L'after-movie des finales
Le 11e et le 13e du championnat de France qui se rencontrent en finale de la Coupe, Strasbourg et Dijon avaient pleinement conscience de l’opportunité qui se présentaient à eux de rafler un titre sur le parquet de l’Accor Arena. Les Bourguignons comptaient un léger avantage psychologique et éventuellement tactique après avoir remporté les deux confrontations de saison régulière. La JDA était la plus prompte à jaillir des starting-blocks en se montrant patiente pour trouver des shoots ouverts et sanctionner de loin, le sniper gaucher Cameron Hunt en tête (15-8). Matteo Cancellieri enrageait sur la touche de voir ses troupes dominées dans l’engagement et l’agressivité.
Malgré sa capacité à gagner ses points sur la ligne des lancers-francs, la SIG décrochait du fait de sa capacité à contenir les renversements dijonnais. Même avec un David Holston muet, Dijon déroulait son basket et pouvait compter sur huit marqueurs différents au milieu du second quart-temps. La JDA poussait son avance jusqu’à +8. Le moment où la belle machine s’est soudainement grippée. L’alternance intérieure-extérieure alsacienne finissait par peser et Paul Lacombe dans son style si particulier impactait tous les secteurs du jeu. Une balle volée, un rebond arraché, une passe décisive, son énergie contagieuse redonnait des couleurs à une SIG soudainement revenue à hauteur.
Sur la même ligne, les deux finalistes ne se quittaient plus. Un joli numéro de duettistes où brillait particulièrement le costaud Tyrius McGee, scoreur compulsif sans doute frustré de ne pas avoir inscrit le moindre panier lors du premier acte. L’Américain affolait les compteurs dans une rencontre parfois brouillonne mais toujours incertaine. Il trouvait un alter ego improbable. Giovan Oniangue, joueur de l’ombre, entrait dans la lumière. Tranchant et adroit, même ses air-ball se transformait en passe décisive pour rapprocher la JDA du bonheur (66-62) à cinq minutes de la fin.
Froids comme des lames, les SIGmen répondaient par deux paniers primés. Mais comme un symbole, un shoot du vétéran David Holston faisait la différence, suivi par un panier près du cercle de Vitalis Chikoko dont la taille et la puissance ont fini par faire céder les Alsaciens victimes d'un surréaliste 15-0 lors des quatre dernières minutes. Trois ans après sa défaite en finale de Coupe de France face à l’ASVEL, la JDA Dijon n’a pas laissé passer sa chance.
Battre Strasbourg en finale de Coupe de France et remporter le titre de MVP. La routine pour Vitalis Chikoko. En 2022, sous le maillot de l’Élan Béarnais, le pivot gaucher avait marché sur la raquette alsacienne.
Deux ans plus tard son influence a encore une fois été décisive. Particulièrement dans le denier acte où il aura fermé l’accès au cercle et ramassé les miettes de l’autre côté du terrain. Une partition guère spectaculaire mais redoutablement efficace : 20 points dont 10 dans le dernier acte, 7 rebonds, 3 passes décisives et 3 contres.
Celui qui s’amusait de n’avoir remporté que deux championnats au Zimbabwe possède désormais deux Coupes de France et deux trophées de MVP à son palmarès. Son fils dans les bras, il est allé fêter le titre avec les supporters amassés derrière le panier. "Notre défense était incroyable. Nous savions exactement sur quel joueur il fallait nous concentrer. J’ai pensé au fait que j’avais gagné au même endroit contre la même équipe il y a deux ans. Mais je ne voulais pas me porter malheur. J’étais nerveux mais concentré."
Après 8 ans en France dans une troisième équipe, il a porté la JDA sur ses larges épaules. Un point de chute qui a suivi la relégation de Pau-Orthez au printemps dernier, sans y rencontrer le succès qu’il escomptait. "La saison a été difficile. Nous savions tous qu’une victoire ce soir pouvait sauver notre saison." Alors que les playoffs ne sont plus à l’ordre du jour, la Coupe est bien plus qu’un lot de consolation. Et le géant se voit bien renouveler l’expérience rapidement. "J’en ai deux désormais et j’espère bien revenir l’an prochain."
Isabelle Yacoubou
Originaire du Bénin, arrivée en France à 17 ans pour rejoindre le club de Tarbes, c’est toujours au TGB qu’Isabelle Yacoubou a mis un terme à sa carrière professionnelle il y a quelques semaines. Internationale à 147 reprises entre 2007 et 2016, médaillée cinq fois avec les Bleues dont un titre de championne d’Europe en 2009 et une médaille d’argent olympique en 2012, cette joueuse intérieure inarrêtable près du cercle s’est également bâti un palmarès XXL en club. Championne en France, en Italie et en Espagne, vainqueur de l’Euroligue, la double MVP de la LFB se destine désormais à un futur d’entraîneur.
Frédéric Sarre
A 62 ans, Frédéric Sarre a connu toutes les facettes du monde du basket. Entraîneur pendant 30 ans de Limoges à Bourg en passant par Gravelines, Pau-Orthez, Rueil, Nancy, Antibes, Strasbourg ou Gravelines, il aura décroché à deux reprises le titre d’entraîneur de l’année en Pro A. En s’éloignant du banc, il a ensuite occupé le poste de directeur sportif au sein de la JL Bourg, contribuant à installer le club au sommet du basket français. Depuis novembre dernier il a pris ses fonctions de General Manager adjoint avec l’Équipe de France.
Marion Ortis
La première femme à arbitrer une finale de Pro A, Marion Ortis a également officié au plus haut niveau européen après être devenue arbitre FIBA en 2017. Habituée des championnats d’Europe et du Monde chez les jeunes, elle a par ailleurs été retenue pour siffler lors de l’EuroBasket Women en 2021 et en Euroligue. Deux ans plus tard, elle mettait un terme à sa carrière internationale, à 31 ans.
Martial Bellon
Pendant 13 ans, Martial Bellon a présidé aux destinées de la SIG Strasbourg avant de passer la main à son successeur, Olivier Klotz élu le 19 juin 2023. En Alsace, il aura mené une politique de structuration économique ambitieuse qui a permis au club de voir ses ressources largement augmenter, lui permettant de se maintenir parmi les places fortes du basket français. Le modèle développé par Martial Bellon a offert à la SIG quatre labels or consécutifs délivré par Ligue Nationale de Basket. Son club, finaliste aujourd’hui à l’Accor Arena, a remporté deux coupes de France et deux Leaders Cups sous sa présidence.
Il était de la défaite face à Roanne en 2023 et s’était promis de ne pas revivre pareille désillusion. Après avoir inscrit en 29 points en demi-finale contre Nanterre, Soren Bracq a conclu sa campagne de Coupe de France U17 sur un nouveau chef d’œuvre : 31 points, 11 rebonds, 3 passes décisives et 34 d’évaluation.
Meneur de jeu avec les espoirs, il forme un duo arrière étourdissant en U18 avec Aaron Towo Nansi. Les deux compères ont donné le tournis à la défense de l’ASVEL et posé la première de ce qui pourrait constituer une saison de rêve pour Cholet. "Je suis un meneur de jeu. Mais les meneurs de grande taille comme moi peuvent se décaler au poste 2. Je me sens à l’aise sur les deux et dans le futur ça va me servir", estime-t-il. "Quand on est agressifs l’un après l’autre c’est très dur pour les équipes adverses. Et quand on parvient à faire jouer l’équipe on devient injouables. L’objectif c’est de tout rafler, y compris le Trophée du Futur."
La performance a été réalisée sous les yeux d’Antoine Rigaudeau, légende choletaise. Depuis, d’autres ont suivi la filière de formation du club pour devenir pro, parfois loin des Mauges. "On fait tout pour surpasser la concurrence", glisse Bracq. "Je m’inspire beaucoup de Tidjane Salaün avec qui j’ai joué et qui est en pro et en route pour la draft. Je vois tout le travail qu’il produit. Ensuite je m’inspire des joueurs de NBA ou d’EuroLeague, je vise le très haut niveau."
Le fils de Damien Bracq, ancien joueur professionnel, a repris le flambeau familial et perpétue une tradition choletaise qui allie avec réussite la formation et les résultats en jeunes. Samedi, CB a remporté la septième Coupe de France de son histoire dans la catégorie U17/U18.
Dominateur en championnat de France U18 avec 24 victoires en 25 matches cette saison, Cholet, sans ses joueurs nés en 2006 pour la Coupe de France U17, n’a pas tremblé pour rejoindre l’Accor Arena avec 5 succès sur un écart moyen de 38 points. Mais avec un duo d’arrières estampillé Équipe de France, Théo Guedegbe-Adam Atamna, l’ASVEL espérait avoir les armes pour perturber la machine à gagner des Mauges. Une force de frappe indispensable pour tenter de ralentir le phénomène Aaron Towo Nansi, né en 2009 et donc U15, révélation du dernier Tournoi de l’Amitié. Le meneur de poche n’a pas tardé à justifier sa réputation naissante, mettant le feu à une salle où avait pris place Victor Wembanyama, venu suivre son frère Oscar (ASVEL). Avec Soren Bracq, déjà présent l’an passé en finale, il a largement alimenté la marque pour une équipe trop dispendieuse au niveau des balles perdues et qui offrait des munitions à un adversaire où Paccelis Morlende multipliait les rotations.
L’équilibre offensif permettait à l’ASVEL de virer en tête après le premier quart-temps. Un avantage qui faisait long feu. Revenus plus agressifs, les Choletais signaient un 14-0 en cinq minutes. En mode cavalcade, ils attaquaient le cercle avec facilité et s’appuyaient également sur une large domination au rebond, notamment offensif. La digue villeurbannaise prenait l’eau, encaissant 27 points sur la deuxième période.
Malgré les tentatives de variations défensives, jamais les Villeurbannais ne parvenaient à perturber un collectif plus court en rotations mais aux joueurs majeurs intenables, à l’image d’un Towo Nansi inspiré, alternant entre pénétrations éclair et tirs lointains. Son nouveau coup de chaud portait rapidement l’écart à 20 points et l’issue de la rencontre ne faisait plus guère de doute.
La zone tentée en début de quatrième quart-temps semblait pouvoir repousser un instant l’inéluctable mais le duo Bracq-Towo Nansi, bien soutenu par le talent multifacettes de Erwan N’TsantoèDjoni, revenait mettre de l’ordre dans maison rouge.
Une victoire en Trophée Coupe de France. Un titre de MVP. La routine pour Maxime Choplin. S’il n’a jamais retrouvé la magie de la toute première fois, lorsqu’il avait terrassé Toulouse sur un tir à trois-points sur un pied au buzzer, le meneur du Pays de Fougères a une nouvelle fois séduit les votants par sa maîtrise et son impact global : 18 points, 3 rebonds, 5 passes décisives pour une seule balle perdue en 35 minutes.
Comme à son habitude, le MVP n’a pas tiré la couverture à lui mais salué coéquipiers et staff, tout en ayant un regard ému pour les tribunes où 2 000 bretons ont mis une ambiance folle dans l’Accor Arena. "On est habitués mais il y a beaucoup de fierté. On a su rester solides et ensemble même si on a été bousculé et qu’à +10 on doit plier le match. Rassembler autant de monde pour un match amateur on ne se rend pas compte de l’exploit."
Il y a un an, Choplin, également sacré avec Le Mans en U17 en 2010, avait insisté sur la volonté de son club de décrocher la montée en N1. Objectif manqué en playoffs et plus que jamais d’actualité. Fougères n’a désormais qu’un but : ne pas faire le quadruplé en 2025. "J’espère juste ne pas revenir l’année prochaine", a-t-il conclu en quittant la conférence de presse.
Si Fougères a fait de l’Accor Arena sa résidence secondaire au printemps et que ses supporters déchaînés ont transformé l’enceinte parisienne en un petit coin de Bretagne, Gravenchon a parfaitement répondu à la pression que constitue une finale de Trophée Coupe de France. Sans une certaine fébrilité aux lancers-francs, les Normands auraient même pu virer en tête à l’issue du premier quart-temps. Mais un 3/7 malvenu offrait à Maxime Choplin, le maître des lieux jusqu’à nouvel ordre, la possibilité de conserver la maîtrise des opérations.
Dominateur dans sa poule de Nationale 2, Fougères n’a abandonné que trois rencontres cette saison. L’une d’elles fin octobre… à Gravenchon. Les prétendants à la Nationale 1 étaient donc prévenus du danger. Et ils ont été servis, bousculés par un Mattéo Cauwet intenable. Celui évolue également à Rouen, en Pro B, a porté les siens offensivement durant la première mi-temps. Un festival éblouissant entre tirs de loin et attaque du cercle. Bilan des opérations au moment de souffler aux vestiaires : 24 points, 4 rebonds et 4 passes décisives et +6 au tableau d’affichage.
Une domination totale et une mission claire pour Maël Lebrun, un ancien pro lancé aux trousses du jeune insolent. A 33 ans, celui qui a connu les Équipes de France en U18 et en U20 découvre la Nationale 2 et s’est parfaitement acquitté de sa tâche, contrôlant Cauwet, muet pendant près de sept minutes avant de rejoindre le banc. L’attaque de Gravenchon restait au point mort alors que la défense bretonne forçait balle perdue sur balle perdue. Plus équilibré que son adversaire du soir le collectif de Mathieu Lemercier offrait une belle alternance et semblait en mesure de se détacher. Mais en jouant des coudes sur Cauwet, Fougères se mettait à la faute et tout était à refaire à l’approche du money-time (61-60).
Si la réussite chutait des deux côtés, l’intensité, elle, était à son comble dans une Accor Arena remplie de 7 656 spectateurs. Le retour en jeu de Lebrun changeait de nouveau la donne défensivement, Gravenchon se trouvant repousser loin, trop loin du cercle. En face Choplin, bien que maladroit, réglait la mire au meilleur des moments, imité quelques instants plus tard par Lebrun. Le cercle devenait tout à coup plus grand pour Fougères, porté par un public en fusion. Parvenus à +10 à trois minutes du buzzer, les tenants du titre se faisaient pourtant une immense frayeur. Cauwet avait le tir l'égalisation au bout des doigts mais trouvait le cercle.
Fougères bat Gravenchon 61-60 (103.57 Ko)
Elle n’a pas signé la meilleure évaluation de la soirée. Sa coéquipière américaine Ashunae Durant s’en est chargée (31). Mais son exceptionnelle réussite longue distance (6/8) a recueilli la majorité des suffrages à l’heure de choisir la MVP de la soirée. "Elle a un vrai bras", souriait son coach, Fayssal Rhennam. "Une shooteuse de haut niveau, sa première qualité c’est d’être froide. Et la qualité de l’équipe c’est de partager la balle sur les joueuses qui sont en feu."
Sa remarquable série dans le troisième quart-temps a fait la différence et à 20 ans seulement, la native de Tulle a savouré une victoire dans une salle qui lui réussit particulièrement. Formée à Mondeville, elle avait ainsi remporté la Coupe en 2019 et en 2022. "Collectivement c’est toujours incroyable de gagner ici. Personnellement j’ai un rôle totalement différent. Ma dernière finale ici, c’était particulier. Je n’étais pas censé la jouer. J’étais blessée. Je m’étais dit je défends et on verra."
Une approche qui lui a réussi. Deux ans plus tard, après un été passé avec l’Équipe de France U19 à la Coupe du Monde, Lisa Cluzeau poursuit sa montée en puissance dans la troisième division nationale, alors que nombre de ses anciennes coéquipières en jeunes ont alimenté les clubs de ce niveau ou de LF2. "Il faut garder la mentalité qu’on nous a inculquée à Mondeville : la détermination", estime-t-elle. "Ensuite les choses sont différentes pour chacune. J’ai trouvé un projet qui me correspondait à Alençon avec un coach qui me fait confiance. Je suis allée en NF1 pour prendre confiance, progresser et monter les échelons." Mission accomplie pour la jeune femme, étudiante en troisième année en STAPS à Caen et qui se tourne désormais vers les playoffs pour tenter d’accéder à l’antichambre de l’élite.
Toutes les deux encore en course pour la montée en LF2, les deux finalistes ont mal débuté la deuxième phase, décisive, de la saison de NF1 le week-end dernier. Les Monégasques ont décroché au Havre tandis qu’Alençon sombrait (-29) à l’ASVEL. Et les Normandes ont frisé le K.-O. d’entrée de jeu pour leur découverte de l’Accor Arena. Un 12-0 en trois minutes les laissait dans les cordes, Monaco déroulant tranquillement son basket. Fayssal Rhennam arrêtait en urgence l’hémorragie et ses joueuses, transfigurées, sortaient de son temps-mort avec une nouvelle énergie et une agressivité qui leur permettaient de totalement renverser la vapeur. Lisa Cluzeau de loin, Cassandra Vetu en mode dragster et Stacy Chovino dans la dureté modifiaient le rythme d’un match soudainement survolé par Alençon.
Les Azuréennes parvenaient toutefois à rester au contact en s’appuyant sur la maîtrise de Kimsy Demontoux. Utilisée plus de 20 minutes par match la saison passée en LF2, l’ancienne du centre de formation de Lyon n’a pas soufflé une seconde pendant la première mi-temps. Logique tant la meneuse dicte le tempo de son équipe.
Elle ne pourra cependant à elle seule contenir le coup chaud d’Alençon au retour des vestiaires. Cluzeau poursuivait un bombardement débuté dès les premières minutes et signait en parfait 3/3 au-delà des 6,75 m lors du troisième quart-temps. L’ancienne monégasque Ashunae Durant remplissait de son côté toutes les colonnes de la feuille de stats. La variété des options offensives normandes et leur écrasante domination au rebond faisaient irrémédiablement la différence. L’écart flirtait avec les 20 unités, alors que Demontoux tentait d’entretenir l’espoir. En vain. Comme un symbole, une nouvelle flèche de Cluzeau et un rebond offensif de Chovino ne laissaient plus de doute quant à l'identité du vainqueur.
Pour la première fois de son histoire l'Union Sportive Damigny Alençon 61 inscrit son nom au palmarès du Trophée Coupe de France après sa victoire 84-65.
Les Finales de la Coupe de France ce sont six matches, six finales, pour faire le plein de basket tout au long de deux journées riches en émotion et en spectacle. Au rythme des fanfares et des chants des supporters. L’ambiance est garantie dans les tribunes. Sur le terrain les joueurs et les joueuses vont tout donner pour décrocher un nouveau titre et offrir une performance de très haut niveau.
Ces finales sont aussi l'occasion pour la FFBB d'honorer plusieurs personnalités qui oeuvrent ou ont oeuvré pour le basket et/ou qui ont marqué ce sport. Cette année, la fédération remettra à Isabelle Yacoubou, Marion Ortis, Martial Bellon et Fédéric Sarre un Ballon de Cristal.
Pour ne rien manquer de cet évènement unique et vibrer avec les dizaines de milliers de supporters présents à l'Accor Arena, rendez-vous dès le vendredi 26 avril à partir de 18h00 devant votre écran.
Détail de la programmation TV des finales de la Coupe de France 2024 :
Vendredi 26 avril 2024
18h00 - Finale du Trophée féminin
En direct sur YouTube FFBB, Skweek et BFM Normandie
Monaco BA (NF1) - USB Damigny Alençon 61 (NF1)
20h30 - Finale du Trophée masculin
En direct sur YouTube FFBB, Skweek et BFM Normandie
Pays de Fougères (NM2) - CS Gravenchon (NM2)
Samedi 27 avril 2024
9h00 - Finale U18 Féminines
En direct sur YouTube FFBB, Skweek et BFM Normandie
USO Mondeville - Lattes Montpellier
11h30 - Finale U17 masculins
En direct sur YouTube FFBB et Skweek
Cholet Basket - ASVEL Lyon Villeurbanne
14h00 - Finale Pros féminines (Trophée Joé Jaunay)
En direct sur L'Équipe Live et Skweek
En différé à 21h08 sur La Chaine L'Équipe
Basket Landes (LFB) - Bourges Basket (LFB)
16h30 - Finale Pros masculins (Trophée Robert Busnel)
En driect sur La Chaine L'Équipe et Skweek
JDA Dijon (Betclic ELITE) - SIG Strasbourg (Betclic ELITE)
Voyez-vous le match de samedi comme une occasion rare pour le club ?
Clairement. J’ai lu pas mal de choses sur la formule de la Coupe de France, de commentaires. Mais pour moi elle est intéressante, il faut la conserver. J’aimerais juste qu’on puisse avoir une Coupe d’Europe au bout. Mais c’est un moyen de remplir l’armoire à trophées. Avec la formule, ça peut être délicat pour les grosses équipes. Au Top 8, Monaco est arrivé fatigué. Ils enchaînaient les matches et avaient des rendez-vous capitaux en EuroLeague. Paris n’a pas joué la Coupe par rapport au calendrier. L’ASVEL a affronté Monaco très tôt et ça nous arrange bien. Finalement on se retrouve, équipe du milieu de tableau, à pouvoir jouer pour un titre. Quand je suis arrivé à la SIG, en toute honnêteté c’était difficile d’envisager gagner le titre de champion mais je joue et je jouerai jusqu’à la fin de ma carrière pour essayer de gagner. Donc la Coupe c’est un véritable objectif.
30 points et 6 passes décisives en demi-finale contre Monaco. Comment expliquer votre réussite sur le top 8 de Trélazé ?
C’est un tout. Bonne période c’est indéniable. Quand on a appris le tirage et qu’on a vu qu’on jouerait Monaco ou Nanterre en demi-finale, je ne te cache pas que dans le bus c’était un peu compliqué. On s’est dit qu’on allait jouer Nancy sans pression en quart. Je me demandais si on avait les armes pour battre Monaco que je regarde jouer toute la saison en EuroLeague. Je me suis dit que j’allais juste prendre du plaisir et tout m’a réussi sur ce week-end-là.
A quel point la finale a-t-elle occupé votre esprit alors que la SIG était en difficulté en championnat ?
Peut-être qu’on ne va pas me croire mais pas tant que ça. Deux jours après le top 8 nous avions un match très important en BCL. Et nous étions presque largués en championnat donc pour ne pas rater le train des playoffs il fallait vite passer à autre chose. Tout en se disant qu’on avait cette finale assurée. Pour la SIG c’est très important de faire les playoffs et éventuellement une coupe d’Europe. Donc je suis très concentré là-dessus. Mais je suis bien conscient que ça peut constituer une de mes dernières chances de gagner un titre.
Après avoir éliminé Monaco, une défaite serait dure à encaisser…
Il n’y a pas de vérité. J’ai l’image du foot avec Marseille l’an passé qui élimine le PSG en Coupe de France. Et derrière perd contre Annecy. Une Ligue 2. Quand tu joues sur l’euphorie tu peux enchaîner. Là notre victoire sur Monaco est loin. Et Dijon nous a cognés deux fois. Et bien comme il faut. On verra le 27 avril.
La JDA en finale de Coupe de France doit vous rappeler de bons moments…
On est toujours un peu superstitieux. Donc j’y ai forcément pensé. Mais je n’ose pas trop en parler aux autres dans l’équipe. Ça m’évoque de bons souvenirs sauf que la finale contre eux avec l’ASVEL était à huis-clos et c’était une période délicate. Mais j’ai vraiment hâte d’y être.
Quel sentiment prédomine à 48 heures de la finale de la Coupe de France ?
C’est une chance. Dans une compétition avec des matches couperets on sait que tout est possible. On a eu un tirage favorable puisque, à Trélazé, on tombe sur deux bonnes équipes de Pro B alors que Monaco était encore en course. On peut ramener un titre au club et forcément ça donne envie de tout donner. Dès le début de saison c’était un objectif. On a eu une saison compliquée avec beaucoup de blessés, un changement de coach. Gagner la Coupe effacerait un peu cette impression.
Cette impression collective ressemble également à votre cas personnel…
J’ai eu des moments difficiles. Et le plateau Coupe de France à Trélazé m’a vraiment relancé (30 points en deux matches). J’espère être aussi performant en finale. Ça sera un contexte spécial mais il ne faut pas se mettre trop de pression et ne pas changer ses habitudes.
Vous avez battu Strasbourg de 17 points chez eux et de 12 à domicile en championnat. Que faut-il retenir de ces deux résultats ?
Une finale c’est tellement à part. Avoir gagné nous met en confiance mais cela peut aussi les révolter. Il ne faut pas trop prendre en compte ce qui s’est passé même si on a les clés pour les battre. Je ne crois pas que ce soit une question de matchups. Strasbourg est une très bonne équipe. Mais quand on est en place défensivement, c’est compliqué pour tout le monde d’attaquer face à nous.
Quelle valeur aurait une victoire samedi pour vous, l’enfant du club ?
J’ai passé beaucoup de temps dans les tribunes. Je me rappelle des matches de playoffs contre Limoges chez nous. J’ai vécu la Leaders Cup derrière ma télé. Gagner un titre avec le club dans lequel je joue depuis tout petit, ça serait fou. L’histoire serait belle.
Depuis 1998, les Finales de la Coupe de France ont lieu à l'Accor Arena. Cette année, aucun siège de la prestigieuse salle parisienne ne sera libre, le samedi 27 avril, pour les finales pro et jeunes, et l'ambiance promet d'être chaude.
Dès le vendredi, ce sont près de 8 000 personnes, dont 1 750 supporters pour le seul club de Fougères, qui assiteront aux finales du Trophée. Pour les retardataires, il est encore possible d'acheter vos places pour le finales du vendredi en cliquant ici.
Cette édition 2024 est donc d'ores-et-déjà un succès populaire. Place désormais au spectacle, début des festivités, vendredi à partir de 18h00.
Programme complet des finales de la Coupe de France 2024 :
Vendredi 26 avril 2024
18h00 - Finale du Trophée féminin
Monaco BA (NF1) - USB Damigny Alençon 61 (NF1)
20h30 - Finale du Trophée masculin
Pays de Fougères (NM2) - CS Gravenchon (NM2)
Samedi 27 avril 2024
9h00 - Finale U18 Féminines
USO Mondeville - Lattes Montpellier
11h30 - Finale U17 masculins
Cholet Basket - ASVEL Lyon Villeurbanne
14h00 - Finale Pros féminines (Trophée Joé Jaunay)
Basket Landes (LFB) - Bourges Basket (LFB)
16h30 - Finale Pros masculins (Trophée Robert Busnel)
JDA Dijon (Betclic ELITE) - SIG Strasbourg (Betclic ELITE)
Comment appréhendez-vous cette finale dans quelques jours à l’Accor Arena ?
On n'a pas trop pensé à la finale pour être totalement focus sur le quart de finale de championnat contre Tarbes (cette interview a été réalisé entre le match 1 et le match 2 des quarts de finale LFB). On sait qu’on a cette finale très importante qui arrive, mais d’un autre côté, on essaie de prendre match après match. C’est dans un coin de notre tête, et ça va devenir très concret rapidement.
En tant que joueuse, comment abordez-vous cette compétition et cette finale de Coupe de France ?
Pour nous c’est très important, on sait qu’il y a une qualification en Euroligue à la clé. Et c’est primordial pour chaque équipe, et plus particulièrement pour nous. On sait aussi que c’est un magnifique événement, il y a toujours beaucoup de monde à l’Accor Arena. C’est une belle exposition pour le basket féminin, je repense à notre finale il y a deux ans contre Basket Landes qui était mémorable, même si on avait perdu. On a en tête l’objectif de gagner le match bien sûr, mais on sait aussi qu’on va vivre un beau moment.
À titre personnel, la Coupe de France est le seul titre qu’il vous manque à votre palmarès…
Je n’ai pas encore gagné ce trophée, et ça me tiendrait forcément à cœur de le faire avec le club de Bourges. Il ne reste qu’un seul match pour y parvenir.
Bourges est le club le plus titre dans la compétition (11 succès). Mais n’a plus soulevé ce trophée depuis 2019. À quel point est-ce important pour le club ?
Chaque début de saison, on sait qu’à Bourges, la Coupe de France fait partie des objectifs. On est sur tous les fronts, on veut avoir tous les titres possibles, et ça en fait partie. Comme on a été éliminé de l’Eurocup il y a quelques temps, on s’est vraiment focalisé sur les compétitions restantes, dont la Coupe de France. Une victoire offrirait aussi un ticket en Euroligue, et le club a vraiment envie de retrouver ce haut niveau de compétition. En 2023, nous n’avons rien gagné, et à Bourges, on n’est pas habitué à ne pas avoir de titre. Même pour nous, c’est frustrant quand on travaille et qu’on finit sans trophée. On a à cœur de se rattraper cette année et de faire mieux, d’autant plus qu’on est près du but.
Les supporters berruyers sont aussi souvent très nombreux à se déplacer à Paris pour vous aider dans cette quête…
Je le dis à chaque fois, et même si c’est un peu cliché, c’est vraiment notre 6e homme. On sait que quand on joue au Prado, c’est complètement différent. Quand on sait qu’on a autant de monde qui va venir à l’Accor Arena pour nous supporter, avec nos familles et nos amis, ça nous pousse. Cette année encore il y aura du monde, on a aussi de les rendre fiers en gagnant ce titre.
La Coupe de France est une compétition particulière avec un nombre réduit de match, qui offre rapidement un trophée, en plein milieu du championnat LFB. Comment appréhendez-vous cette compétition et cette finale ?
On a pris de bonnes habitudes collectives, on essaie de prendre match après match, et de progresser ainsi. C’est avec cette philosophie qu’on peut se permettre d’aborder plus facilement ces grands rendez-vous, en ayant la bonne approche et la bonne attitude. On a rapidement su qu’on avait sécurisé la 3e place du championnat, mais on savait aussi que les matches suivants étaient importants à gagner pour préparer les playoffs et la finale de la Coupe de France.
Vous qui avez déjà connu les succès en Coupe de France en 2022 et 2023, quelle a été l’approche du club au moment de disputer le premier tour de cette compétition en 2024 ?
C’est assez spécial. Quand tout Basket Landes vient à Paris, il y a une énergie spéciale, difficile à décrire. On a un train spécialement affrété qui vient nous soutenir à l’Accor Arena. Quand les nouvelles joueuses sont arrivées l’été dernier, elles nous ont directement parlé de la finale de la Coupe de France à Paris, du public qui remplit tout un virage de la salle, de la communion avec les supporters… Quand on a connu ça une fois, ça reste dans notre cœur à chacune. Être en finale, ça reste toujours un rêve, quelque chose de spécial pour Basket Landes. C’est un peu dans notre culture.
Est-ce un objectif prioritaire clairement affiché par le club en début de saison ?
Pas en tant que tel. On l’aborde au départ vraiment comme une envie d’y aller ou d’y retourner. On ne pensait pas vivre une aussi belle saison, et que la mayonnaise dans l’équipe allait prendre aussi rapidement. Il n’y avait pas d’objectif spécial, le but du club était de repartir sur de nouvelles bases et un nouveau cycle. Mais au bout d’un mois dans la saison, j’avais l’impression que ça faisait six mois qu’on évoluait ensemble.
Le public de Basket Landes est une de vos forces, que ce soit à l’Espace François Mitterrand ou à l’Accor Arena. Vous qui le connaissez parfaitement, est-il différent entre Mont de Marsan et Paris ?
La seule différence c’est qu’on les entend plus fort à Mont de Marsan, car la salle est plus petite. Mais sinon ce sont les mêmes ! La première fois en 2022 à l’Accor Arena, le club nous avait dit qu’on avait un virage de supporters qui allait être présent. Je pensais à une petite tribune, et c’est quand je suis entrée dans la salle que j’ai pris conscience des milliers de personnes qui étaient tous vêtus de blanc et bleu pour nous soutenir. Ils sont juste derrière le panier, du côté de notre banc, donc on les entend vraiment énormément dans l’Accor Arena. C’est spécial parce que même à Paris, avec tout le peuple landais dans les tribunes, on a quand même l’impression de jouer à domicile. C’est une force, et ça nous porte. Ils ne sont pas sur le terrain, mais ils font tout autant partie de l’équipe.
En tant que joueuse, qu’est-ce qu’une victoire en Coupe de France signifie dans votre carrière ?
Avant d’arriver à Basket Landes, ça aurait été une victoire et un trophée comme un autre. Mais le fait d’avoir gagné ce titre avec ce club, c’est quelque chose de spécial et de fort. Parce que c’est un rêve qui m’a été transmis par Basket Landes. En tant que compétitrice, on veut toujours gagner. Mais à Basket Landes c’était plus fort que ça, c’était vraiment un rêve ! En 2021-2022, juste après avoir été champions de France LFB, je me rappelle qu’au début de la saison, on nous avait dit : "On veut aller à Paris." Mais sans aucune pression, juste un rêve qu’on nous a donné. Quand on a pris le train pour la première finale de Coupe de France en 2022, certaines personnes m’ont dit qu’ils venaient à Paris pour la première fois de leur vie. J’ai trouvé ça dingue. En gagnant ces deux finales de Coupe de France en 2022 et 2023, j’avais aussi l’impression de réaliser le rêve de nombreuses personnes du club : des joueuses présentes depuis longtemps, des dirigeants et bénévoles investis depuis de nombreuses années, des supporters…
Comment s’est passé votre parcours ? Quels ont été les moments clés qui vont ont mené jusqu’en finale ?
Il faut savoir que nous sommes partis avec un groupe très jeune composé de beaucoup de première année. Je pense que le match contre l’Elan Chalon en 1/16e de finale (113-99) a été un premier moment clé, c’était une rencontre très compliquée où on était moins bien défensivement. Il y a eu ensuite un plateau extrêmement disputé avec deux rencontres face Roanne (88-85) et Antibes (84-74). Le groupe s’est construit au fur et à mesure, ce sont des rencontres qui ne se jouent pas à grand-chose. Les joueurs ont fait preuve de solidarité, d’engagement mais aussi de beaucoup d’envie.
Atteindre la finale de la Coupe de France était un objectif de début de saison ?
Oui, nous avions comme ambition cette Coupe de France depuis le début de l’année.
Votre parcours est très différent de celui de votre adversaire, Cholet, le fait d’avoir dû batailler et jouer des matchs serrés peut-il s’avérer être un atout en finale ?
C’est vrai qu’on a connu l’adversité et on a su renverser des rencontres. Cela peut jouer à un moment donné surtout qu’on arrive sur un match particulier puisque ce sera à Bercy et sur un match sec. Ces rencontres nous a fait créer des liens et se dire que même lorsque nous étions menés nous avons toujours mis beaucoup d’engagement et de cœur.
Jouer une finale de Coupe de France U17 c’est quelque chose d’important pour l’ASVEL ?
L’ASVEL est dans un club qui a souvent été mis en avant par ses pros et son histoire forte, le centre de formation continue de créer son identité. C’est évidemment important dans le sens où cela récompense le travail qui est fait au quotidien avec les joueurs. Le fait d’avoir une Académie qui fonctionne et permettre aux joueurs de s’épanouir et se développer est très important pour nous.
Jouer une finale de Coupe de France ou une finale de championnat est une étape importante dans le développement du joueur ?
Bien sûr. La Coupe de France est importante dans le sens où chaque match est à quitte ou double : soit tu gagnes et tu avances, soit tu perds et c’est terminé. Je pense que nos joueurs n’imaginent pas encore l’expérience qu’ils ont emmagasinée cette année en jouant des matchs en prolongations, en devant gérer une dernière possession ou changer de schéma tactique lors d’une rencontre. Je pense que jouer une finale à l'Accor Arena est unique, certains joueurs professionnels ne l’ont jamais fait . C’est une chance rare d’avoir la possibilité de gagner un titre pour un joueur.
En tant qu’ancien joueur professionnel désormais passé de l’autre côté, c’est plus facile de jouer une finale en tant que joueur ou en tant que coach ?
C’est plus difficile à gérer en tant que coach parce que tu maitrises un peu moins ce qui se passe sur le terrain. Evidemment tu as ton schéma tactique mais te demandes toujours si cela va prendre et si les joueurs vont être connectés au bon moment.
Y a-t-il un favori pour cette finale ? Qu’est ce qui peut faire la différence ?
Lorsqu’on regarde les deux parcours, on peut penser que Cholet part avec un avantage. Ils ont une identité de jeu très forte, c’est sûrement l’une des meilleures équipes de France. Après sur un match, en particulier une finale dans ce contexte, la donne peut changer très vite. Il faut qu’on arrive à les déstabiliser car ils n’ont pas eu l’habitude d’être en difficulté cette saison. Cholet possède un groupe très homogène et discipliné, il va falloir qu’on les bouscule et qu’on ait du répondant.
Comment prépare-t-on une finale de Coupe de France ?
On essaye de pas tout changer mais il va falloir faire des adaptations. On essaye de travailler sur les mêmes horaires que la finale par exemple car c’est une programmation un peu particulière. D’un point de vue global on ne va pas tout chambouler. C’est un évènement important mais il ne faut pas en faire trop pour ne pas bousculer l’équilibre de l’équipe et des joueurs. L’approche est différente mais le contenu est similaire, on ne va pas tout révolutionner.
Cholet a réalisé un parcours remarquable en rejoignant assez aisément la finale cette année. Comment s’est passé votre parcours ?
Plutôt bien. On a vu une équipe vraiment très soudée et déterminée tout au long de notre parcours ce qui nous a permis de faire des écarts importants sur le premier et le deuxième plateau (+39 en moyenne). Lors des quarts de finales et demi-finales nous avons fait la différence en deuxième période grâce à l’engagement qui a usé nos adversaires ce qui nous a permis de faire des écarts significatifs au final.
Qu’est ce qui fait la force de cette équipe de Cholet ?
Je pense qu’il y a une vraie détermination de la part des joueurs et en même temps une très forte cohésion. Ils ont le même objectif, ils partagent cette envie collective de retrouver Bercy parce qu’une partie des joueurs était là l’année dernière lors de la défaite face à Roanne.
Retourner en finale de la Coupe de France et ramener ce trophée à la maison était un objectif de début de saison ?
Les objectifs collectifs sont fixés par les joueurs, nous nous sommes là pour les accompagner. Je pense que les joueurs ont de l’ambition et ils savent qu’il y a un groupe de qualité. Ce sont eux, très tôt, qui ont émis le souhait d’aller loin dans cette compétition. Cela fait aussi partie de l’ADN du club d’aller loin dans les compétitions nationales. On voit régulièrement les espoirs ou les U18 se qualifier pour des phases finales.
Seules deux équipes depuis 2006 sont parvenues à se qualifier deux fois de suite pour la finale de la Coupe de France U17 masculine (Strasbourg en 2015 et 2016 / Cholet en 2023 et 2024). C’est un gage de qualité ?
Cette statistique souligne que ce n’est pas donné à tout le monde d’accéder à la finale. Ce n’est pas aisé d’arriver à faire des parcours comme ça. Ce n’est pas anodin, derrière il y a une équipe soudée avec des jeunes qui travaillent dur pour atteindre cet objectif.
Comment prépare-t-on une finale de Coupe de France ?
C’est un peu particulier car la finale se situe entre notre quart de finale aller et retour du Championnat de France U18. On a un groupe d’entrainement assez homogènes donc on s’entraine régulièrement ensemble. Globalement on va garder notre fonctionnement habituel même si on aura des points de vigilance sur certains aspects du jeu de l’adversaire la semaine précédant la rencontre. Nous allons d’abord nous concentrer sur ce qui fait qu’on en est là aujourd’hui : être soudé, ensemble, mettre une grosse intensité sur le terrain et se partager le ballon. Le but c’est de rester dans les valeurs qui nous a permis d’aller jusque-là et le reproduire une dernière fois en finale.
Après la finale perdue face à Roanne l’année dernière, Cholet a une revanche à prendre ?
Il n’y a pas d’histoire de revanche, une finale perdue est perdue, on ne va pas réécrire l’histoire. C’est une nouvelle opportunité qui se présente et on va se donner à fond pour la saisir. L’important c’est de proposer notre jeu et être le plus cohérent possible avec nos valeurs.
Mondeville est encore en finale de la Coupe de France. Est-ce un objectif chaque début de saison ?
Ça l’était avant. Nous sommes sur un nouveau projet où ça n’est plus la finalité, ça doit être la conséquence d’un travail dans la formation individuelle. C’est comme ça qu’on a présenté les choses en début d’année. La motivation intrinsèque des filles ça reste Bercy, le Final Four, mais nous en tant que formateur, le projet est axé sur la joueuse plutôt que sur la réussite collective.
La Coupe de France U18 reste une tradition dans l’histoire de Mondeville. Les joueuses en ont-elles conscience ?
C’est ancré bien sûr. Même quand il y a des nouveaux projets il faut prendre en considération l’histoire. Les joueuses savent que le palmarès de Mondeville fait qu’on est extrêmement rigoureux par rapport à ça. Quand les joueuses abordent les matchs, elles sont dans un état d’esprit où elles savent qu’il y a une histoire avant elles et qu’elles doivent inconsciemment la perpétuer. On en est satisfait car c’est toujours gratifiant pour un centre de formation, une ville, une région, d’avoir cette histoire.
Vous avez dû batailler pour gagner la demi-finale contre et à Charleville-Mézières. Quelles ont été vos forces pour arriver jusqu’en finale ?
Les filles sont conscientes que les grosses générations sont parties, qu’on n’a pas le même talent que les générations précédentes. Elles n’ont pas le choix que de passer par une force collective pour performer, l’individualité ne fera pas la différence. Pour se qualifier en quarts, elles ont un match très compliqué contre Landerneau en étant à -20 à la mi-temps. Mais elles ont trouvé la force mentale et collective pour répondre. Les filles font preuve d’une force de caractère depuis le début de l’année. Elles ont compris que c’est un sport collectif.
Que savez-vous de votre adversaire Lattes Montpellier ?
On a deux profils d’équipe différents. Montpellier fait un travail tactique très intéressant, avec un jeu plus structuré sur demi-terrain que nous. On est très jeunes alors qu’à Montpellier il y a plus de filles de dernière année, avec des profils plus grands, physiques. Si on schématise, elles sont un peu plus dans le jeu d’adultes. Nous on s’exprime plus dans l’agressivité, le jeu de relance, de transition.
Voir le BLMA en finale U18 féminines est plutôt rare. Est-ce une surprise pour vous d’y être arrivé ?
Non ça faisait partie des objectifs de la saison. On est sur les plateaux des quarts et demi-finales depuis plusieurs saisons mais on n’avait pas réussi à franchir le cap. On est sur une génération qui arrive à maturité, on sait que ça n’est pas facile d’y arriver mais ça n’est pas une surprise, un exploit.
Quelles sont les qualités de votre groupe ?
C’est un groupe qui est plutôt complet où plusieurs jeunes filles peuvent prendre le lead sur le scoring. On a beaucoup de joueuses de qualité. L’avantage de ce groupe c’est qu’il y a toujours une ou deux filles sortent du lot en fonction des matchs. Sur le plateau, on a eu deux joueuses qui n’avaient pas montré autant de domination sur les autres matchs. C’est notre force, plusieurs filles peuvent ressortir à différents moments. C’est « à chaque match son leader ». On a travaillé sur ça, le leadership tournant, accepter qu’une joueuse puisse performer selon les jours pour ne pas s’appuyer sur une fille mais sur le groupe.
Lattes Montpellier n’a été qu’une seule fois en finale U18 dans son histoire. Comment allez-vous gérer le stress de l’événement face à un adversaire habitué à jouer des finales ?
On va déjà préparer les filles à vivre un match à 9h du matin, c’est particulier. On a la chance de travailler avec deux intervenants en préparation mentale depuis le début de la saison. L’idée de ce travail est de les amener à être prêtes le jour J. Il faut leur montrer qu’elles auront la capacité à performer ce jour-là, avoir confiance en leurs qualités.
Sur le terrain, à quel genre de match peut-on s’attendre contre Mondeville ?
On sait qu’il y a de très bonnes individualités dans cette équipe de Mondeville. C’est un club qui est habitué au plateau, qui a beaucoup d’expérience par rapport à ça. Je pense qu’elles auront leur identité habituelle des années précédentes avec beaucoup d’intensité défensive et dans le jeu de relance. A nous de pouvoir réussir à nous exprimer au travers de tout ça. Ça sera un match avec beaucoup d’intensité.
Fougères est de retour pour la troisième année de suite à l’Accor Arena. Qu’avez-vous ressenti au moment de la qualification en finale ?
C’est un sentiment de joie et de fierté parce que l’on sait que ça n’a jamais été fait. C’était compliqué cette année encore même si le plateau était à domicile. Avant ça on a dû gagner un derby contre Rennes puis un match très difficile à Charleville. Quand le buzzer a retenti, on était vraiment heureux et on a pu partager ça avec les gens.
Quel est le secret qui vous a permis d’atteindre ce niveau de compétition trois fois de suite ?
Il y une part de chance, une part de magie surement. Il n’y a pas de solution miracle, on prend les matchs les uns après les autres à chaque fois. Quand on arrive au plateau, c’est un peu la pièce en l’air contre des bonnes équipes, il faut mettre tous les ingrédients sur le terrain pour que ça se passe bien et avoir cette part de chance qui fait que l’on se qualifie pour Bercy.
La finale à Paris est aussi un rendez-vous pour le public fougerais qui se déplace massivement depuis la Bretagne…
C’est génial de se sentir soutenu à ce point-là. Cet engouement est exceptionnel, on en profite et ça nous pousse à donner encore plus sur le terrain. Je suis certain qu’il y aura encore plus de monde que l’année dernière (1700 supporters sont attendus contre 1350 en 2022, ndlr). Quand on rentre sur le terrain et qu’on voit la tribune remplie qui crie pour nous, on n’a qu’une envie c’est de mouiller le maillot et de gagner. On fera tout pour les rendre fiers.
Ressent-on une pression au fait de pouvoir écrire une nouvelle page d’histoire de la compétition si vous remportez un troisième trophée de suite ?
Il y a un petit truc mais c’est une pression positive. Il faut se dire que ça sera une belle fête, quoi qu’il se passe. On va partager ça avec nos supporters, le groupe et les gens du club. Ça donne envie d’y être.
Vous allez retrouver Gravenchon qui est dans votre poule en NM2 (3e), chaque équipe a gagné une fois en championnat. Ce troisième affrontement fera-t-il office de belle ?
On peut dire ça comme ça. On sait que c’est une équipe qui fait une super saison avec de très bons joueurs à tous les postes. A nous d’être très solides pour remporter le match. Ça va être compliqué mais on a les armes pour, on ne lâchera rien. Ça sera une belle bataille. Nos forces cette saison ce sont le collectif et la défense, ils nous permettent de gagner les matchs et d’être premiers de notre poule.
Est-ce qu’être déjà venu à l’Accor Arena sera une force ?
Le fait de ne pas être impressionné quand on arrive, parce que c’est une salle de 15 000 places, on connaît. Ça ne veut pas dire qu’on est à la maison mais on sait à quoi s’attendre.
Avec votre licence AST, vous pouvez jouer pour Rouen (Pro B) et Gravenchon (NM2) : est-ce qu’atteindre la finale du Trophée masculin se ressent aussi intensément quand on est partagé entre deux équipes ?
Oui parce que je suis attaché au coach, c’est lui qui m’a entraîné lorsque j’étais au Pôle espoirs. Le projet était surtout de me donner de la confiance et de me développer puis les résultats qu’on a atteint cette année c’est du bonus, ce n’était pas du tout attendu par le club. C’est également la dernière année de mon coach après 25 ans dans le même club donc je suis content pour moi, content pour le coach et puis pour le club.
Vous avez déjà pu jouer des finales de grandes compétitions en 3x3, est-ce une expérience qui servira pour une finale de 5x5 à Bercy ?
Oui je pense que cette expérience va me servir, sur la gestion du stress, des émotions, de la foule… Ma finale de NM1 l’année dernière m’aidera aussi à visualiser comment ce genre de finale se passe. Je pense que c’est du plus même si je sais que Fougères est une équipe d’habitués de cette finale du Trophée masculin.
Comment le vestiaire se prépare à affronter une équipe habituée à cette finale, en quête du premier triplé du Trophée ?
Nous jouons sans pression depuis le début de l’année. Notre jeu est basé sur peu de systèmes, de l’adresse, donc ça ne change rien pour nous et les entrainements restent les mêmes. J’espère que les gars de l’équipe ne vont pas stresser lors du match même si c’est évident que c’est un événement qui sort de l’habituel.
Gravenchon, Rouen, le 3x3, votre forte activité sur les réseaux sociaux, quand est-ce que vous prenez le temps de souffler ?
(il rigole) Je pense que je suis jeune et que c’est le moment de travailler. Je suis assez hyperactif et j’espère assez travailler pour que je puisse souffler dans quelques années.
Vous êtes supposé jouer le lendemain de la finale, à Antibes avec Rouen, vous accorderez-vous un peu de repos ?
Non je vais faire ce match ! En revanche, nous devons affronter Orléans avec Rouen deux jours avant la finale mais le coach m’a demandé d’être au repos pour éviter que je me blesse.
Vous avez déjà affronté Fougères en championnat avec une victoire partout à domicile, jouer en terrain neutre mais à Bercy changera la donne ?
Oui je pense que ça changera la donne puisqu’à la maison nous avions beaucoup de supporters, chez eux la ferveur est également très forte. Il y aura de la ferveur des deux côtés mais dans une si grande salle, je pense qu’il y aura moins d’impact du public et ce sera vraiment le jeu et voir quelle équipe gère mieux son stress…
Mentalement on arrive à passer de leader offensif à joueur de rôle entre Gravenchon et Rouen ?
Ça va, c’est justement le but de ma licence AST, pour que je puisse tenter des choses que je ne tente pas forcément à Rouen, et qu’au fur et à mesure du temps je puisse tenter de plus en plus de choses à Rouen puisque je les maîtrise à Gravenchon.
Dans la course pour la montée en LF2 et qualifié pour la finale du Trophée Coupe de France, l’USBD Alençon vit une saison exceptionnelle. Comment vivez-vous cela de l’intérieur ?
Essayer de monter en Ligue Féminine 2 était l’objectif premier. On a beaucoup travaillé pour arriver jusque-là. On a eu des moments d’échec mais on a su se remettre dedans, je pense à une défaite contre Calais par exemple. Grâce à ça on a pu revenir plus fortes. On est fières de ce que l’on a fait depuis le début, on a hâte de commencer les échéances qui arrivent, playoffs et finale de Coupe de France.
Arriver en finale du Trophée Coupe de France est un long chemin. Racontez-nous un peu votre parcours dans la compétition.
Au départ, la Coupe de France n’était pas forcément dans nos projets. Mais on a gagné les matchs et on se retrouve à aller en finale, à Bercy, alors que ça n’était pas dans nos objectifs.
Vous avez déjà joué une finale et deux de vos coéquipières aussi (Stacy Chovino, Ashunae Durant). Quel sentiment avez-vous de retrouver le parquet de l’Accor Arena ?
J’ai la même sensation qu’il y a deux ans, le même sentiment. En fait je n’ai qu’une hâte, c’est d’être là-bas et d’avoir encore une victoire en Coupe de France avec une nouvelle équipe, des filles qui ont plus d’expérience que celles d’il y a deux ans.
Qu’est-ce que cet événement a de si spécial ?
C’est un moment incroyable que l’on ne va jamais oublier, quand on est sur le terrain c’est incroyable. C’est quand même une des plus grandes salles de France, il y a du public. Nous concernant, il y aura plus de 600 supporters d’Alençon et ça nous motive pour y arriver. C’est grâce à eux qu’on en est là.
Vous allez jouer Monaco, double vainqueur du Trophée (2017 et 2022) et qui a dominé, comme vous, sa poule en NF1 cette saison. Comment préparez-vous cette finale ?
Monaco a déjà fait les finales de Coupe de France et nous non, ça sera la première fois. Elles connaissent un peu. On se prépare comme d’habitude, le coach n’a rien changé. On reste sur les mêmes bases que l’on a depuis le début.
Quel est votre point fort qui pourrait faire la différence ?
C’est notre défense. Je pense que dans l’autre poule de NF1, Monaco n’a pas eu à jouer d’équipe qui défend fort comme la nôtre. Ça sera notre atout.
Deux finales remportées en 2017 puis en 2022, des sacres suivis d’une saison en LF2 non-concluante et une redescente en Nationale Féminine 1. Leader de sa poule en première phase (la deuxième débute ce week-end), le club de la Principauté visera un nouveau titre vendredi 26 avril face à Alençon. L’équipe s’est renforcée l’été dernier avec la signature de Lysa Millavet, formée à Mondeville et ancienne internationale chez les jeunes.
Monaco peut devenir la première équipe à remporter trois Trophées Féminins, c’est une pression ou une motivation supplémentaire ?
C’est une motivation supplémentaire. Nous les joueuses nous n’étions pas là lors des derniers trophées donc nous la prenons comme une motivation d’entrer dans l’histoire du basket féminin.
Comment garder les pieds sur terre quand le club peut potentiellement remporter le Trophée Féminin ainsi que monter en LF2 ?
Les pieds sur terre on les a. Nous n’y sommes pas encore arrivées et nous n’avons encore rien accompli, nous ne sommes qu’en finale pour l’instant et le plus important est de la gagner et de monter en LF2. Mais pour l’instant : rien n’est fait.
Vous avez enregistré un triple-double cette saison, quelles sont les sensations pendant le match d’une telle performance ?
Pendant le match je ne m’en suis pas forcément rendu compte mais quand on m’a donné les statistiques à la fin du match… Cette année c’est vraiment personnellement une cohésion d’équipe et une alchimie qui font que je suis plus performante.
Vous avez également pu vous concentrer sur votre BPJEPS en dehors des parquets.
C’est vrai qu’en choisissan la NF1 j’ai pu effectuer ma formation et je cherchais un club compétitif qui voulait jouer les finales et les playoffs. Cette année les deux sont réussies. On va à Bercy et on se qualifie pour les playoffs de montée en LF2 : tout va bien !
Les finalistes ont franchi avec succès tour après tour les étapes clubs, départementales puis régionales en Métropôle et en Outre-Mer. Ces finalistes se retrouveront le vendredi 26 avril à Charenton-le-Pont à côté de Paris pour les 17èmes finales du Challenge ! Les vainqueurs seront récompensés samedi à l'Accor Arena devant plus 15 000 spectateurs et s'envelorent aux Etats-Unis pour assister à un match NBA !
Liste des finalistes
Alpes | Ynelle HAMDANA (BC112111) |
Thibaut BRACONNIER (BC110525) |
|
Auvergne | Anais JUILLARD (BC115376) |
Rafael PERRIN (BC113838) |
|
Lyonnais | Elsa BERGER (BC116534) |
Amaury BERGER (BC112458) |
|
Bourgogne | Camille YAYLARIAN (BC114050) |
Maxime ETIENNE (BC115397) |
|
Franche-Comté | Julia VERNEREY (BC117990) |
Samuel PELLETIER (BC117601) |
|
Bretagne | Nina GORSE (BC117415) |
Roméo GUZMAN (BC119834) |
|
Centre | Romane VIOUX (BC114752) |
Nathan CHOLET (BC113576) |
|
Alsace | Alice PORET (BC110925) |
Warren MODESTE (BC112300) |
|
Champagne-Ardenne | Jeanne ISENBRANDT (BC121032) |
Niels DJOPMO KOMGUEP (BC110864) |
|
Lorraine | Sarah DUVOID (BC113999) |
Abel KHUM (BC113884) |
|
Nord/Pas-de-Calais | Eléna PIERRE JOSEPH (BC111710) |
Léo PETIT (BC118336) |
|
Picardie | Adèle DEMELIER (BC111834) |
Lucas FERREIRA (BC117446) |
|
Île-de-France | Nora LEBRET (BC119214) |
Arthur REVERET (BC117244) |
|
Basse-Normandie | Anaé CATTENOY (BC119804) |
Elvyn DADEKE (BC115740) |
|
Haute-Normandie | Maëlys MAURICE (BC128985) |
Johan CAHARD (BC113915) |
|
Aquitaine (Sud) |
Maiwenn TEYSSEDRE (BC111808) |
Sacha PRADAYROL (BC118071) |
|
Limousin (Est) |
Manon FRADIN (BC112783) |
Ruben GERMANY (BC112885) |
|
Poitou-Charentes (Nord) |
Mathilde CAMBOS (BC115100) |
Julio SYLLA (BC122566) |
|
Languedoc-Roussillon (Méditerranée) |
Olwenn DELMAS (BC111637) |
Tony GRAND (BC119892) |
|
Pyrénées | Sarah DUBOS (BC112108) |
Enzo PEROTTO (BC111078) |
|
Pays-de-la-Loire | Klair LEFEUVRE (BC111944) |
Joshua CALVEZ (BC126325) |
|
Côte-d'Azur (Est) |
Lola LACHEVRE (BC123965) |
Evan DEBLANGY (BC115027) |
|
Provence (Ouest) |
Inaya EL MOUCHOUI (BC127579) |
Matthew AUDIBERT (BC120433) |
|
Corse | Pauline PONZEVERA (BC122584) |
Noam DYREIT DONNEN (BC116126) |
|
Guadeloupe | Wideline BAZAR (BC110104) |
Jayson EMILIEN (BC126252) |
|
Guyane | Leehane FLORENTINE (BC110910) |
Warren AHAMADI (BC128824) |
|
La Réunion | Camille BOULANGER (BC113624) |
Alexis DELMAS (BC119368) |
|
Martinique | Loïss LARAIRIE (BC110160) |
Tao MONPLAISIR (BC113414) |
|
Mayotte | Shella BOURHANE (BC118728) |
Jaden ADINA (BC124117) |
|
Nouvelle-Calédonie | Anaïs TUI (BC119713) |
Brandon TOKAVA (BC116869) |
|
Polynésie | Kimie KAU-TAI (BC118068) |
Teanua GOULARD (BC122987) |
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