"Je sentais que le timing était bon pour moi"
Qu’est-ce qui vous a motivé en fin de saison dernière à quitter le championnat français pour rejoindre un club européen comme Prague ?
J’avais en tête de partir à l’étranger un jour dans ma carrière. J’avais eu quelques opportunités auparavant, mais je ne pensais pas que c’était le bon moment pour partir. Mais quand un club comme Prague, qui a gagné l’Euroligue il y a trois ans et qui a des ambitions, vous appelle, vous ne pouvez pas refuser. Et puis, je sentais que le timing était bon pour moi dans ma carrière pour prendre ce risque.
Le rôle pour une joueuse tricolore à l’étranger est totalement différent de celui qu’elle a en France. Partir à Prague vous a placé dans ce rôle de joueuse étrangère majeure, sur laquelle on compte énormément. Ressentez-vous une certaine forme de pression ?
En effet, ça me change. J’avais l’habitude d’être française dans une équipe de LFB, où on est assez couverte et protégée. À Prague, il y a un accueil qui est impressionnant. Pour les joueuses étrangères dont je fais partie, on est prises en charge dès notre arrivée à l’aéroport, on a quelqu’un qui est avec nous, qui fait toutes les démarches médicales, administratives, etc… On ne s’occupe de rien, on doit juste être performantes sur le terrain. On a une pression supplémentaire, les résultats dépendent un peu plus de nous, on a plus de responsabilités. Mais c’est aussi ce que je cherchais : avoir un statut plus important dans une grande équipe, et le club de Prague me permet de répondre à cet objectif que je m’étais fixé. Après j’ai aussi la chance d’avoir une super coach qui a beaucoup d’expérience et qui m’apprend énormément jour après jour (ndlr, Natalia Hejkova, quadruple vainqueur de l’Euroligue en tant que coach avec Ruzomberok et le Spartak Moscou). Ça me permet d’être en confiance dans mon jeu mais également en dehors du terrain.
Interview complète à retrouver dans le prochain numéro de BasketBall Magazine (n°854 - Février 2019)