"Avoir perdu nous oblige à réagir"
Après deux bons matches le week-end dernier à Paris, vous vous êtes faits surpendre par la Bulgarie jeudi. Comment expliquez cette défaite ?
La différence entre les matches du week-end dernier et celui de jeudi, c’est notre exigence défensive qui s’est évaporée en quelques jours. Notre adresse n’était pas bonne mais on marque quand même 44 points en première mi-temps. Le plus marquant, c’est que l’on s’est pris 26 points au premier quart-temps, alors qu’on en avait pris 30 contre la Grèce en une mi-temps. On a laissé une équipe moins forte s’installer et prendre confiance, ce qui est dangereux à ce niveau-là. On a manqué de solidité générale et de concentration. Beaucoup de choses n’étaient pas à notre niveau et on n’a pas su réussir les possessions qui auraient pu nous permettre de l’emporter malgré un mauvais match.
Comment abordez-vous la rencontre face à la Finlande ?
C’est une équipe difficile à manœuvrer et bien préparée. Ils sont ensemble depuis le 20 août parce que la qualification est vraiment leur objectif et qu’ils sont quatrièmes de la poule pour l'instant. Ils étaient à la Coupe du Monde en 2014, c’est pourquoi ce match va être compliqué. Mais le fait d’avoir perdu nous oblige à réagir : notre niveau de vigilance est relevé. Notre position est toujours avantageuse, mais il faut gagner demain pour ne pas se mettre dans une situation compliquée.
C’est une équipe formée de jeunes joueurs, très mobiles. Ils ont des pilliers, à l’image de Koponen, mais aussi des nouveaux jeunes et bons joueurs. Leu jeu est basé sur le mouvement et il faut être réactif face cette mobilité pour éviter les tirs extérieurs. Ils jouent énormément là-dessus, ils marquent plus de la moitié de leurs points à 3 points, ce qui est énorme. Il faut aussi que l’on se prépare à leurs spécificités défensives. Ils sortent beaucoup sur les pick and roll pour masquer le déficit de taille et font beaucoup de prises à deux.