Ces deux nations, que tout le monde voyait depuis plusieurs jours destinées à se rencontrer en finale, ont répondu aux attentes lors des demi-finales, vendredi à Orchies. Si l'Espagne a survolé son match contre l'inexpérimentée Serbie (88-69), la France a eu beaucoup plus de mal à vaincre la Turquie (57-49), vice-championne d'Europe en 2011.

La France essaiera de décrocher son troisième titre européen, après ceux de 2001 et 2009, et l'Espagne son deuxième, après celui de 1993, obtenue à Pérouse (Italie) après avoir battu en finale la France (63-53).

Cette finale promet d'être très ouverte entre deux équipes qui se connaissent sur le bout des doigts, et qui ont quelques comptes à régler.

L'Espagne avait battu la France en quart de finale du Championnat du monde en 2010 (74-71 a.p.), la privant d'une première demi-finale mondiale depuis 1953. Elle avait ensuite obtenu le bronze. Les Espagnoles avaient effacé un déficit de 6 points lors des 24 dernières secondes pour s'imposer. Mais les Bleues étaient alors privées de trois joueuses majeures, dont Sandrine Gruda.

Les Françaises ont depuis pris une revanche éclatante à l'Euro-2011 (79-55). Cette défaite avait précipité l'Espagne vers une catastrophique 9e place, qui l'avait écartée des JO de Londres.

Après sa folle victoire contre la Suède en quart de finale (87-83), la France a eu droit à un tout autre match contre la Turquie, qui l'avait éliminée en demi-finale de l'Euro-2011. Les Françaises ont démontré tout leur savoir faire défensif pour s'imposer.

L'Espagne, qui figurera donc sur un podium européen pour la sixième fois sur les sept dernières éditions, tandis que les Françaises en seront à leur quatrième podium sur les cinq dernières compétitions disputées.

Il s'agira de la 54e confrontation entre les deux pays, l'occasion peut-être pour les Tricolores d'équilibrer leur bilan (26 victoires - 27 défaites).

Avec 195 sélections à son compteur, elle comptait parmi les cadres du groupe de Pierre Vincent.

"Je suis fatiguée, c'est bien de terminer là-dessus", a-t-elle confié sur lequipe.fr

Avant d'arrêter, elle sait qu'elle un dernier défi à relever.

Emmeline Ndongue ne sera pas la seule à tirer sa révérence puisque Edwige Lawson avait annoncé qu'il s'agissait de sa dernière campagne.

Pour accrocher la médaille d'or, il faudra battre la Suède. Après les phases de poules, soldées par six victoires en autant de matches, les Bleues rencontrent la Suède ce soir, à 20h00, à la Pubeco Pévèle Arena d'Orchies. Les Scandinaves, emmenées par les soeurs Eldebrink, n'avaient pas atteint ce stade de la compétition depuis 1987.

En face, les Braqueuses sont en confiance : après un sans faute depuis le début de la préparation, les coéquipières d'Isabelle Yacoubou arrivent en forme, après trois jours de repos. Néanmoins, les Bleues savent qu'une autre compétition commence avec ces matchs couperets, et qu'elles devront encore hausser leur niveau de jeu.

Céline Dumerc, capitaine de l'Equipe de France Féminine, fêtera ce soir sa 200ème sélection. 

Le vainqueur de la rencontre jouera la demi-finale contre le vainqueur de Turquie-Biélorussie.

La rencontre est à suivre sur Sport+, dès 19h55.

Après avoir observé une minute de silence en mémoire du Président de la FIBA Europe, Olafur Rafnsson, récemment décédé, Sandrine Gruda et l'Equipe de France ont bien démarré la rencontre. Les débats sont équilibrés, la taille de Kulichova (1.98m) gêne beaucoup les intérieures françaises, mais l'entrée en jeu d'Isabelle Yacoubou et Edwige Lawson-Wade remet la France sur des bons rails. La meneuse tricolore multiplie les caviars, et Yacoubou en profite (17-12, 10').

Sans complexe la jeune garde s'illustre à son tour. Valeriane Ayayi sert parfaitement Endy Miyem avant que Diandra Tchatchouang vienne provoquer la défense adverse. C'est d'ailleurs sous l'impulsion de cette dernière que les Bleues font le premier break de la partie +10 (25-15, 14'). Même si les joueuses de Pierre Vincent buttent sur la défense, elles parviennent à maintenir l'écart grâce a une Sandrine Gruda agressive et une Endy Miyem adroite (3/4 aux tirs à la mi-temps). A la pause, la France mène 34 à 23.

Dès le retour des vestiaires, la République Tchèque choisit de passer en zone, sans adresse dans les shoots extérieurs c'est à l'intérieure avec Sandrine Gruda et Emmeline Ndongue que Gaëlle Skrela et ses partenaires trouvent la solution (40-25, 24'). L'intérieure martiniquaise se gave au rebond et permet à la France de continuer sa marche en avant grâce notamment au relais efficace du duo Yacoubou-Miyem. Un dernier panier d'Elhotova permet aux Tchèques de revenir à 14 longueurs (48-34, 30').

Revenue à moins de 10 points des Bleues sur un trois-points d'Hanusova, les Tchèques ne lâchent pas le morceau. La vitesse d'Edwige Lawson-wade et la puissance d'Isabelle Yacoubou permet aux Françaises de refaire un écart. Sur contre-attaque, Bartonova ramène une nouvelle fois la Tchèquie sous la barre des 10 points obligeant Pierre Vincent à remettre en piste Sandrine Gruda et Céline Dumerc, une solution payante. Emmeline Ndongue parachève le travail et la France s'impose 64 à 49.

Diandra Tchatchouang : "On a mis du temps à s’adapter à leur défense de zone dans les deuxième et troisième quart-temps, mais on a su continuer à jouer ensemble malgré tout. À l’extérieur, on n’a pas mis les shoots mais on a su prendre les rebonds offensifs pour s’offrir des secondes chances, et pouvoir servir Isabelle Yacoubou et Sandrine Gruda qui ont enchaîné les mooves."

Céline Dumerc : "Leur défense de zone nous a fait ralentir, car elles essayaient de couper tous les ballons. Face à ce type de défense, il faut garder le rythme mais parfois on a été trop statique. Ce soir, on a des shoots ouverts, mais ils ne rentrent pas. Après ce n’est pas grave car Sandrine faisait le travail à l’intérieur. Ce que je retiens en revanche c’est qu’on s’est mis en danger défensivement en ne respectant pas ce qui avait été demandé. Si dans ce domaine on ne répond pas présent alors on se prend des paniers ou on fait des fautes en début de quart-temps qui offrent des lancers-francs ensuite. Il faut que l’on se remobilise, pas forcément sur le score car on n’a jamais été en danger, mais dans la façon de jouer, il faut être plus carré."

Résultats du jour :
Serbie - Croatie : 77-64
Biélorussie - Grande Bretagne : 71-61
France - République Tchèque : 64-49

Classement groupe F
1- France (4v-0d)
2- Biélorussie (3v-1d)
3- République Tchèque (2v-2d)
4- Serbie (2v-2d)
5- Grande Bretagne (1v-3d)
6- Croatie (0v-4d)

C'est devenu une habitude, la France démarre pied au plancher. Ce soir au Vendéspace pour leur premier match du second tour, les Tricolores n'ont pas trainé à se mettre en rythme. Très appliquée à l'image d'une Emmeline Ndongue impeccable, la France prend rapidement le large. Ana Lelas tente bien d'organiser un semblant de résistance mais rien ne sourit aux Croates. Les Bleues comptent jusqu'à 17 points d'avance (23-6) dans le premier quart avant que la belle Misura ne réduise l'écart en réussissant deux lancers (23-10, 10').

Solidaires en défense et au rebond, les Françaises ne lâchent rien et se battent sur tous les ballons. Edwige Lawson retrouve ses jambes de juniors et dicte le tempo. Un tempo bien trop élevé pour les joueuses du drapeau à damier. La France déroule, et les nombreuses rotations proposées par Pierre Vincent n'entament en rien le niveau de jeu proposé par Diandra Tchatchouang et ses partenaires. A la mi-temps, la France mène 43 à 19.


En début de seconde mi-temps, les Croates et Ana Lelas profitent d'un relâchement des Françaises pour refaire une partie de leur retard. En 6 minutes, les joueuses des Balkans inscrivent 17 points, alors qu'elles en avaient inscrit que 19 lors de toute la première mi-temps. Pas de quoi cependant effrayer Isabelle Yacoubou et ses copines qui contrôlent parfaitement la situation (65-49, 30').

Dominatrices dans tous les secteurs du jeu (ou presque), Céline Dumerc et ses partenaires voient pourtant leur avance peu à peu diminuer. Mais la combativité d'Anaël Lardy, la défense d'Emmeline Ndongue et l'efficacité d'Edwige Lawson-Wade effacent les derniers espoirs croates. La France s'impose finalement 78 à 70 sur un dernier panier de Ciglar. Grâce à cette victoire, les Bleues sont assurées de participer aux quarts de finale de la compétition.

Déclarations d'après-match
Céline Dumerc : "Il y avait beaucoup d'application en première mi-temps. On a réussi à les faire déjouer. Elles n'avaient pas de solutions en attaque. Après, il y a eu un peu de relâchement, trop. C'est le quatrième match de suite où on creuse un gros écart. Et c'est parfois compliqué de rester concentré quand il y a tant d'écart."

Edwige Lawson : "Inconsciemment, il y a eu un petit relâchement. Mais avec la Croatie c'est comme ça. C'est une équipe capable de mettre des séries de tirs. La première mi-temps paraissait facile. Mais il faut rester vigilant, ne pas regarder le score. C'est à ne pas réitérer."

Résultats du jour :
République Tchèque - Grande Bretagne : 66-55
Serbie - Biélorussie : 54-48
France - Croatie : 78-70

Classement groupe F
1- France (3v-0d)
2- Biélorussie (2v-1d)
3- République Tchèque (2v-1d)
4- Grande Bretagne (1v-2d)
5- Serbie (1v-2d)
6- Croatie (0v-3d)

Dans ce match pour la première place du groupe, la Grande Bretagne, dernière équipe européenne à avoir battu la France, a montré dès les premières actions la qualité de ses shooteuses longue distance, à l'image de la berruyère Johannah Leedham. Rapidement, les Bleues trouvent la réponse dans la raquette. Les nombreuses secondes chances permettent à Emmeline Ndongue et ses copines de prendre peu à peu leur distance (22-16, 10').

Les Anglaises buttent sur la défense tricolore et restent 6 minutes sans marquer le moindre points. Portée par une Valeriane Ayayi percutante, les Françaises passent au dessus de la barre des dix points d'avance. La maladresse tricolore, ne permet pas à Sandrine Gruda et ses partenaires de s'échapper mais il est clair qu'elles dominent les débats. Des débats animés et musclés, les Britanniques à l'image de la petite Collins sont à la limite de l’agression ce qui a le don d'énerver Pierre Vincent.

Emilie Gomis et Johanna Leedham se répondent coup pour coup, grâce à l'ailière berruyère la Grande Bretagne reste dans le coup (43-32, 25'). Le retour sur le parquet d'Isabelle Yacoubou réveille l'Arena Loire en deux actions, l'intérieure tricolore met à l'amende les Britanniques. Dans une ambiance de feu, les Bleues mènent 49 à 32. Edwige Lawson-Wade multiplie les caviars et enchaine les paniers, la France compte toujours 17 points d'avance avant d'attaquer l'ultime acte (56-39).

Sandrine Gruda et ses partenaires n'ont pas besoin de beaucoup forcer leur talent pour tenir à distance des Anglaises combatives. Anaël Lardy fait son entrée, Céline Dumerc régale le public de ses passes lasers. La fête est complète, la France est invaincue. Victoire 79-47. Au revoir l'Arena Loire, place au Vendéspace.

Dans l'autre match du groupe C, la Serbie a battu la Lettonie 62 à 56 et s'est ainsi qualifiée pour la suite de la compétition. Début du deuxième tour mercredi au Vendéspace, la France jouera contre la Croatie.

La Russie, championne d’Europe, éliminée !
Coup de tonnerre à Vannes, autre site hôte du 1er tour de l’Euro. La Russie, championne d’Europe en titre et favorite de la compétition avec la France, la Turquie et l’Espagne, a été éliminée hier soir pour… un minuscule point. Les Russes sont en effet devancées par l’Italie à la règle du quotient (Ndlr : nombre de points marqués divisé par nombre de points encaissés). Et à ce jeu d’apothicaire, les Italiennes finissent avec une avance de 0,3… millième !

Déclarations d'après-match
Isabelle Yacoubou "Franchement Trélazé c’est magique, le public a été plus qu’à la hauteur durant 3 jours et on peut lui dire un grand merci, j’espère que celui de Mouilleron Le Captif et celui d’Orchies seront également à la hauteur. Ce soir, on a gagné une troisième bataille mais pas la guerre, à présent il va falloir se reposer car la fatigue s’accumule avec 3 matchs en 3 jours et demain la coupure va nous faire du bien. Pour ma part, je ne veux voler la vedette à personne, mais je m’éclate sur le terrain et j’aime le faire partager, le communiquer. Avec cette équipe, il faut en profiter jusqu’au 30 juin."

Céline Dumerc : "Depuis le début de la compétition on se rend compte que dans l’équipe le danger vient de partout. Il suffit de regarder le panneau d’affichage pour voir qu’onze joueuses ont marqué. On repart de Trélazé avec un bilan positif, en se facilitant la tâche grâce au secteur défensif notamment. À présent, il faut surtout garder les pieds sur terre car les 3 prochains adversaires seront certainement d’un autre calibre. Ici à Trélazé, on a eu un public formidable alors à la fin du match on a voulu en profiter en restant plus longtemps sur le terrain. On sait qu’on n’a rien gagné mais il fallait remercier ces personnes qui n’auront pas la chance de nous suivre en Vendée et dans le Nord."

Gaelle Skrela : "On savait que cette équipe de Grande-Bretagne était une équipe accrocheuse et qu’il ne fallait pas lui laisser sa chance. On a su faire la différence après la pause, notamment grâce à un secteur intérieur qui a su peser sur nos adversaires. Ce soir encore, ce qui a fait la différence c’est la profondeur du banc puisque tout le monde peu apporter."

Emilie Gomis : "Nous savions que physiquement ça allait être difficile mais nous avons réussi à imposer notre rythme. Ça a été plus compliqué que sur les matches précédents. Mais on a réussi à poser notre jeu d'attaque. On savait qu'elles allaient batailler. Aux JO, elles étaient chez elles, on a ce souvenir d'avoir arracher ce match, vraiment. On a gagné avec un peu de mal même s'il y a 30 points d'écart."

Anaël Lardy : "On s’attendait vraiment à ce que ce soit dur, d’ailleurs ça l’a été en première mi-temps. Elles étaient vraiment dans le combat physique mais le coach nous avait prévenu et on a su très bien répondre, appliquer ce que le coach nous avait demandé. Au final le score est sévère, on est très contente de ce que l’on a produit mais il ne faut pas se relâcher. La première phase est finie, on l’a fini plutôt bien mais il faut tout de suite se reconcentrer pour la suite."

Pierre Vincent : "Ce soir nous avons bien défendu. La Grande Bretagne est une équipe au style de jeu particulier. Nous le savions puisque nous les avions jouer deux fois l’an passé. En première mi-temps, nous n’avons pas toujours fait les bons choix. Parfois, il faut savoir poser le jeu, ce que l’on a mieux fait en deuxième mi-temps. Nous avons su contrôler le tempo, on a su trouver l’équilibre entre le jeu intérieur et le jeu extérieur."

Composition du groupe F (Deuxième tour)
1- France (2v - 0d)
2- Biélorussie (2v -  0d)
3- Grande Bretagne (1v - 1d)
4- République Tchèque (1v - 1d)
5- Serbie (0v - 2d)
6- Croatie (0v - 2d)

Sous l'impulsion d'une Emilie Gomis pleine de jus, l'Equipe de France a débuté la rencontre tambour battant. Mais rapidement la fébrilité s'est faite sentir. Dominatrices au rebond, les Françaises continuent la course en tête, mais leur maladresse aux shoots (5/15) les empêche de distancer les Lettones. 15 à 7 la fin du premier quart-temps.

Petit à petit les Françaises ont trouvé leurs marques dans la chaude ambiance d'une Arena Loire bien remplie. Anaël Lardy fait preuve de réussite et inscrit quatre points de suite. La France domine mais ne parvient pas à distancer la Lettonie. Bourreau des Bleues en 2011, Elina Babkina marque ses premiers points après 16 minutes de jeu. A la mi-temps le score est de 33 à 19 en faveur des Tricolores.


En trouvant à trois reprises Isabelle Yacoubou prêt du cercle (11 points en 4'), l'écart augmente rapidement (46-22, 24'). Les Lettones paraissent bien démunie face aux centimètres tricolores, Jakobsone et Babkina tentent pourtant de limiter la casse. Les pertes de balles et les approximations tricolores permettent à la Lettonie de rester dans le match avant qu'Emilie Gomis redonne un peu d'air à ses partenaires.

De retour sur le parquet et associée à Sandrine Gruda dans la raquette, Isabelle Yacoubou continue son chantier offensif et s'illustre aussi en réalisant un magnifique contre qui fait lever les 5000 spectateurs de l'Arena Loire. Les Lettones n'ont plus de solution et se heurte au mur bleu. Après le passage dévastateur de la pivot tricolore, la France mène 56 à 35. Les Baltes ne s'en relèveront pas.

France bat Lettonie : 62-39

Déclarations d'après-match :
Edwige Lawson-Wade : "On était un peu anxieuse mais en même temps, on avait hâte que ça commence. On se méfiait de Lettonie, même si ça n'est pas non plus la Turquie. C'était bien d'avoir ce match pour se mettre dans la compétition. On sait que le premier match, qu'on le gagne ou qu'on le perde, ça ne veut rien dire pour la suite. Mais ça va nous mettre en confiance. On ne voulait pas qu'elles aillent au lay up et nos grandes ont été bien présentes. On a eu quelques contres spectaculaires. La consigne numéro 1, c'était qu'elles n'aillent pas shooter sous le panier parce qu'elles ont des arrières très agressives. On a très bien fait ça en défense. On savait qu'elles n'avaient pas de vraies postes 5 ni de vraies intérieures. Rien qu'ISa, en une mi-temps, elle peut détruire toute une équipe à elle toute seule. Là on avait juste à la gaver de ballons et elle a été productive. Notre jeu intérieur va être dominant, surtout sur des équipes comme ça, qui sont plus petites à l'intérieur."

Isabelle Yacoubou : "Après l'impatience, il y avait beaucoup d'excitation. Le public était présent et donc forcément, on a été extrêmement émue. Ça s'est traduit dans mon début de match avec deux fautes offensives rapidement. Mais je suis une joueuse de haut-niveau et il faut que je m'ajuste et que je me reconcentre directement. Mais c'est frustrant de passer la première mi-temps sur le banc. Le jeu intérieur est la force de notre équipe. Tous les matches ne seront pas comme ça. Mais là on savait que l'on pouvait appuyer dedans donc on en a profité. Pour nous, c'est plus facile quand on est porté par le public. Ce soir, c'était magique. J'ai hâte d'être à demain pour revivre ça avec plus de monde, plus de bruit. Je veux juste que ça ne s'arrête jamais."

Endene Myem : "On attendait cette rencontre avec impatience, enfin entrer dans la compétition, et mis à part un petit moment de flottement notamment défensif. On a su répondre présente, faire ce que l’on devait pour l’emporter, à présent la compétition est lancée, il faut continuer."

Emeline Ndongue : "On commence bien la compétition avec une belle victoire pour marquer notre présence. On a connu quelques oublis défensifs qui doivent nous servir pour rester vigilants pour la suite de la compétition, ce soir ce n’est que la première étape. Il ne faut pas oublier de remercier le public qui a bien répondu."

Sandrine Gruda : "Ca fait plaisir de débuter par une victoire, et de réussir à s’amuser sur le terrain. Ce soir, toutes les filles ont pu apporter. Il nous reste encore 8 étapes pour atteindre notre objectif, et avec un public comme ce soir, ça aide énormément."

Pierre Vincent : "La journée a été longue, l’attente a été très très longue. Nous avions hâte de commencer. C’est une situation pas facile à gérer. Nous devions bien comprendre notre adversaire pour bien défendre. Ce que nous avons fait ce soir même si on a commis des erreurs en début de rencontre. La Lettonie est un grand pays de shooteuses, et nous avons montré qu’il était compliqué de nous mettre des paniers. Ce soir on fait 0/4 à trois-points, et on a gagné ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Maintenant nous allons pouvoir passer à la suite et prendre match par match."

Programme du premier tour
Samedi 15 juin
18h30 : Bielorussie – République Tchèque - En différé à partir de 19h00
David Cozette et Laurent Buffard

21h00 : France – Lettonie - En direct
David Cozette – Yannick Souvré

Dimanche 16 juin
21h00 : France – Serbie - En direct
David Cozette – Yannick Souvré

Lundi 17 juin
12h30 : Monténégro – Ukraine - En direct
Patrice Dumont – Audrey Sauret

15h00 : Serbie - Lettonie - En direct
David Cozette – Laurent Buffard

18h30 : Russie – Italie - En direct
Patrice Dumont – Audrey Sauret

21h00 : France – Grande Bretagne - En direct
David Cozette – Yannick Souvré

La chaîne de la TNT, l'Equipe21, est aussi mobilisée pour l'EuroBasket Women 2013. 

Vendredi 14 juin à 14h en direct

Présentée par Gaëlle Millon et Frédéric Schweickert

CONFÉRENCE DE PRESSE - ÉQUIPE DE FRANCE - EUROBASKET WOMEN 2013

À la veille du début de l’Euro de basket féminin qui aura lieu en France du 15 au 30 juin prochain, suivez en direct la conférence de presse de veille de match de Pierre Vincent et Céline Dumerc. Le coach et la capitaine de l’équipe de France, s’exprimeront sur leurs ambitions pour l’Euro de basket 2013, à 24 heures de la rencontre face à la Lettonie. En plateau, Gaëlle Millon et Frédéric Schweickert reviendront sur les enjeux de cette compétition.

À partir du Lundi 17 juin à 20h en direct

Présenté par Gaëlle Millon et Pierre Nigay 

LE GRAND TOUR DE L’ÉQUIPE PAGE SPÉCIALE EUROBASKET WOMEN 2013

Tous les jours dès 20 heures, retrouvez une page dédiée à l’Euro de basket féminin. En compagnie de nombreux invités, suivez chaque soir l’actualité du tournoi avec Gaëlle Millon et Pierre Nigay. Retrouvez entre autres, l’ancienne internationale Florence Lepron, l’entraineur de Perpignan François Gomez ou encore, Helena Ciak joueuse de Perpignan, présélectionnée pour l’Euro. 

Après avoir connu quelques difficultés hier face à la Turquie, les Bleues sont bien rentrées dans la partie face à l'Espagne. Dans le sillage d'une Emilie Gomis déchainée, les Tricolores enchainent les actions avec une fluidité déconcertante. L'effet ne se fait pas attendre, Laura Nichols et ses partenaires sont déjà dans les cordes après 10 minutes de jeu (19-7, 10').

Alors que l'on pouvait s'attendre à une réaction des joueuses ibériques, il n'en est rien. La France à l'image d'une Edwige Lawson-Wade étonnante de facilité, déroule son basket des deux côtés du terrain. Les Espagnoles sont complètement impuissantes, pourtant Lucas Mondelo conserve l'expérimenté Amaya Valdemoro sur le banc. Leur adresse (14 % à la mi-temps) ne permet pas à Marta Xargay et ses partenaires de rivaliser. Le score à la pause est sans appel 38 à 10.

Au retour des vestiaires, les Espagnoles sont plus appliqués et tente par Palau et Torrens de réduire l'écart. Les débats sont plus animés et les contacts plus rudes. Les Ibériques retrouvent peu à peu leur jeu, mais la France est encore loin devant. Gaëlle Skrela qui trouve parfaitement Emmeline Ndongue assure le spectacle. Un nouveau panier de Marta Xargay ramène les Espagnoles sous la barre des 20 points.

Grâce à une défense aggressive et une Alba Torrens retrouvée (0/6 aux tirs à la mi-temps), l'Espagne grignotte petit à petit son retard revenant à 10 points des Bleues à quatre minutes de la fin. Alba Torrens est intenable et continue d'enchainer les paniers malgré la défense tricolore. C'est le moment que choisi Sandrine Gruda pour sortir de sa boite et redonner un peu d'air aux tricolores (59-50, 37'). Dominguez y va de son "triplé" mais les Tricolores tiennent bon. Gruda met ses deux lancers, Ndongue nettoie le cercle. La France reste invaincue, victoire 67 à 56.

Dans l'autre rencontre du jour, le Canada a battu la Turquie 51 à 46

Classement final du tournoi
1- France
2- Espagne
3- Canada
4- Turquie

A cette occasion, des jeunes filles de la commune de Corbeil-Essonnes ont également assisté à l’entrainement et échangé avec les joueuses.

Retrouvez toutes les photos de cette rencontre sur la page Facebook de l'Equipe de France féminine

La Russie est d'un autre calibre que les précédents adversaires des Tricolores. Les 2300 spectateurs du Palais des Sports Pierre Mendes France de Valence ne tardent pas à s'en rendre compte. Si sous l'impulsion du duo Gomis-Gruda, la France prend le meilleur départ, les Russes ne sont jamais bien loin. Après dix minutes de jeu, le score est de parité 13-13.

Les défenses sont bien en place et l'accès au panier est bien compliqué, peu de panier son marqué. Face à la défense de zone des russes, Céline Dumerc et ses partenaires trouvent quelques solutions avec notamment Endy Miyem. Le match est très équilibré et au moment de rejoindre les vestiaires le score est de 20 partout.

En retrouvant leur adresse à trois-points, Dumerc puis Gomis permettent à la France de faire un premier break (33-29). La bataille est rude à l'image du duel Yacoubou- Grishaeva, les Russes cèdent peu à peu du terrain face à la pression tricolore. Tout juste rentrée en jeu, Gaëlle Skrela en remet une couche derrière l'arc. L'écart passe la barre des 10 points (44-34, 27'). Face à la zone russe, les Françaises trouvent leurs intérieures Isabelle Yacoubou près du cercle puis le shoot de Marielle Amant (49-38, 30').

Un brin de réussite accompagne les Tricolores dans le dernier quart-temps, à l'image des paniers d'Isabelle Yacoubou et d'Edwige Lawson-Wade. L'écart continue de grimper 56 à 40 (33'). Tchatchouang s'illustre en marquant un panier accrobatique, les Russes ne trouvent plus de solution en attaque. Sandrine Gruda trouve la faille et provoque des fautes, l'écart est désormais de +21 (61-40, 35'). La fin de la rencontre n'est qu'une formalité ou presque qui permet de voir notamment quelques belles actions de Valeriane Ayayi, en contre-attaque ou à la passe pour Sandrine Gruda. Victoire 64-50.

La mise en route des joueuses de Pierre Vincent, qui fêtait ce soir son 100e match à la tête des Bleues, est plutôt difficile. A l'image d'Emmeline Ndongue qui butte sur Leuchanka, la France a du mal face aux grands gabarits biélorusses. C'est Emilie Gomis qui finit pas trouvé la faille, mais rien n'est facile dans cette partie. L'absence de son emblématique meneuse, Marchanka, ne semble pas limiter la Biélorussie qui s'appuie alors sur la taille de Leuchenka et la vista de Tarasava. La France ne parvient pas à se détacher même après avoir provoqué deux fautes anti-sportive (12-11, 10').

Le match reste très accroché, personne ne veut lâcher. Sous l'impulsion d'Emmeline Ndongue, les Bleues restent dans le coup. Le mano à mano se poursuit, si la Biélorussie était absente des derniers JO, elle montre qu'elle fait de nouveau partie du gratin européen. Les joueuses de l'Est jouent sur leurs qualités physiques exceptionnelles mais également la force de leur collectif pour tenir la dragée haute aux locales. A la mi-temps, les deux équipes sont toujours au coude-à-coude (23-22).

Rapidement Tchatchouang permet à la France de faire le break (29-22, 23'). A l'image de leur capitaine, Céline Dumerc, les Françaises ne relâchent pas la pression. Les ballons volés se multiplient mais l'écart n'augmente pas pour autant (33-29, 26'). Gaëlle Skrela puis Isabelle Yacoubou redonnent de l'air, et une interception de Tchatchouang fait monter l'écart à +10 (41-31, 28'). Isabelle Yacoubou continue son chantier dans la raquette et Ayayi marque à trois-points (48-33, 30').

L'écart est fait, les Bleues gèrent alors parfaitement leur avance. Appliquées à l'image de Gaëlle Skrela, les Tricolores assurent aussi le spectacle. La Biélorussie est dépassée 54-35 (33') par la déferlante tricolore. En fin de rencontre, Céline Dumerc multiplie les exploits, le Colisée retrouve de la voix et ovationne ses championnes. Victoire 72-49