Au terme d'’un combat acharné, l'’Américain Hugh «Baby Shaq» Jones a été couronné King of the Rock ! Pour Arsène Ambroise c'’est une belle aventure qui se termine; le finaliste français s'’est fait éliminer dès le premier tour.
Dans le froid, le brouillard et l'’humidité, sur un terrain légèrement jalonné et fissuré, c’'est une nuit exceptionnelle qui s’est déroulée sur le Yard de l'’ancien pénitencier. Dès les premiers affrontements, le jeu des streetballers est intense. Tandis que certains se donnent au maximum pour les premiers matchs, d’'autres, plus calculateurs, se réservent encore pour être en forme à l'’approche d'’une éventuelle finale. C'’est le cas de Isaiah ‘Clutch’ Bowman, vainqueur en 2010 et bien décidé à défendre son titre jusqu’'au bout. Mais sans doute trop économe dans la gestion de son effort, le Roi se fait surprendre par le talentueux Dalane Finley en huitième de finale.
Les matches s’enchaînent tout au long de la nuit et rapidement, on connaît enfin l'’identité des deux finalistes : d'’un côté Hugh «Baby Shaq» Jones de Washington, et de l’'autre, Lance Perique, de la Nouvelle Orléans. Le match débute sur les chapeaux de roues et Jones se montre plus habile, mais Perique réussit à enchaîner les shoots à trois points. «Baby Shaq» et son physique imposant prennent finalement le dessus et s'’imposent 18 à 9. "Pour être honnête, j’'ai dû batailler tout au long de la compétition mais je suis heureux de finir au sommet", s'’est réjoui Jones après son triomphe. "C'’est toujours une sensation forte que d'’être champion. Et encore mieux ce soir car je suis champion en un-contre-un : j'’ai tout fait tout seul !".
"Baby Shaq était vraiment le meilleur sur Alcatraz ce soir", a commenté pour sa part Rajon Rondo, meneur des Boston Celtics et parrain de l’'évènement. "Ce fut une superbe compétition de un-contre-un et chaque joueur a tout donné pour prendre la couronne".
Qualifié le 25 juin à Toulouse, Arsène Ambroise avait fait sensation lors de la finale française le 10 septembre et avait écrasé la concurrence au fil des matches sur le célèbre playground de Bir-Hakeim, au pied de la Tour Eiffel. Malheureusement, à Alcatraz, la concurrence était beaucoup plus féroce et le Français s’est incliné dès le premier tour face à Sheldon Bailey de Los Angeles (14 à 8). Arrivé sur l’île mythique des étoiles plein les yeux, Arsène n’'aura pas pu continuer sur son étonnante lancée de ces dernières semaines mais il peut néanmoins se féliciter d’'être arrivé sur l'’île en tant que fier représentant de la France.
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