L'Espagnole succède ainsi à Céline Dumerc, vainqueur en 2012 après la médaille d'argent remportée aux Jeux Olympiques de Londres.

Saint-Amand vient de réaliser un joli coup en enrôlant Émilie Gomis. Une bonne affaire autant médiatique que sportive avec l’une des taulières de l’équipe de France. Sans club depuis la rentrée après la non reconduction de son contrat avec Montpellier, elle avait décidé de faire une pause dans sa carrière. Après avoir refusé plusieurs offres, elle a accepté celle de Saint-Amand avec pour objectif de retrouver toutes ses sensations pour réintégrer le collectif France.

Jean-Pierre Boulanger, le président amandinois, a fait appel à une joueuse qu’il a connue lorsqu’il était dirigeant à l’USVO.Émilie Gomis va remplacer Amanda Jackson, blessée à l’aponévrose plantaire, et dont la durée de l’absence n’est pas encore connue. Jackson était arrivée comme pigiste médicale suite à la rupture des ligaments croisée d’Adja Konteh le 12 octobre. Amanda Jackson avait déjà connu des soucis à l’aponévrose plantaire l’an passé avec Saint-Amand et avait même dû écourter sa saison.

Émilie Gomis a manifesté une envie pressante de venir dans le Nord puisqu’elle devrait être présente dès aujourd'hui, le club espérant la qualifier pour le match de vendredi à Mondeville. Son arrivée va donner une vraie valeur ajoutée à un groupe qui accusait quelques lacunes sur le secteur extérieur. « Elle pourra aussi apporter une aide précieuse à la mène et permettre à Carine Paul de souffler. Elle doit nous tirer vers le haut », souligne le président.

Avec un secteur intérieur très fort (Traoré et Akonga), Saint-Amand disposera d’un atout supplémentaire en périphérie et ne devrait plus se contenter de jouer le maintien sur la deuxième partie de saison. Le top 8 est désormais dans le collimateur. Après ses débuts difficiles en championnat cette saison, le club ne vise pas pour autant l’Europe même si l’arrivée de Gomis n’interdit pas de commencer à rêver…

Sandrine Gruda accroche une nouvelle médaille autour de son cou. La Tricolore a remporté mardi la Supercoupe d'Europe avec Ekaterinbourg.

A domicile devant 5000 spectateurs, la Braqueuse a réalisé une belle rencontre : 12 points (à 5/8 aux tirs), 7 rebonds, 2 passes, 1 interception et 1 contre en 25 minutes de jeu.

Cette récompense vient mettre en lumière les 16 années de carrière de l’une des meilleures meneuses françaises du basket moderne. Malgré sa petite taille, Edwige s’est imposée dans les plus grands clubs européens pour y décrocher de très nombreux titres dont l’Euroligue à trois reprises.

Avec l’Équipe de France, elle a touché à tous les métaux : du bronze (Euro 2011), de l’argent (Jeux Olympiques 2012, Euro 2013 et 1999) et de l’or (Euro 2001). Edwige a mis fin à sa carrière devant le public français en juin dernier à l’issue de la finale de l’EuroBasket Women 2013.

CV d’Edwige Lawson-Wade

Née le 14 mai 1979 à Rennes
Meneuse - 1m67
Internationale A (210 sélections, 1367 points marqués)

Parcours
1984-1986 Pleumeulec
1986-1993 Pacé
1993-1995 Bourges
1995-1996 Centre Fédéral
1996-1997 Bordeaux
1997-2001 Aix-en-Provence
2001-2004 Valenciennes
2004-2007 Samara (Russie)
2007-2009 CSKA Moscou (Russie)
2009-2010 Spartak Moscou (Russie) puis Ramla (Israël)
2010-2011 Valence (Espagne)
2011-2013 Lattes Montpellier

WNBA
2005 New York Liberty puis Houston Comets
2006 Seattle Storm
2008-2010 San Antonio Silverstars

Palmarès

En Équipe de France
Médaillée d’argent aux Jeux Olympiques en 2012
Championne d’Europe en 2001
Médaillée d’argent à l’Euro en 1999 et 2013
Médaillée de bronze à l’Euro en 2011
 
En club
Vainqueur de l’Euroligue en 2002, 2004 et 2005
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2007
Championne de Russie en 2005 et 2006
Championne de France en 2002, 2003 et 2004
Vainqueur de la Coupe de Russie en 2006, 2007 et 2008
Vainqueur de la Coupe de France en 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 et 2013
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2002, 2003 et 2004
Championne de France N1 en 1996
Championne de France Espoirs en 1994

Individuel
MVP française de LFB en 2012
MVP Espoir de LFB en 1997 et 1998

Distinctions
Chevalier de l’ordre national du mérite en 2012
Ballon de Cristal de la FFBB en 2013

ÉQUIPE DE FRANCE FEMININE
Comme l’avait souhaité la FFBB, le processus de débriefing s’est effectué peu de temps après le Championnat d’Europe féminin qui s’est déroulé en France au mois de juin dernier. Lors de ce débriefing, Pierre Vincent a émis le souhait de ne pas entamer une campagne de plus avec les Bleues. Patrick Beesley, Directeur Technique National a pris acte de ce souhait et respecte la décision du technicien. Le DTN a donc décidé de nommer à la tête des Bleues, la technicienne de Bourges Basket, Valérie Garnier, qui était déjà l’assistante de Pierre Vincent lors des deux médailles d’argent obtenues aux J.O. de Londres 2012 et de l’Euro 2013. L’Équipe de France féminine qualifiée pour le championnat du Monde 2014 qui se déroulera en Turquie aura également en ligne de mire l’Euro féminin de 2015 (Hongrie – Roumanie), qualificatif pour les Jeux Olympiques de Rio 2016.

Patrick Beesley (Directeur Technique National) : « Nous acceptons et respectons la décision de Pierre (Vincent) et nous tenons à rendre hommage au travail formidable qu’il a effectué à la tête de l’Equipe de France depuis 2008. Le palmarès qu’il a obtenu avec les Bleues parle de lui-même. Suite à cela, le choix de Valérie Garnier nous est apparu logique et dans la continuité du travail effectué par Pierre Vincent. Valérie a pu collaborer avec Pierre pendant deux campagnes et nous sommes enthousiastes à l’idée qu’une femme, ancienne internationale (61 sélections) de surcroit, prenne la tête de la sélection A. C’est la récompense, pour Valérie, du travail qu’elle a effectué depuis de nombreuses années dans son rôle d’entraineur en club et son investissement qu’elle a montré en Equipe de France. »

Jean-Pierre Siutat (Président FFBB) : « Je tiens tout d’abord à féliciter Pierre Vincent pour avoir permis à l’Équipe de France féminine de se faire connaitre du grand public grâce aux magnifiques résultats obtenus depuis sa prise de fonction. Je me réjouis également du choix de Valérie Garnier qui va pouvoir poursuivre le travail d’excellence qui a été réalisé par son prédécesseur. Je tiens à remercier Bourges Basket et son Président, Pierre Fosset, d’avoir accepté notre proposition. La FFBB est heureuse également de voir qu’une femme puisse prendre la direction des Bleues. »

Valérie Garnier (Entraîneur de l’Equipe de France féminine) : « Je tiens tout d’abord à remercier le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat et le Directeur Technique National, pour la confiance qu’ils m’accordent ainsi que Pierre Fosset, le Président du Bourges Basket de me permettre d’assumer cette double fonction. C’est un honneur pour moi de succéder à Pierre Vincent, avec lequel j’ai eu la chance de travailler pendant deux campagnes en Equipe de France. Je suis bien placée pour savoir que c’est un challenge important tant il a marqué toute une génération par ses résultats. Je mettrai donc tout en œuvre pour pérenniser le statut obtenu par l’Equipe de France féminine. »

Pierre Vincent (49 ans – né à Brioude) est arrivé aux commandes de l’Équipe de France féminine en 2008. Il décroche la médaille d’Or à l’EuroBasket féminin 2009. Il remporte également une médaille de Bronze en 2011 avant de conduire, assisté de Valérie Garnier, les Bleues en finale des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Il décroche cette année la médaille d’argent au championnat d’Europe 2013 organisé en France. Depuis sa prise de fonction en 2008, il a dirigé les Bleues à 114 reprises avec un bilan exceptionnel de 99 victoires pour seulement 15 défaites.

Valérie Garnier (48 ans – née à Cholet), ancienne joueuse internationale (61 sélections), Valérie Garnier dirige l’équipe de Bourges Basket depuis 2011. A la tête des « Tangos » elle a remporté deux fois le championnat de France en 2012 et 2013 et a terminé à la troisième place en Euroleague la saison passée. Elle a été l’assistante d’Alain Jardel en Equipe de France de 2004 à 2006 avant de revenir sur le banc tricolore au côté de Pierre Vincent en 2012.