Si Paris s’est qualifié logiquement pour la phase finale de dimanche, la surprise est venue de Bordeaux Ballistik, passé par le tournoi de qualification et qui termine premier de son groupe devant les deux places fortes serbes du 3x3 mondial : Partizan et Liman, respectivement 4^e et 10^e au ranking mondial.

Le matin, trois équipes françaises, habituées de la Superleague 3x3 FFBB, participaient au tournoi de qualification dans l’espoir d’intégrer le World Tour. La marche était encore trop haute pour Lille ChosenOnes (0-2) et les Poitiers Drags (0-2). En revanche, Bordeaux Ballistik et son roster en mode élite, avec Antoine Eito et Baptiste Oger venus épauler la légende du 3x3 Eddy Steiner et Emmanuel Monceau, s’imposaient sans trembler (2-0). Direction la poule de la mort pour les Bordelais avec les deux ogres serbes : Partizan et Liman, tous deux dans le top 10 mondial.

Dans le tableau final, 3x3 Paris et Marseille complétaient le plateau tricolore. Le jeune rosters Marseillais dirigé par Sylvain Maurice, se heurtait à une opposition trop relevé. Mathéo Cauwet, Sya Plaucoste, Florian Fortas et Maxime Galin, en début de préparation pour la Nation League U23 cet été, étaient trop court pour espérer passer en phase finale face à Vienne et San Juan. Paris Devait s’employer pour se défaire de Düsseldorf (21-20) et Riffa (21-19). Franck Séguéla, Hugo Suhard, Paul Djoko et Jules Rambaut faisaient le job pour assurer la qualification. Avec deux rencontre dans les jambes, Bordeaux Ballistik montait sans pression sur le terrain et renversait Partizan (21-20), 4^e du World Tour, avant de créer l’upset de la journée en terrassant Liman (21-17). La bande d’Eddy Steiner sortait première du groupe le plus relevé, en se mettant au passage le public dans la poche.

Chacune à une extrémité du bracket, les deux équipes Françaises ne pourront se retrouver demain qu’en finale. Il faudra d’abord pour cela commencer par se défaire de San Juan pour Bordeaux et de New York Harlem pour Paris.

Toutes les informations et les résultats de la journée.

Le programme de dimanche :

Quart de Finale
14h25 : Bordeaux Ballistik - San Juan Church’s
14h50 : Vienna - Partizan
15h15 : Paris - NY Harlem

15h45 : Demi-finales    

17h05 : Finale

A suivre en live sur YouTube à partir de 14h00

Pour défendre les couleurs Parisiennes à Jeddah (Arabie Saoudite), Karim Souchu a décidé de reconduire l’équipe victorieuse au Masters de Wuxi (Chine) : l’alchimie semble avoir été trouvée autour du leader Franck Séguéla, avec les deux piliers de la team, Vincent Fauché (19 tournois sur le circuit professionnel international) et Jules Rambaut (15), ainsi que Paul Djoko (3), la belle surprise de fin de saison, revenu au plus au niveau après une longue blessure.

Si l’arène de la finale a été installée dans un cadre paradisiaque à Jeddah, le tournoi n’aura rien d’une partie de plaisir pour les Français. Pour participer au tableau principal, il faudra d’abord sortir d’une poule de qualification (Q draw) très relevée avec les Portoricains de San Juan (12^e au ranking) et l’équipe locale de Jeddah, emmenée par les deux français Kévin Corre et Dominique Gentil, qui bénéficiera de la ferveur du public. En plus de cela, les hasards du calendrier font enchainer coup sur coup à Paris ses deux matchs de Q draw, et terminer contre l’équipe de Jeddah, qui aura elle bénéficié d’un match de repos. « Sortir de la poule sera déjà un exploit, prévient Karim Souchu. Ensuite dans le tableau principal, ce sera plus ouvert. »

Q Draw :

14 :00 – San Juan – Jeddah
14 :30 – San Juan – Paris
15 :00 – Paris – Jeddah

En effet, en cas de qualification pour le tableau principal, les hommes de Karim Souchu auront quelques heures pour se reposer avant d’attaque la phase de poule dans un groupe homogène avec Vienna (4^e au ranking) et Antwerp (5^e). A ce stade, la principale difficulté pour le staff sera de maintenir les joueurs dans un niveau de fraîcheur optimal, malgré les deux matchs supplémentaires qu’ils auront dans les jambes au moment d’entrer sur le terrain.

Poule D :

17 :10 – Vienna (AUT) – vainqueur Q draw
19 :05 – Vienna (AUT) – Antwerp (BEL)
21 :05 – Antwerp (BEL) – vainqueur Q Draw

La finale du FIBA 3X3 World Tour à Jeddah est à suivre en direct sur Skweek et sur la chaîne YouTube de la FFBB.

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Toutes les rencontres sont à suivre en cliquant ici

Un succès incontesté en 2023
Fin juin 2023, Marseille a vibré au rythme d'un spectacle sportif exceptionnel lors de la première édition du 3XFestival ! L’événement a rassemblé plus de 4500 spectateurs passionnés et 80 joueurs professionnels du Basket 3x3 déterminés à disputer 36 matches épiques.

Plus d'une quinzaine d'animations en intérieur et en extérieur ont permis au public de plonger dans une expérience immersive dédiée à la culture urbaine. Les réseaux sociaux ont explosé avec 2,6 millions de vues, tandis que 2,9 millions de téléspectateurs ont suivi les matches en direct sur la chaîne L'Équipe et Skweek.tv.

Des ambitions grandissantes en 2024 autour de trois socles forts
Le 3XFestival est prêt à faire son retour du 29 mai au 1er juin 2024*, pour quatre jours de célébration du basket 3x3 à Marseille. Grâce à l’engagement renforcé de la FFBB, l'événement s'annonce encore plus grand et encore plus audacieux !

• Deux événements sportifs en un : les deux plus prestigieuses compétitions internationales du Basket 3x3 toujours au rendez-vous : le FIBA World Tour et le FIBA Women’s
Series réuniront près de 100 athlètes de 14 nationalités différentes et répartis dans 24 équipes pour disputer 38 matches intenses. Avec bien sûr l'Équipe de France Féminine, Vice-Championne du Monde qui se préparera pour les Jeux Olympiques ainsi que les meilleurs joueurs français.

• Le Basket 3x3 amateur, véritable poumon de l’événement : l'implication de la FFBB, coproducteur de l’événement, se traduira par l’organisation de nombreux tournois amateurs en amont des compétitions FIBA. Les fans pourront ainsi profiter des infrastructures avec de nombreux terrains qui seront accessibles à tous pendant les quatre jours de compétitions.

• Marseille, capitale du basket 3x3 en 2024 : c’est dans un lieu emblématique de Marseille, sur les esplanades du Parc Chanot, que sera installé l’événement, du 29 mai au 1er juin 2024, attirant jusqu'à 10 000 personnes sur site et marquant ainsi un peu plus le statut de capitale du basket 3x3 de la cité phocéenne. Cet événement s’inscrit naturellement dans le cadre de la politique de la ville qui tend à créer de nombreux terrains de Basket 3x3 dans les quartiers.

Comme en 2023, de nombreux partenaires animeront le village du 3XFestival, ajoutant une dimension festive et conviviale à l'événement, créant ainsi un environnement dynamique et engageant pour les participants, les spectateurs et les passionnés.

Raphaël de Chaunac, Vice-Président du Groupe ORECA : « Les équipes d’ORECA Events sont fières d’avoir réussi à mettre en place la première édition du 3XFestival en 2023 en un temps record ! Relever le défi de créer un événement de basket 3x3 et de le voir, non seulement prendre vie à Marseille, mais aussi captiver des milliers de passionnés, a été une expérience exceptionnelle. Toutefois, notre aventure ne fait que commencer ! Avec la FFBB, nous sommes animés d'un engagement mutuel et profond : transcender nos propres limites et innover afin de faire du 3XFestival en 2024 un rendez-vous encore plus grand et encore plus audacieux. Ensemble, nous sommes prêts à écrire un nouveau chapitre autour de l’excellence sportive et des émotions partagées ! »

Jean-Pierre Siutat, Président de la FFBB « Nous sommes très heureux d’accompagner ORECA dans l’organisation du 3XFestival. Notre plan de développement du 3x3 en France passe par Marseille avec la création ou la réhabilitation de nouveaux terrains et avec ce volet événementiel en partenariat avec ORECA. Le 3XFestival constitue une bonne plateforme de promotion du 3x3 localement et permet aussi d’accueillir 2 tournois internationaux sous l’égide de la FIBA. »

Samia Ghali, Maire adjointe à la Ville de Marseille « Après le succès incroyable de la première édition du 3xFestival réunissant l’élite mondiale du Basket 3x3, Marseille est devenue une place incontournable de cette discipline olympique. C’est avec une immense joie que la ville de Marseille accueillera sa deuxième édition avec en 2024 la présence des plus grandes équipes internationales mais aussi un tournoi amateur montrant que notre territoire possède de véritables talents. »

Pour sa première saison sur le circuit mondial, le parcours de 3x3 Paris s’est arrêté au Brésil sur une courte défaite en demi-finale du Challenger de Capivari de Braixo le 13 novembre. Défaite qui laisse un goût amer, puisqu’une place en finale aurait envoyé la première équipe professionnelle de 3x3 française au Masters de Hong Kong et peut-être ensuite au tournoi final d’Abu Dhabi. Quelques regrets donc pour Yann Julien, le responsable du Haut-Niveau 3x3 à la FFBB, mais globalement un bilan positif pour une première saison sur le FIBA 3X3 World Tour : une douzième place au ranking des teams et surtout un réel impact des performances de 3x3 Paris sur le classement de la France au ranking masculin des nations. Ce dernier point n’est pas anodin et constitue même le principal objectif de la saison 2023 de 3x3 Paris, pour aider la France dans sa course à la qualification aux Jeux de Paris 2024. Yann Julien dresse le bilan de l’été écoulé et détaille les enjeux de la saison prochaine. 

Quel bilan pour cette première saison de 3x3 Paris  sur le World Tour ?

Yann Julien : Pour moi c’est une première saison correcte, les cases de notre plan ont été majoritairement cochées, mais on va être honnête : on espérait tous accrocher le Masters de Hong Kong et puis ça s’est joué à rien et on ne s’est pas qualifié. Maintenant, il faut prendre un peu de hauteur et se dire que pour une première saison, se lancer sur le circuit pro et enregistrer un point culminant à Utrecht avec la finale d’un Masters, ça n’était pas prévu. On ne pensait pas arriver aussi haut dès la première année. C’est le gros point positif de la saison. Une énorme prise d’expérience, la capacité à pouvoir évoluer dans les dix premières équipes mondiales. Ça c’est très bien. Même si on garde ce petit goût d’inachevé en passant si près de Hong Kong.

En se confrontant concrètement au circuit, est-ce qu’on mesure mieux toute la difficulté du World Tour ? Est-que vous avez été surpris ?

Y.J. : Oui et non. Oui, parce qu’on a vu que c’est très difficile de briller parmi les dix meilleures équipes mondiales, ça c’est vraiment dur. Parce que ce sont des équipes qui sont installées, qui sont structurées. Ce sont des équipes qui connaissent tous les petits rouages de la performance à ce niveau-là. Mais on n’a pas été surpris, parce qu’arriver jusque dans ces équipes-là, c’est l’objectif qu’on s’était fixé avec Karim (ndlr : Karim Souchu, entraîneur de 3x3 Paris), et au final 3x3 Paris y est arrivé. Donc pour rentrer dans le circuit, il faut se battre au départ, on ne t’ouvre pas les tournois comme ça. Il fallait afficher de la performance. On nous a ensuite ouvert les tournois, on a réussi à avoir des succès dans ces tournois. Maintenant l’étape qui se présente devant nous pour franchir un cap, c’est de passer du top 10 mondial des teams (ndlr : 3x3 Paris est 12^e au ranking des teams), au top 5, ça c’est une marche qui va être difficile à passer. Mais c’est possible.

Justement, 3x3 Paris est passé du statut de team non référencée sur le circuit à top 12 au ranking des teams (qui prend en compte toutes les performances sur le circuit du World Tour), c’est une vraie performance.

Y.J. : La notion de ranking est centrale dans le 3x3. Il en existe plusieurs types et ils ont chacun un intérêt particulier. Il y a le ranking des fédérations qui est primordial pour se qualifier pour les compétitions majeures comme les Jeux Olympiques et les Coupes du Monde. 3x3 Paris a été créé aussi par rapport à la qualification à ces compétitions. Et aujourd’hui, notamment grâce à l’apport de 3x3 Paris, la France est 8^e nation mondiale chez les hommes, ce qui permet déjà de participer à la Coupe du Monde, ce qui n’était pas forcément gagné, malgré la médaille de bronze cet été. Ensuite il y a le ranking du World Tour, qui ne prend en compte que les résultats obtenus aux Masters, sachant que si tu es dans les 12 premiers, tu es qualifié pour la finale à Abu Dhabi. Et après, il y a un dernier ranking, celui des teams, qui va prendre en compte le nombre de point des 3 meilleurs joueurs de ton équipe, toutes compétitions confondues. C’est un classement important, parce qu’il te positionne sur la scène internationale. Aujourd’hui Paris navigue autour de la 12^e place et quand je vois ce qu’a pu faire Paris, je me dis que si on avait commencé la saison plus tôt… Il faut rappeler que Paris a commencé la saison en en juin, après la fin de la saison 5x5 française, alors que toutes les autres équipes généralement commencent à tourner au mois de mars ou au mois d’avril. Nous, on a commencé avec deux-trois mois de retard. Donc finalement, cette 12^e place-là est déjà un énorme pas en avant.

Est-ce que cette place assure quelque chose pour la saison prochaine ?

Y.J. : Oui exactement, et c’est là-dessus qu’on a une pointe de regret, parce que malgré les avancés qu’on a faites avec 3x3 Paris, en accrochant la qualification pour le Masters de Hong Kong, qui se joue à deux points au Brésil, et, en performant un peu à Hong Kong, ce qui était possible, on s’ouvrait les portes de la finale à Abu Dhabi. Et le cumul des points de Hong Kong et d’Abu Dhabi, nous aurait fait monter dans le ranking des teams. Et le top 8 de ce ranking à la fin de la saison est qualifié pour le tournoi d’ouverture du World Tour la saison suivante. Donc en fait, tu as une réaction en chaîne qui nous laisse un petit goût amer : tu loupes Hong Kong de 2 points, derrière tu ne fais pas Abu Dhabi, et derrière ça te prive du tournoi d’ouverture de la saison 2023. On perd des points au ranking et on passe à côté d’une prise d’expérience.

Maintenant que la saison sur le World Tour est terminée pour 3x3 Paris, comment allez-vous gérer les joueurs pendant la trêve hivernale ?

Y.J. : La grosse frustration qu’on a eue en début de saison c’était d’être lancé dans une chasse aux tournois pour faire des points, parce que plus tu fais de points, plus tu t’ouvres les portes de nouveaux tournois, et ainsi de suite. Donc la planification qu’on a eu cet été ne nous convient pas dans l’idée de développer des joueurs. C’est ce qu’il fallait faire pour s’ouvrir un maximum de tournois. Ça c’était l’étape 1. L’étape numéro 2, ça va être d’avoir une planification cohérente pour développer des joueurs et arriver à avoir des pics de forme au bon moment. L’hiver on va le gérer comme ça, avec des stages à vocation de préparation et de développement, et quelques tournois, notamment au début de l’hiver qui vont servir à travailler. C’est-à-dire que les premiers tournois qu’on va faire, ce n’est pas la performance qui sera notre objectif mais le développement du joueur et de l’équipe. Le but c’est d’arriver dans une deuxième partie de saison, autour de juin-juillet-août, où là il faudra qu’on soit dans la performance. Actuellement, on est en train de scanner toutes les possibilités qu’on peut avoir en termes de tournois pendant l’hiver. Le but n'est pas de faire trois mois de préparation. Il faut alterner préparation et plus petits tournois.

Quels sont enjeux de la saison 2023 dans l’optique de la qualification Olympique ?

Y.J. : C’est simple : faire progresser la France dans le ranking pour aller le plus haut possible. C’est un enjeu majeur pour nous. Il faut arriver à s’ouvrir de grands tournois et à y performer. Si on fait ça, le classement de la France au ranking des fédérations va forcément monter, au travers des joueurs de 3x3 Paris qui participeront à ces grands tournois. Et plus le ranking de la France va monter, plus on se rapprochera d’une qualification directe aux Jeux. Ce qui est notre objectif initial : placer les filles et les garçons dans le Top 3 mondial et dans le Top 2 européen. Pour l’instant les filles sont dans les clous et ça progresse chez les garçons.

Est-ce que c’est mathématiquement possible pour les garçons ?

Y.J. : Ça va être dur parce qu’on est confronté à des nations qui ont plusieurs équipes sur le Wolrd Tour. On peut prendre l’exemple des Américains. Je pense que 3x3 Paris est capable de battre chacune des équipes américaines. Sauf que les Américains présentent cinq équipes sur le World Tour. Le fait d’avoir ces cinq équipes leur donne un potentiel de trente joueurs. Nous, on a un potentiel de six joueurs. Avec trente joueurs qui vont faire des points sur le World Tour, tu es sûr que ton top 25 national va être fourni et que ton ranking de fédération va être haut. Et c’est ce qui se passe aujourd’hui pour les Etats-Unis, qui sont à la deuxième place du ranking masculin.

L’objectif pour 3x3 Paris en 2023, c’est d’apporter un maximum de points à la France pour être dans les meilleures dispositions pour la qualification aux Jeux.

Y.J. : Exactement, plus la France sera haute dans le ranking et plus le seeding dans les tournois de qualification olympique sera haut. Ce qui permet d’avoir des tableaux plus faciles et d’éviter de croiser les grosses nations en poule ou à la sortie des poules. L’autre avantage qu’on aura avec 3x3 Paris c’est que si on fait un tournoi de qualification, on a déjà un groupe de joueurs sélectionnables en Equipe de France parmi les six de 3x3 Paris. Il faut garder en tête que ces tournois seront en plein dans la saison de 5x5 et ça sera une vraie difficulté. Ça ne veut pas dire que toute l’Equipe de France sera composée de joueurs de 3x3 Paris, mais on peut avoir deux-trois joueurs qui seront dans 3x3 Paris et qui pourront avoir le niveau de l’Equipe de France. Ça voudra dire qu’on n’aura à sélectionner dans des clubs de 5x5, qu’un ou deux joueurs en plus. Ce sera beaucoup plus simple de fonctionner comme ça pendant la saison 5x5, plutôt que d’avoir à sélectionner toute une équipe parmi des joueurs qui seront en pleine saison. Il y a trois tournois de qualification, l’avantage c’est qu’à chaque tournoi, des équipes se qualifient, donc la concurrence se réduit. Potentiellement, si la France n’est pas qualifiée directement pour les Jeux, nous devrions pouvoir participer à deux tournois de qualification. Sur le premier il y a une place en jeu pour les JO et pour l’autre il y en a trois. Les meilleures nations au ranking ne devraient pas participer à ces tournois, donc on a de bons espoirs pour que le travail qu’on a fait avec 3x3 Paris, avec l’apport de joueurs venus du 5x5, porte ses fruits.

C’est au beau milieu du désert Saoudien, sur le site du projet futuriste de The Line à Neom, que Paul Djoko, Sylvain Sautier, Franck Séguéla et Alexandre Aygalenq avaient une première chance de verrouiller leur participation au Masters de Hong Kong (26 et 27 novembre), unique chance pour 3x3 Paris d’atteindre la finale du World Tour à Abu Dhabi (10 et 11 décembre).

L’entrée en matière des français laissait entrevoir de belles choses avec une victoire facile contre les locaux de Dammam (21-12), puis une excellente performance contre Vienna, l’équipe en forme du moment sur le circuit, vainqueur du Masters de Paris, emmenée par leur star Serbe, Stefan « Mr Robot » Stojacic (22-20).

Pour son deuxième jour de compétition, 3x3 Paris était opposé à Warsaw, une équipe polonaise à sa portée, actuellement 18^e au ranking du World Tour. Warsaw prenait les commandes du match dès les premiers instants de la partie et faisait la course en tête, sans jamais réussir à creuser l’écart. 3x3 Paris gardait la tête froide et passait devant sur deux lancers francs transformés d’Aygalenq, 18-17 à 52’’ de la fin. Sautier, sous le cercle, donnait même une balle de match au Français à 36’’ de la fin, 19-18. Mais les Français négociaient mal leur dernière possession et se faisaient crucifier à deux points dans le prolongement de l’action, 19-20 à 4’’ de la fin. Le temps-mort immédiatement pris et la dernière action, n’y changeait rien.

Pas de temps pour les regrets, Karim Souchu et ses hommes sont maintenant concentrés sur le Challenger de Capivari De Baixo, leur ultime chance d’accrocher le Masters de Hong Kong et, en cas de bon résultat, la finale du World Tour.

Qualifiée dans la douleur vendredi, 3x3 Paris ouvrait les phases finales du FIBA 3X3 Masters contre Utrecht (Pays-Bas), sorti invaincu du groupe A devant la meilleure équipe du monde Ub (Serbie). Les hommes de Karim Souchu étaient prévenus : la tâche serait difficile.  

Karim Souchu et son staff avait programmé la préparation de ce Masters avec plusieurs confrontations face à la team Utrecht à Amsterdam. Les deux équipes se connaissaient donc très bien. Dans les premières minutes, porté par une adresse insolente, Paris faisait la course en tête mais ne parvenait toutefois pas à faire le trou. Il fallait attendre deux nouveaux tirs primés de Séguéla et Vialaret pour mettre un premier écart, 9-12 après 4 minutes de jeu. Mais Worthy De Jong, malgré un traitement spécial en défense, faisait parler sa classe en allant chercher le panier avec la faute qui permettait aux Néerlandais de revenir au score, 12-12 après 5 minutes. Le match basculait et l’axe De Jong-Van Der List devenait incontrôlable pour les coéquipiers d’Alex Vialaret. En perte d’adresse totale à longue distance, Paris insistait pourtant derrière l’arc et perdait le fil de la rencontre en encaissant un 8-0 en 3 minutes. 19-13 et 1 minute à jouer. Malgré un ultime sursaut d’orgueil de Paul Djoko, le match était plié. 3x3 Paris était éliminé en quart de finale par Utrecht, 19-15.

Franck Séguéla : « On a du potentiel, on est tous des compétiteurs. Quand on voit cette organisation à Paris, on voulait montrer un autre visage. Perdre c’est une chose, mais pas comme hier et aujourd’hui. Perdre en quart de finale, ça n’est pas ce qu’on souhaitait. On est tous des gros compétiteurs, on a la gagne en nous. On va se remettre en question, rester humble, continuer à travailler dur pour améliorer notre ranking et aller chercher des victoires. Dans un événement comme celui-là, il faut rester dans notre bulle et ne pas perdre le fil de notre match. C’est du 3x3, en 10 minutes le match peut tourner très vite et il faut garder les ressources mentales, garder la tête froide. Ça passe par des expériences comme celle-ci. On va sortir grandi de ce Masters et on espère revenir ici l’année prochaine et montrer un autre visage. »

Toutes les informations et les résultats du FIBA 3X3 Masters de Paris sur FIBA3x3.com

La première équipe professionnelle française de 3x3 compte bien capitaliser sur sa deuxième place acquise lors du Master d’Utrecht. Pour leur deuxième apparition sur un Master du World Tour, les Français devront engranger un maximum de points et pourquoi pas devenir la première équipe française à remporter une étape du World Tour. Actuellement 16^ème meilleure équipe du World Tour, le collectif français se doit d’atteindre le Top 12 afin de participer au prestigieux Master Final d’Abu Dhabi.

L’étape Parisienne marquera la troisième fois que 3x3 Paris jouera sur le sol français après les Challengers de Bordeaux et Eaubonne. L’occasion d’aller à la rencontre de leur public et de joueur au sein d’un cadre exceptionnel : Le Carreau du Temple.

7 octobre – 18h15 : Vienne – Paris 

7 octobre – 20h05 : Paris – Q Draw 1

Entrée gratuite. Toutes les rencontres seront à suivre sur Sport en France et sur la plateforme France.TV 

Il n’y a que 12 Masters cette saison et c’est le plus haut-niveau du circuit mondial. On y retrouve les meilleurs joueurs du monde, car la moitié des places de chaque Masters sont attribuées aux équipes les mieux « rankées » au classement mondial. Donc sur les 12 équipes, il y en a déjà 6 qui sont professionnelles et qui ont l’habitude d’évoluer sur le circuit mondial. Pour le reste des équipes il faut passer par des tournois de qualification et les gagner pour accéder au Masters.

Pour se donner une idée, moi personnellement je n’ai remporté qu’un seul Masters jusqu’à maintenant, et il y a beaucoup de joueurs qui sont sur le circuit depuis des années et qui n’en n’ont jamais gagné un. C’est extrêmement difficile de gagner, c’est le graal ultime et c’est pour ça qu’il y a des récompenses qui sont à la hauteur de la difficulté. Gagner un Masters, c’est compliqué, surtout pour les équipes qui émergent et qui se construisent ou se reconstruisent chaque année. Clairement il faut s’inscrire dans la durée pour performer régulièrement et espérer gagner un Masters.

Un premier Masters en France

Je suis ravi qu’il y ait enfin un Masters en France. Ça fait longtemps qu’on attend ça et que les joueurs français attendent d’accéder à ce niveau de tournoi. Et puis surtout le public va pouvoir voir le plus haut niveau mondial. Il y aura aussi l’équipe 3x3 Paris, qui a accédé récemment à son premier Masters à Utrecht, avec une très belle performance (ndlr : finaliste). On a clairement le niveau en France pour performer. Après il y a performer une fois et s’inscrire dans la durée. Je pense vraiment qu’il y a de la place pour des équipes françaises au plus haut-niveau mondial. Cette équipe 3x3 Paris est chouette car elle montre la voie, elle va exciter un peu les gens et créer de l’engouement. J’espère que demain ce sera possible pour d’autres équipes de jouer sur le World Tour et de montrer tout le potentiel qu’on a en France.

Je pense que 3x3 Paris a pu toucher ce qu’ils étaient capables de faire. Maintenant cette finale à Utrecht doit leur permettre de monter leurs standards et de viser un peu plus haut. Je ne suis pas dans l’équipe, mais moi je dirais « on a atteint la finale d’un Masters les gars, à partir de maintenant on se donne l’objectif de toujours atteindre les phases finales ». Avec ça, ils devraient déjà gagner assez de points pour aller au tournoi final.

Un tournoi relevé

Le Masters de Paris va être un tournoi relevé, parce qu’il y a des équipes qui sont très fortes : avec Ub et Liman, on a déjà les 2 premières équipes au ranking du World Tour cette année. On verra certainement une des deux en finale à Paris. On ne sait jamais ce que peuvent faire les équipes américaines, mais Harlem et Princeton peuvent être très embêtantes. Il y a les Néerlandais de la team Utrecht qui ont été aussi très impressionnants et qui auraient pu être finalistes chez eux à la place de Paris. Vienne est une équipe sur le circuit depuis longtemps et un peu comme pour 3x3 Paris, la fédération a investi récemment et les résultats ont été très rapides. Ça va être un tournoi très relevé, mais c’est difficile de faire des prédictions parce que chaque tournoi, et même chaque match, a sa propre histoire. On peut être finaliste sur un Masters et ne pas sortir des poules la semaine suivante. Il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en jeu. Avec la team Jeddah par exemple, on sera les seules à venir des Philippines. On est en road trip depuis plusieurs semaines, la récupération sera importante pour nous. Toutes les équipes n’arriveront pas avec le même niveau de fraîcheur.

Une exposition pour le 3x3

L’enjeu de ce premier Masters à Paris, est de faire connaitre la discipline et la faire entrer dans le paysage sportif français. La visibilité en France d’un tel tournoi est très importante avec des diffuseurs en clair. Et derrière des équipes comme 3x3 Paris, qui rendra l’événement encore plus attractif, on espère qu’il y en aura rapidement d’autres à l’avenir. Encore une fois je le redis, en France on a un vivier de joueurs avec du talent qui est largement supérieur à ce que j’ai pu voir partout ailleurs. Il y a un vrai potentiel pour que le 3x3 explose.

Ils l’attendaient avec impatience, c’est désormais chose faite. L’équipe de 3x3 Paris est parvenue à se qualifier pour son tout premier Master du World Tour grâce à sa victoire à Hilversum (Pays-Bas) dimanche. Une qualification qui récompense les dernières sorties de l’équipe française, demi-finaliste des Challenger de Penang (Malaisie), Edmonton (Canada) et Bordeaux (France).

Créée il y a trois mois, l’équipe de 3x3 Paris qui se compose de Franck Seguela, Alex Vialaret, Paul Djoko, Sylvain Sautier, Vincent Fauché et Alexandre Aygalenq se rassure après un début de saison en demi-teinte. Elle devient par la même occasion la première équipe française à se qualifier pour les phases de poule d’un Master du Word Tour depuis les collectifs de Lyon et Nantes en 2019.

Déjà qualifiés pour la Master de Paris (7-8 octobre) grâce à une wildcard, les Français tenteront de marquer un maximum de points dans la course au World Tour Final qui oppose les 12 meilleures équipes du monde. Les performances des Français sur le World Tour permettent également à la France de maintenir sa place dans le Top 10 mondial au Ranking FIBA.

Composition du groupe :

24 septembre – 16h45 : Paris – Lublin

24 septembre – 20h35 : Liman – Paris

Toutes les rencontres seront diffusées en direct sur YouTube.com/FIBA3x3

Toujours à la recherche de sa première victoire d’étape sur World Tour, 3x3 Paris tentera de décrocher un des deux tickets qualificatifs pour le Master de Montréal. Après leur quatrième place lors du Challenger de Bordeaux puis deux éliminations précoces à Hambourg (Allemagne) et Lipik (Croatie), la première équipe professionnelle française de 3x3 va tenter de déjouer les pronostics en terre canadienne.

Deux médaillés de bronze à la Coupe du Monde 2022, Alex Vialaret et Franck Seguela, seront de la partie pour cette mission Master à Edmonton. L’équipe sera complétée par Vincent Fauché (n°15 français) et Paul Djoko (n°17 français). En phase de poule 3x3 Paris retrouvera deux équipes référencées sur le FIBA 3x3 World Tour à commencer par les numéros 2 du ranking mondial : Amsterdam HiPro. L’armada Hollandaise sera composée de 4 joueurs issus du Top 50 mondial dont Dimeo van der Horst (n°11 mondial), véritable fer de lance des Pays-Bas lors de la Coupe du Monde 3x3. De l’autre côté, les Suisses de Fribourg restent sur une bonne dynamique avec une deuxième place au Challenger de Prishtina et une quatrième place au Challenger de Lipik. Le collectif helvète pourra une nouvelle fois s’appuyer sur Jonathan Kazadi, ancien joueur d’Orléans et du Lille Métropole Basket.

La composition du groupe :

31 juillet – 00h10: Amsterdam - Paris 

31 juillet – 04h10 : Fribourg - Paris

Les rencontres seront à suivre en direct sur YouTube.com/FIBA3x3

Quoi de mieux qu’une étape à la maison pour faire son apparition sur le circuit professionnel international. Le Challenger de Bordeaux était la date idéale pour les grands débuts de la première équipe professionnelle française sur le prestigieux FIBA 3x3 World Tour. À Bordeaux, les objectifs étaient clairs pour le coach Karim Souchu « notre objectif était de sortir des poules et se jauger face à des équipes référencées du circuit World Tour ».

Défaits en demi-finale par les Belges d’Antwerp (21-8), les Français voient le ticket qualificatif pour le Master de Debrecen leur échapper mais reste confiants quant à leurs capacités : « on manque un peu de vécu commun et d’expérience mais on est là pour ça. On ne peut que progresser en jouant face aux meilleures équipes mondiales. » analyse Karim Souchu. 3x3 Paris avait pourtant réussi un tour de force en éliminant Riga en quart de finale (15-12) grâce notamment à un excellent Alex Vialaret. Devant son public, le local de l'étape à fait le show bien épaulé dans sa mission par Vincent Fauché, Sylvain Sautier et Paul Djoko.

Vialaret Fauché@FIBA3x3 | #BordeauxChallenger pic.twitter.com/39A1ywk0TN

— 3x3 FFBB (@3x3ffbb) July 6, 2022

3x3 Paris aura tout juste le temps de savourer cette première expérience avant d’enchainer le 8 juillet au FIBA 3x3 Challenger de Hambourg (Allemagne). Pour cette deuxième étape, l’équipe sera composée de Vincent Fauché, Alexandre Aygalenq, Franck Seguela et Sylvain Sautier « Nous partons demain matin (Ndlr : jeudi) à Hambourg pour un autre Challenger extrêmement relevé où on devra sortir d’un tour de qualification pour intégrer le tableau principal. On est prêt à enchainer, ça fait aussi partie du rythme 3x3 » résumait Karim Souchu à la fin de l'étape bordelaise. Un rythme soutenu mais nécessaire pour engranger des points et tenter de se faire un nom sur le World Tour.

Classement Final :

1. Antwerp (BEL)

2. Princeton (USA)

3. Versailles (FRA)

4. Paris (FRA)

5. Riga (LAT)

6. Vilnius (LTU)

7. Düsseldorf (ALL)

8. Kaunas (LTU)

9. Lausanne (SUI)

10. Rennes (FRA)

11. NY Harlem (USA)

12. Onil (ESP)