Stéphane Ostrowski figure dans cette promotion 2020 aux côtés d’illustres sportifs comme Georges Aillères, David Douillet, Ingrid Lafforgue, Roxana Maracineanu, Jean-Pierre Papin, Freddy Arroyo, Muriel Hurtis, Jean Laudet, Georges Turlier ou encore Jean Todt et l'équipe de France de rugby à 15 de 1977.
« Quand vous êtes reconnu c’est une satisfaction, je me sentais déjà honoré d’avoir été proposé par le Club des internationaux de basket. C’est un honneur déjà, une forme de reconnaissance et c’est toujours satisfaisant de voir que l’on a laissé une trace de ce que l’on a pu réaliser dans sa discipline. » glisse simplement Stéphane Ostrowski.
Cette récompense est l’occasion pour lui de retracer tout le chemin parcouru depuis son club de quartier de Lyon aux sommets européens avec le CSP Limoges et ses nombreuses campagnes internationales (193 sélections). « J’ai eu une carrière très longue et j’ai aussi commencé tard. J’ai fait beaucoup d’autres sports avant le basket. Je n’ai pas le parcours « classique » j’ai commencé le basket à plus de 16 ans. Ce n’était pas du tout gagné d’avance, d’autant que dans ma famille personne n’avait pratiqué le basket. Je n’étais donc pas du tout destiné à évoluer dans cette discipline. C’est le fruit des rencontres, des circonstances qui ont fait que je me suis dirigé vers le basket.
De nombreux joueurs et coaches ont jalonné sa carrière, Jacques Monclar fait partie de ces rencontres qui ont comptées. « Stéphane est arrivé très vite pas de nulle part mais presque. Quand il arrive au Mans, il se structure, il travaille physiquement de manière remarquable. Stéphane a été un des premiers, à la fois en terme de Musculation, en terme d’hygiène alimentaire, en terme d’hygiène de sommeil, à faire très attention. Il était largement en avance. Et il a réussi une formidable carrière en développant ces mouvements à l’intérieur, son shoot extérieur toujours sous une allure assez frêle il était d’une solidité sans égal. D’une résistance, d’un cardio sans égal. Il a fait une carrière fantastique, il a su se remettre en cause, il a su changer son jeu, il a su évoluer avec la ligne à trois-points. Il était devenu aussi un passeur remarquable, lui qui au départ était essentiellement un scoreur, il a ajouté plein de cordes à son arc, son hygiène, sa qualité d’entrainement et son investissement ont été récompensés par sa longévité au plus haut niveau » se souvient son ancien entraineur à Antibes.
Stéphane Ostrowski est le 18e basketteur à recevoir les Gloires du Sport, il rejoint Roger Antoine, Jean-Paul Beugnot, André Buffière, Robert Busnel, Jacky Chazalon, Richard Dacoury, Max Dorigo, Hervé Dubuisson, Alain Gilles, Irène Guidotti, Yannick Souvré, Jacques Cachemire, Elisabeth Riffiod, Antoine Rigaudeau, Jean Degros, Isabelle Fijalkowski et l'équipe du Clermont Université Club au palmarès.
Il faut saluer l'investissement du Club des Internationaux auprès de la Fédération des Internationaux du Sport Français (FISF) et de Nicole Pierre-Sanchez chargée du dossier FISF, qui a permis l’entrée régulière, ces dernières années, de basketteuses et basketteurs dans ce Hall of Fame du sport français.