Il aura véritablement fallu un quart-temps aux joueurs de Tahar Assed-Liegeon pour prendre la mesure de cette équipe anglaise. Déjà humiliés la veille par la Croatie (47-88), Joshua Steel (14 points, 6 rebonds et 2 passes) et ses partenaires avaient à coeur de montrer un tout autre visage face à la France. En début de match, ils parviennent bien à tenir la comparaison, étant mené que d'un point après dix minutes de jeu (10-11), mais ensuite - l'axe Lucas Dussoulier (14 points, 8 rebonds et 2 passes) - Ywen Smock (18 points, 8 rebonds, 2 passes) va faire la différence. 

Adroits les Français parviennent à accélérer et rapidement créent un avantage conséquent, +13 à la mi-temps (36-23). Cet écart ne va par la suite jamais cesser d'augmenter. Les Bleus déroulent mais perdent quand même de nombreux ballons (19) malgré leur nette domination.

Ce large succès rassure les Français après leur défaite en ouverture face à la Lituanie et avant de s'attaquer demain à un adversaire d'une toute autre dimension, la Croatie.

France bat Angleterre 73-45

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Passés à côté du deuxième quart-temps perdu 8 à 18, les Bleuets ont passé la majeure partie de la rencontre à courir après le score. Malgré un retour dans le dernier quart-temps (59-59, 33'), les coéquipiers de Boris Dallo ont craqué en fin de partie et s'inclinent finalement (72-81). Les performances de Mouhammadou Jaiteh (18 points, 10 rebonds), Axel Bouteille (15 points, 3 rebonds) et Anthony Labanca (14 points) n'auront donc pas suffi aux Français.

Demain dimanche, les joueurs de Jean-Aimé Toupane affronteront Israël à 13h45 (heure française), avec pour objectif d'aller chercher la 7ème place de l'Euro.

Grèce bat France : 81-72

La prolongation de la veille face à la Russie a surement laissé des traces. Pourtant en début de rencontre, les Françaises ne laissent rien paraître et se montrent même entreprenantes à l'image de Marie-Michèle Milapie. Sous l'impulsion notamment de Prezlj, la Slovénie accélère et passe un cruel 10 à 0 en 2'45 à la France (18-8).

Les Françaises tentent bien de réagir mais les Slovènes parviennent à garder leur avance malgré les assauts tricolores. Maladroites, les protégées d'Arnaud Gupillotte ne trouvent pas de solution face à cette surprenante formation slovène. La France parvient bien à plusieurs reprises à réduire l'écart suite à des exploits individuelles de Dambach ou Limousin mais à chaque fois la Slovénie parvient à recreuser l'écart.

Cet écart monte même à 15 unités et est toujours de 12 points à 6 minutes du buzzer. Un temps mort de Guppillotte remobilise ses troupes et l'effet ne se fait pas attendre. La France entame alors un retour héroïque sous l'impulsion du duo Dambach-Millapie. En quelques minutes, les Françaises profitent des fautes slovènes pour recoller au score, mais la Slovénie contre les dernières tentatives françaises. Parties de trop loin, les U18 échouent à un petit point (46-47) de quoi nourrir quelques regrets.

Slovénie bat France 47-46

Après un match en demi teinte hier face à la Croatie, la France se devait de montrer un tout autre visage ce soir pour éviter la déroute face à l'ogre turc.

Dès le début de la rencontre les intentions sont là, Alexandre Chassang (5 points) le montre sur jeu rapide en provocant la faute. Trois points pour lancer des débats qui s'annoncent déjà très animés. Les Français se montrent bien plus appliqués en défense et cherche des situations de jeu rapide. Axel Bouteille (15 points et 11 rebonds) et Guerschon Yabusele (13 points et 10 rebonds) s'illustrent chacun à leur manière. En finesse pour le premier, en force pour le second. Dans leur sillage, la France parvient à faire jeu égal avec la Turquie malgré la débauche d'énergie Tayfun Urulku (19-20, 10').

Dans le deuxième quart-temps, l'apport de Mam' Jaiteh (7 points et 8 rebonds) près du cercle s'avère capital aussi bien en attaque qu'en défense. La France est toujours dans le coup et parvient même à prendre la direction des opération suite à un panier primé d'Antony Labanca (22-20) pour ne plus la lâcher du quart-temps. A une minute de se rendre au vestiaire, la france compte toujours 4 points d'avance sur la Turquie, mais une mauvaise gestion des derniers ballons lui coûte chère. Urulku (17 points, 4 passes et 3 rebonds) à trois-points et Kosut (12 points et 5 rebonds) près du cercle en profitent pour redonner un petit point d'avance à la Turquie (35-34, 20').

Au retour des vestiaires, les Turques tentent bien d'enfoncer le clou mais la France résiste. Toujours derrières, les hommes de Jean-Aimé Toupane ne lâchent rien, Guerschon Yabusele et Boris Dallo (6 points et 3 passes) organisent la riposte mais les Turques se montrent solides. Leur avance monte à 13 points en début de quatrième quart-temps après un nouveau panier d'Osman (54-41, 31').

La France semble alors en difficulté, c'est sans compter sur Charly Pontens (5 points et 2 passes) qui va véritablement réveiller le camp tricolore en marquant 5 points de suite (53-59, 35'). Axel Bouteille dans un bon soir et Guerschon Yabusele intraitable aux lancers en cette fin de match prennent le relais et la France y croit à nouveau. A une minute de la fin, Labanca sert parfaitement Mam' Jaiteh qui trouve l'ouverture, la France est devant (64-62). Un avantage qu'elle va faire fructifier jusqu'à compter 6 points d'avance, mais deux lancers de Birsen après le buzzer viendront réduire à néant les chances de la France de finir plus haut qu'à la troisième place du groupe F. Score final : 68-64.

En finissant troisième du groupe F, la France croisera l'Espagne vendredi en quart de finale de la compétition. La rivalité franco-espagnole n'est donc pas prête de s'arrêter.

France bat Turquie : 68-64

Programme des quarts de finale :
Vendredi 18 juillet
13h45 : Turquie - Lituanie
16h00 : Serbie - Israël
18h15 : Espagne - France
20h30 : Croatie - Grèce

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"Comme je l’ai déjà dit cette équipe est forgée pour gagner. Dans la difficulté, elle trouve l’énergie pour faire la différence. Les joueuses  elles font preuve de beaucoup de sérénité dans l’adversité malgré leur jeune âge.

L’absence de Valérianne Ayayi (NDLR sélectionnée en Equipe de France A, elle a fait l’impasse sur les U20) et les arrivées tardives en préparation d’Olivia Epoupa et Lidija Turcinovic, nous a obligées à redistribuer les cartes et donc créer une nouvelle hiérarchie. Certaines joueuses ont dû prendre de nouvelles responsabilités.

Cette année, nous n’avons jamais eu de doutes, nous avons cherché à mettre du sens dans tout ce que nous avons fait. Nous nous sommes dit les choses après chaque victoire et chaque défaite. Cependant, le revers lors du match d’ouverture de la compétition défaite face à l’Espagne nous a laissé un goût amer.  C’est une génération qui n’aime pas perdre, elle a donc parfaitement réagi ensuite.

Nous avons ensuite réalisé deux gros matches face à la Grèce et la Lettonie, ce qui m’a permis d’impliquer toutes les joueuses. Certaines se sont révélées à l’image notamment de Marième Badiane qui a été exceptionnelle tout au long du tournoi, Mamignan Touré qui nous a sortis de l'enfer face à la Turquie et  Clarince Tdaji-Tabdi qui nous a sorti un gros match contre la République Tchèque (24 points en 17 minutes, 11 sur 11 aux tirs)… L’émergence de toutes ces joueuses dans le sillage de nos cadres nous a permis d’être une vraie force collective, avec le danger qui peut venir de partout.

Nous sommes une équipe certes laborieuse en attaque, mais nous ne sommes pas prêts d’en revoir une aussi efficace en défense. Croyez moi laisser les Espagnoles ne marquer que deux points dans le 3^e quart-temps d’une finale d’un Championnat d’Europe, il faut le faire. Cette génération 94, personnellement je la suis depuis la catégorie U16. Au fil du temps nous avons créé ensemble une relation privilégiée et une grande complicité. Ce titre vient couronner une expérience humaine très intéressante construite depuis de nombreuses années. Je tiens également à remercier tout les membres du staff, technique et médical, pour tout le travail exceptionnel qu’ils ont accompli tout au long de cette campagne."

Championnat d'Europe à Udine (Italie) du 3 au 13 Juillet 2014

Cette finale a été celle des défenses. L'Equipe de France avait à coeur de prendre sa revanche face à la seule équipe qui l'avait battue dans ce tournoi et triple tenante du titre, l'Espagne.

Dès le début de la rencontre les deux équipes se neutralisent. Malgré de nombreuses secondes chances, la France ne parvient pas à imposer son jeu. Les paniers marqués se font rares, les batailles sont rudes. Le score évolue peu : 9 à 6 après 10 minutes et seulement 11 à 8 à la mi-temps. Les Espagnoles sont devant mais rien n'est joué.

Au retour des vestiaires, la France hausse le ton en défense et ne concède aucun panier du troisième quart-temps, l'Espagne ne marquera que 2 points sur lancers francs. Héroiques, Olivia Epoupa et ses partenaires ne parviennent pas pour autant à décrocher complètement leurs adversaires (26-22, 30'). L'Espagne revient dans la partie et Leticia Romero fait preuve de sang froid derrière l'arc en toute fin de match et envoie les deux équipes en prolongation (34-34).

Mais rapidement Marième Badiane, impeccable des deux côtés du terrain, va lui répondre. D'abord à trois-points puis l'intérieure tricolore signe un contre décisif sur l'action suivante qui va permettre à la France de faire le break, +4 à 21 secondes de la fin. Cette fois-ci, l'Espagne ne reviendra pas et la France est championne d'Europe, le sacre d'une génération dorée.

France bat Espagne : 47-42

Entraîneur : Cathy MELAIN
Adjoints : Grégory MORATA et Julie BARENNES

A noter que Adèle Raveleau ne participera pas au stage de voireon. Le groupe des 12 joueuses pour l'Euro en Hongrie du 31 juillet au 10 août sera issu de cette liste de 15 noms.

Après un début de match difficile (0-4), les Bleuets ont vite pris la mesure de la rencontre face à la Russie en enchaînant un 11-4 dans le premier quart-temps, avec un Mam Jaiteh qui inscrit 6 des 11 premiers points tricolores. Mais les Russes refont surface en fin de période, et passent devant après 10 minutes de jeu (15-16, 10').

Jean-Aimé Toupane recadre ses troupes, et les paroles du coach français portent leurs fruits. Les U20M infligent aux Russes un 13-2, grâce notamment aux deux chalonnais Axel Bouteille et Mathias Lessort (28-18, 14'). Mais à l'instar du premier quart, les Russes reviennent au score grâce notamment aux tirs primés Martynov et Kulagin, tandis que Boris Dallo permet à la France de résister. À la pause, la Russie mène toujours d'un point (34-35, 20').

Le troisième quart-temps est tout aussi serré entre les deux équipes, qui veulent à tout prix remporter ce premier match de la compétition. Mais Yabusele et Bouteille permettent aux Bleuets de créer un petit écart en fin de troisième quart-temps (54-50, 30').

Si la France va compter six points d'avance au début du dernier quart, les Russes ne lachent rien, et reviennent dans la partie avec Viktor Kashin qui marque 7 points dans la période. La France est en passe d'adresse et s'en remet aux points à l'intérieur de Mam Jaiteh. À deux minutes de la fin, le grand Andrey Desyatnikov (2,20m) donne l'avantage à la Russie (62-63, 38'). Après un lancer-franc de Stanislav Ilnitskly, la France est à -2, et a la balle de match et 9 secondes à jouer. Temps-mort pris par Jean-Aimé Toupane. Sur une passe de Benjamin Sene, Antony Labanca dégaine à 3 points, et donne un point d'avance aux Bleus à 3 secondes de la fin. Les Bleuets pensent alors avoir fait le plus dur, mais un ultime tir de Stanislav Ilnitskly dans les toutes dernières secondes vient crucifier la France. La Russie l'emporte (65-66), malgré le double-double de Mam Jaiteh (14 points, 10 rebonds).

Les Bleuets devront l'emporter dès demain mercredi face à la Bulgarie (19h15, heure française).

Russie bat France : 66-65

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Défaites en quart de finale vendredi face à l'Espagne, la France n'aura finalement pas réussi à retrouver le chemin du succès en match de classement. Après une défaite samedi face à l'Australie, les Françaises ont plié ce dimanche contre le Japon.

Dans un match engagé, disputé et très équilibré, les Tricolores avaient manqué leur entame de match contre le pays du Soleil Levant, en s'inclinant dans le premier quart 10 à 18. Les Bleuettes ont ensuite réagi dans le second quart (gagné 17-15), dans le sillage d'une Johanna Muzet qui réalise son plus beau match de la compétition (16 points, 3 rebonds, 2 passes et 3 interceptions). À la pause, la France est au contact du Japon : 27-33.

Le troisième quart-temps se déroule dans les mêmes conditions, avec des Françaises qui retrouvent leur efficacité en défense et en attaque. La France domine ce troisième acte, et vire en tête à 10 minutes de la fin : 44-43.

Mais les Bleuettes ont laissé des forces dans la bataille, et le Japon se réveille dans le dernier quart-temps,  sous l'impulsion de la capitaine Yuji Kato (18 points, 7 rebonds. Le Japon s'impose 65 à 60 face aux joueuses de Julien Egloff. Cinquièmes du dernier Euro l'an passé, la France termine le Mondial à une très honorable huitième place.

Japon bat France : 65-60

La marche était trop haute pour les coéquipières d'Alix Duchet samedi face à l'Australie. Encore déçues de leur élimination la veille, les Bleuettes peinent à entrer dans la rencontre face à une solide équipe australienne. Menées de 4 points après 10 moinutes (14-18), les Tricolores passent à côté du deuxième quart-temps (perdu 5-16), et sont déjà en retard au tableau d'affichage à la pause : 19-34.

Le retour des vestiaires est tout aussi compliqué pour les joueuses de Julien Egloff, qui peinent à trouver le cercle. À 10 minutes de la fin, la France est menée (32-51). Seule satisfaction des Bleuettes, le dernier quart-temps remporté (16-14), mais une réaction trop tardive. La France s'incline finalement (48-65), et jouera le Japon dimanche à 13h00 pour aller chercher la 7ème place du Mondial.

Australie bat France : 65-48