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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

12 Français sur les parquets NBA

Corps: 

Ils sont restés

Tony Parker (1,86m, 28 ans, San Antonio Spurs, 10e saison)
Depuis le 3e titre remporté avec les Spurs en 2007, l'équipe texane semble sur le déclin. TP entame lui, à 28 ans, sa dernière année de contrat. S'il veut signer un dernier gros cachet, il doit pour cela retrouver son rayonnement sur le jeu des Spurs, après une saison entachée de plusieurs blessures qui lui ont coûté 28 matches. Menacé par le jeune George Hill, l'ancien Parisien n'a pas le choix : il devra effectuer une saison pleine et briller de nouveau sur le jeu de la franchise texane s'il veut recevoir une offre de prolongation digne de ce nom.

Mickaël Pietrus (1,98m, 28 ans, Orlando Magic, 8e saison)
Dans une équipe qui vise les demi-finales des play-offs, Mike Piétrus devra être à la hauteur. Si l'envie ne manque pas pour le Guadeloupéen, il aimerait en revanche en finir avec les blessures. Malheureusement, un poignet droit douloureux l'a privé de plusieurs matches de pré-saison et l'ancien Pallois devrait donc débuter la saison comme back-up de Quentin Richardson. Dans la même division que Miami à l'Est, il va souvent croiser la route d'un certain LeBron James, qu'il avait bien contenu lors des play-offs en 2009.

Boris Diaw (2,04m, 28 ans, Charlotte Bobcats, 8e saison)
Discret la saison passée, Boris Diaw a vécu une intersaison des plus agitées et a failli être échangé à deux reprises cet été. Le capitaine de l'équipe de France continue finalement du côté de Charlotte et devra se muer en incontournable leader pour (re)gagner la confiance des Bobcats. Confronté à un problème d'équilibre dans son équipe, Larry Brown n'exclut pas d'utiliser le polyvalent Diaw en meneur de jeu pour le début de la saison.

Joakim Noah (2,11m, 25 ans, Chicago Bulls, 4e saison)
Son nouveau statut s'est traduit par la signature d'un contrat de près de 60 millions de dollars sur 5 ans après plusieurs mois de négociations. L'investissement des Bulls semble avoir libéré un Noah, conscient de ces "responsabilités  nouvelles" et qui se dit prêt à se "donner à 150%". Chicago pourrait avoir un retour sur investissement rapide si son tandem à l'intérieur avec Carlos Boozer (75 millions de dollars sur 5 ans) fonctionne dès que ce dernier sera revenu de blessure.

Rodrigue Beaubois (1,84m, 22 ans, Dallas Mavericks, 2e saison)
Sa blessure au pied gauche contractée avec l'équipe de France en août dernier l'a privé de toute la pré-saison et il devrait encore manquer quelques matches. Après avoir réalisé une première saison probante, le chef de file des Français à Dallas devrait bénéficier de la confiance de Rick Carlisle bien plus souvent que l'an passé, à condition de revenir en forme dans l'une des grosses cylindrées de la Conférence Ouest.

Nicolas Batum (2,03m, 23 ans, Portland Trail Blazers, 3e saison)
Au sortir d'un bon Mondial avec les Bleus, l'ancien Manceau devra prendre du volume pour conserver sa place à Portland. Son objectif personnel est très précis : « Je veux devenir quelqu'un dans cette Ligue, pas seulement dans cette équipe. Je veux être reconnu comme l'un des meilleurs défenseurs de NBA ». A lui de s'en donner les moyens après une maudite saison 2009-2010 qui l'a vu manquer une bonne partie des matches en raison d'une opération à l'épaule

Ils ont changé de club

Ronny Turiaf (2,06m, 27 ans, New York Knicks, 6e saison)
Arrivé à New-York cet été, Ronny Turiaf va devoir oublier ses deux ans de galère à Golden State, ponctués de blessures, pour jouer aux côtés d'Amar'e Stoudemire dont il parait-être un complément logique en défense. Titulaire lors des matches de présaison avec les Knicks, Ronny Turiaf a laissé filer sa place au profit du jeune Russe Timofey Mozgov. Solide en défense, mais trop timide en attaque, il devra corriger ses points faibles pour retourner la situation. L'ancien Warrior devrait cependant intégrer le cinq de départ aux côtés de Stoudemire dans la raquette. « Ça va me faire du bien d'être dans une équipe qui a envie de gagner. C'est une étape intéressante et j'ai hâte de voir comment ça va se passer », déclarait le Martiniquais lors de sa présentation officielle.

Ian Mahinmi (2,08m, 24 ans, Dallas Mavericks, 4e saison)
Trois ans après son arrivée à San Antonio, Ian Mahinmi attend toujours que sa carrière NBA décolle. Troisième option en pivot chez les Mavs, il doit continuer sur la lancée d'une bonne deuxième partie de saison 2009-2010 ainsi qu'à de bonnes prestations en préparation. Malgré tout ses minutes de jeu risquent d'être comptées cette saison.

Alexis Ajinça (2,15m, 22 ans, Dallas Mavericks, 3e saison)
Souvent cloîtré sur le banc des remplaçants depuis son arrivée sur les parquets américains en 2008, Alexis Ajinça pourrait (re)vivre une saison délicate avec Dallas. S'il a réussi à grappiller quelques minutes de jeu lors de la préparation (12 minutes), il va devoir se battre pour ne pas rester assis en bout de banc tout au long d'une saison cruciale pour son avenir en NBA.

Johan Petro (2,12m, 24 ans, New Jersey Nets, 6e saison)
Débarqué en janvier 2010 chez les Nets, Johan Petro a prolongé pour trois ans cet été avec le club de New Jersey. Une opportunité que le Parisien ne devra pas gâcher cette saison. Productif dans la raquette, il s'est montré à son avantage en disputant tous les matches de préparation avec les Nets (14,5 minutes)

Ils arrivent

Kevin Séraphin (2,05m, 21 ans, Washington, 1re saison)
Le pivot de 20 ans, ancien de Cholet, a joué 7,5 minutes de moyenne en quatre matches de pré-saison (1 pt, 1,5 rbd), ce qui n'augure pas vraiment d'une utilisation à grande échelle. Son avenir dans la ligue américaine s'annonce prometteur, à condition d'avoir du temps de jeu.

Pape Sy (1,98m, 22 ans, Atlanta, 1re saison)
L'ancien arrière du Havre, grande surprise de la draft (53e choix), n'a pas pu participer aux matches de pré-saison des Hawks en raison d'un dos douloureux. Pape Sy n'a donc pas pu démontrer son talent de shooteur et pourrait bien se voir relégué en D-League chez les Utah Flash pour faire ses classes et avoir du temps de jeu.

Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Auteur: 
Mathieu Poleni
Date d’écriture: 
Mardi, 26. Octobre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
La NBA reprend ses droits cette nuit avec en lever de rideau un choc très attendu entre le Miami Heat et les Boston Celtics. Pour cette nouvelle saison, les joueurs tricolores évoluant outre-atlantique n'ont jamais été aussi nombreux. Avec les arrivées de Pape Sy et de Kévin Séraphin durant l'été, ils seront douze Français à jouer en NBA cette année, soit le plus important contingent de joueurs étrangers dans la ligue. Revue d'effectif.

Diawara bien en jambes

Corps: 

Espagne (ACB)
Tariq Kirksay (Séville) : 9 points, 5 rebonds et 2 passes face à Malaga (défaite 76-82)
Stéphane Dumas (Valladolid) : 4 points et 3 passes en 18’ face à Bilbao (victoire 68-60)
Thomas Heurtel (Alicante) : 2 points et 2 balles perdues en 12’ face à Minorque (défaite 59-61)
Florent Pietrus (Valence) : 0 point et 2 rebonds en 14’ face au Real Madrid (défaite 63-76)

Italie (Serie A)
Yakhouba Diawara (Brindisi) : 20 points (7 sur 11 aux tirs), 4 rebonds et 2 passes en 39’ face à Bologne (victoire 87-84)
Ali Traoré (Rome) : 8 points (4 sur 5 aux tirs), 5 balles perdues en 19’ face à Pesaro (défaite 69-76)
Hervé Touré (Rome) : 4 points (1 sur 5 aux tirs), 5 rebonds en 19’ face à Pesaro (défaite 69-76)

Belgique :
Luc Louves (Gand) : 4 points, 1 faute en 11’ face à Liège (défaite 67-61)

Allemagne :
Vasco Evtimov (Mitteldeutscher) : 4 points, 7 rebonds, 2 passes en 18’ face à Ludwigsburg (défaite 73-65)

Surtitre: 
Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 25. Octobre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que la NBA reprendra ses droits demain, les Français expatriés dans les différents championnats européens ont connu des fortunes diverses. Seul Yakhouba Diawara (20 points, 4 rebonds) a véritablement brillé ce week-end lors de la victoire de son club Brindisi face à la Virtus Bologne (87-84).

Les entraineurs médaillés réunis

Corps: 

En raison de la deuxième journée de Ligue Féminine, qui se déroulait hier, Pierre Vincent et Abdou N’Diaye n’ont pas pu être présents à cette soirée, ils étaient donc représentés par leur assistant respectif : Thierry Moullec et Christophe Allardi. Autre absent, François Gomez retenu dans le Sud-Ouest suite à des problèmes de transport.

Médailles d’or
-    Juniors masculins Euro 2000 – Pierre Vincent
-    Cadettes Euro 2001 – Francis Denis
-    A féminines Euro 2001 – Alain Jardel
-    Cadets Euro 2004 – Lucien Legrand
-    Espoirs féminines Euro 2005 – Francis Denis
-    Juniors masculins Euro 2006 – Richard Billant
-    Cadettes Euro 2007 – Grégory Halin
-    Espoirs féminines Euro 2009 – Alain Jardel
-    A féminines 2009 – Pierre Vincent
-    Espoirs masculins Euro 2010 - Jean-Aimé Toupane

Médailles d’argent
-    Espoirs masculin Mondial 1993 – Gaétan Le Brigant
-    A féminines Euro 1993 – Paul Besson
-    Juniors masculins Euro 1996 – Erik Lehmann
-    A féminines Euro 1999 – Alain Jardel
-    A masculins JO 2000 – Jean-Pierre De Vincenzi
-    Juniors féminines Euro 2002 – François Gomez
-    Espoirs féminines Euro 2004 – Francis Denis
-    Cadettes Euro 2005 – Jérôme Fournier
-    Cadets Euro 2005 – Tahar Assed Liegeon
-    Espoirs féminines Euro 2008 – Abdou N’Diaye
-    Juniors masculins Euro 2009 – Philippe Ory
-    Espoirs masculins Euro 2009 – Jean-Aimé Toupane
-    Juniors féminines Euro 2009 – Jérôme Fournier
-    Cadettes Mondial 2010 – Arnaud Guppillotte

Médailles de bronze
-    Cadettes Euro 1997 – Pascal Pisan
-    Cadettes Euro 1999 – Francis Denis
-    Espoirs masculins Euro 2002 – Richard Billant
-    Espoirs féminines Euro 2002 – Pascal Pisan
-    Espoirs féminines Mondial 2003 – Pascal Pisan
-    Juniors masculins Euro 2004 – Richard Billant
-    A masculins Euro 2005 – Claude Bergeaud
-    Juniors féminines Euro 2005 – François Gomez
-    Espoirs féminines Euro 2006 – Francis Denis
-    Espoirs féminines Euro 2007 – Francis Denis
-    Espoirs féminines Mondial 2007 – Francis Denis
-    Juniors masculins Mondial 2007 – Richard Billant
-    Cadettes Euro 2008 – Arnaud Guppillotte
-    Cadettes Euro 2009 – Arnaud Guppillotte
-    Cadettes Euro 2010 – Jérôme Fournier
-    Juniors féminines Euro 2010 – Grégory Halin

Surtitre: 
Entraineurs médaillés entre 1992 et 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Service de presse FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 21. Octobre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Hier soir au siège de la fédération à Paris, Yvan Mainini a réuni les entraineurs nationaux ayant remporté au moins une médaille sous sa présidence (décembre 1992-2010). Cette réception a été l’occasion pour les 19 entraîneurs présents de se retrouver et partager un moment de convivialité.

Diawara brille en Italie

Corps: 

Espagne (ACB)
Stéphane Dumas (Valladolid) : 9 points, 1 rebond, 2 passes en 25’ face Manresa (victoire 72-76 a.p.)
Tariq Kirksay (Séville) : 4 points, 5 rebonds, 4 passes en 32’ face Alicante (victoire : 65-49)

Italie (Serie A)
Yakhouba Diawara (Brindisi) : 18 points (7 sur 15 aux tirs), 3 rebond et 1 passe en 32’ face à Rome (défaite 86-61)
Ali Traoré (Rome) : 6 points et 2 rebonds en 20’ face à Brindisi (victoire 86-61)

Belgique :
Luc Louves (Gand) : 1 point, 4 rebonds en 19’ face à Aalstar (défaite 62-88)

Surtitre: 
Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 19. Octobre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end, Yakhouba Diawara a brillé lors de ses retrouvailles avec le championnat italien. Sous le maillot de Brindisi, l’ailier tricolore a inscrit 18 points en 32 minutes mais cela n’a pas suffi pour battre Rome (86-61). En Espagne, Stéphane Dumas a participé activement à la victoire après prolongation de son club Valladolid sur le parquet de Manresa (76-72 a.p.).

Stéphane Dumas s’impose

Corps: 

Espagne (ACB)
Décidément, Malaga est en forme. Le club andalou l’a encore montré ce week-end en championnat au détriment de Flo Pietrus (3pts, 9rbds) et Vitoria, pourtant tenant du titre. Séville et Tariq Kirksay se sont inclinés face à Bruesa (73-60) malgré les 7 points et 7 rebonds de l’ailier franco-américain. Face à Bilbao, les 14 points et 3 rebonds de Nando De Colo n’ont pas suffi pour Valence, battu 77-70. Seul tricolore a avoir le sourire en Liga ACB ce week-end, Stéphane Dumas. Le meneur de Valladolid a compilé 13 points et 7 passes avant de l’emporter (79-66) face à l’Estudiantes Madrid.

Tariq Kirksay (Séville) : 7 points et 7 rebonds en 37’ face à Bruesa (60-73)
Nando De Colo (Valence) : 14 points, 3 rebonds et 1 passe en 25’ face à Bilbao (70-77)
Florent Pietrus (Vitoria) : 3 points et 9 rebonds en 23’ face à Malaga (69-76)
Stéphane Dumas (Valladolid) : 13 points, 7 passes et 4 rebonds en 31’ face à Estudiantes Madrid (79-66)

Belgique
Alors que Jo Gomis et ses partenaires de Charleroi ont décroché leur billet en Euroleague au détriment de l’Alba Berlin, en championnat belge, Luc Louves a connu des débuts difficiles sous le maillot de Gand. Si l’intérieur français a marqué 7 points, il a aussi perdu 6 ballons en seulement 22 minutes.

Luc Louves (Gand) : 7 points et 6 balles perdues en 22’ face à Leuven (79-75)

Allemagne
Pour ses débuts en Bundesliga, Vasco Evtimov a été très discret (0 point et 2 rebond en 9 minutes), lors de la défaite (76-63) de son équipe Mitteldeutscher face à Hagen.

Vasco Evtimov (Mitteldeutscher) : 0 point, 2 rebonds en 9’ face à Hagen (63-76)

Surtitre: 
Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Octobre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end n’a pas vraiment souri aux joueurs français expatriés au de là de nos frontières. En Espagne, seul Stéphane Dumas (Valladolid) a empoché la victoire (79-66). Face à Estudiantes Madrid, le meneur tricolore a cumulé 13 points, 7 passes et 4 rebonds en 31 minutes.

De Colo déjà d’attaque

Corps: 

Alors que la Pro A ne débutera que vendredi prochain, la Liga ACB a déjà repris. La première journée de championnat a plutôt souri aux Tricolores. Sous ses nouvelles couleurs (Vitoria), Florent Pietrus a réalisé un très bon passage 7 points (3 sur 3 aux tirs) et 6 rebonds en seulement 12 minutes lors de la large victoire des siens face à Alicante (92 à 47).

Autre promenade de santé, celle de Valence face à Grenade (104-81). Un match durant lequel l’arrière tricolore, Nando De Colo a montré qu’il était déjà prêt (15 points et 4 passes en 18 minutes). Séville et Tariq Kirksay (10 points et 6 interceptions en 30 minutes) ont également débuté la saison 2010-2011 par une victoire face à Badalone (85-80).

Enfin, Stéphane Dumas (4 points et 3 passes), seul tricolore à avoir connu la défaite ce week-end, et Valladolid se sont inclinés 73 à 61 face à Minorque.

Résultats des Français en Liga ACB – journée 1
Nando De Colo (Valence) : 15 points, 4 passes en 18’ face à Grenade (104-81)
Florent Pietrus (Vitoria) : 7 points à 100 % et 6 rebonds en 12’ face à Alicante (92-47)
Tariq Kirksay (Séville) : 10 points et 6 interceptions en 30’ face à Badalone (85-80)
Stéphane Dumas (Valladolid) : 4 points et 3 passes en 17’ face à Minorque (61-73)

Surtitre: 
Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 4. Octobre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end, la Liga ACB a repris ses droits. L’occasion pour les expatriés tricolores de se montrer. L’arrière du Pamesa Valence, Nando De Colo a grandement contribué (15 points et 4 passes en 18 minutes) au succès de son équipe face à Grenade (104-81).

Les maîtres du Monde

Corps: 

Les Américains ont envoyé un message clair et net à la planète basket : ils sont de nouveau les incontestables rois du Monde. Aucun pays n’aurait pu se relever de la vague de forfaits qui a frappé USA Basketball. Aucun des 12 joueurs médaillés d’or aux Jeux de Pékin n’avait fait le déplacement pour le Mondial turc. Mais l’équipe B envoyée pour défendre la bannière étoilée a parfaitement rempli son office et survolé la compétition, ne se faisant qu’une frayeur, lors de la phase de poule contre le Brésil.

Mais lors des phases finales, rien n’y personne n’a pu bousculer la défense de fer des Etats-Unis et encore moins stopper la nouvelle étoile montante de la NBA, Kevin Durant. L’ailier d’Oklahoma City, logiquement élu MVP du Mondial, a mis aux supplices tous les entraîneurs adverses dont il a croisé la route. Ceux-ci auront tout tenté avec des défenses combinées comme s’il en pleuvait. Mais ces artifices n’ont jamais ralenti ce basketteur unique, aux bras tentaculaires et à la technique de tir éblouissante. Sans forcer, Durant a passé 28 points à la défense turque avec sept réussites derrière la ligne primée. Autant de flèches empoisonnées plantées dans le cœur du bouillant public du Sinan Erdem Dome. 15.000 âmes qui ont vite compris qu’il n’y avait pas grand-chose à faire face à un tel phénomène.

Les Etats-Unis, sacrés pour la première fois depuis 1994, sont ainsi les premiers qualifiés pour les Jeux Olympiques de Londres. "Je regarde déjà vers le futur avec USA Basketball", a déclaré Durant. "Je suis encore loin d’être le joueur que je veux devenir."  Une perspective effrayante. Avec lui les Américains ont encore un temps d’avance sur le reste du Monde.

Surtitre: 
Mondial masculin 2010
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Les Etats-Unis trônent à nouveau au sommet de la planète basket. Après avoir récupéré le titre olympique en 2008 à Pékin, ils ont confirmé leur domination en remportant sans frayeur le Mondial face à la Turquie (81-64).
 

Finale de rêve

Corps: 

Toute une salle, et accessoirement un pays, est entrée en transe samedi soir au terme d’une demi-finale mythique du Championnat du Monde. La Turquie disputera la finale de "son" Mondial après être venue à bout de la Serbie dans un duel acharné que les Serbes ont mené de bout en bout avant de craquer sur la dernière possession. A quatre secondes du buzzer et alors que Novica Velickovic venait de redonner l’avantage aux siens sur une nouvelle passe du génial Milos Teodosic, Kerem Tunceri, étrangement seul, a traversé la raquette pour s’offrir un lay-up tout cuit qui a fait chavirer les 15.000 fans du Sinan Erdem Dome. "Vous pensez que c’était une tactique ? C’était de la chance, c’est tout", a commenté hilare Boscia Tanjevic en conférence de presse. L’ambiance, jusqu’ici plutôt familiale, a viré au délire collectif durant cette demi-finale et on ose à peine imaginer l’atmosphère, dimanche soir, pour le dénouement final.

Les Américains peuvent se préparer à vivre l’enfer mais comptent dans leur rang le meilleur joueur du Mondial (et du Monde ?) qui peut les sortir de toutes les péripéties. Kevin Durant, l’ailier d’Oklahoma City, survole les débats depuis le début de la phase finale et après avoir écœuré les Russes en quarts, il a assommé, à lui tout seul ou presque, la Lituanie. Auteur de 38 points et 9 rebonds, le leader de la jeune génération US dégage une fabuleuse impression de facilité et personne ne semble en mesure de le stopper. Boscia Tanjevic et sa zone magique, portés par tout un peuple, parviendront-ils à le ralentir ? Réponse dimanche soir à 20h30 (en direct sur Sport +).

Surtitre: 
Mondial masculin 2010
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 11. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
C’est la finale que tout le monde attendait. Elle aura bien lieu. Les Etats-Unis, autoritaires face à la Lituanie (89-74), et la Turquie, miraculée contre la Serbie (83-82) se disputeront la couronne mondiale dimanche à 20h30.

Les Bleus treizièmes

Corps: 
Devant la France, on retrouve plusieurs autres grandes nations du basket-ball mondial, à l'instar du Brésil, battu sur le fil par l'Argentine en huitième de finale ou encore la Grèce, médaillée d'argent lors de la précédente édition.
Classement des places 9 à 16 du Mondial 2010 :
9- Brésil
10- Australie
11- Grèce
12- Nouvelle Zélande
13- France
14- Croatie
15- Angola
16- Chine
Surtitre: 
Équipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Boris Vladic (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 9. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Mercredi, la FIBA a annoncé le classement des équipes qui avaient été éliminées à l'issue des huitièmes de finale de la compétition et dont la France fait partie. Les Bleus, après avoir terminé 5e en 2006 au Japon, chutent à la treizième place en 2010.

"La Turquie était plus forte"

Corps: 

Nicolas Batum
"On fait 15 premières minutes intéressantes mais on lâche un peu en fin de première mi-temps. Là ils se détachent et ensuite Türkoglu prend les choses en main. Face à l’euphorie ça devient compliqué. A -25 on a cherché à montrer de la fierté. Il y avait quelque chose à faire mais quand on perd des ballons on donne des paniers faciles en ne revenant pas en défense. Je pense que le gros regret de ce Mondial c’est le match contre la Nouvelle-Zélande qui nous met dans la panade. Il y a beaucoup de si au final. Si on avait eu ce joueur, si on avait gagné ce match. Depuis le 25 juillet on ne s’occupe pas de ça. Nous n’avons pas à rougir de ce qu’on a fait. Nous avons tenté de donner une belle image du basket français."

Florent Pietrus
"Il nous reste un an pour se préparer et réussir un grand championnat d’Europe. On n’en veut absolument pas aux absents. Nous avons fait avec les moyens du bord et cela nous servira d’expérience pour l’année prochaine. On le répètera toujours, l’objectif ce sont les Jeux Olympiques en 2012."

Boris Diaw
"C’est difficile à vivre. L’objectif était d’aller en quarts de finale. Ce qui est positif c’est l’expérience que cette équipe a pu prendre. Il faut avoir vécu un Mondial pour arriver à maturité, il faut avoir vécu une déception comme celle-ci, rentrer à la maison trop tôt. Ça restera dans les têtes."


Vincent Collet
"La Turquie était plus forte que nous tout simplement. Nous nous sommes battus avec nos armes mais elles étaient insuffisantes pour rivaliser avec cette équipe qui joue comme possédée par l’évènement. Pendant 15 minutes nous étions à peu près dans le plan fixé, à savoir rester dans la roue. Malheureusement notre fin de mi-temps nous condamne. Ensuite Türkoglu a montré toute sa classe et nous n’avons pu que nous battre pour limiter l’écart. Tout n’est pas négatif dans ce Mondial, cette équipe était très expérimentale et parfois a fait de très belles choses. Mais nous ne sommes pas assez forts pour jouer dans cette cour-là. J’espère que l’expérience que les jeunes joueurs ont emmagasinée va leur servir pour être candidat à la prochaine Equipe de France qui, j’espère, sera renforcée par ses meilleurs joueurs."

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Istanbul
Date d’écriture: 
Dimanche, 5. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Les Français ont aisément reconnu la supériorité de la Turquie en huitièmes de finale, soulignant l'importance des cinq dernières minutes de la première mi-temps dans le résultat final. Joueurs et entraîneurs donnent rendez-vous à leurs supporteurs à l'Euro 2011, en Lituanie.

Emportés par la foule

Corps: 

Premier quart-temps
Première indication, pour ceux qui craignaient l’apocalypse, rayon ambiance, le Sinan Erdem Dome est bien loin d’égaler l’Abdi Ipekci qui avait accueilli l’Euro 2001. Journalistes et VIP occupent une part non négligeable de l’arène et si l’atmosphère est brûlante, elle n’est pas comparable avec la pression exceptionnelle qu’infligeait aux adversaires le public plus populaire de l’autre salle d’Istanbul. Dans ces conditions, la centaine de supporteurs des Bleus parvient à se faire entendre et ces derniers vont rester dans la roue de longues minutes, l’objectif recherché par Vincent Collet pour faire douter les hôtes des lieux. La France contrôle son rebond, Nando De Colo, malade, parvient courageusement à trouver des ouvertures et les Turcs abandonnent quelques cartouches aux lancers-francs. Après cinq minutes (8-8), Boscia Tanjevic lance sa redoutée défense de zone et les Tricolores vont y laisser des plumes. Plusieurs passes tricolores sont d’une mollesse et d’une naïveté qui ne passent pas à un tel niveau d’exigence. En dix minutes 7 ballons sont ainsi échappés, les fautes s’accumulent et sans briller, la Turquie se détache (14-19).

Deuxième quart-temps
Elle poursuit même son travail de démolition mais plutôt que ses intérieurs, ce sont ses arrières qui font le plus de dégâts, le surprenant Sinan Güler en tête. Le seul joueur de l’équipe nationale formé aux Etats-Unis multiplie les pénétrations et se régale sur jeu rapide. Le retour de De Colo et un passage guerrier de Ian Mahinmi repoussent un instant l’échéance (30-24, 16e). Mais une nouvelle série de balles perdues coupe ce semblant d’élan. Le massif Oguz Savas s’amuse sur pick n’roll, Ersan Ilyasova, plutôt bien contenu, trouve la distance à trois-points et la Turquie punit le manque de rigueur d’un adversaire qu’elle annonçait craindre mais qui ne la fait guère trembler. Un 4-12 conclut la première mi-temps (28-43).

Troisième quart-temps
Et pour ceux qui nourrissaient encore un léger espoir de voir une France déchaînée jaillir des vestiaires, Hidayet Türkoglu va se charger de sceller le sort du match vitesse grand V. Deux tirs primés lancent un 0-10 en trois minutes qui transforme ce huitième de finale en chemin de croix. Vincent Collet brûle immédiatement un temps-mort pour arrêter l’hémorragie, mais il est de toute façon trop tard. La Turquie a désormais évacué toute pression et déroule proprement son basket. Türkoglu se fend de 12 unités et l'équilibre intérieur/extérieur est impressionnant.

Quatrième quart-temps
L’important est désormais de ne pas baisser totalement la tête afin de limiter la casse. Les Français s’y emploient sans pour autant parvenir à descendre sous la barre des 20 points d’écart. Tanjevic peut faire tourner en prévision des quarts de finale face à la Slovénie et les jambes de feu de Güler continuent de faire le spectacle. Vincent Collet offre également des minutes à Edwin Jackson et Fabien Causeur, peu utilisés lors de la compétition. Depuis 1999, la France avait atteint le stade des quarts de finale de toutes les compétitions internationales auxquelles elle avait participées. La série s’est arrêtée à Istanbul. Compte tenu des nombreuses absences qui ont handicapé le groupe, ce résultat n’est pas une énorme surprise mais les espoirs nés d’un premier match éblouissant contre l’Espagne et la sortie de route en poule face à la Nouvelle-Zélande laissent tout de même quelques regrets.

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Istanbul
Date d’écriture: 
Dimanche, 5. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Le Mondial 2010 est terminé pour l’Equipe de France. Les Bleus ne sont jamais parvenus à mettre en difficulté la Turquie lors du huitième de finale décisif pour leur survie (77-95). Sans matches de classement ils quittent Istanbul après une compétition débutée par un exploit mais conclue sur trois revers consécutifs.

Doucher l'enthousiasme

Corps: 

Ambiance
15.500 spectateurs peuvent prendre place dans le superbe Sinan Erdem Dome d’Istanbul qui accueille les phases finales du Mondial. Si l’Euro 2001, organisé à quelques kilomètres de là à l’Abdi Ipekci, est une indication, l’atmosphère s’annonce électrique. Le staff de l’Equipe de France en a bien conscience et a d’ailleurs travaillé sur la communication entre les joueurs. "Nous avons travaillé sur nos annonces en utilisant les signes plutôt que la voix", précisait ainsi Vincent Collet lors des deux points presse organisés vendredi et samedi.

Destin
La Turquie travaille depuis des années dans la perspective du Mondial 2010 et des Jeux Olympiques 2012. Outre les NBAers Hidayet Turkoglu et Mehmet Okur (blessé). La génération 86-87, qui a terrorisé les compétitions de jeunes sans pour autant parvenir à décrocher la timbale (argent en cadets, juniors et espoirs), constitue l’ossature principale de la sélection (cinq éléments) avec comme tête de pont le superbe ailier Ersan Ilyasova. Parti très (trop ?) jeune en NBA, celui-ci a eu la présence d’esprit de revenir faire un tour en Europe, devenant un joueur majeur d’Euroleague avec le Barça. Auteur d’une grosse saison avec Milwaukee, la nouvel idole turque a survolé le début de compétition, faisant étalage de tout son talent qui lui permet d’aller poster près du cercle ou de tirer de loin (6/6 à trois-points contre la Grèce).

Taille
La Turquie est immense. Il lui arrive fréquemment d’aligner sur le terrain un cinq où quatre joueurs dépassent les 2,05 m. Et les grands savent faire usage de leurs centimètres. La triplette de pivot Semih Erden (2,11 m), Oguz Savas (2,08 m), Omer Asik (2,14 m) s’est ainsi fendue de 55 points à 74,3% contre la Chine. Et Boscia Tanjevic sait parfaitement utiliser cet avantage. "Il dissout les problèmes défensifs qu’il pourrait avoir avec une équipe très grande en proposant beaucoup de zone", explique Vincent Collet. "Personne n’a pu jouer intérieur contre la Turquie jusqu’à présent mais il ne faudra pas jouer au handball, c’est crucial." Les fixations ont fait défaut depuis quelques matches, il faudra les retrouver dimanche.

Confiance
"On change de temps dans la compétition, maintenant ce sont des rencontres à élimination directe. La fin de match contre la Nouvelle-Zélande nous précipite dans les bras de la Turquie. Mais cela reste une équipe de basket et même si cela s’annonce compliqué, il y a eu des précédents." Vincent Collet veut y croire avec comme stratégie de rester dans la roue des locaux qui pourraient alors ressentir l’environnement extérieur comme une source de pression plutôt que de motivation. Vendredi, l’entraîneur des Bleus a réuni ses joueurs afin de leur transmettre un message clair : "J’ai insisté sur la nécessité de solidarité totale et le repositionnement dans le registre de chacun de tous les joueurs pour aborder le huitième dans les meilleures conditions. Boris Diaw et Florent Pietrus ont abondé dans mon sens. Sur le papier nous avons très peu de chance. Nous en avions déjà  très peu contre l’Espagne…"

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Istanbul
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
La France affronte la Turquie dimanche, à 20h00 heure française, en huitièmes de finale du Mondial. Trois jours après leur effondrement face à la Nouvelle-Zélande, les Bleus devront offrir un visage radicalement différent face à une équipe invaincue jusqu’à présent et qui vise un podium.

Nicolas Batum : "ça peut être un kif énorme"

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Équipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
À Istanbul, Boris Vladic (FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Dimanche, les Bleus défieront les Turcs chez eux pour une place en quart de finale du Championnat du Monde 2010. Nicolas Batum, surmotivé par l'ambiance qui attend son équipe demain soir, et Boris Diaw, confiant pour cet affrontement, livrent leurs impressions.

Vivement dimanche

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Équipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
À Istanbul, Boris Vladic (FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Après la frustration, place à la remobilisation générale des troupes. Un peu moins de quarante huit heures avant d'affronter les "12 Dev Adam" turcs dans leur palais à Istanbul en huitième de finale du Mondial 2010, Vincent Collet évoque la manière dont il prépare ce match avec ses joueurs et l'ambiance de folie qui attend les Bleus dimanche soir.

"Une attitude laxiste"

Corps: 

Boris Diaw
"Je ne pense pas que l’on puisse parler de mauvaise gestion. Il y a eu des paniers Alléluia sur la fin. C’est avant ça que l’on aurait dû être plus sérieux. Aujourd’hui on mérite de terminer à la quatrième place. On joue de moins en moins bien à chaque match. Maintenant ce n’est pas fini, on va s’atteler à montrer un meilleur visage au prochain match."

Alain Koffi
"On voulait finir à la deuxième place. Mais nous n’avons pas su aborder le match comme il fallait. En deuxième mi-temps on revient mais ils sont en confiance et mettent les trois-points qui nous tuent. Vu la tournure du match on a commencé à penser au 12 points d’écart. Malheureusement on fait une faute bête sur le trois-points de Penney et ensuite on ne fait pas faute sur la dernière action, c’est une erreur de notre part. Nous sommes censés le savoir mais nous n’avons pas eu la présence d’esprit de le faire. On a tellement bien commencé que l’on pensait peut-être que notre niveau était celui de l’Espagne. En fait c’était un exploit."


Nicolas Batum
"Nous avons peut-être trop pensé aux calculs, à l’adversaire des huitièmes. J’ai senti que l’échauffement n’était pas aussi dynamique que d’habitude, que nous n’étions pas dedans. Dans le vestiaire on ne parlait que de la victoire. Ensuite en voyant que la victoire nous échappait nous avons cherché à ne pas perdre de plus de 11 points. On a ce qu’on mérite. Il fallait faire faute sur la dernière action et je pense qu’il y a eu une grosse erreur de communication entre nous. Il y a cinq ans la France avait éliminé la Serbie en Serbie à l’Euro 2005… On ne sait jamais."

Vincent Collet
"C’est une désillusion totale. Plus que le résultat c’est la façon dont on a abordé le deuxième quart-temps qui me gêne : avec une attitude laxiste, confortable alors que nous étions sous pression. Tout le monde n’avait pas compris la difficulté de ce match, la qualité de l’adversaire qui propose un jeu très académique avec beaucoup de mouvements et de renversements, à l’image de l’équipe néo-zélandaise qui était allée chercher la quatrième place du Mondial il y a huit ans. Quand on l’a compris à la mi-temps c’était un peu tard. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour aller chercher la troisième place mais on commet des erreurs successives, notamment ne pas faire faute alors qu’on en a l’occasion. Cela arrive souvent quand on n’est pas présent mentalement dès le début. Nous avons besoin de beaucoup plus d’abnégation en Equipe de France. Les consignes étaient claires : gagner le match. Ensuite je ne suis pas dans la tête des joueurs mais je suis sûr qu’ils se sont trop reposés sur ce matelas de onze points. Finir deuxième aurait été une véritable satisfaction et je regrette de finir comme ça. Maintenant nous sommes face à un Everest. Mais la Turquie n’est pas imbattable."

Le programme des huitièmes de finale
Samedi
18h00 : Serbie-Croatie
21h00 : Espagne-Grèce
Dimanche
18h00 : Slovénie-Australie
21h00 : Turquie-France
Lundi
18h00 : Etats Unis-Angola
21h00 : Russie-Nouvelle Zélande
Mardi
18h00 : Lituanie-Chine
21h00 : Argentine-Brésil

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Vincent Collet a regretté la manière avec laquelle ses joueurs ont abordé un match crucial face à la Nouvelle-Zélande, quant aux principaux acteurs, ils ont reconnu leurs multiples erreurs lors des dernières secondes.

Scénario catastrophe

Corps: 

Premier quart-temps
Les dernières journées des compétitions internationales donnent toujours lieu à de savants calculs pour déterminer les croisements lors des phases éliminatoires. Ce Mondial n’a pas dérogé à la règle avec une équipe de Grèce étrangement complaisante face à la Russie, terminant ainsi à la troisième place de la poule C, espérant ainsi éviter l'Espagne. La France avait donc toutes les données en main avant de pénétrer sur le parquet d’Izmir. Une victoire : la Grèce en huitièmes de finale. Une défaite de 11 points ou moins, la Russie. Un revers de 12 points ou plus, l’enfer turc à Istanbul. Dès le coup d’envoi, les Tall Blacks peinent à s’approcher du cercle mais peu importe, leur stratégie est d’avancer trois par trois : 17 points au premier quart-temps, dont 15 sur des paniers primés. Le ton est donné et la France se joint à cet impressionnant bombardement lointain. En dix minutes les deux équipes ont combiné un piteux 2/14 à deux points mais signent un 8/15 au-delà des 6,25 m. Une plus grande agressivité des Bleus leur permet de virer en tête (20-17).

Deuxième quart-temps
L’impression visuelle est cependant très mitigée avec une Equipe de France sans rythme et sans ressort. Et 24 heures après avoir offensivement traversé comme une ombre le deuxième quart-temps face à la Lituanie, elle va de nouveau connaître pareille mésaventure. Elle encaisse ainsi un 5-22 en n’inscrivant que deux paniers. Un air de déjà vu souffle sur Izmir même si le niveau d’opposition n’est pas comparable, les rois du Haka n’ayant pu résister ni à la Lituanie (-13) ni à l’Espagne (-17). L’objectif premier du basket restant de mettre la balle dans le cercle, l’écart ne fait qu’enfler et un 0-10 en trois minutes rend la situation encore plus préoccupante (25-39).


Troisième quart-temps
Au retour des vestiaires, un léger vent de révolte souffle côté français. Mais si en attaque un semblant de vitesse habite à nouveau les systèmes, défensivement ça coince. Un brin naïfs dans leurs aides, les Bleus sont punis à l'opposé par les shooteurs kiwis, Kirk Penney en tête et dont on se demande pourquoi il ne sévit plus dans une grosse écurie d’Euroleague. Ses fondamentaux impeccables et la pureté de son shoot maintiennent son équipe fermement aux commandes (43-58).

Quatrième quart-temps
Frustrée de n’avoir pu réduire l’écart, la France jette ses dernières forces dans la bataille avec comme chef de bande, Yannick Bokolo. L’arrière gravelinois, remarquable de volonté, met une pression tout terrain sur ses adversaires directs et se paye même le luxe d’être le détonateur offensif des siens. Insuffisant toutefois puisque, calmement, les Néo-Zélandais cherchent et trouvent la faille. Dans ces conditions, difficile de nourrir d’autre ambition que d’éviter le pire, à savoir un tête à tête avec la Turquie en huitièmes de finale (54-67, 36e). 12 points, chiffre magique... L'essentiel semble préservé mais dans la dernière minute un 3+1 de Penney puis un nouveau tir primé d'Abercrombie sur la dernière possession, alors que les Bleus ont choisi de ne pas faire faute, transforment la soirée en cauchemar.

 

Réactions de Vincent Collet après France - Nouvelle Zélande
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Réactions de Boris Diaw après France - Nouvelle Zélande
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Réactions de Nicolas Batum après France - Nouvelle Zélande
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Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Battue par la Nouvelle-Zélande (70-82), la France a peut-être tout perdu, délapidant en quelques secondes le bénéfice d'un superbe début de Mondial. Il fallait gagner ou, au pire, ne pas perdre de plus de 11 points. Un trois-points d'Abercrombie à quatre secondes du buzzer envoie la France en enfer lors des huitièmes, face à l'hôte des lieux, la Turquie.

"Tactiquement ils nous ont battus"

Corps: 

Nicolas Batum
"On fait notre meilleur quart-temps de la campagne. En défense on ne les laisse pas respirer, en attaque on fait tourner le ballon avec une réussite impressionnante. Ensuite nous avons continué à défendre de la même façon, mais sans mettre un tir. En deuxième mi-temps ils sont revenus avec une grande énergie et une défense match-up qui nous a énormément gênés. Tactiquement ils ont été très forts. Le staff technique lituanien a fait un gros travail dans ce domaine. C’était une défense atypique et jamais nous n’avons su y répondre. Ils commençaient en zone pour finir en homme à homme. Puis commençaient en homme à homme pour passer en zone. C’était très perturbant. Nous n’avons pas l’expérience pour nous adapter à ce type de défense. Il va falloir regarder la vidéo. Contre la Nouvelle-Zélande, si on perd d’un certain écart cela peut nous reléguer à la quatrième place ce qui serait un scénario catastrophe par rapport à notre début de compétition. Il faut terminer au moins deuxièmes, oublier ce match, leur mettre une bonne trempe et partir à Istanbul plein de confiance."

Andrew Albicy
"Cela fait deux matches que nous avons des difficultés pour déjouer cette défense match-up. Il va falloir sérieusement travailler dessus parce que les équipes voient que ça fonctionne face à nous. La difficulté c’est de trouver quel système peut fonctionner contre cette mise en place. Au premier quart-temps nous étions euphoriques et ensuite ils ont augmenté leur niveau d’intensité et nous n’avons pas su y répondre. La Lituanie a fait un grand match et mérite la victoire."


Mickaël Gélabale
"Toutes les équipes vont sortir la même défense contre nous et il va falloir retrouver du mouvement en attaque. La défense peut nous ralentir mais pas nous dicter comment jouer. A nous de faire la passe en plus, de poser l’écran pour le copain."

Ali Traore
"C’est vraiment très frustrant. Malheureusement on craque après notre bon début de match. Ils nous ont eus avec leur défense match-up. Tactiquement ils nous ont battus. Personnellement je suis en plein doute et je perds mon basket. Je n’y arrive simplement pas, que ce soit à l’entraînement ou en match. J’ai peur de prendre des fautes, de faire une connerie avec la balle en main. Il faut que je revienne à mon meilleur niveau le plus vite possible parce que je veux aider cette équipe."

Vincent Collet
"Les Lituaniens ont sorti une zone match-up qui nous a posé mille problèmes. Jamais nous ne l’avons attaquée correctement. Notre solidité défensive permet de tenir jusqu’à la mi-temps mais ensuite notre repli est insuffisant. Ils ont eu le mérite d’y croire alors que nous étions sur un nuage."

Les possibilités de croisement
La France terminera
Deuxième
- si elle bat la Nouvelle-Zélande
adversaire : Russie ou Grèce

Troisième
- si elle est battue par la Nouvelle-Zélande et que le Canada bat l'Espagne
- si elle est battue par la Nouvelle-Zélande de 11 points ou moins et que l'Espagne bat le Canada
adversaire : Russie ou Grèce

Quatrième
- si elle est battue par la Nouvelle-Zélande de 12 points ou plus et que l'Espagne bat le Canada
adversaire : Turquie

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Mercredi, 1. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Zone match-up, le mot du jour, sur les lèvres de tous les joueurs français après la défaite face à la Lituanie. Une défense qui combine les principes de la zone avec ceux de l'individuelle et qui a totalement déboussolé l'attaque tricolore. Réactions des joueurs et scénarios possibles pour le croisement en huitièmes.

La panne

Corps: 

Premier quart-temps
"What a difference a day makes" chantait Esther Phillips. 24 heures après avoir balbutié son basket contre le Canada, la France a offert à ses supporteurs dix minutes de rêve face à la Lituanie. En l’absence de Florent Pietrus, Vincent Collet a cette fois choisi Yannick Bokolo pour débuter dans le cinq de départ, plaçant Nicolas Batum et Boris Diaw en défense sur les deux plus grands dangers lituaniens, les panzers Jonas Maciulis et Linas Kleiza. Et après un début de match équilibré (8-9, 5e), les Bleus vont s’envoler, se fendant d’un monumental 16-2 face à des Baltes clairement gênés par les excellentes rotations défensives des Tricolores, leurs mains rapides et leurs qualités athlétiques. En attaque, la partition est tout aussi convaincante avec un ballon qui circule vite, des décalages incessants et une adresse irréprochables (5/6 à trois-points). Bref, tout baigne (24-11).

Deuxième quart-temps
La suite est largement moins flamboyante. La France va rester cinq longues minutes sans inscrire le moindre panier. Dans ces conditions beaucoup d’équipes auraient sombré. Ce n’est pas le cas. La défense a cette vertu qu’elle permet de traverser sans conséquences fâcheuses ces moments de disette. Une main française traîne sur chaque passe, un bras se détend pour gêner chaque tir et la menace Kleiza est rayée de la carte (0 pt, 0/5 aux tirs à la pause) par un Boris Diaw également efficace de l’autre côté du terrain. Mais à force de revenir bredouille sur chaque possession face à une zone match-up bien en place, les troupes de Vincent Collet finissent par s’exposer à une nouvelle poussée de fièvre de l’intenable Maciulis qui initie un 1-10 en cinq minutes qui rééquilibre les débats (30-24).


Troisième quart-temps
Face au Canada (-17) puis l’Espagne (-18), la Lituanie est parvenue à combler des écarts importants. Elle va récidiver contre la France, effaçant 15 longueurs de retard. Au milieu du troisième quart-temps, c’est un surréaliste 13-39 qu’elle a infligé à son adversaire. Les Baltes jaillissent des vestiaires à 200% à l’heure et en retrouvant de la vitesse et du mouvement, relancent Kleiza qui multiplie les percussions décisives. Le taureau de l’Olympiakos, qui retrouvera la NBA à la rentrée (Toronto) après une parenthèse financièrement très rentable sur le Vieux Continent, signe 12 unités à 4/5 aux tirs et 4/4 aux lancers-francs. Les Bleus toujours aussi peu inspirés en attaque sont dans les cordes (41-52).

Quatrième quart-temps
Et le K.-O. ne met pas longtemps à intervenir. Delininkaitis et Seibutis font mouche à 6,25 m. Le match est plié. Trop maladroite, la France n’a pas les moyens de recoller et doit dire adieu à la première place de la poule qui lui aurait pourtant assuré un huitième de finale largement plus abordable. Ali Traore et Mickaël Gélabale parviennent bien à, enfin, trouver le chemin du cercle dans un dernier rush désespéré mais il est bien trop tard. Les Bleus joueront sans doute face à la Russie… ou la Grèce lors des huitièmes, à moins d’une lourde défaite face aux Tall Blacks qui les expédierait dans la gueule du monstre turc !

 

Les réactions de Vincent Collet après Lituanie vs. France
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Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Mercredi, 1. Septembre 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Après dix minutes exceptionnelles, la France a sombré face à la Lituanie. 24-11 après dix minutes, 31-58 sur les trente suivantes ! Cette première défaite (55-69) oblige les Bleus à battre la Nouvelle-Zélande lors de la dernière journée pour assurer la deuxième place de la poule.

"Terminer premiers de la poule"

Corps: 

Nicolas Batum
"Aujourd’hui nous n’avons pas été très rigoureux mais l’essentiel est là, c'est-à-dire la victoire. Personnellement j’ai essayé de prendre les choses en main parce que je savais que Mickaël Gélabale et Boris Diaw étaient un peu fatigués. Je me suis adapté à ce que la défense canadienne m’a donné. C’est l’avantage de jouer toute l’année avec un joueur comme Brandon Roy. Quand je vois sa lucidité et son sang-froid, j’apprends beaucoup et je tente de m’en inspirer. Je pense qu’il y a une semaine nous aurions perdu. Cela montre qu’on a mûri. Sans paniquer on met nos shoots et nos lancers à la fin. Maintenant nous voulons battre la Lituanie pour terminer premiers de la poule."

Edwin Jackson
"Nous n’avons pas fait un aussi bon match que lors des deux premières journées. Je trouve que nous sommes rentrés dans le match avec moins d’intensité et on sait que si cette équipe a moins de talent que les précédentes, il faut qu’elle ait plus de rigueur, qu’elle rentre avec un esprit de mort de faim. Ça n’a pas été le cas ce soir. Le Canada jouait un match couperet et il ne faudra pas refaire la même erreur."


Ali Traore
"Je suis un joueur qui ne réfléchit pas trop et là je commence justement à trop réfléchir. Je suis un peu dans le dur. Quand Vincent m’a refait rentrer, il m’a demandé si j’étais prêt. J’ai dit oui et j’ai laissé parler l’instinct. Le point positif c’est de voir que l’on parvient à gagner des matches dans un contexte difficile en montrant du caractère. Leur alternance défensive nous a gênés, ils commençaient en zone, passaient immédiatement en matchup, donc ça changeait du tout au tout et quand on annonçait un système, il n’était plus adapté à leur mise en place."

Yannick Bokolo
"Le Canada nous ressemble. C’est une équipe très athlétique, donc on les gêne mais ils nous gênent également. Ce soir c’est une petite revanche par rapport à nos deux défaites en préparation. En sortant du banc cela permet de voir ce qui se passe, qui est forme. Après au poste de meneur on ne peut rien réinventer et la difficulté ce n’est pas de voir ce dont l’équipe a besoin, c’est de le réaliser. La confiance accumulée avec les deux premières victoires nous a permis de gagner ce match."

Vincent Collet
"Le match a été très compliqué. A la fois parce que nous n’étions pas très réveillés au départ mais également parce que les Canadiens jouaient leur survie. La satisfaction c’est d’avoir su trouver les ressources pour aller le chercher à la fin alors que nous n’avions pas été bons. Je souffre toujours quand je sens dès le début que mon équipe n’est pas complètement là et que son intensité est moindre. Mais dans le quatrième quart-temps j'ai senti de la rage et de la solidarité. Il est inutile de parler d’ambition. Notre ambition c’est de gagner le prochain match et d’essayer de progresser pour arriver au meilleur niveau possible lors des matches couperets."

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Août 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Nicolas Batum, qui a battu son record de points en Equipe de France, annonce la couleur, les Bleus veulent boucler leur première phase de poule en tête du groupe D. Vincent Collet, lui, se félicite du visage affiché par ses troupes dans les dernières minutes.

La série continue

Corps: 

Premier quart-temps
Après un jour de repos, la France passe totalement à côté de son début de match. Rythme absent, passes ratées, absence d’agressivité, les Bleus en sont à 1/6 aux tirs et 5 balles perdues en un peu plus de cinq minutes ! Une bouillie de basket et dans ces conditions c’est un moindre mal de ne voir les Canadiens qu’à cinq longueurs devant (5-10). L’entrée de Yannick Bokolo va contribuer à remettre ses coéquipiers dans le sens de la marche. Nicolas Batum déploie ses ailes au rebond et affiche une activité indispensable en l’absence de Florent Pietrus, touché à un adducteur et laissé au repos. Un trois-points de Bokolo sur la dernière possession du quart-temps met les deux équipes dos à dos (15-15).

Deuxième quart-temps
Si les Français ont un homme de moins à disposition, le Canada doit faire également sans un titulaire, l’arrière de Syracuse Andy Rautins. Son père de coach bouscule donc sa rotation et lance dans le grand bain le jeune et talentueux Kelly Olynik (19 ans). Un choix judicieux puisque son bon passage offre à son équipe son avance la plus conséquente (16-22). La France va heureusement répondre par un 6-0 plein d’autorité en retrouvant ses intérieurs près du cercle. Mais la zone canadienne va couper ce bel élan. La mise en place offensive des Tricolores est plus que poussive au point que Vincent Collet est forcé de prendre deux temps-morts consécutifs pour rappeler leurs gammes à ses joueurs. Rautins repasse aussi vite en individuelle. Ce jeu de dupes ne connaît pas de vainqueur. A la pause, 28-28.


Troisième quart-temps
Les cardiaques n’auront pas de répit dans cette rencontre. Si la France semble un court instant prendre le dessus dans le sillage d’un Batum plus aérien que jamais et adroit dans les coins (36-32), sa fébrilité sur la ligne des lancers-francs et sa difficulté sur la zone la condamne à une guerre des nerfs. Elle encaisse ainsi un 0-7 face à des Canadiens très incisifs dans les duels à l’image de Levon Kendall. Les hommes à la feuille d’érable, qui abattent l’une de leurs dernières cartes pour espérer se qualifier, parviennent en outre à tuer dans l’œuf tout embryon de jeu rapide tricolore. Après 30 minutes, les Bleus ont inscrit deux points en contre-attaque !

Quatrième quart-temps
La décision va donc se faire sur jeu placé. Et dans ces conditions, la France a besoin de son fournisseur officiel de points à l’intérieur, Ali Traore. En difficulté en première mi-temps, il surgit au meilleur moment pour faire mouche à deux reprises alors que le bateau français tangue dangereusement (54-54, 34e). Dès lors, les changements de leader ne vont cesser de se succéder jusqu’à un tir à trois-points de Boris Diaw, qui s’est démultiplié tout au long de la rencontre, puis deux lancers de Mickaël Gélabale (64-61). Profitant de multiples rebonds offensifs les Canadiens ont quatre possibilités d’égaliser de loin. Sans succès. Le match se règle aux lancers-francs. Gélabale ne tremble pas et un ultime effort défensif d’Alain Koffi garantit le troisième succès de rang de l’Equipe de France.

 

Les réactions de Vincent Collet après France vs. Canada
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Les réactions de Ian Mahinmi après France vs.Canada
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Les réactions de Yannick Bokolo après France vs. Canada
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Réactions de Nando de Colo après France vs. Canada
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Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
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-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Août 2010
Vignette: 
Chapeau: 
La France a validé son billet pour les huitièmes de finale du Mondial en venant difficilement à bout du Canada, 68-63. Cette victoire lui permet de rester invaincue dans la compétition et de garder la première place de la poule D en point de mire.

Boris Diaw inaugure un playground à Izmir

Corps: 
Alors que ses coéquipiers ont mis ce lundi après-midi à contribution pour récupérer ou procéder aux soins nécessaires après deux jours intenses de compétition, le capitaine de l'Équipe de France, Boris Diaw, a participé à une opération sociale organisée par Nike. L'objectif était d'inaugurer le playground du Karabaglar Cumhuriyet Lisesi, un lycée d'Izmir. Le terrain de basket-ball de cette école a ainsi été complètement refait à neuf par la marque au Swoosh et accueillait aujourd'hui une vingtaine de garçons de 14 à 16 ans pour un camp d'entraînement en plein air et sous un soleil brûlant. Boris Diaw a pu apprécier l'excellent niveau des joueurs présents avant de symboliquement dédicacer une plaque à l'entrée de ce magnifique playground.

L'ailier tricolore s'est ensuite rendu dans un magasin Nike d'Izmir où il a participé à une séance de questions/réponses avec les jeunes basketteurs turcs présents avant de répondre aux sollicitations des médias. Boris Diaw a ainsi donné une longue interview en direct pour la chaîne turque NTV qui diffuse les matches du Championnat du Monde 2010. De nombreux fans et curieux ont enfin eu l'occasion de faire signer leurs maillots et autres ballons au capitaine des Bleus.
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Équipe de France masculine
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Auteur: 
À Izmir, Boris Vladic (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 30. Août 2010
Vignette: 
Chapeau: 
C'est "day-off" aujourd'hui pour les Bleus à Izmir. Rien à voir avec les vacances, non, juste un jour de compétition sans match mais avec un entraînement en fin de journée. Boris Diaw a profité de ces quelques heures libres pour inaugurer un playground nouvellement équipé par Nike, partenaire de l'Équipe de France et de son capitaine.

Forces françaises intérieures

Corps: 

Ian Mahinmi

9,5 points à 72,7% de réussite, 7,0 rebonds de moyenne en deux matches. Vos performances doivent vous faire plaisir ?

Le plus important c’est que collectivement on démarre parfaitement ce Mondial. Après mon cas personnel importe peu même si le fait que cela se passe bien pour moi aide l’équipe. Je ne fais rien d’extraordinaire. Je suis dans mon registre de défenseur-rebondeur et je saisis ma chance en attaque. Après je me sens plus à l’aise dans le jeu NBA qui est plus aéré. Là il y a moins d’espace et les aides arrivent très vite. Donc quand je suis arrivé au début de l’été j’ai dû tout reprendre à zéro. Vincent Collet m’explique beaucoup de choses tous les jours. Il faut s’adapter.

Comment avez-vous ressenti les doutes qui entouraient le potentiel intérieur de cette Equipe de France ?

Je ne fais pas trop attention à ça. Je ne vais pas inventer des choses que je ne sais pas faire. Avec les autres intérieurs nous sommes toujours restés dans la même optique, dans la même logique de travail et aujourd’hui tout commence à prendre forme. Le collectif commence à prendre. Mais cela fait un mois que l’on s’entraîne. Avec les Spurs depuis trois ans la philosophie était de dire que ce n’est pas le résultat final qui compte mais tout le chemin que l’on a suivi pour y arriver. C’est également vrai en Equipe de France. Il faut toujours garder confiance en soi. Nous avons des valeurs de courage et de fierté qui sont particulièrement importantes dans un groupe.

Ali Traore


Pensez-vous que l’Equipe de France peut se laisser griser par son début de Mondial ?

C’est impossible. En plus nous avons des piqures de rappel à chaque match. Dès qu’on commence à s’enflammer, à ne plus trop défendre et à faire du basket champagne, le score nous montre que ça ne fonctionne pas. En plus Vincent Collet est là comme garde fous et les "vieux", Florent Pietrus et Boris Diaw, jouent les rabat-joie. Avant le début du match contre le Liban ils trouvaient qu’il y avait trop de sourires et Boris est venu nous dire d’être sérieux.

Individuellement vous avez eu du mal à vous exprimer jusqu’à présent. Comment le ressentez-vous ?

Moi je ne suis pas inquiet par rapport à mon jeu. Hier quand je suis rentré j’ai mis mes paniers. Comme d’hab’. Mais je n’ai pas pu jouer plus de six minutes (5 fautes, comme la veille contre l’Espagne). Finalement je suis serein et puis on gagne les matches. Donc je suis content. Tout ce que j’espère c’est que je serai là quand on aura besoin de moi. Pour l’instant Alain Koffi et Ian Mahinmi assurent comme des bêtes.

Pouvez-vous parler de la philosophie de jeu de la France envers ses intérieurs : leur offrir des ballons en mouvement pour conclure près du cercle…

C’est ce que veut Vincent Collet. Pour lui nous avons un déficit dans le jeu posté. Mais peut-être qu’il plane complètement (il explose de rire). Nous sommes des intérieurs très mobiles et il souhaite qu’on en profite par rapport aux bourrins que l’on rencontre. C’est adapté à nos profils.

Pas trop frustré de faire partie d’un groupe d’intérieurs qui souffre de ce déficit ?

(il sourit) En début de préparation, je me suis dit : mais qu’est-ce qu’il raconte ? Passe moi la balle en post-up, on va voir s’il y a un déficit ! C’est le boss, on joue en mouvement. Mais il m’énerve quand même (il explose de rire).

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Lundi, 30. Août 2010
Vignette: 
Chapeau: 
Le rendement des intérieurs tricolores étaient un point d’interrogation avant le début du Mondial. Pour l’instant leur rendement est irréprochable. Le point avec Ian Mahinmi et Ali Traoré.

Enfoncer le clou

Corps: 

Imprévisible
Le Canada a le chic pour produire des performances en dents de scie. Sa préparation l’a parfaitement démontré. +22 contre la France le 13 août. -74 quatre jours plus tard face à la Grèce ! Puis un succès sur la Serbie (62-58) avant de prendre une correction face aux Turcs (-31). Et lors du Mondial, cette production sinusoïdale s’est poursuivie avec un revers initial contre le Liban avant une impressionnante réaction contre la Lituanie. A +17 à 15 minutes de la fin les troupes de Leo Rautins semblaient tenir le bon bout avant de s’effondrer. Difficile donc de savoir à quoi s’attendre d’une équipe très dépendante de son adresse au-delà de la ligne (56 tirs primés décochés).

Direction Istanbul
Avec une victoire face au Canada, la France obtiendrait mathématiquement son billet pour la phase finale à Istanbul, le premier objectif de Vincent Collet. Mais l’entraîneur tricolore veut voir plus loin en évitant à tout prix la troisième ou la quatrième place de la poule synonyme d’un terrible croisement avec la Grèce ou la Turquie.  "La vérité va venir dans les jours qui viennent. Dans la poule et ensuite, je l’espère, en huitièmes de finale. L’objectif est de progresser et d’être le plus fort possible ce jour-là", insiste-t-il.

Métamorphose
En difficulté en préparation (2 victoires – 5 défaites), la France n’évolue plus au même niveau depuis son arrivée en Turquie. "Contre l’Australie et le Brésil à Villeurbanne, nous avions commencé à bien jouer au basket", tempère cependant Vincent Collet. "Simplement c’était de la préparation. La compétition amène du neuf, elle sublime les joueurs. Mickaël Gélabale par exemple est en mode Mondial. Les performances individuelles bonifient un collectif et un Gélabale ou un Koffi à ce niveau changent la donne."

Garder le cap
L’ambiance était détendue et joyeuse parmi les joueurs lors de la conférence de presse organisée à l’occasion du jour de repos. La veille au soir, les Bleus s’étaient offert un dîner sur le front de mer pour décompresser après leurs deux premiers succès. Mais pas question cependant de verser dans l’euphorie. "La victoire contre l’Espagne crédibilise tout ce que l’on a fait et amène de la confiance à un groupe très jeune qui a besoin de repères", explique Vincent Collet. "C’est une bénédiction. Mais malgré tout j’ai vu beaucoup de signes d’immaturité depuis le début de la préparation et c’est pour cette raison que je reste très prudent."

Le banc
Trois des quatre meilleurs marqueurs tricolores après les deux premières journées sont des joueurs du banc. La preuve de la variété des options offensives dont disposent les Bleus et de la bonne tenue d’un collectif qui sait trouver des solutions différentes face aux défenses qui lui sont proposées. "Si les joueurs sont capables d’accepter que je puisse pianoter sur l’ensemble de la rotation, je pense qu’on peut devenir une bonne équipe", estime Vincent Collet.

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Lundi, 30. Août 2010
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L’Equipe de France, en tête du groupe D du Mondial avec deux victoires, affronte mardi à 16h30, heure française, le Canada. Une formation qui a dominé les Bleus à deux reprises en préparation. Mais depuis, beaucoup de choses ont changé.

Trois records de points en bleu

Corps: 

Nando De Colo
"Je n’avais pas spécialement des choses à prouver. Nous sommes en Equipe de France, nous avons deux mois pour faire quelque chose. Le premier match je n’ai pas été présent mais maintenant il faut que je reste sur ce que j’ai produit aujourd’hui, avec la même agressivité et ça ira."

Nicolas Batum
"Nous avons eu beaucoup de respect pour l’équipe du Liban du fait de leur performance face au Canada et par rapport à ce qui s’est passé il y a quatre ans au Japon. Au début ils ont eu de l’euphorie dans les tirs mais nous n’avons pas paniqué, nous avons continué de défendre dur et le banc a de nouveau énormément apporté."

Mickaël Gélabale
"Je pense qu’en préparation nous n’étions pas assez concentrés. Maintenant que les choses sérieuses ont commencé, tout le monde est focus. Il va falloir le rester le plus longtemps possible. Personnellement je ne dirais pas que je suis sur un nuage. Je préfère dire : tranquille. Ça fait plaisir de mettre des tirs. C’est la première fois que je joue pour Vincent Collet et il a fallu m’habituer aux systèmes et à un registre très différent de celui de Cholet. Revenir à ce niveau est vraiment plaisant parce que je n’oublie pas les galères que j’ai connues."


Alain Koffi
"A Villeurbanne nous avions été meilleurs que sur le début de préparation mais nous n’avions toujours pas montré le meilleur des visages. Cela est une bonne chose de se réveiller pour le début du tournoi. Tout le monde est dans un très bon état d’esprit avec la volonté de donner à l’Equipe de France. Maintenant le but est d’aller le plus haut possible."

Vincent Collet
"Les Libanais avaient montré un basket de qualité hier. Simplement quand nous sommes montés en pression défensive nous avons coupé leurs lignes de passes et il n’ont pas pu exécuter. Et c’est une équipe qui a besoin d’être rigoureuse sur ses systèmes. Il faut mettre à profit le jour de repos lundi pour préparer au mieux le match contre le Canada. Si on gagne, on prendra la direction d’Istanbul. On a vu que la Lituanie a failli se faire battre par ces Canadiens et dans ce type de compétition, les équipes ont des niveaux irréguliers selon les jours. Il faut enfoncer le clou mardi soir."

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
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-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Août 2010
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Mickaël Gélabale (18), Alain Koffi (17) et Ian Mahinmi (14) ont tous les trois battu leur record de points inscrits en équipe nationale à l'occasion de la large victoire sur le Liban. Retrouvez les réactions des joueurs et du coach.

Les démons sont partis

Corps: 

Premier quart-temps
Les premières minutes du match permettent à un Bleu en délicatesse avec son shoot de retrouver des sensations. Nando De Colo a souffert contre l’Espagne mais trouve rapidement la distance. En revanche, la France est moins irréprochable défensivement que face aux Champions du Monde. Et le Liban en profite. Les Libanais les plus dangereux ? Matt Freije (né dans le Dakota du Nord) et Jackson Vroman (né en Californie). Deux joueurs avec un petit passé NBA et qui vont entretenir l’espoir pour leur "pays". Le premier de loin, le second de près. La défense tricolore laisse un peu trop de liberté à Freije qui sanctionne à 6,25 m. Les Français eux se contentent de tirs extérieurs mais avec un succès moindre (11-16, 6e). C’est quand elle retrouve un jeu passant par le poste bas que la France recolle avec une entrée à nouveau convaincante de Ian Mahinmi et un Boris Diaw inspiré dans un rôle de distributeur. Et lorsque Mickaël Gélabale confirme qu’il est dans d’excellentes dispositions aux tirs, les Bleus repassent en tête (22-20).

Deuxième quart-temps
Ils vont même rapidement creuser l’écart dès le début de la deuxième période avec des rotations défensives efficaces qui poussent les hommes au cèdre à s’empaler sur les grands et qui permettent de gagner des ballons qui lancent le jeu rapide. Yannick Bokolo accélère l’allure, lance les purs-sangs et trouvent avec facilité Alain Koffi dans la peinture. La France s’envole, martyrise les cercles et finit d’ailleurs par envoyer ce dernier au paradis des arceaux sur un dunk de Nicolas Batum (34-22, 15e). S’en suit alors une longue interruption pour réparer les dégâts mais les Français ont le bon goût de ne pas se laisser perturber, en premier lieu Alain Koffi, impeccable finisseur (42-28).


Troisième quart-temps
La France va connaître un léger moment de flottement au cœur du troisième quart-temps. Mais un passage délicat sans conséquence au score. Comme c’est le cas depuis le début du Mondial, elle trouve des solutions offensives diverses. La période appartient ainsi à Nando De Colo et Ian Mahnimi qui se fendent de 13 unités pour tuer dans l'oeuf toute tentative de retour. Vroman s'énerve, Fadi El Khatib est tenu en respect et les Bleus font preuve d'une adresse redoutable à trois-points comme aux lancers-francs. Le match est plié (63-47).

Quatrième quart-temps
La soirée sera tranquille pour le groupe France sauf pour Ali Traoré, frustré par un arbitrage tatillon qui lui aura valu cinq fautes en sept minutes. Le futur pivot romain sort sous les "à la maison" moqueurs des supporters libanais. Sans oublier toutefois de pointer un doigt rageur vers le tableau de marque qui indique +20 pour les Bleus. Vincent Collet en profite pour vider son banc et offrir ses premières minutes à Fabien Causeur, épaulé dans la dernière ligne droite par Edwin Jackson et Andrew Albicy. Les jeunots se font un plaisir de maintenir l’écart et même de l’amplifier. Après deux journées, la France trône en tête du groupe D en compagnie de la Lituanie.

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Août 2010
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La France avait en tête sa dernière confrontation avec le Liban au Mondial 2006 et une défaite 73-74. Elle a parfaitement mis les choses au point dimanche soir, s'imposant sans l'ombre d'un doute, 86-59. Lundi, jour de repos avec deux victoires en poche.

"Andrew Albicy a été exceptionnel"

Corps: 

Alain Koffi
"Nous étions revanchards par rapport à l’année dernière où nous n’avions pas joué contre eux. Nous nous sommes pas mal inspirés de la vidéo de ce quart de finale de l'Euro. Cette fois il n’y avait rien à perdre donc le but était de tout donner, de leur prouver que ce n’était pas la vraie Equipe de France qu’ils avaient vu il y a un an. Offensivement ils sont très complets mais en défendant dur on pouvait espérer les freiner et avec du rebond il y avait possibilité de courir, ce qui leur poserait problème. Au bout d’un moment ils ont commencé à douter, ils ne s’attendaient pas à ce que l’on soit aussi forts. Ils nous sous-estimaient et pensaient que ça serait facile. Personnellement je ne vais pas parler de revanche mais ça fait plaisir de battre l’Espagne puisque je n’ai pas vraiment eu l’occasion de  montrer ce que je sais faire dans ce championnat. Battre leur sélection nationale prouve à certaines personnes qui ne m’ont pas fait confiance que j’avais bien le niveau. Concernant Andrew Albicy, sa petite taille a empêché Ricky Rubio de lui mettre la pression. Ça change la donne. Il a parfaitement géré la balle."

Mickaël Gélabale
"Il ne peut pas y avoir d’euphorie. Malheureusement on joue demain et ce n’est pas le moment de savourer la victoire. Quand on va arriver à l’hôtel il faudra déjà penser au Liban. Pas question de prendre une équipe de haut. Il faut jouer tout le monde comme si c’était l’Espagne."

Ian Mahinmi
"On n’a jamais baissé les bras. A -12 nous avons continué à développer notre jeu, surtout défensivement. Et surtout les gars qui sont sortis du banc ont beaucoup apporté. C’est une forme de revanche par rapport à l’été dernier. L’important était aussi de bien rentrer dans la compétition et de trouver l’identité qui doit être la nôtre. Tout le monde peut apporter et parfois le banc aura besoin de suppléer le cinq de départ. Andrew Albicy par exemple s’inspire un peu de ce qu’a fait Antoine Diot l’année dernière. Il apporte sa fraîcheur, ses cannes. Je suis très content pour lui qui ne pensait sûrement pas être avec nous au début de l’été."

Vincent Collet
"Quand on fait un exploit, cela passe souvent par un scénario improbable. Nous avons débuté le match de manière agressive mais avec beaucoup de crispation. Cela explique qu’offensivement le démarrage a été difficile. Par contre, défensivement, on ne les a pas laissés respirer pendant 40 minutes. Ils étaient forcés de faire des exploits et puisque ce sont de grands joueurs, ils les ont longtemps réalisés. Mais nous avions de la détermination. Ce soir Andrew Albicy a été exceptionnel. Il a apporté de la maîtrise, de la sérénité et il a mis de la pression sur les Espagnols. Avec Yannick Bokolo il a été remarquable. Quant à nos ailiers ils ont tenu le match contrairement à l’été dernier et nos intérieurs ont marqué plus de points qu’eux dans la raquette. L’autre satisfaction c’est d’avoir rentré nos lancers-francs en fin de match.
Désormais il faut faire de cette victoire une référence. Nous avons vu plus tôt dans la journée une équipe du Liban surprenante. Ce succès nous lance mais j’espère que le groupe commence à comprendre qui il est et avec quelles armes nous pouvons nous battre. Notre statut ne change pas, nous sommes toujours des outsiders. Je n’oublie pas que j’ai pris 22 points face au Canada il y a deux semaines et que le Canada s’est fait battre par le Liban."

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Samedi, 28. Août 2010
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Chapeau: 
Les joueurs de l'Equipe de France et leur entraîneur livrent leurs premières impressions après leur succès sur l'Espagne en ouverture du Mondial 2010.

Un exploit, un vrai !

Corps: 

Premier quart-temps
Il y a un an à Katowice, la France avait rapidement explosé lors du quart de finale de l’Euro. Après dix minutes, elle comptait déjà 10 points de retard puis 15 à la pause. Dans un style moins flamboyant, l’Espagne a très vite creusé l’écart lors de cette revanche version Mondial. Profitant de l’incapacité française à trouver le chemin du cercle et une fâcheuse tendance à perdre des ballons en pagaille les champions en titre s’éloignent implacablement au tableau d’affichage. Leur domination au rebond, offensif notamment, compense leur maladresse. Les deux équipes voyagent à 33% de réussite aux tirs mais l’Espagne a su s’offrir des secondes chances et capitaliser aux lancers-francs, renvoyant également Nicolas Batum sur le banc avec deux fautes (9-18).

Deuxième quart-temps
L’embellie tricolore. On craint un instant l’effondrement total lorsque Alex Mumbru fait mouche à trois-points (11-23) mais c’est en fait le contraire qui se produit, avec comme détonateur Andrew Albicy. Après un court passage sur le banc où le dernier MVP de l’Euro 20 ans et moins révise vitesse grand V les systèmes de jeu, Albicy fluidifie enfin une attaque tricolore plus que poussive. Le ballon circule plus vite, les démarquages sont plus tranchants et la finition s’en retrouve grandement simplifiée. Mickaël Gélabale fait office de finisseur, Ali Traoré l’imite, Nicolas Batum écrase un dunk tonitruant et enfin Albicy déchire le filet à 6,25 m = 16-3 en six minutes. Il faut un coup de sifflet généreux sur un drive de Rudy Fernandez pour que les Espagnols rentrent aux vestiaires en tête (27-28).

Troisième quart-temps
Encore une fois, comme en tout début de rencontre, la France va rester muette de longues minutes. En face le duo Marc Gasol-Juan Carlos Navarro prend les choses en main. Les deux compères vont inscrire 13 des 16 points de leur équipe dans le quart-temps. Une alternance intérieur-extérieur qui fait souffrir les Bleus qui encaissent un 7-0. Mais encore une fois, Albicy relance la machine d’un panier primé. Puis Alain Koffi sort de sa boîte. L’intérieur du Mans n’est pas parvenu à s’imposer en ACB cette saison mais démontre que ses employeurs auraient peut-être dû lui offrir un peu plus de temps de jeu. Bien servi, il frappe à mi-distance ou de près et quand Nicolas Batum règle la mire dans le coin, au buzzer, la France est plus que jamais dans la course (43-44).

Quatrième quart-temps
Et à force de résister, les troupes de Vincent Collet sont parvenues à semer le doute dans les esprits adverses. Si sûrs de sa force, le banc ibérique commence à perdre de sa superbe. La France a su relever le défi physique et a trouvé sur son banc les joueurs capables de la relancer dans les moments difficiles. C’est le cas de Mickaël Gélabale. L’ancien madrilène n’a pas forcément brillé en préparation mais samedi soir, à Izmir, il est parfaitement dans le rythme. Son tir extérieur est d'une précision redoutable et laissé souvent seul par ses vis-à-vis, il sanctionne sans relâche ces oublis. A trois minutes du buzzer le match n'a pas trouvé son vainqueur (53-53) et c'est Nicolas Batum qui va faire pencher la balance. En agressant le cercle tout d'abord puis en réussissant un nouveau tir primé. Cette fois les Espagnols ont compris que leur quête du doublé ne débutera pas en fanfare. Une technique à Rudy Fernandez permet aux Bleus de creuser l'écart. C'est aux lancers-francs que la France va aller valider sa victoire et dans ce domaine, Andrew Albicy ne tremble pas, confirmant son statut d'homme du match.

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Samedi, 28. Août 2010
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Chapeau: 
L'Equipe de France s'est offert le scalp du champion du Monde et d'Europe en titre, l'Espagne. Distancés d'entrée de jeu, les Bleus n'ont jamais baissé les bras et sont parvenus à retourner la situation pour s'offrir une victoire d'une importance capitale dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale.

Les meilleurs d’entrée

Corps: 

Derniers réglages
L’Equipe de France s’est entraînée à deux reprises jeudi, puis à nouveau deux fois vendredi. Avec la volonté de travailler notamment sur la faiblesse des rotations défensives pointée du doigt par le staff suite à la dernière rencontre de préparation contre le Brésil.

Traore légèrement touché
Pas de mauvaise nouvelle quant à l’intégrité physique des 12 joueurs retenus pour le Mondial. Seule petite alerte, une béquille à la cuisse pour Ali Traore qui a malgré tout pu s’entraîner normalement vendredi soir.

88,9% de victoire
C’est le bilan du premier adversaire des Bleus en préparation. L’Espagne a remporté 8 rencontres sur 9 sur un écart moyen de 18,9 points. La seule défaite leur a été infligée par les Etats-Unis, 85-86. Le Président de la Fédération, Jose Luis Saez a d’ores et déjà déclaré que ne pas gagner l’or "manquerait de saveur". Il faut dire que depuis quatre ans, les Espagnols évoluent sur un nuage : Mondial 2006 (or), Euro 2007 (argent), Jeux Olympiques 2008 (argent), Euro 2009 (or).

10 champions d’Europe
L’Espagne a deux forfaits à déplorer. Le plus important est bien évidemment celui de sa star, Pau Gasol, double champion NBA avec les Lakers, qui a choisi de faire l’impasse sur la compétition. Le deuxième absent est le meneur des Raptors Jose Manuel Calderon, blessé lors du dernier match de préparation face aux Etats-Unis. Cependant l’effectif des champions du Monde et d’Europe demeure impressionnant : 10 joueurs sur les 12 ont remporté l’or européen il y a un an en Pologne. Les deux nouveaux venus ? Fran Vazquez, vainqueur de l’Euroleague avec le Barça, et Fernando San Emeterio, champion d’Espagne avec Vitoria.

Sans peur et sans reproche
"Agresser l’adversaire." Vincent Collet a toujours en travers de la gorge le nom match de son équipe lors du quart de finale de l’Euro 2009 face à l’Espagne (66-86). L’entraîneur des Bleus attend donc de ses troupes qu’elles se jettent d’entrée dans la bataille et qu’elles bousculent l’un des favoris de la compétition. "Avoir peur n’aide jamais", insiste-t-il. Quand à éventuellement ménager ses efforts avant d’affronter le Liban, "je n’y ai même pas pensé", insiste Vincent Collet. "Ce serait une erreur gravissime. Le match d’ouverture est capital pour lancer le Mondial."

Soutien
Le staff de l'Equipe de France portera à son poignet un bracelet bleu www.liberezles.net pour marquer le soutien des Bleus envers Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, journalistes de France Télévision, otages en Afghanistan depuis bientôt huit mois. L'ensemble des joueurs a d'ailleurs posé au centre du parquet d'Izmir avec le portrait de nos deux compatriotes. Pour les plus expérimentés des sélectionnés, Stéphane Taponier était devenu un visage familier des compétitions internationales de l'équipe nationale en tant que caméraman.

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Samedi, 28. Août 2010
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L’Equipe de France débute son Mondial samedi soir à 20h00, heure française (en direct sur Canal + Sport) face à l’Espagne, championne du Monde en titre. A Izmir, les Bleus ont procédé aux derniers réglages avant le grand rendez-vous.

Nando De Colo, l’Espagnol

Corps: 

Allez-vous être confronté samedi soir à des formes de jeu que vous connaissez bien après un an dans le championnat espagnol ?

On retrouve surtout des formes du jeu qui sont celles du Barça et du Real. Ensuite il y a surtout la complicité entre des joueurs qui jouent ensemble depuis longtemps.

En jouant l’Espagne d’entrée, le risque est-il de se dire que votre Mondial ne débute réellement que dimanche face au Liban ?

Non, justement, il faut absolument qu’il commence samedi. Victoire ou défaite, la manière dont nous allons aborder la compétition est extrêmement importante.

La France se pose-t-elle encore de nombreuses questions sur son identité de jeu après une préparation délicate au niveau des résultats et du basket proposé ?

On va voir très vite où nous en sommes. Je trouve que désormais on comprend mieux ce que le staff attend de nous, moi y compris. Au début nous avions du mal à défendre ensemble et en revoyant les bases sur lesquelles il faut s’appuyer, on progresse.

D’un point de vue personnel, comment vous sentez-vous ?

Au début je cherchais à faire jouer l’équipe. Nous avons beaucoup discuté avec Vincent Collet qui a souligné l’importance de jouer également pour moi à l’image de ce que je peux faire avec Valence pendant la saison. Maintenant que tout le monde maîtrise mieux les systèmes de jeu, je pourrais tenter de m’exprimer en première intention si l’opportunité se présente.

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
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Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Août 2010
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Après une saison à Valence, Nando De Colo a pris les rênes de la sélection. Les absences de Tony Parker, Antoine Diot et Rodrigue Beaubois sur le poste de meneur font peser sur ses épaules de lourdes responsabilités.

Jackson, rookie sans peur

Corps: 

L’Equipe de France a toujours constitué un objectif pour vous. Quelles sont vos sensations après avoir été retenu dans la liste des 12 pour le Mondial ?

C’est évident que je bénéficie d’un concours de circonstances. Le fait qu’Antoine Diot ne soit pas là, que Rodrigue Beaubois se blesse, cela a été une opportunité pour moi en libérant des places sur les postes extérieurs. Je souhaite d’ailleurs un bon rétablissement aux deux parce que ce sont des amis proches. A haut niveau il faut savoir saisir ces opportunités. J’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer dans cette équipe et je vais essayer, non pas d’être un joueur majeur puisque je ne le serai pas dans cette compétition, mais d’être un joueur qui est très bon dans ce qu’on lui demande. Quelle que soit la mission qu’on me donnera : défendre comme un chien, rentrer faire une faute…

Comme débutant est-il également important de ne pas se contenter de ce rôle mais également de ne pas oublier quelles sont ses forces ?

Bien sûr. Je pense que j’ai montré dans les matches de préparation que je n’avais pas peur de prendre mes responsabilités. Après je suis sans doute moins dans le drive que chez les jeunes mais à la base je suis agressif dans le jeu. Je ne joue pas avec la peur au ventre, je ne suis pas intimidé par l’évènement. C’est plutôt de l’excitation dans le bon sens du terme.

A quel point vos campagnes successives chez les cadets, juniors et espoirs vous aident-elles ?

Aujourd’hui quand je viens chez les A, mis à part le niveau de jeu sur le terrain, le reste est identique à ce que j’ai connu en jeunes. Je sais me préparer, récupérer, comment aborder les déplacements ou les matches jour après jour. C’est un avantage.


Comment appréhendez-vous la première rencontre face à l’Espagne ?

Il faut imposer de suite notre volonté d’avoir une défense très agressive. Ensuite avec un rebond propre, nous pouvons avoir du jeu rapide. Il ne faut surtout pas nourrir de complexe d’infériorité. C’est une grande équipe, on le sait mais il faut avoir de la spontanéité et de l’impertinence, comme le demandait Vincent Collet en début de préparation. Il faudra surtout montrer un visage convaincant pour se mettre en confiance.

Vous étiez habitué de débuter les compétitions de jeune sûr de votre force et des possibilités de victoire finale de l’équipe. Qu’en est-il chez les A ?

Je ne changerai jamais d’avis : quand je rentre dans une compétition, c’est pour la gagner. L’Espagne ou le Liban, c’est un match à gagner. Moi je vois 12 mecs contre nous et à la fin du match il faut avoir marqué plus de points qu’eux. On a déjà vu des équipes fortes se faire battre par des plus faibles. La France a perdu contre le Liban en 2006. Moi je respecte énormément l’Espagne. Juan-Carlos Navarro c’est sans doute le meilleur arrière européen mais si je dois lui mettre un taquet, je lui en mettrais un comme à n’importe qui d’autre.

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Equipe de France masculine - Mondial 2010
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Izmir
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Août 2010
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Edwin Jackson, pièce maîtresse des Equipes de France de jeunes, dispute à 20 ans sa première compétition chez les A. Sans appréhension et avec un discours empreint d’enthousiasme et d’ambition.

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