Muscu, vidéo, entraînement : les Bleues enchaînent

Description equipe de france feminine
À la veille du premier match face à l’Australie, comment abordez- vous ce TQO à domicile dans cette Equipe de France version 2020 ?
Ça reste un même maillot, mais on est sur un mixte de générations. On a les jeunes qui arrivent, une nouvelle génération bourrée de talents et on a les plus anciennes qui sont là pour apporter leur expérience. Ce mixte peut être une force pour nous. Mais ça reste le même fonctionnement dans le groupe, le même fonctionnement de travail, la coach nous connait par cœur. C’est toujours un plaisir de se retrouver, ces moments sont attendus avec impatience dans l’année. On est contentes d’être présentes pour ce rendez-vous important de l’Equipe de France.
Est-ce qu'évoluer à domicile est rassurant quand on n'a que quatre jours pour se préparer ?
Oui mais c’est un peu le piège, on est en pleine saison. C’est particulier de faire une compétition alors qu’on est dans nos clubs respectifs. Et on va avoir très peu d’entrainements avant le début du TQO mais on a eu la chance de faire un petit stage au mois de novembre qui a été plutôt positif. On a beaucoup travailler. On va garder ça pour la suite, on va s’entrainer dur parce que c’est un grand évènement et on ne veut surtout pas passer à côté. On est chez nous, on a envie prendre du plaisir, on sait qu’on est attendu et on a hâte que ça commence.
Est-ce que le stage de novembre a été quelque chose d’important pour repartir sur du neuf après l’Euro ?
Non je ne pense pas qu'on soit sur quelque chose de neuf. Nous sommes surtout revenues sur des bases un peu plus défensives. Depuis quelques temps, on était un petit peu plus focus sur l’attaque. On l’a vu au dernier championnat d’Europe par exemple. Et c’est vrai que la force de l’Equipe de France, des joueuses françaises, c’est la défense. Ça l’a toujours été depuis des années. On est revenu sur des bases défensives, sur le rebond défensif et la fenêtre en novembre a été vraiment satisfaisante sur ces aspects. On a vu des joueuses qui touchaient les adversaires, c’est peut-être quelque chose qu’on avait mis de côté. En novembre, on a vraiment retrouvé ça et il faut qu’on reste là-dessus.
N° | Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél . | Points | Club 2019 / 2020 |
6 | Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1,91 | 4 | 47 | 337 | Bourges Basket |
8 | Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1,97 | 5 | 91 | 534 | LDLC ASVEL Féminin |
0 | Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1,65 | 1 | 86 | 440 | Canberra Capitals (Austalie) |
4 | Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,73 | 1 | 13 | 22 | Tarbes Gespe Bigorre |
7 | Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,97 | 4/5 | 190 | 2465 | Schio (Italie) |
14 | Bria | HARTLEY | 30/09/1992 | 1,76 | 1/2 | 14 | 166 | Galatasaray (Turquie) |
17 | Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,77 | 2 | 72 | 626 | LDLC ASVEL Féminin |
10 | Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 79 | 362 | Bourges Basket |
5 | Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1,88 | 4 | 208 | 1852 | Flammes Carolo |
12 | Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 5 | 13 | 33 | Bourges Basket |
93 | Diandra | TCHATCHOUANG | 14/01/1991 | 1,89 | 3 | 84 | 490 | BLMA |
11 | Valériane | VUKOSAVLJEVIC | 29/04/1994 | 1,85 | 3 | 100 | 595 | USK Prague (Rép Tchèque) |
Valérie Garnier (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Je tiens à remercier l’engagement remarquable d’Alix Duchet et Magali Mendy depuis le début de ce stage. Composer une équipe pour une échéance si importante n’est pas facile tellement notre réservoir de joueuses françaises est riche. Le choix de ne pas sélectionner Alix Duchet et Magali Mendy n’a pas été évident, nous avons longtemps réfléchi, pensé à l’équilibre du groupe, à la complémentarité entre les joueuses. Il nous reste désormais un jour de travail ce mercredi afin de préparer notre entrée dans la compétition face à l’Australie ce jeudi à 20h30 au Palais des Sports du Prado ».
Vice-championne d’Europe l’été dernier en Lettonie et en Serbie, l’Équipe de France féminine devra terminer à l’une des trois premières places du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges pour valider son billet pour les J.O. de Tokyo 2020, et rejoindre l’Équipe de France masculine au Japon (déjà qualifié grâce à sa médaille de bronze à la Coupe du Monde l’été dernier).
TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE
BOURGES – 6 AU 9 FÉVRIER 2020
Jeudi 6 février :
18h00 : BRÉSIL / PORTO RICO
20h30 : FRANCE / AUSTRALIE
Samedi 8 février :
18h00 : PORTO RICO/ AUSTRALIE
20h30 : FRANCE / BRÉSIL
Dimanche 9 février :
14h00 : AUSTRALIE / BRÉSIL
16h30 : FRANCE / PORTO RICO
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO. Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)
Toutes les offres sont sur : https://billetterie.ffbb.com
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Dans ce TQO avec l’Australie, le Brésil et Porto Rico, quel regard avez-vous sur vos adversaires ?
L’Australie est un adversaire très costaud, c’est une équipe qui a un palmarès très important, une équipe qui a du vécu. L’équipe a un héritage, il n’y a pas de doute à avoir. Elles seront présentes et elles ne vont rien lâcher. Dans l’intensité, le Brésil va proposer la même chose mais c’est peut-être une équipe un peu moins technique avec un peu moins de résultats que l’Australie. L’équipe du Brésil a quelques absentes mais cela va peut-être leur permettre de trouver l’énergie supplémentaire pour se surpasser, une raison de plus pour faire très attention à cette équipe. Ensuite Porto Rico est l’équipe que nous connaissons le moins. On sait qu’elles ont notamment fait des bons résultats contre le Canada. Cette équipe n’est pas à négliger et ce serait une erreur de dire que ce TQO va être simple et que la qualification est déjà dans la poche.
Au regard des résultats de l’Equipe de France depuis plus de dix ans en compétitions internationales, vous avez un statut à assumer...
Oui c’est sûr qu’on a un certain statut à assumer. Maintenant ça s’assume sur le terrain en faisant les efforts, en montrant qu’on fait le travail quel que soit l’équipe que l’on a en face de nous.
Est-ce qu’il n’était pas plus difficile de se qualifier pour ce TQO en terminant dans les six premiers de l’EuroBasket Women 2019 que de se qualifier pour les Jeux Olympiques en décrochant une des trois places qualificatives cette semaine ?
Non je ne veux pas me prononcer là-dessus. Maintenant ce dont je suis sûr, c’est qu’il y a quatre équipes qui ont très envie d’aller aux Jeux Olympiques. Et personne n’a envie de laisser sa place.
Les Bleues ont été reçues lundi soir à la mairie de Bourges par Pascal Blanc, maire de la ville, et par plus de 500 supporters berruyers venus apporter leur soutien aux joueuses de l'Equipe de France. Un accueil formidable à quelques jours du TQO qui donne une énergie incroyable aux Tricolores.
Un accueil formidable à quelques jours du TQO qui donne une énergie incroyable aux Tricolores.
Ex-capitaine des Bleues, Céline Dumerc a confié ses impressions à l'approche du TQO à Bourges. La recordwoman du nombre de sélections en bleu évoque les adversaires des Tricolores et revient sur son expérience olympique.
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO.
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Les Bleues ont débarqué vendredi dans le Berry et ont participé dans la foulée au Prado à leur 1er entraînement afin de préparer le TQO qui débutera à Bourges le 6 février prochain. La capitaine tricolore, Endy Miyem, passée par les Tango, s'est confiée sur ce tournoi capital qui approche.
Dix des quatorze joueuses ont donc rejoint le Berry ce vendredi en stage. Encore dans leurs clubs respectifs avec des matches de championnat à jouer, Sandrine Gruda (Schio), Bria Hartley (Galatasaray), Olivia Epoupa (Canberra) et Magali Mendy (Géjone) rejoindront les Bleues dans le week-end.
Tout le monde se souvient des deux précédents TQO en 2012 et 2016, mais on oublie souvent que vous avez participé à un autre TQO, en tant que joueuse de l’Equipe de France (ndlr, 61 sélections) en 1988 en Malaisie…
Oui ça remonte, c’était à Kota Kinabalu sur l’île de Bornéo… J’avais un peu oublié, c’est le fait que vous m’en parliez qui fait remonter quelques souvenirs. Je me rappelle que nous dormions dans un immense hôtel qui était magnifique, mais dont les balcons donnaient sur des bidonvilles… C’était une autre époque, le basket était dominé par l’URSS, la Yougoslavie, la Bulgarie… Et dans ce TQO, on retrouvait ces deux dernières nations contre qui on avait perdu logiquement. Le basket féminin français n’était pas ce qu’il est aujourd’hui, sa place au niveau international n’avait rien à voir avec celle actuellement, tout comme l’importance – médiatique notamment – qu’on lui donnait. Aujourd’hui, on est respecté, reconnu, on est dans le haut du ranking FIBA et sur de nombreux podiums internationaux, en seniors comme en jeunes.
En 2012, vous participez à Ankara en Turquie à un autre TQO, cette fois en tant qu’assistante de Pierre Vincent. Le contexte avait changé, et la France était davantage attendue…
Je me souviens de ce premier match du tournoi contre le Canada. On savait que c’était un match crucial et que les deux équipes étaient très proches l’une de l’autre. On l’avait emporté sur un petit score (56-47), ce qui nous avait ouvert un tableau plus facile puisqu’après on avait battu la Corée du Sud pour se qualifier pour Londres 2012 (victoire 80-63). Je me rappelle de l’effervescence et de l’excitation de toute l’équipe, staff compris, d’emmener la France aux J.O. pour la 2e fois de son histoire.
Quatre ans plus tard, vous avez entre temps pris les rênes de la sélection nationale. Les émotions à Nantes pour le Tournoi de Qualification Olympique étaient-elles différentes ?
Bien évidemment, mais c’est aussi parce qu’on a eu la chance de le disputer à domicile, à la Trocardière de Nantes, avec tout ce que ça génère de positif sur le fait de le jouer devant son public, mais aussi en termes de pression et d’obligation de résultat. On a vécu des moments formidables avec le public, c’était un vrai partage qui nous a permis de nous propulser vers les Jeux Olympiques de Rio. Rien que d’en parler, j’en ai des frissons. Représenter son pays dans cette compétition phare, c’est toujours exceptionnel.
Dans un peu moins d’une semaine, le TQO de Bourges sera lancé dans un Palais des Sports du Prado que vous connaissez bien. Qu’est-ce que cela vous fait de revenir dans cette salle où vous avez coaché le Bourges Basket de 2011 à 2017 ?
C’est un club qui m’a marqué. On ne passe pas impunément six saisons à Bourges, à gagner plusieurs trophées, à connaître un public, croiser des joueuses merveilleuses, des dirigeants, des bénévoles ; sans avoir le cœur qui bat en revenant. Bien sûr que ça sera empreint d’émotions. Le Prado est juste parfait pour accueillir ce genre de compétitions, c’est un outil formidable, le public français va être présent. À nous de faire ce qu’il faut sur le terrain et de représenter au mieux le basket féminin français en allant chercher cette qualification pour Tokyo 2020.
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Il s’agira du match qui clôturera ce TQO à Bourges : la France rencontrera Porto Rico le dimanche 9 février à 16h30. Si les Bleues connaissent une seule défaite pendant leurs deux premiers matches face aux Australiennes ou aux Brésiliennes, leur dernier face à face pourrait s’avérer décisif afin d’éviter le jeu dangereux des points average.
Actuellement 23e au classement FIBA, l’équipe portoricaine "sera un peu une inconnue" selon Valérie Garnier. Elle n’a encore jamais participé aux Jeux Olympiques. En 2018, elle a pris part pour la première fois à la Coupe du Monde, finissant à la dernière place. Plus présente lors des compétitions continentales avec 11 participations à l’Americup (dont 2 médailles de bronze) et 4 participations aux Jeux Panaméricains (dont 1 médaille d’or et 1 médaille de bronze), elle a réussi à se qualifier au TQO avec l’espoir de réaliser pour la première fois son rêve olympique.
Pour ce TQO, l’entraîneur Gerardo « Jerry » Batista a sélectionné 12 joueuses :
• Jennifer O’Neil – Artego Bydgoszcz (Pologne)
• Pamela Rosado – Atenienses de Manati
• Dayshalee Salamán – IK Eos Boras (Suède)
• Deanna Kuzmanic – Atenienses de Manati
• Allison Gibson – Gigantes de Carolina
• Daneichka Canales – Gigantes de Carolina
• Jazmon Gwathmey – Atenienses de Manati
• Isalys Quinones – Dartmouth (NCAA)
• Sofia Roma – Duke (NCAA)
• Sabrina Lozada – Vitoria Guimaraes (Portugal)
• Tayra Meléndez – Rhode Island (NCAA)
• Yolanda Jones –
Cette sélection met en vedette le retour de la pivot Yolanda Jones qui avait pris sa retraite après la Coupe du monde 2018. "Son intégration dans l’équipe nous donnera beaucoup d’expérience et nous aidera dans ce type de tournoi"¸ a déclaré l’entraîneur. Il comptera aussi sur la capitaine Pamela Rosado pour mener l’équipe vers l’objectif olympique. "Nous allons vers un tournoi historique avec l’opportunité de se qualifier aux Jeux Olympiques. Les filles sont très concentrées. Nous sommes très satisfaits de la sélection de ces joueuses qui tiennent un engagement réel de représenter le pays", a-t-il ajouté. Jerry Batista et ses joueuses ont rallié la France le 29 janvier pour poursuivre leur préparation jusqu’au jour-J, le 6 février, où elles disputeront le match d’ouverture contre le Brésil.
En 2012, vous participiez à votre premier TQO avec l'Equipe de France féminine, qui n'avait pas connu les J.O. depuis Sydney en 2000. Quels souvenirs gardez-vous de ce tournoi à Ankara (Turquie) ?
C'était nouveau sans vraiment l'être. L'enjeu était différent, celui de se qualifier pour les Jeux Olympiques, mais on se retrouvait dans un contexte d'un tournoi international. À l'époque, seule Edwige Lawson-Wade avait connu les Jeux en 2000. On ne réalisait pas vraiment à ce moment ce que cela pouvait représenter de s'y qualifier, on ne se projetait pas du tout à Londres. En revanche, au moment où on bat la Corée du Sud et où on valide notre billet pour les J.O., je me dis : "Wouah !". Je réalise enfin que je vais disputer cette fameuse compétition prestigieuse, où les athlètes les plus méritants participent, et qui couronne la carrière d'un athlète. Je réalise que je vais participer à cette compétition, que je regardais à la télévision quand j'étais enfant en Martinique, qui me paraissait intouchable. Et là, je vais me retrouver de l'autre côté du téléviseur.
Quatre ans plus tard, abordez-vous le TQO de Nantes en 2016 d'une manière différente, dans la mesure où vous avez déjà participé aux J.O. ?
Sportivement, je l'appréhende de la même manière, ça reste un tournoi où il faut gagner des matches. En 2016, quand on valide notre ticket pour Rio, le fait d'avoir déjà joué les J.O., je n'ai plus ces étoiles dans les yeux. Par contre, la motivation vient d'ailleurs : il y a toujours cette fierté de représenter le basket français dans cette compétition, et le fait d'avoir déjà goûté en plus à une médaille olympique te donne encore envie de recommencer. J'avais aussi hâte de revivre cet élan de solidarité qu'il existe entre tous les athlètes français, on tisse des liens, on se croise, on s'encourage pour les matches à venir.
Pour la 2ème fois après Nantes, vous allez disputer un TQO à domicile à Bourges dans quelque jours. Que cela vous inspire t-il ?
Je ne m'en lasse pas. Je porte le maillot bleu depuis 2006, j'en suis honoré à chaque fois. C'est un peu devenu comme une deuxième peau. J'ai évolué 13 ans à l'étranger dans ma carrière, je sais ce que c'est d'être français dans un autre pays, je sais ce que cela représente. Rien que le fait d'en parler, j'en ai des frissons. Et pouvoir ressentir tout cela à domicile, c'est incommensurable.
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Le 8 février prochain à 16h30, les bleues disputeront leur deuxième match du TQO face aux Brésiliennes, actuellement 15e au classement FIBA (pour rappel, la France est 5e). Depuis 2011, où elle avait combiné l’or à l’AmeriCup et le bronze aux Jeux Panaméricains, l’équipe brésilienne a un peu perdu de sa superbe, connaissant une longue période de retrait sur les compétitions internationales : elle n’avait pas atteint les quarts de finale du TQO en 2016, éliminée par la France, et elle n’avait pas non plus participé à la dernière Coupe du Monde en 2018.
Mais, en 2019, elle s’est relevée en brillant sur ses dernières compétitions : elle s’est emparée du bronze à la dernière AmeriCup, en battant notamment l’équipe portoricaine qu’elle retrouvera au prochain TQO, et elle a remporté l’or aux Jeux Panaméricains. Deux belles performances qui sont venues garnir le palmarès suivant :
• 7 participations aux Jeux Olympiques dont 1 médaille d’argent et 1 médaille de bronze
• 16 participations en Coupe du Monde dont 1 médaille d’or et 1 médaille de bronze
• 14 participations à l’AmeriCup dont 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 3 médailles de bronze
• 16 participations aux Jeux Panaméricains dont 4 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 4 médailles de bronze
Ces dernières réussites, la Confédération Brésilienne de Basketball les doit à l’arrivée du nouvel entraineur, José Neto, en juin 2019. "Nous avons entamé un processus pour que le basketball féminin puisse rejouer dans une compétition de niveau mondial. Nous avons atteint ce but, mais nous suivons maintenant un objectif encore plus grand. Nous allons continuer notre préparation pour aller chercher une place aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ce sera une compétition difficile, mais nous sommes très motivés et prêts à affronter ces difficultés lors de cette étape" a-t-il exprimé.
Pour atteindre ce nouvel objectif, José Neto a rassemblé 16 joueuses :
• Alana da Silva – Santo André / Apaba
• Débora Costa – SESI Araraquara
• Lays da Silva – Vera Cruz Campinas
• Isabela Ramona – Uninassau
• Patricia Teixeira – Vera Cruz Campinas
• Taina Paixao – Sampaio Basquete
• Raphaella Monteiro – Ituano
• Tatiane Pacheco – Ituano
• Jeanne Flausino – Vera Cruz Campinas
• Damiris Dantas – Busan BNK Sum KOR
• Mariana Dias – Vera Cruz Campinas
• Vitoria Domingos – Sampaio Basquete
• Erika de Souza – San Sebastian
• Jennifer Calixto – Pro Esporte Sorocaba
• Juliana Souza – Vera Cruz Campinas
• Maria Carolina Oliveira – Pro Esporté Sorocaba
Prévue initialement dans la composition, la pivot du LDLC ASVEL Féminin, Clarissa dos Santos, celle qui devait représenter l'atout de cette équipe brésilienne avec Erika de Souza et Damiris Dantas, se blesse quelques semaines après l'annonce de l'entraineur, l'empêchant de participer à ce TQO. Malgré tout, José Neto et ses joueuses sont déterminés à prendre l’une des trois premières places qui leur permettra de participer aux Jeux de Tokyo.
"Nous savons que ce seront des matchs très difficiles et nous espérons bien faire, non seulement dans le match contre Porto Rico qui sera compliqué, mais aussi contre la France et l’Australie" a indiqué la joueuse Taina da Paixao. Sa coéquipière Patricia Ribeiro a tenu le même discours : "Le Pré-Olympique est très fort, avec les meilleures équipes, mais nous sommes déterminés à poursuivre notre objectif à la recherche d’une place. Nous ferons de notre mieux, nous mettrons en pratique ce que nous avons mis en place lors du dernier championnat."
Avec 37 séances d’entraînement prévues avant de s’envoler pour l’Europe le 27 janvier prochain, la seleçao brésilienne est bien déterminée à battre la France et ses autres adversaires pour décrocher sa place pour les JO de cet été.
Programme TV du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges
Jeudi 6 février à 20h30 / France-Australie : en direct sur Canal + Sport
Samedi 8 février à 20h30 / Brésil-France : en direct sur Canal + Décalé et en direct et en clair sur W9
Dimanche 9 février à 16h30 / France-Porto-Rico : en direct sur Canal + Décalé
W9 diffuse l'un des matches du Tournoi de Qualification Olympique féminin de basket : France - Brésil, samedi 8 février à 20:20, en exclusivité en clair et en direct, avec les commentaires de @VincentCoueffe et @YannickSouvre pic.twitter.com/Qwh8Vpz93r
— W9 (@W9) January 21, 2020
Le basket féminin a fait son apparition aux Jeux Olympiques en 1976, à Montréal, 40 ans après le basket masculin. L’Equipe de France féminine a longuement patienté avant de goûter à l’ivresse des cimes olympiques puisqu’elle a dû attendre 2000 pour disputer son premier tournoi. Au total, les Bleues n’ont participé qu’à trois éditions sur les onze organisées depuis 1976. A Sydney, elle avait obtenu directement son ticket grâce à son statut de championne d’Europe, à Londres puis Rio elle était passée par un Tournoi de Qualification Olympique, comme celui qui se prépare à Bourges.
Au total, 32 joueuses ont participé à une campagne et 4 l’ont fait à deux reprises : Edwige Lawson-Wade (2000, en photo, et 2012), Isabelle Yacoubou, Endéné Miyem et Sandrine Gruda (2012-2016). Ces deux dernières ont la possibilité, en cas de qualification, de réaliser la passe de trois. Une performance que seuls deux athlètes ont réalisée dans l’histoire du basket français : Jean-Paul Beugnot et Robert Monclar en 1952, 1956 et 1960.
Sans surprise les trois intérieures tricolores trustent le classement des meilleures marqueuses aux Jeux Olympiques. Sandrine Gruda (150 points) devancent ainsi Isabelle Yacoubou (149 pts) par la plus petite des marges tandis qu’Endéné Miyem suit à distance respectable (134 pts). Céline Dumerc aurait pu occuper la première place après son coup de chaud londonien (14,3 pts de moyenne) mais sa blessure à la cheville à la veille de Rio l’a coupée dans son élan (114 pts). Cathy Melain, qui présente la meilleure moyenne de points française sur une édition (14,9) est cinquième (104 pts).
Au total, l’Equipe de France a disputé 23 rencontres olympiques avec un bilan de 16 victoires et 7 défaites. La compétition est la chasse gardée des Américaines qui ont remporté 10 médailles en 11 participations (les Etats-Unis ont boycotté les Jeux de Moscou en 1980), dont 8 en or. Elles affichent un bilan effrayant de 66 victoires en 69 matches dont 49 succès consécutifs, série en cours.
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En 2012 à Ankara, vous participiez à votre premier Tournoi de Qualification Olympique ? Quels souvenirs en gardez-vous ?
Je ne me souviens plus de tous les détails, de tous les adversaires, mais je garde clairement en moi tous les sentiments que nous avons vécus. C’était totalement nouveau pour l’Equipe de France féminine à l’époque (ndlr, qui n’avait pas disputé les J.O. depuis 2000 à Sydney). On ne savait pas trop où on mettait les pieds, on n’avait jamais été aussi proches de réaliser le rêve de chacune d’entre nous, c’est-à-dire de participer aux Jeux Olympiques. Quand on a validé notre qualification pour Londres 2012, on a réellement toutes comprises ce que cela signifiait de qualifier son pays pour les J.O. C’était un sentiment d’excitation et de fierté incroyable. Quand tu as vécu cela une fois, tu mesures combien c’est important d’emmener ton sport aux Jeux Olympiques.
Quatre ans plus tard pour le TQO 2016 à Nantes, l’histoire était différente. Vous connaissiez ce type de compétition et vous aviez l’expérience d’Ankara…
Totalement. On était quatre à avoir vécu le TQO de 2012 (ndlr, Miyem, Dumerc, Gruda et Yacoubou), et au-delà de la formule de la compétition ou du TQO en lui-même, on connaissait l’importance de ce rendez-vous pour notre sport. On avait vécu les J.O. quatre ans plus tôt, et on voulait tout faire pour revivre cette expérience à Rio. On a eu la chance de jouer ce ticket olympique à domicile : c’était incroyable ! L’ambiance était dingue, tout le public français était avec nous. On se sentait pousser des ailes, on avait une telle énergie derrière notre équipe.
En 2020, le TQO de Bourges se déroulera en plein milieu de la saison de club. C’est une situation totalement différente de 2012 et 2016. Comment gérez-vous cela ?
C’est vrai que c’est une approche différente. À Ankara et à Nantes, on avait disputé le TQO à la fin de la saison au mois de juin, on avait pu se concentrer psychologiquement sur cette échéance. Et puis une fois qualifié, on avait pu savourer et entrer directement dans la campagne de préparation olympique. En 2020, ça arrive en plein milieu de notre saison où on doit malgré tout continuer notre travail dans nos clubs respectifs. C’est différent, mais la chance que l’on a c’est de disputer pour la deuxième fois le Tournoi de Qualification Olympique à domicile, à Bourges. À trois semaines de la compétition, les gens commencent à nous en parler, on sent l’effervescence qui monte autour de l’événement.
Vous tenterez de valider votre billet pour Tokyo 2020 au Palais des Sports du Prado dans une salle que vous connaissez très bien…
Bourges, c’est un endroit spécial pour moi. C’est le club qui m’a accueilli à ma sortie de l’INSEP et j’y suis resté neuf saisons en tout ! C’est toujours particulier pour moi d’évoluer au Prado, et là encore plus avec le maillot de l’Equipe de France. On va défendre nos couleurs dans une très belle salle, toute entière acquise à notre cause, et pouvoir porter le maillot bleu devant ce public, c’est une chance. Je me rappelle très bien de l’ambiance formidable que nous avons connu en 2016 à Nantes, je ne doute pas un seul instant que celle de Bourges dans quelques semaines le sera tout autant !
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Les Australiennes seront les premières adversaires des Bleues avec un match prévu le jeudi 6 février à 20h30. Surnommées les « Opals » (en référence à la pierre précieuse), elles occupent actuellement le deuxième rang mondial (la France étant cinquième) avec un riche palmarès à leur actif :
- 9 participations aux Jeux Olympiques dont 3 médailles d’argent et 2 médailles de bronze
- 15 participations en Coupe du Monde dont 1 médaille d’or, 1 médaille d’argent et 3 médailles de bronze
- 15 fois championnes d’Océanie en 15 participations, la concurrence étant cependant très limitée
- 2 participations en Coupe d’Asie dont 1 médaille d’argent et 1 médaille de bronze
En vue de ce TQO, 12 joueuses australiennes ont été retenues pour composer l’équipe :
- Rebecca Allen – Arka Gdynia / New York Liberty
- Elizabeth Cambage – Shanxi Xing Rui Flame / Las Vegas Aces
- Katie-Rae Ebzery – Perth Lynx
- Cayla George – Deakin Melbourne Boomers
- Ezi Magbegor – Deakin Melbourne Boomers
- Leilani Mitchell – Jayco Southside Flyers
- Lauren Nicholson – Adelaide Lightning
- Jenna O’Hea (capitaine de l’équipe) – Jayco Southside Flyers
- Nicole Seekamp – Adelaide Lightning
- Alanna Smith – Incheon Shinhan Bank S-Birds / Phoenix Mercury
- Stephanie Talbot – Adelaide Lightning / Minnesota Lynx
- Marianna Tolo – University of Canberra Capitals
Une composition qui regroupe des joueuses cadres (Elizabeth Cambage, Alanna Smith, Jenna O’Hea, Rebecca Allen, Nicole Seekamp, Stephanie Talbot), accompagnées par les nouveaux talents du basket australien (Ezi Magbegor, Lauren Nicholson…).
"Nous avons choisi un groupe bien équilibré, polyvalent et solide qui est, surtout, constitué de joueuses en bonne forme. Cela sera vital pour la préparation limitée que l’on aura pour nous mener à ces matchs importants", a expliqué la coach Sandy Brondello.
Mais depuis cette annonce, la capitaine Jenna O’Hea a été touchée par une blessure au poignet qui l’empêchera de participer au TQO. Sara Blicavs (Jayco Southside Flyers) a été nommée pour la remplacer.
Face à une telle équipe, la France a déjà prouvé par le passé qu’elle pouvait être à la hauteur. Elle avait réalisé un exploit mémorable lors des Jeux de Londres en 2012 lors d’une demi-finale remportée en prolongation. Les Bleues étaient alors devenue la première équipe, exceptée les Etats-Unis, à battre l’Australie lors d’un tournoi olympique. Quatre ans plus tard, à Rio, l’issue avait été moins favorable, la défense des joueuses de Valérie Garnier sombrant 89-71 face au festival de Penny Taylor (31 points et 9 passes).
3 : L’Equipe de France féminine a participé à trois reprises aux J.O. : à Sydney en Australie pour la toute première fois en 2000 avec Alain Jardel à sa tête ; à Londres en 2012 avec une médaille d’argent olympique (la seule de l’histoire) pour Pierre Vincent et ses joueuses ; et à Rio en 2016 avec une 4ème place pour les troupes de Valérie Garnier.
4 : Il y aura 4 TQO qui se disputeront en simultané du 6 au 9 février prochain. En plus de celui de Bourges, trois autres auront lieu respectivement à Ostende (Belgique), Belgrade (Serbie) et Foshan (Chine).
6 : Si l’on a en tête les derniers TQO victorieux en 2012 à Ankara (Turquie), en photo ci-contre, et Nantes en 2016, la France a déjà participé à d’autres tournois pré-olympiques. En 1976 à Hamilton (Canada), la France tente de décrocher son billet pour le premier tournoi olympique ouvert aux femmes, mais les coéquipières de Jacky Chazalon échouent après deux revers contre les Etats-Unis et la Pologne. Quatre ans plus tard à Varna en Bulgarie, Cathy Malfois et Elisabeth Riffiod butent encore sur le TQO et ne parviennent pas à qualifier les leurs. Les Françaises échoueront ensuite en 1988 à Kota Kinbalu (Malaisie) avec deux défaites face à la Bulgarie et la Yougoslavie, un tournoi auquel avait participé Valérie Garnier, actuelle coach des Bleues. À Bourges, la France prendra donc part à son 6ème TQO.
7 : Sur les 14 joueuses convoquées en stage de préparation à Bourges le 31 janvier prochain, 7 d’entre elles ont déjà participé à un TQO. Ciak, Epoupa, Johannes, Michel, et Vukosavljevic étaient de la partie à la Trocardière à Nantes il y a quatre ans, tout comme Gruda et Miyem, qui ont aussi participé à celui d’Ankara (Turquie) en 2012.
22 : À travers l’ensemble des TQO qu’elle a disputé, l’Equipe de France féminine a participé à 22 rencontres avec un bilan de 13 victoires pour 9 défaites. Les Bleues restent sur 6 victoires d’affilée lors des dernières éditions à Ankara et Nantes.
26 : C’est la moyenne d’âge des 14 joueuses tricolores qui ont été convoquées pour préparer le TQO de Bourges par Valérie Garnier. En 2016 à Nantes pour le dernier Tournoi de Qualification Olympique, la moyenne d’âge des Bleues étaient de 27,5 ans.
5027 : C’est le nombre de places du Palais des Sports du Prado qui va accueillir le TQO du 6 au 9 février prochain. Inauguré en 1969 puis rénové en 2015, le Prado accueillera donc une nouvelle compétition internationale après l’Euro U16 qui s’est déroulé en 2017, et qui avait été remporté par l’Equipe de France cadettes, dont faisait partie Iliana Rupert et Marine Fauthoux.
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En présence de Pascal Blanc (maire de Bourges) et Jean-Pierre Siutat (Président de la Fédération Française de BasketBall), Valérie Garnier a présenté la liste de 14 joueuses qui se réuniront à partir du 31 janvier à Bourges pour débuter la préparation au TQO. Le staff tricolore devra ensuite retenir 12 joueuses pour le début de la compétition au Prado le 6 février 2020, et les trois rencontres face à l’Australie, le Brésil et Porto Rico.
N° | Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél . | Points | Club 2019 / 2020 |
6 | Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1,91 | 4 | 47 | 337 | Bourges Basket |
8 | Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1,97 | 5 | 91 | 534 | LDLC ASVEL Féminin |
39 | Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,63 | 1 | 16 | 27 | BLMA |
0 | Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1,65 | 1 | 86 | 440 | Canberra Capitals (Austalie) |
4 | Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,73 | 1 | 13 | 22 | Tarbes Gespe Bigorre |
7 | Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,97 | 4/5 | 190 | 2465 | Schio (Italie) |
14 | Bria | HARTLEY | 30/09/1992 | 1,76 | 1/2 | 14 | 166 | Besiktas (Turquie) |
17 | Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,77 | 2 | 72 | 626 | LDLC ASVEL Féminin |
94 | Magali | MENDY | 06/02/1990 | 1,75 | 2/3 | 2 | 7 | Uni Géjone CB (Espagne) |
10 | Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 79 | 362 | Bourges Basket |
5 | Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1,88 | 4 | 208 | 1852 | Flammes Carolo |
12 | Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 5 | 13 | 33 | Bourges Basket |
93 | Diandra | TCHATCHOUANG | 14/01/1991 | 1,89 | 3 | 84 | 490 | BLMA |
11 | Valériane | VUKOSAVLJEVIC | 29/04/1994 | 1,85 | 3 | 100 | 595 | USK Prague (Rép Tchèque) |
Vice-championne d’Europe l’été dernier en Lettonie et en Serbie, l’Équipe de France féminine devra terminer à l’une des trois premières places du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges pour valider son billet pour les J.O. de Tokyo 2020.
TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE
BOURGES – 6 AU 9 FÉVRIER 2020
Jeudi 6 février :
18h00 : BRÉSIL / PORTO RICO
20h30 : FRANCE / AUSTRALIE
Samedi 8 février :
18h00 : PORTO RICO/ AUSTRALIE
20h30 : FRANCE / BRÉSIL
Dimanche 9 février :
14h00 : AUSTRALIE / BRÉSIL
16h30 : FRANCE / PORTO RICO
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Un mois jour pour jour. C'est le temps qui sépare les Bleues de leur entrée dans le Tournoi de Qualification Olympique face à l'Australie le jeudi 6 février au Prado de Bourges. Un TQO au cours duquel les joueuses tricolores affronteront également le Brésil (8 février) et Porto Rico (9 février), et que les Françaises devront terminer à l'une des trois premières places pour valider leur ticket pour Tokyo 2020 pour rejoindre l'Équipe de France masculine, déjà qualifiée pour les J.O. 2020 après sa 3ème place à la Coupe du Monde 2019 en Chine. Les Bleues seront réunies dès le 31 janvier dans le Berry afin de préparer cette échéance capitale.
La liste des joueuses convoquées pour la préparation au TQO sera dévoilée demain mardi 7 janvier, à l'occasion d'une conférence de presse organisée à Bourges en présence de Valérie Garnier (entraîneur Equipe de France fémininee), Pascal Blanc (maire de Bourges), Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB) et Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Equipes de France).
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35 jours, c'est le temps qui nous sépare du début du TQO à Bourges à partir de 6 février prochain. Profitez dès maintenant des pass 3 jours afin de réserver votre place dans le Palais des Sports du Prado pour faire partie de cet événement et pousser les Bleues vers la qualification pour Tokyo 2020 !
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L’affiche de l’événement majeur du début de l’année 2020 du basketball féminin français met à l’honneur deux joueuses par équipe en lice à Bourges pour prendre une des trois premières places qualificatives pour les Jeux Olympiques 2020 de Tokyo.
Les Tricolores sont représentées par Sandrine Gruda, joueuse emblématique de l’Équipe de France et porteuse de la candidature victorieuse de la FFBB pour obtenir la co-organisation de l’EuroBasket 2021 avec l’Espagne. La Martiniquaise est accompagnée par Alexia Chartereau, joueuse majeure du Tango Bourges Basket et visage de la nouvelle génération des Tricolores.
Vice-championne du Monde 2018, l’Australie est représentée par Samantha Whitcomb (premier plan), joueuse de Lattes Montpellier en Ligue Féminine de Basket, et Liz Cambage, joueuse incontournable de cette équipe. Médaillé de Bronze à l’Americup 2019, le Brésil est représenté par Damiris Dantas (arrière-plan) et Clarissa Dos Santos, joueuse de Lyon avec qui elle est Championne de France en titre. Du côté de Porto Rico, nous retrouvons Jazmon Gwathmey (arrière-plan) et Jennifer O'Neill.
Programme du TQO 2020 Bourges
Jeudi 6 février 2020
18h00 : Brésil - Porto Rico
20h30 : France - Australie
Samedi 8 février 2020
18h00 : Porto Rico - Australie
20h30 : France - Brésil
Dimanche 9 février 2020
14h00 : Australie - Brésil
16h30 : France - Porto Rico
Vice-championnes olympiques à Londres en 2012 et quatrièmes à Rio en 2016, les Tricolores auront à cœur de se qualifier pour la troisième fois d’affilée aux JO, et de rejoindre l’Équipe de France masculine, déjà qualifiée pour Tokyo 2020 après sa 3ème place à la Coupe du Monde 2019 en Chine.
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Programme du TQO 2020 Bourges
Jeudi 6 février 2020
18h00 : Brésil - Porto Rico
20h30 : France - Australie
Samedi 8 février 2020
18h00 : Porto Rico - Australie
20h30 : France - Brésil
Dimanche 9 février 2020
14h00 : Australie - Brésil
16h30 : France - Porto Rico
Dans ce TQO à quatre équipes, les trois premières équipes du classement obtiendront le précieux sésame pour les Jeux Olympiques 2020 de Tokyo.
Vice-championnes olympiques à Londres en 2012 et quatrièmes à Rio en 2016, les Tricolores auront à cœur de se qualifier pour la troisième fois d’affilée aux JO, et de rejoindre l’Équipe de France masculine, déjà qualifiée pour Tokyo 2020 après sa 3ème place à la Coupe du Monde 2019 en Chine.
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Tirage au sort des Tournois de Qualification Olympiques féminins
Tournoi de Bourges (France)
France - Puerto Rico - Brésil - Australie
Tournoi de Belgrade (Serbie)
Nigéria - Etats-Unis* - Serbie - Mozambique
Tournoi de Foshan (Chine)
Corée du Sud - Chine - Grande-Bretagne - Espagne
Tournoi d'Ostende (Belgique)
Canada - Japon* - Suède - Belgique
Chaque équipe affronte les trois autres équipes de son tournoi. Les trois premiers de chaque tournoi sont qualifiés pour les Jeux Olympique de Tokyo 2020. *Le Japon (pays hôte des Jeux Olympiques de Tokyo 2020) et les Etats-Unis (vainqueur de la Coupe du Monde 2018) sont déjà qualifiés pour les Jeux Olympiques. S’ils terminent 4ème de leur tournoi, l’équipe classée 3ème de leur tournoi ne sera pas qualifiée pour les Jeux Olympiques.
Les Bleues disputeront leur TQO au Palais des Sports du Prado de Bourges (5000 places). Vice-championnes olympiques à Londres en 2012 et quatrièmes à Rio en 2016, les Tricolores auront à cœur de se qualifier pour la troisième fois d’affilée aux J.O., et de rejoindre l’Équipe de France masculine, déjà qualifiée pour Tokyo 2020 après sa 3ème place à la Coupe du Monde 2019 en Chine.
The groups for the FIBA Women's Olympic Qualifying Tournaments 2020 are set!
— FIBA (@FIBA) November 27, 2019
Which teams do you see qualifying through the #FIBAOQT to book their ticket to #Tokyo2020?
(The top 3 teams from each tournament will qualify, USA/Japan will advance regardless of their results) pic.twitter.com/tmlMiEP0wS
Pour ne rien manquer du Tournoi de Qualification Olympique qui se déroulera du 6 au 9 février au Prado de Bourges, inscrivez-vous à l'alerting sur le site billetterie.ffbb.com ou en cliquant ici.
La France, qui disputera sa qualification olympique du 6 au 9 février à Bourges a été versée dans le chapeau 2 avec les 3 autres pays accueillant un TQO.
Dans le sillage de son match de vendredi à Zamora, l'Equipe de France féminine poursuit son travail de sape défensif. Impactée par les absences de cadres laissées au repos (Torrens, Dominguez, Nicholls, Palau et Xargay), l'Espagne concède des points intérieurs à l'image d'Helena Ciak qui inscrit 7 des 9 premiers points français. Pendant ce temps, Valériane Vukosavljevic ne manque pas d'honorer sa 100ème sélection de la meilleure des manières en envoyant trois missiles en début de match. Les Bleues font la course en tête après 10 minutes (20-13).
L'Espagne de Lucas Mondelo, exilé dans le coaching au Japon le reste de la saison, revient dans la partie par Cazorla de loin, puis par les lancers de Lo, Cruz et Gil. Les Bleues sont sanctionnées par les fautes et se retrouvent rapidement dans la pénalité. Rodriguez permet aux siennes d'égaliser puis de passer devant grâce à un 8-0, alors que les Tricolores n'y arrivent plus en attaque (6 points inscrits en 8 minutes) et doivent s'en remettre à l'adresse de Miyem dans la périphérie pour rester au contact. À la pause, la Roja mène d'un petit point (30-31).
Le retour des vestiaires est tricolore : Miyem d'entrée puis Hartley font parler leur adresse avant de laisser place au show Ciak : l'intérieure villeurbannaise aligne 6 points de rang et permet aux Bleues de creuser l'écart, forçant son ancien coach à Koursk, Lucas Mondelo, à prendre un temps-mort. Les Triclores ont resserré l'étau défensif et ont retrouvé leur efficacité en attaque (24 points inscrits dans la période) pour faire le break dans cette partie (54-40).
Comme à son habitude, l'Espagne jette toutes ses forces dans la bataille en fin de partie. Alors que les Bleues avaient creusé l'écart, elles voient fondre leur avance au fur et à mesure des points de Rodriguez et Ouvina. Les 5000 supporters de Palencia sortent de leur torpeur et poussent la Roja dans les dernières minutes. À l'image de vendredi, l'Espagne recolle à quelques unités mais les Bleues gèrent à merveille les dernières minutes, et Ciak parachève le succès sur un dernier panier à une minute du terme. Les Bleues s'imposent pour la 2e fois en 3 jours en Espagne, auront montré leurs progrès en défense et affiché un remarquable état d'esprit. Des ingrédients essentiels pour le TQO de Bourges du 6 au 9 février prochain, pour aller décrocher un ticket olympique.
France bat Espagne : 65-58