Valérie Garnier et Céline Dumerc distinguées
La FFBB est heureuse et fière de voir ces deux basketteuses aux palmarès étourdissants être aujourd'hui honorées de la sorte.
![Valérie Garnier et Céline Dumerc ont été distinguées lors de la promotion du 1er janvier 2022 Valérie Garnier et Céline Dumerc ont été distinguées lors de la promotion du 1er janvier 2022](https://ancien.ffbb.com//sites/default/files/styles/actuhome_357x268_/public/dumerc_garnier.jpg?itok=syqIAope)
Au sortir d'une première partie à Toulouse, terminée par deux succès probants face à l'Espagne, les Tricolores entament un nouveau bloc de travail et quatre rencontres à Mulhouse, face à l'Italie à deux reprises, la Suède et la Turquie. Elle évoque aussi les choix que le staff aura à faire dans quelques jours pour sélectionner les douze joueuses pour la compétition du 17 au 27 juin à Strasbourg et Valence (Espagne).
Quinze mois. C'est le temps qui vous sépare de votre dernier match (ndlr, contre Porto Rico le 9 février 2020 au TQO de Bourges). Comment abordez-vous ce début de stage et ces matches de préparation ?
Avec beaucoup d’envie, comme mon groupe, que ce soit les joueuses ou le staff. Nous sommes très contents de nous retrouver. Le plaisir également de voir que nous avons évolué depuis le TQO et ces derniers mois, en nous servant des rassemblements de novembre et février dernier. Les matches de préparation face à l'Espagne seront donc un bon indicateur pour voir où nous en sommes. En plus, nous avons la chance de pouvoir les faire à la maison devant du public. Il y a donc une grande excitation pour tout le monde.
Pouvez-vous nous faire un bilan de l'état physique de vos joueuses ?
D’un point de vue physique, tout le monde va bien. Après effectivement, certaines joueuses sont arrivées impactées mentalement après leur saison et les résultats du Final Four, et c’est normal. Mais elles se sont rapidement mises en mode Equipe de France. Pour certaines, ça leur a fait du bien d’enchaîner rapidement avec des objectifs nouveaux, puisque c’est tout de même inédit de jouer deux compétitions sur un même été.
Il va enfin pouvoir y avoir du public à Toulouse. Quel est votre ressenti en tant que coach vis-à-vis de ce retour des supporters dans les tribunes ?
À titre personnel, je ne me suis pas retrouvée dans la situation de coacher dans des salles vides, je m’estime chanceuse de retrouver dès dimanche du public. Je sais que les joueuses sont impatientes face à cette nouvelle, car le manque de fans a pesé chez chacune d’entre elles. Elles ont l’habitude de jouer dans des salles remplies. Pour en avoir discuter avec certaines, c’est une joie de jouer devant des supporters.
Les Bleues, autrement. À quelques semaines de l'EuroBasket Women 2021, dont le 1er tour se déroulera à Strasbourg du 17 au 23 juin prochain, découvrez une série de portraits des joueuses de l'Equipe de France féminine.
Ainsi, Kendra Chery (1,88m, 19 ans), Marie-Michelle Milapie (1,92m, 24 ans) et Ana Tadic (1,93m, 22 ans) remplacent Sara Chevaugeon (1,75m, 27 ans), Aby Gaye (1,95m, 25 ans) et Magali Mendy (1,75m, 30 ans), ces trois dernières n’étant pas en mesure de participer au stage (blessure ou retour de blessure, avec récupération insuffisante ou positivité ancienne à la COVID-19 impactant le niveau de forme).
Ce stage doit permettre aux Bleues de commencer à préparer leurs deux grandes échéances internationales de la fin de saison : l’Eurobasket Women 2021 organisé en France (1er tour à Strasbourg) et en Espagne (17 au 27 juin 2021), et les Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet au 8 août 2021).
Le Groupe France :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél | Points | Club 2020 / 2021 |
Ornella | BANKOLE | 17/09/1997 | 1,81 | 3 | 12 | 10 | Roche Vendée BC |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1,70 | 1 | 26 | 70 | BLMA |
Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1,91 | 4 | 50 | 350 | Bourges Basket |
Kendra | CHERY | 16/07/2001 | 1,88 | 3-4 | - | - | Basket Landes |
Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1,97 | 5 | 91 | 534 | LDLC ASVEL Féminin |
Clarince | DJALDI-TABDI | 06/12/1995 | 1,84 | 4 | - | - | ESBVA-LM |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,63 | 1 | 16 | 27 | Bourges Basket |
Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1,65 | 1 | 89 | 458 | - |
Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,73 | 1 | 16 | 24 | LDLC ASVEL Féminin |
Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,97 | 4-5 | 193 | 2527 | Schio (Italie) |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,77 | 2 | 75 | 671 | LDLC ASVEL Féminin |
Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 82 | 372 | Bourges Basket |
Marie-Michelle | MILAPIE | 06/02/1996 | 1,92 | 4-5 | 7 | 20 | BLMA |
Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1,88 | 4 | 211 | 1886 | Flammes Carolo |
Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 5 | 16 | 35 | Bourges Basket |
Tima | POUYE | 07/04/1999 | 1,74 | 1 | - | - | Flammes Carolo |
Ana | TADIC | 21/09/1998 | 1,93 | 5 | - | - | Tarbes GB |
Diandra | TCHATCHOUANG | 14/01/1991 | 1,89 | 3 | 87 | 499 | BLMA |
Valériane | VUKOSAVLJEVIC | 29/04/1994 | 1,85 | 3 | 103 | 609 | Basket Landes |
Entraîneur : Valérie Garnier / Assistants : Olivier Lafargue, Grégory Halin, Rachid Meziane
Mardi après-midi, pour le premier match des U18 masculins en NM1 face à Andrézieux, les jeunes joueurs du Pôle France avaient sans doute un peu plus de pression qu'à l'accoutumée. Sur le bord du parquet, les yeux experts de Vincent Collet étaient rivés sur le terrain à chaque instant, tout comme ceux de Ruddy Nelhomme, assistant des Bleus depuis 2010. "J’espérais qu’on allait gagner (ndlr, défaite 54-70). C’est le côté passionné qui ressort ça. J’ai envie de les aider à progresser", racontait Collet le lendemain, après avoir dirigé la séance d'entraînement, évoqué avec les jeunes la rencontre de la veille, et apporté son expertise sur la rencontre.
"C'est un régal de voir Valérie Garnier et Vincent Collet ici, au contact des joueuses et des joueurs du Pôle", se réjouit Tahar Assed-Liegeon, le directeur de la structure. "Ils sont les meilleurs témoins de ce qu'il se passe à très haut niveau. Cela renforce le lien qu'il y a entre les différentes Equipes de France, les jeunes et les A, le Pôle France BasketBall et toute la filière de formation de notre Fédération. C'est un moment fort qui donne tout son sens au travail que l'on fait au quotidien".
Si Valérie Garnier n'a pas pu regarder jusqu'au bout la rencontre de NM1 de mardi dernier, c'est qu'elle entraînait au même moment le groupe des U18 féminines sur le terrain voisin. Au programme, du travail par poste dirigé par l'entraîneur tricolore, mais aussi par Jérôme Fournier (entraîneur de l'Equipe de France U20), également présent. "C’est vraiment un plaisir pour moi d’être avec elles. Il y a un taux d’écoute, de concentration, de tentative d’application qui est très intéressant", raconte Valérie Garnier. "Cela me permet aussi de voir les joueuses en devenir, car il y en a quelques-unes dans ce groupe-là. Des joueuses qui peuvent prétendre peut-être à faire partie de l'Equipe de France A dans les années à venir... Il y a des joueuses qui m’attirent avec mon œil de coach d’expérience, certaines ont des particularités très intéressantes".
Après avoir également dirigé des séances de travail individuel, les entraîneurs des Equipes de France A ont participé à des réunions de travail avec les entraîneurs nationaux et du Pôle France BasketBall. "On réactualise les contenus de formation, en lien avec ce qu’il se passe au très haut niveau. On travaille sur les tendances, ce qu'on fait à l’entraînement, ce qu'on doit travailler, ajuster sur les aspects pédagogiques, managériaux. C’est une forme de réactualisation en temps réel", explique Grégory Halin, coach des U18 féminines au PFBB. Après une première intervention concernant l'attaque et la défense du pick and roll, les coachs se sont penchés sur le jeu de passe dans son ensemble. "Poursuivre cette oeuvre collective, ce travail d'équipe et conserver cette cohérence, c'est très important pour nous tous", ajoute Tahar Assed-Liegeon. "Le faire avec les entraîneurs des Equipes de France A renforce ce discours et donne de la légitimité à notre travail".
Le Groupe France :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél . | Points | Club 2020 / 2021 |
Ornella | BANKOLE | 17/09/1997 | 1,81 | 3 | 12 | 10 | Roche Vendée BC |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1,7 | 1 | 26 | 70 | BLMA |
Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1,91 | 4 | 50 | 350 | Bourges Basket |
Sara | CHEVAUGEON | 12/02/1993 | 1,75 | 3 | 15 | 48 | LDLC ASVEL Féminin |
Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1,97 | 5 | 91 | 534 | LDLC ASVEL Féminin |
Clarince | DJALDI-TABDI | 06/12/1995 | 1,84 | 4 | - | - | ESBVA-LM |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,63 | 1 | 16 | 27 | Bourges Basket |
Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1,65 | 1 | 89 | 458 | - |
Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,73 | 1 | 16 | 24 | LDLC ASVEL Féminin |
Aby | GAYE | 03/02/1995 | 1,95 | 5 | 13 | 58 | Basket Landes |
Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,97 | 4-5 | 193 | 2527 | Schio (Italie) |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,77 | 2 | 75 | 671 | LDLC ASVEL Féminin |
Magali | MENDY | 06/02/1990 | 1,75 | 2-3 | 2 | 7 | Bourges Basket |
Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1,8 | 2 | 82 | 372 | Bourges Basket |
Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1,88 | 4 | 211 | 1886 | Flammes Carolo |
Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 5 | 16 | 35 | Bourges Basket |
Tima | POUYE | 07/04/1999 | 1,74 | 1 | - | - | Flammes Carolo |
Diandra | TCHATCHOUANG | 14/01/1991 | 1,89 | 3 | 87 | 499 | BLMA |
Valériane | VUKOSAVLJEVIC | 29/04/1994 | 1,85 | 3 | 103 | 609 | Basket Landes |
Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) : « Sans compétition ni rassemblement depuis février dernier et le TQO remporté à Bourges, l’Équipe de France féminine avait besoin de se retrouver et de travailler dans le but de performer lors des deux prochaines échéances de l’été 2021 (Euro et JO). C’est pourquoi, nous profitons de cette fenêtre internationale, pour réunir les joueuses du Groupe France à l’INSEP afin de se préparer collectivement, dans la continuité de l’excellente dynamique du TQO, et dans la perspective des futurs rendez-vous ».
Valérie Garnier (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Après notre qualification pour les J.O. de Tokyo acquise à Bourges en février dernier, la situation sanitaire mondiale nous a freinés dans notre élan de performance, laissant l’Équipe de France féminine au repos le temps d’un été. Mais les prochaines échéances que sont l’Euro 2021 et les Jeux Olympiques de Tokyo vont très rapidement arriver, et il était important de mettre à profit cette semaine de travail en novembre. C’est pour cela que nous avons décidé de réunir un groupe de 19 joueuses à l’INSEP, afin de débuter notre préparation, qui sera composé à la fois des joueuses ayant participé aux dernières compétitions et rencontres internationales, mais aussi de nouveaux visages appelés pour la première fois en sélection (Clarince Djaldi Tabdi, Tima Pouye). »
Valérie Garnier et Vincent Collet ont appris ce mardi le report des Jeux Olympiques de Tokyo. Une compétition pour laquelle les deux Equipes de France s’étaient brillamment qualifiées. La décision du CIO clarifie la situation alors que le monde fait face à une crise sanitaire exceptionnelle. "Je suis en contact avec les joueuses qui se posaient pas mal de questions. C’est une sage décision. Quand on est coach il faut savoir s’adapter. Et l’essentiel aujourd’hui c’est autre chose que le sport", a souligné Valérie Garnier. "Cela met fin à l’incertitude et c’est une bonne chose. La priorité du moment est sanitaire. La problématique des calendriers va bien évidemment se poser et il faudra attendre les décisions de la FIBA pour que tout se mette en place", a estimé de son côté Vincent Collet.
La problématique s’annonce double pour les Equipes de France. Aucune compétition internationale n’est au programme cet été alors que l’EuroBasket devait être disputé en juin 2021 pour les féminines, en septembre pour les masculins. "En 2022 il ne devait pas y avoir de compétition. C’est une possibilité sans doute. Mais les instances internationales le décideront. La compétition reine reste les Jeux Olympiques et à mon sens tout le reste sera décalé", évoque Vincent Collet.
Les deux entraîneurs nationaux rencontreront rapidement Jean-Pierre Siutat pour évoquer leur avenir à la tête de la sélection à l’heure où tous les calendriers sont bousculés. "Il y a des choses plus importante qu’une situation personnelle", a insisté Valérie Garnier. "Dans ces temps très difficiles que nous vivons nous n’avons pas le droit d’être frustré. Les athlètes ont besoin de se préparer et si mes joueuses font du sport à la maison leur terrain de prédilection c’est bien un terrain de basket. Une piscine pour les nageurs ou un stade pour des athlètes. Rien ne peut remplacer cela. Pour leur protection et pour celle de tous ceux qui organisent ce report est préférable."
Qu’est-ce que vous allez dire à votre équipe avant ce match face au Brésil, un adversaire à priori moins fort ?
Comme je vous l’avais dit avant, il faut aborder les matches un par un. Mes mots après la victoire face à l’Australie étaient qu’elles apprécient la copie rendue car elle était vraiment très belle. Et après je leur ai dit qu’elles ne devaient pas se relâcher car il faut qu’on reste concentrées, on sait que ce TQO, c’est trois matches dont deux consécutifs. Et effectivement pour le moment, on a juste un pied à Tokyo.
Est-ce que le niveau d’intensité observé face à l’Australie va pouvoir être conservé sur les deux autres rencontres de ce TQO ?
C’est ce qu’on va essayer de faire. L’inconnu vient du moment dans la saison où se déroule le TQO qui est après six mois de saison régulière en club. Il faut gérer les organismes de chacune, enchainer le Brésil et Porto Rico en moins de 24 heures. Pour les joueuses et le staff, le désir va être de maintenir ce niveau d’intensité.
Dans le prolongement de l’EuroBasket 2019, est-ce qu’il y a vraiment une unité autour d’un projet collectif au sein de cette équipe de France ?
C’est une équipe qui grandi mais il ne faut pas oublier qu’à l’EuroBasket, on était l’équipe la plus jeune encore. L’équipe grandit, elle va prendre de la maturité. Les plus jeunes cadres prennent de l’ampleur et les plus jeunes vont apprendre. L’adhésion au projet d’intensité défensive a été une sorte de déclic en novembre. Nos principes n’ont pas changé mais la façon de les faire a changé.
Que redoutez-vous chez l’équipe du Brésil ?
Les Brésiliennes ont toujours de l’adresse. Même si j’ai trouvé hier qu’il y avait moins d’énergie que par le passé, notamment quand je regardais ça depuis le banc. L’absence de Clarissa Dos Santos, présente dans les tribunes, est dommageable pour elles. Mais ça reste une nation, une équipe qui ne va rien lâcher, se battre pendant 40 minutes. Ça va être obligatoirement un match pour lequel on va devoir être prêtes, le Brésil ne va pas venir pour se faire punir.
Demain premier match du TQO face à l’Australie, est-ce que l’Australie est l’équipe la plus redoutable de ce TQO ?
Les trois équipes sont redoutables mais la position au ranking FIBA nous rappelle la carte de visite des australiennes. On sait que l’équipe d’Australie, c’est de l’engagement physique avec des grands gabarits. Obligatoirement, l’Australie est une équipe très dangereuse et à l’égal de nos rugbymen français, il va falloir les défier physiquement.
Par son statut, habituellement la France est favorite d’une rencontre. Là, on aurait tendance à plus vous mettre outsider, est ce que la position d’outsider vous plait ?
Sur ce type de compétition très particulière au plein cœur d’une saison, on a fait exactement trois entrainements au complet avant ce match. Tout le monde est dans la même situation, les compteurs sont remis à zéro. Nous, on a Olivia qui doit gérer son décalage horaire mais l’équipe d’Australie aussi. Et toutes les équipes ont conscience de l’importance de ce premier match.
Que vont apporter les retours d’Helena Ciak et Sarah Michel après leurs absences à l’EuroBasket 2019 ?
Ces deux retours vont effectivement apporter plus de régularité, de stabilité, de continuité après une dernier championnat d’Europe sans Helena (Ciak), sans Sarah (Michel) et sans Diandra (Tchatchouang) aussi. Elles avaient réintégré le groupe à la fenêtre de novembre, ce qui nous avait déjà permis de retrouver tous les automatismes.
Avez-vous déjà parlé au groupe ce que représentait une participation aux Jeux Olympiques ?
Non parce qu’il ne faut pas se projeter avant le passage obligé de cette semaine à Bourges. Elles savent toutes que ça passe par un engagement de tous les instants, par un engagement individuel et collectif pendant cette compétition. Elles savent toutes où on veut aller mais les gens ont tendance à nous projeter vers Tokyo avant ce passage obligatoire de trois matches. On est centré sur ce qu’on a à faire. La Fédération a beaucoup investi pour nous permettre de disputer ce TQO à domicile mais on sait aussi qu’il y a beaucoup d’attente. On se doit d’être au rendez-vous.
Est-ce que c’est un atout de disputer ce TQO à la maison ?
Effectivement c’est un avantage, nous sommes dans des conditions extraordinaires. On nous a tout mis à disposition pour performer. On va jouer devant notre public mais être à domicile peut être une forme de pression supplémentaire, il va falloir contrôler ses émotions. Ce n’est pas facile de jouer une compétition à domicile mais ça va être agréable de rentrer dans cette salle acquise à notre cause.
Lors de la fenêtre de novembre, vous avez mis l’accent sur la défense. Est-ce que ça va être le maitre mot sur ce TQO ?
Oui, il est plus facile d’avoir des connexions défensives avec de l’engagement physique, de l’engagement mental. On a surtout débriefé sur la finale de l’EuroBasket et on a vu qu’on avait manqué de discipline en défense. Donc en novembre, on a repris tous les basiques fondamentaux de la défense et on en a fait notre essence qu’on a remis au gout du jour. Si on a la défense et l’engagement physique pour bousculer cette équipe d’Australie, ça sera déjà bien.
Tout le monde se souvient des deux précédents TQO en 2012 et 2016, mais on oublie souvent que vous avez participé à un autre TQO, en tant que joueuse de l’Equipe de France (ndlr, 61 sélections) en 1988 en Malaisie…
Oui ça remonte, c’était à Kota Kinabalu sur l’île de Bornéo… J’avais un peu oublié, c’est le fait que vous m’en parliez qui fait remonter quelques souvenirs. Je me rappelle que nous dormions dans un immense hôtel qui était magnifique, mais dont les balcons donnaient sur des bidonvilles… C’était une autre époque, le basket était dominé par l’URSS, la Yougoslavie, la Bulgarie… Et dans ce TQO, on retrouvait ces deux dernières nations contre qui on avait perdu logiquement. Le basket féminin français n’était pas ce qu’il est aujourd’hui, sa place au niveau international n’avait rien à voir avec celle actuellement, tout comme l’importance – médiatique notamment – qu’on lui donnait. Aujourd’hui, on est respecté, reconnu, on est dans le haut du ranking FIBA et sur de nombreux podiums internationaux, en seniors comme en jeunes.
En 2012, vous participez à Ankara en Turquie à un autre TQO, cette fois en tant qu’assistante de Pierre Vincent. Le contexte avait changé, et la France était davantage attendue…
Je me souviens de ce premier match du tournoi contre le Canada. On savait que c’était un match crucial et que les deux équipes étaient très proches l’une de l’autre. On l’avait emporté sur un petit score (56-47), ce qui nous avait ouvert un tableau plus facile puisqu’après on avait battu la Corée du Sud pour se qualifier pour Londres 2012 (victoire 80-63). Je me rappelle de l’effervescence et de l’excitation de toute l’équipe, staff compris, d’emmener la France aux J.O. pour la 2e fois de son histoire.
Quatre ans plus tard, vous avez entre temps pris les rênes de la sélection nationale. Les émotions à Nantes pour le Tournoi de Qualification Olympique étaient-elles différentes ?
Bien évidemment, mais c’est aussi parce qu’on a eu la chance de le disputer à domicile, à la Trocardière de Nantes, avec tout ce que ça génère de positif sur le fait de le jouer devant son public, mais aussi en termes de pression et d’obligation de résultat. On a vécu des moments formidables avec le public, c’était un vrai partage qui nous a permis de nous propulser vers les Jeux Olympiques de Rio. Rien que d’en parler, j’en ai des frissons. Représenter son pays dans cette compétition phare, c’est toujours exceptionnel.
Dans un peu moins d’une semaine, le TQO de Bourges sera lancé dans un Palais des Sports du Prado que vous connaissez bien. Qu’est-ce que cela vous fait de revenir dans cette salle où vous avez coaché le Bourges Basket de 2011 à 2017 ?
C’est un club qui m’a marqué. On ne passe pas impunément six saisons à Bourges, à gagner plusieurs trophées, à connaître un public, croiser des joueuses merveilleuses, des dirigeants, des bénévoles ; sans avoir le cœur qui bat en revenant. Bien sûr que ça sera empreint d’émotions. Le Prado est juste parfait pour accueillir ce genre de compétitions, c’est un outil formidable, le public français va être présent. À nous de faire ce qu’il faut sur le terrain et de représenter au mieux le basket féminin français en allant chercher cette qualification pour Tokyo 2020.
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO.
Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)
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En présence de Pascal Blanc (maire de Bourges) et Jean-Pierre Siutat (Président de la Fédération Française de BasketBall), Valérie Garnier a présenté la liste de 14 joueuses qui se réuniront à partir du 31 janvier à Bourges pour débuter la préparation au TQO. Le staff tricolore devra ensuite retenir 12 joueuses pour le début de la compétition au Prado le 6 février 2020, et les trois rencontres face à l’Australie, le Brésil et Porto Rico.
N° | Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél . | Points | Club 2019 / 2020 |
6 | Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1,91 | 4 | 47 | 337 | Bourges Basket |
8 | Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1,97 | 5 | 91 | 534 | LDLC ASVEL Féminin |
39 | Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,63 | 1 | 16 | 27 | BLMA |
0 | Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1,65 | 1 | 86 | 440 | Canberra Capitals (Austalie) |
4 | Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,73 | 1 | 13 | 22 | Tarbes Gespe Bigorre |
7 | Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,97 | 4/5 | 190 | 2465 | Schio (Italie) |
14 | Bria | HARTLEY | 30/09/1992 | 1,76 | 1/2 | 14 | 166 | Besiktas (Turquie) |
17 | Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,77 | 2 | 72 | 626 | LDLC ASVEL Féminin |
94 | Magali | MENDY | 06/02/1990 | 1,75 | 2/3 | 2 | 7 | Uni Géjone CB (Espagne) |
10 | Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 79 | 362 | Bourges Basket |
5 | Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1,88 | 4 | 208 | 1852 | Flammes Carolo |
12 | Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 5 | 13 | 33 | Bourges Basket |
93 | Diandra | TCHATCHOUANG | 14/01/1991 | 1,89 | 3 | 84 | 490 | BLMA |
11 | Valériane | VUKOSAVLJEVIC | 29/04/1994 | 1,85 | 3 | 100 | 595 | USK Prague (Rép Tchèque) |
Vice-championne d’Europe l’été dernier en Lettonie et en Serbie, l’Équipe de France féminine devra terminer à l’une des trois premières places du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges pour valider son billet pour les J.O. de Tokyo 2020.
TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE
BOURGES – 6 AU 9 FÉVRIER 2020
Jeudi 6 février :
18h00 : BRÉSIL / PORTO RICO
20h30 : FRANCE / AUSTRALIE
Samedi 8 février :
18h00 : PORTO RICO/ AUSTRALIE
20h30 : FRANCE / BRÉSIL
Dimanche 9 février :
14h00 : AUSTRALIE / BRÉSIL
16h30 : FRANCE / PORTO RICO
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO. Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)
Toutes les offres sont sur : https://billetterie.ffbb.com
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Un mois jour pour jour. C'est le temps qui sépare les Bleues de leur entrée dans le Tournoi de Qualification Olympique face à l'Australie le jeudi 6 février au Prado de Bourges. Un TQO au cours duquel les joueuses tricolores affronteront également le Brésil (8 février) et Porto Rico (9 février), et que les Françaises devront terminer à l'une des trois premières places pour valider leur ticket pour Tokyo 2020 pour rejoindre l'Équipe de France masculine, déjà qualifiée pour les J.O. 2020 après sa 3ème place à la Coupe du Monde 2019 en Chine. Les Bleues seront réunies dès le 31 janvier dans le Berry afin de préparer cette échéance capitale.
La liste des joueuses convoquées pour la préparation au TQO sera dévoilée demain mardi 7 janvier, à l'occasion d'une conférence de presse organisée à Bourges en présence de Valérie Garnier (entraîneur Equipe de France fémininee), Pascal Blanc (maire de Bourges), Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB) et Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Equipes de France).
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO.
Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)
Toutes les offres sont sur :
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Valérie Garnier a retenu 16 joueuses pour le stage prévu à l’INSEP à compter du 11 novembre. 11 des 12 médaillées d’argent à Belgrade en juin dernier sont de retour. Après échange avec la joueuse, Valérie Garnier et la Direction Technique Nationale ont décidé de laisser au repos Sandrine Gruda pour cette semaine de travail.
La liste des 16 joueuses :
Prénom |
Nom |
Naissance |
Taille |
Poste |
Sél. |
Club 2019/2020 |
Valériane |
AYAYI |
29/04/1994 |
1,85 |
3 |
98 |
USK Prague (Rép Tchèque) |
Marième |
BADIANE |
24/11/1994 |
1,90 |
4/5 |
30 |
LDLC ASVEL Féminin |
Ornella |
BANKOLE |
17/09/1997 |
1,81 |
3 |
12 |
BLMA |
Alexia |
CHARTEREAU |
05/09/1998 |
1,91 |
4 |
45 |
Bourges Basket |
Sara |
CHEVAUGEON |
12/02/1993 |
1,75 |
2 |
13 |
Flammes Carolo |
Héléna |
CIAK |
15/12/1989 |
1,97 |
5 |
89 |
LDLC ASVEL Féminin |
Olivia |
EPOUPA |
30/04/1994 |
1,65 |
1 |
84 |
Canberra Capitals (Australie) |
Marine |
FAUTHOUX |
23/01/2001 |
1,73 |
1 |
11 |
Tarbes GB |
Bria |
HARTLEY |
30/09/1992 |
1,76 |
1/2 |
12 |
Galatasaray (Turquie) |
Marine |
JOHANNES |
21/01/1995 |
1,77 |
2 |
71 |
LDLC ASVEL Féminin |
Magali |
MENDY |
06/02/1990 |
1,75 |
2 |
- |
Citylift Girona (Espagne) |
Sarah |
MICHEL |
10/01/1989 |
1,80 |
2 |
77 |
Bourges Basket |
Marie Michelle |
MILAPIE |
06/02/1996 |
1,92 |
4/5 |
6 |
BLMA |
Endy |
MIYEM |
15/05/1988 |
1,88 |
4 |
206 |
Flammes Carolo |
Iliana |
RUPERT |
12/07/2001 |
1,94 |
5 |
12 |
Bourges Basket |
Diandra |
TCHATCHOUANG |
14/06/1991 |
1,86 |
3 |
83 |
BLMA |
Entraîneur : Valérie Garnier
Assistants : Olivier Lafargue, Grégory Halin
Programme de l’Équipe de France féminine
Dates |
Match |
Lieu (Ville) |
Lundi 11 au jeudi 14 novembre |
Stage |
INSEP - Paris |
Vendredi 15 novembre 20h30 |
Espagne – France |
Zamora |
Dimanche 17 novembre 12h30 |
Espagne – France |
Palencia |
Jean-Pierre Siutat, Président de la Fédération Française de BasketBall : "Aujourd’hui, notre 3ème place au ranking mondial nous impose d'être une grande équipe et une grande nation. Il y a beaucoup d'événements importants qui arrivent, les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et bien sûr les J.O. de Paris 2024. Le meilleur moyen de préparer tout cela, c'est d’aller chercher un titre cet été à l'Euro 2019. Nous avons cette ambition, et je pense que nous avons les moyens de le faire. Il ne faut pas y aller juste pour aller chercher une place qualificative pour le Tournoi de Qualification Olympique, même si elle est importantissime. L’objectif est d’aller chercher la meilleure médaille possible".
Jacques Commères, Directeur de la Performance et des Equipes de France : "L'EuroBasket Women 2019 que nous allons jouer ouvre les portes des Tournois de Qualification Olympique, qui se dérouleront en février 2020. L'Euro 2019 délivrera six places pour les TQO, tout en sachant qu’il n’y a plus de qualification directe pour les Jeux Olympiques, même pour le champion d'Europe. Nous sortons de deux matches de très grande qualité contre la Roumanie et la Slovénie dans les qualifications à l'Euro 2019. Cela nous a donné l’opportunité de terminer à la première place de notre groupe. Nous allons aborder cet Euro 2019 de la meilleure manière possible, l’objectif étant de se qualifier directement pour les quarts de finale en évitant un match couperet en huitième de finale".
Valérie Garnier, entraîneur de l'Equipe de France féminine : "J’ai choisi 19 joueuses pour débuter la préparation, car nous avons des objectifs importants. Le premier est de nous qualifier pour le TQO 2020 par le biais de cet Euro féminin 2019. Après, nous avons aussi des objectifs à moyen terme que sont les J.O. 2020 et l’Euro 2021 ; et à plus long terme les Jeux Olympiques de Paris en 2024. C’est pourquoi dans ce groupe élargi, il était important pour moi de voir de jeunes joueuses, et de les encadrer avec d’autres plus expérimentées. On retrouve aussi dans cette sélection onze des douze joueuses présentes à la Coupe du Monde 2018 à Tenerife. Ce groupe élargi de 19 joueuses allie jeunesse et expérience, cela va être très intéressant".
Durant cette fenêtre, les Bleues effectueront un stage à Charleville-Mézières du 12 au 15 novembre avant de se rendre en Roumanie pour y disputer leur premier match le samedi 17 novembre. Les Françaises seront ensuite de retour dans les Ardennes, à Charleville-Mézières, pour y affronter la Slovénie le mercredi 21 novembre à 20h45.
Les 15 joueuses du Groupe France :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sélections | Points | Club 2018/2019 |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1.85 | Ailière | 84 | 449 | Prague (Rep. Tchèque) |
Marième | BADIANE | 24/11/1994 | 1.90 | Intérieure | 17 | 22 | Lyon ASVEL Féminin |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1.70 | Meneuse | 21 | 56 | Lattes Montpellier BA |
Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1.91 | Intérieure | 31 | 212 | Tango Bourges Basket |
Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1.97 | Intérieure | 87 | 495 | Lattes Montpellier BA |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1.63 | Meneuse | 16 | 27 | Lattes Montpellier BA |
Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1.65 | Meneuse | 70 | 344 | - |
Aby | GAYE | 04/02/1995 | 1.95 | Intérieure | 13 | 58 | Tarbes GB |
Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1.97 | Intérieure | 181 | 2350 | Schio (Italie) |
Bria | HARTLEY | 30/09/1992 | 1.76 | Arrière | - | - | Fenerbahçe (Turquie) |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1.77 | Arrière | 57 | 477 | Tango Bourges Basket |
Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1.80 | Ailière | 75 | 335 | Tango Bourges Basket |
Marie-Michelle | MILAPIE | 06/02/1996 | 1.92 | Intérieure | - | - | Basket Landes |
Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1.88 | Intérieure | 192 | 1691 | Lattes Montpellier BA |
Diandra | TCHATCHOUANG | 14/06/1991 | 1.86 | Ailière | 81 | 480 | Lattes Montpellier BA |
Qualifications Championnat d'Europe 2019
Samedi 11 novembre 2017 à Helsinki à 18h30 : Finlande / France : 44-103
Mercredi 15 novembre 2017 à Villeneuve d'Ascq à 20h30 : France / Roumanie : 87-45
Samedi 10 février 2018 : Slovénie / France (68-62)
Mercredi 14 février 2018 à Brest : France / Finlande (90-40)
Samedi 17 novembre 2018 à Cluj-Napoca (Roumanie) : Roumanie/France
Mercredi 21 novembre 2018 à Charleville-Mézières (Caisse d'Epargne Arena) à 20h45 : France/Slovénie
Les places pour encourager les Bleues sont en vente sur : http://billetterie.ffbb.com
La saison de Ligue Féminine est terminée (ndlr, défaite en quarts de finale contre Tarbes avec son équipe de Villeneuve d’Ascq) et l’été approche désormais. Comment vous sentez-vous à l’issue du championnat ?
Je n’arrive pas trop à qualifier la sensation que j’éprouve. Nous sommes désormais en vacances, et c’est vraiment une période que j’attendais avec impatience. Je me sens bien de voir la saison se terminer. C’était une année très compliquée, et cela fait du bien qu’elle s’achève. Ça a été difficile à la fois collectivement et individuellement. Avec l’ESBVA, on avait fait un très bon début de saison et derrière ça a été de pire en pire, avec les blessures de plusieurs joueuses, les défaites… Individuellement, j’ai réalisé la pire saison de ma carrière. J’étais vraiment dans le dur tout au long de l’année, ça a été particulièrement difficile pour moi.
Vous avez contacté Valérie Garnier (entraîneur de l’Équipe de France féminine) il y a quelques temps afin de parler de cette situation. Pouvez-vous revenir sur cet échange ?
En effet, j’ai appelé Valérie Garnier il y a plusieurs semaines pour lui dire que j’avais pris la décision de vouloir faire une pause cet été en Équipe de France. Elle l’a très bien compris et a été très compréhensive. Elle m’a dit qu’elle préférait me voir à 100%, déterminée et apte à venir, plutôt que dans ma situation actuelle. Pour moi, c’était compliqué de me projeter en bleu cet été. C’est un ensemble d’éléments qui ont fait qu’aujourd’hui j’ai pris cette décision.
On imagine que ce n’est pas un choix évident, surtout quand on connaît votre attachement à l’Équipe de France…
Sincèrement, ça a été très compliqué. J’ai pris le temps. J’ai hésité. Je voulais vraiment que ce soit quelque chose de réfléchi, de longuement mûri pour ne pas avoir pas de regret. J’ai attendu d’aller un peu mieux avant de prendre cette décision. Il faut que j’arrive à couper, à faire un break. Je dois me retrouver, me recentrer sur moi-même pour me reconstruire. Depuis 2005 et l’Équipe de France cadettes, je n’ai pas manqué une seule préparation, pas une seule campagne hormis celle de 2011 lorsque j’étais blessée. J’ai envie d’être aussi bien physiquement que mentalement pour m’investir pour l’Équipe de France. Quand je fais des choses, j’ai envie de les faire de la meilleure des façons. Et ce n’était pas le cas cet été.
Cette pause concerne uniquement cette campagne estivale de l’Équipe de France féminine. Elle ne remet pas en cause votre futur en bleu ?
Non pas du tout. Mon message a été clair avec Valérie Garnier. C’est un break, uniquement pour l’été 2018. Ce n’est pas un arrêt. Il y a des échéances très alléchantes à aller chercher ensuite, que ce soit les matches de qualification en novembre prochain, puis ensuite l’Euro 2019 qui qualifie aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Après, je ne suis pas sélectionneur. Je ne sais pas si le staff me rappellera. Dans tous les cas, je resterai disponible durant ma saison avec Lattes-Montpellier (ndlr, son futur club à compter de la saison prochaine) pour montrer que je suis bel et bien là, et prête à répondre présente.
Valérie Garnier : « Nous en avons parlé, je respecte parfaitement sa décision »
Valérie Garnier, entraîneur de l’Équipe de France féminine : « Je respecte parfaitement la décision de Marielle Amant de faire une pause cet été avec l’Équipe de France. Nous en avons parlé ensemble, et au vu de son investissement pour la sélection nationale depuis de très nombreuses années, je ne pouvais être que compréhensive et à l’écoute de son choix et de sa situation actuelle. Faire partie de l’Équipe de France, c’est être investi à 100%, mentalement et physiquement. Et elle n’était pas prête à cela cette année »
Débarquée en Turquie fin mars, l'entraîneur des Bleues Valérie Garnier a réussi son pari. Alors que Fenerbahçe n'était pas au mieux en championnat et avait été sorti en quarts de finale de l'Euroligue, le club stambouliote a réagi et a terminé la saison sur les chapeaux de roue. Après avoir éliminé Besiktas en quart puis Hatay en demi-finale du championnat turc, les joueuses de Valérie Garnier ont réussi l'exploit de vaincre l'ogre Yakin Dogu en finale (3-1), club où évolue d'ailleurs l'intérieure tricolore Sandrine Gruda. Fenerbahçe remporte ainsi le 13ème titre de champion de son histoire.
ŞAMPİYON #POTANINKRALİÇELERİ! pic.twitter.com/hAdm57zW76
— Fenerbahçe SK (@Fenerbahce) 21 mai 2018
Libre depuis la fin de saison dernière, Valérie Garnier devient donc le nouvel entraîneur du club de Fenerbahçe, en remplacement de Firat Okul. Fenerbahçe fait partie des tous meilleurs clubs d’Europe : présent six fois de rang au Final Four de l’Euroligue entre 2012 et 2017, 12 fois champion de Turquie et 11 fois vainqueur de la Coupe de Turquie.
Valérie Garnier, née le 9 janvier 1965 à Cholet
Parcours d’entraîneur en club
1995-2002 : Carqueiranne
2002-2005 : Lattes-Montpellier
2005-2008 : Le-Temple-sur-Lot (NF1)
2008-2011 : Toulouse (NF1 puis LFB)
2011-2017 : Bourges (LFB)
2018-… : Fenerbahçe (Turquie)
Palmarès d’entraîneur en club
Coupe de France 2017 et 2014, Eurocoupe 2016, Championne de France LFB en 2015, 2013 et 2012, Match des Champions LFB en 2015 et 2014
Parcours d’entraîneur en Équipe de France
2004-2006 : Assistante Équipe de France féminine
2012-2013 : Assistante Équipe de France féminine
2014-… : Équipe de France féminine
Palmarès d’entraîneur en Équipe de France
Argent à l’Euro 2017 et 2015, Argent à l’Euro 2013 et aux JO 2012 (Assistante)
Jean-Pierre Siutat, Président de la Fédération Française de BasketBall : « Je suis très heureux pour Valérie Garnier. Elle rejoint un club historique, prestigieux, à la hauteur de ses compétences et de son professionnalisme. Quand elle m’a appelé pour échanger sur le sujet, j’ai immédiatement donné mon accord de principe pour qu’elle rejoigne ce projet ambitieux compatible avec notre projet autour de l’Équipe de France féminine. Elle va découvrir de nouvelles structures, un nouveau championnat, et je suis convaincu qu’elle réussira dans ce nouveau challenge qui pourra également être un plus pour l’Équipe de France féminine, dont elle reste bien entendu l’entraîneur ».
Jacques Commères, Directeur de la Performance et des Équipes de France : « Tout d’abord, je tiens à souhaiter à Valérie Garnier la plus grande réussite avec son nouveau club. C’est une grande fierté pour le basket français de voir que des entraîneurs tricolores peuvent exporter leur talent au sein des plus grands clubs d’Europe. Nos joueuses et joueurs français font partie des meilleures équipes européennes, et le fait que des techniciens soient également engagés dans ces clubs démontre toute la qualité de notre formation de cadres ».
FENERBAHÇE'YE HOŞ GELDİN VALERIE GARNIER! pic.twitter.com/RLcT2h3F0Z
— Fenerbahçe SK (@Fenerbahce) March 28, 2018
Vous rejoignez donc le club de Fenerbahçe en Turquie. Comment votre signature dans ce club s’est-elle déroulée ?
J’ai reçu un coup de téléphone de mon agent samedi, tard dans la soirée. La question était de savoir si j’étais intéressée de partir là-bas pour le mois et demi de championnat qu’il restait. J’ai répondu que je l’étais, à la seule condition de pouvoir continuer le travail la saison prochaine. Les négociations ont commencé. J’en ai ensuite discuté avec Jean-Pierre Siutat, pour savoir si cela était possible vis-à-vis de la Fédération, étant donné que l’Équipe de France reste ma priorité. Il m’a donné son accord, et nous avons conclu le contrat avec Fenerbahçe mercredi soir.
Avez-vous hésité à rejoindre un club de cette envergure ?
On ne réfléchit pas très longtemps lorsqu’un grand club comme Fenerbahçe vous sollicite. Ce qui était important pour moi, c’était de poursuivre la saison prochaine également, et à partir du moment où ils se sont montrés d’accord, on ne réfléchit pas. Fenerbahçe est l’une des plus grosses écuries européennes, un club qui est très souvent au rendez-vous. Je suis très contente de cette opportunité qui est rare pour un entraîneur français, je l’apprécie vraiment à sa juste valeur.
Le fait d’aller entraîner une équipe à l’étranger faisait-il partie de vos projets ?
Oui, c’était quelque chose qui me trottait dans la tête depuis quelques temps. C’est une nouvelle expérience. J’ai eu la chance de vivre six saisons au Bourges Basket, ça a été quelque chose de très fort dans ma carrière. J’ai aussi la chance d’être à la tête de l’Équipe de France. Et aujourd’hui, je trouvais que partir à l’étranger était intéressant pour notamment sortir de ma zone de confort et travailler au contact de joueuses étrangères, d’être immergée dans une autre approche de notre sport et dans une autre culture également. J’ai aussi la chance que cela se fasse à Fenerbahçe, un club omnisports qui a aussi une équipe masculine de basket de très haut-niveau qui joue l’Euroligue, coachée par l’immense Zeljko Obradovic au palmarès immense.
Vous rejoignez également un club avec des supporters très présents et très exigeants…
On connaît tous la ferveur du peuple turc et des supporters de Fenerbahçe notamment. J’espère qu’ils me réserveront le meilleur accueil possible. C’est un public très exigeant, qui veut des résultats. Il y aura forcément beaucoup d’émotion lors du premier match. J’ai hâte d’y être.
Comment Jean-Pierre Siutat (Président de la Fédération Française de BasketBall) a accueilli cette nouvelle lorsque vous avez échangé avec lui ?
Il a été très favorable bien évidemment. Il m’a dit que c’était une opportunité incroyable pour moi d’aller entraîner une équipe à l’étranger. Je le remercie, ainsi que la Fédération, de me faire confiance et de me permettre de rejoindre Fenerbahçe. Ma priorité dans les négociations avec mon nouveau club a été d’avoir un contrat qui me libère lors des rassemblements en Équipe de France (ndlr, pour la Coupe du Monde 2018 fin septembre en Espagne et pour les matches de qualification à l’Euro 2019 en novembre 2018).
De nombreux coaches ont marqué les 20 ans de Ligue Féminine. Le choix d’en mettre quelques un en avant est difficile. Voici une sélection de sept entraîneurs dont deux femmes.
En 1993, le CJM Bourges embaucha Vadim Kapranov, médaillé comme joueur aux Jeux de Mexico en 1968, ancien coach du CSKA Moscou, assistant avec l’équipe nationale féminine de l’URSS, champion de France avec Challes-les-Eaux et accessoirement ex-colonel de l’armée soviétique. Ce n’était pas un sentimental, mais il fit passer les Berruyères dans la troisième dimension, leur faisant prendre conscience de leur potentiel.
« Il comprenait que t’entraîner comme des bourrins ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux et que de temps en temps il vaut mieux avoir un peu faim du ballon que d’être en surentraînement et de venir psychologiquement à reculons », témoigna sa capitaine, Yannick Souvré qui ajouta que Vadim Kapranov avait appris beaucoup de choses sur la psychologie féminine par le biais de sa femme, une ancienne championne de patinage artistique.
Vadim Kapranov a marqué le basket féminin français, ses joueuses mais si Bourges gagna l’Euroleague en 1997 et 98 beaucoup grâce à lui, il ne fit pas partie du déplacement à Larissa où les Tango furent couronnées une première fois. Quelques heures avant le départ en Grèce, il avait appris le décès de sa fille unique dans un accident de voiture.
Valérie Garnier et Corinne Benintendi au milieu des hommes
Club dominant en France et en Europe –il participe sans discontinuer à l’Euoleague depuis la saison 1995-96-, Bourges a bénéficié de deux autres figures marquantes du coaching.
Pierre Vincent était inconnu du circuit professionnel quand il est arrivé en 2003. Il avait néanmoins acquis une certaine célébrité en coachant les juniors champions d’Europe trois ans auparavant, la fameuse génération Tony Parker-Boris Diaw. C’est Alain Jardel, alors coach des « Filles en Or », qui avait fourni ses coordonnées à Pierre Fosset. Le président berruyer était descendu sur Toulouse pour le rencontrer, discuter, et l’engagement c’était fait au feeling.
« A part d’être un excellent coach, c’est un psychologue », confiait Emmeline Ndongue qui a passé du temps avec lui en club et en équipe nationale. « Il essaye de connaître le caractère de chacune afin de pouvoir réagir en fonction de ça. Il est dans la douceur, le calme, le respect d’autrui, l’explication. Si ça ne va pas, il ne va pas pousser une gueulante, pas besoin, il va juste parler un peu plus fort que d’habitude et ça va calmer tout le monde. Il sait faire la part des choses entre ce qui se passe à l’entraînement et à l’extérieur. En déplacement, on joue aux cartes avec lui. C’est juste quelqu’un d’humain. »
Le palmarès de Pierre Vincent à Bourges en 8 saisons est édifiant : 320 victoires/89 défaites (78,2%), 4 fois Champion de France, 5 Coupe de France, 3 Tournoi de la Fédération, 2 participations au Final Four de l’EuroLeague.
Ce n’est donc pas d’une succession facile dont hérita Valérie Garnier, à Bourges comme en équipe nationale. Valérie Garnier, qui est originaire des Mauges et qui eut comme copain d’enfance Eric Girard, l’actuel coach du Portel. Un entraîneur a beaucoup compté dans sa vie, c’est Alain Jardel, qui la guida à Mirande avant d’en faire son assistante avec les Bleues.
« C’est la rencontre qui fait peut-être que je suis là aujourd’hui. Lorsque je suis arrivée, je savais marquer des points mais je n’avais pas la connaissance technique, tactique, qu’Alain m’a donnée. J’ai eu beaucoup d’échanges avec lui. »
Il n’a échappé à personne que peu de femmes sont devenues coach principale en Ligue Féminine.
« Il y a deux raisons pour expliquer ce phénomène. Premièrement, nous sommes dans un pays où les présidents ont davantage l’habitude de prendre des coaches masculins. Deuxièmement, il y a moins de femmes qui ont envie de faire ce métier », disait-elle récemment sur le sujet.
L’autre figure féminine marquante de ces 20 ans, c’est Corinne Benintendi, qui fut la meneuse de Challes-les-Eaux puis son entraîneur de 1998 à 2009 tout en étant conseillère municipale de la ville.
« J’ai eu un parcours assez atypique », commenta t-elle alors qu’elle venait d’être élue meilleure Joueuse Française de la saison, en 1996 à 33 ans. « J’ai toujours travaillé en dehors du basket jusqu’au moment où je suis passée pro il y a deux ans. J’ai été prof de gym puis dans l’immobilier et dans la communication pour Challes avec Roger Caille (NDLR : alors le PDG de Jet Services) et Alain Gilles. »
Au même régime que les garçons
Pas mal de coaches de LFB sont issus du secteur professionnel masculin. C’est le cas de Laurent Buffard, Abdou Ndiaye et Hervé Coudray.
Comme Valérie Garnier, Laurent Buffard est natif des Mauges et a longtemps été associé à Cholet Basket comme assistant puis coach en chef. Sa venue à Valenciennes a formidablement boosté l’USVO qui a remporté deux fois l’Euroleague et mis à mal la suprématie berruyère. Quant à Abdou Ndiaye, il fut une sommité du basket africain dont il fut élu deux fois le meilleur joueur, en 1973 et 74. Il fut surnommé « Adidas » par ses copains d’enfance tout simplement parce qu’il fut le premier à porter des chaussures de la célèbre marque. Les deux coaches ont reproduit avec les filles les mêmes préceptes qu’avec les garçons.
« C’est vrai que j’avais l’impression au début qu’il n’y avait pas de rythme, que c’était lent. Je crois que la vitesse dans le sport moderne, c’est ça qui fait la différence », disait Laurent Buffard du temps de l’USVO. « Des joueuses comme Audrey Sauret, Allison Feaster, Sandra Le Dréan, ce sont des baraques et elles ne demandent qu’à jouer dans ce registre-là. Tu n’as peut-être pas la même dimension physique, ça joue plus au sol, c’est plus collectif, tu t’exprimes plus en tant qu’entraîneur, mais finalement on joue comme le basket masculin. »
Des propos que reprend aujourd’hui avec quelques nuances Hervé Coudray, qui est retourné en Pro B masculine, au Caen BC, après un long séjour à l’USO Mondeville.
« De temps en temps, elles obéissent de trop et elles manquent un peu de spontanéité dans ce qui pourrait être un surplus d’agressivité. Quand on a gagné leur confiance, c’est sûr que vous pouvez aller plus loin mais ça peut être aussi négatif dans l’idée qu’elles sont trop respectueuses de votre collectif alors qu’elles pourraient prendre des initiatives individuelles. »
Tricolores et Hellènes se retrouvent ce lundi sur le parquet de la Kralovka Arena pour en découdre et aller chercher une première place du groupe C si importante. Si la Grèce s'est inclinée hier face à la Slovénie, elle n'en n'a pas moins hypothéqué ses chances de prendre la tête de la poule en cas de victoire sur les coéquipières de Céline Dumerc.
Dernier match de poule face à la Grèce ! Objectif victoire & 1ère place ! #EuroBasketWomen2017 pic.twitter.com/5v1nzcsq5B
— Valériane Ayayi (@valeriane_ayayi) June 19, 2017
Les Françaises sont prévenues, et même si elles ont remporté leurs deux premières rencontres, elles doivent s'impose ce soir pour s'assurer la première place. Un fauteuil de leader que les deux équipes convoitent. En effet, il offre un billet direct pour le quart de finale (jeudi). À l'inverse, les équipes classées 2e et 3e du groupe devront passer par un barrage dès demain. Un match piège que les Bleues veulent éviter pour aussi d'offrir une journée de repos et de récupération supplémentaire.
France-Grèce à 20h30, en direct sur Canal + Sport.
Vous allez retrouver l'Equipe de France dans quelques jours pour le commencement d'une aventure qui va vous mener jusqu'à l'EuroBasket Women 2017 du 16 au 25 juin en République Tchèque. Comment abordez-vous cette préparation ?
Nous serons réunies le 19 mai, et l'Euro débutera moins d'un mois plus tard, le 16 juin. C'est la préparation la plus courte que j'ai connue depuis que je suis avec l'Equipe de France. Cela va nous laisser peu de temps. Par rapport au profil de l'équipe, avec des nouvelles joueuses qui arrivent dans le groupe, on en aurait eu besoin de davantage. Mais on s'adapte. C'est pour cela qu'on retrouve la présence de joueuses expérimentées dans l'effectif. Des filles comme Céline Dumerc ou Gaëlle Skrela, qui ont énormément donné au maillot bleu, permettent d'avoir une continuité et d'encadrer certaines nouvelles jeunes qui prennent part à leur première campagne internationale.
Qu'attendez-vous de cet EuroBasket Women 2017 ?
À mon sens, il y a deux objectifs distincts. Le premier, dans une année post-olympique, c'est de préparer un nouveau groupe pour l'olympiade et qualifier l'Equipe de France pour Tokyo 2020. D'un autre côté, nous avons l'exigence de faire un résultat cet été à l'Euro 2017, notamment dans la mesure où lors des deux dernières compétitions, on a vu des objectifs nous échapper. Que ce soit le titre européen en 2015 ou le bronze olympique en 2016. Même si ces deux marches étaient difficiles à gravir, nous avons eu des regrets à chaque fois. Nous avons eu des absences sur le terrain, et cela nous a coûté cher. L'objectif cette année c'est de travailler, d'avoir un esprit conquérant en faisant attention aux moindres détails. C'est un projet ambitieux, et difficile à la fois avec de nouvelles joueuses à intégrer dans un temps très court.
La préparation sera donc très resserrée. L'Euro le sera également avec à peine dix jours de compétition...
C'est vrai. Notre force c'est plutôt d'avoir douze joueuses interchangeables, ce qui faisait qu'on pouvait être performantes grâce à cette profondeur de banc sur des longues compétitions. Cet été, une équipe avec une rotation plus limitée de six/sept joueuses peut s'exprimer et tenir sur la durée. L'objectif sera néanmoins de sortir en tête du premier tour pour s'épargner un huitième de finale.
Valérie Garnier, la coach des Bleues à quelques jours du début de la préparation à l'#EuroBasketWomen2017 https://t.co/u6R0nTEbmh pic.twitter.com/zxIB00BigN
— Equipe France Basket (@FRABasketball) May 17, 2017
Les Bleues se retrouveront le vendredi 19 mai à Anglet pour le début de la campagne 2017 qui les emmènera jusqu’à l’Euro du 16 au 25 juin à Prague en République Tchèque. Les Bleues devront terminer au moins à l’une des cinq premières places de l’EuroBasket Women 2017, qualificatives pour la Coupe du Monde 2018 en Espagne.
Liste des 16 joueuses retenues :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sélec. | Club 2016/2017 |
Marielle | AMANT | 09/12/1989 | 1.91 | Intérieure | 79 | ESB Villeneuve d’Ascq |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1.85 | Ailière | 53 | ESB Villeneuve d’Ascq |
Marième | BADIANE | 24/11/1994 | 1.90 | Intérieure | 0 | USO Mondeville |
Lisa | BERKANI | 19/05/1997 | 1.76 | Arrière | 0 | USO Mondeville |
Amel | BOUDERRA | 26/03/1989 | 1.63 | Meneuse | 11 | Charleville-Mézières |
Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1.91 | Intérieure | 0 | Tango Bourges Basket |
Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1.97 | Intérieure | 62 | Koursk (Russie) |
Céline | DUMERC | 09/07/1982 | 1.69 | Meneuse | 252 | Basket Landes |
Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1.65 | Meneuse | 42 | ESB Villeneuve d’Ascq |
Aby | GAYE | 04/02/1995 | 1.95 | Intérieure | 7 | ESB Villeneuve d’Ascq |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1.77 | Arrière | 27 | Tango Bourges Basket |
Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1.80 | Ailière | 46 | Lattes Montpellier BA |
Hhadydia | MINTE | 16/03/1991 | 1.87 | Ailière | 0 | Charleville-Mézières |
Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1.88 | Intérieure | 165 | Schio (Italie) |
Gaëlle | SKRELA | 24/01/1983 | 1.77 | Arrière | 73 | Lattes Montpellier BA |
Diandra | TCHATCHOUANG | 14/06/1991 | 1.86 | Ailière | 53 | Tango Bourges Basket |
Patrick Beesley, Directeur Technique National : « Nous entrons avec cet Euro 2017 dans une nouvelle olympiade avec Tokyo 2020 en ligne de mire, après celle de Rio 2016 que nous avons terminé par une satisfaisante 4e place aux Jeux Olympiques. Plusieurs jeunes joueuses ont intégré le Groupe France lors des dernières campagnes, et cela va se poursuivre cet été avec deux joueuses âges de moins de 20 ans qui ont été appelées par Valérie Garnier. Cette jeune génération va donc pouvoir continuer à apprendre et performer au plus haut-niveau, tout en étant encadrée par des joueuses cadres de l’Équipe de France. Nous devrons également réussir à reconstruire notre secteur intérieur qui sera privé d’Isabelle Yacoubou, qui a pris sa retraite internationale l’été dernier. Mais aussi de Sandrine Gruda, qui avec mon accord et celui de Valérie Garnier, sera absente pour raisons personnelles et manquera donc sa première compétition internationale depuis ses débuts en bleu en 2006 ».
Valérie Garnier, entraîneur Équipe de France féminine : « Nous sommes dans un double objectif cet été. Le premier est bien évidemment de réussir l’EuroBasket Women 2017 en République Tchèque. Le deuxième est de commencer à construire un groupe pour cette nouvelle olympiade avec la confirmation de la nouvelle génération, l’arrivée de très jeunes joueuses, le tout encadré par des cadres expérimentées qui sont essentielles dans la réussite de ce championnat d’Europe. Nous avons décidé de commencer la préparation avec 16 joueuses. En effet, entre la fin du championnat LFB et le début de la compétition, nous n’aurons que trois semaines de préparation, et nous voulons nous rapprocher le plus rapidement possible de l’équipe qui s’envolera pour l’Euro en République Tchèque ».
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