Les Bleues en bronze, le film
De leur arrivée à Ljubljana jusqu'au podium européen, plongez dans les coulisses et revivez les matches des Bleues, grâce à ce documentaire exceptionnel de 41 minutes réalisé par beINSPORTS.

Description equipe de france feminine
De leur arrivée à Ljubljana jusqu'au podium européen, plongez dans les coulisses et revivez les matches des Bleues, grâce à ce documentaire exceptionnel de 41 minutes réalisé par beINSPORTS.
La 8ème finale européenne pour les Tricolores dans la compétition. Revivez les festivités de cette médaille dans les vestiaires des Bleues.
Rebondir après une défaite en demi-finale est un exercice délicat. Encore plus pour une équipe qui avait fait de la conquête de la médaille d'or son objectif.
Les trois premières minutes du match pour le bronze ont d'ailleurs été compliquées pour des Tricolores sans doute la tête ailleurs. Mais le jeu reprend systématiquement le dessus et avec les rotations rapides mises en place par le staff, la France allait signer un 23-1 pour conclure le premier quart-temps. De la course, des décalages et de l’adresse, la recette idéale pour s’offrir une soirée tranquille. Migna Touré faisait office d’artificière en chef à trois-points (4/4 pour débuter) et inspirait une attaque qui brille souvent lors des rencontres de classement.
Au bord du K.-O. (49-30), les Hongroises ne baissaient cependant pas les bras en début de deuxième mi-temps et parvenaient à exploiter les maux qui ont poursuivi les Bleues durant la compétition : le contrôle du pick n’roll et du rebond et une tendance à jouer trop en périphérie avec une agressivité moindre que lors du premier acte. Emmenées par le duo Agnes Studer – Virag Kiss, elles grignotaient petit à petit leur retard, retrouvant de l’énergie et une confiance qui leur permettait de réussir des tirs très longue distance.
Toujours en contrôle, les Bleues devaient donc s’employer pour ne pas laisser ce rapproché devenir plus problématique. C’est Iliana Rupert qui se chargeait alors d’alimenter la marque, faisant son retour sur les parquets après sa blessure à l’épaule contre la Slovénie lors de la phase de poule. Leila Lacan bénéficiait également d'un temps de jeu conséquent et apportait le rythme nécessaire pour garder la Hongrie à distance respectable.
Jamais en danger, l’Equipe de France féminine monte sur un podium européen pour la huitième fois consécutivement depuis 2009. Au tableau des médailles, elle n'est dépassée que par deux pays disparus (URSS, Tchécoslovaquie). Une constance au plus haut niveau qui n'effacera pas totalement la déception vécue contre la Belgique mais les sourires au buzzer souligne l'importance d'avoir conquis le bronze à un an des Jeux de Paris.
France bat Hongrie 82-68
Partagez la tristesse des Tricolores dans le vestiaire, et les discours mobilisateurs de Sarah Michel et Jean-Aimé Toupane pour remotiver les troupes.
Ce n'est clairement le match qu'elles rêvaient de disputer, ni l'objectif initial des Bleues. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane ambitionnaient l'or européen, mais défaites hier en demi-finale après un match d'une intensité et d'une électricité folle face à la Belgique (67-63), elles doivent désormais se remobiliser pour viser le bronze. Sandrine Gruda, meilleure marqueuse des Bleues hier avec 17 points, voudra évidemment conduire les siennes vers une nouvelle breloque, elle qui a annoncé prendre part à sa dernière campagne européenne. Les Bleues sont en effet montées sur le podium lors de chaque Euro depuis 2009 (or en 2009, bronze en 2011, puis argent en 2013, 2015, 2017, 2019 et 2021) et veulent confirmer leur place au sommet par une huitième médaille continentale. Mais en face, se dresse l'équipe surprise de cet Euro : la Hongrie. Nation multiplie médaillée dans les années 80, la Hongrie fait son retour au plus haut niveau et dans le dernier carré pour la première fois depuis 1997. Une équipe dangereuse qui n'a donc rien à perdre face aux Bleues, et qui voudrait donc pousser son Euro 2023 réussi jusqu'au podium.
Hongrie-France, à 17h00 en direct sur France 4 et beINSPORTS 1
Bien rentrée dans son match l'Equipe de France a fait jeu égal avec la Belgique emmenée pourtant par une Emma Meesseman des grands soirs (24 points, 6 rebonds, 5 passes, 28 d'évaluation). L'intérieure belge a permis à la Belgique de faire un premier break (8-14). Les Bleues sont restées muettes pendant 4 minutes en fin du premier quart-temps et ont subi le jeu. Un trois-points de Vanloo (18 points, 5 rebonds, 4 passes) vient clore cette période (8-18).
Sous l'impulsion de Badiane (8 points, 8 rebonds) par deux fois, puis Sandrine Gruda (17 points, 4 rebonds), la France a retrouvé des couleurs (14-19). Un temps-mort de Rachid Méziane et le retour aux affaires de la diablesse Vanloo, auteure de trois nouveaux trois-points de suite ont permis à la Belgique de reprendre le large +9 (19-28, 14'). Ce nouveau passage à vide des Tricolores, leur est fatal. Malgré les initiatives de Gruda et de Chartereau, la France n'a pas réussi à revenir au contact de son adversaire. Un nouveau triplé de Vanloo, encore elle, donne 14 points d'avance aux Belges à la mi-temps (30-44).
Le réveil de Bleues est attendu, c'est avec de très belles attentions et une Sandrine Gruda bien inspirée que les Françaises ont fait douter les Belges en début de seconde mi-temps. L'écart ne fond pas pour autant, trop de balles sont oubliées, rebonds ou balles perdues, et elles sont bien exploitées par Mununga (2 points, 9 rebonds, 2 interceptions) et ses partenaires (51-41, 27'). En attaque et en défense, Chartereau est sortie de sa boite pour permettre à la France de se rapprocher 46-53 (30').
Revenues à cinq points sur un triplé de Vukosavljevic (54-49), les Bleues sont ensuite, une nouvelle fois, repoussées à dix longueurs (61-51) à cause du réveil offensif de Julie Allemand (10 points, 3 rebonds, 3 passes). Malgré quelques occasions de revenir au score, les Françaises ne parviennent pas à conclure. Meesseman impériale sanctionne encore les Bleues des deux côtés du terrain. L'énergie de Marine Fauthoux finit par porter ses fruits en fin de rencontre. La france n'est plus qu'à cinq points (58-63) après un nouveau lay-up de sa meneuse. Salaun à trois-points puis Badiane sous le cercle permettent à la France d'y croire en revenant à une possession (63-65), mais la Belgique ne craquera pas et s'impose finalement 67 à 63.
En n'échouant qu'à quatre petits points de la Belgique, les Bleues pourront nourrire quelques regrets mais elles devront rapidement se remettre en selle car demain à 17h00 elles ont rendez-vous avec la Hongrie pour le match pour la 3e place de cet Euro. L'occasion pour les Bleues de ramener une 8e médaille européenne consécutive. Ce match match sera à suivre en direct sur beINSPORTS et France 4.
Entrez dans les coulisses des derniers instants avant le carré final.
Deux nations qui se connaissent par coeur, et aux histoires mêlées. Deux équipes toujours invaincues dans cet Euro 2023, avec l'or européen comme objectif ultime. Mais ce soir à Ljubljana, une seule pourra toujours rêver d'un sacre en Slovénie. À 20h45 dans la Stozice Arena, les Tricolores devront réaliser un match parfait pour enrayer une machine belge impressionnante depuis le début. Un premier tour parfait à Tel-Aviv pour les joueuses du plat pays, désormais emmenées par Rachid Meziane, ancien assistant de Valérie Garnier sur le banc tricolore entre 2014 et 2021, et qui fait les beaux jours de Villeneuve d'Ascq. Il ne sera d'ailleurs pas la seule bonne connaissance du soir, avec dans les rangs belges, de nombreuses joueuses actuelles ou passées de LFB (Julie Allemand, Julie Vanloo, Emma Meeseman...).
Après avoir éliminé la Serbie (93-53), championne d'Europe en titre, au tour précédent, la Belgique se verrait bien sortir les Tricolores ce samedi. Mais les Bleues, en constante progression au cours du tournoi, ont des arguments à faire valoir : une défense de fer et un collectif de 12 joueuses prêtes à tout donner sur le terrain. Victorieuses du Monténégro il y a deux jours (89-46), les joueuses de Jean-Aimé Toupane n'auront qu'un objectif : s'imposer peu importe la manière, et se qualifier pour la finale de l'Euro. Un rendez-vous qu'elles n'ont plus manqué depuis 2013 et cinq finales d'affilée.
Belgique-France, ce samedi à 20h45 en direct sur beINSPORTS 1 et France 4
Un succès qui envoie les Bleues vers le dernier carré, pour la 8ème fois d'affilée dans la compétition continentale. Vivez en inside cette qualif' pour la demi-finale (samedi 20h45 contre la Belgique)
L’entrée des phases finales est toujours un tournant, une nouvelle compétition, à négocier avec extrêmement de prudence. Encore privées d’Iliana Rupert et sortant d’une phase de poule sur courant alternatif, les Bleues se devaient de marquer le coup pour aborder avec sérénité le dernier carré.
Les premières minutes restent un peu floues collectivement. Défensivement, les Bleues prennent doucement leurs marques, de la même manière que de l’autre côté du terrain, mais les quelques oublis défensifs et retards sur les rotations laissent Natacha Mac et ses coéquipières à seulement quelques unités. Marine Fauthoux, par ses fulgurances, permet tout de même, aux françaises de tenir tête à la sélection monténégrine (11-7, 5’). Le tournant de la rencontre viendra par l’entrée de Sarah Michel. La capitaine, ramenant de la sérénité et du cadre dans l’organisation tricolore, lance la machine. La balle circule, permettant de trouver de la fixation intérieure avec Badiane et des paniers proches du cercle. Le jeu se fluidifie, permettant à Jean-Aimé Toupane d’ouvrir son banc laissant la place à la jeunesse à l’image de Leïla Lacan, peu utilisée en phase de poule, qui fait mouche (23-9, 10’).
Des Bleues en place. Malgré tout, la sélection tricolore souffre au rebond défensif, seule issue pour le moment pour les Monténégrines de trouver un moyen de s’approcher du cercle alors que l’adresse leur fait complétement défaut (15/52). L’écart se stabilise doucement (32-15, 15’). Le moment parfait pour le Monténégro de tenter d’inverser le tempo (32-20, 16’) le temps d’un instant mais les esprits sont concentrés. Le duo Badiane-Fauthoux (9 points chacune à la mi-temps), dans deux registres différents mène les troupes tricolores à la charge (44-26, 20’) et permet à la France de prendre le large.
La mi-temps et le retour aux vestiaires ne renverseront pas l’issue de la rencontre. La sélection de Jelena Skerovic tente de monter en régime pour surprendre les Bleues mais rien n’y fera. Le ballon tourne toujours aussi bien permettant d’abreuver Sandrine Gruda de caviars sous le panneau, l’étau défensif français bloquant complétement l’adversaire du jour (65-37, 30’). Même constat dans le dernier quart. Sérieuses du début à la fin, à l'image du tandem intérieur entre Marième Badiane (20 points, 7 rebonds) et la meilleure marqueuse de l'histoire de l'Equipe de France Féminine (18 points, 4 rebonds), la France s'impose donc sans inquiétude sous une Marseillaise scandée par la cinquantaine de supporters tricolores ayant fait le déplacement en Slovénie. Uen victoire référence en prévision de la prochaine échéance.
La suite de la compétition se déroulera à Ljubljana dès samedi prochain pour tenter d’arrocher une 6ème finale européenne consécutive. Sur son chemin, l’Equipe de France retrouvera un adversaire de poids, la Belgique (horaire à confirmer), qui vient de sortir la Serbie, Championne d'Europe en titre, de 40 points. Rien que ça. Une rencontre qui s'annonce à couteaux tirées face à une sélection belge avide d'or.
France – Monténégro : 89-46
Les bookmakers n'avaient sans doute pas été nombreux à placer le Monténégro dans le Top 8 européen. Absentes des quarts de la compétition depuis l'Euro 2015, les joueuses entraînées par Jelena Skerovic, longtemps capitaine de la sélection désormais devenue coach, ont déjoué les pronostics et sorti l'Italie lors du barrage (63-49). Portées par leur américaine naturalisée Natasa Mack (2ème meilleure rebondeuse de la compétition et 2ème à l'évaluation), les Monténégrines se verraient bien créer une nouvelle sensation face aux Bleues. Entre deux des meilleures défenses du tournoi, la bataille s'annonce en tout cas bien rude, et la qualification pour le carré final promet d'être acharnée.
France-Monténégro, 18h00 en direct sur France 4 et beINSPORTS 1
Suivez l'entraînement des Tricolores avec Alexia Chartereau et Romane Bernies, équipées d'un micro, ainsi que la rencontre avec les supporters français présents en Slovénie.
Invaincues au premier tour, les Bleues affrontent ce jeudi 22 juin à 18h00 le Monténégro en quart de finale de l'Euro 2023. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane auront face à elles une des équipes surprises de cette compétition, qui a sorti l'Italie lors du barrage de lundi à Tel-Aviv (63-49). Présente en quarts de finale de la compétition pour la 13ème fois d'affilée, l'Equipe de France a l'habitude de ces grands rendez-vous et espère bien pouvoir rallier le carré final de l'Euro. De son côté, le Monténégro retrouve ce stade du tournoi pour la 1ère fois depuis 2015, et se verrait bien créer la sensation à Ljubljana.
France-Monténégro, jeudi 22 juin à 18h00, en direct sur France 4 et beINSPORTS 1
L'intérieure des Bleues va donc suivre des soins quotidiens avec le staff médical d'ici le quart de finale ce jeudi. La question de sa participation sera étudiée dans les prochains jours.
Entrez dans le vestiaire des Bleues à l'issue de la rencontre
L’Equipe de France féminine a conclu sa phase de poule par une troisième victoire consécutive. Une formalité ? L’Espagne, battue par la Lettonie et la Serbie, dominée par la Hongrie, n’ont pas connu la même réussite. Et au soir du premier tour, seule les Bleues et la Belgique présentent un bilan immaculé après avoir battu la Slovénie, un pays hôte qui ne jouait plus que pour l’honneur, dimanche. La France, elle, cherchait avant tout à se mettre en confiance avant de disputer son quart de finale jeudi prochain.
Le tir à trois-points réussi par Marine Fauthoux (0/9 jusqu’à présent dans le tournoi) dans les premières secondes semblait être le signe annonciateur de la soirée espérée. Un 9-2 autoritaire en un peu plus de trois minutes confirmait la tendance mais il suffira d’un temps-mort slovène pour stopper l’éphémère série. L’hôte des lieux retrouvait de l’agressivité et l’Equipe de France souffrait dans les duels et se montrait trop dispendieuse de l’autre côté du terrain (6 balles perdues au premier quart-temps).
La recette idéale pour retomber dans le doute, d’autant plus que les Bleues étaient loin de leurs standards défensifs habituels, multipliant les oublis et peinant à ralentir le duo d’arrières Teja Oblak – Zala Friskovec (19 pts, 4 assts à la pause). La Slovénie a ainsi fait, modestement, la course en tête, trop contente de ne pas plus souffrir de son évident déficit athlétique. Plus inquiétant encore, sur une contre-attaque, Iliana Rupert allait au contact et s’effondrait en se tenant l’épaule, prenant la direction de l’hôpital pour y passer des examens complémentaires.
Le passage aux vestiaires ne remettait guère d’ordre dans l’organisation défensive tricolore et l’écart allait enfler jusqu’à huit longueurs (41-49) avant qu’un regain de pression, un soupçon de rythme et un festival de Sarah Michel ne renversent totalement la vapeur à la faveur d’un 13-1. La fluidité avait fait son retour et même si les troupes de Jean-Aimé Toupane n’effaçaient pas toute trace de frustration, elles mettaient fermement la main sur la rencontre, Sandrine Gruda enfonçant le clou près du cercle. Les Bleues géraient ensuite patiemment les dernières minutes pour préserver leur invincibilité. Elles bénéficient désormais de 72 heures de repos avant le quart de finale décisif, jeudi soir.
France bat Slovénie 73-68
Valériane Vukosavljevic : "L'objectif c'était de sortir de ce groupe en tête. C'est fait, peu importe la manière, c'est fait. Maintenant on sait qu’on n'a pas tout fait parfaitement mais il y a eu quand même des bonnes choses, des réactions. On a 3 jours pour se reposer mais surtout pour travailler. On va avoir un gros quart de finale qui va qui va nous arriver dessus donc ça sera à nous de faire le travail. Pour l’instant on n'arrive pas à dérouler notre jeu comme on a pu le faire en préparation. Il y a aussi le fait qu'on perd Iliana, ça met tout le monde un petit peu sous pression parce que c'est un élément majeur de l'équipe. On essaie de faire avec, d'avancer et il va falloir travailler sur certains points. En défense on fait un bon job et c'est ce qui nous permet justement de prendre un peu de plaisir, maintenant ça serait bien qu'on attaque qu'on puisse toutes lancer notre compétition et qu'on puisse un peu dérouler."
Marine Fauthoux : "Quand on voit toute la compétition, pas beaucoup d'équipes ont fait 3-0, donc on va se satisfaire de ça. L'envie est là, mais c'est un peu laborieux ce qu'on fait. Au final on gagne et c'est ça qu'il faut retenir. Personnellement tant que l'équipe gagne moi je suis contente. Ce soir j’ai marqué, tant mieux mais si je marque 0 point qu’on finit champion d'Europe, je prends !"
Bien vides depuis le début de la compétition, les tribunes ne seront sans doute pas encore très garnies, malgré la présence de la Slovénie, pays hôte de la compétition, face aux Bleues ce dimanche à la Stozice Arena (18h00 en direct sur beINSPORTS 1). Et pour cause, les Slovènes ont d'ores et déjà dit adieu à leurs chances de qualification en s'inclinant lors de leurs deux premiers matches de poule face aux Britanniques (71-76) et l'Allemagne (62-66). Deux petites défaites néanmoins, qui montrent que les hôtes de l'Euro 2023 ne sont pas non plus une équipe à prendre à la légère par les Tricolores, qui voudront faire le plein de confiance avant les quarts de finale.
Qualifiées mathématiquement pour les quarts qui se dérouleront jeudi prochain, les joueuses de Jean-Toupane veulent malgré tout se servir de cette ultime rencontre pour travailler et progresser encore, en perspective de la phase finale. La qualification directe en quarts sans passer par le barrage leur a offert aussi un peu de repos, trois jours sans match à Ljubljana qui leur permettront de recharger les batteries, physiques et mentales. D'ici là, une dernière bataille les attend face à la Slovénie, pour terminer invaincues cette première phase.
Slovénie-France, 18h00 en direct sur beINSPORTS 1
Plongez dans les coulisses du vestiaire à l'issue de cette victoire.
L’ambiance feutrée de l’Arena Stozice de Ljubljana n’a surement pas aidé les joueuses de Jean-Aimé Toupane à se mettre en rythme. Une nouvelle fois opposée à une défense de zone, les Françaises peinent à entrer dans le match. En manque d’adresse, les Bleues compensent par une présence au rebond offensif qui leur donne des points en deuxième chance. Il faut attendre cinq minutes de jeu pour que Migna Touré débloque le compteur français à 3 points. Alors que la Grande-Bretagne revient à hauteur de la France après sept minutes de jeu, 9-9, Janelle Salaun trouve la cible à longue distance pour redonner de l’air aux Bleues. Le secteur intérieur français est dominé en défense et ne doit son salut qu’à la maladresse britanniques (5/16 au tir dans le premier quart).19-11 à la fin de la première période.
Les coéquipières de Sandrine Gruda entament le deuxième quart-temps sur le faux rythme imposé par leurs adversaires et restent muettes en attaque pendant plus de quatre minutes. La Grande-Bretagne grignote petit à petit son retard sur la ligne des lancers francs en provoquant des fautes (4 lancers francs au total pour la France contre 22 pour la Grande-Bretagne). C’est Valériane Vukosavljevic (11 points, 5 rebonds) qui fait sauter le verrou Britannique pour donner l’impulsion aux Françaises, bien suivie dans son élan par Migna Touré (15 points et 3 passes) qui conclut l’une des rares contre-attaques de l’Equipe de France. Les Bleues retournent aux vestiaires en tête, 29-24, bien aidées par la maladresse adverse, à 5/20 au tir.
Troisième quart-temps extrêmement compliqué, avec une équipe française en plein doute, qui voit la Grande-Bretagne égaliser à 35-35 partout à 2’40’’ de la fin de la période. Une interception de Sarah Michel, conclue par Romane Bernies redonne du souffle aux Tricolores, puis c’est au tour de Marième Badiane d’enchaîner deux actions positives de suite, 44-35 à la fin du quart.
L’entame de la dernière période s’inscrit dans la continuité et l’écart monte jusqu’à 11 points à quatre minutes de la fin du match. Mais la France n’arrive pas à tuer la rencontre et joue à se faire peur en montrant de la fébrilité dans les derniers instants. La Grande-Bretagne revient à 4 points à trente secondes du buzzer final, sur un lay-up de Temi Fagbenle (20 points, 8 rebonds), bien servie par Holly Winterburn (4 points, 4 rebonds, 4 passes et 2 interceptions), omniprésente en fin de match. Mais Sandrine Gruda (10 points, 5 rebonds) met fin au suspense sur un shoot à mi-distance et entérine la victoire des Bleus, 63-57.
Victoire laborieuse, mais importante, car elle place la France dans une position idéale pour terminer première du groupe C, synonyme de qualification directe pour les quarts de finale.
Sarah Michel : « les équipes ont augmenté leur niveau de jeu, on est en compétition maintenant. Mon rôle c’est de montrer de l’agressivité. On pourrait encore plus monter en défense, pour s’offrir plus de paniers faciles en transition et se rendre les matchs plus faciles. En poule c’est toujours compliqué, il y a pas mal de trucs à corriger, mais le principal c’est de gagner. »
Jean-Aimé Toupane : « tout n’est pas parfait, mais c’est un peu mieux qu’hier. On est prévenu maintenant : toutes nos adversaires vont nous proposer des zones. On n’a pas l’habitude de voir quarante minutes de zone à haut niveau, mais on progresse. On a mieux joué qu’hier. Il faut encore se regarder et corriger des choses. Il y a quelques joueuses dont c’est la première compétition, qui veulent bien faire, mais elles vont s’améliorer au fil de la compétition. Je continue à rester optimiste sur nos objectifs. »
Plongez en inside dans les coulisses de cette victoire, dans le vestiaire tricolore à l'issue de la rencontre.
À peine le temps de souffler, de se remettre de ses émotions et de la bataille contre l'Allemagne d'hier soir (victoire 58-50), que les Bleues enchaînent un match ô combien important dans le premier tour de cet Euro. En face d'elles, la Grande-Bretagne, vainqueur hier du pays hôte, la Slovénie (76-71), et qui se positionne donc comme l'adversaire principal des Tricolores pour la première place du groupe (qualificative directement pour les quarts de finale). Menées une bonne partie du match, les coéquipières de Temi Fagbenle (14 points, 5 rebonds hier) n'ont pas rompu, et avec l'engagement physique qu'on leur connait bien, ont fini par s'imposer dans un match serré jusqu'au bout. Des valeurs que les joueuses du coach espagnol Chema Buceta auront encore cet après-midi face aux Bleues, déjà prévenues après avoir déjà joué ces mêmes Britanniques en préparation à Bourg-en-Bresse (victoire 76-54). Si une victoire tricolore n'assurerait pas encore mathématiquement la première place de la poule synonyme de qualification directe pour les quarts de finale, elle permettrait tout de même d'y avoir un pied. En attendant le résultat de Slovénie-Allemagne juste après à 18h00, ou des derniers matches du groupe ce dimanche.
France - Grande-Bretagne, à 15h00 en direct sur beINSPORTS 1
Un moment toujours fort et symbolique, pour les joueuses qui disputent leur première compétition, tout comme celles qui en ont déjà plusieurs au compteur. Pour cette année, les joueuses se sont chacune remise un maillot entre elles, avec des mots d’encouragements forts en émotion. Immersion dans les derniers instants avant l’Euro dans les coulisses des Bleues.
Entrez dans les coulisses et vivez en inside les derniers moments avant l'Euro, en inside avec Sandrine Gruda et Marie-Paule Foppossi
À peine deux jours après avoir posé le pied en terre slovène, l'Equipe de France féminine sera sur le pont ce jeudi. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane, qui sortent d'un mois de préparation ponctué par cinq victoires concluantes, débutent à 20h45 (en direct sur beINSPORTS 1) leur campagne à l'Euro 2023. Les Tricolores ont affiché au cours de ces dernières semaines un état d'esprit exemplaire, une énergie folle en défense et un rythme effréné en attaque. Autant d'ingrédients que les coéquipières de Sandrine Gruda, qui dispute en Slovénie son 8ème Euro égalant Céline Dumerc au nombre des participations à la compétition continentale, voudront retrouver pour leur entame dans le tournoi.
En face, l'Allemagne ne se présente pas avec les mêmes ambitions. Absente de l'Euro depuis 2011, les Allemandes ont composté leur billet pour l'édition 2023 en terminant à la 2ème place de leur groupe, dans lequel elles ont opposé une faible résistance à la Belgique (-39 et -25 lors des deux matches). En l'absence des soeurs Sabally, toutes les deux en WNBA avec New York et Dallas, le jeu reposera essentiellement Marie Guelich (13,8 points en qualifications) et Leonie Fiebich (13, 2 points). À l'intérieur, Luisa Geiselsoder qui évoluait à Roche Vendée cette saison et qui prendra la direction de Basket Landes dans quelques semaines, aura aussi toute son importance dans l'alternance du jeu allemand. Les adversaires des Bleues restent d'ailleurs sur deux victoires convaincantes en fin de préparation (78-63 contre Israël, et 70-65 face à l'Italie), et compteront bien créer une première surprise dans cette Euro à Ljubjana. Une ville qui avait sacrée l'Equipe de France masculine en 2013, qui pourtant s'était inclinée dans son match d'ouverture. Contre l'Allemagne.
Allemagne-France, jeudi à 20h45 en direct sur beINSPORTS 1
22 septembre 2013. L'Equipe de France masculine est sur le toit de l'Europe. Après des années à courir après ce titre européen, les joueurs de Vincent Collet soulèvent le trophée dans la Stozice Arena de Ljubljana. Plus grande salle du pays avec près de 13 000 places en configuration basket, ces sièges verts nous ramènent à des souvenirs d'il y a 10 ans.
On se souvient alors forcément de ce quart de finale des Tricolores contre la Slovénie de Goran Dragic qui avait été épique, devant tout le peuple slovène que les coéquipiers de Boris Diaw avait dû affronter. On se souvient aussi de cette demi-finale d'anthologie contre l'Espagne, du match héroïque de Tony Parker pour sortir la bête noire des Bleus. Et bien entendu de cette finale face à la Lituanie, de ce tir au buzzer du milieu du terrain d'Antoine Diot juste avant la mi-temps. De la joie sur le parquet, de l'euphorie dans les tribunes, de cette médaille d'or autour du cou. De ce moment d'Histoire du basket français.
Et si l'histoire se répétait 10 ans après, dans la même salle ? Et si les Bleues allaient accrocher ce titre européen, après lequel elles courent depuis 2009 ? On ne serait évidemment pas contre...
À peine deux jours, c'est le temps qu'il reste aux Tricolores avant de se jeter dans le grand bain de l'Euro 2023 (jeudi à 20h45 face à l'Allemagne, en direct sur beINSPORTS 1). Les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont effet posé leurs valises ce mardi dans leur hôtel de Ljubljana, où elles souhaitent bien prolonger leur séjour jusqu'au dimanche 25 juin, date de la finale de l'Euro 2023. Après avoir rallié Paris depuis Bourg-en-Bresse dans la matinée, les Bleues ont ensuite décollé pour Ljubljana.
Les coéquipières de Sarah Michel ont pris part à leur premier entraînement à la Stozice Arena, théâtre à venir de la compétition, où elles ont pu prendre leurs repères avant leur entrée jeudi dans cet Euro 2023, avec une première rencontre contre l'Allemagne (jeudi à 20h45, en direct sur beINSPORTS 1).
Premier tour
Jeudi 15 juin à 20h45 : Allemagne-France en direct sur beINSPORTS 1
Vendredi 16 juin à 15h00 : France-Grande Bretagne en direct sur beINSPORTS 1
Dimanche 18 juin à 18h00 : France-Slovénie en direct sur beINSPORTS 1
Programme TV complet de l'Euro 2023 sur beINSPORTS
En cas de qualification des Bleues en quarts de finale, les rencontres de la phase finale seront également diffusées en direct sur France Télévisions
Arrivée en équipe de France A lors des fenêtres de qualification au mois de novembre dernier, la finaliste de Ligue Féminine a su saisir sa chance, afin de figurer parmi les 12 joueuses sélectionnées pour l’Euro. Une première compétition chez les séniors, confirmant son ascension dans le monde professionnel. « Porter le maillot de la France, c’est un véritable honneur, il n’y a pas de plus grande fierté que de représenter son pays », confie-t-elle.
Titularisée à trois reprises, l’ancienne joueuse du Pôle France a encore un peu de mal à réaliser ce qui lui arrive. « Ça me fait bizarre, il y a encore dix ans, je regardais cette équipe à la télévision, je voyais Sandrine Gruda sur mon écran, aujourd’hui, je joue avec elle ! Je suis en train de réaliser mon rêve de gosse ». Largement exploitée par Jean-Aimé Toupane sur cette préparation (19 minutes de moyenne pour 6,6 points), Janelle Salaun continue de gravir les échelons.
En trois saisons à Villeneuve d’Ascq, la native de Paris a rapidement pris ses marques disputant pour la première fois de sa jeune carrière la finale du championnat de France. Elle termine ses playoffs avec 30 minutes de jeu au compteur pour 12 unités, une dynamique qui l'a naturellement conduit à l’Equipe de France. « Cette année a été particulière pour moi, j’ai gagné en confiance et en régularité, je me suis libérée et cela m’a permis de retrouver l’INSEP pour la préparation, là où tout a commencé ».
Celle qui était chez les U20 il y a encore deux ans, continue de regarder droit devant. « Pour moi, il n’y a pas de hasard, j’ai beaucoup travaillé. Aujourd’hui j’en suis là, mais rien n’est acquis, il faut continuer et toujours viser plus haut ». Samedi soir, après un match solide face à la Grande-Bretagne, où elle a été la joueuse la plus utilisée (24 minutes), Janelle Salaun s’est confiée sur ses objectifs pour le championnat d’Europe. « Sur cette première compétition, je veux me mettre au service de l’équipe, que ce soit par mon agressivité des deux côtés du terrain ou bien encore par mon énergie. Je vais me donner à 100% pour apporter le plus possible ». Pour son premier match en compétition officielle, Janelle Salaun affrontera jeudi à 20h45 l'Allemagne (en direct sur beINSPORTS 1).