Problème de fond
Auréolé de son passé de joueur (5 titres de Champion de France) et d’entraineur de l’équipe de France (médaille d’argent olympique en 1948, médailles européennes en 1949 (argent), 1951 et 1953 (bronze)), Robert Busnel répond à l’appel de Raimundo Saporta, en charge notamment de la section basket du club et homme de confiance du président Santiago Bernabéu. Sous sa direction, l’équipe remporte le Championnat national et La Copa del Generalisimo (la Coupe d’Espagne, apparue en 1933, est rebaptisée ainsi pendant la période franquiste). Malgré tout l’expérience sera brève. Le Real Madrid, double tenant de la Coupe d’Europe des Champions, échoue face au Simmenthal de Milan. A cet accroc, il faut ajouter que le nouvel entraineur, de son propre aveu, n’est pas rompu aux méthodes en vigueur dans les meilleurs clubs espagnols ou italiens en matière de préparation physique, d’entrainement ou de recrutement de joueurs américains. L’expérience est interrompue, à l’amiable, en 1966. Robert Busnel rebondira très vite puisqu'il devient Président de la FFBB cette même année. Il deviendra Président de la FIBA en 1984.
Sur la photographie, on voit Robert Busnel (à droite) aux côtés d’Alfredo Di Stefano, dont la venue au Real Madrid (section football) fut orchestrée par Raimundo Saporta. Elle ouvre la voix aux transferts d’étoiles telles que Ferenc Puskas et Raymond Kopa…
Rappelons que le CUC a marqué de son empreinte le basket-ball en France dans les années 1970-80 en dominant le championnat de France et la Coupe d’Europe des clubs champions. Académicien (promotion 2007), il fut également conseiller municipal de la ville de Clermont.
La cérémonie des funérailles se déroulera à 9H30 en l’Eglise de CHAMALIERES (63400) le vendredi 12 février 2016. (à côté de Clermont-Ferrand)
Le Club des Internationaux présente ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
L’un et l’autre contribuèrent à la bonne tenue du Sporting Club Moderne cette saison, à une époque où les meilleurs clubs de basket-ball français utilisent presque tous la règle qui les autorise à disposer de deux joueurs étrangers dans leur effectif (en vigueur depuis 1968). Le club manceau joue les premiers rôles en Nationale I (on dirait Pro A de nos jours), un peu plus de 10 ans après avoir remporté la Coupe de France (1964) et un peu moins de 5 ans avant de gagner le titre en Championnat de France (1978).
Il s’agit d’une courte séquence radiophonique, datant de janvier 1939, où M. Naismith évoque la naissance de la balle au panier, près de 50 ans plus tôt. Où l’on apprend notamment que la toute première partie, disputée, c’est bien le terme, à 9 contre 9, a donné lieu à une sévère empoignade entre les joueurs. Il a fallu quelques ajustements pour limiter les contacts et rendre l’activité attractive et conforme aux principes moraux et éducatifs voulus par son inventeur.
A retrouver en suivant ce lien.
Document émouvant, document instructif également, puisqu’il rappelle les conditions dans lesquelles le basketball a été inventé, et document à replacer dans son contexte. M. Naismith décrit, en moins de 3 minutes, l’apparition du basket-ball, près de 50 ans après les faits. Il tient à rappeler l’essence du jeu qu’il a lui-même imaginé, dont les formes modernes s’éloignent parfois à son sens.
A l’initiative de la LNB, les clubs de basket-ball professionnels de France entreprennent de renforcer et mettre en avant le lien entre les générations. Chaque club au cours d’une journée de championnat du mois de novembre, a organisé une rencontre entre un joueur qui a marqué le club et les jeunes du Centre de formation…Le joueur en question a ensuite été présenté au public pendant la rencontre de l’équipe pro. Ont ainsi déjà été honorés Hervé Dubuisson à Nancy, Georgy Adams à Antibes, Pascal Dassonville à Châlons-Reims, Eric John à Cholet, Christian Baltzer au Mans, Bruno Recoura à l’ASVEL, Thomas Darnauzan à Nanterre, Paul Henderson à Pau-Lacq-Orthez, Paul Besson à Vichy-Clermont, Johan Blot à Orléans, Laurent Bernard à Dijon, Jean-Manuel Sousa au Havre.
Cette première édition prometteuse semble valider le concept. Il ne s’agit en effet pas d’une campagne d’hommages isolée…L’objectif est de reconduire l’opération chaque saison, au mois de novembre. L’adhésion immédiate de la plupart des clubs au concept démontre la pertinence de l’approche…Un exemple à suivre.
Robert Busnel, dès la fin des années 1940, prête son nom à un équipementier, pour proposer des produits : ballons, survêtements, maillots et chaussures…L’international et entraîneur, futur Président de la FFBB puis de la FIBA, prétend, lorsqu’on l’interroge, que c’est à son frère Georges, que les équipements « Busnel » font référence…Il faut dire que son statut amateur ne l’autorise pas à gagner de l’argent grâce au basketball.
Il y eu également, quelques années plus tard, la Palladium « Alain Gilles », la « Beugnot Star » de chez Patrick…
M. Rat, qui jouait au plus haut niveau dans les années 1960 (http://urlz.fr/2JYy ), admet cependant volontiers que « tout le monde était dingue des Converse » (retrouvez l'article complet sur le site Internet de CNN International)…Puis, au milieu des années 1980, il y eu la « Air Jordan » et l’entrée dans une autre dimension commerciale et marketing…
On commencera à smasher à l’entrainement et, beaucoup plus rarement, en match, en France dans les années 1960. Les premiers artistes du genre apparaissent lors de la décennie suivante, comme en atteste cette image de Jacques Cachemire, un pionnier en la matière… Quant au terme « dunk » il faut attendre les années 1990 pour le voir se généraliser et remplacer le « smash » dans le vocabulaire du basket français.
La citation est extraite du N° 23 du mensuel Sport et Vie, daté d’avril 1958, dont un article signé Robert Busnel a été redécouvert par Pascal Legendre (Voir Basket Hebdo N° 100 du 30 juillet 2015).
Journées européennes du PatrimoineLa plus ancienne salle de basket-ball au monde ouvre ses portes pour les Journées du...
Posted by Musée virtuel du Basket on samedi 19 septembre 2015
Le premier Championnat d'Europe, organisé par la toute jeune Fédération internationale de basket-ball (fondée en 1932), a eu lieu à Genève en 1935 et a opposé 10 équipes. L’équipe de France finit à la 5ème place de la compétition remportée par la Lettonie.
En mode sport
Dans l’enceinte du Musée National du Sport, ouvert le 27 juin 2014 au cœur du stade Allianz Riviera, se tient une exposition EN MODE SPORT qui retrace l’histoire de ces deux phénomènes de 1880 à 2015 à travers une approche sportive et technique, une approche culturelle (historique, sociale ou artistique), les compétitions, les médias, les stars, le marketing et la publicité.
Jusqu’au 20 septembre venez découvrir les plus belles pièces des collections couture dédiées au sport. Plus de 400 pièces sont au cœur de cette exposition temporaire du Musée pour parcourir dans le temps, l’évolution de la mode à travers le sport. Vous allez ainsi comprendre comment la pratique sportive a influencé la mode.
Entrée : 5 € (gratuit pour les moins de 18 ans)
Plus de renseignements sur www.museedusport.fr
1, 2, 3…partez !
Plus de 45 000 objets et 400 000 documents (matériel, habillements, trophées, mascottes, affiches, peintures, films, photos, archives…) sont présentés au Musée National du Sport qui fait vivre et revivre les grands instants d’émotions qui ont marqué nos mémoires.
Labellisé « Musée de France », le Musée National du Sport est le centre de ressources majeur en France sur cette thématique.
La notion de défi, clé de voûte de l’exploit sportif, constitue l’essence et le fil conducteur d’un parcours muséographique en 4 temps :
-défi sur soi
-défi d’homme à homme
-défi collectif
-défi au-delà des limites
Par des mises en ambiance sonore, des projections de films d’instants sportifs et des défis interactifs, chaque salle du parcours permet au public de ressentir l’émotion de l’effort, de la victoire, de la défaite…vivant ainsi de l’intérieur l’esprit sportif et ses valeurs.
A venir, une expo Basket autour de l’EURO masculin (1er au 20 septembre 2015).
En 1948, l’équipe de France s’installe à Fontainebleau pour deux semaines pour s’entrainer physiquement et techniquement en vue des Jeux olympiques de Londres. L’accent est mis sur l’adresse et l’endurance. Le soin apporté à cette préparation, ce qui n’était pas forcément le cas lors des compétitions internationales précédentes, porte ses fruits. Alors que l’équipe de France ne fait pas partie des favoris de la compétition et se présente avec des ambitions mesurées, elle va parvenir en finale, grâce notamment à la résistance physique de ses joueurs en fin de compétition, dans les matches couperets, grâce également à l’adresse de Jacques Perrier, qui évite l’élimination en quart de finale d’un panier à 10 mètres à la dernière seconde. La notion de préparation devient incontournable pour les compétitions à venir.
Fontainebleau, puis Antibes accuilleront régulièrement les entrainements des Bleus en vue des échéances internationales. Les premières campagnes de préparation se déroulent dans des conditions spartiates en comparaison des habitudes et des équipements actuels. Il y aura des échecs, comme en 1960, où la préparation sous la pluie et la fraicheur d’un début d’août francilien maussade (à Elisabethville, dans les Yvelines) en affrontant des équipes de faible niveau, ne semble pas avoir mis l’équipe de France dans les meilleures conditions pour disputer les Jeux olympiques dans la chaleur romaine. Effectivement, malgré un superbe effectif, l’équipe de France perd ses premières rencontres sur le fil. Lorsque l’équipe parvient à s’adapter à la chaleur et à l’adversité, il est trop tard. Les Bleus finissent à la dixième place.
Malgré tout, l'idée que la préparation est une étape essentielle de la performance est implantée en profondeur. Le lancement de la campagne de préparation de l'équipe de France en vue de l'EuroBasket 2015 s'inscrit dans cette tradition.
Sur la photographie : préparation au Championnat d’Europe 1951, à Fontainebleau. Robert Monclar aux soins.
L’ailière qui a gagné deux championnats d’Europe (2001 et 2009) n’avait pas préparé de discours. « Je l’ai fait au feeling », relate-t-elle. « C’était un message d’encouragement car j’ai joué avec certaines, joué contre certaines et entraîné certaines. C’est une forme de passage de témoin ». L’ex-Internationale a assisté à de nombreux matchs de préparation et admet que « c’est difficile d’être objectif quand on est supporter. J’ai envie du meilleur pour elles et qu’elles gagnent. Le secteur intérieur des Bleues est fort mais il y a un bon complément avec le secteur extérieur ». Celle qui a souvent été la clutch player ne pensait pas être émue, elle l’a été tout de même, « j’étais à leur place il n’y a pas si longtemps… ».
Entraîneur des U16 filles, Cathy Melain retrouvera « les enfants » comme elle les surnomme en préparation en juillet avant de disputer le championnat d’Europe en août au Portugal. Qualificatif pour le championnat du Monde U17, ce championnat d’Europe est pour la tacticienne « un beau challenge ».
33 ans avant le premier match de l’équipe de France masculine, 39 ans avant la création de la FFBB et de la FIBA, 42 ans avant le premier Championnat d’Europe de Basket, 120 ans avant la première médaille d’or européenne des Bleus, et 122 ans avant l’EuroBasket 2015, on a joué au basket-ball rue de Trévise. Le gymnase de l’Union Chrétienne des Jeunes Gens, situé au 14 rue de Trévise a accueilli les premiers rebonds et les premiers paniers du Vieux Continent en 1893, deux ans seulement après l’invention du basket. A 100 jours du début de la compétition, les organisateurs de l’EuroBasket en France ont choisi ce lieu symbolique pour célébrer l’approche de l’événement.
Les académiciens déjà élus :
Promotion 2014 : Mme Martine CAMPI, Cathy MELAIN. MM. Jim BILBA, Gérard BOSC Wladimir FABRIKANT, Henry FIELDS et Michel RAT.
Promotion 2013 : Mme Ginette MAZEL. MM. Jean BAYLE-LESPITAU, Emile FREZOT, Max MAMIE et Stéphane OSTROWSKI.
Promotion 2012 : Mme Lucienne VELU-CHAPILLON, Jacqueline DELACHET et Paoline EKAMBI. MM. Jacques HUGUET, René CHOCAT et Roger HAUDEGAND.
Promotion 2011 : Mme Yvonne SANTAIS-HOUEL, Isabelle FIJALKOWSKI et Yannick SOUVRE. MM. Philip SZANYIEL, Jacques MONCLAR, et Yvan MAININI. L’Équipe de France féminine 2001.
Promotion 2010 : MM. Jacques FLOURET, Eric BEUGNOT, Antoine RIGAUDEAU, Pierre SEILLANT, et l’Equipe de France Masculine - Médaille d’argent – Jeux Olympiques 2000
Promotion 2009 : Mme Odile SANTANIELLO, MM.. André TONDEUR, Joë JAUNAY, Jean-Claude BONATO, et Jean PERNICENI.
Promotion 2008 : Mmes Georgette COSTE-VENITIEN et Catherine MALFOIS, MM. Louis BERTORELLE, Bernard GASNAL, Jean-Michel SENEGAL et M. Pierre TESSIER.
Promotion 2007 : Mme. Yannick STEPHAN, MM. Jacques CACHEMIRE, Michel CANQUE, Jean DEGROS, Roland ETIENNE, Henri GRANGE et l’Equipe de France Féminine – Médaille de bronze – Championnat du Monde 1934 ; Equipe de France Masculine – Médaille d’argent – JO de Londres 1948.
Promotion 2006 : Mmes. Elisabeth RIFFIOD et Edith TAVERT, MM. Marcel BARILLE, Raphaël DE BARROS, Robert MONCLAR et Jacques PERRIER.
Promotion 2005 : Mmes Anne-Marie COLCHEN et Irène GUIDOTTI, MM. Robert BLANCHARD, Robert BUSNEL, Richard DACOURY, Jacques DESSEMME, et Jacques MARCHAND.
Promotion 2004 : Mme Jacky CHAZALON, MM. Roger ANTOINE, Christian BALTZER, Jean-Paul BEUGNOT, André BUFFIERE, Maxime DORIGO, Hervé DUBUISSON et Alain GILLES.
Le Comité d’Honneur :
M. Gérard BOSC (Président), Le Président de la FFBB ou son représentant, Mmes Martine CAMPI, Jacky CHAZALON et Geneviève GUINCHARD, MM. Christian BALTZER, Robert BLANCHARD, Maxime DORIGO, Hervé DUBUISSON, Jean-Pierre DUSSEAULX, Michel RAT et Pierre SEILLANT.
Michel Le Ray démarre sa carrière dans sa région d’origine. Avec Nantes il devient meilleur marqueur du championnat de la saison 1964-1965. L’année suivante celui qui ne se laissait jamais prendre la balle par l’adversaire remporte la coupe de France et est élu MVP du championnat. Le dribbleur déconcertant prend un virage dans sa carrière et rejoint l’ASVEL. Equipier précieux, ce défenseur hors pair a un sens aigu de la camaraderie et de l’amitié. Le meneur de jeu, roi de l’interception, gagne 4 fois le championnat de France. Il termine sa carrière chez le voisin lyonnais.
Adroit le meneur de jeu est appelé chez les Bleus alors qu’il n’a que 17 ans. Il disputera 119 matchs avec la sélection et participera à 3 championnats d’Europe et à un Mondial.
Après sa carrière de joueur il a entraîné la CRO Lyon en 1977 pour la fin de saison et pour la saison 1979-1980.
CV Michel Le Ray
Né le 9 février 1943
1,84 m
Meneur
En Equipe de France
Nombre de sélections : 119
Nombre de points : 812
Record : 22
Première sélection : le 17 décembre 1960 à Paris contre la Pologne
Dernière sélection : le 22 mai 1971 à Sienne contre l’Espagne
- 3 Euros (1961, 1965, 1967)
- 1 Championnat du Monde (1963)
- 1 Jeux Méditerranéens (1967)
En club
Parcours joueur : ABC Nantes (1963-1967), ASVEL Villeurbanne (1967-1973), CRO Lyon Basket (1974-1977)
Titres
Titres joueur :
Champion de France (1968, 1969, 1971, 1972)
Vainqueur de la Coupe de France (1966)
Palmarès individuel :
Meilleur marqueur du championnat (1964-1965)
MVP du championnat en 1966
Odile Santaniello, Jean-Pierre Hunckler et Audrey Sauret
Née dans une famille de basketteurs, Audrey Sauret fait ses classes à l’Insep. À sa sortie, elle signe dans le club de Valenciennes. Pour sa première saison professionnelle, elle remporte le championnat de France et le Tournoi de la Fédération. En 1998, elle décide de porter les couleurs de Bourges, elle enrichit son palmarès de deux titres de championne de France et deux tournois de la Fédération.
Elle revient dans le Nord et propulse l’USVO en finale du final four en 2001. La capitaine au tempérament de feu et les siennes sont battues par Bourges. L’USVO prend se revanche en gagnant le titre de champion de France. L’été elle traverse l’océan atlantique pour évoluer aux Mystics Washington (WNBA). 2002 est l’année du grand chelem : un premier titre européen, le championnat, la Coupe de France et le tournoi de la Fédération. En 2003 la meneuse, qui partage avec plaisir les victoires avec le public, triomphe encore lors des compétitions nationales mais échoue en finale du Final Four contre Ekaterinbourg. En 2004 Audrey Sauret reconquiert le titre européen et termine dans le meilleur cinq du final four.
Clutch player, Audrey Sauret se lance un nouveau défi en rejoignant Ekaterinbourg puis Tarente, Schio et Parme. Leader charismatique, elle revient en France en 2011 dans le club promu Lyon. Gênée par des problèmes au genou elle ne jouera pas la saison 2013-2014. Celle qui possède l’un des plus beaux palmarès du basket féminin français met un terme à sa carrière en mai 2014.
Sélectionnée pour la première fois chez les Bleues en 1994, Audrey Sauret décroche le bronze au championnat d’Europe en 1999 puis l’or en 2001. Elle participe également aux Jeux Olympiques en 2000 puis au Mondial en 2002 et en 2006.
Consultante à la télévision, Audrey Sauret est depuis février 2015 manager général du club masculin de l'Étoile de Charleville-Mézières (Pro B).
Isabelle Fijalkowski, Emmeline Ndongue et Philippe Legname
Emmeline NDongue rejoint Bourges à l'âge de 16 ans. Formée par le club berruyer, elle a été détectée dans la Nièvre. L’intérieure mène de front sa carrière professionnelle et ses études en mathématiques. En 2000, elle débute en Ligue féminine. Pour avoir plus de temps de jeu elle rejoint le club d’Aix-en-Provence entraîné par Sébastien Nivet, son ancien entraîneur chez les espoirs à Bourges. Elle prend une autre dimension durant la saison 2005-2006. Elle impressionne Lisa Leslie lors de la finale de l’Eurocoupe. C’est ainsi qu’elle évolue dans la franchise des Sparks de Los Angeles (WNBA).
De retour à Bourges, elle atteint le final four de l’Euroligue. La saison 2007-2008, Bourges atteint à nouveau le Final Four et réalise le triplé : coupe, tournoi de la Fédération et championnat. Courtisée par des clubs étrangers, l’intérieure reste fidèle à Bourges. Elle établit sa meilleure performance personnelle en termes de points (33) lors du quart de finale retour en Euroligue contre Sopron.
MVP française de la Ligue féminine en 2011, elle s’engage pour organiser à Bourges les premiers états généraux du sport féminin en équipe pour entre autre exposer davantage le sport féminin dans les médias. Elle met un terme à sa carrière sportive à l’issue de la saison 2013-2014 et remporte la coupe de France où elle inscrira 14 points. « C’est une carrière inattendue, car à aucun moment je n’ai rêvé d’être basketteuse professionnelle. Jamais je n’aurais espéré ou rêvé d’une telle carrière ! ».
’intérieure endosse le maillot bleu en 2002 disputant 5 rencontres amicales. En 2003 et en 2005, elle participe au championnat d’Europe et termine 5e. En 2006 l’Internationale joue le Mondial au Brésil, la France se classe 5e. Petit à petit, Emmeline NDongue s’impose chez les Bleues, elle prend largement part à la qualification de l’équipe de France au championnat d’Europe en 2009 où elle terminera meilleure marqueuse française avec 10,5 points. Championne d’Europe en 2009, elle fait partie du groupe lors du mondial 2010. En 2011, la longiligne numéro 14 se blesse au tendon d’Achille. Après la médaille d’argent aux Jeux Olympiques à Londres, elle dispute sa dernière compétition avec l’équipe nationale en France lors du championnat d’Europe 2013 et obtient une nouvelle médaille d’argent.
Emmeline membre du Club depuis plusieurs années a été honorée et touchée de recevoir le Trophee des Internationaux.
Aux côtés de Patrice Dumont, elle présente désormais l’émission dans le cercle et se presente aux départementales dans le Cher.
CV d’Audrey Sauret
Né le 31 octobre 1976 à Charleville-Mézières
1,79 m
Arrière, meneuse
En Equipe de France
Nombre de sélections : 202
Nombre de points : 1639
Record : 22
Première sélection : le 28 décembre 1994 à Berck contre l’Allemagne
Dernière sélection : le 7 octobre 2007 à Chieti contre la Belgique
Palmarès
5e au Mondial (2006), 8e au Mondial (2002), 5e aux Jeux Olympiques (2000), 1er au championnat d’Europe (2001), 2e au championnat d’Europe (1999)
En club
Parcours : Valenciennes (1993-1998), Bourges (1998-2000), Valenciennes (2000-2005), Ekaterinbourg-Russie (2005-2007), Tarente-Italie (2007-2009), Schio-Italie (2009-2010), Parme-Italie (2010-2011), Lyon (2011-2013).
Titres :
Vainqueur de l’Euroligue : 2002, 2004
Champion de France : 1994, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005
Coupe de France : 2001, 2002, 2003, 2004
Vainqueur du Tournoi de la Fédération : 1994, 1997, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004, 2005
Vainqueur de l’Open LFB : 2003, 2004
Championne d’Italie : 2009
Vainqueur de la coupe d’Italie : 2010
Palmarès individuel :
MVP française de LFB en 2004
MVP du All Star Game LFB en 2004
MVP du Tournoi de la Fédération en 1997
CV d’Emmeline Ndongue
Né le 25 avril 1983 à Auxerre
1,92 m
Intérieure
En équipe de France
Nombre de sélections : 196
Nombre de points : 1008
Record : 20
Première sélection : le 10 août 2002 à Saint-Brieuc contre le Japon
Dernière sélection : le 30 juin 2013 à Orchies contre l’Espagne
Palmarès : 2e aux JO (2012), 2e au championnat d’Europe (2013), 3e au championnat d’Europe (2011), 6e au mondial (2010), championne d’Europe (2009), 8e au championnat d’Europe (2007), 5e au Mondial (2006), 5e au championnat d’Europe ( 2005, 2003)
En club
Parcours : Bourges (1999-2004), Aix-en-Provence (2004-2006), Bourges (2006-2014)
Titres :
Champion d’Europe : 2009
Vainqueur de l’Euroligue : 2001
Champion de France : 2008, 2009, 2011, 2012, 2013
Coupe de France : 2008, 2009, 2010, 2014
Vainqueur du Tournoi de la Fédération : 2001, 2007, 2008
Palmarès individuel :
MVP française de LFB en 2011
MVP de la finale de la Coupe de France en 2010
All Star Euroligue en 2010
Distinction :
Chevalier de l'ordre national du Mérite en 2013
Nicole Antibe, Sandra Dijon, Isabelle Fijalkowski, Emmeline NDongue-Jouanin, Cathy Melain, Loetitia Moussard-Loubens, Audrey Sauret et Odile Santaniello n’ont pas hésité à rechausser les baskets pour participer à cet évènement festif. Quant à Johanna Boutet, elle a suivi la rencontre des tribunes. Tout sourire les joueuses se sont bien amusées sur le terrain, le score n’étant qu’anecdotique. Regroupées au milieu du terrain à la mi-temps, les anciennes Internationales ont été mises à l’honneur et chaleureusement applaudies.
Championnes de Coeur a également une vocation sociale puisque tous les acteurs de cette journée et l’ensemble des clubs de LFB ont soutenu l’association Rêves. A l’issue de la rencontre une soirée, dans un lieu angevin de prestige les Greniers Saint-Jean, était organisée pour récolter des fonds. La somme récoltée est de 18036 €, elle servira à exaucer le rêve des enfants et adolescents atteints de pathologies graves.
Le club de réflexion et d’action "Sport et Démocratie" a profité de l’évènement pour remettre son coup de cœur à Audrey Sauret. L’Internationale aux 202 sélections est désormais manager général du club masculin de l’Etoile de Charleville-Mézières (PRO B). Non seulement elle affirme ses compétences mais elle participe aussi à la construction d’un inconscient collectif basé sur des principes d’égalité et d’indifférenciation. Elle a été choisie pour son parcours sportif exceptionnel et une reconversion réussie. Le club de réflexion et d’action "Sport et Démocratie" espère que par la sensibilisation et la pédagogie l’exemple d’Audrey Sauret aura un effet d’amplification pour un modèle de société plus ouvert.
Les Internationales ont passé une agréable journée et ont souligné unanimement l’excellente organisation. Dorénavant, elles devront attendre 2017 pour participer à la prochaine édition.
La joueuse emblématique du CUC dans les années 70 a porté 247 fois le maillot de l’équipe de France. L’intérieure, qui a reçu le trophée du fairplay 2013 pour l’ensemble de sa carrière, a joué jusqu’à 46 ans, elle défendait alors les couleurs de Sainte-Eulalie (33). La maman de BorisDiaw se reconvertit dans l’enseignement, elle sera également entraîneur de basket à l’Université de Bordeaux 3.
L’inauguration a eu lieu le 11 janvier en présence du maire Patrick Pujol et du vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux Patrick Bobet. Dans son discours l’ex-Internationale est surprise d’avoir son nom associé à un complexe sportif : « Ce n’est effectivement pas très courant de donner son nom de son vivant à un complexe sportif aussi magnifique de surcroît. Pourquoi moi ? Je suppose que dans l'esprit des gens de la grande famille du basket je symbolise la réussite sportive ». La sextuple championne de France, qui découvre le basket à 18 ans, a bénéficié des structures régionales puis nationales, « j’ai essayé d’apporter ma petite contribution pour redonner ce que j’ai reçu », a-t-elle déclaré modestement. Celle dont la devise est un esprit sain dans un corps sain défend des valeurs : « le fairplay, le respect de l’adversaire, de l’arbitre, des coéquipiers, l’esprit collectif, le courage, l’honnêteté, la persévérance, la volonté, la loyauté et la tolérance. J'ai toujours eu à cœur de défendre ces valeurs tout au long de ma vie, je crois en la valeur de l'exemple. Pour moi les "champions" ont ce rôle à jouer ».
Elisabeth Riffiod souhaite de nombreux succès aux 350 licenciés de l'association villenavaise Saint Delphin Basket dans ce nouvel espace aux caractéristiques fonctionnelles et conviviales.
Elle a envie de s’impliquer dans l’accompagnement des nombreux projets du club.
Le basket-ball, imaginé à l’origine comme une activité de salle, se jouait pourtant régulièrement en extérieur en France, jusqu’aux années 1960, y compris au plus haut niveau. En cas de conditions extrêmes, il pouvait arriver que le dribble soit proscrit de fait. Un ballon en cuir imbibé d’eau pouvait voir son poids doubler et devenir glissant. Inutile alors de chercher à faire des comparaisons de scores et d’adresse avec les standards actuels…
Voici, en guise d'exemple, le Racing Club de France et la Société Athlétique de Montrouge, qui s'affrontent, en 1929, sur un terrain détrempé.
Le numéro 6 du journal des Internationaux vient de paraître. Quatre pages de lecture vous attendent avec entre autre un retour sur les parcours des Bleu(e)s aux championnats du Monde. Dans ce numéro les Internationaux font également le bilan de leurs réalisations : remise de maillots, hommages, bourses, vidéos et trading cards. Quelques brèves complètent l’actualité 2014 comme l’élection d’Irène Guidotti aux Gloires du Sport Français et le décès des amis. Enfin découvrez l’interview croisée d’Endy Myem et Antoine Diot.
En juillet 1956, les Harlem Globetrotters sont en tournée européenne. De passage à Paris, au Vel d’Hiv (ou Palais des Sports), les Harlems proposent un aperçu complet de l’American way of life en emmenant dans leur bagages un artiste de jazz qui a un sens du show au moins aussi développé qu’eux-mêmes. Cab Calloway, seul avec un pianiste, enflamme le public à l’entracte. Un jeune homme, subjugué, découvre le jazz à cette occasion. Il répond au nom de Jean Cabut, dit Cabu.