Le basket, histoire de famille chez les Ayayi

Qu’est-ce qui vous a motivé en fin de saison dernière à quitter le championnat français pour rejoindre un club européen comme Prague ?
J’avais en tête de partir à l’étranger un jour dans ma carrière. J’avais eu quelques opportunités auparavant, mais je ne pensais pas que c’était le bon moment pour partir. Mais quand un club comme Prague, qui a gagné l’Euroligue il y a trois ans et qui a des ambitions, vous appelle, vous ne pouvez pas refuser. Et puis, je sentais que le timing était bon pour moi dans ma carrière pour prendre ce risque.
Le rôle pour une joueuse tricolore à l’étranger est totalement différent de celui qu’elle a en France. Partir à Prague vous a placé dans ce rôle de joueuse étrangère majeure, sur laquelle on compte énormément. Ressentez-vous une certaine forme de pression ?En effet, ça me change. J’avais l’habitude d’être française dans une équipe de LFB, où on est assez couverte et protégée. À Prague, il y a un accueil qui est impressionnant. Pour les joueuses étrangères dont je fais partie, on est prises en charge dès notre arrivée à l’aéroport, on a quelqu’un qui est avec nous, qui fait toutes les démarches médicales, administratives, etc… On ne s’occupe de rien, on doit juste être performantes sur le terrain. On a une pression supplémentaire, les résultats dépendent un peu plus de nous, on a plus de responsabilités. Mais c’est aussi ce que je cherchais : avoir un statut plus important dans une grande équipe, et le club de Prague me permet de répondre à cet objectif que je m’étais fixé. Après j’ai aussi la chance d’avoir une super coach qui a beaucoup d’expérience et qui m’apprend énormément jour après jour (ndlr, Natalia Hejkova, quadruple vainqueur de l’Euroligue en tant que coach avec Ruzomberok et le Spartak Moscou). Ça me permet d’être en confiance dans mon jeu mais également en dehors du terrain.
Interview complète à retrouver dans le prochain numéro de BasketBall Magazine (n°854 - Février 2019)
Depuis l’an dernier, plus d’une centaine de tournois qualificatifs ont été organisés dans toute la France entre septembre et mai pour permettre à l’élite des 13-15 ans de venir se disputer le titre honorifique de meilleure équipe U15 parmi trois niveaux de compétition : départemental, régional et national.
Les 75 équipes qualifiées vont ainsi s’affronter devant plus de 2 000 spectateurs pour ce qui est devenu, grâce à l’engagement des bénévoles, des partenaires, des clubs organisateurs, des magasins La Mie Câline et de la FFBB, la véritable « Coupe de France » des 13 à 15 ans.
Pour ces phases finales, plus de 400 bénévoles (arbitres, encadrants, officiels, responsables et personnel de La Mie Câline) seront mobilisés pour accueillir plus de 1 200 personnes dont plus de 800 joueurs et joueuses issus de toute la France.
Les participants seront cette année parrainés par les internationaux Valériane Ayayi et Joffrey Lauvergne, qui seront présents pour accompagner et encourager les équipes lors de ces finales.
Les deux ambassadeurs ont été séduits par la dimension collective, humaine et sportive du tournoi pour promouvoir le basket auprès des meilleurs joueurs et joueuses U15 français.
Joffrey Lauvergne « La liste des parrains du tournoi La Mie Câline Basket Go montre à quel point c’est un honneur d’être associé cette année à cette grande fête du basket. Je suis ravi de pouvoir, à mon tour, partager ma passion pour ce sport avec cette jeune génération et promouvoir le basket français. Je souhaite à l’ensemble des équipes présentes de donner le meilleur pour décrocher le titre et je les encourage avant tout à profiter de ce moment de sport et d’amitié. »
Je suis ravi d’être le parrain des finales du tournoi « La Mie Câline Basket Go 2018 » le 9 et 10 Juin sur les parquets Vendéens !#LaMieCâlineBasketGo #Basket #U15 @ffbasketball @lamiecaline pic.twitter.com/DE2COdiCzk
— Joffrey Lauvergne (@1JOLOLO) 6 juin 2018
Valériane Ayayi « Je suis ravie de succéder à Diandra Tchatchouang et Isabelle Yacoubou comme marraine des finales du tournoi La Mie Câline Basket Go 2018. Ce sont toutes les deux de grandes figures du basket féminin français et c'est un honneur pour moi de prendre cette succession. Je connais bien La Mie Câline Basket Go pour y avoir participé et même atteint la finale. Le tournoi est devenu une référence pour les U15 que je vais encourager à donner le meilleur et à qui je pourrai donner quelques conseils pour la suite de leur carrière. »
Je suis ravie d’être la marraine des finales « #LaMieCâlineBasketGo 2018 ». Ce tournoi est la référence pour les #U15 que j’encouragerai le weekend prochain sur les parquets vendéens accompagnée de @1JOLOLO, parrain à mes côtés. @lamiecaline & @ffbasketball pic.twitter.com/9TzmVIAoW8
— Valériane Ayayi (@valeriane_ayayi) 5 juin 2018
Ligue Féminine - Journée 20
Lyon - Bourges 41-63 / Revoir le match
En n'encaissant que 14 points en première mi-temps, sans sa capitaine et premier rempart Elodie Godin blessée, Bourges a assuré la victoire avec une défense totalement hermétique. Les Lyonnaises ont eu un mal fou à trouver le chemin du cercle (4/28 pour le quator Peters-Allen-Robert-Allemand), notamment à longue distance (1/12). Cette assise défensive a permis à Valériane Ayayi (18pts, 7rbds) et ses partenaires de dérouler leur jeu (14-31 à la pause), sans laisser le moindre espoir à l'ASVEL de Marième Badiane (16pts). Après cinq victoires consécutives, la série des Lionnes s'est arrêtée. Il leur faudra rapidement se mobiliser car deux rencontres importantes dans la course au Top 4 vont arriver face à Lattes Montpellier et Villeneuve d'Ascq. Pour les Berruyères et Marine Johannes (15pts), la première place est acquise et le club du Cher pourra fêter ses légendes l'esprit libre la semaine prochaine avant la réception de Roche Vendée.
Samedi 31 mars - 20h00
Villeneuve d'Ascq - Charleville-Mézières
Roche Vendée - Hainaut Basket
Lattes Montpellier - Nice
Tarbes - Nantes Rezé
Déjà joué
Basket Landes - Mondeville 75-55
Tous les matches sont à suivre en direct et gratuitement sur www.lfbtv.fr
Euroligue féminine - 1/4 finales retour
Face à une équipe de Yakin Dogu présentant autant de talent à tous les postes de jeu, la solution pour les Tango passera par une réponse collective notamment en défense. Elles l'avaient plutôt bien fait au match aller mais après une première mi-temps solide, les partenaires de Valériane Ayayi avaient craqué face à Gruda, Lavender ou encore Vandersloot. Un éclat (26-13 dans le 3è QT) impossible à remonter face à de telles joueuses.
Devant son public, Bourges est capable de renverser des montagnes. Il faudra un Prado bouillant pour que les Berruyères restent au contact, mettent le doute dans les têtes adverses et décrochent une belle tant espérée qui se jouera dans une semaine.
Dans les autres quarts de finale, Ekaterinbourg et Kursk devraient valider leur billet pour le Final Four. Les deux clubs russes joueront à domicile après s'être imposés à l'extérieur à l'aller. Fenerbahce est en ballottage favorable depuis sa victoire à Sopron. Mais le faible écart lors de la première confrontation (+5) donne de l'espoir à la formation hongroise.
Mercredi 7 mars
Fenerbahce (TUR) - Sopron (HUN) / 18h30
Fenerbahce mène 1-0
Prague (CZE) - Ekaterinbourg (RUS) / 19h00
Ekaterinbourg mène 1-0
Bourges - Yakin Dogu (TUR) / 20h00
Yakin Dogu mène 1-0
Schio (ITA) - Kursk (RUS) / 20h30
Kursk mène 1-0
Belle(s) éventuelle(s) le 14 mars.
Les matches à suivre en direct sur www.youtube.com/FIBA
Eurocoupe féminine - 1/4 finales retour
L'entraîneur nordiste Fred Dusart l'a dit, il préfère avoir deux points d'avance que 8 ou 10 à gérer. En effet, avec un si petit matelas acquis à l'aller au Palacium (74-72), la marge de manoeuvre est quasi nulle pour l'ESBVA-LM. Autrement dit, il faudra gagner en Turquie jeudi (16h en France). La première équation à résoudre se nomme Courtney Paris. La massive intérieure US de Hatay est sur une autre planète avec 17.2pts et 15.5rbds par match. Solide. Mais attention, le danger peut venir d'autres joueuses et les Ben Abdelkader, Mitchell ou encore Snytsina, bien connues pour être passées par la LFB, sont de redoutables attaquantes.
Demi-finaliste en 2014, vainqueur en 2015 puis finaliste en 2016, les Guerrières comptent bien poursuivre leur aventure dans une compétition qu'elles affectionnent.
Mercredi 7 mars
Girone (ESP) - Galatasaray (TUR) / 20h30
Aller : Girone 65-62
Jeudi 8 mars
Hatay (TUR) - Villeneuve d'Ascq / 16h00
Aller : Villeneuve d'Ascq 74-72
Venise (ITA) - Mersin (TUR) / 19h00
Aller : Venise 79-73
Salamanque (ESP) - Orenburg (RUS) / 20h30
Aller : Salamanque 85-68
Les matches à suivre en direct sur www.youtube.com/FIBA
Relevons le défi, ensemble #FiertéTango
— Tango Bourges Basket (@BourgesBasket) 1 mars 2018
https://t.co/BflMAY6jbc pic.twitter.com/Jc8KQqFRSu
Euroligue féminine - 1/4 finales aller
Faire partie du top 8 européen était un objectif fixé par le Président Fosset cette saison. Mission accomplie mais l'appétit venant en mangeant, les joueuses du Cher se verraient bien poursuivre leur belle aventure. Pour celà, il faudra passer l'obstacle Yakin Dogu. Pour sa première saison d'Euroligue, le vainqueur de l'Eurocoupe 2017 a dans ses rangs des stars mondiales : Ann Wauters, Sandrine Gruda, Kayla McBride, Bahar Caglar... Pour un résultat quasi parfait puisque l'équipe turque a terminé à la première place du groupe B (12-2), devant Ekaterinbourg s'il vous plaît.
C'est donc un sacré défi qui attend Marine Johannes et ses partenaires, quatrièmes du groupe A (7v-7d), qui ont su se relever après un début d'exercice raté (5 défaites lors des 6 premiers matches). Valériane Ayayi a sonné le réveil berruyer et ses 19.6 points de moyenne entre le 6 décembre et le 10 janvier ont permis aux Tango de remporter 5 matches consécutifs.
Dans les autres quarts de finale, le Dynamo Kursk d'Héléna Ciak affrontera Schio et son clan bleu-blanc-rouge (Endy Miyem, Isabelle Yacoubou, Pierre Vincent). Invaincu en saison régulière (14-0), le Champion d'Europe 2017 surfe sur une impressionnante série de 32 victoires dans la compétition reine. Toujours présent, Ekaterinbourg (vainqueur en 2013 et 2016) partira favori face à Prague (vainqueur en 2015). Enfin Sopron, que l'on n'attendait pas à ce niveau, jouera sa place au Final 4 contre la formation turque de Fenerbahce.
Mercredi 28 février
Ekaterinbourg (RUS) - Prague (CZE) / 15h00
Kursk (RUS) - Schio (ITA) / 17h00
Sopron (HUN) - Fenerbahce (TUR) / 18h00
Yakin Dogu (TUR) - Bourges / 18h30
Les matches à suivre en direct sur www.youtube.com/FIBA
Retour le 7 mars, belle éventuelle le 14.
Eurocoupe féminine - 1/4 finales aller
La France ne compte qu'un seul représentant à ce stade, Villeneuve d'Ascq, reversé en Eurocoupe après avoir terminé à la sixième place du groupe A en Euroligue. Les Guerrières auront du pain sur la planche face à l'équipe turque de Hatay (6v-0d en phase régulière) où évoluent quelques vieilles connaissances de LFB (Mitchell, Ben Abdelkader, Snytsina, Mircheva) mais surtout l'Américaine Courtney Paris, véritable bulldozer dans la raquette (16.8pts et 15.7rbds de moyenne).
Dans les autres quarts de finale, l'affrontement entre Orenburg et Salamanque, placés dans le même groupe en Euroligue, s'annonce explosif. Girone, qui jouera le Galatasaray d'Olivia Epoupa et Marina Maljkovic, aura l'avantage de recevoir au match retour. Enfin Mersin, tombeur des Flammes Carolo au tour précédent, devra se méfier de Venise.
Mercredi 28 février
Galatasaray (TUR) - Girone (ESP) / 17h30
Jeudi 1er mars
Orenburg (RUS) - Salamanque (ESP) / 15h00
Mersin (TUR) - Venise (ITA) / 16h30
Villeneuve d'Ascq - Hatay (TUR) / 20h00
Les matches à suivre en direct sur www.youtube.com/FIBA
Retour le 7-8 mars
#3 - Valériane Ayayi (Bourges)
Cette saison, l'ailière tricolore enchaîne les performances marquantes que ce soit en championnat ou en Euroligue. La journée 13 n'a pas dérogé à la règle puisque Valériane Ayayi a terminé meilleure marqueuse des Tango. Championne de France LFB en 2016 et 2017, elle se verrait bien décrocher un troisième titre, avec trois équipes différentes, en fin de saison.
20pts, 6rbds et 3 passes en 29' - Evaluation : 25
Victoire 71-58 contre Tarbes
#2 - Clarissa Dos Santos (Charleville-Mézières)
Si la Brésilienne laisse volontiers la lumière à d'autres dans son équipe, elle a porté les Flammes à bout de bras face au Hainaut. Que ce soit pour arracher un rebond offensif (7 prises) ou terminer près du cercle, Clarissa Dos Santos s'épanouit dans le combat intérieur. Un travail de l'ombre qui a sorti Charleville-Mézières du piège hennuyer.
21pts et 16rbds en 32' - Evaluation : 26
Victoire 75-74 contre Charleville-Mézières
#1 - Queralt Casas (Basket Landes)
Si Basket Landes n'a pas connu de frayeur sur la Côte d'Azur samedi, c'est en partie grâce à son arrière ibérique. De près, de loin ou en contre-attaque, au rebond ou à la passe, Queralt Casas était au four et au moulin. Elle a noirci toutes les lignes de la feuille de stats avec son style si caractéristique.
19pts, 10rbds, 3 passes et 5 interceptions en 33' - Evaluation : 31
Victoire 64-50 contre Nice
#PerfLFB de la J13 https://t.co/Ntf3zaWqqs
— LFB (@basketlfb) 29 janvier 2018
@valeriane_ayayi - @BourgesBasket / @FRABasketball (Éval : 25)
@Clars_santos) - @FlammesCarolo / @basquetebrasil (Éval : 26)
@Queralt_casas - @BasketLandes / @baloncestofeb (Éval : 31) pic.twitter.com/BBkYql71TA
#3 - Johannah Leedham (Villeneuve d'Ascq)
L'Anglaise de l'ESBVA-LM a encore frappé. Contre Basket Landes, Jo Leedham a terminé meilleure marqueuse du match et sa performance permet au club nordiste de rester sur le fauteuil de leader.
20pts, 10rbds et 2 passes en 37' - Evaluation : 27
Victoire 66-50 contre Basket Landes
#2 - Shona Thorburn (Nantes Rezé)
C'est ce que l'on peut appeler un match complet. Au four et au moulin, la meneuse aux passeports canadien et britannique a pleinement rempli son rôle de leader pour offrir une victoire importante aux Déferlantes.
17pts, 8rbds, 6 passes et 4 interceptions en 36' - Evaluation : 27
Victoire 68-59 contre Mondeville
#1 - Valériane Ayayi (Bourges)
Elle marche sur l'eau en décembre. L'internationale tricolore est en grande forme puisqu'elle affole les compteurs aussi bien en LFB qu'en Euroligue en cette fin d'année 2017. Une menace offensive bien utile samedi soir pour sortir les Tango du piège vendéen.
25pts, 4rbds, 4 passes et 4 interceptions en 37' - Evaluation : 28
Victoire 92-83 a.p. contre Roche Vendée
Si la WNBA n’a pas le prestige de la NBA pour les garçons, c’est aussi un rêve d’y entrer un jour. Onze Françaises ont trouvé les clés du paradis et l’une d’entre-elles, Sandrine Gruda, a même réussi à gagner le tant convoité titre de champion.
« Les années précédentes, quand on me parlait de WNBA, je disais non sans regarder quoi que ce soit et là, je me suis posée deux minutes, j’ai réfléchi et je me suis dit que c’est peut-être maintenant ou jamais. L’année prochaine, il y a le championnat d’Europe en début d’été, l’année d’après, les Jeux Olympiques si tout se passe bien et après, je vais commencer à être vraiment vieille ! Donc c’était l’année pour tenter cette expérience. »
Ainsi Céline Dumerc expliquait pourquoi à l’été 2014 elle a décidé de faire le grand saut en acceptant une offre du Atlanta Dream ; une expérience de 28 matches en WNBA dont 11 comme membre du cinq de départ pour une production moyenne de 3,3 points et 4,0 passes.
Contrairement aux garçons avec la NBA, la WNBA n’est pas pour les Françaises une fin en soi. Pour différentes raisons, le montant des émoluments est incomparable (36 500$ de salaire pour la saison pour une rookie, 72 000$ en moyenne pour l’ensemble des joueuses), la saison se tient uniquement l’été et perturbe souvent celle de l’Équipe de France, et les réussites sont finalement peu nombreuses.
Isabelle Fijakowski, la pionnière
Celle qui a eu le plus fort impact, c’est la pionnière Isabelle Fijalkowski, qui a participé aux deux premières saisons de la ligue américaine (1997 et 98) avec une bonne franchise de l’époque, les Cleveland Rockers. La Clermontoise, qui était alors reconnue comme la joueuse numéro 1 d’Europe, avait transité par une université américaine, Colorado, ce qui avait eu l’avantage de la mettre sous les radars des scouts de la ligue et sa taille (1,95m) constituait aussi un atout maître.
« J’ai eu la chance d’avoir des opportunités dans cette équipe telle qu’elle était composée car si j’étais tombée dans l’équipe de Lisa Leslie et de DeLisha Milton, peut-être que je n’aurais pas eu autant de temps de jeu, pas le même rôle. Il y a aussi plus de concurrence pour les extérieures. »
Ses performances chiffrées (12,8 points et 6,2 rebonds en 29 min/match) sont éloquentes et pourtant Isabelle a préféré ne pas poursuivre plus longtemps l’aventure américaine. « J’ai joué deux ans sans avoir beaucoup d’arrêt et j’ai commencé à avoir les genoux pas très nets. Pour moi, la priorité c’était l’équipe de France. »
Onze Françaises en WNBA
Au total ce sont onze Françaises qui ont rejoint un jour la WNBA dont six pour une seule saison. Parmi elles, Emmeline Ndongue, l’un des piliers des Bleues, championne d’Europe en 2009 et vice-championne olympique trois ans plus tard. Il suffit parfois d’une rencontre pour que les portes de la ligue s’ouvrent comme par magie.
Ainsi Emmeline avait réalisé avec Aix-en-Provence deux très bons matches en finale de l’Eurocup face au Spartak Moscou de Lisa Leslie, une sommité du basket américain. « Visiblement, Lisa Leslie a été impressionnée et elle m’a mis en contact avec le club. Au début, je prenais ça pour de la rigolade. Je lui avais filé mon numéro à la fin du match et je n’en attendais rien. Et en fait, deux jours plus tard, j’ai reçu un coup de fil de la General Manager. »
L’empreinte de Emmeline Ndongue aux Los Angeles Sparks ne sera pas éternelle comme celles de Valériane Ayayi à San Antonio, Lucienne Berthieu à Cleveland et Houston, Emilie Gomis à New York, Sabrina Palie à Detroit, Audrey Sauret à Washington, et Laure Savasta à Sacramento. Au moins Sabrina Parie peut-elle se féliciter d’être tombée dans l’équipe, le Detroit Shock de Bill Laimbeer, qui sera championne WNBA en 2006. Sauf que Sabrina ne faisait plus partie du roster au moment des playoffs.
La bague de champion, Edwige Lawson-Wade l’a même touchée du bout des doigts puisqu’elle est allée jusqu’en finale avec les Silver Stars San Antonio échouant trois manches à zéro contre ce même Detroit Shock. « Pour réussir là-bas, il faut avoir un coach qui se déplace en Europe. 85%, je dirais, ne connaissent rien du tout à l’Europe », indique Edwige pour insister sur le fait qu’une part de chance est nécessaire dans la réussite de l’entreprise. C’est ainsi que la médaillée d’argent aux Jeux de Londres s’est retrouvée un temps meneuse titulaire au sein de la franchise du Texas.
Sandrine Gruda, la championne
Sandrine Gruda a réussi à décrocher le Graal mais elle a dû en quelque sorte consentir à des sacrifices sportifs. La première partie de sa carrière, elle l’a menée dans une équipe de deuxième zone, le Connecticut Sun où son abatage dans la peinture était reconnu (jusqu’à 13,5 points et 6,3 rebonds en 32’ en 2009).
« Jouer en WNBA m’a permis de me découvrir davantage », disait-elle alors. « Je ne savais pas que je pouvais jouer en 3 jusqu’à ce que je le fasse réellement et pas dans n’importe quel championnat, en WNBA. Je l’ai fait par exemple contre Phoenix et Penny Taylor. Ça n’a pas été facile au début, mais j’ai approfondi mes compétences. »
Après un break de quatre saisons, la Martiniquaise est retournée dans la ligue mais cette fois aux Los Angeles Sparks. Son temps de jeu y a fondu comme neige au soleil (7 matches à 5 minutes de moyenne en 2016) mais au bout du suspense, un titre de champion est venu la récompenser cette année-là et encore une finale l’été dernier.
La morale de l’histoire c’est que même pour les basketteuses, et même pour les plus réfractaires d’entre-elles à l’american way of life, comme Céline Dumerc, jouer en WNBA est comme un rêve qui devient réalité.
« C’est un vrai régal », confiait l’icône du basket féminin français alors qu’elle portait le maillot du Dream. « Quand je rentre dans le Madison Square Garden, j’ai la banane comme une gamine ! Quand je vais à San Antonio, je me dis : « Les mecs étaient champions NBA ici, il y a quinze jours ! » Ce sont des moments forts et c’est un sacré confort. »
#20ansLFB - Décollage pour les avec les Françaises passées par la @WNBA https://t.co/igStRtOVaK cc @SAStars @LA_Sparks @WashMystics @seattlestorm @AtlantaDream @nyliberty @ConnecticutSun #DetroitShock #HoustonComets #ClevelandRockers #Savasta #Berthieu #Palie pic.twitter.com/Tr7JXMXx8V
— LFB (@basketlfb) 28 novembre 2017
Les deux joueuses tricolores ont répondu à toutes vos questions en direct. Retrouvez leur interview en replay.
Suivez l'actu de l'Equipe de France féminine sur la page Facebook des Bleues : cliquer ici
RDV à 13h15 sur la page Facebook des Bleues : https://t.co/ob0G1JuqBy@valeriane_ayayi et Sarah Michel répondront à vos questions en live pic.twitter.com/5tCsaSS1OV
— Equipe France Basket (@FRABasketball) May 27, 2017
L'ailière française a terminé le match avec un superbe 100% de réussite (9/9 aux tirs). Au final, Ayayi inscrit 23 points, 5 passes, 4 rebonds, 2 interceptions, 0 balle perdue et 34 d'évaluation. Et Villeneuve l'emporte dans les Landes (80-83).
Le Trophée a été présenté lors du 1er Gala des Internationaux qui s’est déroulé le 21 septembre dernier au Relais Plaza à Paris. Le Club souhaite faire le lien entre les générations et accompagner les joueurs et joueuses des le début de leur carrière. Cette récompense met en lumière le formidable parcours de jeunes joueurs potentiels et leur investissement à porter haut les couleurs de l’Equipe de France de Basket.
Lattes Montpellier a pris l'eau face à Kursk. Ogwumike (16pts, 14rbds) et Héléna Ciak (13pts) n'ont laissé aucune chance aux Gazelles qui n'ont pas pu se relever après une entame de match ratée (4-19, 8').
Enfin Villeneuve d'Ascq a signé un bel exploit en mettant Salamanque au tapis. Les Nordistes et Valériane Ayayi (15pts) ont démarré pied au plancher (21-0, 8'). Vexées, les partenaires d'Adaora Elonu (17pts) sont revenues petit à petit, allant même jusqu'à passer en tête à 8 minutes de la fin (55-56). Les Guerrières ont serré la vis dans le money time pour décrocher un premier et précieux succès dans leur campagne européenne.
Charleville-Mézières est toujours invaincu après sa victoire sur Wasserburg. Kaleena Lewis (19pts) et les Flammes ont réalisé 30 bonnes minutes (57-38) avant une baisse de régime qui a permis aux Allemandes d'y croire jusqu'au bout.
Enfin, les Déferlantes n'ont pas tremblé face à Namur. Isis Arrondo (18pts) et Yuliya Andreyeva (16pts) ont porté le NRB qui se retrouve à égalité à la première place du groupe (2v-1d) en compagnie de Ragusa et Nymburk.
Ce n’est pas encore une passation de pouvoir mais bien le signe qu’une nouvelle génération prend de plus en plus de place en Equipe de France. Valériane Ayayi qui relève le défi physique des Canadiennes en première mi-temps. Marine Johannes qui provoque le premier écart en faveur des Bleues en début de quatrième quart-temps. Olivia Epoupa, enfin, qui compense son manque de réussite (1/9) par une activité de tous les instants (5 rbds, 6 pds, 4 ints). Une véritable peste dont le moteur ne s’arrête jamais. Insupportable pour l’adversaire. Indispensable pour son équipe. Pas une de ces trois jeunes femmes n’a dépassé les 22 ans. Mais le futur des Bleues s’écrit déjà aujourd’hui. "Elles sont talentueuses… Ce ne sont pas n’importe quelles jeunes. Je ne suis pas dans leur tête mais tant mieux pour nous qu’elles jouent si bien", rigole Endy Miyem, une des trois Braqueuses rescapées de Londres 2012. "Cela fait trois mois aujourd’hui qu’on travaille ensemble. Depuis le 16 mai on les voit grandir et évoluer. C’est l’avenir du basket féminin français. C’est bien qu’elles vivent ces moments parce qu’elles joueront sans doute d’autres Jeux Olympiques", se félicite de son côté leur entraîneur, Valérie Garnier.
Mais en attendant Tokyo 2020 ou pourquoi pas Paris 2024, leur impact sur les résultats de la campagne 2016 est spectaculaire. La blessure de Céline Dumerc a accéléré le mouvement. Et alors que l’absence de la leader charismatique du groupe aurait pu ajouter de la pression sur les épaules de la jeune garde, celle-ci semble, au contraire, pleinement assumer ses nouvelles responsabilités. "A chaque match je lui dis que je joue pour elle", insiste Epoupa, plus gros temps de jeu de l’équipe à Rio, à propos de celle qui lui a légué la place de chef d’orchestre. "Il y a beaucoup de pression mais j’ai la confiance de mon staff, de mes coéquipières. Il faut utiliser cette énergie positive pour mieux jouer." Titulaire dans l’aile, Valériane Ayayi savoure, elle qui avait été la dernière joueuse coupée avant l’Euro 2015. "J’ai 22 ans et jouer un tournoi olympique c’est énorme. Je remercie la coach de me faire confiance. Les anciennes ont su nous porter vers le très haut niveau", estime celle que la grave blessure au genou de Diandra Tchatchouang a rendue incontournable. "L’équipe a besoin de notre fougue et de notre innocence." L’innocence, le terme qui caractérise sans doute le mieux Marine Johannes, empruntée en début de compétition mais qui ressemble de plus en plus à la révélation LFB de la saison passée, depuis sa sortie face au Japon. "Mondeville me manque mais je préfère rester encore un peu", glissait-elle timidement à un confrère normand. "Je ne m’attendais déjà pas à être ici. Alors une demi-finale des Jeux... c’est un rêve pour moi."
Le rêve se poursuivra jeudi à minuit face aux Etats-Unis pour une place en finale. Et l’insouciance étant l’apanage de la jeunesse, c’est sans peur que le trio du futur de l’Equipe de France défiera les meilleures joueuses du Monde.
Comment parvenez-vous à rester concentrée sur la compétition malgré l’excitation qui entoure votre arrivée à Rio et au Village Olympique ?
Les Jeux Olympiques sont un évènement rare et spectaculaire. Mais à l’intérieur de ces Jeux nous avons une compétition à faire. En dehors du terrain on pourra profiter de ce qu’il y a autour. Les anciennes nous donnent des conseils au quotidien mais elles veulent aussi nous laisser profiter. En nous voyant les yeux écarquillés devant Rafael Nadal ou Pau Gasol elles revivent ce qu’elles ont vécu à Londres en 2012 et ça leur fait du bien. Dans les têtes on se dit forcément : je suis là. Quand c’est ta première expérience olympique c’est évidemment quelque chose d’extraordinaire. Après, être présente sans performer, sans avoir un résultat ce n’est pas la même chose.
Tous les petits détails qui peuvent paraître anecdotiques semblent prendre des proportions différentes aux Jeux...
Bien évidemment. Quand on te donne ta dotation avec le coq ! Ah le coq ! Les anneaux ! On rêve des anneaux, on les voit partout et on prend des photos tous les jours.
Faut-il faire la queue pour prendre la photo au village olympique au milieu de ces anneaux ?
(elle rigole) Elle a beaucoup tourné cette photo ! Tous les athlètes la veulent. Nous sommes passées derrière des volleyeuses allemandes et on a attendu un peu. Mais on la voulait notre photo. Elle est sympa non ?
Comment s’est déroulée la présentation des deux équipes au Club France ?
Avec Sarah Michel on n’en revient pas. Nous sommes présentées devant une salle pleine. Les médias viennent nous parler. En playoffs ou à la Coupe de France il y a 5 ou 6 journalistes. Ici ça filme dans tous les sens. J’en prends plein les yeux et je prends tout ce qu’il y a à prendre.
Les conditions de vie au village olympique ont été beaucoup commentées. Quelles sont vos premières impressions ?
On savait que ce serait compliqué. Nous avions lu pas mal de choses sur des délégations qui avaient quitté les lieux avant de revenir. Les problèmes de vols, de tuyauterie. On a les nôtres. Le contexte olympique fait qu’on laisse un peu plus passer. Après je suis joueuse professionnelle mais je descends au Campanile avec mon club donc il ne faut pas exagérer.
Replay Bourges - Villeneuve d'Ascq / Playoffs 1... par LFBTV
Avant d'affronter les Pays-Bas, Valériane Ayayi et Sarah Michel (qui jouent avec la Néerlandaise Naomi Halman à Lattes-Montpellier) se sont livrées sur cette deuxième rencontre de qualification à l'Euro 2017.
Pays-Bas - France, un match à suivre sur www.dailymotion.com
La jeune tricolore ne pouvait rêver meilleur début Outre-Atlantique. Après avoir officialisé son arrivée en WNBA, l'ailière de Lattes-Montpellier disputait mercredi soir son premier match avec les Stars de San Antonio. Face à Atlanta, Ayayi a rentabilisé ses 11 minutes de jeu : 10 points (à 4/5 aux tirs dont 2/2 à 3pts), 3 rebonds, 2 passes, 1 interception et 0 balle perdue. Prochain match pour les Texanes demain contre Washington.
Comme l'a révélé son agent sur les réseaux sociaux, Valériane Ayayi rejoint la WNBA et la franchise des San Antonio Stars pour la fin de la saison. L'ailière présélectionnée en Equipe de France, vice-championne d'Europe en 2013 avec les Bleues et formée au Centre Fédéral, va connaître sa première expérience à l'étranger. La joueuse de Lattes-Montpellier sera la 11è française à jouer Outre-Atlantique : Lucienne Berthieu, Laure Savasta, Isabelle Fijalkowski, Audrey Sauret, Emilie Gomis, Emmeline Ndongue, Sabrina Palie, Edwige Lawson-Wade, Sandrine Gruda et Céline Dumerc.
Premier entraînement suivi des photos officielles de l'#Equipe! First practive followed… https://t.co/4b4zcKcze7
— Valériane Ayayi (@Valouu_A) July 28, 2015
Très fier de @Valouu_A qui rejoint les @SAStars pr terminer la saison @WNBA! Encore Bravo, un nouveau challenge à la hauteur de ton talent!
— Jeremy Medjana (@JMedjana) July 27, 2015
Officiellement engagée avec les @sastars #NewChallenge en @wnba #LetsDoIt @ San Antonio https://t.co/vJNdfuYVnk
— Valériane Ayayi (@Valouu_A) July 27, 2015
Jusqu'au 7 juin, le Quiz de la Tournée 2015 oppose deux joueuses de l’Équipe de France féminine. Sujet : l'histoire des Bleues. Principe : la première à trois bonnes réponses remporte la partie. Qui sera la plus cultivée ?
Outre le choc entre le champion en titre et Basket Landes, plusieurs rencontres s'annoncent indécises. Ce sera le cas, par exemple, d'Arras - Lyon. Les deux équipes présentent le même bilan après trois journées (1d-2v) et un jeu tourné vers l'attaque.
Auteurs d'un début de saison identique (2v-1d), Mondeville et Charleville-Mézières devraient offrir un spectacle de qualité en terre normande. L'occasion également pour Touty Gandega et Hhadydia Minte, deux anciennes de l'USOM, de fouler un parquet qu'elles connaissent par coeur.
Programme de la journée 4
Mercredi 29 octobre à 20h
Bourges - Calais
Hainaut Basket - Villeneuve d'Ascq
Jeudi 30 octobre à 20h
Angers - Tarbes
Arras - Lyon
Mondeville - Charleville-Mézières
Nantes Rezé - Toulouse
Lattes Montpellier - Basket Landes