impose finalement 70 à 61.

France – République Tchèque : 61-70
Russie – Lituanie : 107-51

Sur place à Aix-les-Bains, Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

A l’occasion du premier point presse du tournoi d’Aix-les-Bains organisé ce jeudi soir, Jacques Commères a présenté ses attentes vis-à-vis de cet événement. "Cela va nous permettre de travailler face à des gros calibres" souligne le sélectionneur national avant d’ajouter : "Ces matches vont révéler nos forces et nos faiblesses, ils nous permettront aussi d’installer notre jeu aussi bien défensif que sur le plan offensif." Bien au-delà du résultat sportif, ce tournoi donnera l’occasion à l’Equipe de France féminine de valider le travail fait depuis quinze jours à l’Alpe d’Huez. La capitaine, Audrey Sauret-Gillespie à quant à elle traduit l’envie de ses partenaires d’en découdre. "Nous sommes des compétitrices, nous avons envie de jouer et de nous tester. Même si on garde à l’esprit que ce n’est qu’un tournoi de préparation, nous aurons à cœur de gagner."

Arrivées le matin même de l’Alpe d’Huez, les Tricolores ont découvert la salle d’Aix-les-Bains lors de l’entraînement de l’après-midi. Après une demi-heure d’échauffement dirigé par Frédéric Aubert, les joueuses ont révisé quelques systèmes et travaillé la contre-attaque pendant plus d’une heure et demie. A l’issue de l’entraînement, Jacques Commères a réuni ses joueuses pour leur présenter le plan de travail du week-end. Ainsi Sandrine Gruda qui a reprit aujourd’hui le chemin de l’entraînement, encore allégé de nombreux exercices, ne devrait pas prendre part à ce tournoi. En revanche Elodie Godin touchée aux adducteurs pourraient faire son retour dès dimanche, en cas de feu vert médical.

Composition des Équipes :

France

Entraîneur : Jacques Commères

Lituanie

Entraîneur : Algirdas Paulauska

République-Tchèque

Entraîneur : Jan Bobrovski

Russie

Entraîneur : Igor Grudin

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Sur place à Aix-les-Bains, Sylvain Bourdois Chupin

L’Equipe de France féminine a parfaitement débuté sa série de matches de préparation en s’imposant face à la Suède, un succès pourtant long à se dessiner. A l’image de Liljestrand (2 balles perdues), les Suédoises peinent à rentrer dans le match, sous la houlette de sa meneuse de poche Edwie Lawson-Wade, les Françaises en profitent et comptent jusqu’à 11 points d’avance (13-2, 5’). Jacques Commères choisit alors de lancer dans le grand bain Géraldine Robert qui honore sa première sélection ce soir. Mais l’entrée en jeu de l’ailière tricolore coïncide avec un passage à vide des Bleues qui donne l’occasion à Halvarsson et ses partenaires de revenir à leur contact (19-15, 10’).

A la reprise c’est autour d’Isabelle Yacoubou d’ouvrir son compteur de sélection, une entrée également difficile puisque les joueuses d’Europe du Nord prennent pour la première fois la tête au tableau d’affichage (19-20, 11’). Les deux formations se livrent alors à un mano à mano sans pitié pendant plus de cinq minutes. La majorité des points tricolores sont inscrits sur la ligne des lancers francs et à cet exercice Edwige Lawson-Wade se révèle imperturbable et redonne ainsi un peu d’air aux Bleues (28-25, 16’). Malgré l’efficacité à trois-points d’Olheim (2/3), l’Equipe de Suède compte toujours 4 points de retard au moment de rejoindre les vestiaires (34-30, 20’).

Dès la reprise la capitaine tricolore, Audrey Sauret-Gillespie, est au four et au moulin. Une activité payante puisque la formation de Jacques Commères creuse un nouvel écart significatif (38-30, 21’). Mais les Bleues connaissent un nouveau passage difficile, les Suédoises leurs infligent un terrible 10 à 4 en 2’30 (46-43). Tout est à refaire, mais les intérieures Sandra Dijon et Sabrina Reghaissia permettent à leur formation de garder la tête (51-45, 17’). Clémence Beikes, tout juste rentrée en jeu à la place de Florence Lepron, sortie pour cinq fautes (28’), inscrit deux points au buzzer (58-49, 30’). La France peut respirer.

Dans le dernier quart-temps, c’est une nouvelle fois à l’intérieur que les Françaises trouvent la solution. Isabelle Yacoubou, Emmeline Ndongue et Elodie Bertal se montrent alors en réussite et l’écart ne cesse d’augmenter (67-49, 34’). Malgré une brève tentative de réaction de la part de Halvarsson et ses partenaires, la Suède n'est plus en mesure de tenir à la comparaison. La fin de match est à sens unique et les Bleues s’imposent 85 à 57.

France bat Suède : 85-57

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Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)