Élu président de la Ligue Féminine de Basket au début de l’année 2001, succédant à Serge GERARD, Jean Pierre Siutat a largement contribué au développement de la Ligue Féminine de Basket.
« Ces huit années passées au sein de la LFB ont été très enrichissantes. Je suis particulièrement heureux d’avoir accompli un bout de chemin avec l’équipe de salariés et les clubs de LFB ; même si la LFB, aux dires de certains, n’est plus considérée comme le championnat le plus élevé en Europe aujourd’hui, les résultats obtenus par les clubs français restent tout à fait honorables. J’ai souhaité également amener une touche personnelle dans la structuration et la médiatisation de la Ligue, tout cela avec les peu de moyens dont elle disposait :
- Un championnat désormais homogène et disputé avec 14 équipes.
- Un budget de fonctionnement multiplié par 10 en 7 ans et un budget moyen des clubs de 1,2 millions d’euros, soulignant l’impact économique du basket féminin en France.
- Des recettes de partenariat permettant de restituer aux clubs l’équivalent de leur participation annuelle, cette dernière contribuant à 20% du budget de la LFB contre 80% en 2001.
- L’OPEN LFB organisé pour la première fois en 2005, devenu depuis un évènement sportif majeur du basket féminin à Paris grâce à ses 7000 spectateurs et son visuel désormais attendu ! Ce concept original a été repris en France, par la Ligue Nationale de Volley, mais aussi par d’autres fédérations nationales européennes.
- « Marraines de cœur », un projet qui m’a tenu particulièrement à cœur. Il a permis grâce à son originalité de nous distinguer, à la fois sur le plan national mais aussi international : en inscrivant résolument la LFB dans le mécénat social dès 2005, l’implication de tous les clubs dans des actions locales en direction de publics en difficulté est à souligner et je les en remercie. La FIBA Europe, séduite par cette démarche, a voulu la reprendre à son compte et a ainsi sollicité toutes les fédérations européennes et les encouragent à conduire des actions similaires.
- Des innovations technologiques nous situant comme un véritable « laboratoire technologique de la FFBB » : d’abord les statistiques en live, puis LFB TV, mais également un portail dédié spécialement à la LFB depuis septembre 2007, et enfin LFB radio et LFB vidéo, autant d’initiatives qui nous ont permis d’être précurseur et de disposer d’un espace médiatique, palliant la carence des médias traditionnels.
Au-delà de la LFB, j’ai eu plaisir de défendre les intérêts du basket féminin français, dans le cadre de mon rôle de membre de la commission des compétitions de la FIBA Europe. Enfin, je souhaite bonne route bien évidemment à la Ligue Féminine de Basket et à son nouveau président, Thierry BALESTRIERE. »
A l’heure où la crise mondiale va avoir des répercutions sur le sport de haut niveau, la LFB devra s’organiser pour palier aux difficultés financières des clubs souvent liées aux débordements salariaux.
De même, le travail de réflexion sur la formation devra impérativement aboutir sur un projet cohérent pour toute la pyramide fédérale.
« Je suis très honoré de prendre la présidence de la LFB », indique quant à lui Thierry BALESTRIERE. « J’essaierai de convaincre les clubs de Ligue Féminine de développer des projets au profit de l’intérêt général, car c’est en adoptant une telle démarche que des profits et des retombées pourront être générés pour chacun d’entre eux. Cela constitue un sacré challenge, mais qu’il est impératif de relever dans ce contexte difficile ».
Enfin, même si la dimension « nouvelles technologies» demeurera sans nul doute la « marque » de Jean Pierre Siutat, la Ligue doit continuer à être dans l’innovation technologique pour réussir à faire définitivement émerger le basket féminin dans la sphère du sport professionnel.
Service de Presse FFBB / FC
