La joie après la victoire contre la Grèce

On se serait cru à Prague, un an plus tôt. En match de poule à l'Euro en 2017, Maltsi livrait un récital et les Tricolores s'en sortaient in extremis. En 2018, le scénario s'est reproduit, avec le même final, fort heureusement.
À Tenerife, à l'inverse de la veille, les Tricolores réalisent un très bon début de match. Le cinq de départ assure au scoring et se montre efficace défensivement : Diandra Tchatchouang signe deux tirs primés d'entrée et montre son sens du timing au contre, alors que le duo Miyem-Johannes alimente la marque. Tchatchouang envoie un troisième missile longue distance en fin de quart-temps et les Bleues s'envolent au score après 10 minutes (26-17).
Mais au fil des minutes, la Grèce grignote son retard et revient. Un 4-1 pour commencer la période oblige Valérie Garnier à prendre un temps-mort. La Grèce, comme elle aime à le faire, tente de jouer des coudes et est à la limite de la régulière. Mais la patrouille arbitrale veille au grain, et sanctionne Kaltsidou d'une faute technique pour flopping puis d'une faute antisportive par la suite. Le match a perdu de sa superbe mais la défense tricolore reste imperméable et n'est prise à défaut que sur des exploits individuels de Maltsi (18 points à la mi-temps), intenable et qui tient son équipe à la pause (38-36).
En difficulté défensivement, les Bleues ont du mal à contenir les assauts grecs au retour des vestiaires. Après Maltsi en première mi-temps, c'est au tour de ses soldats de scorer en 3ème quart-temps et de passer un 7-0 aux joueuses de Valérie Garnier. Les Bleues perdent plusieurs ballons et n'arrivent pas à trouver la recette pour arrêter une attaque grecque bien plus prolifique que la veille face au Canada (54-59).
La Grèce est en furie et creuse l'écart par Spanou d'abord, puis Maltsi infernale laissée toute seule à trois points. Il faut les points d'Alexia Chartereau puis l'adresse de Miyem à longue distance pour maintenir les Bleues à flot. La capitaine tricolore prend le choses en main et remet ses troupes sur les bons rails. Tour de contrôle défensive, elle retrouve le chemin du panier au meilleur des moments dans l'ultime période avec 11 points dans ce 4e quart qui voit la France retrouver la tête pour l'emporter au final (75-71). Les pertes de balle françaises (20) et la réussite aux lancers francs (20/31) sont une alerte pour la prochaine rencontre face au Canada. Un match crucial dont le vainqueur sera directement qualifié pour les quarts de finale. Le rendez-vous est pris dans deux jours.
France bat Grèce : 75-71
Au bout du suspense, les Bleues l'emportent face à la Grèce d'une intenable Evanthia Maltsi #FRAGRE #FIBAWWC pic.twitter.com/A6abxI2jVF
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Elles ne se quittent plus. La France et la Grèce s'étaient jouées par deux fois en République Tchèque l'été dernier, le hasard du tirage au sort les a remis dans la même poule en 2018. À Prague, les deux généraux grecs que sont Maltsi et Kaltsidou avaient poussé les Tricolores dans leurs retranchements au premier tour de la compétition (70-63). Les coéquipières d'Endy Miyem avaient ensuite recroisé la route des Héllènes en demi-finale, dans un affrontement qui avait tourné court plus rapidement (77-55).
En 2018 à Tenerife, la Grèce présentera une équipe quasi-identique qu'un an plus tôt. Les joueuses de Konstantinos Keramidas (30 ans de moyenne d'âge, plus vieille équipe de la compétition) se sont lourdement inclinées en ouverture de la Coupe du Monde face au Canada (50-81) et voudront se relancer face aux Bleues ce dimanche.
France-Grèce à 18h30, en direct sur Canal + Sport
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1er tour - 2e match
23.09.2018
18h30
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Tenerife
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Le système de compétition
Les seize équipes participantes sont divisées en quatre groupes de quatre équipes chacun.
La première équipe de chaque groupe est directement qualifiée pour les quarts de finale. Les équipes classées aux 2ème et 3ème rangs de chaque groupe disputeront des qualifications pour les quarts de finale.
Groupe A : Corée du Sud, Grèce, Canada, France
Groupe B : Australie, Turquie, Argentine, Nigeria
Groupe C : Japon, Porto Rico, Belgique, Espagne
Groupe D : Lettonie, Etats-Unis, Sénégal, Chine
Plus d'infos sur la site officiel de la compétition
Jacques Commères, Directeur de la Performance et des Équipes de France : « Présente sur le podium continental sans discontinuer depuis 2009, troisième au ranking mondial derrière les États-Unis et l’Espagne, l’Équipe de France féminine se présentera en Espagne en septembre prochain avec de belles ambitions. Années après années, la France perdure au plus haut-niveau, et peut compter sur un renouvellement de son effectif au fur et à mesure des campagnes, grâce notamment au travail de formation extraordinaire de l’ensemble du basket français. Avant tout cela, place aux qualifications à l’Euro 2019 et au match contre la Slovénie samedi soir à Celje, si important pour la première place de la poule et la qualification ».
Valérie Garnier, entraîneur de l’Équipe de France féminine : « Nous avons hérité d’un tirage au sort plutôt compliqué, dans un groupe très relevé. Nous retrouverons la très expérimentée équipe de Grèce, que nous avons joué deux fois à l’Euro 2017, compétition où elle avait atteint le dernier carré. Le Canada, que l’on retrouve à chaque compétition mondiale, est une équipe de grande qualité et qui reste très dangereuse malgré l’arrêt de certaines cadres. Enfin, la Corée du Sud, une équipe asiatique qui nous emmène dans un basket différent du nôtre et sur laquelle nous avons peu d’information. L’ambition du groupe sera de mettre tout en œuvre pour aller chercher la première place du groupe ».
Les Bleus vont pour l’instant se contenter d’une réputation d’équipe à réaction. Mais après leurs débuts manqués face aux hôtes des lieux finlandais jeudi soir, c’était tout ce qu’ils pouvaient souhaiter. La constance est la prochaine étape à franchir. Dans l’urgence ils ont livré une première mi-temps de haute volée notamment offensivement. Après un 0-5 initial qui faisait craindre le pire, l’Equipe de France a trouvé dans la rage d’Evan Fournier et l’efficacité de Joffrey Lauvergne les artificiers en chef qui l’ont lancée. Un 15-2 express donnait le ton des 20 premières minutes.
Huit marqueurs différents, de la course, du collectif, de l’adresse, la fluidité du jeu déployé à Toulouse était de retour face à des Grecs impuissants. Si Ioannis Bourousis près du cercle et Thanasis Antetokounmpo dans les airs limitaient un instant les dégâts, l’écart n’a jamais cessé d’enfler. Avec un rythme remarquable les Bleus signaient une réussite aux tirs surréaliste de 71%, alimentant parfaitement leurs intérieurs et créant des décalages permanents pour les extérieurs. 27 points en premier quart-temps, 28 au deuxième le TGV français n’a jamais ralenti laissant les Hellènes à quai (55-36).
En digne représentants du basket d’Euroleague les troupes de Costas Missas ont ensuite durci les débats, tentant un habituel coup de pression sur le corps arbitral et poussant les Tricolores à porter bien plus longtemps le ballon plutôt que de le partager. Tactique pas franchement payante. La faute, encore, à Lauvergne, inspiré dans ses tirs et à Evan Fournier, auteur d’un shoot à 8 mètres au buzzer des 24 secondes lors d’un léger moment de flottement. Une faute technique et une claquette dans la foulée portaient l’écart à 24 unités (71-47, 27e) avant que quelques absences ne gâchent ce bel ouvrage, laissant une lueur d’espoir à la Grèce.
Une possibilité rendue plus concrète encore en l’espace de quatre minutes cauchemardesques ponctuées par un 12-2 signé Georgios Printezis, aussi efficace de près que de loin. Le kop grec présent à Helsinki retrouvait la voix et son équipe la mire. Nick Calathes, pourtant loin d’être un spécialiste en la matière, se joignait au tir de barrage, faisant passer de vraies sueurs froides dans le camp français (78-72). Le capitaine Boris Diaw s’assurait cependant que ces frayeurs n’iraient pas plus loin, distribuant deux passes décisives depuis le poste bas puis Thomas Heurtel, à trois-points à l’entrée de la dernière minute, donnait le coup de grâce. Avant d’affronter l’Islande, l’Equipe de France s’est donc rassurée, peut encore tout envisager quant à son classement final dans la poule et cherchera à gommer ses passages à vide qui la rendent parfois si vulnérable.
France bat la Grèce 95-87
Toutes les infos et les statistisques du Team France Basket sont sur : teamfrancebasket.com
En battant l'Espagne (77 à 72) lors de la première journée, l'Equipe de France U15 a entamé de la plus belle des manières le tournoi de l'amitié 2017. Le lendemain face au pays hôte, les jeunes tricolores ont dû céder face à une équipe talentueuse mais n'a pas à rougir de sa prestation dans "cette finale". Hier, les protégés de Stan Hacquard ont conclu la compétition en battant l'Italie (72-59).
"Ce résultat est de bon augure pour l'avenir pour cette génération 2002 pourtant privée de plusieurs éléments" confiait le coach français au sortir de cette première expérence internationale.
Tournoi de l'Amitié à Mesolongi en Grèce du 30 août au 1er septembre 2017
Mercredi 30 août : France - Espagne : 77-72
Jeudi 31 août : France - Grèce : 54-57
Vendredi 1er septembre : France - Italie : 72-59
Classement final :
1. Grèce
2. France
3. Espagne
4. Italie
5e du dernier Euro, la Grèce veut faire mieux. En l’absence de l’ailier des Milwaukee Bucks, Giannis Antetokounmpo (qui a annoncé son forfait il y a deux semaines), Nick Calathes – Ioannis Bourousis – Georgios Printezis seront les leaders de cette formation Hellène, pas toujours vu à son avantage en préparation (5 victoires et 3 défaites) mais a parfaitement débuté la compétition face à l’Islande (90-61). Les Champions d’Europe U20 2009 sont également de la partie avec en première ligne les talentueux Vangélis Mantzaris et Kostas Papanikolaou.
Lors de leurs différentes confrontations, la Grèce est sortie victorieuse à 29 reprises face à la France (18 victoires) soit un pourcentage de seulement 38,3% de victoires face aux Hellènes. Entre 1984 et 2006, les Grecs, véritables bêtes noires des tricolores, ont enchainés 18 victoires pour seulement 3 défaites. Depuis l’équilibre est de retour et la France n’a plus perdu face à la formation hellène à un EuroBasket depuis 2005 et la terrible désillusion vécue en demi-finale face à Diamantidis et ses partenaires.
Cette année encore, en s’appuyant sur des joueurs d’expérience issus principalement des deux grands clubs grecs, l’Olympiakos et le Panathinaïkos, la Grèce constituera un véritable danger. Elle ne lâchera rien elle l’a déjà prouvé par le passé. La France est prévenue.
La stat : La France n’a jamais, en 47 rencontres internationales, battu la Grèce de + de 9 points.
Samedi 1er septembre à 15h30 (heure française) : Grèce – France - En direct sur Canal+ Sport à partir de 15h15
Si les deux équipes se sont rencontrées en phase de poule et que la France l'avait emporté, l'enjeu est tout autre à l'O2 Arena ce samedi soir avec une place en finale de l'Euro à la clé. Nikolopoulou et Maltsi ne tardent pas à se mettre en jambes. Cette dernière, 3e meilleure marqueuse de la compétition avant la partie, passe ensuite la défense française en revue. Miyem par deux fois dans la peinture ramènent les Bleues à hauteur avant que Skrela ne fasse passer les siennes en tête. Amant, Sotiriou et Ciak se répondent coup pour coup. Quatre lancers d'Olivia Epoupa en fin de période, suivis par cinq points de rang d'Alexia Chartereau permettent aux Françaises de faire le break après 10 minutes (23-17).
Chartereau encore elle marque dans le drive mais Spanou puis Spyridopoulou tentent de ramener les Grecques à hauteur. Nikolopoulou continue d'apporter son agressivité tandis que Marine Johannes fait lever les foules par un tir primé en fin de possession. Les défenses ont pris le pas sur les attaques dans un quart-temps remporté 13-12 par la Grèce. Il faut la bataille près du cercle de Diandra Tchatchouang et d'Helena Ciak (7 rebonds à la pause) pour que les Bleues virent en tête à la mi-temps (35-30).
Au retour des vestiaires, Diandra Tchatchouang fait parler la poudre. D'abord en provoquant des fautes et en sanctionnant sur la ligne des lancers, puis sur un 2+1 dont elle a le secret. Sarah Michel marque ensuite avant que la sirène des 24 secondes ne sonnent mais Sotiriou l'imite à 3 points. Ciak par deux fois score et laisse les Bleues en tête. Miyem sur la ligne des lancers francs puis Marielle Amant en fin de période permettent aux Françaises de conserver leur pécule d'avance (52-47).
L'air est irrespirable à l'O2 Arena. Tchatchouang place un énorme contre puis Epoupa score du bout des doigts, mais Spyridopoulou marque de loin. Le public français pousse, et Epoupa sur un service de Johannes marque à 3 points. Johannes l'imite et envoie une ficelle pour donner 10 points d'avance aux Françaises à 6 minutes du terme. La Grèce semble émoussée physiquement à l'image de ses deux leaders, Maltsi et Kaltsidou disparues au fil des minutes. Les Bleues déroulent dans cette fin de partie. Diandra Tchatchouang marque de loin et scelle la victoire tricolore. Les Bleues retrouvent la finale de l'Euro pour la troisième fois d'affilée. Les Tricolores affronteront l'Espagne demain dimanche (20h30) pour un affrontement qui s'annonce épique.
France bat Grèce : 77-55
La France finit par faire craquer la Grèce et décroche son billet pour la finale de l'#EuroBasketWomen2017 ! #FRAGRE pic.twitter.com/jsBswqLiSF
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 24 juin 2017
Au coup d'envoi, les deux équipes n'ont qu'une obsession. La victoire pour aller chercher la première place de ce groupe C. D'entrée, Ciak marque à l'intérieur, imitée plus tard par Tchatchouang puis Miyem sur jeu rapide. En face, Kaltsidou se rappelle au bon souvenir de ses six saisons passées en France et inscrit les deux premiers points grecs. Si Miyem marque à mi-distance puis Tchatchouang sur un 2+1, Maltsi envoie une flèche à 3 points. Spanou à deux reprises transperce la raquette française avant que Maltsi score à nouveau sur le même spot. Et après dix minutes, ce sont les Hellènes qui sont en tête : 14-19.
Les Françaisent passent un 6-0 d'entrée de 2e acte aux Grecques sous l'impulsion de Skrela, Chartereau aux lancers puis Ciak sur une offrande de d'Epoupa dans la transition. Ayayi sur contre-attaque, Ciak par deux fois puis un tir primé font faire la course en tête aux Tricolores. La Grèce résiste mais deux tirs derrière l'arc de Gaëlle Skrela puis de Céline Dumerc permettent aux Bleues de se créer un mini break à la pause : 35-30.
Immédiatement dans le jeu posté, Tchatchouang score. Kaltsidou prend sa 2e faute technique du match et doit aller s'asseoir. Ce diable de Maltsi marque encore, puis Nikolopoulou et Christinaki suivent leur leader offensif. Moins incisives, les Bleues se font rejoindre par des Hellènes qui jouent leur va-tout. Les troupes de Valérie Garnier perdent trop de ballons face à la zone adverse et laissent trop de rebonds offensifs aux Grecques qui mènent au bout du 3ème quart-temps : 49-52.
Sarah Michel passe dans le dos de la défense grecque à deux reprises et passe un 5-0 qui fait du bien. Dumerc prend son propre rebond et Ayayi marque ensuite sur un stop tir. Les Bleues vont mieux et sont repassées devant dans ce chassé-croisé à couper le souffle. Miyem aligne 6 points de rang et scelle les espoirs grecs. La France l'emporte et termine première du groupe C. Elle affrontera jeudi en quart de finale de l'Euro le vainqueur du barrage entre l'Ukraine et la Slovaquie qui aura lieu demain mardi.
France bat Grèce : 70-63
Les Bleues s'imposent face à la Grèce et filent en quart de finale de l'#EuroBasketWomen2017 ! #FRAGRE pic.twitter.com/srT7awbpmb
— Equipe France Basket (@FRABasketball) June 19, 2017
Tricolores et Hellènes se retrouvent ce lundi sur le parquet de la Kralovka Arena pour en découdre et aller chercher une première place du groupe C si importante. Si la Grèce s'est inclinée hier face à la Slovénie, elle n'en n'a pas moins hypothéqué ses chances de prendre la tête de la poule en cas de victoire sur les coéquipières de Céline Dumerc.
Dernier match de poule face à la Grèce ! Objectif victoire & 1ère place ! #EuroBasketWomen2017 pic.twitter.com/5v1nzcsq5B
— Valériane Ayayi (@valeriane_ayayi) June 19, 2017
Les Françaises sont prévenues, et même si elles ont remporté leurs deux premières rencontres, elles doivent s'impose ce soir pour s'assurer la première place. Un fauteuil de leader que les deux équipes convoitent. En effet, il offre un billet direct pour le quart de finale (jeudi). À l'inverse, les équipes classées 2e et 3e du groupe devront passer par un barrage dès demain. Un match piège que les Bleues veulent éviter pour aussi d'offrir une journée de repos et de récupération supplémentaire.
France-Grèce à 20h30, en direct sur Canal + Sport.