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Mission rédemption pour la SIG et le Pôle France

Corps: 

Demi-finaliste des playoffs la saison passée, Illkirch-Graffenstaden vit un début de saison plus que compliqué pour le moment. Battu sur le fil à la Tronche-Meylan puis corrigé par Mondeville et Toulouse, le groupe alsacien peine à retrouver le chemin de la victoire. De son côté, le groupe de Cathy Melain, pénalisé par l’absence de joueuses majeures à l’image de Nell Angloma doit trouver un moyen de se relancer afin de jouer les yeux dans les yeux avec les autres formations de la division. Toutes deux en fin de peloton, les deux formations joueront donc leur vie ce samedi.

Dans les autres rencontres de la division, Aulnoye, sur une bonne dynamique accueillera Champagne Basket Féminin sur ces terres. Très certainement galvanisées par le scénario de match incroyable face à Nice la semaine dernière, les Pétillantes tenteront à coup sûr de faire du remue-ménage dans le Nord. Garder l’invincibilité à domicile sera le mot d’ordre pour Voiron qui accueillera Mondeville sur ses terres tandis que les Tigresses de Morgan Debrosse devront se remettre en ordre de marche après la défaite face à Feytiat. Pour Nice et Chartres, la Tronche-Meylan et Montbrison seront des défis de taille pour deux équipes en recherche de rythme. Et enfin, Feytiat recevra Toulouse dans son antre avec l’objectif très clair de faire vasciller la hiérarchie de la division.

Le programme de la journée 4

Vendredi 27 octobre 2023

Aulnoye AS - Champagne Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur Facebook

Samedi 28 octobre 2023

Pays Voironnais Basket Club - USO Mondeville (18H00 I Diffusé sur Facebook)
Feytiat Basket 87 - Toulouse Métropole Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)
S. Illkirch-Graffenstaden - Pôle France BasketBall (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Cavigal Nice Basket 06 - BC La Tronche-Meylan (20H00 I Diffusé sur YouTube)
C’Chartres Basket Féminin - BC Montbrison Féminin (20H00 I Diffusé sur Chartres TV

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Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Journée n°4
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Toujours privés de victoire 3 journées après le début du championnat, les deux lanternes rouges du championnat de Ligue Féminine 2 croiseront le fer ce week-end. Une seule des deux équipes cassera sa série mais laquelle ?
crédit: 
SIG Association
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Une deuxième sortie en grandes pompes pour Ariana Moorer

Corps: 

Véritable globe-trotteuse passée par l’Islande, la Pologne, la Grèce, l’Australie ou encore Porto Rico, l’américaine n’a manqué de marquer un grand coup. Discrète lors de sa première sortie à la Tronche-Meylan (6 points, 4 rebonds), son premier déplacement a fait beaucoup plus de bruit : 22 points à 7/14, 13 rebonds, 4 passes, 2 interceptions pour 28 d’évaluation.

Un chantier colossal pour l’arrière de 1,63m sous les paniers et dans le scoring pour faire tomber Mondeville dans son fief. Après avoir fait exploser Alexa Middleton au grand jour la saison passée, Feytiat semble avoir encore effectué une bonne pioche cette saison. Il faudra garder un œil sur Moorer à l’avenir.

Catégorie: 
Surtitre: 
MVP Ligue Féminine 2 - Journée 3
Date d’écriture: 
Mercredi, 25. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Arrivée récemment dans le collectif de Cyril Sicsic, l’américaine n’a pas tardé à exploser en Ligue Féminine 2 dès sa deuxième sortie face à Mondeville sous les couleurs de Feytiat.
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Soirée champagne à Reims, Toulouse et la Tronche-Meylan gardent le cap

Corps: 

Pôle France BasketBall – C’Chartres Basket Féminin : 47-72 / Voir le replay

Les jeunes pensionnaires de l’INSEP n’auront pas eu le revanche face aux BlueLights. Trop esseulées au scoring, Téa Cléante (20 points) et Inès Pitarch-Granel (12 points, 7 interceptions) n’auront rien pu faire pour s’opposer aux joueuses de Benoit Marty. De son côté, Chartres débloque enfin son compteur avec la manière et une Emma Peytour solide (17 points) malgré une partition collective encore perfectible (22 balles perdues).


Champagne Basket Féminin – Cavigal Nice Basket 06 : 84-83 / Voir le replay

L’accueil du promu a failli tourner à la correction pour les Pétillantes. Menées de 18 points avant le dernier quart, les joueuses d’Aurélie Lopez ont fourni un effort surhumain (34-12) en l’espace de 10 minutes pour reprendre les manettes de la rencontre. S’en suivra une prolongation où le génie d’Emilie Raynaud entrera en jeu. Alors que le chronomètre arrive quasiment à son terme après 5 minutes de lutte et que Nice point le bout de son nez avec deux unités d’avance, la capitaine rémoise décoche une flèche derrière l’arc pour sauver les siens. Le résultat : un game-winner étincelant scellant le sort du Cavigal. Un scénario à suspens comme on les aime.


Toulouse Métropole Basket – S. Illkirch-Graffenstaden : 90 -60 / Voir le replay

Les semaines s’enchaînent et le résultat reste le même, Toulouse est toujours invaincu. Lors de sa première à domicile, Aulnoye avait fait les frais de l’attaque toulousaine. La SIG a fait de même. Linnea Harper aux commandes (20 points, 5 rebonds, 3 passes), bien aidée par Amandine Toi (18 points) sans oublier Guennoc, Strunc et Enabosi, la foudre est tombée de toute part, notamment en première mi-temps où les alsaciennes n’ont pas existé.

USO Mondeville – Feytiat Basket 87 : 53 – 60Voir le replay

Feytiat a fait redescendre les Tigresses de leur nuage. Malgré une entame à l’avantage de Mondeville, les joueuses de Morgan Debrosse paieront leur manque d’adresse dans le 2ème quart. Les Diablesses, plus stables dans le production s’imposeront au bout du compte malgré un retour en fin de partie de l’USOM. Mais heureusement pour elles, Moorer (22 points, 13 rebonds) et Chandler ont calmé les ardeurs normandes au bon moment. Une belle opération permettant aux coéquipières d’Emily Prugnières de revenir comptablement à la hauteur de Mondeville, Voiron et Aulnoye.


BC La Tronche-Meylan - Pays Voironnais Basket Club : 66 - 45 / Voir le replay

Le derby était attendu et la Tronche-Meylan a répondu présent devant son public. Alors que les deux équipes font armes égales en première mi-temps, Voiron s’effondre au retour des vestiaires tandis que le BCTMF continue tambour battant d’imprégner son rythme. Jade Philips (18 points) fait encore des miracles, Aurore Pautou (13 points, 7 rebonds, 5 passes, 3 interceptions) est partout comme son habitude et Oumou Diarisso prend enfin ses marques (10 points, 8 rebonds). Capitalisant sur leur adresse, les Pionnières relèvent donc le défi isérois et se positionnent derrière Toulouse au classement, toujours invaincues.


BC Montbrison Féminin – Aulnoye AS : 60 – 77 / Voir le replay

Aulnoye n’a pas digéré sa défaite en ouverture et le fait ressentir à tout le monde. Le Pôle France s’y est cassé les dents, au tour de Montbrison. Capitalisant sur ses deux valeurs sûres au scoring avec Mariama Daramy et Fleurs Devilliers (16 points chacune), la métronome Hélène Jakovljevic (11 points, 4 rebonds, 7 passes) et le point de fixation Astou Gaye (14 points, 9 rebonds), Mickaël Petitpa a tué le match d’entrée, laissant l’écart grossir progressivement. Les Félines sont désormais lancées, bonne chance pour les arrêter.

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Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Journée 3
Date d’écriture: 
Mercredi, 25. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
En s’offrant Nice au buzzer, les Pétillantes du Champagne Basket signent le premier hold-up de la saison en Ligue Féminine 2. De leur côté, le Toulouse Métropole Basket le Basket Club La Tronche-Meylan Féminin continuent de faire régner leur loi sur l’antichambre de l’élite.
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Derby historique pour la Tronche-Meylan et Voiron

Corps: 

Ce samedi, il faudra être au gymnase du Charlaix de la Tronche-Meylan si vous aimez le basket féminin. Tandis que le finaliste des playoffs 2021 fait désormais partie des figures de la division, le promu de l’autre côté du ring a tout à prouver. Même si ses deux premières sorties face à Montbrison et Reims sont de très bonne augure pour la suite, les coéquipières de Fabienne Constant devront prouver leurs acquis face à la Tronche-Meylan et une légende du PVBC, Laure Mercier (12 saisons sous le maillot de Voiron), désormais dans l’écurie concurrente.

Dans les autres rencontres de la journée, le Pôle France accueillera Chartres pour une revanche après l’échec des joueuses de Cathy Melain en Coupe de France. Pour le moment, les deux équipes peinent encore aucune victoire engrangée. Cependant, ce soir, un d’entre elle lancera véritablement sa saison. Du côté de la salle René Tys, Champagne Basket doit inverser la tendance. Défait par deux fois sur le fil, Manoë Cissé et les siennes auront du pain sur la planche.

Toulouse, toujours invaincu, devra dérouler au Petit Palais pour contrecarrer les plans des joueuses d’Illkirch-Graffenstaden. Pour le moment à la recherche de leur premier succès, le collectif alsacien aura sûrement à cœur de faire un coup d’éclat dans le Sud. Mondeville tentera d’assurer sa bonne forme à domicile face à Feytiat. Malgré un perte de lucidité la semaine dernière, attention aux Diablesses de Cyril Sicsic. Pour finir, Montbrison, cherchera à ouvrir son compteur de victoires face à Aulnoye.

Le programme de la journée 3

Vendredi 20 octobre 2023

Pôle France BasketBall – C’Chartres Basket Féminin (19H00 I Diffusé sur YouTube)
Champagne Basket Féminin – Cavigal Nice Basket 06 (20H00 I Diffusé sur Facebook)

Samedi 21 octobre 2023

Toulouse Métropole Basket – S. Illkirch-Graffenstaden (20H00 I Diffusé sur YouTube)
USO Mondeville – Feytiat Basket 87 (20H00 I Diffusé sur YouTube)
BC La Tronche-Meylan - Pays Voironnais Basket Club (20H00 I Diffusé sur Facebook)
BC Montbrison Féminin – Aulnoye AS (20H00 I Diffusé sur YouTube

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Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Journée 3
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
La 3ème journée de championnat de Ligue Féminine 2 aura une saveur particulière pour la première opposition officielle dans l’antichambre de l’élite entre les deux formations du département de l’Isère. Actuellement invaincus, le BC La Tronche-Meylan et le Pays Voironnais Basket Club auront donc fort à faire maintenir leur dynamique.
crédit: 
BCMTF
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Fabienne Constant monte en régime

Corps: 

A 37 ans, l’intérieure originaire de la Guadeloupe est de retour dans l’antichambre de l’élite, un niveau qu’elle connaît bien après être passée par de nombreuses écuries de la division au cours de la dernière décennie. Un niveau où Constant a prouvé de nombreuses reprises sa valeur sous les maillots d’Arras ou encore Perpignan.

Désormais, c’est en Isère qu’elle étale son talent. Et la première à domicile avec le PVBC a donné le ton : 23 points à 7/12, 11 rebonds, 2 passes et 1 interception pour 30 d’évaluation.

Une mise en bouche du potentiel dont le secteur intérieur de Voiron dispose.

Catégorie: 
Surtitre: 
MVP Ligue Féminine 2 - Journée n°2
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Discrète lors du premier match de Voiron en Ligue Féminine 2, l’ancienne joueuse de Nice et Saint-Amand, a livré une copieuse copie pour offrir au promu son premier succès à domicile contre Champagne Basket Féminin.
crédit: 
PVBC
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Un quatuor de tête se détache

Corps: 

Pays Voironnais Basket Club - Champagne Basket Féminin :  76 - 67 Revoir le match

Le promu isérois semble sur un nuage en ce début de saison de Ligue Féminine 2. Après Montbrison, c’est au tour de Reims de tomber sous les coups de Fabienne Constant (23 points, 11 rebonds, 30 d’évaluation) et des siennes. Triomphantes grâce à l’éclat réalisé avant la mi-temps (30-11) qui aura planté les Pétillantes sur place, les joueuses de Quentin Buffard enchaînent pour leur première à domicile avant un derby sous haute pression à la Tronche-Meylan.

Aulnoye AS - Pôle France Basketball 102-42 / Revoir le match

Un match à sens unique où les jeunes pousses encadrées par Cathy Melain et Vincent Bourdeau n’auront pas pesé (30 balles perdues). L’occasion pour les Félines de dérouler leur jeu sans encombre, avec une Mariama Daramy cinglante d’efficacité (31 points à 11/13) face à l’équipe dont elle portait les couleurs il n’y a pas si longtemps. Aulnoye débloque ainsi son compteur, après avoir trébuché en entrée. Seul bonne note côté Pôle France : la belle performance de Sarah Cissé (16 points, 3 rebonds).

C’Chartres Basket Féminin - Toulouse Métropole Basket : 53-55 / Revoir le match

Ce match était attendu et bien tenu les attentes portées en lui. D’abord à l’avantage des Bluelights en première mi-temps, où Toulouse n’aura pas vraiment trouvé de solutions pour répondre, le match tournera finalement dans le sens des Pionnières. Au four et au moulin pour renverser la vapeur, à l’image de Linnea Harper (16 points, 11 rebonds) et Catherine Mosengo-Masa (12 points, 5 rebonds), le salut toulousain viendra d’une ancienne de la maison d’en face : Nicole Enabosi. Auteur d’une interception décisive à 5 secondes de la fin du match suivi de la transformation en contre-attaque, l’américano-nigérienne offre aux Pionnières un succès miraculeux.

S. Illkirch-Graffenstaden - USO Mondeville57-74 Revoir le match

Mondeville continue de prouver semaine après semaine qu’une nouvelle ère s’installe. Après avoir tenu en échec Chartres, les Tigresses de Morgan Belnou enfonce le clou en Alsace. Auteur d’un troisième quart létal pour l’issue du match, la formation normande a encore montré une force collective bien présente. Côté SIG, c’est un peu la désillusion après l’échec de la semaine dernière dans le money-time.

Feytiat Basket 87 - BC La Tronche-Meylan : 53-71 Revoir le match

Pas de place pour Feytiat dans cette rencontre, la Tronche-Meylan a maîtrisé son sujet. En panne d’adresse face au club isérois, les joueuses de Cyril Sicsic hormis Carla Bremaud (14 points, 4 rebonds) et Emily Prugnières (10 points, 11 rebonds, 4 passes) n’auront pas pesé face aux coéquipières du trio Philips  - Pautou – Jakovina. Invincibilité finalement conservée pour le BCTMF avec plus de sérénité que la semaine dernière.

Cavigal Nice Basket 06 - BC Montbrison Féminin :  59-70 Revoir le match

Nice espérait offrir un succès à son public pour son premier match de la saison mais Montbrison a dit non. Contenant le club des Alpes-Maritimes sous la barre des 10 points marqués par quart-temps à deux reprises, Corinne Benitendi et ses joueuses ont fait jouer leur expérience de la division face à un promu en difficulté pour trouver la mire (30,2%). Kendall Cooper (22 points, 8 rebonds), Justine Soulard (15 points, 4 rebonds, 6 passes) et Laura Oliveira (14 points, 4 rebonds) guident ainsi Montbrison vers son premier succès de l’exercice 2023-2024.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Journée 2
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mardi, 17. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Encore invaincus après deux journées de championnat, Toulouse, Mondeville, la Tronche-Meylan et Voiron tiennent les rênes de division pour le moment.
crédit: 
SIG Association
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Duel de haut vol en Eure-et-Loir

Corps: 

Vainqueur avec la manière à Aulnoye, le groupe de Xavier Nogueira a envoyé un message limpide à toute la division, en parfaite corrélation avec ses ambitions. Une lancée parfaite sur laquelle les Pionnières voudront surfer pour mettre les choses au clair avec l’un des ses adversaires directs. De son côté, Chartres devra prouver que le club a le calibre pour prétendre répondre à son objectif. Surpris par Mondeville lors de la première journée après un dernier quart catastrophe, l’heure à la remobilisation pour espérer décrocher son premier succès devant son public et faire de la Halle Jean Cochet une forteresse imprenable.

Dans les autres rencontres de la division, premières fois à domicile au programme pour Voiron et Nice qui accueilleront respectivement le Champagne Basket Féminin et Montbrison. Côté Aulnoye, après la dure défaite dans la Ville Rose, les Félines auront sûrement à cœur de remettre les pendules à zéro face au Pôle France. Feytiat recevra la Tronche-Meylan et tentera de contenir l’euphorie du groupe isérois tandis que la SIG aura une revanche à prendre à domicile, après la déception de la semaine dernière.

Le programme de la journée 2

Samedi 13 octobre 2023

Pays Voironnais Basket Club - Champagne Basket Féminin (18H00 I Diffusé sur Facebook)
Aulnoye AS - Pôle France BasketBall (18H00 I Diffusé sur Facebook)
Feytiat Basket 87 - BC La Tronche-Meylan (20H00 I Diffusé sur YouTube)
C’Chartres Basket Féminin - Toulouse Métropole Basket (20H00 I Diffusé sur Chartres TV)
S. Illkirch-Graffenstaden - USO Mondeville (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Cavigal Nice Basket 06 - BC Montbrison Féminin (20H00 I Diffusé sur YouTube)

 

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Ligue Féminine 2 - Journée n°2
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Tout les deux annoncés clairement comme candidats à l’accession en LFB avant le début de la saison, le Toulouse Métropole Basket et le C’Chartres Basket Féminin s’affronteront déjà à l’occasion de cette 2ème journée de championnat. Un premier affrontement avec beaucoup d’enjeux pour les deux formations.
crédit: 
La Fabrique Visuelle
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Blessing Ejiofor fait la leçon au Pôle France

Corps: 

De la Côte d'Opale à la Côte d'Azur, il n'y a qu'un pas. Après une arrivée sur le tard la saison dernière au COB Calais, la joueuse passée par les Etats-Unis et l'Espagne n'avait pas creuvé l'écran pour ses débuts sur le territoire français (5,6 points, 6,8 rebonds) hormis lors d'une sortie à la mi-saison face à la SIG (15 points, 14 rebonds, 24 d'évaluation). Suite à la descente du club de Pas-de-Calais en NF1, Ejiofor a pris la direction d'un promu aux dents longues, Nice, dans un effectif jeune et avide d'ajouter de nouvelles lignes à son palmaèrs déjà bien chargé.

Pour le moment, le bilan s'avère plus que positif sur la première rencontre : 15 points, 15 rebonds, 4 passes, 2 interceptions, 3 contres pour 32 d'évaluation. Une sortie avec la manière, où l'intérieure a fait étal de sa palette offensive notamment à mi-distance. Bien que le Pôle France ait affichée un effectif très réduit, il n'en demeure pas moins difficile d'offrir une ligne de statistiques pareil. Arrivera-t-elle à reproduire la performance dès le week-end prochain à domicile face à Montbrison ? Réponse samedi.

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Surtitre: 
MVP Ligue Féminine 2 - Journée n°4
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Débarqué cet été dans la Sud de la France après avoir quitté Calais à l'intersaison, l'intérieur nigériane a complétement réussi ses débuts sous le maillot du Cavigal Nice Basket 06.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Une entrée en matière tonitruante

Corps: 

Champagne Basket Féminin – Feytiat Basket 87 :  72 - 74 Revoir le match

Le premier match de la saison a définitivement fait des étincelles. Dans un duel à couteaux tirés, le trouble-fête de la saison passée encore réalisé un hold-up. Avec un dernier quart rare en termes d’intensité offensive (30 à 29), Feytiat a résisté aux assauts incessants des Pétillantes pour repasser devant. La performance XXL de la capitaine emblématique, Caroline Misset-Villéger (27 points, 6 rebonds, 7 passes), de retour dans son club de cœur, complétée par la grosse sortie de Julia Chandler (22 points, 10 rebonds) auront été les fers de lance de cette réussite du club de Haute-Vienne.

Pôle France Basketball – Cavigal Nice Basket 06 : 45- 86Revoir le match

Jouant en formation réduite et avec un effectif découvrant pour la majorité la division, le Pôle France n’a pesé lourd contre Nice. Rapidement dépassées par l’envie des promues, les jeunes pousses de l’INSEP n’ont pas pesé dans la rencontre. De l’autre côté du terrain, les joueuses d’Alexandre Michailoff marquent d’un grand coup leur entrée en Ligue Féminine 2 dans le sillage de Cornelia Fondren (22 points, 4 rebonds, 3 passes), Lena Timera (18 points) et Blessing Ejiofor (15 points, 15 rebonds).

BC La Tronche-Meylan – S. Illkirch-Graffenstaden : 68 - 66 Revoir le match

Cette victoire, les joueuses du BCTMF l’ont décroché avec les tripes. Mis au dos au mur par les alsaciennes d’Illkirch-Graffenstaden à 30 secondes de la fin sur un tir de Célia Cardenal, la Tronche-Meylan a serré les dents pour revenir. D’abord remis à l’équilibre par Aurore Pautou après une faute sur tir, c’est Tilise Boisseron qui a décidé du sort de son équipe. Provoquant la faute sur une ultime tentative de trouver le filet, c’est sur la ligne des lancers-francs que la joueuse issue de la formation iséroise à, sans trembler, offert la victoire aux siennes. Une belle manière d’ouvrir la saison.

USO Mondeville – C’Chartres Basket Féminin : 63 - 53 Revoir le match

Pour sa première de la saison, Mondeville s’attaquait à un gros morceau en accueillant le dernier finaliste des playoffs d’accession, Chartres. Accrochée pendant près de 30 minutes, l’issue de cet affrontement a peiné à se dessiner. Mais portées par une Halle Bérégovoy en fusion, les Tigresses ont fait le break dans le dernier acte laissant les Bluelights sur la touche. Un succès important pour la suite côté USOM.

BC Montbrison Féminin – Pays Voironnais Basket Club :  62 - 68 Revoir le match

Comme Nice, Voiron a bien négocié sa première en championnat de l’histoire du club. Bien accroché par Montbrison, le PVBC a su reprendre le match à son compte dans le troisième quart menée la dernière MVP de Ligue Féminine 2, Alexa Middleton. Même si timide offensivement par rapport aux standards de la saison passée, les 8 interceptions et 6 passes décisives de l’américaine sont loin d’être à négliger dans le victoire de samedi soir.  

Toulouse Métropole Basket – Aulnoye AS : 105 – 75Revoir le match

La Ville Rose s’est clairement annoncée comme candidate directe au titre avant le début de la saison. Mais des paroles n’ont jamais autant de portée que des actes, et c’est qu’à fait Toulouse face à Aulnoye. Au-dessus de la mêlée, les Pionnières n’ont laissé aucune chance aux Félines de l’ASA, survolant dans le jeu et statistiquement la rencontre. Même si Fleurs Devilliers ou Mariama Daramy auront tenté de ramener les leurs dans la rencontre, l’issue était inévitable.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Journée 1
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
La Tronche-Meylan et Feytiat qui s’imposent in extremis, un premier succès pour Nice et Voiron, le carton de Toulouse et la victoire d’un Mondeville newlook … la première soirée de Ligue Féminine 2 a clairement donné le ton pour l’exercice 2023-2024
crédit: 
BC La Tronche-Meylan
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La Ligue Féminine 2 reprend du service

Corps: 

12 équipes sur la ligne de départ mais il n’en restera qu’une seule au bout du compte. Telle est la dure loi pour intégrer la première division chaque saison dans un championnat à la concurrence rarement égalée par son homogénéité. Bien que certaines équipes à l’image de Toulouse ou Chartres aient clairement affichées leurs ambitions et se positionnent comme des candidats sérieux à la montée, il ne faut jamais sous-estimer les autres équipes de ce championnat comme en témoigne le parcours de Feytiat la saison passée. Toutes les équipes, y compris les promus, ont clairement un carte à jouer pour chambouler la compétition. Mais qui des douze équipes en lice sortira du rang au bout du compte ?

Que les hostilités commencent !

Le programme de la journée 1

Samedi 07 octobre 2023

Champagne Basket Féminin – Feytiat Basket 87 (18H00 I Diffusé sur Facebook)
Pôle France BasketBall – Cavigal Nice Basket 06 (18H00 I Diffusé sur YouTube)
Toulouse Métropole Basket – Aulnoye AS (20H00 I Diffusé sur YouTube)
USO Mondeville – C’Chartres Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur YouTube)
BC La Tronche-Meylan – S. Illkirch-Graffenstaden (20H00 I Diffusé sur la page Facebook du Sport dauphinois (LSD))
BC Montbrison Féminin – Pays Voironnais Basket Club (20H00 I Diffusé sur YouTube)

 

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Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Journée 1
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Octobre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Près de quatre mois après la consécration de Charnay, l’antichambre de l’élite du basket féminin français retrouve officiellement les parquets de ce week-end pour l’ouverture du championnat 2023-2024 de LF2.
crédit: 
Céliographie
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Mondeville repart d'une page blanche, Aulnoye s'étoffe

Corps: 

Entre blessures, arrivées tardives et problèmes administratifs, la préparation d’Aulnoye ne s’est pas passée comme prévu. « Trois joueuses ont été absentes à l’intérieur. Les temps forts du jeu passent souvent par cet axe 1-5. Quand il nous en manque une partie, c’est très compliqué », regrette Mickael Petipa, le coach de cette formation nordiste. « On n’a pas pu travailler idéalement. On a dû annuler plusieurs matches amicaux. Aujourd’hui, on est en retard et on espère récupérer tout le monde rapidement ».

Dans cette intersaison mouvementée, le club a tout de même conservé une belle ossature, en ne recrutant que quatre nouvelles joueuses. Fleur Devillers, en provenance de Calais, reste la recrue phare de l’été. L’ailière de 28 ans, qui sort d’une saison à 16 points de moyenne, aura un rôle de leader dans l’effectif de Mickael Petipa. « C’est une référence en Ligue Féminine 2. Elle est capable de dominer et faire des différences sur un match à elle toute seule », explique-t-il. « Elle va nous apporter beaucoup de scoring. En Coupe de France pour notre premier match de la saison, elle a inscrit 32 points (défaite contre Champage Basket le samedi 30 septembre dernier».

Deux nouvelles joueuses sont venues renforcer le secteur intérieur. D’abord Ramouna Vitta en provenance du centre de formation de Lyon, qui a joué plusieurs fois avec les Équipes de France Jeunes. Ensuite, le club a recruté l’internationale canadienne Mael Gilles, arrivée dans le Nord il y a une dizaine de jours. « C’est une intérieure longiligne qui correspond au jeu que l’on veut mettre en place cette année, avec des intérieures plus mobiles que la saison dernière », ajoute Mickael Petipa. « Mais du fait de son arrivée tardive, on est en retard sur ce qu’on voulait mettre en place avec elle ». Pour compléter l’effectif, la poste 2/1 Yvanna Enjolvy débarque de Toulouse et apportera son adresse et son intensité défensive.

Pour le coach du club des Hauts-de-France, il est trop tôt pour se fixer des objectifs. « La priorité, c’est de retrouver un groupe au complet et rattraper notre retard. Dans ce cas-là et si tout le monde travaille bien, il y aura des résultats derrière. On va essayer de mettre en place du jeu rapide, notre équipe va courir. Pour performer, il faudra aussi élargir notre palette défensive ».

À Mondeville, on plonge dans l’inconnu avec un effectif renouvelé à 100% et un jeune coach qui entrainera pour la première fois une équipe professionnelle. « Je ne sais pas où on est, où on se situe », avoue le nouveau technicien Morgan Debrosse dans les colonnes de Ouest-France. « La seule chose dont je suis sûr, c’est que mon équipe a une âme et qu’elle est prête à se battre ».

Si le recrutement a été bouclé très tôt, début juin, l’USOM a fait face à de nombreuses blessures. De quoi rajouter un peu plus d’incertitudes et des changements imprévus. Ashten Prechtel, MVP du championnat de Nouvelle-Zélande avec Southern Hoiho, devait rejoindre Mondeville en septembre, après ses playoffs. Blessée, elle ne foulera finalement pas les parquets de LF2. Pour la remplacer, la poste 5 américaine Camille Zimmerman rejoint le club normand en provenance de Cordoba (Espagne).

Avec sept joueuses de moins de 24 ans, dont deux issues du centre de formation (Célaine Ricco sur le poste 1 et Sarah-Yvanna Keboum-Biamou sur le poste 5), Mondeville fait confiance à la jeunesse. À l’intérieur, Amina Traoré (19 ans) arrive de Charnay. Adèle Dréano-Trécant (23 ans, Monaco (LF2)) et Binta Diallo (21 ans, Montbrison (LF2)) évolueront à l’aile, Lucile Jérome (19 ans, Ifs (NF1)) sur la ligne arrière et Caroline Germond (23 ans, James Madison Université (NCAA)) à la mène. « C’est ma « came », ma philosophie. Ces dernières années, j’ai vraiment adoré travailler avec des groupes jeunes parce qu’elles adhèrent. Je vais prendre du plaisir avec toutes ces filles-là, on va pouvoir se marrer », plaisante Morgan Debrosse chez Ouest-France. Pour compléter son effectif, l’ancien coach d'Ifs est allé chercher deux filles plus expérimentées, l'ancienne joueuse de la maison Shelby Saint-Juste (24 ans, SIG (LF2)) sur le poste 5 et Joelly Belleka (27 ans, Toulouse (LFB)).

Difficile pour lui de dresser des objectifs. Il faudra être patient pour que le collectif se mette en place et retrouve, à termes, la Ligue Féminine. « Aujourd'hui, il faut être pragmatique, le but, c'est de gagner. C'est le seul juge dans notre métier », explique-t-il sur le site du club. « Mais là, on va essayer de planifier un peu plus, de mettre de la temporalité et des étapes de passages pour voir l'évolution des joueuses, de l'équipe et du club, afin d'amener tout le monde vers le même objectif ».

La saison 2023-2024 reprendra officiellement le samedi 07 octobre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview LF2 - Saison 2023-2024 [5/5]
Auteur: 
Léo Gouttenoire
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Octobre 2023
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La saison 2023-2024 de l’antichambre de la Ligue Féminine de Basket reprend très bientôt. L’occasion de faire un tour d’horizon des 12 équipes qui tenteront d’accéder à la première division nationale, dès le 07 octobre 2023 prochain. Direction Aulnoye et Mondeville aujourd’hui, deux clubs à l'intersaison bien différente, avec beaucoup d’incertitudes sur le prochain exercice.
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USO Mondeville
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Nice et Voiron ont les dents longues

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Champion de France de NF1 et vainqueur du Trophée Coupe de France, Nice débarque en LF2 avec beaucoup d’ambitions. Les joueuses d’Alexandre Michailoff ne comptent pas y faire figuration. « Notre objectif est clairement les playoffs », affirme le coach varois. « C’est le minimum. De toute façon, cette division l’exige. On espère même les disputer avec l’avantage du terrain ». Meilleure défense en NF1 l’an dernier avec un peu plus de 55 points encaissés, le groupe niçois va une nouvelle fois s'appuyer sur cette philosophie défensive. « On va tenter d’être aussi performant que la saison dernière sur ce point-là, tout en améliorant notre production offensive. Il va surtout falloir s’adapter au niveau d’exigence et au talent de la division. Dans un championnat si dense, tout va se jouer sur des détails ».

Au niveau de l’effectif, une base de joueuses a été conservée, à laquelle il faut ajouter six nouvelles filles. À l’exception d'Aïda Sow (Colomiers, NF1) et Blessing Ejiofor (Calais, LF2), les autres recrues sont toutes nées en 2004 ou 2005. « On a fait ces mouvements d’abord pour être en conformité avec le règlement qui impose au minimum quatre filles de moins de 23 ans », explique Alexandre Michailoff. « On en avait déjà dans l’effectif, mais le niveau de la Ligue 2 n’est pas le même que la NF1 et il fallait des joueuses qui connaissaient ce niveau ». Fatouma Touré (Monaco, LF2) débarque donc sur le poste 2/1, Lina Fimbo (Mondeville, LF2) sur le poste 4 et Kerryne Bright Aman (Bourges, NF2) sur le poste 2/3. Mathilde Cauvin, qui évoluait déjà à Nice en U18, intègre le groupe professionnel pour renforcer le poste 1. 

Les joueuses qui jouaient le rôle de leader l’an dernier poursuivront dans cette voie cette saison. « En NF1, on a su construire une énergie positive autour d’Elise Cammas, Lena Timera et Assetou Traoré. En plus, elles connaissent déjà la LF2 », analyse le technicien de 40 ans.  « Elles seront encore une fois la locomotive du projet parce que, sans faire injure à qui que ce soit, on n’a pas recruté de stars. Le but, c’était vraiment créer un groupe qui allait avancer ensemble et s’appuyer sur la dynamique déjà existante ». Alexandre Michailoff désirait avant tout construire un groupe avec des valeurs humaines, au-delà du basket. 

Le second club promu en LF2, Voiron, mise cette année sur la continuité, malgré une équipe inexpérimentée. Durant l’intersaison, le club isérois a gardé son ossature en ajoutant seulement trois nouvelles joueuses. D’abord Alexa Middleton, la recrue phare de l’été, élue MVP de LF2 l’an dernier avec Feytiat. « C’est une excellente pioche », se satisfait Quentin Buffard , le coach de Voiron. « Il nous fallait une combo sur le poste 2/1. Ça apporte une sécurité à la fois sur le scoring et sur le collectif. Alexa tournait à 19 points, mais aussi à un peu plus de 4 passes de moyenne par match à Feytiat ».

Pour compléter l’effectif, Chloé Mantelin et Victoria Harris arrivent toutes les deux de Strasbourg Illkirch-Graffenstaden. La première apportera de la polyvalence et de l’adresse longue distance sur la ligne arrière. La seconde, de l’impact physique à l’intérieur qui en avait fait une des intérieures les plus profiliques de la division. « On est allé chercher des joueuses qui connaissaient le championnat », explique le technicien de 34 ans. « C’était très important pour le club. Même si quelques joueuses présentes dans l’effectif l’an dernier avaient déjà gouté à la Ligue 2, il fallait qu’on ait une garantie de niveau ». La confiance envers les jeunes du club est aussi renouvelée. « Toutes nos joueuses de moins de 23 ans sont issues de notre formation. C’est un choix et j’estime qu’à Voiron, il y a un vrai travail effectué sur ce point. J’ai envie de donner des chances à ces joueuses-là. J’estime qu’elles peuvent fouler le parquet de Ligue 2 ».

Avec une majorité de joueuses découvrant ce niveau, le maintien reste l’objectif numéro un. Le groupe est inexpérimenté, mais à l’inverse, il se connait déjà. En s’appuyant sur cette complicité et en surfant sur la dynamique de montée, le club veut engranger un maximum de confiance pour aller chercher des victoires importantes dès le début du championnat. Une formation où le collectif primera sur l’individualité. « Offensivement, je veux un partage de la balle, créer un collectif, une alchimie pour emmener du danger dans tous les secteurs », poursuit Quentin Buffard. « Le championnat est très dense. Il faut une assise défensive qui soit importante. Si on ne défend pas, ce sera compliqué d’exister »

La saison 2023-2024 reprendra officiellement le samedi 07 octobre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview LF2 - Saison 2023-2024 [4/5]
Auteur: 
Léo Gouttenoire
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Octobre 2023
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La saison 2023-2024 de l’antichambre de la Ligue Féminine de Basket reprend très bientôt. L’occasion de faire un tour d’horizon des 12 équipes qui tenteront d’accéder à la première division nationale, dès le samedi 07 octobre prochain. Focus sur les deux promus de la saison, le Cavigal Nice Basket 06 et le Pays Voironnais Basket Club, déjà plein d'ambitions avant l'entame du championnat.
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Areus Media
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Champagne Basket à l’affût, nouveau chapitre pour la SIG

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Au Champagne Basket, on se veut ambitieux ! Avec cinq victoires sur les sept derniers matches la saison dernière, le club de la Marne veut surfer sur cette dynamique pour faire aussi bien, voire plus. En clair, une équipe de solides outsideuses. « On veut retourner dans le Top 4 », affirme la coach des Pétillantes Aurélie Lopez. « On est ambitieux, mais on ne sera pas les seuls. C’est un championnat très dense que l’on aborde avec beaucoup d’humilité. L’expérience de la saison dernière va aussi nous permettre d’aborder le championnat match après match, sans se projeter ».

Durant l’intersaison, le club a pu conserver une ossature de quatre joueuses cadres, Émilie Raynaud, Maaja Bratka, Camille Hillotte et Stepha Mbaye. Quelque chose de très important pour la technicienne de 41 ans. « Certaines joueuses avaient signé plusieurs années avec nous, ce qui emmène une certaine continuité. Les filles ont envie d’être là », se satisfait-elle. « Ça nous amène une sorte de certitude concernant la façon de travailler. Maintenant, il faut juste que la mayonnaise prenne avec les cinq recrues de l’intersaison ». Sur le poste 1/2, Danni Williams (Voiron, NF1) et Stella Mavuanga (Limoges, NF1) apporteront un peu plus d’adresse et d’agressivité que la saison dernière. Les jeunes Manoe Cisse (Villeneuve d’Ascq, LFB) et Seehia Sida Abega (Saint Amand, LFB) apporteront leur fougue à l'étagei nférieur, en recherche de responsabilités. Nina Seilly (SIG, LF2), récente championne d’Europe U20 avec l’Équipe de France, complète l’effectif sur le poste 3/2.

Pour mener ce projet à bien, l’équipe va tenter de s’appuyer sur une défense agressive pour récupérer des ballons et marquer facilement en transition et sur jeu rapide. Des joueuses comme Stepha Mbaye ou Émilie Raynaud auront un rôle de leader pour tirer l’équipe vers le haut. « Stepha va vraiment prendre de l’importance dans ce groupe. Ce qu’elle a montré durant la préparation nous font penser qu’elle pourra tenir ce rôle-là », ajoute Aurélie Lopez. « Elle sera la co-capitaine avec Émilie Raynaud. Elles connaissent ma façon de travailler, mes attentes et le fonctionnement du club. C’est important qu’elles puissent faire passer le message, driver le groupe dans le vestiaire, mais aussi sur le terrain ».

Du côté de la SIG, une nouvelle page se tourne, un nouveau chapitre commence. Durant l’intersaison, sept joueuses ont quitté le navire alsacien. « On a eu des départs subits et des départs volontaires », regrette Fabien Kaerlé, le technicien de la SIG. « C’est un été compliqué. Pour pouvoir performer, il faut des automatismes entre les joueuses. C’est toujours plus facile d’avoir un groupe qui se connait déjà. Maintenant, ce sont les aléas du marché ».

Au niveau des recrues, le club est allé chercher trois joueuses d’expérience. Camille Lenglet, sur le poste 1, arrive en provenance de Sceaux (NF1) et a déjà une expérience en LFB et en LF2 avec Nantes Rezé. Kimberley Adonis, sur le poste 3, débarque de Charleville Mézières en LFB. Irma Rahmanovic, l'un des fers de lance de Feytiat en LF2 la saison dernière, aura un rôle de leader dans le nouvel effectif de la SIG. « Irma est une valeur sûre de la division. Elle va nous apporter toute son expérience et sa connaissance de la LF2. On aura besoin d’elle pour encadrer nos jeunes joueuses ». Les autres recrues sont des jeunes à potentiels, qui veulent se montrer au sein de cette division. Bigué Sarr (Alençon, NF1) sur le poste 5, Mariama Niang (Chartres, LF2) sur le poste 2, Jade Ferré (Bourges, NF2) sur le poste 1/2  et Jessica Mavambou (Champagne Basket, LF2) sur le poste 3/4. « On a essayé de prendre des filles qui correspondaient à notre identité et à nos valeurs, poursuit-il. « Beaucoup sont revanchardes. Ce sont différents profils qui, je l’espère, seront complémentaires ».

Une bonne saison passera forcément par des bonnes performances à domicile. « C’est une véritable force, admet le coach alsacien. « On doit mettre de la folie à domicile, dans notre salle, petite, mais très chaude, où il est difficile de s’imposer. Il faut que les filles prennent du plaisir et qu’on donne du plaisir aux gens. On en a besoin pour pouvoir performer ». En termes de plan de jeu, le club s’appuiera sur ses valeurs défensives en développant son jeu de transition, à l’image des saisons précédentes. Un objectif :  se mettre à l’abri le plus vite possible pour jouer sans pression et espérer les playoffs. 

La saison 2023-2024 reprendra officiellement le samedi 07 octobre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview LF2 - Saison 2023-2024 [3/5]
Auteur: 
Léo Gouttenoire
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Octobre 2023
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La saison 2023-2024 de l’antichambre de la Ligue Féminine de Basket reprend très bientôt. L’occasion de faire un tour d’horizon des 12 équipes qui tenteront d’accéder à la première division nationale, dès le samedi 7 octobre 2023 prochain. Zoom sur deux effectifs revanchards qui tenteront faire des étincelles cette saison : Reims et Illkirch-Graffenstaden.
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Teddy Picaudé - Champagne Basket Féminin
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Un été de tous les changements pour Feytiat, Montbrison et la Tronche-Meylan

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À Montbrison, on repart à zéro. Au niveau des joueuses d’abord, avec neuf nouvelles recrues, mais aussi au niveau du club entier avec une nouvelle présidence et une nouvelle salle. Une saison pleine d’incertitudes qui ne semble pas effrayée Corinne Benintendi, la coach à la tête du club depuis onze ans. « C’est un vrai challenge, un vrai défi à relever pour moi. Mais c’est quelque chose de très excitant. C’est comme si nous étions un tout nouveau club. C’est la première fois que j’ai autant de mouvements de joueuses en une intersaison. Qui dit autant de changements, dit énormément de travail. Pour mettre en place un collectif et proposer un basket cohérent, il faut qu’on soit patiente ».

Pour performer, la technicienne ligérienne va s’appuyer principalement sur son axe 1-5, avec Justine Soulard (Feytiat, LF2) à la mène et l’américaine Kendall Cooper (Ifs, NF1) à l’intérieur. « En termes de recrutement, on voulait se concentrer sur cet axe en priorité. C’est quelque chose d’essentiel pour nous ». Autour, le club a pu rajouter quelques filles expérimentées comme la Portugaise Laura Ferreira (Sarrelouis, Allemagne), Ludivine Marie (CO Trith, NF1) et Emma Villas-Gomis (Feytiat, LF2). Pour compléter l’effectif, Corinne Benintendi a fait confiance à de jeunes joueuses à potentiel comme Ysaline Saulnier (18 ans, Pôle France Basket), Elsa Louveton (17 ans, Saint Chamond), Dieyneba Niang (20 ans, Montpellier) et Inès Sequeira (Calais). « Ce sont des joueuses qui ont tout à apprendre et tout à prouver. Après, ce n’est pas une question d’âge, c’est une question de posture », estime la coach ligérienne qui espère terminer dans la première partie de tableau. « L’objectif premier, c'est de rester en Ligue 2. Ensuite, on espère faire les playoffs. Mais le plus important, c’est qu’on soit épargné par les blessures. Elles nous ont tant fait souffrir les saisons précédentes, ce sera déterminant ».

Du côté de Feytiat, l’été a aussi été mouvementé avec l’arrivée de sept nouvelles joueuses. « Avoir autant de changements, c’est quelque chose de particulier et qui n’est absolument pas voulu. On est dans l’inconnu. On recrute des joueuses en ayant vu des vidéos ou d’après ce qu’on nous a dit mais en fait, on ne les connait pas réellement ». Troisième l’an dernier, le club de Cyril Sicsic aborde cette nouvelle saison avec prudence. « On est toujours le petit poucet en entamant notre deuxième saison à ce niveau. On va encore essayer d’exister dans ce championnat. L’année dernière, notre troisième place, on est allé la chercher sportivement et on a aussi profiter des contre-performances d’équipes qui étaient annoncés bien plus haut ».

MVP de LF2 la saison passée, Alexa Middleton a quitté Feytiat pour rejoindre Voiron. Un départ compensé par plusieurs joueuses complémentaires. « L’année dernière, quand Alexa passait à côté, on avait du mal à prendre le dessus », explique le meilleur coach de la saison 2022-2023. « Aujourd’hui, le groupe est beaucoup plus homogène. Aucune joueuse ne ressort et tout le monde peut sortir son épingle du jeu, à n’importe quel moment ». Cyril Sicsic est d’abord allé chercher des joueuses à potentiel, à l’image de d’Ilona Hattab et Inès Salahy, championnes d’Europe U20 cet été, mais aussi Axelle Mikorek (20 ans, Le Havre) et Sirine Mehadji (23 ans, Montbrison). Trois joueuses un peu plus expérimentées complètent le recrutement du club. Carla Bremaud arrive elle aussi de Montbrison, Julia Chandler de Monaco et Octavia Jett-Wilson du PAOK Thessalonique, en Grèce. « On est allé chercher des joueurs qui correspondaient au profil de jeu qu’on souhaitait mettre en place », poursuit Cyril Sicsic. « D’abord une équipe disciplinée avec beaucoup de complémentarité. Chaque joueuse a un potentiel. Maintenant, c’est à nous d’en faire quelque chose ».

Le collectif primera sur les individualités cette saison. Le leadership sera très réparti sur le terrain, mais dans le vestiaire, Feytiat pourra compter sur le retour de leur capitaine emblématique Caroline Misset Villéger, après son congé maternité. Un retour « d’une grande importance pour le collectif ». Concernant la philosophie de jeu, le technicien de 51 ans va mettre en place quelque chose de tout nouveau pour lui. « On a de vrais dangers sur les lignes extérieurs. Toutes les joueuses peuvent shooter, sans exception. D’habitude, le shoot a trois points, ce n’est pas quelque chose que j’aime particulièrement. Il va falloir s’adapter (rire) mais on est véritablement dangereux sur ce point-là ».

L’heure est aussi à la reconstruction du côté de La Tronche. Un groupe chamboulé avec 7 départs et un tout nouveau coach en la personne de Clément Sanchez. « C’est ma première saison en tant que coach principal mais ça fait plusieurs années que je suis assistant au club. Je n’arrive pas dans l’inconnu. Mais c’est vrai que c’est particulier, il faut changer de rôle, de statut. C’est une petite pression », sourit-il. Le staff a également changé cet été. Camille Cirque, capitaine l’an dernier passe du parquet au banc de touche en tant que seconde assistante. « J’ai besoin de travailler avec des gens de confiance. Camille est une amie avant tout », explique Clément Sanchez. « Elle va nous apporter sa connaissance de la division. Parfois, le staff met en place des choses depuis le banc mais on ne sait pas comment ce sera perçu par les joueuses sur le terrain. Camille va apporter sa vision de joueuses pour éviter ces décalages, c’est super important ».

Durant l’intersaison, le staff est allé chercher des joueuses expérimentés comme Tina Jakovina (Belgrade, Serbie), Margot Bienvenue (Chartres, LF2), Jade Philipps mais surtout Laure Mercier, sur le poste 1 en provenance de Voiron. « Laure va nous apporter un véritable contrôle dans le jeu », poursuit le technicien isérois. « Elle se détache par un leadership naturel que ce soit à la mène mais aussi sur tout le groupe. Elle sera co-capitaine de l’équipe cette année avec Tilise Boisseron ». Pour compléter l’effectif, le club a recruté deux jeunes joueuses « talentueuses et opérationnels ». D’abord Oumou Diarisso (Chartres, LF1) sur le secteur intérieur, puis Maroussia Droguet sur le poste arrière, en provenance d’Ifs. Elle remplace en quelque sorte sa sœur, Camille Droguet, parti à Tarbes en Ligue Féminine cet été. A noter que Henda Koita, qui était chez les espoirs jusque-là, va intégrer pleinement le groupe professionnel cette saison.

Avec ce nouvel effectif, Clément Sanchez reste prudent, conscient que la concurrence se renforce d’années en années. « On sort de deux belles saisons mais il ne faut pas oublier qu’on devait descendre il y a trois ans », analyse-t-il. « On veut rester dans la première partie de tableau mais le championnat se densifie. Il y a deux ou trois ogres qui peuvent prétendre à la montée. On n’en fait pas partie, ou du moins pas encore. Les deux équipes promues sont dangereuses aussi. Tout peut se passer. Les pronostics sont justes impossible. En tout cas, on a hâte que ça commence. Mais pas trop vite quand même parce qu’on n’est pas encore prêt (rires) ».

La saison 2023-2024 reprendra officiellement le samedi 07 octobre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview LF2 - Saison 2023-2024 [2/5]
Auteur: 
Léo Gouttenoire
Date d’écriture: 
Samedi, 30. Septembre 2023
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La saison 2023-2024 de l’antichambre de la Ligue Féminine de Basket reprend très bientôt. L’occasion de faire un tour d’horizon des 12 équipes qui tenteront d’accéder à la première division nationale, dès le 07 octobre 2023 prochain. Direction aujourd'hui Montbrison, Feytiat et la Tronche, trois clubs qui ont vécu une période estivale mouvementée.
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BC Montbrison Féminin
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Ambitions clairement affichées pour Toulouse & Chartres

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À Chartres, on ne cache pas ses ambitions, bien au contraire. « Notre objectif est clair, c’est d’aller chercher le titre et l’accession en Ligue Féminine », affirme Benoît Marty, le coach chartrain. « L’an dernier a été une réussite en arrivant jusqu’à la finale de LF2. Quand on a gouté à ça une année, on a envie d’y revenir. Il va falloir confirmer notre statut de favori et on va pleinement l’assumer. »

Pour y parvenir, les dirigeants se sont employés pour construire l’effectif le plus compétitif possible. Le club a d’abord conservé un noyau de joueuses cadres avec Marine Debaut, Emma Peytour, Elise Marie, Eve Mahoutou et Sophia Elenga. Un noyau entouré de nouveaux profils, un peu plus physiques, notamment à l’intérieur pour accompagner Eve Mahoutou. Afin d’améliorer ce secteur, Rosanne Le Seyec (Champagne Basket), Nahan Niare (Mondeville) et Uju Ugoka (Halle, Allemagne) débarquent à Chartres. « On a voulu densifier notre raquette. L’an dernier, on avait trois joueuses intérieures plus Sophia Elenga sur le poste 3/4. On aura une joueuse de plus cette année. » Helena Delaruelle sur le poste 1, Clarisse Legrand sur le poste 3 et la jeune Sarah Boucaud sur le poste 2 viennent conclure le recrutement du club d’Eure-et-Loir. Ces ajustements viennent compenser, entre autres, le départ de Nicole Enabosi, une joueuse cadre l'an dernier qui a décidé de rejoindre Toulouse. 

Avec un des principaux budgets de deuxième division, le club a pu satisfaire les envies de son coach en termes de recrutement. « Je suis ravi ! Sur le papier, on s’est encore renforcé. Il est un peu plus complet et un peu plus dense que la saison dernière », se réjouit Benoît Marty. « On a des enveloppes plus élevées que par le passé. Maintenant, on peut recruter des joueuses qu’on a envie d’avoir et plus faire seulement des « coups » ». Un club qui devra performer pour atteindre l’élite du basket français l’an prochain. Mais face à lui, d’autres formations prétendent aussi à la montée, Toulouse en tête de gondole.

En Occitanie, les objectifs sont clairs aussi. « On veut retourner en Ligue Féminine le plus rapidement possible. C’est ce que le Président nous a dit », atteste le coach toulousain Xavier Noguera, qui reste toutefois prudent. « Le championnat est très difficile. Tout le monde peut battre tout le monde. Il faut aborder tous les matches sérieusement et surtout, ne sous-estimer personne. »

Reléguées de LFB il y a quelques mois, la majorité des joueuses ont quitté le club durant l’intersaison. Noémie Brochant, Joelly Belleka, Adut Bulgak, Aishah Sutherland, Kyra Lambert et Aminata Gueye portent désormais de nouveaux maillots. S’ajoute à cela le départ à la retraite de Kalis Loyd. Diagnostiquée d’un cancer, Tiana Mangakahia doit malheureusement mettre un terme à sa carrière, à seulement 28 ans. Seules Isabelle Strunc et Margot De Freitas ont prolongé l’aventure dans la ville rose.

Pour les entourer, les dirigeants ont recruté des joueuses référencées en LF2 : Amandine Toi de Charnay, Catherine Mosengo-Masa de Monaco, Binta Drame de Strasbourg, Ewl Guennoc de Mondeville et surtout Nicole Enabosi, « le fer de lance de Chartres la saison dernière ». En playoffs, elle tournait à 19 points et 8.8 rebonds de moyenne. « On a essayé de construire une équipe avec de grosses qualités athlétiques. On sait que la Ligue 2 est un championnat très dense. On a voulu bâtir une équipe défensive capable de se projeter très vite vers l’avant », poursuit Xavier Noguera. Pour compléter l’effectif, Linnae Harper débarque en provenance de Washington en WNBA et Mary Kate Tshibuabua de Lyon. S’ajoute au roster trois jeunes du centre de formations toulousains : Philippine Delpech, Maeva Mfonow et Coline Coumes. 

Vivre une intersaison aussi mouvementée avec autant de changements est quelque chose de très particulier pour le technicien de 45 ans. « C’est clair que ce n’est pas dans nos habitudes. Depuis des années, on a montré que les gens aimaient Toulouse et restaient fidèles à la ville. Mais après une descente, ce n’est jamais évident d’arriver à garder tout le monde », admet-il. « On est reparti sur un nouveau projet. Et sur ce laps de temps de préparation, on va tenter de créer du lien et des habitudes très rapidement pour être très compétitif dès l’entrée du championnat ».

La saison 2023-2024 reprendra officiellement le samedi 07 octobre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview LF2 - Saison 2023-2024 [1/5]
Date d’écriture: 
Mercredi, 27. Septembre 2023
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La saison 2023-2024 de l’antichambre de la Ligue Féminine de Basket reprend très bientôt. L’occasion de faire un tour d’horizon des 12 équipes qui tenteront d’accéder à la première division nationale, dès le samedi 07 octobre 2023 prochain. Aujourd'hui, focus sur l'ex-pensionnaire de l'élite et champion de France de la division 2022, Toulouse et le récent finaliste face à Charnay, Chartres.
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Toulouse Métropole Basket
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La Ligue Féminine 2 arrive sur les réseaux sociaux de la LFB

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Retrouvez dès à présent en complément du site Internet lf2.ffbb.com, l'ensemble de l'actualité, des highlights et des coulisses de la Ligue Féminine 2 sur :

- Facebook (https://www.facebook.com/liguefemininedebasket)

- X (https://twitter.com/basketlfb/media)

- Instagram (https://www.instagram.com/basketlfb/?hl=fr)

- TikTok (https://www.tiktok.com/@basketlfb)

Rendez-vous dès le samedi 07 octobre 2023 pour le lancement officiel de la saison de la LF2.

 

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Ligue Féminine 2
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mercredi, 27. Septembre 2023
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Après avoir été traité sur les réseaux sociaux de la Fédération Française de BasketBall durant de nombreuses années, l'antichambre de l'élite du basket féminin français rejoint à compter de cette saison les plateformes sociales de la Ligue Féminine de Basket.
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Le calendrier définitif LF2 de la saison 2023/2024 est disponible

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Le lancement de la prochaine saison s’annonce déjà palpitant. Pour son retour à l’étage inférieur, Toulouse tentera sûrement d’imposer son rythme à la division mais il faudra négocier avec un gros client : les Félines d’Aulnoye. Eliminées sans ménagement par Chartres au premier tour des derniers playoffs, Mondeville aura une carte à jouer pour faire oublier son dernier exercice dans la division face aux BlueLights. La Tronche-Meylan aura fort à faire en accueillant les demi-finales de la dernière Coupe de France, Illkirch-Graffenstaden. Feu follet la saison passée déjouant tous les pronostics, il s’agira de la saison de la confirmation pour Feytiat et cela commencera d’entrée face à la jeunesse des Pétillantes. Pour finir, ce sera l’heure du baptême du feu pour Voiron et Nice, nouveaux arrivants cette saison.

Programme de la première journée du championnat de Ligue Féminine 2 :

Samedi 07 octobre 2023

  • Pôle France Basketball – Cavigal Nice Basket 06 (18H00) ;
  • Toulouse Métropole Basket – Aulnoye AS (20H00) ;
  • USO Mondeville – C’Chartres Basket Féminin (20H00) ;
  • BC La Tronche-Meylan – S.I. Graffenstaden (20H00) ;
  • Champagne Basket Féminin – Feytiat Basket 87 (20H00) ;
  • BC Montbrison Féminin – Pays Voironnais Basket (20H00) ;

La saison régulière (22 journées) se déroulera entre le samedi 07 octobre 2023 et le samedi 30 mars 2024.

Le calendrier est disponible dès maintenant sur le site de la Fédération Française de BasketBall.

Les playoffs débuteront du samedi 06 avril 2024 au samedi 11 mai 2024 (18 mai 2024 si belle nécéssaire).

Playoffs*

  • Quarts de finale : 06, 10 et 13 avril 2024
  • Demi-finales : 20, 24 et 28 avril 2024
  • Finales : 04, 11 et 18 mai 2024

*sous réserve de modifications ultérieures

 
 
Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Saison 2023/2024
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 3. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
La Commission Fédérale 5x5 a dévoilé le calendrier 2023/2024 de la saison régulière de Ligue Féminine 2. Elle commencera le samedi 07 octobre 2023 pour l’ensemble des 12 équipes engagées dans l’antichambre de la LFB.
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La commission a terminé ses Travaux

Corps: 

LF2 2023/24

CAVIGAL NICE BASKET 06

Engagement en LF2

 

NM1 2023/24

SABLES VENDEE BASKET

Engagement en NM1

HYERES TOULON VAR BASKET

Engagement en NM1

 

NF1 2023/24

US LA GLACERIE

Engagement en NF1

CB IFS

Rétrogradation en championnat régional*

*Le recours du CB Ifs a été étudié par la Chambre d’Appel

NM2 2023/24

ALL JURA BASKET

Le club a sollicité son engagement en NM2

Engagement en NM2

MONTBRISON MBS

Le club a sollicité son engagement en NM2

Engagement en NM2

ETOILE DE CHARLEVILLES MEZIERES

Engagement en NM2

PORNIC BASKET ST MICHEL

Engagement en NM2

US MAUBEUGE BB

Engagement en NM2

 

NF2 2023/24

CSL DIJONNAIS

Engagement en NF2

 

PNM 2023/24

STADE LAURENTIN

Le club a sollicité son engagement en PNM

Engagement en PNM

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Commission de Contrôle de Gestion (C.C.G.)
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Juillet 2023
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À la suite des décisions communiquées le 16 juin 2023, la Commission de Contrôle de Gestion a statué sur les clubs repêchés, les décisions en délibéré et les clubs engagés dans les divisions inférieures à la NM1/LF2 relevant de sa compétence.
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"L'aboutissement du travail de tout un club"

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Cette fois il n’y a pas eu de suspense. Vainqueur autoritaire de 30 points à Nantes-Rezé, le Pays Voironnais a décroché son accession en Ligue 2 avant même de disputer l’ultime journée de la deuxième phase. Les filles de Quentin Buffard ont assumé leur statut de favorites et chassé la frustration de la saison précédente. L’équipe 2021-22, bâtie pour monter, avait raté le train des playoffs à cause d’un fâcheux revers en Coupe de France. "Nos concurrents directs, Monaco et Feytiat, ont pris le point Coupe de France, pas nous. On a appris de nos erreurs. Cette fois, on a travaillé un peu différemment. On a été patient et cela a payé", témoigne Quentin Buffard, l’entraîneur des filles en rose qui a bouclé sa cinquième saison en Isère. "Cette montée est l’aboutissement du travail de tout un club. Quand mon président et mon général manager sont venus me chercher il y a cinq ans, on n’en était pas du tout au même stade. On n’avait aucune joueuse professionnelle." Depuis, le PVBC a étoffé ses structures, s’est professionnalisé à tous les niveaux, sous l’impulsion de son président et chef d’entreprise, Nicolas Favier. La montée est la conséquence logique et attendue de ce travail de fond. Le club était prêt à franchir le pas. Il restait néanmoins à finir le travail sur le terrain."

Le PVBC n’a pas tout chamboulé l’été dernier. Laure Mercier et Cassandre Blanchon, les gardiennes du temple depuis une dizaine d’années, Fabienne Constant et la jeune Olivia Yale ont assuré la continuité. Aux côtés de ces joueuses ancrées au club, le staff a rajouté "des plus-values qui avaient l’expérience des matchs couperets." Lucie Carlier, Oumou Touré, Marine Mulumba sont descendues de Ligue 2 pour relever le défi et l’Américaine Danni Williams était la top-scoreuse de la division avec Limoges.

Ce roster cinq étoiles a vite trouvé son rythme de croisière. Voiron et Nice ont survolé les débats dans la poule (20 victoires, 2 défaites). Le coach a surtout veillé à "maintenir le niveau de concentration et d’envie des joueuses" pour la deuxième phase. Là où tout se joue. "L’expérience des joueuses a beaucoup aidé. Elles savaient l’importance de ces matchs clés." Cela s’est concrétisé par deux victoires à domicile face à Alençon et Nantes-Rezé, avant le dénouement heureux en Loire-Atlantique. "On a senti la ferveur de tout le monde", poursuit Quentin Buffard. "On a été à guichets fermés une bonne partie de la saison, et cela s’est encore amplifié en playoffs, avec un engouement grandissant. Ce sont des amoureux de basket à Voiron !"

Ces amoureux de basket auront la joie de retrouver leurs protégées en Ligue 2 à la rentrée. Quatre joueuses de l’effectif seront encore sous contrat. "Je ne voulais pas repartir à zéro en cas de montée. Il faudra faire quelques ajustements", dit l’entraîneur qui a déjà officié à ce niveau avec l’équipe d’Arras. "C’est un championnat très dense dans lequel on sera novice. On arrive à la fois avec beaucoup d’humilité et aussi beaucoup d’ambition pour essayer de bien y figurer. On a fait en sorte d’être prêt à assumer ce niveau-là."

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Surtitre: 
Nationale Féminine 1 - Interview
Auteur: 
Antoine Lessard
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
La montée en Ligue Féminine 2 du Pays Voironnais Basket Club récompense le travail de fond mené par le club isérois depuis plusieurs années.
crédit: 
PVBC
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"Cette équipe plie mais ne rompt pas"

Corps: 

Si on vous avait dit en septembre dernier que Nice remporterait deux titres cette saison, qu’auriez-vous répondu ?

Ah bon ? Nous avions fait un assemblage de joueuses qui, selon nous, pouvait fonctionner mais elles pourraient vous le confirmer, nous avons joué le maintien jusqu’à la 14e journée. Ça faisait beaucoup sourire les filles, je pense qu’elles étaient même parfois un peu vexées mais je suis quelqu’un de très pragmatique. Nous n’avons jamais dit que nous irions au bout mais nous ne nous sommes jamais fixés de limites.

Après sa seconde défaite en championnat fin-octobre, votre équipe n’a plus jamais perdu. Comment fait-on, dans un championnat si dense, pour demeurer invincible ?

La défaite à Trith lors de la deuxième journée est un acte fondateur. Nous encaissons un 7-0 dans les dernières minutes car tout le monde joue sa partition de son côté. Derrière, l’équipe prend conscience de l’importance du collectif et ces erreurs ne se reproduiront plus jamais. Notre ADN est resté le même, nous avons eu des leaders qui pouvaient varier de semaine en semaine. Ce qui nous a permis de rester invaincus, ce sont des certitudes. En finale de la Coupe de France, quand nous sommes à -9 ou -12, il n’y a pas de problème. On sait que nous allons reprendre le fil de notre basket. Cette équipe plie mais ne rompt pas.

Moins de 10 jours se sont écoulés entre la finale du Trophée Coupe de France et le début des playoffs. Comment avez-vous géré cet enchaînement ?

J’avais peur de la gestion de l’émotion car nous avons tous été très sollicités alors que jusqu’à présent, nous vivions cachés. Finalement, c’est le contrecoup physique qui a été le plus difficile. Nous avons eu du mal à récupérer de l’intensité donnée, de l’émotion vécue. Personnellement, je n’ai pas profité de Bercy car je pensais déjà à la suite. Nous gagnons la finale le vendredi soir et nous sommes de retour à l’entraînement dès le lundi.

Lorsqu’on valide une accession, le repos est généralement de courte durée. Vous préparez déjà la saison prochaine ?

Nous arrivons tard sur le marché, je réfléchis à la meilleure alchimie possible. Nous ne recrutons pas pour recruter mais pour attirer des personnes qui partagent notre vision. Nous savons que nous conservons Lena Timera, Elise Cammas, Assetou Traoré et Cornelia Fondren et nous discutons avec d’autres filles du groupe. La NF1 et la LF2 ont beau se rapprocher, il y a quand même un monde d’écart.

Pour vous qui êtes au club depuis longtemps, que signifie ce retour en deuxième division ?

J’ai la sensation que nous lui rendons ce qu’il a pu nous donner. Lors de sa descente administrative il y a quatre ans, il était un peu moribond car il avait pris des coups sur la tête. Aujourd’hui, nous avons 500 licenciés, des gamins qui viennent aux rencontres et qui s’identifient à l’équipe, une dynamique de club. L’année dernière, nous finissons 4e mais, déjà, la salle est pleine. Il y a un réel engouement, les gens sont contents de venir.

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Surtitre: 
Nationale Féminine 1 - Interview
Auteur: 
Jérémy Barbier
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Déjà sur un nuage après sa victoire en Coupe de France, le Cavigal Nice Basket entraîné par Alexandre Michaïloff a prolongé sa saison parfaite en remportant le titre en NF1 et rejoindra la Ligue Féminine 2 la saison prochaine.
crédit: 
Cavigal Nice 06
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"Les filles ont été exceptionnelles"

Corps: 

Quelques jours après avoir décroché la montée, quel est votre état d’esprit ?

Fatigué déjà (rires). Non, je suis super content de ce que le club a réussi à faire car c’est incroyable de réussir à remonter après une descente. En général, c’est très compliqué parce qu’il faut reconstruire quasiment à zéro. On a eu la chance que certaines joueuses aient décidé de rester comme Coralie Chabrier, Johanna Muzet, Kankou Coulibaly. Sinon, c’est comme la première fois que je suis monté (avec Landerneau). Tu célèbres et puis, très vite, tu sais qu’il faut basculer sur la suite. C’est important de se projeter. Parce que le marché, c’est aujourd’hui. Beaucoup de clubs ont quasiment fini leur roster pour l’année prochaine. Donc je suis entre la célébration, la joie et la projection.

En 2018 déjà, vous avez été champion de Ligue 2 avec Landerneau. La saveur de la montée est-elle différente cette année ?

Oui, car quand je monte avec Landerneau, c’était plus que vital pour moi d’aller en Ligue Féminine. C’était l’objectif ultime. Là où je suis très content, c’est qu’on s’est lancé un rêve avec les dirigeants – le projet de monter sur deux ans - et qu’on a su aller au bout de ce rêve très rapidement. Cela a été une saison très agréable, parce que je n’ai pas eu beaucoup de soucis avec les filles qui ont été exceptionnelles. J’ai pu travailler un peu plus sur le structurel que ce que je faisais à Landerneau. Cette année, on a envoyé, on a charbonné. C’est la consécration de quelque chose.

Quels ont été les facteurs clés de votre réussite ?

Le premier mot que je donne à toutes les filles qui viennent bosser avec moi, c’est simplicité. On avait un groupe simple, disponible avec une envie de travailler. Quasiment aucune prise de tête dans la saison. Des filles capables de s’impliquer dans le projet. Parfois, elles n’étaient pas contentes pour elles mais elles ont su se taire au profit du collectif. Ensuite, c’est une communication forte entre les joueuses, entre le staff et les joueuses. On a mis zéro barrière. On s’est tous mis sur un pied d’égalité. Et puis, c’est la structuration sportive. On a ajouté un préparateur physique à temps plein, on a fait évoluer le responsable du centre de formation, on a travaillé avec une préparatrice mentale qui nous a permis de mettre des bases solides. Les filles ont répondu de manière incroyable et ont fait preuve de résilience quand on a eu des blessées.

Sur l’aspect purement basket, vous avez appliqué à la lettre l’adage qui veut que la défense fait gagner des titres…

On avait une équipe athlétique, ce qui nous a permis de défendre dur. On a passé beaucoup de temps en vidéo. On a un secteur intérieur que toute la ligue 2 nous enviait bien évidemment. Et puis on a une petite expérience du plus haut niveau pour certaines : Coco, Kankou, Johanna un peu, même si on avait une équipe extrêmement jeune avec notamment une paire de meneuses de moins de 23 ans. Le petit plus qu’on aurait pu faire évoluer, c’est développer le jeu rapide. Cela nous aurait permis de scorer un peu plus.

Vous avez déclaré que Charnay était "un club de village". Comment un club de village peut prétendre s’installer durablement en Ligue Féminine ?

Charnay (7 000 habitants) est à côté de Mâcon qui est une ville de plus grande taille, avec une agglomération assez grande. Les fondations sont posées. Elles ne sont pas encore assez solides. Le travail de structuration va se passer en plusieurs étapes. Il y a eu cette année une alchimie entre la mairie et le club qu’il y avait a priori moins par le passé. Christine Robin, la maire de Charnay nous a soutenus toute l’année. Le club peut s’installer. Il faut se donner le droit de rêver peu plus que les playdowns. Il y a un potentiel incroyable qui est inexploité. Les choses vont évoluer positivement, j’en suis persuadé. Le club de village deviendra un jour un club… un peu plus large.

Le dernier promu en Ligue Féminine, Toulouse, a fait l’ascenseur. A contrario, vous aviez bien négocié vos premières saisons dans l’élite à Landerneau. Comment voyez-vous la marche entre les deux divisions ?

La marche est incroyable. J’avais une très bonne équipe cette année parce que les dirigeants avaient fait le boulot pour garder un budget très cohérent pour la Ligue 2. Là, on va arriver en ayant un tout petit budget. Quand tu as moins d’argent, il faut travailler deux fois plus. On a fait le choix de ne pas tout renouveler. On va garder un bon 50 à 60 % de l’effectif. Ce sont des filles qui aiment le club et qui seront là quand il faudra se battre pour se maintenir. C’est ce qu’on avait fait avec Landerneau à l’époque, où on avait gardé cinq joueuses et on avait fait les playoffs la première saison. On a des jeunes joueuses à potentiel. À moi de les développer. On sait pertinemment que cela va être dur. Il faut savoir qui on est. Après avoir connu une saison où on a beaucoup gagné, le club, les supporters, les sponsors ne devront pas se démobiliser quand on perdra un peu plus. La première étape, c’est de se maintenir et, petit à petit, on va essayer de faire évoluer les choses, faire évoluer la structure, le budget, les joueuses. Il faudra qu’on soit patients.

Personnellement, vous revenez en Ligue Féminine après avoir connu une saison blanche*…

Individuellement, je suis vraiment ravi de pouvoir retrouver la Ligue Féminine. À la suite de Landerneau, ce n’était pas dans mon plan de carrière de repartir en Ligue 2. C’est beaucoup, beaucoup d’émotions. C’est une certaine libération malgré tout, suite à tous les événements passés, qui laissent des marques. L’émotion vient surtout de là.

* Stéphane Leite s’était engagé à Lattes-Montpellier mais le BLMA a fait volte-face juste avant le début de la saison 2021-22. De fait, l’entraîneur a connu une saison blanche. 

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Interview
Auteur: 
Antoine LESSARD
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Mai 2023
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Il y a une semaine, le Charnay Basket Bourgogne Sud a obtenu sa remontée immédiate en LFB après avoir dominé Chartres en finale des playoffs (2-0). Une réussite collective orchestrée par le nouvel entraîneur des Pinkies, Stéphane Leite.
crédit: 
Ann-Dee Lamour / FFBB
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Charnay retrouve l'élite

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A l’image de leur saison, Charnay n’a pas flanché et décroche une montée méritée. Dans une Halle Jean Cochet plein à craquer, qui aura donné de la voix dans ce match décisif, Chartres livre un énorme combat mais laisse la victoire s’envoler (55-54). Après une première mi-temps où la tension était palpable (24-24, 20’), les deux équipes se sont libérées pour le plus offrir un superbe spectacles aux 1 500 spectateurs présents sur place. Les BlueLights ne sont pas loin de faire basculer la rencontre sous les coups de canon d’Emma Peytour (11 points) mais il n’y avait malheureusment pas de place pour les erreurs dans cette rencontre.

La puissance de feu de la raquette bourguignonne a fait beaucoup de mal aux locales à l’image de la prestation de Kankou Coulibaly (18 points) et Diana Balayera (11 points, 10 rebonds). Le leader de la saison régulière aura exploité chaque ouverture laissée par son adversaire. Sur une ultime défense, les Pinkies s'offre un deuxième titre après celui de 2019. Un moment fort pour Stéphane Leite qui ajoute un deuxième titre de Champion de France LF2 à son palmarès après celui de 2018 acquis avec Landerneau. 

Les statistiques de la rencontre sont disponibles ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Ligue Féminine 2 - Finales
Auteur: 
Tom Thuillier
Date d’écriture: 
Mercredi, 17. Mai 2023
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Un an après l’avoir quitté, les Pinkies vont retrouver l’élite du basketball féminin français. Au terme d’un gros combat face à Chartres (54-55), Charnay décroche le titre de championne de France Ligue Féminine 2 et valide sa montée en Ligue Féminine.
crédit: 
Lamour/FFBB
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Une deuxième manche décisive

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Le choix est simple, basique des deux côtés du parquet. Après la désillusion de fin de rencontre à Charnay samedi dernier, Chartres devra obligatoirement remporter cette deuxième affiche au sommet pour espèrer encore rejoindre l'élite. Sinon, la saison s'arrêtera nette, brutalement sur un échec à domicile. De leur côté, les Pinkies ont les clés en main pour finir le travail et retrouver la Ligue Féminine de Basket qu'elles avaient quitté au mois de mai dernier. L'occasion aussi de remporter un nouveau titre de Champion de France de LF2 après le sacre de 2019. En cas d'échec, Charnay pourrait laisser l'occasion à Benoît Marty et ses joueuses de retrouver espoir et revenir dans la série. Après l'affrontement aller, il fait nul doute que la confrontation entre les deux leaders de la saison de l'antichambre de la LFB sera d'une tension insoutenable alors que le dénouement final approche à grands pas.

Programme des finales de Ligue Féminine 2 :

Samedi 13 mai 2023 - Match Aller

Charnay Basket Bourgogne Sud - C'Chartres Basket Féminin : 80-69 / Revoir le match

Mercredi 17 mai 2023 - Match Retour

C'Chartres Basket Féminin - Charnay Basket Bourgogne Sud (20H00 I Diffusé sur YouTube)

*Dimanche 21 mai 2023 - Belle en cas d'égalité
Charnay Basket Bourgogne Sud - C'Chartres Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur YouTube)

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Ligue Féminine 2 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les BlueLights dos au mur, Charnay à quarante minutes de son objectif. Mené par l'équipe bourguignonne (1-0) , le C'Chartres Basket Féminin accueillera dans la Halle Jean Cochet ce mercredi 17 mai à 20H00 le match retour des finales de Ligue Féminine 2 pour faire face à son destin.
crédit: 
Marc Franz - C'Chartres Basket Féminin
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Charnay voit la vie en rose

Corps: 

Chartres semblait tenir le bon bout mais la sentence fut d'une autre saveur pour les joueuses de Benoît Marty. Après un premier quart équilibré entre les deux formations (16-16, 10'), les BlueLights ont pris les choses en main à l'image de Nicole Enabosi. Véritable révelation de la division pour sa première saison en France, l'américano-nigériane a embarqué l'ensemble du groupe chartrain dans son sillage (26 points, 13 rebonds, 30 d'évaluation). Un volume offensif et défensif qui offrira sept unités d'avance sur l'ogre charnaysien avant de retourner aux vestiaires. Une avance confortable mais toutefois insuffisante pour pouvoir relâcher l'effort. Par deux fois cette saison, Charnay a vécu la même situation face à leur adversaire du jour sans réussir à inverser la vapeur suffisament pour reprendre les devants. Mais une finale n'est pas un match comme un autre.

Transcendées par l'enjeu de l'événement et une marée rose dans les tribunes du COSEC de Charnay-lès-Macôn, le groupe de Stéphane Leite brille. Coralie Chabrier se sublime à longue distance (3/4 derrière l'arc), Diana Balayera impose sa patte dans la raquette adverse (15 points, 12 rebonds), Johanna Muzet monte d'un cran en défense (6 interceptions)  ... l'alchimie collective du CBBS prend le pas progressivement sur l'énergie de Chartres. Encore derrière à l'entame du dernier acte (63-64, 30'), l'ultime période sera celle de la chute d'Elise Marié et les siennes. Incapables de répondre au défi proposé par les joueuses bourguignonnes, le C'Chartres Basket Féminin titube. L'adresse n'est plus au rendez-vous, même sur la ligne des lancers-francs, les pertes de balle s'enchaînent tandis que Charnay continue de monter en régime. Un niveau d'intensité que la formation d'Eure-et-Loire n'arrivera pas à égaler, au profit du collectif des Pinkies qui s'imposera au bout du compte.

Tenant désormais Chartres en joue, il ne reste plus qu'une rencontre à remporter pour Charnay si le club, déchu la saison passée, veut retrouver l'élite. Une issue qui se dessinera ou pas mercredi prochain à la Halle Jean Cochet, antre du CCBF.

L'ensemble des statistiques de la rencontre sont disponibles ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Ligue Féminine 2 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 15. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Autrices d'un dernier quart phénoménal pour défaire Chartres à domicile (80-69) dans cette première manche des finales LF2, les Pinkies du Charnay Basket Bourgogne Sud ne sont désormais plus qu'à une rencontre de retrouver l'étage supérieur et du sacre de Champion de France 2023.
crédit: 
Jean-Philippe Vorillon - CBBS
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L’élite du basket féminin français à portée de mains

Corps: 

Leur affrontement était inévitable. Duo de tête au classement de la saison régulière, on pouvait déjà parier sur le papier pour un affrontement entre les deux cylindrées en finale des playoffs de la division. Eliminant tour à tour Aulnoye et Reims pour Charnay et Mondeville et Illkirch-Graffenstaden pour Chartres, la logique fut respectée. Mais quelle sera la logique de cette opposition de taille ? En effet, malgré le fait que le CBBS soit favori de par son passé, son statut d'ancienne équipe LFB et pouvant maintenant prétendre à la remontée directe, le C'Chartres Basket Féminin est pour le moment la seule équie à avoir tenu en échec par deux fois les joueuses de Stéphane Leite.

Véritable épine dans le pied des Pinkies, les BlueLights de Benoît Marty auront donc toutes les chances de marquer l'histoire du club pour leur deuxième apparition à ce stade du championnat. Une opposition de style entre la jeunesse et la fougue du Charnay Basket Bourgogne Sud, mené par le trio intérieur Kankou Coulibaly - Diana Balayera - Maëva Djaldi-Tabdi et l'expérience de la division de Chartres, à l'image du duo Elise Marié - Marine Debaut, sans oublier la sensation Nicole Enabosi.

Programme des finales de Ligue Féminine 2 :

Samedi 13 mai 2023 - Match Aller

Charnay Basket Bourgogne Sud - C'Chartres Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur YouTube)

Mercredi 17 mai 2023 - Match Retour

C'Chartres Basket Féminin - Charnay Basket Bourgogne Sud (20H00 I Diffusé sur YouTube)


*Dimanche 21 mai 2023 - Belle en cas d'égalité
Charnay Basket Bourgogne Sud - C'Chartres Basket Féminin (20H00 I Diffusé sur YouTube)

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Surtitre: 
Playoffs Ligue Féminine 2 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Charnay ou Chartres ? Come-back éclair ou première accession en Ligue Féminine Basket ? Le premier acte du duel entre les deux finalistes de LF2 prendra place en Saône-et-Loire ce samedi 13 mai à partir de 20H00 et sera à suivre en direct sur YouTube.
crédit: 
Anthony Aldrone
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"Il faudra être au rendez-vous"

Corps: 

Quand on regarde uniquement la saison sur plan statistiques, on comprend pourquoi vous êtes arrivés là. Quel bilan tirez-vous à l'instant T de cette saison 2022-2023 ?

Le bilan, on le fera quand elle sera totalement terminée mais pour le moment, elle est très positive. Nous, on a eu un peu de retard à l'allumage. C'est-à-dire qu'on a été surpris sur les deux premiers matchs par une très bonne équipe de Feytiat puis par Montbrison. On avait gardé une ossature solide avec 6 joueuses de la saison dernière avec une base arrière et extérieure. On a beaucoup renouvelé à l'intérieur. A partir du troisième match, donc contre Charnay, on a lancé notre saison. On a vraiment été capable de faire de belles performances. On a eu un petit coup d'arrêt avant Noël car on avait du mal à enchaîner à l'extérieur. En janvier, on a eu la série de 8 victoires consécutives qui nous a permis de remonter les échelons dans le classement jusqu'à la deuxième place sans être très loin de la première. On l'a repris à Charnay furtivement pendant une semaine suite à notre victoire dans leur salle. On est vraiment monté en régime, on s'est d'abord appuyer sur notre défense.

Notre objectif s'était d'arriver en forme aux playoffs donc on a planifié pas mal de choses pour arriver sur un pic de forme à ce moment-là. Pour l'instant, on est invaincu donc le travail a porté ses fruits. On aborde cette finale avec une énorme détermination. On sait que Charnay a le statut de favori car elles ont été premières, elles descendent de Ligue Féminine et veulent y remonter, cela a été annoncé assez tôt dans leur saison. Mais nous, je pense qu'on a une carte à jouer. On a été capables de les battre deux fois de peu, mais quand même. On est prêts pour cette finale toutefois logique par rapport à la saison. Celle-ci était très ouverte, très dense cette année mais avec Charnay, c'est nous qui nous en sortons le mieux selon moi avec le plus de régularité.

Dans une division très homogène en termes de niveau comme vous l'évoquiez, comme en témoigne la folle lutte sur les dernières journées au classement, malgré un petit temps d'adaptation au démarrage, vous avez démontré une réelle stabilité dans les résultats et une montée en régime à chaque match. Comme expliquez-vous cela ?

La première explication, c'est qu’on n’a pas eu de modifications dans notre effectif. Il y a eu quand même pas mal de mouvements dans la division, comme Charnay, qui a dû remplacer Melgoza. Nous, on a changé personne. On a eu la chance de ne pas avoir de gros problèmes de blessures. On a eu des petits bobos, bien sûr, mais on a bien géré ça. C'est pour moi le premier facteur de notre régularité. Ensuite, on est monté en régime progressivement. L'équipe a eu un petit creux au début du mois de mars parce qu'on avait des choix pour que les filles puissent souffler un peu plus, leur donner plus de jours de repos à une période, quitte à ce que nos performances s'en ressentent un peu. On a laissé comme ça deux matchs à domicile contre la Tronche-Meylan et Aulnoye mais avec toujours en tête de pouvoir avoir ce regain d'énergie à l'approche des playoffs. C'était très important et cela s'est senti sur le premier tour. On a passé chaque tour en deux matchs, c'est aussi un avantage en soi parce qu'on a pu récupérer. Après, c'est à double-tranchant. On a réussi gérer l'entre-deux tours avec les quarts et la demi-finale, on a fait la même chose là. Il faut arriver à récupérer et remettre de l'intensité. Charnay a joué une belle, donc forcément pour la garder c'est plus simple. Là, comme on avait dix jours avant le premier match, il fallait remettre du jus, de l'intensité, se réentraîner. Tous ces facteurs, plus la progression du groupe, ont fait qu'on arrive pas à pas sur la prestation qu'on a fourni depuis le début de saison.

Après 9 saisons dans la division, vous allez vivre votre deuxième finale après le rendez-vous manqué face à la Roche Vendée. Quel regard avez-vous sur la trajectoire du club et surtout de votre groupe ?

Déjà, ce n'était pas un rendez-vous manqué en 2017, car on n'était vraiment pas attendu à ce niveau-là. On avait fait une saison exceptionnelle, on avait vraiment une équipe de qualité. Il y a pas mal de joueuses qui ont et continuent de faire les beaux jours des équipes de LFB et aussi en Coupe d'Europe (Tiffany Clarke, Magali Mendy ...). Mais c'était inattendu. On s'était retrouvé de fait de notre bonne saison face à une équipe de la Roche Vendée qui était programmée pour monter et sur la finale, on avait perdu le premier match. On a réussi ensuite à aller battre le RVBC chez elles qui étaient invaincues depuis 4 ans à domicile. On n'était pas prêtes à ce moment, la Roche Vendée avait été meilleure sur la série et on voit où le club est présent maintenant : installé dans le haut de tableau de LFB et en faisant la Coupe d'Europe tous les ans. C'est la première chose, après par rapport à l'évolution, effectivement la structure a beaucoup évolué. Il y a six ans, notamment sur la structure de formation, on n'était pas prêt à aller en Ligue Féminine, sur la structure salariale, niveau dirigeants et même bénévoles. Cette saison-là a permis de montrer sportivement qu'on n'était pas si loin, que c'était possible mais qu'on avait du chemin à parcourir. On a fait en sorte que notre centre d'entraînement soit labellisé, ce qui est le cas depuis 2018 et puis, on a aussi structuré en interne. On a augmenté le nombre de salariés, on a professionnalisé le staff sur le LF2. Aujourd'hui, ma collègue Marie-Julie et moi-même sommes salariés à temps plein sur l'équipe professionnelle, on a une préparatrice mentale, un préparateur physique qui interviennent. On essaye de mettre en place des outils et des choses pour tendre vers le plus haut niveau. Voilà, aujourd'hui, on est en finale donc on arrive à lutter contre une équipe qui connaît le niveau du dessus avec des budgets, des finances qui sont bien supérieures aux nôtres. On ne fait pas du tout parti du Top 4 des masses salariales.

Mais on est prêt, on sait que la ville de Chartres et la métropole investissent énormément dans le sport et sont prêtes à nous suivre, quel que soit l'issue de cette finale, pour qu'on arrive à atteindre le plus haut niveau. Le plus rapidement possible, on espère cette année. A Chartres, il y a aussi l'optique de la nouvelle salle qui va ouvrir dans un an, qui va faire 4000 places, et qui va être une très belle enceinte sportive. Si on arrive à monter maintenant, c'est vraiment le bon timing et on a vu avec la Roche Vendée, avec Landerneau, quand il y a des projets de grandes salles qui arrivent, ça permet aussi le développement du club. Donc, on est dans cet axe-là.

Toute la saison, vous avez vécu un bras de fer pour la tête du classement avec votre adversaire des finales : Charnay. Pour le moment, vous êtes seule équipe contre laquelle le CCBS n'a pas gagné une rencontre. Quel regard avez-vous sur votre adversaire pour la montée et le titre de Champion de France ?

Déjà, les deux équipes jouent un titre d'abord. Le titre de cette saison de Ligue Féminine 2 qui était si relevée, si homogène, si difficile. La première, c'est donc le trophée. La montée, c'est l'année prochaine, c'est une accession au plus haut niveau. Dans chaque montée, on sait que ce ne sera pas forcément la même équipe qui sera concernée. Oui, on a été capable de les battre deux fois. Cela veut dire, que cela fait partie des choses qu'on a été capable de faire et donc il va falloir réitérer la performance dans un cadre différent. On connaît les forces en présence de chaque côté. On a deux équipes qui n'ont pas vraiment le même profil. Elles ont un secteur intérieur plus grand, plus lourd. Le nôtre est plus petit mais plus mobile. Le secteur extérieur n'est pas non plus du même profil je dirais. Cela a été une belle bagarre à distance toute la saison, je dirais. Nous, il aura fallu attendre janvier avant de rentrer dans cette lutte mano à mano. Avant, Charnay était en tête mais nous, on est arrivé plus tardivement en raison de notre début de saison. On a dû intégrer le Top 5 puis le Top 3 etc. avant de pouvoir les challenger sur la place de leader. Elles aussi, elles ont réussi à avoir une certaine stabilité sur les résultats parce qu'elles ont conservé leur dynamique et maintenant, elles sont en finale. Aulnoye les a challengés au début des playoffs, Champagne Basket aussi en demi-finales. On voit bien que les playoffs ne sont pas du tout faciles. Si, nous, on a gagné les matchs avec un certain écart, les matchs retours sont toujours très différents. Le contexte est autre, ce qui s'est passé dans le passé, c'est le passé (rires). Ce qui compte, c'est l'instant présent. Déjà, c'est l'équipe qui gagnera samedi qui va prendre une option. Cela étant, on sait de toute manière qu'il y aura un deuxième match. Le fait de l'aborder à l'extérieur, en étant la seule équipe à les avoir battu chez elles, je pense que c'est un avantage et au-delà de la confrontation directe, on a été la meilleure équipe à l'extérieur du championnat. Si on compte les play-offs, on est à 10-3. On est capable d'aller gagner à l'extérieur, on sait que ce sera une salle chaude. Les ambiances de playoffs sont très différentes de celles de championnat mais on est prêtes à ça. On se prépare à un beau combat parce que je pense que les deux équipes ont des qualités ont des aptitudes physiques, athlétiques mais elles savent aussi jouer au basket donc ce sera un beau duel.

Sur quelles armes devraient vous vous reposer pour franchir cette ultime étape ?

La réponse sera assez simple. Nous, on va s'attacher à appuyer sur nos qualités. Voilà, on a des caractéristiques physiques, techniques, mentales aussi qui nous ont permis d'être là aujourd'hui et on va d'autant plus s'appuyer dessus pour ces finales. C'est vraiment l'objectif. On a un secteur intérieur qui est très mobile, on a des joueuses arrières qui sont créatrices, qui peuvent scorer de loin. On a montré sur la saison qu'on pouvait être un danger assez bien réparti, y compris dans l'aile et on va s'appuyer sur ça. C'est la clé. L'équipe qui va réussir à mettre en valeur les qualités de ses joueuses le mieux possible qui l'emportera. On a de chaque côté les meilleures défenses du championnat donc c'est pour ça que je parle de combat. Il y aura des données tactiques mais surtout de l'engagement et de l'intensité qui joueront beaucoup. On se prépare à ça et il faudra être au rendez-vous.

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Ligue Féminine 2 - Interview
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Mai 2023
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Six ans après sa dernière apparition à ce stade du championnat, Chartres retrouve les finales de la division avec la ferme intention de transformer l'essai et d'accéder pour la première fois de son histoire à l'élite. Entretien avec Benoît Marty, l'entraîneur de la formation d'Eure-et-Loire avant cette échéance détérminante.
crédit: 
Marc Franz - C'Chartres Basket Féminin
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"Le travail n'a pas été encore accompli"

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Un an après avoir quitté la Ligue Féminine de BasketBall, Charnay est aux portes de retrouver l'élite du basket français. Quel bilan tirez-vous à l'instant T de cette saison 2022-2023 ?

Nous, le challenge cette année était important. On a su, je crois le 20 mai dernier, si nous allions continuer en LFB ou repartir en LF2 donc il fallait composer une équipe qu'on avait déjà entamé sur un double projet avant mais ce qui est compliqué à ce moment, c'est quand on ne sait pas dans quelle division on va jouer en fait. Pour que les joueuses puissent s'engager sur un projet, elles ont besoin de certaines certitudes donc ça, c'était la première chose : réussir à créer une équipe compétitive suite à une descente. Cela a été plutôt bien réalisé avec des joueuses qui sont capables de montrer de la complémentarité mais surtout des filles qui arrivent à s'inscrire dans un projet qui était bien défini à savoir de remonter le plus tôt possible. Pas forcément au bout de la première année mais le plus tôt possible, mais surtout de structurer quelque chose avec une équipe qui bougera peu parce qu'on a une équipe très très jeune. On voulait des gens qui puissent s'inscrire dans la durée, je pense à Monique Makani, Maëva Djaldi-Tabdi qui revient des Etats-Unis comme Amandine Toi, Coralie Chabrier qui reste dans la structure ...

La saison s'est donc très bien déroulée pour nous, malgré une défaite très tôt en Coupe de France à Monaco. Mais on apprend aussi dans la défaite et je pense que celle-ci nous a mis sur les bons rails. On a réussi à gagner les matchs en première partie de saison parce qu'on était très vite prêtes physiquement et tactiquement, on savait parfaitement où on voulait aller. Et puis, petit à petit, on a effectué des changements dans notre roster avec Amber Melgoza qui n'a pas pu continuer en raison de gros problèmes aux genoux et donc on a joué avec une seule étrangère alors qu'on était parti sur deux. En plus, Amber était plûtot dominante. Malgré tout, cela s'est très bien passé, malgré aussi la perte de Monique Makani pour 8 semaines après une blessure à Montbrison. Notre équipe a donc connu beaucoup de chamboulements et d'instabilités. Mais, les filles ont vraiment joué leur rôle, l'équipe s'est battu pour le club, pour nos valeurs et n'a pas rechigner à  beaucoup s'entraîner. Le bilan est donc plus que positif sur deux choses : on a réussi à gagner des matchs avec une équipe jeune et reconstruite, ensuite on a réussi à reconstruire une dynamique dans le club après la descente. C'est un club familial, je voulais continuer à transmettre ces valeurs et à priori c'est chose faite, parce qu'il y a une émulation dans l'association et que tout le monde s'investit à fond. C'est assez incroyable.

L'année dernière, vous aviez rejoint le club alors que Charnay trônait à la dernière place du classement LFB. Même si l'équipe a vécu une descente la saison dernière, vous évoquiez le fait que "viser la montée" était un challenge excitant. Votre ressenti une saison plus tard ?

Le travail n'a pas été encore accompli. Maintenant qu'on est là, jouer et ne pas le faire ce serait frustrant. Pour Chartres et pour nous, donc aujourd'hui le sentiment, c'est l'excitation. On a tous envie de jouer cette finale. Aujourd'hui, pour le club, c'est l'opportunité de faire un come-back en un an et je crois que cela n'a jamais était fait depuis la création de la division. Pour moi, c'est l'opportunité de retrouver la LFB. Pour les joueuses, c'est la possibilité de découvrir l'élite français où d'y rejouer donc voilà. Jouer un titre de toute manière, c'est ce qu'on veut tous, on fait cela pour ça en fait.

Dans une division très homogène en termes de niveau, comme en témoigne la folle lutte sur les dernières journées au classement, vous avez relativement surnagé sur la longueur. Malgré tout, le club a eu quelques moments de creux pendant ces playoffs face à Aulnoye et Champagne Basket. Comment l'avez-vous vécu ? Y-a-t-il eu des moments de doute ?

Pour moi, on n'a pas vraiment surnagé la deuxième partie de saison. On s'est fait peur, on a eu des prolongations face à Mondeville, on perd là-bas, on gagne Monaco après avoir été mené à la mi-temps, il y a plein d'autres choses comme ça. On perd la première mi-temps à Reims et on gagne la deuxième sur le retour mais c'est normal. On a commencé avec un potentiel athlétique qui est dingue, avec un plan de jeu et des systèmes relativement simples et en fait, les équipes se sont adaptées. Donc le début des playoffs, il est aussi compliqué parce que quand on finit premier, c'est rare que le leader monte dans cette formule et en fait on vit avec le sentiment de se dire "si on perd en quarts alors qu'on était premier, notre saison, elle devient vraiment mauvaise". On joue avec une espèce d'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Les cartes sont rebattues car on ne dispose que d'un avantage de terrain. Donc, on ne peut pas être dans le même état d'esprit quand on joue avec quelque chose à perdre, notamment quand on joue le 8ème alors que celui-ci a tout à gagner. En plus avec Aulnoye, qui à mon avis aurait pu être dans le Top 5 et qui a gagné Chartres deux fois. Reims, quand on les joue en premier dans le championnat, on gagne de 40 points mais il n'avait pas Townsend, ils n'étaient pas en place, Mavambou n'était pas là. Les playoffs, c'est autre chose, il y a une dynamique, pleins de facteurs qui se mettent en place et face à nous, je sens que les équipes ont une faculté à se transformer. Je ne dis pas que ce n'est pas le cas sur les autres quarts et demi-finales mais en tout cas, nos opposants ont été de très grandes qualités sur les deux premières séries. C'est particulier comme moment.

Toute la saison, vous avez vécu un bras de fer pour la tête du classement avec votre adversaire des finales : Chartres. Pour le moment, il s'agit de la seule équipe contre laquelle vous n'avez pas gagné une rencontre. Quel regard avez-vous sur votre adversaire pour la montée et le titre de Champion de France ?

De mon point de vue, c'est une équipe qui est très stable. Très stable dans son basket parce qu'elle peut compter sur beaucoup d'alternance, longue distance notamment où elles sont très adroites et intérieure avec la joueuse incroyable qu'est Nicole Enabosi. Pour moi, il y a une force de frappe très complémentaire. C'est complet, il y a de l'expérience, j'ai eu Marine Debaut avec moi sur ses années à Landerneau et cela fait des années qu'elle gravite dans le championnat, il y a aussi Elise Marié. S'il y a bien une meneuse qui connaît la division, c'est bien elle. Il y a donc beaucoup de vécu par rapport à nous. Moi j'ai beaucoup de filles qui n'ont jamais joué de playoffs et encore moins de finales (rires). C'est deux mondes différents, deux constructions d'équipes différentes. Aujourd'hui, j'avais annoncé dès la première journée que si on était en finale, ce serait contre Chartres, parce que leur équipe est bien faite. Ce sera un beau duel. En face de moi, il y aura Benoît Marty qui me connait mais aussi une personne qui me connaît encore plus, c'est Marie-Julie Levant qui n'est autre que mon témoin de mariage et la personne avec qui j'ai vécu mes plus belles émotions basket (ancienne assistance de Leite au Landerneau Bretagne Basket de 2014 à 2018). Le jeu de Benoît (Marty) en plus à évoluer depuis quelques années où il est passé d'un jeu rapide et à un jeu très structuré sur demi-terrain. Donc oui, ce sera une opposition très intéressante.

Sur quelles armes devraient vous vous reposer pour franchir cette ultime étape ?

La clé pour moi, c'est qu'on soit conscient qu'il faut rentrer dans le match de la première à la dernière minute. On a eu ce problème contre Chartres deux fois, on est à -16 à la mi-temps et on revient à égalité à chaque fois. Donc si on comprend cela, ce sera déjà un bon point. Si on reste rigoureux dans notre plan de match, du début à la fin, ça devrait le faire parce qu'on aura en face de nous une équipe très disciplinée. Si on répond différemment, on passera par des scénarios qu'on a déjà connu.

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Surtitre: 
Ligue Féminine 2 - Interview
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Mai 2023
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Leader du championnat toute la saison régulière, le Charnay Basket Bourgogne Sud a l'opportunité d'effectuer un come-back dans l'élite du basket féminin français, une saison après l'avoir quitté. Entretien avec Stéphane Leite, entraîneur du CBBS qui tentera mener les Pinkies au titre de Champion de France comme il l'avait fait avec Landerneau en 2018.
crédit: 
Jean-Philippe Vorillon - CBBS
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Le tandem Charnay-Chartres se retrouvera en finale

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Champagne Basket Féminin (0) - Charnay (2) : 55-65

Objectif rempli pour les Pinkies sur les terres champennoises non sans mal. Malmené par des Pétillantes parties tambour battant, Charnay fait se fait rapidement distancé (36-27, 20'). Mavambou imprime son rythme par l'agressivité, Braatka fait des miracles derrière l'arc avec M'Baye sous les paniers pour complèter le trio pétillant qui foudroie Stéphane Leite et ses joueuses. Mais Charnay le sait, il faut des fois savoir prendre son mal en patience. Remis sur les bons rails au retour des vestiaires, le leader de Ligue Féminine 2 joue sur ses forces alors que l'adresse longue distance n'est pas au rendez-vous (1/14 derrière l'arc). La raquette 5 étoiles Kankou Coulibaly - Diana Balayera, posant déjà énormément de problèmes au Champagne Basket Féminin, appuie là où cela fait mal à savoir dans la raquette. Johanna Muzet ajoute sa patte (14 points, 8 rebonds, 5 passes). Les locales multiplient les erreurs et les pertes de balles (27) permettant à Charnay de reprendre les rênes. Reims tient bon mais le dernier acte lui sera fatal. Privé de sa pièce maîtresse du jour, Maaja Bratka (18 points, 10 rebonds) à 5 minutes du terme pour 5 fautes personnelles, le Champagne Basket Féminin laisse filer les Pinkies devant progressivement. L'écart ne reflète pas le match, mais au final les joueuses d'Aurélie Lopez n'ont pas à rougir de leur performance et sortent par la grande porte.

S. Illkirch-Graffenstaden (0) - Chartres (2) : 58-66

L'issue du soir était attendu, voir prévisible au vue du match aller, mais la SIG a donné du fil à retordre à Benoît Marty et ses joueuses. Dans une salle chauffée à blanc plus le sentiment d'urgence que devait ressentir le vestiaire alsacien, Illkirch-Graffenstaden a livré ses dernières forces dans la bataille. La marque peine à décoller des deux côtés en première mi-temps. Hatchi dans un grand soir (21 points, 4 rebonds) aux côtés d'Harris et de Drame maintiennent la pression sur les BlueLights, qui peinent à se détacher de la SIG. Le salut de Chartres viendra de l'impulsion donnée en deuxième période. Nicole Enabosi (19 points, 6 rebonds), bien secondée par Elise Marié (12 points dont 3/3 derrière l'arc, 7 passes) sans oublier les flèches longues distances de Debaut et Farcy, sèment la zizanie et font le break (38-54, 30'). Même si la voilure côté Chartres se réduit un peu dans le dernier acte face un sursaut d'orgueil alsacien, le mal est déjà fait. Chartres retrouvera donc la finale des playoffs après sa première apparition en 2016-2017.

Les finales des playoffs de Ligue Féminine 2 se dérouleront le samedi 13 et mercredi 17 mai 2023 (belle éventuelle le dimanche 21 mai 2023).

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Playoffs Ligue Féminine 2 - Demi-finales
Date d’écriture: 
Jeudi, 4. Mai 2023
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Triomphants face au Champagne Basket Féminin (55-65) et à la SIG (58-66), les deux leaders de la saison régulière de Ligue Féminine 2 retrouveront les finales de la division le 13 mai 2023 prochain avec l'espoir d'accéder à l'élite du basket féminin français.
crédit: 
Marc Franz - C'Chartres Basket
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Stop ou encore ?

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Tout juste sortant d'une défaite cuisante sur les terres du C'Chartres Basket Féminin, Illkirch-Graffenstaden a les cartes en main pour montrer que le club alsacien a clairement sa place à ce niveau de la compétition. De son côté, Benoît Marty et ses BlueLights peuvent faire un pas de plus vers l'étage supérieur en finissant le travail ce soir dans le Grand Est. À Reims, après le choc qui a secoué le COSEC de Charnay-lès-Mâcon, la tension est palpable. Certes le CBBS possède désormais une victoire d'avance, mais Champagne Basket Féminin, tonitruant sur cette deuxième partie de saison, pourrait créer la surprise et remettre les compteurs à zéro.

Demi-finales Match 2 - 03 mai 2023

Illkirch-Graffenstaden (0) – Chartres (1) | (20H00 | Diffusé sur YouTube)
Reims (0) – Charnay (1) (20H00 | Diffusé sur Facebook

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Playoffs Ligue Féminine 2 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mercredi, 3. Mai 2023
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Deux prétendants à deux doigts des finales, deux autres dos au mur. Ce soir, la Ligue Féminine 2 prendra une grande inspiration dans une soirée qui s'annonce dès à présent très spéciale.
crédit: 
Philippe Vorillion
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Chartres et Charnay à une victoire des finales

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Charnay (1) – Champagne Basket (0) : 71-69

Suspens irrespirable ce week-end dans l'antre des Pinkies digne du niveau de compétition actuel. Jouant des coudes toutes la rencontre, l'écart peine à grossir entre les deux formations. Devant au début du dernier acte (51-46, 30'), Charnay subit la foudre en l'espace d'une minute en encaissant trois tirs consécutifs derrière l'arc signés Camille Hilotte et Stépha M'Baye. Reléguées derrière mais loin d'être abattues, Kankou Coulibaly (21 points, 15 rebonds) et les siennes ont su tirer leur épingle du jeu dans cette course à la montre pour reprendre les rênes. Propulsés à deux possessions d'avance sur un lay-up de Johanna Muzet à 21 secondes du terme, la messe était dite. Grâce à ce succès, Charnay fait un pas de plus vers son objectif final de retrouver l'élite mais au regard de la résistance offerte par les Pétillantes, rien n'est encore fait et la seconde manche à Reims sera déterminante.

Chartres (1) – S. Illkirch-Graffenstaden (0) : 81-49

Il n'y aura pas eu photo à la Halle Jean Cochet. Aucun doute, Chartres est clairement en mission. Du début à la fin, ce sont bien les joueuses de Benoît Marty qui auront dicté leur rythme et leur intensité aux alsaciennes de la SIG. Le tandem Sophia Elenga (20 points - 8 rebonds) - Nicole Enabosi (13 points, 7 rebonds, 3 passes) toujours aussi précieux aura fait tourné la tête d'Illkrich-Graffenstaden. Désormais détentrices de l'ascendant psychologique sur la SIG, Chartres devra finir le travail pour continuer l'aventure vers les sommets de la division. De son côté, l'équipe alsacienne se doit de relever la tête après avoir encaissé sa pire défaite de la saison (43 d'évaluation collective) et espérer accrocher un troisième match.

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Playoffs Ligue Féminine 2 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Mai 2023
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Deux scénarios très différents mais le résultat est le même. Vainqueurs du premier choc des demi-finales de LF2, laissant ainsi le Champagne Basket Féminin et Illkirch-Graffenstaden dans leur sillage, le Charnay Basket Bourgogne Sud et le C'Chartres Basket Féminin ont pris une option pour l'ultime étape des playoffs.
crédit: 
Marc Franz - C'Chartres Basket Féminin
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