Première pour Lattes Montpellier
Les deux équipes peinent à se mettre en rythme à l'image de cette passe dans les tribunes de Lenae Williams. L'ailière américaine ne tarde pas à se rattraper en plantant deux tirs longue distance et un lay up (25-19, 16'). La paire US qu'elle forme avec KB Sharp fait des ravages. Lattes Montpellier laisse passer l'orage et entame sa remontée avant la pause grâce à Ines Ajanovic (33-29, 20').
De retour des vestiaires, Ana Lelas ramène son équipe à deux points mais un bon passage de Valeriya Berezhynska donne de l'air aux Normandes (37-31). C'est le moment que choisit Inès Ajanovic pour se montrer, la Serbe remet les deux équipes à égalité (37-37, 24') bien aidée par des Mondevillaises pas dans leur assiette. Le dernier quart-temps sera décisif (43-43, 30').
Aija Brumermane se montre adroite sous le cercle et redonne l'avantage à Mondeville. Et quand Lattes Montpellier repasse en tête, l'USOM ne traîne pas pour égaliser. La fin de match est tendue, Fatimatou Sacko puis Lenae Williams marquent de loin (50-52, 36'). Mondeville gaspille ses dernières munitions, tout le contraire des filles de Valéry Demory qui gèrent parfaitement les ultimes possessions et s'adjugent la Coupe de France féminine.
Mondeville - Lattes Montpellier 54-63
Aurélie Bonnan (USO Mondeville) : "C’est pas simple. On est à +10, +12 en première mi-temps, et on les laisse revenir. Y’a des moments, on ne défend pas correctement. C’est la peur de gagner. On ne met pas nos tirs. On doit appuyer à l’intérieur comme en première mi-temps. On a pas su le faire. C’est pas une équipe au-dessus de nous, c’est d’autant plus frustrant. Deux finales perdues en une semaine, c’est dur."
Hervé Courdray (USO Mondeville) : "On va essayer de digérer. Ce n’est pas facile. On est à +11 en première mi-temps, si on fait le travail, on gagne le match. On est hésitantes, on rate nos tirs. A l’extérieur, ça arrive. Les tirs intérieurs, ce n’est pas normal."
Valéry DEMORY (entraîneur de Lattes Montpellier) : "Je n'ai jamais eu de problème cette année et ça nous a permis de travailler sereinement. Ce groupe a été facile à façonner. Les trois semaines avant cette finale ont été longues, ça c'est vu au début du match, on a manqué de rythme. Mais à la fin Mondeville est cramé et on en a profité."
Gaëlle SKRELA (capitaine de Lattes Montpellier) : "On a passé une bonne saison, c'est l'aboutissement de tout le travail effectué. Ce premier titre pour le club, c'est super."
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