Equipe de France masculine | Page 44 | FFBB

Equipe de France masculine

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Une victoire pour la forme

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Coincée entre un Italie-Allemagne décisif pour la qualification et un Lituanie-Slovénie qui désignait le premier du groupe, la rencontre France-Turquie ne revêtait aucune espèce d'importance pour les deux équipes.

Et l'intensité affichée au premier quart-temps a tout pour le rappeler aux spectateurs présents à la Madrid Arena. Peu de fautes, pas de temps-mort et quelques séquences portes ouvertes en défense. Le tout dans un silence de cathédrale. Pendant de longues minutes, les deux équipes vont échanger les paniers tandis que Florent Pietrus suit ce triste spectacle en civil depuis le banc. L'ensemble tient plus du scrimmage que d'un EuroBasket et l'écart ne dépasse jamais les quatre unités d'un côté ou de l'autre. C'est l'occasion pour certains joueurs de battre leur record de points de la compétition à l'image de Kaya Peker qui dévaste la raquette tricolore (13 pts en 15'). 9-9, 26-26, les égalités se succèdent jusqu'à une légère montée en pression défensive des Bleus qui volent quelques ballons et peuvent compter sur l'adresse de Joseph Gomis et la bonne rentrée de Pape Badiane qui apporte un soupçon bienvenu d'enthousiasme. La France conclut le second quart-temps sur un 9-0 en trois minutes (43-35).

La suite est du même tonneau avec des Turcs peu concernés, ce qui permet aux Français de lâcher les chevaux. Yakhouba Diawara et Tariq Kirksay en profitent pour s'offrir un matelas plus conséquent. Quelques interceptions de l'Américain naturalisé, un tir de loin du Nugget et le plus dur est fait (56-43, 30e). Une brève poussée de fièvre d'Ibrahim Kutluay relance quelque peu le suspense (56-50, 32e) et à l'approche du money-time un concours d'adresse est lancé. Un exercice dans lequel les troupes de Claude Bergeaud tiennent la comparaison avec leurs adversaires du soir. Autre bonne nouvelle, Boris Diaw enchaîne les paniers. Ce n'est sans doute pas un hasard si parmi les joueurs majeurs il est celui qui passe le plus de temps sur le parquet. Le capitaine s'assure que la France ne sera pas rejointe. Plusieurs dunks viennent agrémenter la fin de cette drôle de rencontre. Score final : 85-64.

Déclarations
Boris Diaw
: "Le plus important c'était de faire un bon match même si on relativise l'écart parce qu'on sait très bien qu'ils n'ont pas joué avec beaucoup d'intensité. Ce n'est pas particulièrement l'envie sur laquelle on a travaillé mais plutôt sur les formes de jeu. Ce match n'a rien à voir avec ce qui s'annonce jeudi et la Russie que l'on va retrouver n'est plus celle de Coubertin. Elle a affiché beaucoup de constance depuis le début du tournoi. Pour la battre il faudra arrêter Andrei Kirilenko qui est leur pièce maîtresse. Ils présentent un jeu assez similaire au nôtre avec de grosses qualités athlétiques et beaucoup de courses. Ce sont des choses sur lesquelles nous les avons arrêtés par le passé. Mais on se focalise surtout sur le présent maintenant."

Tony Parker : "Ce soir il fallait surtout éviter les blessures et gagner le match pour ne pas être ridicule. Mais sinon ça n'apporte vraiment rien. Et pourtant j'arrive à m'énerver avec les arbitres parce que parfois j'ai l'impression qu'ils le font exprès. Je me fais tabasser et c'est moi qui prends. Mais enfin... Demain c'est un match à pression, le match le plus important de l'Euro. Tout ce qui s'est passé avant, les victoires, les défaites, les statistiques, ça n'a plus aucune importance. Il faut tout donner puisque derrière on peut avoir un jour de repos avant la demi-finale et que l'on évite la Grèce et l'Espagne. C'est un bon tableau mais attention à ne pas se faire piéger. La Russie c'est une équipe capable de tout. Un peu comme nous d'ailleurs. Donc dans ces conditions, penser au match de Coubertin serait une très grosses erreur. Il ne faudra surtout pas les laisser prendre confiance sinon ils deviennent durs à jouer. Une place dans le dernier carré, ça ne serait que du bonheur."

France bat Turquie   85-64

Les quarts de finale
Jeudi
19h00 : Russie-France
21h30 : Espagne-Allemagne
Vendredi
19h00 : Lituanie-Croatie
21h30 : Slovénie-Grèce

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 12. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La France abordera son quart de finale sur une bonne dynamique après avoir dominé la Turquie (85-64) lors d'une rencontre dépourvue d'enjeu et d'émotion. Rien à voir avec ce qui attend les Bleus jeudi à 19h00 au Palacio de Deportes face à la Russie.

En attendant la Russie

Corps: 

Yakhouba Diawara refusait lors du point presse des Bleus de parler de rencontre sans enjeu. "Un match de basket a toujours un enjeu : gagner. Donc moi je ne me vois pas donner autre chose que 100%. Et puis il est toujours mieux d'aborder un quart sur une bonne dynamique." Retrouver de la confiance après la déconvenue lituanienne constituera donc le principal intérêt d'un affrontement avec une Turquie qui peut prétendre au titre d'équipe la plus décevante de l'Euro. Invités au Mondial l'an passé les Turcs y avaient séduit en alignant une formation particulièrement jeune s'appuyant sur une génération 86-87 vainqueur de trois médailles d'argent dans les catégories cadets, juniors et espoirs. Avec le retour des deux stars NBA Mehmet Okur et Hidayet Turkoglu on attendait énormément d'une formation qui a en ligne de mire le Mondial 2010 qu'elle organisera sur ses terres. Mais la troupe de Boscia Tanjevic est totalement passée au travers dégageant parfois une désagréable impression de manque d'intérêt et de motivation.

Eliminée de la course aux quarts de finale, quel visage affichera la Turquie contre la France ? Et quel sera le degré de motivation des Bleus pour cette rencontre ? Certains semblent partisans de lever le pied pour "reposer les joueurs qui ont beaucoup donné" comme Florent Pietrus. D'autres, comme Boris Diaw insistent sur la nécessité de "travailler" et donc "de se donner à fond". "On ne doit pas laisser trop d'énergie mais en même temps on ne peut pas avoir des leaders qui gèrent en pensant au lendemain. Notre jeu n'est pas assez sécurisé pour pouvoir se le permettre", estime pour sa part Claude Bergeaud.

Le sélectionneur aura sans doute l'esprit déjà tourné vers la Russie, l'adversaire qui attend la France pour le quart de finale de tous les dangers jeudi. Des Russes qui impressionnent et qui n'ont plus grand chose à voir avec le groupe pulvérisé lors du tournoi de Paris à Coubertin (92-56). L'influence du coach américain David Blatt, en place depuis un an, est évidente et les choix tactiques douteux qui plombaient la sélection par le passé ne sont plus d'actualité. L'ancien technicien du Maccabi et de la Benetton a également relancé les vétérans Zakhar Pashutin (33 ans) et Nikita Morgunov (32 ans) et semble parvenu à garder sous contrôle le feu follet JR Holden. Oublié sur le banc en NBA l'ailier Viktor Khryapa (10,5 pts, 7,7 rbds) est aussi à créditer d'un bon tournoi. Des soutiens intéressants pour le génial Andrei Kirilenko, au four et au moulin : 18,3 points, 9,7 rebonds, 2,7 passes décisives, 1,5 interception, 1,3 contre. Bref une Russie qui n'a jamais été aussi proche de retrouver son lustre d'antan (finales à l'Euro 97 et au Mondial 94 et 98) et qui constitue un obstacle de taille sur la route de Pékin.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 11. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France dispute mercredi soir son dernier match de poule de l'EuroBasket. Une rencontre sans enjeu qui constituera un galop d'entraînement avant d'affronter la Russie jeudi lors du match couperet des quarts de finale.

Une blessure par Balte

Corps: 

Pour le deuxième rendez-vous de la deuxième phase de l'Euro, Claude Bergeaud a décidé de bousculer son cinq majeur en y insérant Tariq Kirksay, nommé chien de garde attitré du cerveau Sarunas Jasikevicius, douteux avant la rencontre du fait de douleurs au genou et aux adducteurs. Le coach français craignait la taille de ses adversaires et se sont effectivement les intérieurs qui font l'essentiel des dégâts en début de rencontre, libérés par des pick n'roll d'école. Ils arrachent en outre quelques rebonds offensifs et renvoient sur le banc Fred Weis (2 fautes) et Ronny Turiaf (3 fautes). Un Boris Diaw bien présent permet aux Bleus de rester dans la roue (7-8, 5e) avant de prendre un éclat lorsque Ramunas Siskauskas enchaîne quelques un contre un bien sentis (10-17, 7e). Dans ces conditions, voir la France revenir à un petit point à la fin du premier quart-temps à la faveur de deux inspirations de Joseph Gomis et Tony Parker est un moindre mal (18-19).

Ce n'est cependant qu'une brève parenthèse avant le début de la leçon de basket donnée par les petits hommes verts dans les dix minutes qui suivent. Amateurs de beau jeu, bienvenus à Madrid. Après un dunk de Pape Badiane, la digue tricolore va céder et prendre de plein fouet un 17-0 en quatre minutes. De près, de loin, en pénétration, en suspension, le récital lituanien est une merveille à condition de ne pas être un supporteur français. L'un des jumeaux Lavrinovic, Ksystof, poursuit l'entreprise de démolition entamée par son compère Songaila puis Jasikevicius, passé sur le banc pour calmer ses nerfs après une faute technique, revient aux affaires pour distiller les caviars à foison. Ses coéquipiers se gavent de ce festin et la barre des 20 points d'écart est atteinte à trois minutes de la pause. Parker repoussé loin du cercle, la France se lance dans un bombardement en règle de loin mais sans grand succès (4/16 à trois-points à la mi-temps). Cédric Ferchaud parvient cependant à trouver la distance pour entretenir un (mince) espoir de retour (32-48).

Une possibilité qui prend vite du corps avec un 10-0 éclair à la sortie des vestiaires. La circulation de balle est à nouveau à l'ordre du jour, TP crée des décalages, les shooteurs ont réglé la mire et surtout la défense est montée d'un ton avec un Yakhouba Diawara collé à Jasikevicius et un Flo Pietrus déchaîné qui s'envole à plusieurs reprises pour des contres stratosphériques. La Lituanie titube mais va retrouver ses esprits en même temps que son jeu de passe (45-50, 24e). En dépit de la pression les Lituaniens parviennent à trouver quelques ouvertures sur des drives et se présentent parfaitement au ballon pour conclure sous le cercle. Siskauskas, le Pippen balte, joue les pompiers de service et enquille les paniers. Mais la France est dans le rythme et s'accroche avec un apport intéressant du banc (60-68, 30e). Chaque erreur se paye cependant cash. Une hésitation sur un tir, une balle perdue, une rotation oubliée et la punition est immédiate. Et les Bleus en commettent un peu trop pour espérer recoller. Ceci d'autant plus que Jasikevicius est un maître gestionnaire qui sait faire tourner l'horloge et trouver un coéquipier démarqué alors que la défense semble l'avoir acculé. Bref la Lituanie contrôle la situation et ne sera pas rejointe. Les Français peuvent toujours se consoler en se disant que la victoire de l'Italie sur la Turquie en début de jounée les a envoyés en quarts de finale mais après la Grèce et l'Espagne en préparation un autre favori au titre a fermement imposé sa loi aux hommes de Claude Bergeaud (88-73).

Du fait des résultats du jour, la France est assurée de terminer troisième de la poule et la rencontre face à la Turquie n'aura aucune incidence comptable. L'adversaire du quart de finale sera donc (en cas de victoire probable de l'Espagne sur Israël) le vainqueur du duel Croatie-Russie. Un rendez-vous programmé jeudi 13, sans doute à 19h00.

Les déclarations
Frédéric Weis : "Ils nous ont attaqué sur pick n'roll et quand Jasikevicius joue doucement c'est impossible à défendre. On ne pensait pas qu'il avait cette vista. Il a une vista extraordinaire et a fait des passes incroyables. Il leur fait tout, c'est un maître à penser. On a tenté de corriger le tir en deuxième mi-temps et c'est ce qu'il faut retenir, le fait que l'on s'est battus."

Sacha Giffa : "On a laissé jouer Jasikevicius en première mi-temps. Et comme ça on va prendre. Quand on a mis quelqu'un de plus costaud en deuxième mi-temps, avec plus de pression, c'était un autre Jasikevicius, toujours à râler auprès des arbitres, qui reculait et donc qui voyait moins bien le jeu. On a besoin de cette agressivité en défense pour développer notre jeu. Nous payons notre passivité du début. Quand on monte en intensité on peut tenir toutes les équipes en Europe, même la meilleure attaque. Ils ont bégayé quelques instants mais nous sommes partis de trop loin. Avec un Tony et un Boris à leur meilleur niveau, on peut les jouer."

Lituanie bat France   88-73

Les autres matches
On y voit désormais parfaitement clair dans cet EuroBasket. Une seule place pour les quarts de finale est encore disponible. Elle se jouera mercredi entre l'Allemagne et l'Italie. Dirk Nowitzki et ses troupes ont en effet frôlé le ridicule face à la Slovénie toujours invaincue (77-47). Largués à -21 après le premier quart-temps, les Teutons n'ont pas existé tandis que Matjaz Smodis s'est régalé (22 pts, 5 rbds). La Turquie est quant à elle éliminée alors qu'elle avait sonné l'Italie en début de rencontre, dans le sillage d'un Hidayet Turkoglu intenable (34 pts, 6 rbds). Mais un bel apport du banc à l'image d'Angelo Gigli (17 pts, 10 rbds) et un Marco Belinelli décisif lors de la prolongation ont maintenu en vie le rêve olympique de la Squadra (84-75).

Les classements
Poule E
1- Espagne, Russie (7 pts), 3- Grèce, Croatie (6 pts), 5- Portugal, Israël (5 pts).
Poule F
1- Lituanie, Slovénie (8 pts), 3- France (6 pts), 4- Italie, Allemagne (5 pts), 6- Turquie (4 pts).

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré une réaction intéressante en début de deuxième mi-temps, la France n'a jamais été en mesure de menacer la Lituanie qui demeure invaincue dans l'Euro (88-73). Les Bleus sont toutefois qualifiés pour les quarts de finale avant même la dernière rencontre de poule face à la Turquie. Ils devraient y affronter le vainqueur du match entre la Croatie et la Russie.

A l'épreuve des Baltes ?

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L'objectif sera double pour la France lors de son affrontement avec la Lituanie lundi à 19h00. Assurer définitivement sa qualification en quarts de finale dans un premier temps, jauger ses progrès face à l'un des candidats au sacre dans un second. Car, comme le rappelait Frédéric Weis lors du point presse organisé dimanche, "l'Allemagne n'est ni l'Espagne, ni la Grèce, ni la Lituanie. Donc il ne faut pas s'enflammer." La plus grand fluidité offensive constatée contre la Mannschaft demande donc à être évaluée face à une opposition plus relevée.

En 2005, sur sa route vers la médaille de bronze à l'Euro, la France avait étrillé la Lituanie (63-47), réduisant à néant le jeu offensif des champions d'Europe en titre de l'époque. Mais deux ans plus tard, leur guide, leur leader, Sarunas Jasikevicius, sous utilisé en NBA mais roi en son pays, a fait son retour en sélection. Et avec lui c'est tout un peuple fou de basket qui se reprend à rêver. Saras a immédiatement imposé sa patte sur l'équipe, meilleure attaque du tournoi pour l'instant (86,0 pts de moyenne). Tantôt scoreur (14,0 pts), tantôt passeur (6,3 pds), toujours aboyeur, le meneur de Golden State est omniprésent et dirige à la perfection une escouade où la taille s'associe systématiquement à l'adresse. "Il peut tout se permettre", remarque Claude Bergeaud. "Contre l'Italie, il perd deux ballons de suite. Si ça arrive à un de nos joueurs, on le sort tout de suite. Lui, non seulement il reste sur le terrain, mais en plus il engueule les autres... Ce qui m'inquiète le plus dans cette équipe c'est la taille des sapins verts, c'est haut, très haut et en plus si tu viens aider à l'intérieur, tu prends une volée de bois vert, je veux dire des tirs à trois-points."

La capacité reconnue des Français à stopper leur adversaire va donc être mise à rude épreuve et l'opposition de style promet. Elle déterminera également la suite des opérations car une victoire protégerait quasi certainement les Bleus d'un croisement effrayant contre l'Espagne.

Les matches du jour
Le Portugal se souviendra sans doute longtemps de cet Euro. Qualifié pour la deuxième phase à la surprise générale, l'équipe qui avait affronté la France au tournoi de Coubertin a signé un second succès contre Israël (94-85). On notera au passage l'excellente prestation du Franco-Portugais Filipe Da Silva, ancien meneur de Poissy notamment et remarquable à la manoeuvre (13 pts, 4 rbds, 9 pds). La Grèce, en grande difficulté dans la compétition, s'est sortie d'un très mauvais pas contre la Croatie. L'adresse à trois-points est revenue au meilleur moment et alors que la rencontre aurait pu aller en prolongation Vasilis Spanoulis a signé un monumental tir primé au buzzer (81-78). L'Espagne enfin a retrouvé la première place de la poule malgré une belle résistance russe (81-69). Les blessés d'hier (Garbajosa, Navarro) sont désormais bien dans le rythme. Qui pourra arrêter les champions du Monde ?

Le classement du groupe E
1- Espagne, Russie (7 pts), 3- Grèce, Croatie (6 pts), 4- Portugal, Israël (5 pts)

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 9. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France affronte lundi soir la Lituanie, invaincue dans l'Euro. Emmenés par leur génial meneur Sarunas Jasikevicius, les Baltes rêvent de récupérer un titre conquis en 2003. Un sacré test pour les Bleus.

Du travail bien fait

Corps: 

L'Equipe de France connaissait son principal ennemi pour cette rencontre capitale en la personne de Dirk Nowitzki. Le problème constitué par le génial grand blond vient de son positionnement au poste 5 ce qui lui offre comme vis-à-vis Frédéric Weis. Le pivot de Bilbao se démène et tente dès l'entame de repousser la star des Mavs vers l'extérieur. Mais lorsque celui-ci joue sur sa vitesse, Weis se voit rapidement sanctionné de deux fautes et doit rejoindre le banc. Le duo Okulaja-Nowitzki si efficace depuis le début de l'Euro fait des dégâts considérables. Heureusement, en face, Tony Parker est rapidement en action. Sur la zone allemande il trouve des ouvertures sur le tir extérieur. Les débats sont équilibrés (11-13, 5e). L'entrée de Ronny Turiaf, bien présent malgré sa blessure à l'épaule, et la sévérité du corps arbitral, qui sanctionne l'Allemagne coup sur coup de fautes antisportives dont les Bleus profitent immédiatement en rendant une copie parfaite aux lancers-francs (21-13, 7e), vont faire la différence. Mais défensivement le danger Okulaja n'est pas résolu, l'ancien étudiant de North Carolina faisant une moisson au rebond avec un bel opportunisme (26-20, 10e). La satisfaction vient cependant d'une circulation de balle plus efficace qui permet de trouver des tirs ouverts.

Nowitzki, lui, n'a pas besoin de circulation de balle. Le cuir en main il dirige la manoeuvre et se crée son propre shoot sans se soucier ou presque de la présence de Turiaf à ses basques. Les Allemands reviennent à hauteur mais Florent Pietrus va un instant ralentir l'extra-terrerestre teuton. Une parenthèse de quelques minutes parfaitement exploitée avec une belle réussite au-delà des 6,25 m. Les flèches lointaines trouvent leur cible, Pietrus se montrant aussi inspiré en attaque qu'en défense. Tariq Kirksay met également le nez à la fenêtre et un écart significatif se creuse (43-30, 17e). Le retour aux affaires de Nowitzki limite néanmoins la casse et une dernière action défensive tout en naïeveté des Bleus permet au MVP NBA de faire mouche à trois-points au buzzer (47-39).

La France revient sur le parquet avec un manque de dureté qu'Okulaja exploite immédiatement (47-45). Mais Tony Parker veille au grain. Tandis que Nowitzki a perdu la mire, son dauphin au classement des meilleurs marqueurs continue d'impressionner par sa régularité au shoot extérieur. Il enfile les paniers comme des perles et les hommes de Claude Bergeaud s'envolent (59-45, 27e) même s'ils retrouvent un instant la mauvaise habitude de jouer au "handball" une fois le trou réalisé. Un couac de courte durée grâce à la belle activité de Tariq Kirksay et la rentabilité immédiate de Cédric Ferchaud (69-51, 34e). La France a bien le match en main et ne va pas le lâcher même si Nowitzki, après son troisième quart-temps raté (0/5 aux tirs) tente de ramener les siens sur ses larges épaules. Parker et Kirksay, de loin, s'assurent de l'absence de frayeurs inutiles. Avec ce succès les Bleus sont parfaitement placés pour une qualification en quarts de finale.

Déclarations
Boris Diaw :
"Si je n'ai pas apporté sur les premiers matches ce n'est pas que j'attendais le début du deuxième tour. J'ai essayé de me concentrer. Je finis à 3/12 aux tirs mais je les sentais bien ces tirs. Quand je suis sur le terrain il faut que je sois productif et pas un poids pour l'équipe, un joueur qui est là et qui rate des paniers. Donc j'ai tenté d'apporter dans d'autres secteurs du jeu. Collectivement on a essayé de partager la balle, de mettre du rythme. Nous avons fait une séance vidéo sur le match contre la Slovénie à partir de la sortie de Nesterovic et on a pu voir toutes les erreurs que nous avions commises. Cela nous a beaucoup servis. Maintenant lundi ce sera la Lituanie qui peut devenir un match référence."

Claude Bergeaud : "Fred Weis a lancé le match sur Nowitzki en le gênant dans sa visée. Ensuite nous nous sommes relayés sur lui. On savait qu'il allait nous défier et marquer 30 points mais on voulait surtout limiter les autres. Le rythme que l'on a imprimé tout le match fait qu'ils ont diminué leur efficacité dans le tir extérieur et n'ont plus lutter pour aller dessous. Ce soir à la mi-temps nous avions 8 passes décisives. Le ballon c'est ce qui unit les hommes. Quand on est frustré de courir, de défendre et de ne pas voir la balle, on devient inefficace. On s'est tout d'abord rassuré en attaque avant de se donner en défense lors de la deuxième mi-temps."

France bat Allemagne   78-66

Dans les autres matches de la poule, la Lituanie a difficilement préservé son invincibilité en dominant l'Italie (79-74) avec un Rimantas Kaukenas particulièrement inspiré face à des joueurs qu'il affronte toute l'année en Lega (22 pts). La Slovénie poursuit de son côté son étonnant parcours alors que la Turquie déçoit (66-51).

Les classements
Groupe E : Russie (6 pts), Croatie, Espagne (5 pts), Grèce, Israël (4 pts), Portugal (3 pts)
Groupe F : Slovénie, Lituanie (6 pts), France (5 pts), Allemagne (4 pts), Italie, Turquie (3 pts)

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Madrid (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 8. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La France a parfaitement mené sa barque face à l'Allemagne menant la partie de bout en bout ou presque dans le sillage d'un Tony Parker une nouvelle fois excellent (23 pts). Ce succès 78-66 constitue un pas de géant vers la qualification pour les quarts de finale.

Joyeux anniversaire Monsieur Kirksay

Corps: 

Joyeux anniversaire Tariq
C’est aujourd’hui, vendredi 7 septembre, que Tariq Kirksay fêtait ses 28 ans. A cette occasion, après que toute l’équipe ait chanté "joyeux anniversaire", Claude Bergeaud a offert son maillot de l’Equipe de France au joueur né dans le Bronx. Après un discours en parfait français, Tariq Kirksay a "checké", sous les applaudissements, tous ses coéquipiers et les membres du staff en signe de reconnaissance.

Entraînement matinal
L’Equipe de France s’est entraînée jeudi soir (20h-21h) et vendredi matin à 9h30. Les Bleus étaient donc les premiers à fouler le parquet du gymnase municipale "Triangulo De Oro" qui est mis à la disposition des sélections pour leur entraînement. Cette salle est située à 300 mètres de l’hôtel où est logée la sélection tricolore.

Une police omniprésente
Dans un contexte géopolitique délicat, l’Espagne est un pays qui peut-être potentiellement la cible d’attentats. Dans ce cadre les organisateurs de l’Eurobasket ont fait preuve de prudence en mettant en place une sécurité omniprésente autour des délégations. 

"C’est frais"
Les Espagnols, qui doivent craindre la chaleur, ont une fâcheuse tendance, très américaine, à prendre leurs hôtels pour des chambres froides. Même si la "viande" conservée est de qualité, les joueurs et les staffs supportent assez mal les changements brutaux de températures. Il a donc été demandé aux responsables de remonter les degrés des salons et surtout aux joueurs de se munir de leur sweat afin de ne pas s’enrhumer.

Un hall de gare
Accueillir 12 délégations n’est pas une mince affaire, mais l’hôtel Mélia Castilla en a largement la capacité. Cependant, gérer des équipes professionnelles, n’est pas du même acabit que des séminaires ou des congrès d’entreprises. Le hall d’accueil de l’hôtel est par conséquent devenu un véritable hall de gare bruyant où l’on peut croiser les hautes personnalités du basket européen, les joueurs de toutes les équipes, quelques journalistes venus chercher les dernières informations sur les joueurs ainsi que quelques fans, ayant passé les barrières de sécurité et glanant des photos ou des autographes de leurs joueurs favoris.

Travail vidéo grâce à Fred²
Nuit et jour, Frédéric Crapez et Frédéric Carion, les deux responsables vidéo de l'Equipe de France, triment afin de produire les montages qui sont ensuite montrés aux joueurs lors des séances organisées par le staff technique. Les montages sont soit axés sur les Bleus, soit sur les futurs adversaires de la France. Jeudi les Français ont travaillé 1h15 sur leur propre jeu. Vendredi et samedi, ils étudieront l’Allemagne.

Israël surprend
A l'occasion de la première journée de la deuxième phase de poule, la Russie a poursuivi son impeccable parcours lors de cet Euro en dominant le Portugal (78-65) dans le sillage de ses ailiers sauteurs Andrei Kirilenko (16 pts), Sergei Monya (10 pts) et Viktor Khryapa (11 pts, 11 rbds). La surprise est venue d'Israël qui a en revanche coiffé au poteau une Croatie qui se repose un peu trop sur son adresse de loin (80-75) et qui n'a pu stopper un Yaniv Green totalement déchaîné depuis le début de la compétition (17 pts, 16 rbds). Enfin dans le remake de la finale du Mondial Espagne-Grèce, les Grecs n'ont pas existé ou presque (76-58), butant constamment sur la zone mise en place par Pepu Hernandez. Les Champions d'Europe en titre vont devoir cravacher pour rallier les quarts de finale.

Sur place à Madrid (Espagne), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice CANET
Date d’écriture: 
Vendredi, 7. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a joyeusement fêté dans l’intimité les 28 ans de l’ailier des Bleus, Tariq Kirksay. Dans la matinée, dans la salle municipale Triangulo De Oro, à Madrid, les français ont répété leurs systèmes afin d’acquérir plus d’automatismes offensifs. Ils s’entraîneront une dernière fois samedi matin à 9h45 avant de rencontrer l’Allemagne à 16h30.

Turiaf ménagé avant l'Allemagne

Corps: 

L'Allemagne se dresse samedi sur la route des quarts de finale. Après son faux-pas contre la Slovénie, la France doit rapidement se remettre dans le droit chemin et cela passe par une victoire contre une Mannschaft que les Bleus avaient battue in extremis lors des matches de classement du dernier Mondial, au Japon (75-73). Le défi est de taille puisque la génération menée par Dirk Nowitzki vit ses dernières heures et souhaiterait partir sur un voyage olymique après avoir placé le pays sur la carte du basket européen (médaille de bronze au Mondial 2002, médaille d'argent à l'Euro 2005). La star des Mavs, MVP NBA cette saison, a toujours clamé qu'une participation aux Jeux constituait un objectif prioritaire dans sa carrière. Pour l'heure, il fait tout pour y parvenir et figure à la première place des marqueurs de ce Championnat d'Europe (29,0 pts, 8,7 rbds). Il reçoit un soutien conséquent de son compère Ademola Okulaja (12,7 pts, 9,0 rbds) pour former un duo de 3/4 de haute volée.

Après une mise en route difficile contre les Tchèques (+5), les Allemands ont étrillé la Turquie (+30) et failli réalisé le come-back du tournoi face à la Lituanie quand, menés de 21 points dans le troisième quart-temps, ils sont finalement venus mourir à quatre longueurs. Bref l'Allemagne est en forme, affiche une belle adresse de loin et une attaque performante (80,7 pts de moyenne). Tout le contraire d'une Equipe de France dont le principal souci n'est pas tant l'adversaire que ses propres limites. "Il faut résoudre nos problèmes de basket", prévient ainsi Claude Bergeaud, contri de voir que "le ballon ne vole pas de mains en mains" et que ses troupes n'affichent "aucun rythme". Derrière Tony Parker (25,7 pts) il est en effet difficile de trouver des scoreurs d'appoint et on attend avec impatience un Boris Diaw plus impliqué offensivement. "Il marque le pas", concède le coach français. "C'est le constat. On essaye de le mettre dans le jeu mais quand il a la balle il ne joue pas. Je ne me l'explique pas."

Mais jusqu'à présent la défense (la quatrième du tournoi) permet de demeurer compétitif et la marge de progression en attaque peut prêter à l'optimisme. "Dans toutes les équipes des joueurs attendent, et nous en avons, pour donner plus parce que c'est un match de vie ou de mort", estime Claude Bergeaud qui n'a pu que constater que les favoris de l'Euro avaient connu une soirée difficile mercredi avec les défaites de l'Espagne et de la Grèce.

A propos de Ronny Turiaf, victime d'un traumatisme de l'épaule droite confirmé par des examens pratiqués à Madrid (disjonction acromio-claviculaire de grade 1), le pivot des Lakers suivra de soins adaptés et son entraînement sera aménagé en vue de sa participation au match de samedi. Une décision définitive sera prise vendredi soir.

Par Julien Guérineau, avec Fabrice Canet, Service de Presse FFBB, sur place en Espagne

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Jeudi, 6. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France est arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à Madrid où elle affrontera l'Allemagne samedi à 16h30. Ronny Turiaf, victime d’un traumatisme de l’épaule droite contre la Slovénie, a passé des examens qui ont permis de confirmer l’existence d’une disjonction acromio-claviculaire, de grade 1.

Un joker de grillé

Corps: 

Engranger les victoires. Le mot d'ordre avant la bataille des leaders de la poule D. Avec des succès face aux équipes qualifiées qui demeurent comptabilisés lors de la deuxième phase de poule, un bilan immaculé constitue un pas gigantesque vers une qualification pour les quarts de finale. Si les Français avaient totalement manqué offensivement leur entame de match contre l'Italie, le début de rencontre face aux Slovènes est en revanche bien plus abouti avec, divine surprise, une répartition des points bien présente. Agressifs, collectifs et patients, les Bleus trouvent des shoots ouverts et peuvent toujours compter sur les percurssions de Tony Parker (11-6, 5e). En face les Slovènes s'appuient sur un jeu intérieur dominateur. Entre Rasho Nesterovic (Toronto Raptors) et Matjaz Smodis (CSKA Moscou) Ales Pipan dispose d'un duo talentueux et complémentaire qui martyrise ses vis-à-vis. Les deux hommes sont omniprésents et parviennent à maintenir leur équipe à flot malgré l'excellente entrée en jeu de Ronny Turiaf qui apporte immédiatement du peps et une présence rassurante dos au panier. A la fin du premier quart-temps les costauds slovènes ont marqué 14 des 16 points des leurs (18-16).

Mais la sortie de Smodis va vite se faire sentir. La France en profite pour creuser un écart alors que Yakhouba Diawara a commencé son travail de sape défensif passant sans aucun souci de la mise sous l'éteignoir d'un ailier-fort à celui d'un meneur. Quelques stops défensifs offrent du jeu rapide aux Français qui suivent l'exemple d'un Turiaf incandescent et qui s'assure que les points de Nesterovic lui soient rendus à l'autre bout du terrain (25-17, 13e). Le pivot des Raptors n'hésite pas à sortir la boîte à gifles. Après un premier coup de mâchette qui lui vaut une anti-sportive il récidive quelques minutes plus tard et laisse le centre des Lakers sur le carreau. Turiaf est obligé de quitter ses partenaires pour rejoindre les vestiaires. Les esprits s'échauffent à l'image de Tony Parker et Jaka Lakovic qui échangent plus que des amabilités. Pendant ce temps Erazem Lorbek s'est lancé dans un clinic sur les fondamentaux intérieurs. Son festival ramène de nouveau la Slovénie mais Parker, éblouissant de maîtrise, gère parfaitement les dernières possessions pour permettre aux Bleus de conserver le contrôle des opérations (39-31).

La pause n'a visiblement pas calmé Nesterovic qui commet rapidement une nouvelle faute anti-sportive qui le renvoie immédiatement vers les douches. Parker enquille les lancers et l'écart enfle jusqu'à +15 (48-33, 23e). On pense avoir assisté à un tournant mais c'est sans compter sur le vétéran Goran Jagodnik (33 ans). Rappelé en équipe nationale alors qu'il n'avait plus participé à un Euro depuis 2001 ce shooteur à l'allure pataude prend feu à trois-points tandis que Smodis provoque de nombreuses fautes. De quoi s'assurer que le money-time sera crispant (56-52, 30e).

Les boxeurs attaquent le dernier round en se rendant coup pour coup. Les fautes pleuvent et c'est aux lancers-francs que la marque évolue (63-59, 35e puis 65-62, 38e). Le suspense est à son comble lorsque Smodis réussit un bras roulé d'école (65-64) alors que l'on est rentré dans les 60 dernières secondes. L'agressivité vers le cercle est absente et les shoots de loin sont pris dans la précipitation alors que l'horloge des 24 secondes menace. Domen Lorbek égalise sur la ligne de réparation et après un tir raté de Kirksay, Claude Bergeaud choisit de faire faute à 11 secondes de la fin pour avoir le ballon du match en main. Lorbek à nouveau ne tremble pas : 2/2. A deux secondes du buzzer Slokar est sanctionné à son tour et Parker ne connaît pas le même succès. Son dernier tir est court, la Slovénie s'impose 67-66.

Déclarations
Florent Pietrus :
"Nous avions le match en main ce soir et nous l'avons laissé filer. C'est clairement un joker de grillé et maintenant c'est à nous d'aller chercher le prochain match car nous n'avons plus le droit à l'erreur. J'espère que cette défaite va nous servir. Nous n'étions pas prêts mentalement à affronter cette équipe alors que nous les avions joués trois fois en préparation et que l'on savait qu'ils seraient extrêmement motivés."

Claude Bergeaud : "Cette défaite est cruelle mais ce n'est pas une défaite de fin de compétition. Le basket européen est différent, je le répète sans arrêt. Et il ne nous convient pas. Ils ont usé de ce qu'il faut : quand on est derrière et que l'on ne plus gagner par le basket, on utilise autre chose. On sait tous qu'en Euroleague, il faut savoir faire ces méchantes fautes. Et ils savaient que nous, nous perdrions la tête. Dans ces cas-là il faut montrer que l'on a pas mal, ni à la tête, ni au corps. Nous c'est tout le contraire que l'on montre. Dès l'instant où lorsque l'on est accroché on se retourne vers un joueur, il sait qu'il a gagné. Après cela nous avons perdu notre concentration, notre plan de marche qui était d'aller chercher le jeu intérieur. Nos joueurs vivent un autre basket tout au long de l'année. Le joueur qui marque après le début de bagarre, c'est Matjaz Smodis qui sait garder sa maîtrise et qui joue au CSKA. Ce qui est éloquent c'est que l'on ne peut pas se faire des passes alors que c'est notre planche de salut."

Slovénie bat France : 67-66

Dans la poule
Italie bat Pologne 79-70
Les Italiens ont tremblé jusqu'au bout face à une courageuse équipe polonaise mais l'apport de leurs deux jeunes stars, Andrea Bargnani et Marco Belinelli (39 points), ainsi que le réveil du capitaine Gianluca Basile, totalement transparent lors du début de l'Euro, ont finalement fait la différence pour assurer l'essentiel, c'est à dire la qualification.

Les groupes du deuxième tour
Groupe E :
Russie, Croatie (4 pts), Espagne, Grèce (3 pts), Portugal, Israël (2 pts)
Groupe F : Lituanie, Slovénie (4 pts), Allemagne, France (3 pts), Turquie, Italie (2 pts)

Les premiers matches
Vendredi : Russie-Portugal, Grèce-Espagne, Croatie-Israël
Samedi : Lituanie-Italie, France-Allemagne, Slovénie-Turquie

La France disputera son premier match à 16h30 puis jouera contre la Lituanie lundi et la Turquie mercredi à 19h00.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 5. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Alors qu'elle avait le match bien en main en troisième quart-temps la France a plié dans les dernières secondes face à la Slovénie (66-67), Tony Parker ratant le lancer-franc de l'égalisation à une seconde du buzzer. Qualifiés pour la deuxième phase à Madrid, les Bleus ont laissé échapper une victoire qui aurait été précieuse dans l'optique des quarts de finale.

Signé Parker

Corps: 

Certains joueurs italiens avaient beaucoup à se faire pardonner ce mardi soir à Alicante, à l'image d'Andrea Bargnani, auteur d'une prestation catastrophique contre la Slovénie (4 pts à 2/10). Et le numéro un de la draft 2006 ne tarde pas à faire passer sa piètre sortie pour un simple accident de parcours. D'entrée les Italiens vont chercher la star des Raptors qui fait étalage de tout son arsenal offensif face à un Florent Pietrus qui lui rend plus de dix centimètres. Dos au panier, à trois-points, sur tir en sortie de dribble, Bargnani s'amuse pendant que les Français piétinent en attaque, manquant leurs sept premiers tirs. Même à bout portant, sur des claquettes, les ballons tournent autour du cercle (0-7). Il faut attendre près de cinq minutes pour que le compteur des Bleus se débloque grâce à Tony Parker. Le duel des NBAers est lancé et TP se déchaîne. Bien qu'en difficulté avec son tir face à la Pologne le meneur tricolore est particulièrement en jambes. Il débute son festival au-delà des 6,25 m avant de transpercer la défense transalpine et de conclure sur son fameux tear-drop. Parker ramène la France à lui seul ou presque (9-11, 6e) et lorqu'un coup de chaud du shooteur fou Marco Belinelli recreuse un instant l'écart (11-18, 8e), il enfile de nouveau son costume de pompier de service pour limiter la casse à la fin du premier quart-temps (17-20). Le MVP des Finals s'est fendu de 13 unités.

Seul problème, mis à part Parker, personne ne semble en mesure d'alimenter la marque avec constance. Boris Diaw pointe bien le bout de ses baskets en milieu de deuxième quart-temps avec notamment un coast to coast ponctué d'un dunk tonitruant mais ces éclairs de génie sont rares. Le passing game que Claude Bergeaud souhaitait plus rapide ne parvient toujours pas à créer de réels décalages et lorsque TP connaît une panne momentanée d'adresse l'Italie reprend fermement les commandes en exploitant parfaitement les mismatches défensifs. Ainsi Bargnani punit à deux reprises Frédéric Weis en le jouant tout en vitesse et en adresse. Puis Massimo Bulleri, éblouissant lors des cinq dernières minutes contre les Slovènes, sort de sa boîte pour prend les affaires en main avant la pause (24-33, 17e). Il faut un nouveau raid parkerien et les efforts de Florent Pietrus pour rester dans la roue (31-36).

Au retour des vestiaires, la France hausse le ton défensivement. Grâce à une zone tout d'abord puis une individuelle féroce où Pietrus et Diawara se sacrifient pour éteindre les deux pyromanes Bargnani et Belinelli. Ces efforts permettent de développer du jeu rapide et accompagnent idéalement le récital Parker. De loin, de près, dans les positions les plus acrobatiques TP signe exploit sur exploit. Après deux paniers opportunistes de Kirksay il inscrit 12 points consécutifs et les Bleus font le trou (49-41, 28e). Mais l'Italie s'accroche et Carlo Recalcati réalise un coup de maître en faisant sortir du banc Stefano Mancinelli. Celui à qui les Blazers ont proposé cet été un contrat garanti mais qui restera malgré tout à la Fortitudo utilise ses qualités de puissance et d'adresse pour jouer en post-up ou sortir à trois-points. Un vrai casse-tête qui relance le match et garantit une fin de débat serrée (60-60, 36e).

La tension est palpable mais ne touche pas Parker et Kirksay qui enquillent deux missiles longue distance consécutifs. Puis Flo Pietrus réussit une pénétration déterminante à la limite des 24 secondes avant de servir un caviar pour Parker sur un nuage. Comme contre les Polonais, les Bleus affichent une belle sérénité dans les moments chauds pour conclure sur un 12-2 décisif et qui ouvre déjà à la France les portes du deuxième tour.

Déclarations
Claude Bergeaud :
"C'était un match test parce que nous ne savions pas trop où nous en étions après le dernier match de préparation contre l'Espagne qui n'avait pas été très bon. L'Italie reste compétitive pour réaliser un podium et nous avons fait des choix défensifs payants, surtout lors la deuxième mi-temps. C'est très positif car nous étions dans le doute dans ce domaine. Offensivement, l'euphorie de Tony et son investissement auprès de ses coéquipiers sont exceptionnels. Mais nous aurons besoin d'une marque plus répartie avec un partage de la balle et des responsabilités. La rentrée de Florent Pietrus est déterminante car Bargnani qui le domine pourtant en taille n'a pas pu rentrer dans la raquette. Ce que l'on cherche c'est un maximum de victoires avant la deuxième phase car tout pourra se passer à Madrid."

Tony Parker : "On commence très mal le match en prenant un 7-0. J'ai senti qu'il fallait que je sois plus agressif ce soir. Je n'étais pas content de ma prestation contre la Pologne donc je voulais attaquer le cercle. L'équipe a joué pour moi, c'est rentré et c'est une victoire de référence contre une équipe qui a l'habitude de gagner des médailles. Nous venons de gagner deux matches serrés et je crois que l'on a appris après ce qui s'est passé en 2005 contre la Grèce. Je pense que nous sommes plus concentrés, mieux en place et en confiance pour mettre les lancers en fin de match. Ce soir j'ai mis beaucoup de points mais toutes les rencontres vont être différentes. Cela ne pourra pas durer tout un Euro car un joueur ne peut pas gagner un championnat à lui tout seul. Demain ça sera Boris, Jo Gomis ou Flo Pietrus qui marquera. Maintenant nous sommes en bonne position pour jouer la première place. C'est très important d'engranger les victoires avec cette formule. Nous avons battu trois fois les Slovènes en préparation mais il ne faut pas s'enflammer parce qu'une défaite annulerait le bon résultat d'aujourd'hui."

France bat Italie : 69-62

Dans la poule
Slovénie bat Pologne 70-52
Les Slovènes n'ont éprouvé aucune difficulté pour écarter une Pologne qui n'a fait illusion que lors du premier quart-temps. Les intérieurs ont été dominateurs à l'image de Rasho Nesterovic (11 pts, 12 rbds) et Erazem Lorbek (16 pts, 7 rbds), ce qui présage d'un affrontement musclé mercredi avec la France pour la première place de la poule.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 4. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Sur les ailes d'un Tony Parker éblouissant (36 points) que la France a remporté son deuxième match de poule de l'EuroBasket pour se qualifier pour le deuxième tour de la compétition. Un 12-2 décisif lors des trois dernières minutes de la rencontre a eu raison d'une équipe d'Italie désormais en grand danger (69-62).

L'essentiel est fait

Corps: 

Pour lancer l'Euro Claude Bergeaud est obligé de modifier son cinq majeur avec la blessure à la cuisse de Florent Pietrus, ménagé et qui n'est finalement pas rentré en jeu. Boris Diaw repositionné en numéro 4, c'est Tariq Kirksay qui est titularisé à l'aile aux côtés de Parker, Gomis et Weis. Une confiance que l'Américain paye immédiatement de retour en ouvrant, à trois-points, le compteur des Bleus. L'adresse est d'ailleurs bien présente au-delà des 6,25 m dans la droite ligne de ce que les Bleus ont montré lors de la préparation. Les Polonais subissent un bombardement en règle qu'ils n'avaient peut-être pas prévu. Les troupes d'Andrej Urlep s'accrochent malgré tout (10-9, 5e) avant que Tony Parker ne hausse le ton. Profitant de quelques balles volées le MVP des dernières finales NBA pousse la balle et va conclure près du cercle à plusieurs reprises. Le trou est fait (22-12, 8e) mais quelques oublis au rebond défensif permettent au vétéran Adam Wojcik, le doyen du Championnat d'Europe (37 ans), de signer des claquettes qui réduisent à néant, ou presque, l'avantage acquis grâce à la belle accélération des Tricolores (22-18, 10e).

La rentrée du musculeux Simon Szewczyk permet de plus à la Pologne de poursuivre sur sa lancée. Des Polonais qui vont chercher des points près du cercle tandis que la France se repose toujours sur sa réussite de loin. Un jeu à haut risque mais dans un premier temps plutôt efficace avec des tirs pris parfaitement dans les timings. Les rotations sont très nombreuses puisque, à part Pietrus convalescent, l'intégralité du banc foule le parquet en première mi-temps. Sur un nouveau missile de Sacha Giffa, les Bleus ont retrouvé un matelas plus confortable (33-26, 15e). Mais c'est en fait le début d'une inquiétante disette offensive, notamment pour Tony Parker qui perd soudainement la mire, repoussé loin du panier par la défense polonaise et forcé de prendre des tirs difficiles en fin de possession. L'absence de fixation dos au panier se fait cruellement sentir et les paniers se font terriblement rares. Résultat des courses, comme au premier quart-temps, les Polonais parviennent à recoller (35-32, 20e).

Plus inquiétant encore, au retour des vestiaires ils passent même brièvement en tête suite à une inspiration de l'éternel Wojcik. La consigne a visiblement été donnée de servir les intérieurs mais la Pologne a les kilos, les centimètres et la dureté pour résister. La frustration est palpable chez les grands qui travaillent sans parvenir à provoquer les fautes d'adversaires pourtant particulièrement physiques. L'étincelle va venir de Yakhouba Diawara. Malheureux en première mi-temps le joueur de Nuggets fait mouche de loin, s'arrache sur une interception suivie d'un dunk et trouve en Tariq Kirksay un compagnon de jeu idéal. L'Américain naturalisé réalise deux actions similaires et quelques possibilités de jeu rapide permettent à la France de se donner un peu d'air (58-50, 28e). A l'approche du money-time c'est ensuite la Zadar connection qui se met en branle. Les juniors en or version française alimentent la marque avec un Ronny Turiaf qui parvient enfin à trouver l'ouverture dans la raquette et un Parker qui voit de nouveau le ballon déchirer le filet à longue distance (70-61, 37e). La France a le match en main mais va rester sous la menace jusqu'au bout, Kirksay parvenant néanmoins à ne pas laisser la menace se transformer en mauvaise surprise. Il faudra cependant hausser le ton face à l'Italie, mardi à 19h00.

Déclarations
Claude Bergeaud
: "Tout d'abord nous sommes très contents d'avoir gagné ce premier match qui est toujours très difficile. A l'Euro 2005, nous avions perdu contre la Grèce, au Mondial 2006 contre l'Argentine en ouverture. Nous savons que lors d'un Championnat d'Europe, lors de la première journée, toutes les équipes avec un statut d'outsider joue avec un coeur énorme, comme par exemple la République Tchèque qui a poussé l'Allemagne en prolongation. Mais ensuite, ce soir, notre attaque a été particulièrement mauvaise parce que nous n'avons pas développé notre jeu de passe. Il y avait beaucoup de dribbles. Je ne suis pas sûr que l'on soit capable de produire un meilleur basket si l'on continue dans cette voie. Donc j'espère que nous allons progresser sur ce point. En défense nous avons eu quelques largesses sur les un contre un et les rebonds offensifs ce qui fait que nous n'avons pas eu de ballons propres pour le jeu rapide et la contre-attaque. Maintenant je trouve que nous avons fait affiché une forme de sérénité pour assurer la victoire. Tout le monde a été concerné ce soir car nous avons besoin de protéger les leaders qui vont avoir beaucoup de temps de jeu dans le futur."

Tariq Kirksay : "C'est plutôt une bonne chose de gagner un match alors que l'on a mal joué et qu'il y a plein de points sur lesquels progresser. Nous allons apprendre de ce genre de rencontre. Nous avons pris 26 tirs à trois-points ce soir et nous aurions sans doute voulu jouer un peu plus à l'intérieur mais quand les tirs sont ouverts on ne peut tout simplement pas les refuser. C'est une question de confiance. Quand une équipe vous donne les tirs de loin, il faut les prendre."

A propos de Florent Pietrus : "Je me suis vraiment posé la question de le faire rentrer à la mi-temps et avec le staff nous lui avons demandé de vraiment bien s'échauffer. Mais je compte sur lui demain. Il faudra l'envoyer au feu parce que c'est un match trop important", a déclaré Claude Bergeaud.

France bat Pologne 74-66

Dans la poule
Slovénie bat Italie  69-68
Les Slovènes ont remporté leur première victoire de l'Euro au terme d'un final exceptionnel. Menés de 13 points à cinq minutes du buzzer les Italiens se sont lancés dans un dernier rush fabuleux dans le sillage de Massimo Bulleri. Handicapté par les fautes le meneur transalpin a ramené les siens à lui seul ou presque et sur un tir en suspension a même refait passer l'Italie en tête avec moins de cinq secondes à jouer. Mais son vis à vis Jaka Lakovic a calmement remonté le terrain avant de se stopper à trois-points pour crucifier la Squadra déjà sous pression.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Alicante (Espagne)

Surtitre: 
Euro masculin 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 3. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a souffert mais a préservé l'essentiel en battant la Pologne (74-66) en ouverture du Championnat d'Europe, à Alicante. Un bon passage de Yakhouba Diawara en troisième quart-temps et un Tariq Kirksay efficace dans les derniers instants ont permis d'assurer la victoire.

A quelques heures de l'Euro

Corps: 

Samedi et dimanche les Bleus effectueront un entraînement par jour. Le premier samedi matin de 10h15 à 12h00 a été consacré à des situations de 2 contre 2, et du shoot en rythme. Le staff technique est revenu sur des précisions de placement et des directives sur les choix défensifs qu’il faudra suivre. En fin de séance les Bleus lors de 5 contre 5 acharnés, ont joué des mini-matches afin de simuler des fins de rencontres avec des situations particulières.
Dans l’après-midi les joueurs effectueront une séance vidéo consacrée à leur premier adversaire de la compétition, la Pologne.

Dimanche les Français s’entraîneront de 17h30 à 19h puis ils donneront une conférence de Presse à 20h00 à leur hôtel avec les journalistes français présents à Alicante.

Lundi 3 septembre ils effectueront une dernière session de shoots de 10h45 à 11h45 et joueront en ouverture du site d’Alicante à 19h00. Horaire qu’ils garderont tout au long de ce premier tour.

Israël dernier qualifié
L’équipe d’Israël est la dernière équipe qualifiée pour l’Eurobasket 2007. Au terme d’un tournoi de qualification très serré les joueurs israéliens ont battu vendredi soir à Minorque (Espagne) la Macédoine (FYR) sur le score de 92 à 87. Les macédoniens comptaient pourtant 14 points de retard à 7 minutes du terme mais ils sont revenus dans les dernières minutes avant de craquer sur le fil. Israël sera versé dans le groupe A, déjà très relevé, à Grenade, avec la Serbie, la Russie et le champion d’Europe en titre, la Grèce.

Garbajosa toujours dans l’incertitude.
Le feuilleton de l’été espagnol entre sa Fédération, Jorge Garbajosa et la franchise des Toronto Raptors ira jusqu’au bout du suspens. En effet les autorités du basket espagnol et le joueur qui s’était blessé en mars dernier (fracture de la cheville avec arrachements ligamentaire) n’ont toujours pas reçu le feu vert de la franchise NBA. Pepu Hernadez, l’entraîneur de la sélection ibérique, attendra le dernier moment pour donner sa liste de 12 joueurs (dimanche soir, voir plus bas)

Arrivées échelonnées à ALicante
Les Polonais sont arrivés jeudi à Alicante, la sélection Italienne vendredi en fin de journée, alors que les Slovènes n’arriveront que samedi en Espagne. Les entraînements sont désormais chronométrés par la Fiba Europe qui autorise le même nombre de minute d’entraînement à toutes les équipes.

Réunion Technique
Les sélections nationales ne donneront leur liste définitive que dimanche soir, veille de la compétition, lors de la réunion technique organisée par la Fiba Europe. L’Italie comme l’Espagne font partie des nations qui n’ont pas encore déterminé la liste définitive des joueurs qui participeront à l’Euro. Ils attendront le dernier moment pour coucher les 12 noms des joueurs autorisés à participer à cette compétition. Ensuite aucun changement ne sera possible malgré les blessures éventuelles pendant le Championnat d’Europe.
Lors de cette réunion les délégations présentent les maillots et les shorts des deux couleurs que les équipes porteront et font valider leurs tenues par le commissaire de la Fiba Europe qui sera présent lors de ce premier tour à Alicante. La vérification s’effectue sur les tailles des numéros, des noms des joueurs, des publicités et des logos présents sur l’équipement.
Lors de cette réunion les couleurs de maillot pour les trois premiers matches sont également fixés.

Les liens pour suivre au plus près ce Championnat d’Europe

Le site officiel de la compétition : www.eurobasket2007.org
Le site de la Ligue Espagnole qui a créé un espace dédié : www.acb.com

Sur place à Alicante (Espagne), Fabrice Canet (FFBB).

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Préparation Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Samedi, 1. Septembre 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France masculine effectue ce week-end à Alicante les derniers réglages avant le début officiel de l’Eurobasket. Lundi les Bleus affronteront la Pologne, mardi l’Italie et mercredi la Slovénie. Les derniers entraînements se dérouleront jusqu’à dimanche soir et une dernière session de shoot aura lieu lundi matin. Cédric Ferchaud et Sacha Giffa à l'entraînement samedi matin à Alicante. 
 

Trop forte Espagne

Corps: 

Dans le premier quart-temps, face aux Champions du Monde en titre, les Bleus prennent un bon départ. Tony Parker avec 9 points en 8 minutes impulse une nouvelle fois un bon rythme. L’adresse désormais connue des Espagnols gêne les Bleus sur les « Miss-Match » et Rudy Fernandez avec 10 points dans cette période fait parler la poudre. Tariq Kirksay, par un panier à trois points, et Ronny Turiaf, sur un rebond offensif dans les dernières secondes, permettent aux Français de rester au contact à la fin de la première période : 23-23.

La reprise du second quart-temps est plus délicate, l’impact physique des Espagnols fait mal et la raquette subit les assauts des deux frères Gasol, Marc et Pau. Sacha Giffa, à peine descendu de l’avion (voir plus bas) entre en jeu à la 13ème minute pour donner de la densité dans la zone restrictive. Mais défensivement les bleus manquent de rigueur face au jeu de passe sur mesure des Espagnols. La sanction tombe vite, 9, puis 11 points de retard après 16 minutes de jeu (38-27) et l’attaque des Français est en panne (39% aux tirs en première mi-temps). Tony Parker revenu sur le terrain, le jeu se stabilise et Florent Pietrus, puis Cédric Ferchaud à trois points ramènent les leurs à 5 longueurs. Les Français préservent la suite en ne comptant que 7 longueurs de retard à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, c’est festival de tirs à trois points. Les deux formations se rendent coup pour coup et Calderon et Tony Parker (17 points à la fin du 3ème quart) se répondent derrière la ligne des 6,25 m. Mais à ce jeu là, les Espagnols sont très forts. Les Français reviennent à 5 longueurs à la 27ème (53-48), mais le jeu sans mouvement en attaque et l’adresse des tireurs espagnols fait mal. Boris Diaw, emprunté sur cette rencontre, n’apporte pas le poids escompté dans le jeu. La France compte 12 points de retard à la fin du 3ème quart : 64-52.

A l’entame du dernier quart, le rythme imposé par les Espagnols monte encore d’un cran et en défense les joueurs de Pépu Hernandez gagnent des ballons. Les Tricolores comptent 16 points de retard à 8 minutes de la fin du temps réglementaire (70-54). Mais Boris Diaw et les siens ne lâchent rien et reviennent sous la barre des 10 points avec un T.P. de feu (24 points en 30 minutes), 73-65, puis 75-68 à 3 minutes du terme. Mais décidemment les Bleus n’ont pas d’adresse et perdent la rencontre sur le score sans appel de 87 à 72.

Espagne – France : 87-72  (23-23, 22-15, 19-14, 23-20)
Centro de Tecnificacion de Alicante - 5 500 spectateurs
Arbitres : Mitjana, Amoros, Zamora.

France (20/42 aux tirs 48% - 7/24 à 3pts)
Joseph Gomis 6, Pape Badiane NPJ, Yohann Sangare 2, Yakhouba Diawara 2, Tony Parker 24, Cédric Ferchaud 3, Florent Pietrus 16, Tariq Kirksay 7, Boris Diaw 4, Ronny Turiaf 4, Frédéric Weis 4, Sacha Giffa 0.
Entraîneur : Claude BERGEAUD

Espagne
Pau Gasol 20, Rudy Fernandez 16, Carlos Cabezas 0, Juan Carlos Navarro NPJ, Jose Manuel Calderon 6, Felipe Reyes 6, Carlos Jimenez 8, Sergio Rodriguez 4, Berni Rodriguez 10, Marc Gasol 6, Alex Mumbru 9, Jordi Trias 2.
Entraîneur : Pepu HERNANDEZ

Sacha Giffa déjà avec les Bleus
L’ailier fort de Strasbourg IG, Sacha Giffa est arrivé à l’hôtel de l’Equipe de France à 18h, soit 10 minutes avant le départ des Bleus pour la salle. Juste le temps pour Sacha de poser ses affaires dans sa chambre et de monter dans le bus. A noter que les bagages du remplaçant d’Aymeric Jeanneau se sont perdus entre Madrid et Alicante. Hier à Albertville avec son club, Sacha Giffa, est parti de Lyon pour passer par Strasbourg et récupérer son sac de l’Equipe de France qu’il avait précieusement gardé, avant de repartir pour Madrid puis Alicante. Il a pu ainsi prendre part, dès mercredi soir, à la dernière rencontre de préparation avant l’Euro face à l’Espagne.

Joyeux anniversaire Yakhouba
L’ailier des Denver Nuggets, Yakhouba Diawara a fêté, mercredi 29 août, dans l’intimité de l’Equipe de France, ses 25 ans. A la fin de la session de shoot du matin dans la salle d’Alicante, les « Rookies », Cédric Ferchaud, Tariq Kirksay, Yohann Sangaré et Pape Badiane, lui ont chanté un « Joyeux Anniversaire » très applaudi par le reste de la troupe. Au repas du midi ce sont Claude Bergeaud et Patrick Beesley qui ont offert son maillot de l’Equipe de France au jeune ailier Tricolore.

Sur place à Alicante (Espagne), Fabrice Canet (FFBB).

Surtitre: 
EDF Masc - Prépa Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Mercredi, 29. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus en panne d’adresse notamment derrière la ligne à trois points n’ont rien pu faire face aux Champions du Monde en titre. Tony Parker a réalisé une très belle partie mais le meneur, trop esseulé, n’a pas pu faire chuter cette équipe prétendante au titre chez elle.

Giffa rappelé

Corps: 

Sacha Giffa (29 ans – 35 sélections) avait effectué toute la préparation avec l’Equipe de France depuis le 23 juillet avant d’avoir été libéré à l’issue du tournoi de Paris, le 19 août dernier.

Sacha Giffa qui était en stage de préparation, avec son club à Albertville rejoindra les Bleus en Espagne dès mercredi.

Les Bleus joueront mercredi soir à Alicante (Espagne) contre l’Espagne (Championne du Monde en titre), leur dernier match de préparation.

Le Championnat d’Europe, qualificatif pour les Jeux Olympiques de Pékin 2008, se déroule du 3 au 16 septembre 2007 en Espagne.

Claude BERGEAUD :
« Je suis encore sous le coup de l'émotion. Cet Euro, je l'imagine tellement depuis des mois, et Aymeric était parfait dans son rôle, il tenait l'équipe à flot lorsqu’il était sur le terrain. En terme de meneur gestionnaire il n’y a pas mieux. Maintenant il faut prendre des décisions. Nous avons privilégié une solution interne au groupe car Sacha a tout vécu avec nous depuis le début. Il fallait gagner du temps dans l’intégration du joueur remplaçant. Nous avons souhaité sécuriser le poste « 4 », où Boris Diaw et Florent Pietrus étaient seuls. Le poste « 1 » pourrait s’en trouver fragilisé, en cas de blessure, mais la présence de Joseph Gomis, que le staff souhaite conserver sur le poste 2, est une solution envisageable au poste de meneur en cas de coup dur. Yoahnn Sangaré se trouve de fait, la première rotation de Tony Parker au poste de meneur. »

Sur place à Alicante (Espagne), fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Équipe de France masculine - Préparation Eurobasket
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Après le forfait du meneur de jeu de l’Equipe de France, Aymeric Jeanneau (lésion du ménisque du genou droit), l’entraîneur de l’Equipe de France masculine, Claude Bergeaud a décidé de rappeler l’intérieur de la SIG Strasbourg, Sacha Giffa. (photo : Sacha Giffa portera le numéro 6 à l'Euro)

Jeanneau out pour l’Euro

Corps: 

A quelques jours du début de l'Eurobasket, l'Equipe de France subit une lourde perte avec le forfait d'Aymeric Jeanneau. Son remplacement est à l’étude et sera annoncé ultérieurement. Le staff technique n'ayant pas encore pris de décision mardi après-midi.

Le Championnat d’Europe se déroule du 3 au 16 septembre 2007 en Espagne.

Sur place à Alicante (Espagne), Fabrice Canet (FFBB).
Photo : Aymeric Jeanneau et Patrick Beesley (le Directeur Sportif) lors du match d'entraînement face à la Slovénie dimanche, auquel le meneur n'avait pas pris part.
 

Surtitre: 
Équipe de France masculine - Prépa Eurobasket
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Le meneur de jeu de l’Equipe de France, Aymeric Jeanneau (28 ans), qui ressentait, depuis samedi soir à l’issue du match Slovénie-France, (à Maribor - Slovénie), une gène au niveau du genou droit, a passé, mardi matin une I.R.M. à Alicante (Espagne). Cette dernière confirme une lésion méniscale. Le meneur est donc forfait pour le Championnat d’Europe et rentrera mercredi matin sur Lyon pour subir des examens complémentaires.

Arrivée sans encombre en Espagne

Corps: 

Après avoir pris un brunch à 11h00 dans l'hôtel Habakuk, les joueurs de l’Equipe de France ont rejoint l’aérodrome de Maribor aux alentours de 12h00. Malgré le travail minutieux de préparation du vol du Directeur Sportif, Patrick Beesley, les Bleus ont mis une bonne heure avant de pouvoir enregistrer leurs bagages. La faute à deux employés de l’aérodrome spécialement zélés. Le jet Dornier 328 Jet qui a transféré l’Equipe de France à mis un peu plus de 2h20 pour rejoindre la ville d’Alicante.

A l’arrivée en Espagne, la délégation française a été très bien accueillie par un comité d’organisation bilingue Français/Espagnol. Le bus des Tricolores a été pris en charge par une escorte policière, dotée de deux motards et deux véhicules de police. La température est très élevée à cette époque de l’année sur la côte Méditerranéenne et notamment à Alicante, et c’est donc près de 10 degrés de différence que les joueurs ont subit ; entre la Slovénie et l’Espagne puisqu’il faisait 34 degrés à 18h.

Après avoir pris rapidement possession de leurs chambres à l’hôtel Mélia, les coéquipiers de Boris Diaw ont pris le chemin de l’entraînement et se sont dégourdis les jambes pendant près de deux heures. L’occasion pour les joueurs de répéter leurs gammes offensives et d’appréhender les paniers qu’ils devront « martyriser » la semaine prochaine lors du premier tour de l’Euro. La salle d’Alicante n’est pas encore totalement prête pour accueillir les matches du Championnat d’Europe, mais la climatisation a permis aux français de ne pas trop souffrir du changement de température lors de l’entraînement.

Mardi les Français s’entraîneront à deux reprises. Une première séance « à la carte » le matin, puis une session de 18h00 à 19h30. Mercredi les joueurs de Claude Bergeaud rencontreront à 20h00 l’Espagne lors du dernier match de préparation à l’Euro.

Sur place à Alicante (Espagne), Fabrice Canet (FFBB).

Surtitre: 
EDF masculine – Préparation Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus ont quitté la Slovénie lundi pour rejoindre, par vol privé, Alicante. Les Français se sont installés dans leurs nouvelles chambres qu’ils garderont jusqu’à la fin du premier tour. Ils se sont entraînés dès lundi soir dans la salle de compétition et joueront mercredi face à l’Espagne leur dernier match de préparation. Photo : vol sans problème pour rejoindre l’Espagne (F.Canet – FFBB)

Un bon "match d'entraînement"

Corps: 

Dans cette rencontre « officieuse », les deux équipes savent qu’elles ne donneront pas tout. Cependant les joueurs ne trichent pas et très vite les débats sont rigoureux. Tony Parker imprime un rythme plus conforme aux normes de la France et surtout la défense des Bleus semble plus en place. Claude Bergeaud utilise notamment la zone comme arme défensive, chose qu’il avait utilisé avec parcimonie jusqu’à présent. Aymeric Jeanneau, laissé au repos, laisse sa place de meneur remplaçant à son coéquipier de l’ASVEL, Yohann Sangaré. Mais c’est Cédric Ferchaud qui fait le show en sortant du banc et en scorant 13 points en 4 minutes. Le Palois se faisant plaisir derrière la ligne à 3 points. Les Français courent et l’écart se creuse. Capin toujours indisponible (douleur genou), les Slovènes sont à la peine et atteignent la pause avec 8 longueurs de retard. (37-45).

Dans le troisième quart-temps, c’est Parker qui impulse un nouvel écart, et ses quelques tirs « tear drop », bien amenés par des « Pick » de Frédéric Weis, semblent embêter les pivots adverses. Smodis se blesse à la cheville gauche et Lakovic reste sur le banc, ménagé par son coach Ales Pipan. Cédric Ferchaud de retour sur le terrain en profite pour faire trembler de nouveau les filets de Maribor et termine meilleur marqueur de la rencontre avec 28 points (8 sur 9 à trois points) en 16 minutes de jeu. L’entraîneur de la sélection française continue de faire tourner son effectif. Yakhouba Diawara ménagé sur ce « scrimmage » n’a pas participé à la rencontre. Les Bleus déroule sur la fin de rencontre et termine la partie avec 18 points de plus : 74-92.

Les Français rejoindront l’Espagne lundi lors d’un vol direct Maribor-Alicante. Les Bleus joueront l’Espagne lors d’un dernier match de préparation mercredi 29 à Alicante.

"Scrimmage" : Slovénie – France : 74-92  (18-23, 19-22, 12-14, 25-23)
Ce match non officiel, ne compte pas comme une sélection

France
Gomis 7, Badiane 6, Jeanneau NPJ, Sangare 5, Diawara NPJ, Parker 18, Ferchaud 28, Pietrus 5, Kirksay 2, Diaw 11, Turiaf 7, Weis 3.
Entraîneur : Claude Bergeaud

Slovénie
Cebular 0,  Lakovic 0, Capin NPJ, Dragic 10, Nesterovic 10, Smodis 5, Slokar 8, Klobucar 10, Jagodnik 15, Lorbek D 5, Vidmar 3, Lorbek E 8.
Entraîneur : Ales Pipan

 

Ferchaud prend feu
Aussi bien en dehors, que sur le terrain, l’ailier Palois met le feu là où il passe. Avant de claquer 28 points en 16 minutes aux Slovènes, dans le match d’entraînement de dimanche, le shooteur tricolore avait mis le feu à un menu du restaurant de l’hôtel où les Bleus ont déjeuné, en renversant un menu en carton sur une bougie. Il a fallu l’intervention du Kiné de l’Equipe de France, Serge Krakowiak, à grand renfort d’eau, pour éteindre les méfaits du « pyromane » Tricolore.

Sur place à Maribor (Slovénie), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
EDF Masc - Prépa Euro 2007 - Scrimmage
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Dimanche, 26. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Dimanche après-midi les français ont joué un match d’entraînement face à la Slovénie à Maribor. Ce « scrimmage » qui a vu une nette victoire de la France sur les Slovènes (92-74), n’a pas de réelle valeur vu l’opposition assez faible présentée par les adversaires du jour et qui le seront lors du premier tour de l’Euro. Lundi les Français s’envoleront pour l’Espagne et Alicante. Les Bleus joueront mercredi à 20h face aux espagnols leur dernier match de préparation. Photo : Tony Parker ici face à son ex-coéquipier des Spurs, Nesterovic. (F. Canet – FFBB) 

Un match bien âpre

Corps: 

Dans le premier quart-temps les Français semblent empruntés et n’arrivent pas à imposer leur rythme. Le jeu de passe, vu au tournoi de Paris, est absent. Après avoir encaissé un 8-2 d’entrée, par Smodis, les Français stabilisent l’écart sans arriver à passer devant. La défense rugueuse des Slovènes n’avantage pas les Bleus. Ronny Turiaf ménagé à cause d’une douleur à la cheville gauche, laisse sa place de remplaçant à Pape Badiane derrière Frédéric Weis, bien remis semble-t-il de son petit souci au genou. Cependant les Bleus perdent trop de ballons et surtout laissent beaucoup de secondes chances de tirs aux Slovènes. Ils arrivent avec 6 points de retard à la fin du premier quart : 19-13.

A le reprise de ce quart, c’est Lakovic qui donne une nouvelle impulsion aux Slovènes avant que Diawara et compères sonnent la révolte. Revigoré par le discours de Claude Bergeaud à l’issue du premier quart-temps, les coéquipiers de Boris Diaw, se rebiffent et infligent un 15-0 aux joueurs d’Ales Pipan (28-22, 28-37) en cinq minutes. Mais une nouvelle fois c’est Lakovic qui réveille les siens avec un panier bonifié. Quelques minutes plus tard les choses se compliquent avec une faute plus panier sur Frédéric Weis, suivi d’une faute technique au pivot Tricolore. Sur cette action les Slovènes inscrivent 5 points et reprennent l’avantage à la mi-temps : 43-40.

Au retour des vestiaires, les Français récitent un peu mieux leur partition et repassent devant grâce à un très bon passage de Florent Pietrus (50-50, 24ème, puis 54-58, 27ème ). Mais ces deux équipes, qui se retrouveront au premier tour de l’Euro, ne se font pas de cadeau ce soir. Peu à peu, le match se durcit, et les arbitres, légèrement dépassés, doivent en venir aux sanctions pour maintenir l’ordre. Florent Pietrus, prend sa troisième faute sur une antisportive sur Smodis et les deux camps sont debout. La tension est montée d’un cran, et le « scrimmage » de dimanche s’annonce un peu plus tendu que prévu. Le jeu devient haché et c’est sur lancer-francs que les Français se font recoller au score (60-60, 30ème ). Kirksay, sur une interception, donne deux points d’avance à la fin du 3ème quart (60-62).

Kirksay, toujours lui, très en vu dans ce début de dernière période, apporte beaucoup de volume dans le jeu et permet aux siens de rester au contact. Mais le secteur intérieur souffre en l’absence de Turiaf, et les Slovènes appuient là où ça fait mal. C’est alors que Boris Diaw sort de sa réserve pour porter les siens en inscrivant 7 points en 5 minutes. A quatre minutes du terme Domen Lorbek inscrit un panier derrière les 6,25 m et bénéficie de la faute redonnant 2 points d’avance aux siens : 75-73. Mais les Français, qui voulaient des matches difficiles, sont à la relance dans les dernières minutes. Kirksay, d’abord, puis Diawara, et Parker derrière la ligne des 3 points permettent aux bleus d’aborder la dernière minute, interminable à cause des lancers-francs, sereinement. Les Bleus remportent finalement la rencontre 90 à 87.

Les Français joueront de nouveau la Slovénie dimanche à 18h lors d’un match d’entraînement dans la salle de Maribor avant de rejoindre l’Espagne et Alicante dès lundi.

La Slovénie avait jusque là effectué 11 matches de préparation, pour 7 victoires et 4 défaites.

Slovénie – France : 87-90    (19-13, 24-27, 17-22, 27-28)
France
Gomis 11, Badiane 0, Jeanneau 0, Sangare NPJ, Diawara 16, Parker 14, Ferchaud 0, Pietrus 16, Kirksay 18 (8 rebds), Diaw 15, Turiaf NPJ, Weis 0.
Entraîneur : Claude Bergeaud

Slovénie
Cebular 0, Lakovic 16, Capin NPJ, Dragic 7, Nesterovic 12, Smodis 12, Slokar 8, Klobucar 3, Jagodnik 6, Lorbek D 10, Vidmar 5, Lorbek E 8.
Entraîneur : Ales Pipan

Réactions de Claude Bergeaud : (source AFP)

Quel enseignements tirez-vous du match de ce soir?

"On a une attaque convenable, marquer 90 points face à la Slovénie, on ne va pas s'en plaindre. En plus on met les paniers qu'il faut en fin du match. Sur le plan défensif en revanche, il y a eu beaucoup de relâchement, une légèreté à commencer le match. C'est évident que les mecs attendent le Championnat d'Europe. Or il reste énormément de boulot à faire pour acquérir des réflexes qu'on n'a pas encore. Défensivement, on peut encore beaucoup progresser. Mais l'engagement, l'esprit sont là. Il n'y a pas un mec fainéant."

Qu'avez-vous pensé du contexte très viril de la partie?
"C'était tendu oui. On a vu les coups qu'ils mettent, c'était déjà comme ça à Strasbourg et à l'Euro-2005 où ils avaient monté une opération destruction de Diaw et Flo Pietrus. Ils font ce que j'appelle des saloperies sur un terrain. Ils ne s'embarrassent pas, ils envoient. J'explique ça aussi par le fait que c'est la petite nation qui joue un pays plus grand. Il y a toujours ce truc là. C'était un match important pour eux, ils voulaient montrer devant leur telévision nationale que même sans leur méga équipe (plusieurs vedettes ont décliné la sélection, ndlr), ils pouvaient exister. Aller gagner un match comme ça à l'extérieur n'est jamais anodin. On verra comment ça va se passer demain. Mais de toute façon, dès qu'on aura une maîtrise émotionnelle supérieure, on pourra envisager de belles choses."

Sur le plan individuel, Tariq Kirksay a été très efficace...
"C'est simple, il marque les cinq points qui font basculer le match. Pour le reste, c'était du Tariq ce soir... des interceptions, des passes. Il faut savoir qu'il s'était mis une pression énorme pour sa première sélection cet été. Il était dans un état... il manquait l'immanquable. Il avait besoin de trouver sa place. Mais ce soir je ne suis pas rassuré car je n'ai jamais été inquiet. Je ne doute pas."

Propos recueillis par AFP.

Sur place à Maribor (Slovénie), Fabrice Canet (FFBB)
Photo : Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
EDF Masc - Prépa Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Samedi, 25. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France masculine a remporté, non sans mal, son 9ème match de préparation face à la Slovénie 90-87. Cette rencontre âpre, augure d’un premier tour de l’Euro déjà sous haute tension. Dimanche les Bleus joueront un second match face à la Slovénie, mais à huis clos et dans le cadre d’un « scrimmage ». Tariq Kirksay (notre photo) a été très précieux dans cette victoire en terminant meilleur marqueur de cette rencontre avec 18 points.

A quelques heures de Slovénie-France

Corps: 

Boris Diaw et ses coéquipiers se sont entraînés à deux reprises vendredi. L’entraînement du matin a été consacré aux travaux individuels avec des séquences de tirs et de perfectionnement sans véritable opposition.

L’après-midi à 18h, les Bleus ont effectué 1h30 d’entraînement intensif et collectif avec opposition. Les différents matches ont été âprement disputés.

Les joueurs de l'équipe Slovène sont arrivés vendredi à Maribor après une journée de repos accordée par leur entraîneur Ales Pipan. Les Slovènes seront de nouveau au complet après les blessures musculaires de Jaka Lakovic et Aleksandar Capin (certainement ménagé).

L'Equipe de France jouera son 9ème match de préparation face à la Slovénie samedi à 18h00. Actuellement Claude Bergeaud compte 7 victoires et 1 défaite en préparation.

La France jouera dimanche 26 août une seconde opposition face à la Slovénie lors d’un « scrimmage » (un match d’entraînement) à 18h00, toujours à Maribor.

Lundi les Bleus rejoindront l’Espagne via un vol direct Maribor – Alicante. Ils joueront mercredi 29, leur dernier match de préparation face aux Champions du Monde en titre, l’Espagne.

Sur place à Maribor (Slovénie), Fabrice Canet (FFBB).

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Prépa Euro 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Samedi, 25. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus se sont entraînés à deux reprises vendredi à Maribor. Ils rencontre samedi à 18h00, la Slovénie qui a récupéré ses blessés. Les français se sont concentrés sur les systèmes de jeu et sur la rigueur à acquérir pour tenter de rattraper le retard pris lors du début de préparation. Cédric Ferchaud et Frédéric Weis ont repris normalement l’entraînement vendredi, et seront alignés face à la Slovénie. Photo (F.Canet / FFBB)

Prépa Euro 2007 – Arrivée en Slovénie

Corps: 

Tous au rendez-vous…
Pas de retard ce matin au départ de Roissy Charles de Gaulle, parmi les douze appelés par Claude Bergeaud pour continuer la préparation. Convoqués à 11h les joueurs et le staff ont embarqué sans encombre et sans retard sur un vol de la compagnie Régional filiale d’Air France. A noter que le pilote et capitaine de ce vol, Pascal Georget, n’était autre que le cousin du préparateur physique des Bleus, Frédéric Crapez.

…tous en costume.
Ils avaient fière allure ce matin à leur départ de l’aéroport de Roissy, les joueurs et le staff de l’Equipe de France. Pour la première fois, ils revêtaient la tenue officielle de cet Eurobasket 2007, lors de l’embarquement, tous habillés en costume DE FURSAC, ils représentaient dignement la France.

Ferchaud et Weis en douceur
Après leurs petits pépins au genou (*voir plus bas) , Cédric Ferchaud et Frédéric Weis, ont réalisé un entraînement en marge de l’équipe. Après quelques concours d'abdominaux les deux joueurs ont effectués quelques tirs sans mouvement.

*Le pivot de l’Equipe de France, Frédéric Weis (30 ans), qui s’était ressenti d’une douleur au genou droit à l’issue du Tournoi de Paris, avait subi mercredi matin un traitement léger lui permettant de reprendre l’entraînement vendredi. De son côté, Cédric Ferchaud (27 ans), avait passé mercredi matin à Pau une IRM, pour une douleur du genou droit. Il présentait une lésion sans gravité nécessitant un simple traitement médical et un arrêt de 48 heures. Il sera donc autorisé à reprendre l’entraînement vendredi. (extrait du communiqué de presse de mercredi 22 août)

Deux journalistes avec les Bleus
David Loriot du quotidien « l’Equipe », et Jacques Klopp de l’Agence France Presse, accompagnent l’Equipe de France dans ce déplacement en Slovénie. Seul David Loriot continuera le périple jusqu’à Alicante lundi prochain.

Erik Phillips remplace Mike Eliott
La franchise de Boris Diaw, les Suns de Phoenix, a envoyé à Paris le remplaçant de Mike Eliott qui avait, jusqu’ici, suivit la préparation de Boris Diaw. Erik Phillips, assistant et préparateur physique des Suns, sera présent en Slovénie et suivra les Bleus jusqu’en Espagne. Il remplira la même mission que son compatriote en charge du suivi du protocole de travail spécifique du Capitaine Tricolore.

Un accueil de qualité
Depuis l’arrivée sur le sol de Ljubljana, la délégation Française a été très bien accueillie par la Fédération Slovène. L’hôtel Habakuk, de haut standing, hébergera les Bleus durant leur séjour et si la salle semble un peu austère, elle contraste avec le charme de la station de Maribor. A savoir : Maribor est une ville du nord-est de la Slovénie, baignée par la Drave. Elle compte 114 891 habitants. C'est la deuxième plus importante ville du pays, c'est une station de sports d'hiver régulièrement utilisée pour les Coupes du monde de ski alpin. Jurij Zdovc et Sani Becirovic sont tous les deux nés à Maribor.

Sur place à Maribor (Slovénie), Fabrice Canet (FFBB)
Photo : Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Vendredi, 24. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France s’est envolée jeudi en fin de matinée pour la Slovénie. Les Bleus ont rejoint Maribor en fin de journée pour y effectuer un premier entraînement en terre étrangère. Les joueurs de Claude Bergeaud, désormais réduit à 12, rencontreront samedi à 18h, la Slovénie lors du 9ème match de préparation. 
 Photo : Les Bleus à l'entraînement à Maribor (F. Canet -FFBB)

Un feu d'artifice

Corps: 

C'est un test sérieux que passait l'Equipe de France face à la Russie lors de la dernière journée du Tournoi de Paris. Et à affiche de qualité, invités de marque. Le XV de France au grand complet a ainsi rallié Coubertin quelques heures seulement après leur brillant succès contre l'Angleterre au Stade Vélodrome de Marseille. Et les rugbymen ont été accueillis par des Tricolores éblouissants dès le coup d'envoi avec un Tony Parker au sommet de son art. Ceux qui doutent encore de la qualité du shoot du meneur des Spurs auraient dû se donner rendez-vous du côté de la Porte de Saint-Cloud pour un festival d'adresse de TP. En cinq minutes il fait chavirer une salle pleine à craquer en enchaînant les tirs de loin et les pénétrations tranchantes. Tous ses coéquipiers sont à l'unisson et l'intensité défensive souhaitée par Claude Bergeaud est bien au rendez-vous, de même que le contrôle du rebond défensif, un point noir face aux Tchèques. Les Russes ne trouvent aucune ouverture et le premier quart-temps vire rapidement au cauchemar. Ils encaissent un terrible 17-2 en cinq minutes. Andrei Kirilenko est invisible alors qu'en face l'avitation française a reçu l'autorisation de décoller à l'image d'un gigantesque alley-oop de Florent Pietrus. La question est désormais de savoir si à l'ouverture du banc l'écart créé va se maintenir. C'est le cas et mieux même. La différence augmente (28-9, 10e) grâce notamment à la remarquable efficacité de Cédric Ferchaud.

Officiellement encore en balance avec Michel Morandais pour le poste de tireur d'élite de la maison bleue, le Palois remplit parfaitement sa mission. Sans hésitation ni état d'âme il dégaine derrière la ligne à 6,25 m. Sa mire est idéalement règlée et le massacre se poursuit. Les drives français créent des trous béants dans la défense russe et les shooteurs enfilent les tirs ouverts comme des perles. Kirksay se joint à la fête et Parker renvoie de nouveau Pietrus dans les étoiles. Sublime (46-17, 17e). Les chiffres sont éloquents à la pause : 54,5% de réussite contre 25,0%. 27 rebonds à 16 et 53-21 au tableau de marque avec un Parker à 12 points, 4 rebonds et 4 passes décisives. Une authentique démonstration de force. C'est donc dans une ambiance de fête que Boris Diaw et Raphaël Ibanez, les capitaines du basket et du rugby, s'échangent leurs maillots.

Dans ces conditions, difficile de rendre une copie aussie aboutie en deuxième mi-temps, d'autant plus que les Russes font preuve d'un peu plus d'agressivité pour compenser une adresse de loin toujours aux abonnés absents. Kirilenko se décide à sortir de sa réserve et signe quelques mouvements dignes de son talent. Mais Ferchaud veille au grain. La France continue de faire la passe supplémentaire (parfois à l'excès) et le sniper, caché dans les coins, en profite pour exploser son record de points sous le maillot bleu. Et si le sélectionneur avait encore des doutes sur l'identité du joueur à emmener en Espagne, Michel Morandais ne va pas lui simplifier la vie en signant à son tour une excellente entrée en jeu. Si déçu de ses prestations à Strasbourg l'ancien étudiant de Colorado s'était promis de montrer sa vraie valeur à Paris. Le début du quatrième quart-temps lui appartient. Le pensionnaire du championnat d'Italie passe 13 points en six minutes pour donner à l'écart des proportions surréalistes (84-44, 34e). Les dernières minutes sont anecdotiques et les Bleus ont bien mérité quelques jours de repos après le superbe spectacle offert au public à Coubertin pour terminer le tournoi.

France bat Russie : 92 - 56

Déclarations
Claude Bergeaud : "On peut classer cette rencontre de "surmatch" dans le sens où tout réussit parfaitement. On ne peut que se réjouir d'un match comme ça contre une Russie qui a de la potentialité et cela me fait plaisir parce que les joueurs font des efforts pour corriger ce qui n'allait pas hier. Mais attention, ce n'est pas un match référence. La référence c'est dans la normalité."

Annonce des 12 joueurs sélectionnés pour l'Euro :
Pape Badiane, Boris Diaw, Yakhouba Diawara, Cédric Ferchaud, Joseph Gomis, Aymeric Jeanneau, Tariq Kirksay, Tony Parker, Florent Pietrus, Yohann Sangare, Ronny Turiaf, Frédéric Weis.

Le commentaire de Claude Bergeaud
"Il y a toujours une part de subjectivité dans une sélection. Les critères de sélection étaient connus des joueurs. Sur le poste 2 il s’agissait de rentrer dans un moule défensif et montrer de l’efficacité dans le tir. Michel Morandais a un vrai statut en Europe et avait pris une petit avance au début de la préparation. Mais à partir du moment où nous avons attendu six matches et deux tournois avant de trancher, les statistiques parlent. Cédric Ferchaud et Michel ont été mis dans des conditions similaires et notre choix s’est porté sur Cédric qui s’est montré plus adroit.
Concernant le dernier joueur sélectionné, nous avons aujourd’hui un doute sur le statut physique de Fred Weis qui souffre du genou droit. Pape Badiane possède une envergure d’un joueur de 2,10 m et il est impossible d’imaginer disputer un Euro sans un joueur de très grande taille.
C’est émouvant d’annoncer ces désisions aux joueurs car nous venons de passer un formidable mois ensemble. Mais les joueurs respectent les choix qui ont été faits. Nous gratifions Michel et Sacha de toute notre affection même si j’insiste sur le fait que l’on ne peut pas encore leur dire merci car en cas de blessure ils seraient les premiers remplaçants sur les postes 2 et 4."

Service de Presse FFBB

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Tournoi de Paris
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 19. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a livré une superbe prestation pour terminer le Tournoi de Paris en pulvérisant la Russie 92-56. Une démonstration rassurante à deux semaines du coup d'envoi de l'EuroBasket, particulièrement dans le domaine de l'adresse à trois-points : 16/31 au final. Claude Bergeaud a ensuite annoncé les 12 joueurs retenus pour le Championnat d'Europe.

Dans la douleur

Corps: 

Claude Bergeaud attendait ce moment depuis le 23 juillet dernier : aligner le cinq majeur qu'il avait imaginé débuter l'Euro espagnol mais que les problèmes de blessures ou d'assurance ont décapité durant la préparation. Tony Parker en meneur, Joseph Gomis en deuxième arrière, Boris Diaw à l'aile, Florent Pietrus et Frédéric Weis à l'intérieur. Une escouade avec deux têtes de pont créatrices qui ont vite retrouvé leur vieille complémentarité développée depuis le Centre Fédéral. Diaw et Parker trouvent également en début de rencontre un troisième compagnon de jeu. Fred Weis impose ses centimètres au coeur de la raquette et offre une cible idéale pour les extérieurs. Le pivot de Bilbao a le bon goût de convertir ses lancers-francs et le trio infernal signe tous les points français au bout de sept minutes (22-13, 7e).

La suite va s'avérer beaucoup plus poussive. Avec les rotations, le jeu offensif des Tricolores se délite tandis que leurs adversaires s'appuient largement sur les deux grands talents du pays. L'ancien des Celtics, Jiri Welsch (Malaga) et son compère Lubos Barton (Badalone) ont plutôt des bons souvenirs de l'Hexagone puisque c'est à l'occasion de l'Euro 99 en France qu'ils s'étaient tous les deux révélés au grand public. Ils remettent le couvert à Coubertin face à des Bleus qui vivent un deuxième quart-temps cauchemardesque. L'adresse est en berne, des rebonds offensifs sont concédés en nombre aux Tchèques qui provoquent des fautes et rendent une copie parfaite aux lancers en première mi-temps (11/11). Un moment décrochés ils recollent, passent en tête et vont même compter jusqu'à six points d'avance (28-34, 17e) avant que deux tirs de loin de Florent Pietrus puis de Parker ne mettent fin à une terrible disette offensive (34-37 à la pause). Deux shoots qui sont les seuls réussis en dix minutes !

Le mano a mano va se poursuivre durant tout le troisième quart-temps. Parker se démène pourtant des deux côtés du terrain et exhorte ses troupes. Il manque cependant de réussite lors de ses raids vers le cercle et malgré la présence sur le parquet de Diaw et Kirksay, le jeu en attaque n'affiche toujours pas la fluidité recherchée. Les systèmes de jeu créent rarement les décalages désirés et Claude Bergeaud s'impatiente sur la touche. La France est toujours en rôdage. Les deux équipes restent roue dans roue. Les Tchèques jouent intelligement les "miscmatches" et Welsch continue de diriger parfaitement la manoeuvre. Et pourtant Barton est laissé sur le banc par son entraîneur. En face c'est Joseph Gomis qui virevolte. De près, de loin, en pression défensive le joueur de Valladolid est partout. Il se fend de 11 points mais les Bleus ne parviennent toujours pas à reprendre le contrôle des opérations (55-56, 30e).

La différence va finalement se faire au milieu du dernier quart-temps avec un Parker de plus en plus patron. Le MVP des Finals NBA multiplient les slaloms, vite imité par Boris Diaw. Les deux hommes parviennent à écarter la défense tchèque et les tirs deviennent plus propres. Diawara, Pietrus et Parker font mouche au-delà des 6,25 m pour passer un 17-6 qui va s'avérer décisif (72-62, 36e), ponctué d'un somptueux alley-oop du Yak. Les troupes de Zdenek Hummel se lancent dans un rush final qui les voit même obtenir une chance d'égaliser sur un tir primé. Un shoot heureusement raté et qui offre l'occasion à Gomis d'assurer l'essentiel sur la ligne de réparation (76-72).

France bat République Tchèque 76 - 72

Déclarations
Joseph Gomis : "On a fait beaucoup d'erreurs en première mi-temps. Mais on apprend de ces erreurs et c'est bien de gagner des matches dans ces conditions. Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Personnellement j'ai essayé de hausser mon niveau de jeu en deuxième mi-temps parce que je n'étais pas du tout content de ce que j'avais produit auparavant. Sur le terrain je trouve que mon association avec Tony produit des choses intéressantes même s'il nous reste encore des choses à améliorer."

Claude Bergeaud : "On prend le match par le mauvais bout : attaque à tout va et portes ouvertes en défense. Dès l'instant où on hausse notre niveau défensif on se retrouve avec des balles d'attaque. Parce que le rythme se donne grâce à la défense. Quand on parle de cohésion c'est là qu'il faut regarder même si cela se voit moins. Avec le retour de Boris on voit des choses intéressantes même s'il manque d'entraînement et donc il a des petits problèmes : une ampoule, des balles perdues de niveau d'un minime. Mais nous n'avons pas de temps à perdre car lundi, mardi et mercredi les joueurs sont au repos donc ne pourra pas travailler. On le fera en Slovénie et en Espagne. C'est pour cette raison qu'on limite les rotations. Nous partirons avec 12 joueurs et mon choix sera fait demain soir."

L'autre match
Russie bat Portugal 80-58
Contrairement à la veille la Russie n'a cette fois pas mis bien longtemps avant de prendre la mesure d'un Portugal sans doute fatigué par sa belle résistance contre la France. Andrei Kirilenko n'a pas franchement l'air de forcer son talent à Paris mais l'araignée moscovite n'en demeure pas moins un danger constant pour le triple-double et un plaisir pour les yeux de par sa rapidité gestuelle et son fabuleux timing au contre. Déjà crédité de 27 d'évaluation à la mi-temps (+20 pour la Russie), la star de Utah a ensuite été économisée en prévision du choc face aux Bleus. Ses coéquipiers ont tranquillement géré leur avance grâce notamment à une belle adresse de loin.

Service de Presse FFBB

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 18. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
La France a souffert pour signer sa deuxième victoire consécutive lors du Tournoi de Paris face à la République Tchèque (76-72). Une victoire obtenue grâce à une accélération bienvenue lors du quatrième quart-temps dans le sillage de ses arrières, Tony Parker (20 pts) et Joseph Gomis (15 pts).

Une victoire avec Boris Diaw

Corps: 

Le match face au Portugal était placé sous le signe des retours. Celui de Tony Parker dans son ancienne salle de Coubertin. Celui de Tariq Kirksay remis de sa blessure au genou. Et celui enfin, plus inattendu, de Boris Diaw, autorisé à la dernière minute à fouler enfin les parquets après de longues semaines à attendre que son problème d'assurance ne se résolve. Une rentrée de la star des Suns saluée comme il se doit par les supporteurs franciliens. Alors est-ce l'émotion de retrouver toutes se forces vives mais la France a totalement manqué, offensivement, son début de match. Après deux paniers près du panier signés Kirksay puis Parker, les Bleus ont mis plusieurs minutes avant de retrouver le chemin du cercle. Fort heureusement les Portugais n'existent que par quelques flèches lointaines (4-9, 4e), étouffés par la pression défensive des Tricolores. Des efforts qui portent leurs fruits avec plusieurs possibilités de jeu rapide où Parker sert d'éclaireur. Résultat des courses un 9-0 et le Portugal bloqué pendant près de six minutes, jusqu'à un nouveau tir de loin de Santos qui renvoie les deux équipes dos à dos après un quart-temps particulièrement laborieux (13-12).

La lumière va venir de Yakhouba Diawara. Celui pour qui la ville de Tremblay a mis à disposition trois cars pour acheminer ses fans vers la Porte de Saint-Cloud ne déçoit pas les siens. Bien en rythme le Nugget fait apprécier toutes les qualités qui l'ont mené quelques mois de Dijon à Bologne puis à Denver. Deux de ses tirs à trois-points puis un dunk monumental d'un Ronny Turiaf très actif dans la raquette creusent un premier écart (23-16, 13e). Les Lusitaniens vont cependant s'accrocher en faisant preuve d'une belle agressivité et en profitant d'une incroyable maladresse aux lancers-francs des hôtes des lieux (8/19 en première mi-temps). La mire est en revanche mieux réglée au-delà des 6,25 m pour préserver un avantage relativement modeste après un dernier shoot primé au buzzer de Simao (37-31).

Dès le retour des vestiaires, Tony Parker va se charger de donner un peu d'air aux siens (44-32, 22e). De loin comme de près le meneur des Spurs fait mouche mais on comprend rapidement comment le Portugal est parvenu à se qualifier pour l'Euro (en éliminant au passage Israël ou la Bosnie) et à longtemps tenir tête à l'Espagne mardi dernier. Ce pays, peu référencé sur la scène internationale, dispose de shooteurs de grande qualité et récite un basket bien léché et efficace. Insuffisant toutefois pour réellement bousculer la France lorsque cette dernière parvient à lâcher les chevaux. Après un bref rapproché (50-45, 26e), Michel Morandais, malheureux au tir à Strasbourg, brise sa mauvaise série en faisant mouche à trois-points. Puis Parker trouve Boris Diaw pour un somptueux alley-oop arrière qui fait se lever la salle (58-48, 28e).

On pense que le plus dur est fait mais le poids des fautes, quelques imprécisions en attaque et le Portugal est à nouveau à portée de fusil (61-56, 31e). Ses joueurs affichent un enthousiasme et une rage de vaincre impressionnantes pour un match de préparation. Le coach Melnychuck fait les cent pas sur sonc banc et le petit poucet de l'Euro continue de surprendre. Claude Bergeaud décide de renvoyer au feu un quatuor majeur (Diawara, Gomis, Diaw, Parker) pour gérer au mieux le money-time. Opération parfaitement réussie avec notamment un Joseph Gomis tour à tour shooteur d'élite et sangsue défensive. L'Equipe de France, enfin au complet, fait craquer son adversaire et peut regarder vers l'Euro avec un peu plus d'optimisme.

France bat Portugal 86-64

Déclarations
Boris Diaw : "Eh bien ça fait plaisir de jouer. C'est un grand soulagement même si j'étais persuadé que j'allais finir par jouer. Il était important d'enfin rentrer dans le collectif. J'ai vécu tout ce temps avec le groupe et j'ai appris à connaître mes coéquipiers en les regardant évoluer au quotidien."

Tony Parker : "Tout le monde était très content de voir Boris sur le terrain. C'était frustrant car c'est une pièce maîtresse de notre jeu et j'espère qu'avec lui notre attaque sera plus fluide. Personnellement je suis à 70% de mes possibilités par rapport à ma cheville."

Claude Bergeaud : "Tout d'abord je voudrais saluer l'équipe du Portugal qui nous a proposé un jeu que l'on pourrait retrouver à l'Euro avec l'Italie qui vit et meurt par les shoots à trois-points. Demain on devrait présenter tous les joueurs valident et c'est un immense plaisir que de se retrouver au complet."

Yvan Mainini : "Cela me ravit de voir tous ces joueurs heureux d'être ensemble. C'est la fin de 50 jours de difficiles négociations. Nous avons reçu le mail des Suns autorisant à faire jouer la police d'assurance pour Boris à 10 minutes du coup d'envoi. C'est un suspense dont on se serait passé mais désormais cela est derrière nous."

L'autre match du jour

Russie bat République Tchèque 83-80

Longtemps dominée, la Russie a complètement retourné la situation lors d'un quatrième quart-temps à sens unique. La République Tchèque avait pourtant bien mené sa barque en faisant preuve d'une belle adresse et en s'appuyant sur son duo de stars, Jiri Welsch (18 pts) et Lubos Barton (19 pts, 7 rbds, 6 pds). Mais les deux pensionnaires de la Liga ACB n'ont pas pu faire grande chose lorsque les Russes ont soudainement été touchés par la grâce à longue distance. Tandis qu'Andrei Kirilenko remplit la feuille de stats (11 pts, 6 rbds, 4 pds, 5 ints, 5 blks), Sergey Monia et Zakhar Pashutin voient le cercle grand comme l'océan et combinent un étourdissant 7/8 à trois-points. De quoi passer un décisif 31-16 à des Tchèques dépassés.

Service de Presse FFBB

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Tournoi de Paris
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 17. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Bien plus que la victoire sur le Portugal (86-64), la grande nouvelle de la soirée à Coubertin aura été le retour sur le terrain de Boris Diaw. Le capitaine de l'Equipe de France a en effet obtenu le feu vert pour enfin évoluer aux côtés de ses coéquipiers et a participé activement au succès des Tricolores.

Parker et les Bleus à Paris

Corps: 

C’est devant une salle comble que l’Équipe de France de Basket jouera ce week-end son tournoi de préparation avant le championnat d’Europe.

Pour voir les Bleus et son champion NBA,
Tony Parker, il reste en revanche de nombreuses places disponibles vendredi 17, pour le match France-Portugal à 20h30.

Prix des places 12 euros et 25 euros, en vente sur place aux guichets ou www.francebillet.com ou 0892 707 507.

Surtitre: 
Equipe de France
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 16. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France est à Paris ce week-end pour un tournoi de préparation avant l'Euro qui débute le 3 septembre. Pour tous les fans, il reste encore des places disponibles pour la rencontre face au Portugal de vendredi soir.

Reprise à Divonne

Corps: 

Transfert en bus
Les coéquipiers de Boris Diaw ont quitté Strasbourg dimanche dans la soirée pour arrivée dans la nuit à Divonne-les-Bains où ils resteront jusqu’à jeudi prochain. Dans le bus, les joueurs ont pu regarder le match Serbie-Grèce, remportée par la Serbie. C’est René Kirsch, vice-Président de la Ligue Régionale d’Alsace, qui a réussi le défi, d’apporter le dvd de la rencontre avant le départ des Bleus de leur hôtel, 20 minutes après le coup de sifflet final.

Entraînement sans opposition
Les Français ont donc repris les bonnes habitudes à Divonne, très vite après Strasbourg. Dans cette course contre la montre dans le polissage du collectif, Claude Bergeaud a fait remettre les baskets à ses joueurs pour qu’ils effectuent un « décrassage » particulier. La séance basée essentiellement sur les systèmes de jeu à permit de faire répéter à tous les bases du jeu collectif des Bleus. Boris Diaw de son côté ne s’est pas entraîné avec ses camarades.

Tariq Kirksay va mieux…
L’ex ailier de Nancy, Tariq Kirksay, a rechaussé ses basket lundi à Divonne afin de participer aux 5 contre 0 proposés par le staff Tricolore. Le franco-américain a participé à l’entraînement comme ses coéquipiers et devrait être totalement rétabloi pour le tournoi de Paris.

…Florent Pietrus confiant
De son côté Florent Pietrus, victime d’une élongation vendredi lors de la rencontre France-Serbie à Strasbourg, a commencé à refaire du vélo d’appartement. Il suit des soins réguliers afin d’être sur pied le plus rapidement possible. Le co-capitaine de la France semblait rassuré par ce premier petit test réalisé lundi.

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Sur place à Divonne-les-Bains (01), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Préparation Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus de Claude Bergeaud ont repris dès lundi après-midi le chemin de l’entraînement. Après avoir remporté le tournoi de Strasbourg, les Français n’ont pas eu le temps de souffler afin de continuer le travail fourni depuis le 23 juillet dans la cité thermale. Les Tricolores quitteront définitivement leur camp de base jeudi soir pour rejoindre la Capitale. (Photo : Lundi les Bleus à l’entraînement à Divonne-les-Bains (Canet/FFBB))

Une victoire pour finir

Corps: 

Dès l'entame du match, l'Equipe de France semble plus sereine. Les espaces se trouvent assez facilement, la balle circule bien et le maestro Parker est à la baguette. Yakhouba Diawara (12 pts, 5 rbs) se montre encore une fois très incisif sur ses pénétrations dans la raquette et adroit sur les tirs de loin. Le duel Weis/Nesterovic offre quelques beaux gestes aux spectateurs du Rhénus Sport. Privée de Jaka Lakovic laissé au repos par Ales Pipan, la Slovénie peine un peu plus qu'à l'habitude pour trouver des solutions offensisves. Après dix minutes solides, les Bleus sont devant : 20-16.

A la fois toniques et puissantes, la doublette intérieure slovène maîtrise plutôt bien le rebond et il est difficile pour les Français d'obtenir la moindre seconde chance. Diawara et Gomis sortis, c'est à Morandais et Ferchaud (10 pts) de prendre le relai. Le Palois ressort son costume de mercenaire du shooting et se fend de deux flèches à mi-distance consécutives. Et pour finir en beauté, un tir à trois points au buzzer. De quoi garder la Slovénie derrière avant de rejoindre le vestiaire : 37-33.

Pour débuter la deuxième mi-temps, Claude Bergeaud aligne de nouveau son cinq de départ. Frédéric Weis nous offre un contre gigantesque sur Sandi Cebular. Le duo Parker-Gomis fonctionne à merveille et les Français maintiennent leurs homologues Slovènes à distance. Côté slovène justement, on cherche la faille dans la défense tricolore. Matjaz Smodis (11 pts) et ses coéquipiers font tourner, tâtonnent, tantôt de loin, tantôt en percussion dans la raquette. Mais la brèche n'est pas évidente et la Slovénie doit se contenter de quelques exploits individuels. Solides des deux côtés du terrain, les Bleus ajoutent quelques unités à l'image de Ferchaud qui artille de loin et pousse l'avance française à huit points au bout de la demi-heure de jeu : 60-52.

Décomplexés, les Français prennent les tirs qu'ils ne trouvaient pas la veille, à l'image d'Aymeric Jeanneau (5 pts) qui inscrit un shoot à 7 m. Les Tricolores sont en confiance et Turiaf s'offre son premier dunk du match. Les Slovènes sont sonnés et ne trouvent définitivement plus de solutions. Même l'adresse, pourtant remarquable chez eux depuis le début du tournoi, fuit les joueurs de Pipan. Erazem Lorbek loupe plusieurs fois le coche à trois points. La France vogue tranquillement vers sa troisième victoire à Strasbourg. L'euphorie gagne le Rhénus et le banc tricolore lorsque Morandais, plutôt effacé, écrase un nouveau contre. Au terme d'une partie bien menée, les Français s'imposent finalement 80-60 et remportent leur deuxième victoire dans le tournoi.

Grâce à ses deux victoires et à la seconde contre-performance grecque, l'Equipe de France remporte le Tournoi International de Strasbourg. 

Déclarations d'après match :

Pape Badiane : "Je pense qu'on a bien réagi après le match difficile d'hier. Sur un plan personnel, je pense que je n'ai pas abordé le match contre la Grèce comme il le fallait, peut-être que le voir tel qu'un match comme les autres a été une erreur. Aujourd'hui ça allait mieux."

Tony Parker : "Ma cheville va de mieux en mieux, ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai pu jouer plus longtemps. Ce match est une satisfaction dans le sens ou malgré l'absence de Boris Diaw, on a réussi à être bon collectivement. On a réussi à lancer notre jeu rapide. Cette rencontre est une bonne chose pour la suite."

France - Slovénie : 80-60

 

Dans l'autre match de la journée opposant la Serbie à la Grèce, les Serbes ont littéralement corrigé leurs homologues grecques (93-62). Après avoir vu le match produit par Papadopoulos et ses compères la veille contre l'Equipe de France, on peut s'interroger sur cette défaite. Soit les hommes de Panagiotis Yannakis ont dépensé toute leur force contre les Bleus et étaient lessivés, soit ils ont tout simplement laissé filer le match. Dans les deux cas, on ne pourra pas tirer de grands enseignements sur le jeu de la formation hellène si ce n'est les nouvelles bonnes performances de Papaloukas (11 pts, 3 rbs, 1 pd) et de Spanoulis (13 pts, 1 rb, 2 pds).

Grèce - Serbie : 62-93

Classement final du tournoi de Strasbourg :
1- France
2- Slovénie
3- Serbie
4- Grèce

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Sur place à Strasbourg, Boris Vladic (FFBB)

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 12. Août 2007
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Chapeau: 
L'equipe de France quitte Strasbourg sur une bonne note après une deuxième victoire dans le tournoi acquise face à la Slovénie. Une Equipe de France qui s'est retrouvée ce dimanche après la défaite de la veille. En serrant leur défense et en réussissant à mettre en place leur jeu rapide, les Bleus se sont offerts les redoutables Slovènes, invaincus jusque là. De bon augure avant le tournoi de Paris qui débutera vendredi prochain.

La Grèce un ton au dessus

Corps: 

Pour la grosse affiche de la journée (et probablement même de ce Tournoi International de Strasbourg), le Rhénus Sport de Strasbourg s'est rempli à ras bord (5900 spectateurs) et les ovations pour les Bleus ont commencé avant même le début du match. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour une très très belle soirée de basket.

La défaite de la veille visiblement oubliée, la Grèce a montré un tout autre visage contre la France et cela dès le début du match. Bien épaulé par Papaloukas (5 pts, 3 rbs) qui jouait son premier match à Strasbourg, Papadopoulos (12 pts, 7 rbs, 3 pds) démontre toute sa puissance. Percussion après percussion, le pivot du Real Madrid trouve des brèches dans la défense tricolore et les utilise à merveille. Les Français, malmenés en défense, ne baissent pas pour autant les bras et font encore une fois la preuve de cette solidarité qui leur est chère. Claude Bergeaud fait tourner son banc et chaque joueur y va de son panier. Au bout de dix minutes de jeu, la Grèce est devant et les Bleus sont déjà distancés : 13-23.

En difficulté devant la défense serrée présentée par les Grecs, les coéquipiers d'Aymeric Jeanneau (2 pts, 3 pds) peinent à trouver des solutions de tir. L'absence de Florent Pietrus se fait sentir, même si Sacha Giffa se démène au rebond (5 prises) et s'offre des lancers-francs précieux. Bien servi par Ferchaud et Morandais, alignés ensemble par le sélectionneur tricolore, Frédéric Weis répond à son homologue Papadopoulos dans la raquette. Les Grecs, qui s'étaient probablement économisés lors de leur défaite contre la Slovénie la veille, pratiquent quant à eux un basket précis et efficace et marquent les paniers importants. Bilan des courses à la mi-temps : les hommes de Panagiotis Yannakis sont toujours devant (25-38) et on attend avec impatience le sursaut de l'Equipe de France.

Avec le retour de Tony Parker (9 pts, 1 pd) sur le parquet strasbourgeois, les Bleus repartent vers l'attaque avec encore plus d'intensité. Une nouvelle dynamique s'installe et la France se fait plus conquérante, plus dure en défense aussi. Portés par l'ambiance du Rhénus Sport, Parker et Gomis pilotent parfaitement les offensives françaises. Parker excelle dans les un contre un et affiche clairement son come-back. Néanmoins, les Grecs n'entendent pas laisser fondre leur avantage sans réaction. Spanoulis (16 pts) et Pelekanos (11 pts), particulièrement adroit derrière l'arc, remettent la Grèce à distance et s'offrent le troisième quart sur le fil : 41-55.

Dos au mur, les Français ont dix minutes pour se refaire. La volonté des Bleus est grande, à l'image de Ronny Turiaf (5 pts) qui met un contre énorme sur Papadopoulos. Ferchaud puis Diawara sonnent la révolte derrière la ligne des 6,25m et le public de Strasbourg y croit. Mais les Grecs tiennent bon et leur gestion de fin de match est parfaitement au point. La tâche se complique au fur et à mesure des secondes qui s'égrennent. Diamantidis (6 pts, 4 pds), en vieux renard, fait tourner le ballon alors que Yohann Sangaré met toutes les forces qui lui restent dans les ultimes instants de la rencontre. Mais l'écart est définitivement trop important pour pouvoir être rattrappé et la France doit concéder sa première défaite depuis le début de la phase de préparation : 55-74.

Déclarations d'après match :

Aymeric Jeanneau : "Il n'y a rien à dire, ce soir ils sont au-dessus de nous. Ce soir... Leur jeu était plus précis. Nous, on n'a pas réussi à mettre en place notre jeu rapide, on n'a pas utilisé notre vitesse, ce qui fait qu'il y avait peu de ballons propres qui arrivaient au bon moment, dans les bons espaces. On a peut-être souffert d'un déficience physique à cause des blessures qui touchent l'équipe, mais il ne faut pas se chercher des excuses, c'est une situation qui peut se reproduire au Championnat d'Europe."

Yakhouba Diawara : "Il nous faudra rebondir demain contre la Slovénie. Personnellement c'était la première fois que je jouais la Grèce en A et c'était dur. Maintenant il va falloir continuer à travailler, en gardant l'Espagne en ligne de mire."

Claude Bergeaud, entraîneur de l'Equipe de France : "Ce soir nous avons joué contre l'une des plus grandes équipes de basket au monde. La Grèce a un groupe excellent, qui joue ensemble depuis longtemps. Les joueurs se connaissent très bien, ils sont rôdés et précis et n'ont pas besoin de se parler sur le terrain. Ils présentent des fondamentaux individuels impressionnants avec en plus une touche de malice. Peut-être qu'on les a justement un peu trop regarder jouer ce soir. On a maintenant un aperçu de ce qu'il nous reste à améliorer pour la suite et on se doit de rebondir positivement. Il va falloir passer au pallier au dessus en vue de l'Euro."

France - Grèce : 55-74

 

Dans l'autre match de la journée, la Slovénie a déccroché sa deuxième victoire strasbourgeoise en s'imposant assez facilement contre une équipe de Serbie privée de ses trois cadres (Milicic-Gurovic-Jaric) mis au repos par le sélectionneur Slavnic.

Serbie - Slovénie : 66-79

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Sur place à Strasbourg, Boris Vladic (FFBB)

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 11. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Un ton au dessus. C'est réellement l'image qu'a donné la Grèce en s'imposant 74 à 55 contre une Equipe de France diminuée par les blessures. En imposant leur rythme et leur jeu savamment dosé, les coéquipiers de Papadopoulos ont contrôlé la rencontre, de la première à la dernière minute.

Pietrus forfait pour Strasbourg

Corps: 

Yohann Sangaré (24 ans) de son côté a été autorisé à reprendre la compétition et sera aligné face à la Grèce samedi soir.

Tony Parker (25 ans) a été également inscrit sur la feuille de marque et pourrait prendre part à la rencontre face à la Grèce.

Tariq Kirksay (contusion rotulienne), Boris Diaw (problème d’assurance), ne seront pas alignés samedi soir face à la Grèce.

L’Équipe de France prépare actuellement le Championnat d’Europe qui se déroulera du 3 au 16 septembre 2007 en Espagne.

Composition de l’Equipe de France face à la Grèce :

N° NOM PRENOM AGE TAILLE POSTE SÉL.* CLUB 2006/2007
4 GOMIS Joseph 28 1,80 Arrière 39 GC Valladolid (Espagne)
5 MORANDAIS Michel 28 1,95 Arrière 6 Eldo Naples (Italie)
6 JEANNEAU Aymeric 28 1,85 Meneur 33 ASVEL Basket (Pro A)
7 SANGARE Yohann 24 1,92 Meneur 2 AVEL Basket (Pro A)
8 DIAWARA Yakhouba 24 2,01 Ailier 3 Denver Nuggets (NBA)
9 PARKER Tony 25 1,86 Meneur 57 San Antonio Spurs (NBA)
10 FERCHAUD Cédric 27 1,94 Arrière 3 EB Pau-Orthez (Pro A)
12 BADIANE Pape 27 2,08 Pivot 3 Chorale Roanne (Pro A)
13 GIFFA Sacha 29 1,97 Ailier fort 31 Strasbourg IG (Pro A)
14 TURIAF Ronny 24 2,06 Pivot 36 Los Angeles Lakers (NBA)
15 WEIS Frédéric 29 2,18 Pivot 83 Lagun Aro Bilbao (Espagne)

 

Sur place à Strasbourg, Fabrice Canet (FFBB)
Photo : Fabrice Canet (FFBB)  

Surtitre: 
Préparation Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet / FFBB
Date d’écriture: 
Samedi, 11. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’intérieur de l’Equipe de France, Florent Pietrus (26 ans) - (notre photo) blessé lors du match de préparation face à la Serbie vendredi à Strasbourg a passé des examens médicaux samedi matin. Le co-capitaine des Bleus souffre d’une élongation des ischio-jambiers de la cuisse gauche. Il devrait être indisponible entre cinq et sept jours.

La victoire au bout du suspens

Corps: 

Après un départ canon des Serbes enmenés par un Darko Milicic (13 pts, 5 rbs) très inspiré dans la raquette comme derrière l'arc, les Bleus recollent rapidement au score. Yakhouba Diawara (18 pts, 2 rbs, 2 pds) excelle au tir et empêche les hommes de Zoran Slavnic de se détacher significativment. En s'appuyant sur une bonne défense individuelle, les Français réussissent à contenir les assauts de Gurovic et prennent l'avantage. Un dunk spectaculaire de Ronny Turiaf et quelques secondes plus tard, la France s'adjuge le premier-quart : 24-22.

Pour autant, les Serbes ne perdent pas pied, loin de là. Milicic se montre percutant, précis, puissant et pose des problèmes à la paire d'intérieurs tricolores. Mais Turiaf (16 pts, 6 rbs) n'est heureusement pas en reste et répond du tac au tac à son homologue, en agrémentant le match de quelques dunks supplémentaires qui font le spectacle et soulèvent le Rhénus de Strasbourg. Gomis et Jeanneau se relaient à la mène et donnent du rythme au jeu offensif des Bleus qui creusent l'écart. Marko Jaric et ses coéquipiers ne parviennent plus à accrocher le cercle des Français et sont distancés au terme de la première mi-temps : 49-38.

Malgré la supériorité de la Serbie au niveau de la taille, ce sont bien les Bleus qui contrôlent le rebond. Weis (8 rbs) et Pietrus (7 rbs) verrouillent bien à la retombée du ballon et montrent toute leur détermination. Néanmoins, les Serbes restent très incisifs, à l'image de Milan Gurovic  (23 pts, 10 rbs, 3 pds) qui mitraille le panier des Français. Les Serbes se rapprochent dangereusement et égalisent même à 56-56. Ferchaud à trois points puis Turiaf (encore lui) redonnent de l'air à la France. A l'attaque de la dernière ligne droite, les hommes de Claude Bergeaud comptent quatre points d'avance (66-62).

Jaric, pourtant étonnament peu productif en terme de scoring ce soir, remobilise ses troupes. Les Serbes accrochent la France à nouveau (73-73) et le match est plus indécis que jamais alors qu'il ne reste que deux minutes à jouer. Difficile pour l'une des deux formations de sortir son épingle du jeu. Alors que le ton monte sur le terrain, la ola est lancée par les 4950 spectateurs du Rhénus qui savourent les derniers instants du spectacle qui leur est offert. Sept secondes restent à jouer et les esprits s'échauffent. Pietrus, côté français, et le coach Slavnic, côté serbe, écopent chacun d'une faute technique après une discussion jugée un peu trop houleuse par les arbitres. Sur lancers francs, le patron serbe Marko Jaric remet les compteurs à zéro et envoie le match en prolongations : 77-77.

La partie repart pour cinq minutes supplémentaires. Alors que les Serbes pratiquent et abusent du un contre un, laissant Gurovic et Jaric jouer leur numéro de soliste, les Français restent solidaires et respectent leurs systèmes de jeu. Le coach Slavnic et son banc, très loquaces en cette fin de match, se refont sanctionner à deux reprises et offrent des lancers à Turiaf et Diawara qui ne se gênent pas pour les mettre et offrir une victoire à la France au bout de 45 minutes de jeu : 93-87.

 

Déclarations d'après-match :

 

Florent Piétrus : "Notre victoire est avant tout collective. Après une bonne première mi-temps, on a eu plus de mal en attaquant le troisième quart. Heureusement, on a su se serrer les coudes au bon moment et surtout ne pas se démoraliser. Ca nous a permis de relever la tête et j'espère qu'on montrera un meilleur visage encore sur les deux prochains matches. Ce match avait tout d'une configuration de Championnat d'Europe. Malgré les quatre absents, ça a été un très bon entraînement pour l'Espagne."

 

Joseph Gomis : "On a mal géré certaines possessions en deuxième mi-temps, on s'est un peu relâché et c'est ce qui a permis aux Serbes de revenir. Il faudra rebondir demain face à la Grèce et donner encore plus de rythme tout au long du match. Le gros match de ce soir permet vraiment de construire le groupe et je pense qu'on est sur la bonne voie."

 

Claude Bergeaud, entraîneur de l'Equipe de France : "On a livré un gros match ce soir, avec une intensité énorme, contre une équipe de Serbie qui retrouvé toute sa fierté. Cette nation respire vraiment le basket et je pense que ça s'est vu ce soir, rien qu'en regardant la composition impressionnante de cette formation. La rencontre n'avait rien d'un match amical, le rythme et l'intensité étaient dignes d'une compétition officielle. Les Serbes nous ont mis en difficulté en défense. Il est vrai qu'on n'a pas l'habitude de défendre sur des intérieurs qui shootent à trois points. On a été maladroit sur la fin, lorsqu'on laisse les Serbes envoyer le match en prolongation. Il faudra absolument qu'on réussisse à mieux gérer ces derniers instants à l'avenir. Mais l'Equipe de France a montré du sang, de la fierté. Je suis très content de la façon dont les joueurs ont réagi ensuite. On voulait un tournoi dur, on est servi."

 

 

France - Serbie : 93-87 a.p (77-77)

Dans l'autre match de la journée, opposant la Slovénie à la Grèce, ce sont les Slovènes qui se sont imposés sur le score de 65 à 54. Bien enmenés par le meneur du Barça Jaka Lakovic, les hommes d'Ales Pipan ont réussi à étouffer les forces grecques Papadopoulos et Diamantidis. Privés de Papaloukas, les Grecs ont été souvent mis à mal par la défense serrée mise en place par Spanoulis et ses coéquipiers.

Slovénie - Grèce : 65-54

 

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Sur place à Strasbourg, Boris Vladic (FFBB)

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Après quarante minutes et une prolongation d'une intensité digne d'une compétition officielle, la France a finalement battu la Serbie 93-87. Diawara et Turiaf ont été les pilotes d'une victoire acquise au bout du suspens et de l'émotion.

Kirksay, Parker et Sangaré forfaits face à la Serbie

Corps: 

Tariq Kirksay absent face à la Serbie
L’ailier de l’Equipe de France, Tariq Kirksay (27 ans), qui a ressenti une douleur au genou droit mercredi à l’entraînement, a passé jeudi matin une IRM. Il présente un œdème de la pointe de la rotule qui nécessite quelques jours de soins avant toute reprise d’activité. Il ne participera pas à la rencontre face à la Serbie, vendredi.

Yohann Sangaré ménagé
De son côté le meneur de la sélection Tricolore, Yohann Sangaré (24 ans), suit un programme d’entraînement spécifique après son entorse de la cheville droite. Son état est en constante amélioration, ce qui devrait lui permettre de reprendre l’entraînement collectif vendredi. Il ne participera pas à la rencontre face à la Serbie.

TP encouragera ses coéquipiers du banc
Tony Parker (25 ans), comme convenu, ne prendra pas part à la rencontre face à la Serbie.

L’Équipe de France prépare actuellement le Championnat d’Europe qui se déroulera du 3 au 16 septembre 2007 en Espagne.

 

Sur place à Strasbourg, Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Préparation Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Jeudi, 9. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a réalisé, jeudi dans l'après-midi, son dernier entraînement à Geispolsheim (voir photo), avant le tournoi de Strasbourg. Les Bleus joueront à 20h30 vendredi face à la Serbie, sans Tariq Kirksay, Yoahnn Sangaré et Tony Parker. Ce Tournoi, très relevé, permettra à Claude Bergeaud d'y voir plus clair quant au niveau de sa formation.

Au complet à Strasbourg

Corps: 

Tony Parker de retour
Le meneur des Spurs est arrivé comme prévu à Strasbourg mercredi en début d’après-midi. Après avoir déjeuné et passé des examens de contrôle avec le staff médical, il s’est joint à ses coéquipiers pour l’entraînement. Comme à Divonne, Tony Parker a suivi un programme spécifique afin de soigner et guérir au plus vite sa cheville.

Boris Diaw dans l’attente
L’ailier des Phoenix Suns qui est toujours à l’arrêt, attend avec impatience le feu vert pour pouvoir reprendre l’entraînement. Les discussions entre les différentes parties liées à son contrat d’assurance semblent avancer dans le bon sens. Un dénouement positif dans les jours prochains pourrait intervenir permettant au Capitaine de l’Equipe de France de rejoindre ses coéquipiers sur le terrain.

Tariq Kirksay a l’arrêt
L’ex ailier des Cougars de Nancy, Tariq Kirksay, a ressenti une douleur au genou droit mercredi lors de l’entraînement des Bleus. Il n’a donc pas terminé la séance et passera des examens jeudi dans la matinée pour déterminée l’importance de sa blessure.

Yohann Sangaré toujours immobilisé
Le meneur de l’ASVEL, Yohann Sangaré, est, quant à lui, toujours immobilisé, suite à sa légère entorse contractée la semaine dernière. Il pourrait reprendre l’entraînement collectif dans les prochains jours, mais sa participation au Tournoi de Strasbourg reste toujours incertaine.

Les Bleus à Geispolsheim
En raison d’un temps de parcours trop long entre l’hôtel de l’Equipe de France et le Hall Rhénus (embouteillages et beaucoup de travaux sur les routes), Claude Bergeaud a demandé aux organisateurs de trouver une salle plus proche du lieu d’hébergement. Grâce à l'intervention de la Ligue d'Alsace et la ville de Geispolsheim, les Bleus se sont entraînés dès mercredi après-midi dans le complexe sportif de la ville voisine. Situé à dix minutes de l’hôtel, le complexe tout neuf abrite deux salles en parquet et va permettre aux Français de passer plus de temps sur le terrain que dans le bus.

Sur place à Strasbourg, Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Préparation Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Jeudi, 9. Août 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France, enfin au complet, a repris l’entraînement hier mercredi, non pas au Rhenus de Strasbourg, mais à la périphérie de la ville, à Geispolsheim. Les Bleus qui ont retrouvé Tony Parker et qui attendent toujours le feu vert pour l’ailier des Suns, Boris Diaw se sont entraînés sérieusement et dans la bonne humeur. Vendredi les Tricolores entreront de plein pied dans le Tournoi face à la Serbie. Photo : Fabrice Canet / FFBB

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