A ma sortie de l’Insep en 2011 j’ai signé à Voiron en LF2. Lorsque le club a coulé, j’ai rejoint mon club formateur, Meyzieu en NF2, où j’ai passé une saison. Ensuite, je suis revenu à Voiron l’an passé en NF3 et nous sommes montés en NF2. C’est ma deuxième année ici. Ce n’est plus le même club, le nom a changé, les dirigeants y’a un petit noyau qui est resté mais ça a quand même bien changé. Le coach c’était Bertrand Parvaux (assistant Limoges en ProA) et maintenant c’est Antonio De Barros qui a repris l’équipe. Les joueuses sont restées un peu les mêmes, sinon toute la structure a changé.

L’objectif en remontant le club c’était un garder le championnat de France pour les jeunes, ce qui a été fait. Quand les filles sont reparties en pré-nationale, l’objectif était de remonter tout de suite en NF3 et après assez rapidement de NF3 en NF2. C’est vrai que cette année nous sommes qualifiées pour les playoffs, mais nous avions annoncé un objectif de maintien en début de saison, ce qui a bougé au cours de l’année. Le but est de retrouver la NF1 rapidement, après une fois que l’on sera en NF1, il y aura d’autres choses à construire et je pense que cela prendra un peu plus de temps.

Tout au long de l’année, nous avons vraiment pris les matches les uns après les autres. C’est vrai, il ne faut pas se le cacher, nous avons eu un tirage favorable en jouant une équipe de région (BC Gransois), puis  une équipe de niveau départemental (Union Haut Lyonnais). Après, nous avons toujours reçu, d’abord l’Union Riorges Coteau Roanne puis une équipe de proche de Strasbourg (Gries Obberhoffen). Voilà nous avons gagné les matches, mais nous n’avions jamais parlé de la finale. Nous en rigolions même entre nous, la finale n’était pas vraiment un objectif. L’objectif c’était de prendre des points, arriver jusqu’en quarts pour prendre des points un peu pour le championnat. C’était un peu la surprise entre guillemets de se retrouver sur le plateau à Montbrison…
 

Nous avons en même temps les playoffs à jouer, nous ne voulons pas nous tromper. Nous jonglons entre les deux, c’est sûr on veut gagner. Une finale on la joue pour la gagner mais déjà aller à Paris c’est une récompense pour l’équipe et pour tout le club après ces dernières années de galère. Je pense que ça va être une grande fête pour tout le monde. Comme nous sommes un niveau en dessous (NDLR Brive évolue en NF1), nous avons moins de pression. Nous allons jouer notre chance à fond et nous verrons bien comment cela se passe. Ça serait la cerise sur le gâteau.