Equipe de France masculine | Page 46 | FFBB

Equipe de France masculine

Message d'erreur

Warning : array_flip(): Can only flip STRING and INTEGER values! dans EntityCacheControllerHelper::entityCacheLoad() (ligne 84 dans /home/ffbb/public_html/sites/all/modules/contrib/entitycache/includes/entitycache.entitycachecontrollerhelper.inc).
Disparition
L'ancien entraîneur de l'Équipe de France, Jean Galle est décédé
Entraineur de l'Équipe de France de 1985 à 1989, de son Nord natal avec Berck où il a tout connu jusqu'à Cholet où il gagnera le surnom du "Sorcier des Mauges", Jean Galle fait pa...
Tony Parker "Légende du Sport"
Ce vendredi 9 juin, Tony Parker est devenu une "Légende du Sport". Après Michel Platini et Marie-José Pérec, il est le troisième sportif français a avoir reçu cette...
Le programme de préparation modifié
A la suite d’un nouvel accord entre la FIBA et la NBA, portant notamment sur les périodes de mise à disposition des joueurs sous contrat NBA, auprès de leurs équipes nationale...
Le programme de préparation, en France, dévoilé
A l’occasion d’une conférence de presse, en amont du match France-Lituanie qui se déroulait à Trélazé, dimanche 26 février, le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat et Boris Diaw (Manager Général du Team France Basket) ont dévoilé le programme de préparation, en France, à la Coupe du Mo...
Dans la Légende de la Coupe du Monde
Il y a 10 jours l'Equipe de France masculine marquait l'histoire de la Coupe du Monde 3x3. Franck Séguéla, Alex Vialaret, Antoine Eito, Léo Cavalière et Karim Souchu racontent comment ils on...
Vincent Collet à la tête des Bleus jusqu'en 2024
Jean-Pierre Siutat a annoncé ce mercredi la prolongation du contrat de Vincent C...
Un tee-shirt collector pour un contre historique
Le nouveau compte Instagram des Bleus et des Bleues
Vincent Collet et Valérie Garnier confirmés jusqu'en 2021

Pages

TP une nouvelle fois All Star

Corps: 

Cette sélection de Parker, obtenue grâce au choix des entraîneurs, est une petite surprise dans la mesure où Tony Parker était en concurrence directe avec quelques énormes stars de la NBA au poste de meneur de jeu. Finalement, l'équipe de l'Ouest aura trois remplaçants à ce poste, avec le Canadien Steve Nash, élu meilleur joueur (MVP) ces deux dernières saisons, et Allen Iverson, récemment transféré de Philadelphie (équipe de l'Est) à Denver (Equipe de l'Ouest).



Parmi les absents de marque figure l'autre star de Denver Carmelo Anthony. Actuel leader au classement des marqueurs, avec 31,3 points par match, "Melo" paie certainement sa récente suspension pour 15 matches à la suite d'une bagarre sur le parquet. Mais le joueur de Denver pourrait encore être repêché puisque Carlos Boozer (Utah) a été retenu, mais sera forfait pour blessure. Le Chinois Yao Ming, retenu comme pivot titulaire de l'équipe de l'Ouest, devra aussi être remplacé par le patron de la NBA David Stern, qui a le privilège de choisir les repêchés.



L'an passé à Houston, l'équipe de la Conférence Est avait battu celle de l'Ouest (122-120). Tony Parker avait terminé la rencontre avec 8 points (3/8 aux tirs, 2/2 aux lancers francs), 4 passes et 5 pertes de balle en 20 min de jeu. Les cinq de départ des Conférences Est et Ouest, élus grâce au vote du public, avaient été annoncés il y a une semaine. Les quatorze remplaçants (sept dans chaque conférence) étaient, eux, désignés par les trente entraîneurs de la NBA.



. Conférence ouest
Titulaires : Yao Ming (Houston), Tracy McGrady (Houston), Tim Duncan (San Antonio), Kobe Bryant (Los Angeles Lakers), Kevin Garnett (Minnesota)
Remplaçants : Carlos Boozer (Utah), Allen Iverson (Denver), Shawn Marion (Phoenix), Steve Nash (Phoenix), Dirk Nowitzki (Dallas), Tony Parker (San Antonio), Amare Stoudemire (Phoenix)



. Conférence est :
Titulaires : LeBron James (Cleveland), Shaquille O'Neal (Miami), Dwyane Wade (Miami), Gilbert Arenas (Washington), Chris Bosh (Toronto)
Remplaçants : Chauncey Billups (Detroit), Caron Butler (Washington), Vince Carter (New Jersey), Richard Hamilton (Detroit), Dwight Howard (Orlando), Jason Kidd (New Jersey), Jermaine O'Neal (Indiana)



Source AFP

Surtitre: 
All Star Game NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 2. Février 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Le meneur de jeu français des San Antonio Spurs, Tony Parker, a été sélectionné pour la deuxième année de suite pour le All Star Game, qui aura lieu le dimanche 18 février à Las Vegas. En 46 matches cette saison, TP a inscrit en moyenne 19 points, pris 3,2 rebonds et effectué 5,6 passes décisives par match.<BR><BR><EM>Tony Parker, lors du All Star Game NBA 2006 - Presse Sports</EM>

Inoxydable Risacher

Corps: 

NBA
Boris Diaw (Phoenix Suns) : 4 points et 8 passes face à Cleveland (115-100)
Johan Petro (Seattle Sonics) : 11 points, 7 rebonds et 4 contres face aux Clippers (76-98)
Mickael Gélabale (Seattle Sonics) : 5 points et 4 rebonds face aux Clippers (76-98)
Mickaël Pietrus (Golden State Warriors) : 14 points et 2 passes face à Charlotte (131-105)
Tony Parker (San Antonio Spurs) : 19 points et 4 rebonds face aux Lakers (96-94)
Ronny Turiaf (Los Angeles Lakers) : 2 rebonds et 1 passe face à San Antonio (94-96)
Yakhouba Diawara (Denver Nuggets) : 2 rebonds face à New Jersey (102-112)

Plus d’informations sur : www.nba.com

ESPAGNE
Florent Pietrus (Malaga) : 2 points face à Bilbao (60-80)
Stéphane Risacher (Murcie) : 25 points, 4 rebonds et 4 passes face à Vitoria (95-90)
Moustapha Sonko (Alicante) n’a pas joué (blessé) face à Séville (79-71)
Joseph Gomis (Valladolid) : 8 points, 2 rebonds et 4 passes  face à Grenade (90-73)
Frédéric Weis (Bilbao) : 5 points, 9 rebonds  et 1 passe face à Malaga (80-60)

Plus d’informations sur : www.acb.com

ITALIE
Hervé Touré (Capo d’Orlando) : 11 points et 4 rebonds face à Reggio Emilia (75-79)
Mickaël Mokongo (Capo d’Orlando) : 7 points et 6 rebonds face à Reggio Emilia (75-79)
Michel Morandais (Naples) : 10 points, 6 rebonds et 1 passe face à Trévise (64-74)
Vasco Evtimov (Fortitudo Bologne) : 2 point, 5 rebonds et 1 passe face à Sienne (81-85)
Alain Digbeu (Fortitudo Bologne) : 4 points et 2 rebonds face à Sienne (81-85)
Jérôme Moïso (Fortitudo Bologne) : 3 points et 5 rebonds face à Sienne (81-85)

Plus d’informations sur : www.legabasket.it

BELGIQUE
Cyril Akpomedah (Charleroi) : 0 point en 13 minutes face à Liège (95-87)
Karim Souchu (Liège) : 7 points et 5 rebonds face à Charleroi (87-95)

Plus d’informations sur : www.basketleague.be

Les joueuses Françaises

ITALIE
Sabrina Palie (Priolo) : 30 points et 4 rebonds face à Côme (85-66)
Nicole Antibe (Naples) : 11 points et 6 rebonds face à Taranto (57-61)
Faeza Bouderra (Côme) : 17 points et 3 rebonds face à Priolo (66-85)
Stéphanie Pognon (Montigarda) : 0 point et 2 rebonds face à Faenza (53-59)

Plus d’informations sur : www.legabasketfemminile.it

ESPAGNE
Leslie Ardon (Extrugasa) : 9 points et 2 rebonds face à Leon (64-74)
Fatou Dieng (Ibiza) : 12 points et 3 passes face à l’Estudientes Madrid (68-57)
Nathalie Lesdema (Leon) : 12 points et 7 rebonds face à Extrugasa (74-64)
Allison Feaster (Valence) : 7 points et 3 rebonds face à Barcelone (75-69)

Plus d’informations sur : www.feb.es

REPUBLIQUE TCHEQUE
Sandra Le Dréan (Prague) : 16 points face à Olomouc (102-52)

Pour plus d’informations : www.uskbasket.cz

BELGIQUE
Floriane Herrscher (Namur) : 14 points face à Tournai (90-54)

Pour plus d’informations : www.dexianamurbasket.be

RUSSIE
Edwige Lawson (Samara) : 8 points et 3 passes face à Novosibirsk (67-60)
Audrey Sauret-Gillespie (Ekaterinbourg) : 0 point et 1 passe face à Orenburg (95-73)

Pour plus d’informations : www.basket.ru

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Janvier 2007
Vignette: 
Chapeau: 
L’USK Prague de Sandra Le Dréan (16 points) a une nouvelle fois atomisé (102-52) son adversaire du week-end, Olomouc. Stéphane Risacher et son club de Murcie ont créé la sensation en Liga ACB en s’imposant 95 à 90 face à Vitoria. Les autres représentants tricolores expatriés ont connu des fortunes plutôt diverses cette semaine.<BR><BR><EM>Stéphane Risacher a été le leader (25 points, 4 rebonds et 4 passes) de Murcie ce week-end face à Vitoria (95-90)</EM> <EM>– cbmurcia/JBG/EJ2</EM>

Gomis déterminant avec Valladolid

Corps: 

NBA
Boris Diaw (Phoenix Suns) : 19 points, 11 Passes et 9 rebonds face à Orlando (107-101)
Johan Petro (Seattle Sonics) : 1 point et 1 rebond face à Utah (122-118 a.p.)
Mickael Gélabale (Seattle Sonics) : 0 point et 2 rebonds face à Utah (122-118 a.p.)
Mickaël Pietrus (Golden State Warriors) : s’est blessé (entorse de la cheville) après 28 secondes de jeu face au Miami Heat (96-118)
Tony Parker (San Antonio Spurs) : 13 points, 10 rebonds et 6 passes face à Washington (93-80)
Ronny Turiaf (Los Angeles Lakers) : 4 points et 3 rebonds face à Orlando (109-106)
Yakhouba Diawara (Denver Nuggets) : 5 points et 1 passe face à Portland (109-93)

Plus d’informations sur : www.nba.com

ESPAGNE
Florent Pietrus (Malaga) : 11 points et 3 rebonds face à Murcie (82-59)
Stéphane Risacher (Murcie) n’a pas joué face à Malaga (59-82)
Moustapha Sonko (Alicante) : 3 points 1 rebond et 1 passe face Gérone (62-68)
Joseph Gomis (Valladolid) : 19 points, 2 rebonds et 3 passes face à Gran Canaria (82-78)
Frédéric Weis (Bilbao) : 3 points et 5rebonds face à Valence (67-79)

Plus d’informations sur : www.acb.com

ITALIE
Hervé Touré (Capo d’Orlando) : 17 points, 6 rebonds et 2 passes face à Udine (91-88)
Mickaël Mokongo (Capo d’Orlando) : 5 points et 1 passe face à Udine (91-88)
Michel Morandais (Naples) : 10 points et 3 rebonds face à Milan (84-58)
Ilian Evtimov (Virtus Bologne) : 8 points et 1 rebond face à Scafati (92-85)
Vasco Evtimov (Fortitudo Bologne) : 0 point et 2 passes face à Avellino (94-76)
Alain Digbeu (Fortitudo Bologne) : 5 points et 3 rebonds face à Avellino (94-76)
Jérôme Moïso (Fortitudo Bologne) : 8 points et 9 rebonds face à Avellino (94-76)

Plus d’informations sur : www.legabasket.it

BELGIQUE
Cyril Akpomedah (Charleroi) : 16 points et 6 rebonds face à Mons – Hainaut (84-64)
Karim Souchu (Liège) : 5 points et 4 rebonds face à Pepinster (89-96)

Plus d’informations sur : www.basketleague.be

Les joueuses Françaises

ITALIE
Sabrina Palie (Priolo) : 8 points et 4 passes face à Cavezzo (75-51)
Nicole Antibe (Naples) : 20 points et 10 rebonds face à Parme (73-67)
Faeza Bouderra (Côme) : 7 points et 6 rebonds face à Rome (65-71)
Stéphanie Pognon (Montigarda) : 0 point en 2 minutes face à Schio (68-60)

Plus d’informations sur : www.legabasketfemminile.it

ESPAGNE
Leslie Ardon (Extrugasa) : 9 points et 4 rebonds face à Vigourban (87-57)
Fatou Dieng (Ibiza) : 5 points et 1 rebond face à Barcelone (76-68)
Nathalie Lesdema (Leon) : 16 points et 6 rebonds face à Burgos (72-69)
Allison Feaster (Valence ) : 0 point et 1 passe face à Ensino (82-52)

Plus d’informations sur : www.feb.es

REPUBLIQUE TCHEQUE
Sandra Le Dréan (Prague) : 8 points face à Trutnov (81-49)

Pour plus d’informations : www.uskbasket.cz

BELGIQUE
Floriane Herrscher (Namur) : 12 points face à Boom (67-77)

Pour plus d’informations : www.dexianamurbasket.be

RUSSIE
Edwige Lawson (Samara) joue ce soir face à Saint Petersburg
Audrey Sauret-Gillespie (Ekaterinbourg) : 0 point et 2 passes face au Dynamo Moscou (78-65)

Pour plus d’informations : www.basket.ru

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 15. Janvier 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Avec ses 19 points, l’arrière international, Joseph Gomis a grandement participé ce week-end au succès de son club face à Gran Canaria (82-78). Un succès précieux qui permet à Vallodolid de distancer Minorque, désormais seul dernier de la Liga ACB. Chez les filles, Nicole Antibe (20 points et 10 rebonds) en Italie et Nathalie Lesdema (16 points et 6 rebonds) en Espagne ont fait parler toute leur expérience pour permettre à leur club respectif de s’imposer.<BR><BR><EM>Ce week-end, Joseph Gomis a été l’un des artisans du succès de Valladolid face à Gran Canaria – Bellenger/IS/FFBB</EM>

Moïso commence bien l’année

Corps: 

NBA
Boris Diaw (Phoenix Suns) : 10 points et 8 passes face à Golden State (128-105)
Johan Petro (Seattle Sonics) : 2 points et 7 rebonds face à Golden State (104-108)
Mickael Gélabale (Seattle Sonics) : 10 points et 5 rebonds face à Golden State (104-108)
Mickaël Pietrus (Golden State Warriors) : 15 points et 4 rebonds face à Phoenix (105-128)
Tony Parker (San Antonio Spurs) n’a pas joué face à Memphis (110-96)
Ronny Turiaf (Los Angeles Lakers) : 13 points et 4 passes face à Dallas (101-98)
Yakhouba Diawara (Denver Nuggets) : 3 points et 3 rebonds face Utah (84-96)

Plus d’informations sur : www.nba.com

ESPAGNE
Florent Pietrus (Malaga) : 4 points et 2 rebonds face à Estudiantes Madrid (92-52)
Stéphane Risacher (Murcie) : 0 point en 1 minute face à Menorca (84-79)
Moustapha Sonko (Alicante) : 12 points face à Gran Canaria (75-84)
Joseph Gomis (Valladolid) : 4 points et 2 passes face à Barcelone (58-65)
Frédéric Weis (Bilbao) : 10 points et 9 rebonds face Vitoria (76-88)

Plus d’informations sur : www.acb.com

ITALIE
Hervé Touré (Capo d’Orlando) : 6 points et 5 rebonds face à Montegranaro (77-86)
Mickaël Mokongo (Capo d’Orlando) : 3 points et 3 passes face à Montegranaro (77-86)
Michel Morandais (Naples) : 8 points face à Udine (80-97)
Vasco Evtimov (Fortitudo Bologne) : 5 points et 2 rebonds face à Trévise (76-74)
Alain Digbeu (Fortitudo Bologne) : 0 point et 2 rebonds face à Trévise (76-74)
Jérôme Moïso (Fortitudo Bologne) : 9 points et 9 rebonds face à Trévise (76-74)

Plus d’informations sur : www.legabasket.it

BELGIQUE
Cyril Akpomedah (Charleroi) : 2 points et 2 rebonds face à Aalstar (81-75)
Karim Souchu (Liège) : 10 points et 1 passe face à Bruxelles (70-88)

Plus d’informations sur : www.basketleague.be

Les joueuses Françaises

ITALIE
Sabrina Palie (Priolo) : 30 points (12 sur 18) face à Schio (88-87)
Nicole Antibe (Naples) : 20 points et 6 rebonds face à Alghero (75-53)
Faeza Bouderra (Côme) : 6 points et 3 rebonds face Taranto (58-62)
Stéphanie Pognon (Montigarda) n’a pas joué face à Parme (61-62)

Plus d’informations sur : www.legabasketfemminile.it

ESPAGNE
Leslie Ardon (Extrugasa) : 3 points et 3 rebonds face à Valence (48-75)
Fatou Dieng (Ibiza), statistiques indisponibles face à Burgos (51-77)
Allison Feaster (Valence ) : 0 point face à Salamanque (72-60)

Plus d’informations sur : www.feb.es

REPUBLIQUE TCHEQUE
Sandra Le Dréan (Prague) : 17 points face à Valosun Brno (105-45)

Pour plus d’informations : www.uskbasket.cz

BELGIQUE
Floriane Herrscher (Namur) : 13 points face à Sprimont (91-63)

Pour plus d’informations : www.dexianamurbasket.be

RUSSIE
Edwige Lawson (Samara) : 13 points et 5 passes face à Ekaterinbourg (75-58)
Audrey Sauret-Gillespie (Ekaterinbourg) : 0 point en 9 minutes face à Samara (58-75)

Pour plus d’informations : www.basket.ru

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Janvier 2007
Vignette: 
Chapeau: 
Jérôme Moïso ne pouvait pas mieux débuter l’année 2007. Son club, la Fortitudo Bologne s’est imposé face à Trévise et l’intérieur tricolore s’est illustré en inscrivant 9 points et en captant 9 rebonds. Ce week-end en Espagne, Allison Feaster et Valence ont remporté la Coupe de la Reine 2007 alors que l’USK Prague de Sandra Le Dréan a signé un nouveau carton (105-45) face à Valosun Brno.<BR><BR><EM>Jérôme Moïso semble avoir trouvé sa place dans l’effectif bolognais – </EM><A href="http://www.fortitudo.it"><EM>www.fortitudo.it</EM></A>

Morandais toujours efficace

Corps: 

NBA
Boris Diaw (Phoenix Suns) : 17 points, 7 rebonds et 6 passes face à Charlotte (114-84)
Johan Petro (Seattle Sonics) : 6 points et 1 rebond face à Golden State (117-115)
Mickael Gélabale (Seattle Sonics) : 3 rebonds et 1 passe face à Golden State (117-115)
Mickaël Pietrus (Golden State Warriors) : 13 points et 6 rebonds face à Seattle (115-117)
Tony Parker (San Antonio Spurs) : 21 points et 9 passes face aux Lakers (99-106)
Ronny Turiaf (Los Angeles Lakers) n’a pas joué face à San Antonio (106-99)
Yakhouba Diawara (Denver Nuggets) : 3 points et 2 rebonds face à Dallas (90-105)

Plus d’informations sur : www.nba.com

ESPAGNE
Florent Pietrus (Malaga) : 2 rebonds en 6 minutes face à Barcelone (80-77)
Stéphane Risacher (Murcie) : 9 points et 8 rebonds face à Alicante (58-56)
Moustapha Sonko (Alicante) : 10 points et 3 rebonds face à Murcie (56-58)
Joseph Gomis (Valladolid) : 4 points et 2 passes face Vitoria (65-86)
Frédéric Weis (Bilbao) : 2 points et 5 rebonds face à Séville (85-84)

Plus d’informations sur : www.acb.com

ITALIE
Hervé Touré (Capo d’Orlando) : 12 points et 11 rebonds face à Sienne (66-98)
Mickaël Mokongo (Capo d’Orlando) : 7 points, 7 rebonds face à Sienne (66-98)
Michel Morandais (Naples) : 10 points et 3 rebonds face à Scafati (90-68)
Vasco Evtimov (Fortitudo Bologne) : 2 minutes face à Rome (92-66)
Eric Micoud (Livourne) : 3 points en 13 minutes face à Reggio Emilia (78-66)

Plus d’informations sur : www.legabasket.it

BELGIQUE
Cyril Akpomedah (Charleroi) : 5 points face à Bruxelles (65-52)
Karim Souchu (Liège) : 7 points et 4 rebonds face à Mons-Hainaut (72-81)

Plus d’informations sur : www.basketleague.be

ALLEMAGNE
Narcisse Ewodo (Karlsruhe) : 7 points et 6 rebonds face à Oldenburg (61-98)

Plus d’informations sur : www.basketball-bundesliga.de

Les joueuses Françaises

ITALIE
Sabrina Palie (Priolo) : 17 points et 5 rebonds face à Faenza (73-75)
Nicole Antibe (Naples) : 13 points et 9 rebonds face à la Spezia (78-60)
Faeza Bouderra (Côme) : 3 points face à Alghero (72-54)
Stéphanie Pognon (Montigarda) : 5 points et 2 rebonds face à Cavezzo (74-53)

Plus d’informations sur : www.legabasketfemminile.it

ESPAGNE
Leslie Ardon (Extrugasa) : 9 points face à Rivas Futura (61-58)
Fatou Dieng (Ibiza) : 2 points et 3 balles perdues face à Burgos (71-81)
Nathalie Lesdema (Léon) : 13 points et 4 rebonds face à Valence (57-74)
Allison Feaster (Valence ) : 6 points et 1 rebond face à Léon (74-57)

Plus d’informations sur : www.feb.es

REPUBLIQUE TCHEQUE
Sandra Le Dréan (Prague) : 21 points face à Tabor (104-52)

Pour plus d’informations : www.uskbasket.cz

BELGIQUE
Floriane Herrscher (Namur) : 14 points face Kortrijk (105-57)

Pour plus d’informations : www.dexianamurbasket.be

RUSSIE
Edwige Lawson (Samara) : 20 points et 5 passes face à Moskovskaya (78-61)
Audrey Sauret (Ekaterinbourg) n'a pas joué face au Spartak Moscou (65-77)

Pour plus d’informations : www.basket.ru

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Décembre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
A la peine en Euroleague Michel Morandais semble avoir moins de difficultés en championnat. Ce week-end, l’ailier français a inscrit 10 points et capté trois rebonds lors du large succès de Naples face à Scafati (90-68). Retour sur les fortunes diverses de nos principaux tricolores expatriés.<BR><BR><EM>Michel Morandais a été très efficace (10 points à 4/7 aux tirs en 14’) lors de la Victoire de Naples face à Scafati – Euroleague</EM>

Baltzer honoré

Corps: 

Equipier modèle, ce pilier de l'Equipe de France - dont il fut le capitaine - a été un exemple pour des générations de basketteurs. Christian Baltzer a également toujours été un brillant dirigeant : Président du SCM Le Mans de 1977 à 1979, Président du Mans Sarthe Basket du 1er juin 2000 au 30 juin 2003, Ancien membre du Comité Directeur de la FFBB de 1968 à 1972. Il est aussi membre du Comité Directeur de la LNB depuis 2003.

148 fois international, Christian Baltzer écrit avec les bleus quelques unes des plus belles pages du basket français en terminant : 4e aux JO de Melbourne en 1956 et 5e au Championnat du Monde à Rio Janeiro en 1963. Il fut même médaillé de bronze au Championnat d'Europe en 1959. En club, Christian Baltzer est également sur le devant de la scène. En 1954 et 1955, il est champion de France juniors avec le Foyer Alsacien de Mulhouse et il remporte la Coupe de France près d’une décennie plus tard (1964) avec Le Mans. Durant toutes ses années, partout où il passe son fair play est exemplaire et reconnu de tous : adversaires, arbitres, dirigeants et public.

Pour voir la fiche de Christian Baltzer cliquer ici.

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Prix Nationaux du Fair Play
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 1. Décembre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
L’ancien joueur international, Christian Baltzer a reçu le Prix de la Carrière Sportive dans le cadre des Prix Nationaux du Fair Play "Les Iris du Sport" 2006 décernés par l'Association Française pour un Sport sans Violence et pour le Fair Play (AFSVFP).

L'incroyable Weis

Corps: 

Ce week-end, Bilbao a fait la bonne opération de la Liga ACB en s’imposant 78 à 67 face à l’Estudiantes Madrid. Frédéric Weis n’a pas ménagé ses efforts dans les rangs de la formation basque, en cumulant 10 points, 13 rebonds et 1 passe lors de cette rencontre. Pour Malaga, Florent Piétrus a quant à lui été beaucoup plus discret (6 rebonds) dans le choc perdu (58-64) face à Valence. Alors que son équipe ne quitte plus le bas du classement de la Liga, Joseph Gomis a réussi une nouvelle sortie très correcte (11 points, 3 rebonds et 1 passe) ce qui n’empêche pas Valladolid de s’incliner 72 à 88 dans la salle de Fuenlabrada. A l’image de l’arrière tricolore, Moustapha Sonko (6 points et 3 passes), Alicante n’a rien pu faire face à Badalone. L’équipe engagée en Euroligue a en effet donné une véritable leçon de basket à ses adversaires du jour en s’imposant 84 à 64 sans se faire la moindre frayeur. Avec Murcie, Stéphane Risacher n’a pas réussi à s’imposer à Gérone (80 à 73) malgré des stats complètes (7 points, 1 rebond et 3 passes) pour le Français.

Retour réussi pour Morandais
Michel Morandais, qui avait manqué le match d’Euroleague cette semaine face à Pau, a en revanche réussi son retour de blessure en Lega en inscrivant 13 points et en captant 10 rebonds. Malgré cela, Naples n’est pas parvenu à s’imposer lors de la réception de Varèse (78-82). Le duo Mokongo-Touré qui officie sous les couleurs de Capo d’Orlando s’est révélé très efficace dans la victoire 85 à 77 face à Biella. L’arrière Mickaël Mokongo a cumulé 10 points, 1 rebond et 8 passes pendant que son coéquipier, Hervé Touré, inscrivait 15 points et captait 6 rebonds. En revanche Vasco Evtimov s’est montré beaucoup plus discret lors du succès (92 à 82) de la Fortitudo Bologne sur Scafati. Avec Livourne, pourtant victorieux de Montegranaro (86 à 81), Eric Micoud n’a pas vraiment brillé (2 rebonds et 1 passe).

Akpomedah mate Souchu
En Belgique, Charleroi s’est imposé à Liège (85 à 75). Cyril Akpomedah s’est révélé très efficace en cumulant 10 points, 7 rebonds et 2 interceptions en 20’ pour Charleroi et côté liégeois, les efforts de Karim Souchu (11 points, 4 rebonds et 2 interceptions en 27’) ont été vains. En Allemagne, Narcisse Ewodo (12 points et 4 rebonds) et Kalsruhe se sont inclinés sur le parquet de Francfort (50 à 61).

Le réveil de Boris
Outre atlantique, Yakhouba Diawara s’est montré hier soir très discret (2 points et 4 rebonds en 19’) lors de la victoire des Nuggets face aux Los Angeles Clippers (103 à 88). Dans le succès de Phoenix à Portland (119 à 101), Boris Diaw s’est montré à son avantage (17 points, 8 rebonds et 4 passes en 32’). En inscrivant 20 points, Tony Parker a terminé meilleur marqueur des Spurs face à Seattle (98 à 78). Côté Sonics, Johan Petro pourtant dans le cinq de départ n’inscrit que 6 points mais capte 9 rebonds en 29 minutes. Son coéquipier Mickaël Gelabale n’a joué que deux petites minutes. Les Lakers de Ronny Turiaf se sont imposés 99 à 93 face à New Jersey, mais l’intérieur français n’a joué que deux minutes. Enfin, samedi soir, Mickaël Pietrus n’a pas joué lors de la victoire (91-78) des Warriors face aux Utah Jazz.

Florida battu
Après 17 victoires consécutives en NCAA, l’équipe de Joakim Noah s’est inclinée face à Kansas University. Le Français (17 points, 4 rebonds) n’a pas suffi, les Gators ont craqué en prolongation (80 à 82).

Palie et Le Dréan en leaders
A noter en Espagne, la courte victoire de Puig d’En Valls face à Gran Canaria (50 à 44) durant laquelle Fatou Dieng a inscrit 9 points et délivre 7 passes. Extrugasa, où évolue Leslie Ardon (9 points et 4 rebonds), s’est imposé face à l’Estudiantes Madrid (64-52). En Italie, l’équipe de Priolo de Sabrina Palie (16 points et 1 rebonds) s’est imposée sur le fil (79 à 78) face Naples, l’équipe de Nicole Antibe (13 points et 8 rebonds). Lors de la réception de la lanterne rouge du classement tchèque, Olomouc, Prague s’est baladé 103 à 31. Sandra Le Dréan pour sa part s’est fendue de 16 points. Enfin en Russie, Edwige Lawson (12 points, 4 passes et 5 rebonds) et ses partenaires se sont imposées (87 à 69) face au Spartak Region Moscou tandis qu’Audrey Sauret-Gillespie (11 points et 6 passes) n’a rien pu faire lors de la défaite d’Ekaterinbourg face à Orenburg (71 à 85).

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)

Surtitre: 
Les Français de l’étranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 27. Novembre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>De nombreux représentants tricolores évoluent hors de nos frontières, un petit tour de leurs prestations s’impose pour remarquer que ce week-end Frédéric Weis a été impressionnant avec Bilbao, que Sandra Le Dréan et Prague ont signé le carton du week-end (103 à 31) et que d’autres ont eu beaucoup moins de réussite.<BR><BR><EM>Fred Weis a été l’un des artisans du succès de Bilbao face à l’Estudiantes Madrid - ACB</EM></P>

Turiaf impressionnant

Corps: 

Aligné durant toute la deuxième mi-temps, Turiaf a été déterminant dans le succès des Lakers, lesquels étaient privés de leur leader Kobe Bryant qui récupère d'une opération à un genou.



Le Français a terminé meilleur marqueur du match avec 23 pts (8/10 aux tirs, 7/12 aux lancers francs), ajoutés à 9 rebonds, 3 passes, 2 contres et 2 interceptions pour 2 pertes de balle en 24 min 51 sec de jeu, établissant au passage de nouveaux records personnels en NBA pour les points et les rebonds.



Opéré du coeur en juillet 2005, Ronny Turiaf, originaire de Martinique, n'avait rejoint les Lakers que le 17 janvier dernier jouant 23 matches de saison régulière et 3 de play-offs.



Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
(Source AFP)

Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Novembre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
Cette nuit face aux Golden State Warriors, l'intérieur international français des Los Angeles Lakers, Ronny Turiaf, s'est distingué lors de la victoire de son équipe 110 à 98. Le Français a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 23 points.<BR><BR><EM>Ronny Turiaf - Catherine Steenkeste/FFBB</EM>

La Slovénie, l'Italie et la Pologne pour les Bleus

Corps: 

Équipes qualifiées :
Allemagne, Croatie, Espagne, France, Grèce, Italie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Portugal, République Tchèque, Russie, Serbie, Slovénie et Turquie.
Une 16e équipe sera issue du dernier tournoi qualificatif qui se déroulera quelques jours avant l’Euro.



Groupe A (à Grenade): Grèce, Russie, Serbie et dernier qualifié



Groupe B (à Séville): Espagne, Croatie, Lettonie et Portugal



Groupe C (à Majorque) : Allemagne, Lituanie, Turquie et République Tchèque



Groupe D (à Alicante) : France, Slovénie, Italie et Pologne



Déclarations de Claude Bergeaud, entraîneur de l’Equipe de France masculine :
« Nous serons confrontés à des équipes très revanchardes car mise à part l’Allemagne, que nous rencontrerons certainement lors de la deuxième phase de l’Euro 2007, nous avons terminé devant tous nos adversaires lors de ces deux dernières années. Avec ce système de compétition, il n’y a pas de solution idéale, il sera de toute façon très difficile d’atteindre le dernier carré, ce qui est notre objectif. L’Italie a raté son Championnat d’Europe 2005, mais elle a en revanche montré de très belles choses lors de la première phase du Mondial au Japon. Avec cette nouvelle génération emmenée par le joueur de Bologne Marco Belinelli, l’Italie reste une très grande nation de basket. La Slovénie est un peu sous l’emprise américaine, car ils ont autant de joueurs que nous en NBA. Le manque de reconnaissance de leur pays semble faire hésiter certains joueurs à porter le maillot national, mais ce dernier est également l’occasion pour eux d’effectuer un retour à leur racine et d’ainsi retrouver un peu de plaisir à jouer ensemble. La Slovénie possède des joueurs de grande expérience aussi bien en Euroleague qu’en NBA, ce qui la rend terriblement dangereuse. »

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.fibaeurope.com



Sylvain Bourdois Chupin et Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Eurobasket 2007
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Octobre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Ce midi à Madrid, la FIBA Europe a effectué le tirage au sort de l’Eurobasket 2007 qui se déroulera du 3 au 16 septembre en Espagne. La France jouera la première phase de l’Euro dans le Groupe D à Alicante en compagnie de la Slovénie, l'Italie et la Pologne.</P>

Tony a sa cire

Corps: 

Pour la première fois dans l’histoire du Musée Grévin, le basket est à l’honneur. Tony Parker, puisque c’est de lui dont lui il s’agit, rejoint les plus grandes stars du sport français : Amélie Mauresmo, David Douillet, Philippe Candeloro, Fabien Barthez, Zinedine Zidane et Thierry Henry.

Pour concevoir le jumeau de Tony, une vraie compétition s’est engagée dans les coulisses du Grévin puisqu’il fallait, au sculpteur Claus Velte ainsi qu’à l’équipe des Ateliers, réaliser la statue en moins de trois mois. Début juillet, plus de quatre heures de rendez-vous ont été nécessaires avec TP : mensurations, couleurs des yeux, images en 3D, photos, vidéos. Deuxième rendez-vous début août afin de vérifier si la copie en terre glaise était bien conforme à l’original.

« C’est un grand honneur pour moi. Quand mon agent m’en a parlé il y a quelques mois, j’ai cru que c’était une blague » a déclaré Tony Parker.

NS, service de presse FFBB.

Surtitre: 
Inauguration
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Octobre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Avant de marquer 27 points dimanche à Bercy face au Maccabi Tel Aviv avec son club des San Antonio Spurs, Tony Parker était au Musée Grévin. Il est en effet devenu le 7ème sportif français à avoir son « jumeau » de cire.<BR><BR><EM>Tony Parker et son personnage de cire - Yann Deret/Grevin</EM></P>

L'Espagne sacrée

Corps: 

Personne n'osait vraiment y croire. Après la démonstration de la Grèce en demi-finale face aux Etats-Unis et avec la blessure du meilleur joueur du tournoi, Pau Gasol, lors des dernières secondes de la demi-finale, l'Espagne n'avait pas la faveur des pronostics.

Et pourtant, les Espagnols ont survolé de bout en bout la finale du Mondial en faisant vivre un véritable cauchemar aux Grecs. Leur défense a été tout simplement exceptionnelle et semblait constamment posséder un coup d'avance sur l'attaque adverse. Un travail d'orfèvre orchestré par le coach Pepu Hernandez, servi de plus par un duo Jorge Garbajosa-Juan Carlos Navarro (40 pts) au sommet de son art.

C'est la consécration pour un pays qui avait pris l'habitude d'échouer tout près du but depuis quelques années. Bronze à l'Euro 99, bronze à l'Euro 2001, argent à l'Euro 2003. La génération des juniores de oro, Championne d'Europe juniors en 1998 puis Championne du Monde un an plus tard, a finalement offert le titre suprême à l'Espagne. Et dire que les Ibères organiseront l'Euro 2007 à domicile... 

Classement final
Mondial 2006
1- Espagne
2- Grèce
3- Etats-Unis
4- Argentine
5- France
6- Turquie
7- Lituanie
8- Allemagne

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 3. Septembre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
Bien que privée de sa superstar Pau Gasol, touché au pied lors de la demi-finale, l'Espagne a remporté haut la main le Mondial 2006 en étrillant la Grèce (70-47). C'est la consécration pour une génération dorée, déjà titrée au niveau mondial et européen en juniors, qui flirtait depuis déjà plusieurs années avec les sommets.<BR><BR><EM>L'Espagne Championne du Monde 2006 - Photo Bellenger/IS/FFBB</EM>

Derrière le carré magique

Corps: 

Si la France est une équipe très jeune sur la scène internationale, elle est encore un cran en dessous de la Turquie. Les hommes au croissant affichent en effet une moyenne d’âge de 24 ans et s’appuient sur une génération exceptionnelle de joueurs nés en 1986 et 1987. Ils sont quatre à évoluer ensemble depuis la catégorie cadets et ont décroché une médaille d’argent dans toutes les catégories d’âges, la dernière en date au début de l’été lors de l’Euro 20 ans et moins. Un groupe qui arrivera sans doute à maturité pour le Mondial 2010 organisé en Turquie mais qui affiche déjà de bien belles dispositions en l’absence des stars NBA Hidayet Türkoglu (Orlando) et Mehmet Okur (Jazz).

Mais cette jeunesse dorée, qui s’était imposée 89-76 au tournoi de Berlin en préparation, les Français ont vite fait de la mettre au pas lors du match pour la cinquième place. Les Turcs ont en effet vécu un chemin de croix lors des 20 premières minutes, incapables de trouver des positions de tirs convenables face à la défense tricolore et d’une maladresse étonnante compte tenu de leur festival de leur précédente sortie face à la Slovénie. L’absence de leurs deux shooteurs vedettes Ibrahim Kutluay et Serkan Erdogan peut constituer un début d’explication mais la froideur des chiffres est terrible à la pause pour le coach Boscia Tanjevic : 4 sur 28, 14,3% de réussite ! En face, les Bleus en ont profité pour lancer leur jeu de contre-attaque, une donnée trop souvent absente de leurs rencontres. Résultat des courses un écart qui ne fait qu’enfler, de 13-5 à 20-7 (10e) et finalement 35-20 (20e).

Dans les vestiaires, Claude Bergeaud prévient ses troupes que l’arrosage en règle des Turcs va cesser. Une mise en garde que les joueurs ont visiblement du mal à intégrer. Quelques largesses défensives, notamment sur les écrans, offrent quelques shoots ouverts. Le meneur de North Carolina State, Engin Atsur, fait apprécier la précision de son poignet, vite imité par la petite merveille d’Efes Pilsen Cenk Akyol. La Turquie retrouve ainsi une certaine alternance intérieur-extérieur et fond sur des Français dont l’attaque piétine (49-43, 30e). Dans le quatrième quart-temps, on assiste pendant quelques minutes à la tactique du hack-a-Weis. Mise au point au départ pour envoyer Shaquille O’Neal sur la ligne des lancers-francs, elle est remise au goût du jour par Boscia Tanjevic sur le pivot des Bleus. Il est vrai qu’avec un 4/13 sur le tournoi, il est une cible facile. Son 1/6 dans l’exercice lors de la rencontre valide ce choix (55-51, 35e). Mais les Turcs vont un peu loin dans leur jeu de massacre et se voient finalement sanctionnés d’une faute anti-sportive sur une pénétration de Joseph Gomis. Une séquence à cinq points au final et qui va s’avérer décisive, la Turquie ne parvenant plus à revenir dans le match, envoyant systématiquement les Français aux lancers-francs. 64-56, la cinquième place est dans la poche.

Absente depuis 20 ans au Championnat du Monde, la France réalise la deuxième meilleure performance de son histoire dans la compétition après la quatrième place de 1954 à Rio et à égalité avec la cinquième place de 1963, toujours à Rio. Elle confirme également son rang de troisième nation européenne conquis l’an passé à Belgrade. Désormais, et avec espérons-le le retour de Tony Parker, il lui faudra faire aussi bien et même mieux en 2007 à l’Euro espagnol. Seuls les deux finalistes seront en effet directement qualifiés pour les Jeux de Pékin (à moins que le Champion du Monde, obligatoirement européen, ne soit en finale ce qui rendrait la troisième place automatiquement qualificative). Pour quatre autres formations européennes, il faudra en passer par un Tournoi Pré-Olympique, nouvelle invention très contestée et contestable de la FIBA qui rajoute des dates et une compétition à un calendrier déjà surchargé.

Réactions
Claude Bergeaud : "C'est au-dessus de tout ce qu'on pensait, c'est tout simplement un rêve. On a confirmé notre place de l'année dernière. On ne peut pas être mieux placé. Je ne pensais pas qu'on puisse arriver à cette place-là, compte tenu en plus des pépins qu'on a eus."

Ronny Turiaf : "Ce qui nous a manqué ? Un, Tony Parker. Deux, un peu de chance. Et puis on est encore jeunes, on a encore une grosse marge de progression. C'est sûr qu'on aurait aimé être en demi-finales mais on a déjà gagné le petit Championnat du Monde."

Mickaël Pietrus : "Il faut applaudir l'équipe, Tony doit être content de notre 5e place. Ce soir, on a encore montré que la défense était notre pain. Bon, on n'a pas été très adroits sur ce Mondial, mais il faut être positifs. Cinquièmes du Mondial, après avoir fait médaille de bronze à l'Euro, c'est bien. Je suis content pour Claude Bergeaud de voir qu'il a du succès avec cette jeune équipe. Maintenant, toutes les critiques, c'est terminé. Vive la France, je suis là pour longtemps, et merci d'être venu."

A l'issue de la rencontre, Laurent Foirest a annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière internationale. Le nouvel ailier de l'ASVEL termine donc avec 150 sélections ce qui le place en 14e position sur la liste des joueurs les plus capés et 10e sur celle des meilleurs marqueurs.

Les Etats-Unis en bronze
Comme aux Jeux Olympiques, les Américains ont remporté une médaille de bronze (96-81). L'Argentine, à bout de souffle, a pourtant dominé le début de match mais une avalanche de fautes sur ses joueurs stars l'a empêché de défendre ses chances jusqu'au bout. La triplette Oberto-Ginobili-Scola n'a disputé qu'une petite vingtaine de minutes, insuffisant pour stopper les stars NBA que sont LeBron James (22 pts) et Dwyane Wade (32 pts).

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Saïtama

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 2. Septembre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>La France a conclu le Championnat du Monde sur une victoire face à la Turquie (64-56). Les Bleus terminent donc la compétition à la cinquième place, juste derrière quatre équipes clairement au-dessus du lot. Elle confirme également son statut de troisième formation européenne.<BR><BR><EM>Les Bleus, heureux de leur cinquième place – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

L'Europe domine le Monde

Corps: 

Les quatre équipes qualifiées pour les demi-finales du Mondial 2006 sont incontestablement au-dessus du lot et l'ont à nouveau démontré vendredi. La Grèce, championne d'Europe en titre, a tout d'abord donné une véritable leçon de basket aux stars de la NBA. Menées un moment de 12 points dans le deuxième quart-temps, les troupes de Panagiotis Yannakis ont patiemment refait surface grâce à une exécution proche de la perfection de leurs systèmes de jeu. "Je crois que ce soir nous avons démontré que le basket c'était autre chose que des dribbles et des tirs", a déclaré le coach hellène en conférence de presse aux côtés d'un Carmelo Anthony incrédule.

Après les échecs au Mondial 2002 (6e), aux Jeux 2004 (3e), les Américains ne parviendront donc pas à remonter sur la plus haute marche d'un podium international. La faute à une phalange grecque plus unie que jamais et à une triplette d'arrières aux inspirations géniales. La pieuvre Dimitris Diamantidis (12 pts, 3 rbds, 5 pds), le cerveau Theodoros Papaloukas (8 pts, 5 rbds, 12 pds) et le finisseur Vasilis Spanoulis (22 pts) ont mis la défense US sans dessus-dessous et servi les caviars à répétition pour des intérieurs irréprochables. Les rues d'Athènes, désertes à l'heure du match, ont été envahies par des hordes de supporteurs en transe et qui rêvent désormais d'un doublé Euro-Mondial que seules l'URSS et la Yougoslavie ont réussi par le passé.

Pour ce faire, les Grecs devront passer sur le corps d'une équipe d'Espagne qui a sorti dans les dernières secondes les Argentins, champions olymiques en titre. L'ailier des Bulls Andres Nocioni a eu le tir de la gagne à trois-points mais le ballon a rebondi sur le cercle pour terminer dans les mains de Rudy Fernandez. La victoire pourrait cependant avoir un goût amer pour les Espagnols qui devront probablement se passer de leur superstar Pau Gasol (19 pts, 11 rbds, 3 cts) qui, touchée au pied, a quitté le parquet en larmes, portée par ses coéquipiers.

Le programme
Samedi
5e place : France-Turquie (9h30)
3e place : Argentine-Etats Unis (12h30)

Dimanche
7e place : Lituanie-Allemagne (9h30)
Finale : Espagne-Grèce (12h30)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 1. Septembre 2006
Vignette: 
Chapeau: 
Les demi-finales du Mondial 2006 resteront sans aucun doute dans l'histoire. Les spectateurs de la Saïtama Arena ont assisté à deux rencontres exceptionnelles d'intensité et de suspense. La Grèce a surpris les Etats-Unis (101-95) et l'Espagne a dominé l'Argentine (75-74) pour une finale 100% inédite et 100% européenne.<BR><BR><EM>La joie des Grecs, vainqueurs des Américains - Photo FIBA</EM>

Une belle réaction

Corps: 

Il est toujours très difficile de trouver la motivation pour les matches de classement. La déception d’une défaite qui prive de la course aux médailles, la fatigue et l’ambiance souvent feutrée de ce genre de rencontre ont parfois des effets néfastes sur la motivation des joueurs. Mais la France a pu constater, avant son entrée en scène à 19h30, que certains pays ne prennent pas à la légère la perspective d’une éventuelle cinquième place à un Mondial en assistant depuis les tribunes à un spectaculaire Turquie-Lituanie. Longtemps à la peine, les jeunes turcs déchaînés ont arraché une prolongation sur un tir impossible d’Ender Arslan avant qu’Ermal Kugo ne survole les cinq minutes supplémentaires.

Comme on pouvait le craindre, le début de match est hésitant des deux côtés. Claude Bergeaud est privé d’Aymeric Jeanneau (fracture du nez) et les Allemands sont les premiers à sortir de leur torpeur dans le sillage de leur star Dirk Nowitzki qui amorce un 9-0 permettant à la Mannschaft de se détacher (5-11, 5e). Mais la France va trouver sur son banc les hommes pour la relancer et voit avec soulagement Nowitzki regagner la touche, pénalisé par deux fautes. L’attaque teutonne tâtonne et les Bleus recollent puis passent devant sur un tir primé de Laurent Foirest au buzzer du quart-temps, son deuxième seulement du tournoi (17-16, 10e).

Les matches de classement permettent en général à des éléments utilisés avec parcimonie de se mettre en valeur. Chez les Bleus, les joueurs en forme se nomment Joseph Gomis et Ronny Turiaf. Le meneur de Valladolid pousse la balle et donne enfin du rythme au match, tandis que le pivot des Lakers s’impose dans la raquette, notamment au rebond. Les Bleus font la course en tête (25-18, 13e) et quand Mickaël Pietrus se met au diapason, l’écart prend des proportions conséquentes (36-22, 18e). Mais quelques oublis défensifs dans un secteur pourtant très convaincant permettent à l’Allemagne de conclure le premier acte sur 9-2 qui limite les dégâts (38-31).

Ces approximations se poursuivent au retour des vestiaires notamment sur les back-door de la nouvelle recrue de la Fortitudo Bologne, Steffen Hamann. En face Ronny Turiaf, désormais le point central de l’attaque française, tente tant bien que mal d’alimenter la marque mais le jeu offensif manque singulièrement de créativité. L’Allemagne, elle, ne se pose pas de questions et sert un Dirk Nowitzki bien plus inspiré que face aux Etats-Unis (3/12). Le deuxième meilleur marqueur du tournoi étale toute sa panoplie : post-up, rebond offensif, tir à trois-points. Tout y passe et ses 12 points propulsent son équipe en tête, d’autant qu’une nouvelle fois, les Bleus concèdent un tir à 6,25 m au buzzer (53-57, 30e).

L’équilibre est désormais de mise et avec le retour sur le parquet d’un Turiaf que Nowitzki est bien en peine de stopper, les Tricolores ont à nouveau une solution rentable dos au panier. Son efficacité (6/6) offre des positions de tirs ouverts dont profite Mickaël Gélabale pour mettre les deux équipes dos à dos à l’entame des cinq dernières minutes (66-66). L’Allemagne n’existe que par les exploits à répétition d’un joueur. Mais quel joueur ! Pendant près de cinq minutes, Nowitzki est le seul à trouver le chemin du cercle. Pas un défenseur ne parvient à enrayer son festival et il semble avoir donné la victoire à son équipe lorsque Joseph Gomis décoche un fabuleux tir à trois-points en contre-attaque à 20 secondes du terme (73-73). Dans la foulée, les Allemands perdent le ballon et envoient immédiatement Boris Diaw sur la ligne. 0/2 mais le capitaine des Bleus se rattrape en interceptant le ballon et en servant Gélabale sous le cercle (75-73). Il reste 1,8 seconde. Nowitzki pose le pied en touche sur la remise en jeu, la France l'emporte et jouera pour la cinquième place.

Réactions
Boris Diaw : "Je suis passé du joueur qui aurait pu être le fautif à celui qui intercepte le ballon pour gagner le match. Le basket est un sport d'équipe et potentiellement les 12 joueurs peuvent être utilisés. Maintenant, accrocher la cinquième place laisserait une meilleure image que la sixième."

Ronny Turiaf : "J'étais plus énervé qu'autre chose après le match contre la Grèce. Je me suis mis dans le match grâce au rebond offensif et en essayant de ne rien forcer. Je suis très fier que l'on ait continué à croire en nous pendant 40 munutes. Personnellement je ne cherche pas à faire des choses que je ne maîtrise pas. Tous mes coéquipiers me disent de jouer mon défenseur à chaque fois que je touche le ballon et me démontrent qu'ils ont confiance en moi."

Claude Bergeaud : "Ce genre de victoire peut nous aider à construire une équipe. Après la Grèce, nous avons expliqué qu'il fallait se concentrer sur des objectifs et le nôtre aujourd'hui est de gagner le deuxième Championnat du Monde, celui pour les places de 5 à 8, en acceptant notre vrai niveau qui est bien celui-là derrière quatre équipes qui sont au-dessus. Je ne peux que féliciter mes joueurs d'avoir joué avec autant de sérieux et de coeur."



Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Saïtama

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 31. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>La France a bien digéré la déception de son élimination en quart de finale et a posé la première pierre d’une fin de Mondial réussie en arrachant une victoire contre l’Allemagne dans la dernière seconde (75-73). Les Bleus joueront la Turquie samedi pour la cinquième place.<BR><BR><EM>Joseph Gomis, décisif face à l'Allemagne – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

La loi du plus fort

Corps: 

La guerre de tranchées. On savait qu’entre deux équipes capables d’imprimer une intensité défensive terrifiante à une rencontre, les amateurs de showtime seraient sans doute frustrés. Et le film a vite été conforme à la bande-annonce. Les Bleus sont très présents sur l’homme et repoussent les Grecs à la périphérie. Il est simplement dommage de laisser filer de nombreuses opportunités de marquer à l’image de Florent Pietrus, très malheureux dans ses tirs près du cercle (0/4). Dans ces conditions il n’est pas surprenant de voir la Grèce creuser un petit écart lorsqu’elle parvient enfin à servir son pivot Lazaros Papadopoulos, grand spécialiste du tir crochet (6-12, 8e). La France est bloquée offensivement et son leader d’attaque, Boris Diaw, n’a pas encore tenté le moindre shoot.

L’homme à tout faire des Suns se lance enfin à l’assaut du cercle en fin de quart-temps puis au début du second pour recoller (10-12). Panagiotis Yannakis envoie alors au feu son monstrueux joker Sofoklis Schortsanitis. Baby Shaq s’empresse de faire le ménage dans la raquette. Ses 150 kilos font des dégâts considérables, synonymes de multiples lancers-francs (12-18). Une donnée très importante compte tenu de la difficulté de marquer des paniers. Retourné sur la banc après un coup violent reçu au nez, Aymeric Jeanneau revient sur le parquet et fait respirer le jeu des Tricolores sur un tir à trois-points suivi immédiatement d’une interception conclue par un lay-up. Mais l’embellie est de courte durée car le rouleau compresseur grec se remet rapidement en branle avec en vedette l’inévitable Dimitris Diamantidis. L’homme de tous les cauchemars français, auteur du panier assassin en demi-finale de l’Euro, remet le couvert à Saïtama. Il frappe à deux reprises au-delà des 6,25 dont un tir en déséquilibre quasiment au buzzer de la première mi-temps. Un shoot qui fait mal (24-34) et qui démontre une nouvelle fois que face aux champions d’Europe, il faut savoir conclure sur la moindre ouverture. Et les intérieurs français n’ont pas su le faire lors du premier acte comme l’illustre le 1/13 pour la triplette Weis-Petro-Flo Pietrus.

Claude Bergeaud l’avait prédit, lorsque la Grèce parvient à prendre de l’avance, il est quasiment impossible de retourner le cours du match tant leur maîtrise est grande. Le vice, l’intelligence, la dureté, l’opportunisme en un mot la science du jeu, Papaloukas et les siens l’ont à coup sûr. Bien plus en tout cas qu’une Équipe de France qui, face à ce type d’adversaire, semble encore un peu trop verte et qui ne parvient jamais à lâcher les chevaux. Le débours va atteindre les 15 points sous les coups de boutoir de Diamantidis. Et à chaque semblant de rapproché, la Grèce parvient toujours à arracher un rebond offensif par ci, à obtenir une faute contestable par là. Un monde lorsque les Bleus laissent eux échapper des lancers-francs et quelques lay-ups. Ce quart de finale est résumé à merveille par la dernière action du quart-temps où Antonis Fotsis, rentré en jeu sur l’ultime remise en jeu, décoche un tir à six mètres alors qu’il reste neuf dixième de secondes au chrono (43-53, 30e).

Si près si loin. Même si l’écart est relativement limité, l’impression d’ensemble est différente. La Grèce est plus forte et totalement sous contrôle. Un 10-3 en cinq minutes vient valider cette sensation (46-63, 35e). Les dernières actions ne sont qu’un exemple de gestion de l’horloge, tout juste troublées par un excellent passage de Yannick Bokolo. A l'image de l'Espagne et de l'Argentine, la Grèce confirme qu'elle est bien au sommet du basket mondial (56-73).

Réactions
Aymeric Jeanneau : "On n’a pas fait notre meilleur match, nous n’avons pas montré notre meilleur niveau. On s’est empêché de trouver des solutions plus qu’eux ne nous ont bloqués. On peut s’en vouloir de ne pas être rentrés dans le match comme il le fallait. Je suis persuadé que l’on peut jouer les Grecs mais ce soir nous nous sommes marchés les uns sur les autres. La balle n’a pas circulé comme à l’habitude et ce n’est pas seulement dû à la pression qu’ils ont pu nous mettre. Perdre en quarts de finale c’est une chose. Maintenant cinquièmes ou huitième c’en est une autre. C’est bien d’avoir été jusque là mais il faut se classer le mieux possible. Bien sûr il n’y a pas de médaille au bout mais finir 5e à un Mondial, ça serait fort. 8e serait un peu gâcher les bonnes choses que l’on a montrées."

Claude Bergeaud : "Aujourd’hui, ils nous sont largement supérieurs. Ils ont montré une agressivité bien plus grande qui se caractérise par des lancers-francs bien plus nombreux (31 contre 14). Ils nous ont massacré à l’intérieur alors que nous étions habitués à autre chose puisque, en revanche, nous mettons nos tirs à trois-points. Eux sont très réalistes et nous n’arrivons pas à l’être parce que nous sommes archi-dominés physiquement. Nous sommes bouffés par la pression. La nôtre, celle qu’on s’est mis. Nous démarrons nos matches de façon positive d’habitude. Là on rate des choses immanquables et ça devient difficile."

Les demi-finales (vendredi)
Rarement quatre équipes auront à ce point dominé le basket mondial. Espagne, Argentine, Grèce et Etats-Unis évoluent clairement un ton au-dessus en 2006. Les écarts ont été très importants lors des quarts de finale et les Américains n'ont pas dérogé à la règle (85-65) même s'il leur aura fallu une mi-temps pour mettre au pas une courageuse allemagne qui pointait à -1 à la pause.
Le programme
Espagne-Argentine
Etats Unis-Grèce

Les matches de classement (jeudi)
Turquie-Lituanie
France-Allemagne (12h30, heure française)

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Saïtama

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 30. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>La Grèce est bien la plus forte. Les champions d’Europe ont à nouveau démontré toute leur maîtrise en dominant la France de bout en bout à l’occasion du quart de finale du Championnat du Monde (56-73). Eliminés, les Bleus joueront désormais pour les places de 5 à 8.<BR><BR><EM>La demi-finale s’envole pour Mickaël Pietrus et la France – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

Comme on se retrouve

Corps: 

Le 24 septembre 2005 aurait-il été oublié ? C’est en substance le message que tentent de faire passer une grande partie des acteurs de la fameuse demi-finale de l’Euro où la France, après avoir compté sept points d’avance à 40 secondes du buzzer, avait finalement été battue sur un tir à trois-points de Dimitris Diamantidis. "Je suis content de retrouver la France, ça devient une habitude. J'espère que l'issue sera la même", avance simplement Theodoros Papaloukas, l’un des cerveaux d’une formation hellène qui semble meilleure que jamais.

Claude Bergeaud a comparé la Grèce à un rouleau compresseur. Un bloc où le meilleur marqueur, Vasilis Spanoulis, futur pensionnaire des Rockets, n’émarge qu’à 11,3 points de moyenne. A tous les postes et en fonction des adversaires, le coach Panagiotis Yannakis pianote sur une palette de solutions qui paraît sans fin. Un exemple. Le surpuissant Sofoklis Schortsanitis, alias Baby Shaq, tourne à 7,3 points de moyenne en 8 minutes par match. Son pourcentage de réussite ? 100%. Effrayant, tout comme la capacité des Grecs à briser le jeu de leur adversaire. La Chine a espéré quelques minutes pendant le huitième de finale, menant même de douze points en deuxième quart-temps. Ceci avant qu’une défense en press tout terrain ne les relègue à -31 ! Mieux même, comme pour valider leur légende, les Grecs ont démontré depuis le début du tournoi que même ballottés, ils refusaient de perdre. Leur improbable come-back en poule contre l’Australie avec deux tirs primés en 19 secondes pour passer de -3 à +3 démontre que les matches serrés, la Grèce ne sait plus les perdre. Seule ombre à ce tableau idyllique, l’absence de Nikolaos Zisis, élément clé du système et victime d’une triple fracture de la mâchoire après une agression caractérisée du Brésilien Anderson Varejao.

Côté français, le mot revanche est loin d’être sur toutes les lèvres. C’est tout simplement la perspective de rentrer dans le dernier carré mondial et, pourquoi pas, retrouver les Américains en demi-finale, qui occupe les esprits. Claude Bergeaud sait quant à lui que malgré un avantage historique énorme dans les confrontations avec la France, la Grèce a de bonnes raisons de ne pas prendre son rendez-vous avec les Bleus à la légère : "Ils ne peuvent pas oublier les 39 minutes de Belgrade où on les a mis dos au mur, ce que les autres équipes n'avaient pas réussi à faire. Ça, ils le savent. Et puis ils ont cette humilité qui caractérise les grosses nations de vouloir casser la gueule à tout le monde."

Quarts de finale
Il n’y a guère eu de place pour le suspense mardi pour la première journée des quarts de finale. Les deux grands favoris que sont l’Espagne et l’Argentine ont donc rendez-vous vendredi après avoir pulvérisé respectivement la Lituanie (89-67) et la Turquie (83-58). Pau Gasol (25 pts, 9 rbds) et son compère Juan-Carlos Navarro (22 pts) se sont bien amusés face à des Lituaniens étrangement absents et ce dès le coup d’envoi (28-11 après dix minutes). Les Turcs n’ont pas fait illusion beaucoup plus longtemps et pointaient déjà à 20 unités à la pause. Andres Nocioni s’est promené (21 pts) et le coach Sergio Hernandez a pu faire reposer ses cadres avant le grand choc de la compétition.

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Saïtama (Japon)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 29. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Un an après le traumatisme de la demi-finale de l’Euro, la France retrouve, mercredi à 9h30 heure française, la Grèce pour une place dans le dernier carré mondial. Les Bleus peuvent-ils espérer éliminer les champions d’Europe en titre, plus impressionnants que jamais et toujours invaincus dans la compétition ?<BR><BR><EM>Theodoros Papaloukas, le cerveau de la Grèce – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

En attendant la Grèce

Corps: 

Les joueurs de Claude Bergeaud étaient heureux hier soir à l’issue de ce huitième de finale, remporté face à l’Angola. Ce dernier ouvre les portes des quarts de finale de ce Championnat du Monde qui permet de rester jusqu’à la fin de la compétition à Tokyo. Les Bleus ont atteint, sans leur maître à jouer, Tony Parker, l’objectif fixé en début de campagne par Claude Bergeaud et la Direction Technique Nationale. L’Equipe de France qui n’avait pas connu ce niveau depuis 1963 pourrait, en battant la Grèce mercredi (16h30, 9h30 en France en direct sur Canal +), entrer dans le dernier carré, une place qu’elle n’a connu qu’une seule fois dans toute son histoire c’était en 1954 à Rio de Janeiro (Brésil, 4ème).



Journée de repos et d’entraînement
Dimanche soir après la rencontre face à l’Angola, les joueurs ont suivi des soins pour la plupart, entre les mains expertes des deux kinésithérapeutes de l’Equipe de France, Thierry Facquez et Serge Krakowiak et sous l’œil du médecin de l’Equipe de France, Serge Petuya. Les « players » ont regardé le match de leurs futurs adversaires, lors du huitième Grèce-Chine. Lundi dans la matinée, les joueurs avaient quartier libre jusqu’à midi l’heure du déjeuner. Une grande partie est allée faire quelques emplettes dans les magasins de la capitale Japonaise.
Dans l’après-midi, les joueurs de Claude Bergeaud se sont entraînés de 14h30 à 16h dans la Super Arena, magnifique salle aux dimensions exceptionnelles et à l’incroyable modernisme. Les joueurs ont ensuite répondu aux questions des médias français et étranger pendant 45 minutes.



Cinq joueurs étaient au repos, Aymeric Jeanneau, Boris Diaw, Florent Pietrus, Mickaël Gelabale et Frédéric Weis. Pour les autres, des séquences de tirs, alternées avec des 3x3 sur demi-terrain.



De son côté Aymeric Jeanneau, n’a pas trop ressenti de douleurs suite au match de dimanche face à l’Angola et suit toujours des soins appropriés.




Le programme des jours à venir



Quarts de Finale (Saïtama) :
Mardi 29 août

69 16h30 (9h30 en France) Argentine Turquie
70 19h30 (12h30 en France) Espagne Lituanie
Mercredi 30 août
71 16h30 (9h30 en France) Grèce France
72 19h30 (12h30 en France) Etats-Unis Allemagne



Matches de classement
Jeudi 31 août
73 Perdant 69 Perdant 70
74 Perdant 71 Perdant 72



Demi-finales (Saïtama) :
Vendredi 1er septembre
75 Vainqueur 69 Vainqueur 70
76 Vainqueur 71 Vainqueur 72



Matches de classement
Samedi 2 septembre

Match 5ème et 6ème place : Perdant 75 Perdant 76
Match 3ème et 4ème place : Gagnant 73 Gagnant 74



Dimanche 3 septembre
- Match 7ème et 8ème place (16h30 au Japon et 9h30 en France) Perdant 73 / Perdant 74
- FINALE (19h30 au Japon et 12h30 en France) Vainqueur 75 / Vainqueur 76



Sur place à Saitama (Japon), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 – Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 28. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Au lendemain de leur victoire face à l’Angola, les Français se sont octroyés une demi-journée de repos. Ils ont repris l’entraînement dès lundi après-midi en attendant le choc du quart de finale face à la Grèce mercredi à 16h30 (9h30 en France).</P>&#13; <P><EM>Photo : Les Français se sont entraînés, lundi, durant 1h30 dans la Super Arena de Saïtama. (Canet/ FFBB)</EM></P>

Dans le Top 8 !

Corps: 

On s’est habitué depuis le début du Mondial à prendre très rapidement la température des Bleus. Et lors de ce huitième de finale, les Français nous proposent leur meilleur visage, particulièrement en défense. Pour enrayer la machine offensive angolaise, Claude Bergeaud a décidé de lancer Mickaël Gélabale en défense tout terrain sur Miguel Lutonda. Une option qui fonctionne parfaitement. Sans leur maître à jouer, les champions d’Afrique forcent à répétition les un contre un, un style de jeu bien éloigné de leurs standards habituels. Ceci d’autant plus que les aides défensives tricolores sont bien huilées. Les intérieurs ont en outre la bonne idée de boucler le rebond et Aymeric Jeanneau a ainsi tout loisir de contrôler le rythme. De l’autre côté du terrain, les Bleus exploitent parfaitement leur avantage de taille en amenant le ballon poste bas et en attaquant le panier. En quatre minutes, le trou est fait avec, vrai luxe pour la France, un tir à trois-points de Jeanneau (9-2, 4e). Le premier quart-temps est un modèle du genre défensivement et les Angolais ne réussissent que 3 tirs sur 15, dont deux dunks sur contre-attaque (17-6, 10e).

Cette arme est d’ailleurs la seule qui permet aux troupes d’Alberto Carvalho d’inscrire des points au tableau de marque. Les fixations pour les shoots à trois-points, l’arme préférée des Angolais, sont très rares et les Bleus continuent d’appuyer où cela fait mal, c'est-à-dire près du panier. On retrouve ainsi le Boris Diaw percutant de Belgrade et Ronny Turiaf effectue un bon passage en relais de Frédéric Weis. Mais l’homme du premier acte est bien Aymeric Jeanneau. Le nouveau meneur de l’ASVEL, incertain avant la rencontre du fait d’une blessure aux adducteurs, affiche une belle maîtrise et sur un nouveau missile pris sans l’ombre d’une hésitation à 6,25 m, l’Angola semble au bord de la rupture (34-17). Il reste alors 90 secondes à jouer avant la pause mais un temps-mort télévision vient couper la belle série des Français qui encaissent un 7-0 avant le buzzer. Dommage, même si les points forts des Africains ont été parfaitement bloqués (30,0% de réussite).

L’entraîneur angolais a choisi jusqu'alors de ne pas avoir recours à la défense de zone. Mais devant le festival en pénétration des ailiers, Gélabale et Diaw en tête, il change son fusil d'épaule peu de temps après un dunk gigantesque de la star des Suns (42-28, 25e). Autre sujet d’inquiétude, ce dernier doit regagner le banc de touche avec trois fautes alors qu’il a posé des problèmes insolubles à ses vis-à-vis. Cependant, l’intermède sans Diaw est bref et sans conséquence. Et lorsque débute le quatrième quart-temps, la France trouve en Mamoutou Diarra un shooteur efficace. Deux flèches lointaines font respirer les supporteurs présents dans les tribunes (55-40, 33e). Mais le répit est de courte durée. Les tirs se remettent à rebondir sur l’arceau, la circulation de la balle se fait plus hésitante.

A l’inverse, les Angolais retrouvent la marche avant à l’image de Joaquim Gomes dont l’efficacité dos au panier lance un 10-0 éclair (55-50, 35e). On va donc trembler jusqu’au bout. Une brève embellie est vite oubliée lorsque Mingas réussit un 2+1 à 60 secondes de la fin (60-56). De vieilles images d’une demi-finale de l’Euro perdue dans les dernières secondes remontent à la surface. L’Angola se retrouve cependant vite dans l’obligation de commettre faute sur faute pour stopper le chronomètre. C’est sur la ligne des lancers-francs que va se jouer le quart de finale. Aymeric Jeanneau et Florent Pietrus ne tremblent pas : 8/8. C’est fait, la France est dans le Top 8 mondial !

Réactions
Claude Bergeaud : "On a eu beaucoup de respect pour cette équipe. Nous avions vraiment peur et je crois qu’une équipe de sportifs de haut niveau a besoin d’être effrayée pour avoir la garde haute. Cela s’est joué sur 40 minutes. Et nous avons montré d’entrée qu’ils ne pourraient pas faire ce qu’ils ont l’habitude de faire c'est-à-dire pratiquer un jeu très organisé et une prise de risque à trois-points. Cela veut dire qu’on a été à la hauteur de l’évènement."

Aymeric Jeanneau : "Je suis content de ma performance, c’est certain, mais je suis surtout content de passer en quarts de finale. On aime bien le Japon et on va y rester un peu plus longtemps. On m’aurait dit il y a deux semaines que je serais le meilleur marqueur d’un huitième de finale du Mondial, je ne l’aurais sans doute pas cru. Ça me fait plaisir même si je ne sais même pas combien de points j’ai mis. C’est surtout la façon dont on a joué qui donne du bonheur à tous. On a rempli nos objectifs. On va jouer sans doute plus libéré mais cela ne veut pas dire que l’on va se relâcher sur les petits détails qui font la différence au plus haut niveau. Ce n’est pas une consécration, sinon on va prendre 30 points mardi. Mais c’est tout de même quelque chose de très beau. On est encore là pour une semaine donc autant faire les choses bien."

Les autres huitièmes de finale
Samedi, quatre formations ont gagné leur place en quarts de finale. L’Argentine, tout d’abord, a démontré que même avec une adresse à trois-points ridicule (1/18), il était possible de gagner un match de basket (79-62). Pour ce faire il convient cependant de posséder dans ses rangs un génie comme Manu Ginobili (28 pts) et un intérieur dominant comme Fabricio Oberto (23 pts, 10 rbds). L’Italie a en revanche constaté qu’on ne pouvait pas remporter une rencontre en rendant une fiche de 6/19 aux lancers-francs. Les Transalpins ont pourtant eu toutes les occasions de s’imposer puis d’envoyer le match en prolongation mais les shooteurs ont craqué sur la ligne de réparation, à l’image de Gianluca Basile, auteur d’un 0/3 pour conclure.
Dans le match le plus spectaculaire de la journée, la Turquie a continué de surprendre en éliminant la Slovénie (90-84). Privés de leurs deux stars NBA, Hidayet Turkoglu et Mehmet Okur, les Turcs alignent une équipe extrêmement jeune (six joueurs de 23 ans et moins) dans l’optique des Jeux de Pékin et du Mondial qui se disputera chez eux dans quatre ans. Le nouvel héros du pays, Serkan Erdogan, annoncé blessé il y a quelques semaines, a offert au public de la Saïtama Arena un show extérieur de toute beauté (24 pts). En fin de soirée, l’Espagne n’a guère éprouvé de difficultés pour éliminer les Champions du Monde serbes (87-75) dans le sillage d’un Paul Gasol dominateur (19 pts, 15 rbds, 4 cts).
Avant l’entrée en scène de la France dimanche, l’Allemagne s’est fait une belle frayeur contre un Nigeria étonnement discipliné et emmené par un aérien Ekene Ibekwe (22 pts, 10 rbds), grande révélation de la compétition. Dirk Nowitzki (23 pts) n’a pas dominé les débats et Ime Udoka a eu la balle de match à la dernière seconde, sa pénétration n’étant pas loin de mériter une faute (78-77). Les Américains n’ont quant à eux pas tremblé, atomisant tranquillement de naïfs australiens : +40 ! Une belle démonstration de force. Enfin la Grèce a eu besoin d'un peu plus d'un quart-temps pour prendre la mesure des Chinois. Puis la pieuvre défensive s'est mise en place, étouffant totalement les faibles meneurs de l'empire du milieu et les coupant de leur star Yao Ming, limité à 10 points et 5 tirs tentés (95-64). On notera que six équipes européennes figurent dans le Top 8 !

Par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Saïtama

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 27. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>L’Équipe de France a rempli son premier objectif en se qualifiant pour les quarts de finale du Championnat du Monde, après une démonstration défensive devant l’Angola (68-62). Les Bleus ont dominé le match pendant 40 minutes et attendent désormais leur adversaire, la Grèce ou la Chine.<BR><BR><EM>La France est en quarts de finale – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

Le danger angolais

Corps: 

Sur le continent africain, l’Angola est une terreur. Cette ancienne colonie portugaise domine sa zone depuis de longues années et a encore une fois mis au pas le Nigeria et le Sénégal l’an dernier lors de la CAN, deux pays à qui l’on prête un potentiel pourtant bien supérieur. Mondialement, cette formation est donc une habituée des Jeux Olympiques et du Championnat du Monde mais son manque flagrant de taille l’a toujours empêché de sortir des poules de ces grands rendez-vous mondiaux.

Au Japon, l’Angola a en revanche parfaitement géré sa première phase en s’imposant dans les matches où la victoire était impérative pour espérer poursuivre sa route : Japon, Panama et Nouvelle-Zélande. Mieux même, les hommes de Alberto Carvalho ont bousculé l’Espagne et poussé l’Allemagne dans ses derniers retranchements (trois prolongations) Il aura en effet fallu que Dirk Nowitzki sorte le grand jeu en signant 47 points dont un tir à trois-points miraculeux pour égaliser dans la première prolongation. Des sorties qui ont particulièrement impressionné Claude Bergeaud. "Je ne sais pas comment nous allons pouvoir contenir cette équipe-là car la valeur athlétique que nous possédons, nous n’arrivons pas à la mettre en place, notamment au rebond, parce que les joueurs ne sont pas réactifs", estime-t-il, faisant des champions d’Afrique les favoris de la rencontre.

Une position qui peut surprendre compte tenu du standing des Bleus et de la période de reconstruction que traverse le basket angolais après sa dernière place aux Jeux 2004. Le légendaire coach Mario Palma a en effet laissé sa place à Alberto Carvalho et du sang neuf est venu renforcer l’équipe. Résultat des courses, l’attaque marche au super avec 90,2 points inscrits en moyenne en poule et une pluie de tirs à trois-points qui s’abat sur ses adversaires. L’Angola prend 30 tirs par match au-delà des 6,25 m et même les pivots artillent, compensant ainsi leur petite taille en faisant sortir les grands gabarits. L’ancien étudiant de Valparaiso, le très athlétique Joaquim Gomes (2,01 m, 25 ans) est actuellement le meilleur marqueur et rebondeur de sa formation (16,0 pts, 8,6 rbds) bien servi par les meneurs Miguel Lutonda et Milton Barros, qui donnent un rythme fou à l’attaque. "On va jouer une équipe énorme", avance Bergeaud, toutefois ravi de pouvoir évoluer dans la somptueuse Saïtama Arena, après le transfert de Sendaï effectué dans la matinée en train.

Et pour profiter le plus longtemps possible de cette salle, la France devra produire une défense de fer et retrouver un semblant d’adresse. Jusqu’à présent, les résultats dans ce domaine sont catastrophiques : 23/106 à trois-points (21,7%) et les ailiers traversent une période noire à l’image de Mickaël Pietrus (2/16) ou Laurent Foirest (0/15). "C’est un mystère. Ce sont des choses irrationnelles surtout quand tout le monde est maladroit. Espérons que les deux jours de repos auront servi de thérapie", souhaite le coach.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Saïtama

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 25. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Claude Bergeaud n’a pas hésité à faire de l’Angola le favori du huitième de finale que dispute la France dimanche à 10h00, heure française. Les belles prestations des champions d’Afrique ont effectivement impressionné mais les Bleus ont tout de même les moyens de rejoindre le Top 8 mondial.<BR><BR><EM>Joaquim Gomes, meilleur marqueur et rebondeur de l’Angola – Photo FIBA</EM></P>

Qualifiés sans convaincre

Corps: 

Avant même le début de sa rencontre face au Venezuela, la France savait déjà qu’elle avait sa qualification en poche pour les huitièmes de finale, à moins d'une cinglante défaite de plus de 21 points. Il lui restait donc la possibilité d’accrocher la deuxième place et ainsi d’effacer (mathématiquement du moins) son improbable raté de la veille contre le Liban. Une deuxième place synonyme de rendez-vous avec l’Angola, tandis que la troisième envoyait les Français retrouver Dirk Nowitzki et l’Allemagne.

"Débuter le match par le bon bout", tel était le leitmotiv de Claude Bergeaud. Ses joueurs l’ont visiblement entendu et commencent avec une intensité et une agressivité retrouvées. Frédéric Weis joue les ramasse-miettes en gobant tous les rebonds offensifs passant à sa portée tandis que Florent Pietrus confirme qu’il est bien l’homme en forme de ce Mondial. De nouveau lancé dans le cinq, l’intérieur de Malaga évolue à un niveau exceptionnel. Un tir extérieur et un poster dunk de toute beauté contribuent à un 8-0 en deux minutes qui met d’emblée la pression sur le Venezuela. Le jeu rapide français se développe bien et les dunks se multiplient pour un écart maximum de 14 unités (8e).

Mais lorsque le coach Salazar se décide à placer ses troupes en zone et qu’il ne s’agit plus d’écraser la balle dans le cercle mais de shooter de loin, l’affaire se complique. Ceci d’autant plus que les remplaçants ont du mal à maintenir le rythme. Depuis le début de la compétition, la France affiche un pourcentage de réussite lamentable à trois-points (23,8%). Face aux Sud-Américains, les shooteurs touchent le fond. En première mi-temps ils vont rendre copie blanche : 0/13. Dans ces conditions, il n’est pas surprenant de voir l’ancien NBAer Oscar Torres ramener ses troupes grâce à ses qualités de percussion et une belle présence générale au rebond offensif (31-25, 15e). Il faut un rush final de Boris Diaw pour respirer un peu à l’heure de rejoindre les vestiaires (41-31). Un moindre mal compte tenu de la physionomie de la rencontre.

Après la pause, la France a deux mérites. Tout d’abord elle se montre très agressive sur les lignes de passes, s’offrant ainsi des interceptions et des paniers faciles. Elle s’applique également à faire vivre le ballon. Les passes sont plus rapides, les décalages plus nets. Et la récompense finit par arriver quand Aymeric Jeanneau, à la 27e minute, déchire le panier à 6,25 m. Claude Bergeaud peut lever les bras au ciel. La série est finie (1/16). Ce tir vient conclure un 16-1 où Florent Pietrus s’est encore mis en évidence, bien soutenu par son frère Mickaël qui voit quelque peu le bout du tunnel dans ce Mondial difficile pour lui. Quand Mamoutou Diarra fait mouche à son tour à longue distance pour conclure le quart-temps, la France semble s’être mise à l’abri (66-48) et a essayé une nouvelle configuration d’équipe avec Boris Diaw en meneur.

Le quatrième quart-temps ne change rien à la donne malgré un bon passage de l’improbable Alejandro Barrios. Johan Petro propose un bon relais d’un Fred Weis une nouvelle fois irréprochable et même Laurent Foirest parvient à rentrer un panier extérieur. Le Venezuela a renoncé, fait rentrer ses remplaçants et repasse en individuelle pour les dernières minutes (81-61 au final).

Sans convaincre, la France termine donc à la deuxième place de la poule A du Mondial et affrontera dimanche l’Angola. Les champions d’Afrique ont terminé avec un bilan similaire et ont impressionné lors de courtes défaites contre l’Espagne et surtout aujourd’hui contre l’Allemagne, vainqueur en triple prolongation avec un Nowitzki à 47 points et 16 rebonds.

Réactions
Florent Pietrus : "Cette victoire nous permet de reprendre confiance même si la bavure d'hier restera dans les annales. Mais autant que ce soit arrivé à ce moment. Personnellement j'ai tenté d'être aussi agressif que possible mais braquer les projecteurs sur un joueur ce n'est pas quelque chose à faire. La rage, l'envie, ça fait partie de mon caractère. Mon frère a parlé de moi comme MVP ? Il rigole. On ne joue pas à un contre cinq."

Claude Bergeaud : "On peut être heureux de terminer deuxièmes même si la défaite face au Liban va nous marquer au niveau du bilan. Notre problème de confiance se confirme. Il faut trouver la poupée, enlever ce qui la traverse et peut-être se passera-t-il quelque chose. Quand je vois ce que l'on a mis à l'entraînement et comment, sept heures après on ne peut pas reproduire, c'est vraiment qu'il y a un problème de confiance. Aujourd'hui, les tirs ne rentrent pas. L'Angola est une équipe très adroite qui prend énormément de risque dans ce secteur. Je suis très inquiet concernant ce match. Notre défaut au basket c'est de ne pas reconnaître la valeur de certaines équipes."

Dans la poule
Impériale depuis trois jours, l’Argentine a terriblement souffert pour mettre au pas la Serbie lors du premier match de la journée. Menée au score toute la deuxième mi-temps, il a fallu un coup de chaud de Carlos Delfino (14 pts) et une sortie de mammouth de Luis Scola (22 pts, 13 rbds, 5 pds) pour faire la différence dans les dernières secondes face au duo de feu Igor Rakocevic-Darko Milicic, auteur de 49 points. Contrairement à la France, le Nigeria n’a pas éprouvé de difficultés pour disposer du Liban. Les Africains ont rapidement mis la tête sous l’eau à leur adversaire du jour avec six joueurs au-delà de la barre des 10 points.
Argentine bat Serbie 83-79
Nigeria bat Liban 95-72
Classement : 1- Argentine (5-0), 2- France (3-2), 3- Nigeria (2-3), 4- Serbie (2-3), 5- Liban (2-3), 6- Venezuela (1-4).

Groupe B
Allemagne bat Angola  108-103
Nouvelle-Zélande bat Panama  86-75
Espagne bat Japon  104-55
Classement : 1- Espagne (5-0), 2- Allemagne (4-1), 3- Angola (3-2), 4- Nouvelle-Zélande (2-3), 5- Japon (1-4), 6- Panama (0-5).



Groupe C
Australie bat Qatar  93-46
Lituanie bat Brésil  79-74
Grèce bat Turquie  76-69
Classement : 1- Grèce (5-0), 2- Turquie (4-1), 3- Lituanie (3-2), 4- Australie (2-3), 5- Brésil (1-4), 6- Qatar (0-5).



Groupe D
Chine bat Slovénie 78-77
Italie bat Porto-Rico 73-72
Etats-Unis bat Sénégal  103-58
Classement : 1- Etats-Unis (5-0), 2- Italie (4-1), 3- Slovénie (2-3), 4- Chine (2-3), 5- Porto-Rico (2-3), 6- Sénégal (0-5).

Le programme des huitièmes de finale
Samedi (heure française)
3h00 : Argentine – Nouvelle Zélande
6h00 : Italie – Lituanie
10h00 : Turquie – Slovénie
13h00 : Espagne – Serbie
Dimanche
3h00 : Allemagne – Nigeria
6h00 : Etats-Unis – Australie
10h00 : France – Angola
13h00 : Grèce – Chine

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Sendaï (Japon)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 24. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Contrairement à la veille face au Liban, les Français ont su aborder leur rencontre contre le Venezuela par le bon bout. Ils ont assez largement dominé ce dernier match de poule (81-61), malgré une nouvelle panne d'adresse qu'il faudra à tout prix résoudre pour espérer aller loin dans ce Championnat du Monde. Rendez-vous dimanche à 10h00 (heure française) pour un huitième de finale face à l'Angola, champion d'Afrique.<BR><BR><EM>Un énorme Florent Pietrus a mené la France en huitièmes – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

La grosse boulette

Corps: 

Les matches faciles se gagnent sur le terrain, pas sur le papier. La France l’a sans doute oublié lors de son face à face avec le Liban. Malgré la faiblesse d’un adversaire qui avait annoncé traiter cette rencontre comme un entraînement et qui était privé de son coach, les Bleus, sans Aymeric Jeanneau blessé aux adducteurs, ont offert un bien triste spectacle. Balles cafouillées, mauvaises inspirations et ce qui est désormais devenue sa marque de fabrique, une adresse catastrophique à longue distance, les Libanais n’en demandaient pas tant.

Fadi El-Khatib se fait un plaisir de mettre son équipe sur les rails. Une formation rapidement étouffée par l’Argentine et la Serbie se promène contre les Français qui semblent jouer au handball sur la zone adverse et ne profitent absolument pas de leur immense supériorité athlétique. La belle machine défensive est étrangement absente avec un manque de dureté étonnant. Et en attaque, la France marche. Et quand elle marche, elle piétine. Un 0 sur 7 à 6,25 m vient sanctionner le premier quart-temps et la seule bonne nouvelle des dix premières minutes est que Laurent Foirest est enfin parvenu à débloquer son compteur personnel après 14 échecs consécutifs depuis le début du tournoi. C’est bien maigre (14-21, 10e).

On pense que ce spectacle surréaliste va rapidement prendre fin suite à un bon passage de Mamoutou Diarra en pénétration puis à trois-points (26-27, 13e). Mais il n’en est rien. Le petit meneur Rony Fahed fait apprécier sa patte extérieure et El-Khatib poursuit son festival. Le puissant ailier de Sagesse percute ses défenseurs pour marquer près du cercle. Il se fend de 14 points à 6/10 lors du premier acte tandis que chez les Bleus, seul Fred Weis a surnagé (8 pts, 4 rbds). Les medias libanais n’en croient pas leurs yeux et quittent la tribune de presse sourire aux lèvres après avoir vu les leur terminer sur un 11-0 : 30-43 (20e).

Au retour des vestiaires, les attitudes ont changé. Les Tricolores ont décidé de défendre. Et dans ce domaine, personne ne peut rivaliser avec Florent Pietrus. Plus aérien et déterminé que jamais, l’intérieur de Malaga multiplie les actions d’éclat. Interceptions, rebonds gigantesques il redonne du tonus à son équipe. Les chevaux sont lancés et un 11-0 valide cette bonne impression. Il faut plus de cinq minutes avant que le Liban ne rajoute deux points à son compteur via l’inévitable El-Khatib, le seul capable de répondre à la nouvelle intensité physique imprimée par la France. Mais ce one-man show est suffisant pour maintenir les siens légèrement en tête (49-53, 30e).

Les Français sont désormais au contact mais ne parviennent jamais à repasser devant. Ils sont parfois à un souffle sur un lancer-franc de Bokolo (52-53) puis un autre de Foirest (57-58). Mais ce diable d’El-Khatib est toujours présent pour provoquer une faute ou chercher un panier en pénétration. A cinq minutes de la fin le panneau d’affichage indique 57-62 et quelques secondes plus tard, l’impensable se dessine avec un tir primé de Joseph Vogel (61-67, 37e). Trop effacé jusqu’à présent, Boris Diaw décide enfin d’attaquer le cercle. Il frappe à deux reprises, accompagné d’un tir à trois-points de Mickaël Gélabale à 80 secondes du terme (68-68). Sur deux lancers-francs de Laurent Foirest, on pense que le calvaire va prendre fin (72-71, 40e). Mais Vogel s’offre un 2+1 et sur la dernière possession, Boris Diaw ne réussite qu’un lancer sur deux et Laurent Foirest rate un tir au buzzer : 73-74.

Réactions
Mickaël Pietrus : "Je suis catastrophé."

Boris Diaw : "Nous avions trop confiance et on pensait sans doute qu'il suffisait de présenter sur le terrain, jouer au basket et gagner le match. Mais dans une compétition internationale, dans un Mondial, on ne peut pas se permettre de faire ça. Il n'y a pas d'équipes à l'abri de ça. Essayons de s'en servir comme expérince pour rebondir. Demain nous ferons en sorte d'arriver prêts."

Claude Bergeaud : "On est dans un sentiment de honte. J'expliquais il ya peu qu'il faut avoir du respect pour tous ses adversaires dans le sport de haut-niveau. Ce soir nous avons manqué de respect au Liban et notre état de suffisance, nous l'avons payé très cher. Si on prend le match par le même bout demain, on perdra contre le Venezuela."

Dans la poule
La journée de mercredi a étrangement ressemblé à celle de lundi avant l’entrée en scène de la France. L’Argentine a eu besoin d’une mi-temps pour se mettre en jambe avant de pulvériser le Nigeria. Emanuel Ginobili a signé une fiche de 20 points en 16 minutes mais c’est surtout l’ailier des Bulls Andres Nocioni qui s’est distingué. Censé être gêné par une légère entorse du genou, El Chapu a inscrit 23 points à 9/9 aux tirs !
La Serbie a en revanche éparpillé le Venezuela en cinq minutes (16-2) avant de dérouler paisiblement. Darko Milicic (18 pts, 11 rbds, 6 cts) est bien plus convaincant depuis deux matches et le capitaine Igor Rakocevic irréprochable (26 pts).
Argentine bat Nigeria 98-64
Serbie bat Venezuela 90-65
Classement : 1- Argentine (4-0), 2- France, Serbie et Liban (2-2), 5- Nigeria et Venezuela (1-3).

La situation
Deuxième, troisième, quatrième et même cinquième. La France ne connaît pas son sort avant la dernière journée des poules jeudi. Tous les cas de figure sont envisageables, du plus positif au plus catastrophique. En cas de victoire, c'est au pire une troisième place. En cas de défaite couplée à un succès de la Serbie et le Liban, les Bleus rentreraient directement à la maison. Des égalités à quatre ou à cinq sont aussi possibles et il faudrait alors sortir les calculettes même si le point-average des Français est, pour l'instant, plutôt favorable.

Groupe B
Espagne bat Angola 93-83
Allemagne bat Panama 81-63
Nouvelle-Zélande bat Japon  60-57
Classement : 1- Espagne (4-0), 2- Allemagne et Angola (3-1), 4- Nouvelle Zélande et Japon (1-3), 5- Panama (0-4).

Groupe C
Turquie bat Qatar 76-69
Lituanie bat Australie 78-57
Grèce bat Brésil  91-80
Classemenent : 1- Grèce et Turquie (4-0), 3- Lituanie (2-2), 4- Brésil et Australie (1-3), 6- Qatar (0-4).

Groupe D
Slovénie bat Porto-Rico 90-82
Chine bat Sénégal 100-83
Etats-Unis bat Italie  94-85
Classement : 1- Etats-Unis (4-0), 2- Italie (3-1), 3- Slovénie (2-2), 4- Porto-Rico et Chine (1-3), 6- Sénégal (0-4).

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Sendaï (Japon)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 23. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Pour ne pas avoir su aborder correctement son début de match face au Liban, la France a commis une grave erreur qu’elle a payée au prix fort. Elle s’incline 74-73, un résultat indigne du standing des Bleus et qui remet en cause ses chances d’accrocher la deuxième place puisque tout est possible avant la dernière journée, y compris l'élimination.<BR><BR><EM>Fred Weis au dunk, une image trop rare face au Liban – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

Garder le rythme

Corps: 

Le Liban est l’une des équipes les plus suivies par les journalistes depuis le début de ce Championnat du Monde. Mais malheureusement, ce n’est pas le niveau de basket des joueurs au cèdre qui passionne, mais bien leur périple mouvementé à travers un pays en guerre pour finalement rallier le Japon.

La situation au Moyen-Orient a bien failli remettre en cause la participation du Liban à la compétition, mais dans un pays où le basket est le sport numéro 1, tous les efforts ont été entrepris pour permettre aux joueurs de quitter Beyrouth pendant les bombardements israéliens pour rejoindre la Jordanie en bus.

Dans le jeu, les Libanais, finalistes du dernier championnat d’Asie, n’ont pu offrir la moindre résistance à l’Argentine (-35), pas plus qu’à la Serbie (-47). Mais en dominant en ouverture le Venezuela, les hommes de Paul Caughter se sont placés dans une situation qui leur permet de rêver à la qualification en arrachant une deuxième victoire. Mais le coach américain de l’équipe a clairement annoncé que ce succès, c’est face au Nigeria qu’il comptait bien l’enregistrer. Signe révélateur de l’état d’esprit des Libanais, ceux-ci ont renoncé à un entraînement mardi pour privilégier… le shopping.

Ont-ils l’intention de sacrifier le match ? Claude Bergeaud ne veut pas y croire. "Annoncer des ambitions sur un match contre le France pourrait être mal interprété", estime-t-il. "Mais je suis persuadé que même inconsciemment, ils doivent y penser. De notre côté, nous ne ferons pas de calcul. Nous allons être ambitieux et essayer de remporter les deux matches suivants qui sont dans nos cordes. Après, la logique sportive décidera de ce que nous méritons. Nous avons deux matches très intéressants où l'adversaire principal ne sera pas l'opposant mais ce que nous allons faire de ces matches. Les joueurs vont devoir se les approprier."

Les forces du Liban sont bien connues puisque, offensivement, c’est le musculeux ailier Fadi El Khatib qui possède carte blanche pour alimenter la marque. Considéré comme l’attaquant numéro un en Asie derrière Yao Ming, le Tigre jouit d’une cote de popularité immense dans son pays, cote alimentée par les rumeurs prêtant à des franchises NBA l’intention de le signer (une équipe comme les Clippers avait simplement l’intention de lui proposer un contrat non garanti pour participer à un veteran camp, procédure classique dans la Ligue). Derrière El Khatib, l’Américain naturalisé Joseph Vogel est un pivot qui aime à s’écarter mais dont les meilleures années sont derrière lui (32 ans). Pas de quoi, a priori, empêcher la France et sa défense de fer d’assurer sa place en huitièmes de finale dès demain.

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Sendaï (Japon)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 22. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>La France affronte demain à midi (heure française) le Liban. Une formation qui a débuté son Mondial en dominant le Venezuela mais qui a par la suite affiché toutes ses limites contre des adversaires plus réputés.<BR><BR><EM>Une troisième victoire serait synonyme de qualification – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

Défense d’entrer

Corps: 

Les joueurs français et leur coach n’avaient de cesse de le répéter. Même en cas de passages délicats en attaque, les Bleus peuvent toujours se reposer sur une défense qui a fait ses preuves depuis le début du tournoi. Cette analyse s’est confirmée de manière éclatante face au Nigeria, troisième du dernier Championnat d’Afrique et surprenant vainqueur de la Serbie en ouverture.

Lors du premier quart-temps, les troupes de Sam Vincent, ancien coéquipier de Michael Jordan aux Bulls, ont inscrit deux paniers : lors de leur première et de leur dernière possession. Deux pénétrations signées Ime Udoka (New York Knicks). Une misère s’expliquant principalement par la formidable intensité défensive des Français, symbolisée par la prestation impeccable de Fred Weis. Intimidateur sous son panier, le pivot de Bilbao est à nouveau efficace en attaque et dominateur au rebond. C’est dans son sillage que les Bleus prennent rapidement le dessus pour compter dix points d’avance après dix minutes : 17-7.

Et lorsque Weis obtient quelques minutes d’un repos bien mérité, Johan Petro constitue un relais de luxe. Le centre des Sonics confirme dès son entrée en jeu que la France dispose désormais d’un secteur intérieur de premier ordre (24-9). Et même si quelques approximations viennent émailler le milieu du quart-temps, permettant au Nigeria d’effectuer un timide rapproché (24-15, 17e), les Tricolores contrôlent. Ils retrouvent du rythme sur la zone pour conclure la période par un 9-0 parachevé par le premier panier, primé, de Mamoutou Diarra dans ce Mondial. A la pause, les Africains en sont à 5/32 aux tirs (15,6%) et 4/12 aux lancers-francs (33,3%). Edifiant.

La France a alors toutes les cartes en main pour passer une soirée paisible. Même si l’ancien élève de Texas, Gabe Muoneke, met le nez à la fenêtre et parvient à alimenter la marque grâce à sa panoplie complète d’ailier alliant puissance et adresse, il n’y a pas péril en la demeure. D’autant que Mickaël Gélabale a retrouvé des sensations. Sur un shoot extérieur du néo-Sonic, suivi de deux lancers de Foirest, l’écart atteint les 20 points (44-24, 27e). On pense alors que la cause est entendue. Mais les Bleus vont à nouveau traverser une période de disette face à une zone nigériane perturbante. Muoneke poursuit son festival, bien épaulé par l’explosif Ekene Ibekwe, étudiant à Maryland. Un 12-3 en trois minutes transforment ce qui aurait pu être une promenade de santé en un véritable match (47-36, 30e).

Fort heureusement, deux tirs à trois-points en début de quatrième quart-temps de Yannick Bokolo (55-40, 34e) donnent un peu d’air à la France. Mais plusieurs balles perdues offrent à Ebi Ere et ses coéquipiers l’occasion de rester dans la course. On en vient à penser que les Bleus ne parviendront jamais à tuer le match (56-47). Mais l’appelé de dernière minute, Mamoutou Diarra, libère les supporteurs français de deux flèches longue distance. Les derniers points d’Ime Udoka sont anecdotiques ou presque. 64-53. Deuxième victoire consécutive pour la France qui est seule deuxième de la poule avant le jour de repos.

Réactions
Mamoutou Diarra : "J'avais repris la préparation avec Chalon même si je continuais à suivre les résultats de l'équipe. Là j'ai rebasculé bien que je souffre encore du décalage horaire. Je suis un protocole par rapport à mes nuits pour retrouver le rythme. J'ai retravaillé sur les systèmes. L'adresse c'est aléatoire et même si j'ai mis mes tirs ce soir, c'est la défense qui doit être constante. Nous avons simplement connu un petit relâchement en deuxième mi-temps. Maintenant nous avons peu de temps pour savourer la victoire. Il va falloir éviter de tomber dans le piège d'une défaite contre des équipes présentées comme plus faibles."

Claude Bergeaud : "Je crois que nous prenons le match par le bon bout. Nous leur avons mis une grosse pression et ils se sont longtemps demandés comment marquer. En première mi-temps il n'y avait pas grand chose à jeter. Mais on manque terriblement de réalisme et il y a eu un relâchement. Alors est-ce la jeunesse ou le fait que les joueurs ont une telle expérience qu'ils savent qu'ils ont pris le contrôle du match ? Parce que finalement on a peur mais nous avons toujours contrôlé. Bien sûr l'adresse n'est pas toujours là mais nous avons des tirs ouverts et des shooteurs patentés. Le jour où ça tournera, nous aurons un superbe équilibre entre l'intérieur et l'extérieur."

Dans la poule
Un monde d’écart. Les deux rencontres disputées avant l’entrée en scène de la France ont vite tourné au jeu de massacre. L’Argentine, tout d’abord, a effectué une démonstration de force avec en vedette Walter Herrmann (25 pts, 9 rbds), meilleur marqueur des champions olympiques au Mondial malgré son statut de sixième homme.
La Serbie, ensuite, a enregistré son premier succès de la compétition. Les quelques supporteurs serbes présents dans les tribunes avaient eu l’idée de revêtir des pyjamas et de brandir une pancarte "réveillez-vous". Un message entendu par leurs protégés qui ont étrillé de faibles libanais dans le sillage des intérieurs Darko Milicic (20 pts) et Ognjen Askrabic (14 pts, 8 rbds, 4 pds).
Argentine bat Venezuela 96-54
Serbie bat Liban 104-57
Classement : 1- Argentine (3-0), 2- France (2-1), 3- Nigeria, Venezuela, Serbie et Liban (1-2).



Groupe B
Angola bat Nouvelle-Zélande 95-73
Espagne bat Allemagne 92-71
Japon bat Panama  78-61
Classement : 1- Espagne et Angola (3-0), 3- Allemagne (2-1), 4- Japon (1-2), 5- Nouvelle Zélande et Panama (0-3).

Groupe C
Jour de repos

Groupe D
Jour de repos



Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Sendaï (Japon).

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 21. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>La France a livré une prestation défensive de premier ordre face au Nigeria, même si ses difficultés en attaque l’ont empêché de creuser un écart plus conséquent : 64-53. Cette victoire installe les Bleus seuls à la deuxième place et leur permet de prendre une option sur la qualification.<BR><BR><EM>Fred Weis et les pivots français, irréprochables contre le Nigeria – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

La peur au ventre

Corps: 

Pour une deuxième journée, la pression était déjà de mise avec un France-Serbie opposant deux formations battues en ouverture. Un rendez-vous également en forme de revanche après la victoire des Tricolores sur les Serbes l’an passé à Novi-Sad lors des barrages de l’EuroBasket.

Dès l’entre-deux, la France apparaît bien en rythme et désireuse de servir ses intérieurs. Elle s’appuie ainsi sur un Frédéric Weis qui enchaîne deux beaux mouvements dos au panier. Positif mais insuffisant pour distancer des Serbes plus inspirés que face au Nigeria. Leur meilleur joueur, et l’un des rares survivants de la débâcle de l’Euro, Igor Rakocevic, fait apprécier sa pointe de vitesse et ses fameux shoots en suspension. Les deux formations restent roue dans roue jusqu’à une légère poussée de fièvre des frères Pietrus. Quand Mickaël à trois-points prend le relais de Florent, les Bleus s’offrent un petit matelas (19-13, 7e). Un écart infime vite effacé par deux tirs longue distance slaves pour finir le quart-temps (21-19).

Ces flèches au-delà  des 6,25 m, voilà ce que la France souhaiterait pouvoir décocher. Une nécessité pour faire exploser la défense de zone de ses adversaires. Mais malgré des positions intéressantes, Laurent Foirest ne parvient pas à trouver la cible (0/3). Problématique même si de l’autre côté du terrain, les troupes de Dragan Sakota affichent une réussite tout aussi douteuse. On peut surtout se réjouir des choix de Darko Milicic. Le numéro 2 de la draft 2003 s’entête depuis le début du tournoi à dégainer de loin alors que son physique de panzer et sa détente le rendent difficilement contrôlable lorsque lui prend l’envie d’évoluer près du cercle. L’équilibre est donc de mise et sur un exploit en pénétration de Joseph Gomis, le score est de 30-30 à la pause.

Au retour des vestiaires, c’est l’heure des sueurs froides pour les supporteurs français. Milicic a enfin intégré le concept d’agressivité et va provoquer ses vis-à-vis dans la raquette, tandis que l’intenable Rakocevic poursuit son festival. Il inscrit sept points en trois minutes et offre le premier avantage significatif aux Serbes (36-41). Mais Boris Diaw veille au grain. Vite sanctionné par les fautes lors du premier acte, on retrouve par séquence le joueur ayant le plus progressé en NBA. Tirs extérieurs et pénétrations tranchantes s’enchaînent pour retourner la vapeur à la faveur d’un 12-3 pour finir le quart-temps (48-44).

Un excellent passage en attaque de Johan Petro (six points consécutifs) maintient la France en tête à l’approche du money-time mais le jeune Sonic est malmené par Milicic ce qui pousse Claude Bergeaud à relancer sa tour de contrôle Fred Weis. Malheureusement, les arrières serbes prennent le relais à l’image de la mobylette Boban Popovic. Il est écrit que les Bleus vont trembler jusqu’au bout (54-54, 35e). La tension est extrême et les points rarissimes. A une minute du buzzer, la Serbie mène 57-58. Boris Diaw provoque une faute et rentre deux lancers-francs. Mais après avoir intercepté un ballon, la France manque un tir, une claquette et Aymeric Jeanneau commet une faute au rebond qui envoie Popovic sur la ligne : 0 sur 2. Jeanneau se retrouve dans la même situation : 2 sur 2. La France gagne une bataille tactique d'un concours de lancers-francs (6/6 pour Boris Diaw) qui semble durer une éternité. 65-61. Ouf !

Réactions
Boris Diaw : "Nous essayons de trouver l'alchimie dans l'équipe. Et jusqu'à présent, nous nous sommes plutôt reposés sur nos qualités athlétiques que sur notre basket. Ce match est très important parce que ce groupe est difficile à lire. Le Nigeria a gagné hier, perdu contre le Venezuela donc cela signifie que chaque match va être compliqué et il n'est pas question de se relaxer maintenant. L'an passé j'ai manqué beaucoup de lancers-francs et j'y ai bien évidemment pensé en fin de match. Mais ce qui est exceptionnel c'est que j'en ai raté notamment 11 de suite, pas que j'en ai rentré 6 ce soir. Cette fin de match serrée va nous servir pour la suite."

Claude Bergeaud : "Ce soir nous avons vu une équipe courageuse à défaut d'être adroite et qui a fait ce qu'il fallait défensivement, dans l'intensité et au rebond. Je suis heureux de la victoire même si sur la manière il y a des choses à revoir. Mais on ne peut que progresser. Après deux matches, nous sommes dans les obectifs même si le Championnat du Monde est long et qu'il ne faudra pas laisser l'équipe se relâcher. Ce groupe est fou et il faut garder la garde haute."

Dans la poule
Le jour et la nuit. Si convaincant samedi, le Nigeria a cette fois déçu en étant dominé par le Venezuela. En débutant la rencontre avec une suffisance malvenue dans ce type de compétition, les hommes de Sam Vincent ont vite été mis dans les cordes par des Sud-Américains à l’adresse retrouvée à trois-points (12/22) et portés par le vétéran (38 ans) Victor Diaz (24 pts). Le superbe Ime Udoka (23 pts, 5 rbds, 5 pds) a bien tenté de sonner la révolte mais les Nigérians ont trop tardé à durcir le jeu, laissant du même coup échapper la possibilité de prendre la tête de la poule.
Une erreur que n’ont pas commise les Argentins en écrasant le Liban 107-72. Le cinq des champions olympiques a rapidement pris le dessus avant de laisser les remplaçants se dégourdir les jambes. Et quand les hommes du banc se nomment Carlos Delfino (14 pts, 7 rbds) et Walter Herrmann (23 pts), tous les deux joueurs NBA, le résultat est plutôt convaincant.
Argentine bat Liban 107-72
Venezuela bat Nigeria 84-77
Classement : 1- Argentine (2-0), 2- France, Nigeria, Liban et Venezuela (1-1), 6- Serbie (0-2).

Groupe B
Angola bat Japon 87-62
Allemagne bat Nouvelle-Zélande 80-56
Espagne bat Panama  101-57
Classement : 1- Espagne, Angola et Allemagne (2-0), 4- Panama, Nouvelle-Zélande et Japon (0-2).

Groupe C
Turquie bat Australie 76-68
Brésil bat Qatar 97-66
Grèce bat Lituanie  81-76
Classement : 1- Grèce et Turquie (2-0), 3- Brésil et Australie (1-1), 5- Lituanie et Qatar (0-2).

Groupe D
Porto-Rico bat Sénégal 88-79
Italie bat Slovénie 80-76
Etats-Unis bat Chine  121-90
Classement : 1- Etats-Unis et Italie (2-0), 3- Porto-Rico et Slovénie (1-1), 5- Chine et Sénégal (0-2).

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Sendaï (Japon)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
Au terme d’un match extrêmement crispant, la France a remporté une victoire d’une importance capitale face à la Serbie : 65-61. Elle équilibre donc son bilan avant d'affronter le Nigeria demain.<BR><BR><EM>La bonne deuxième mi-temps de Diaw a permis aux Bleus de s’imposer – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM>

Derniers réglages avant la Serbie

Corps: 

Diarra de nouveau en Bleu
Recalé dans un premier temps à l’issue du tournoi de Berlin, Mamoutou Diarra était resté disponible en cas de pépin. Et pépin il y a eu avec le forfait de Tony Parker. Fidèle à ses engagements, alors qu’il avait repris l’entraînement avec son club de l’Elan Chalon, Mamoutou a « sauté » dans le premier avion pour le Japon. Arrivé à 19h20 à l’aéroport de Sendaï, l’ailier Chalonnais est arrivé lors de la seconde mi-temps des Bleus face à l’Argentine. Tout de suite réintégré, Mamoutou Diarra a participé comme avec ses coéquipiers à la séance vidéo collective du dimanche matin puis à la séance de shoots.



Parker sur le départ
De son côté le meneur des Spurs reprenait l'avion dimanche en milieu de journée pour rejoindre les USA et San Antonio. "TP" fera un Sendaï/Tokyo, puis Tokyo/Los Angeles, et enfin un Los Angeles/San Antonio.



Entraînement de réglage
Les jours se suivent et se ressemblent pour les joueurs de l’Equipe de France. Entraînement de réglage le matin, puis déjeuner, repos et départ pour le match. Dimanche matin, à la salle d’entraînement, qui bizarrement, n’est pas celle dans laquelle les joueurs disputent les rencontres de ce Championnat du Monde à Sendaï, les joueurs étaient séparés en deux groupes. Claude Bergeaud a mené des entretiens vidéo individuels pour certains joueurs, pendant que les autres, répartis sur quatre paniers, suivaient des sessions de shoots, encadrés par les assistants Jaques Commeres, Jean-Aimé Toupane et Yves Baratet.



Un supporter expulsé…puis réintégré
Une délégation d’une cinquantaine de supporters français est arrivée au Japon, dans le cadre du voyage organisé par la Fédération, en parallèle de celui des journalistes. Les Français sont tous arrivés revêtus du tee-shirt « France », et décorés en bleu blanc rouge. Armés de appeau et autres cornes de supporters, les français ont quelque peu détoné dans l’atmosphère très policée d’une salle de sport japonaise. C’est ainsi que quelques minutes avant le match France-Argentine, un supporter français (un certain René), a été prié de sortir de la salle, entouré d’une escouade de policiers qui ne semblaient pas rigoler. Le appeau semblait déplaire aux forces de l’ordre locales. Après de âpres négociations avec les organisateurs locaux et la FIBA, par l’accompagnateur français, Alexandre Rumigajloff et le vice président de la FFBB, Jean-Marc Jehanno, et après une heure d'attente, les autorités sont venues rendre l’objet au contrevenant et ont autorisé le supporter à revenir avec les « amis de la France » qui ont pu de nouveau chanter de toutes leurs forces, leur amour des Bleus.



Le programme de journée. Dimanche 20 août



Groupe A Nigeria  Venezuela 13h00 au Japon / 06h00 en France
Groupe A Liban Argentine 16h00 au Japon / 09h00 en France
Groupe A France Serbie Monténégro 19h00 au Japon / 12h00 en France
   
Groupe B Japon Angola 13h00 au Japon / 06h00 en France
Groupe B Nouvelle-Zélande Allemagne 16h00 au Japon / 09h00 en France
Groupe B Panama  Espagne 19h00 au Japon / 12h00 en France
   
Groupe C Qatar  Brésil 13h30 au Japon / 06h30 en France
Groupe C Australie Turquie 16h30 au Japon / 09h30 en France
Groupe C Lituanie Grèce  19h30 au Japon / 12h30 en France
   
Groupe D Sénégal  Porto Rico 13h30 au Japon / 06h30 en France
Groupe D Italie Slovénie 16h30 au Japon / 09h30 en France
Groupe D États Unis Chine 19h30 au Japon / 12h30 en France




Les résultats de la première journée (Samedi 19 août 2006)
Groupe A
Argentine bat France : 80–70
Liban bat Venezuela 82-72
Nigeria bat Serbie 82-75



Groupe B
Angola bat Panama 83-70
Allemagne bat Japon 81-70
Espagne bat Nouvelle-Zélande  86-70



Groupe C
Australie bat Brésil 83-77
Grèce bat Qatar 84-64
Turquie bat Lituanie  76-74



Groupe D
Etats-Unis bat Porto-Rico 111-100
Slovenie bat Senegal 96-79
Italie bat Chine  84-69



Plus d’infos sur www.fiba2006.com




Sur place à Sendai (Japon), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 – Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Après avoir vécu une soirée mitigée face à l’Argentine, les Bleus ont retrouvé Mamoutou Diarra après la rencontre et salueront Tony Parker qui quitte le sol Japonais ce dimanche pour rejoindre les Etats-Unis. Les Tricolores préparent le match, déjà essentiel, face à la Serbie-Monténégro. </P>&#13; <P><EM>Photo : Mamoutou Diarra a rejoint l’Equipe de France samedi soir après 17h de trajet et s’entraînait dès dimanche matin avec ses coéquipiers. Ici avec Jacques Commères dimanche matin. (Canet/ FFBB)</EM> </P>

Ginobili, trop fort

Corps: 

Championne olympique en titre et présentant une escouade au complet, l’Argentine était particulièrement attendue au Japon. Mais la France, même privée de Tony Parker, n’a que faire de ce statut lors des premières minutes, à l’image d’un Mickaël Gélabale aérien (7-4). Mais la machine de guerre sud-américaine finit par se mettre en branle avec comme fer de lance sa star, Emanuel Ginobili. A longue distance comme sur les drives, le joueur des Spurs accumule les points, bien aidé en cela par un corps arbitral ne laissant aucune latitude aux défenseurs tricolores. Le cinq argentin fait alors étalage de sa complémentarité. Ses éléments se connaissent par cœur et se trouvent avec une belle fluidité. Résultat des courses 8 sur 12 aux tirs en six minutes et une avance de neuf unités (11-20).

Mais la France s’accroche avec notamment l’entrée en jeu de Florent Pietrus, qui marque un durcissement de la défense et une plus grande présence sur les lignes de passe. Les remplaçants argentins sont peu convaincants alors que Yannick Bokolo par exemple, apporte du peps à des Bleus qui signent un 12-2 pour repasser en tête avant que Ginobili, toujours lui, ne convertisse trois lancers-francs juste avant la fin du quart-temps (23-25).

La suite est plus poussive pour la France qui peine à trouver des solutions sur jeu placé. Ginobili reprend son festival et trouve en Ruben Wolkowyski un soutien de poids. L’ancien Sonic fait apprécier son opportunisme et son fameux shoot de loin pour refaire un écart (29-36), imité quelques secondes plus tard par le taureau Nocioni. Les frères Pietrus ont bien tenté d’alimenter la marque mais le bilan est sévère pour la France : 33-44 à la pause.

Le scenario est relativement similaire à la reprise. L’Argentine reste muette trois longues minutes mais les Bleus n’en profitent pas. Luis Scola, assez discret jusqu’alors, en profite pour remettre son équipe sur les rails. La France est au bord de la rupture (40-54) mais une nouvelle fois, c’est la panthère Bokolo qui sonne la révolte. Le jeune manceau est d’une agressivité exceptionnelle et ramène les siens à coup de pénétrations et d’interceptions, l’une d’entre-elles ponctuée d’un somptueux dunk à deux mains. Et lorsque Boris Diaw retrouve le chemin du panier, un 10-2 a replacé les hommes de Claude Bergeaud à portée de fusil (50-56, 30e). Dommage simplement d’avoir laissé échapper quelques lancers-francs en cours de route.

Les deux adversaires sont désormais bien en rythme et échangent les paniers. Sentant sans doute le pays en danger, Ginobili remet le nez à la fenêtre et deux de ses coups de patte donnent de l’air aux bleus et blancs (60-70). La zone mise en place par les coaches français a toutefois bien gêné les Argentins qui sont ensuite fébriles sur le pressing tricolore, alors que les dernières secondes s’approchent. Après une interception conclue par Joseph Gomis, un tir à trois-points avec la faute de Bokolo flirte avec le cercle. Ce shoot aurait pu changer la donne même si la France est à cinq longueurs dans la dernière minute (68-73). Ginobili prend alors ses responsabilités et malgré une superbe défense de Turiaf, décoche un tir fabuleux à sept mètres au buzzer des 24 secondes. C’est le coup de grâce. Les dernières actions sont anecdotiques et l’Argentine s’impose 80-70.

Dans la poule
C’est du groupe de la France qu’est venu la première surprise du Mondial 2006. Les Serbes, double champions du Monde en titre, ont en effet été dominés de bout en bout par le Nigeria. Privés de ses plus grandes stars, retraitées ou absentes, la Serbie a envoyé au Japon une équipe extrêmement jeune et dépourvue d’expérience internationale. Et ces novices ont terriblement souffert face à des Africains aux qualités athlétiques impressionnantes et qui ont habilement masqué leur faiblesse en meneur en décalant sur le poste Ime Udoka. L’ancien joueur de Vichy, aux New York Knicks l’an passé, a parfaitement dirigé la manœuvre (18 pts, 7 rbds, 5 pds) face à un Igor Rakocevic trop esseulé (20 pts). Le Liban a quant à lui signé une victoire symbole contre le Venezuela, après une préparation très perturbée par la situation au Moyen-Orient. Mais les deux équipes ont présenté un niveau de jeu particulièrement faible qui ne devrait pas leur permettre de prétendre à la qualification.
Liban bat Venezuela 82-72
Nigeria bat Serbie 82-75

Groupe B
Angola bat Panama 83-70
Allemagne bat Japon 81-70
Espagne bat Nouvelle-Zélande  86-70

Groupe C
Australie bat Brésil 83-77
Grèce bat Qatar 84-64
Turquie bat Lituanie  76-74

Groupe D
Etats-Unis bat Porto-Rico 111-100
Slovenie bat Senegal 96-79
Italie bat Chine  84-69

Par Julien Guérineau, Service de Presse FFBB, sur place à Sendaï (Japon)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 - Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 19. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>La France a débuté son Mondial sur une défaite face à l’Argentine, championne olympique (80-70), portée par un superbe Emanuel Ginobili (25 pts). Mais les Bleus ont tout de même présenté un visage séduisant et qui laisse des raisons d’espérer pour la suite de la compétition.<BR><BR><EM>Mickaël Pietrus et la France stoppés par Manu Ginobili – Photo Bellenger/IS/FFBB</EM></P>

L’Argentine sans Tony

Corps: 

Coup dur pour les Bleus
Les Bleus ont du encaisser l’annonce faite par Claude Bergeaud du forfait de Tony Parker dans la journée de vendredi. Le meneur des Spurs, après avoir eu longuement son club au téléphone dans la matinée de vendredi, a du renoncer à participer au Championnat du Monde. A la demande de son club, il doit passer des examens aux Etats-Unis dès lundi. A 13h00, la décision était prise de remplacer le meneur de jeu des Bleus, et à 14h lors de la « Réunion Technique » de la FIBA, le Directeur Sportif de l’Equipe de France, Patrick Beesley, en accord avec le staff, a présenté une nouvelle composition d’équipe avec Mamoutou Diarra à la place de Tony Parker.



Les joueurs sont ensuite allés s’entraîner pendant deux heures de 14h30 à 16h30, « TP » a simplement regardé ses coéquipiers. Comme la veille l'entraînement s'est déroulé en deux temps, une heure dans la salle d’échauffement et une heure dans la salle de compétition.



Point de règlement
Dans les règlements de la FIBA, les équipes doivent présenter la veille de la compétition lors de la « Réunion technique » la liste définitive des 12 joueurs qui participeront à la totalité de la compétition. Une fois cette liste donnée, plus aucun changement ne peut intervenir, même en cas de blessure.



Séance Médias pour les joueurs
Dans la soirée de vendredi, la délégation des 40 journalistes français est arrivée à Sendaï. Après 12 heures de vol et 6 heures de cars, éreinté et surtout très peinés par la nouvelle du forfait de Tony, les journalistes se sont retrouvés dans une grande salle pour rencontrer les joueurs de 21h30 à 22h. C’est Claude Bergeaud qui a « ouvert le bal » à 21h15, puis les joueurs sont tous venus rencontrer les journalistes, chacun assis à une table pour répondre aux nombreuses questions à la veille de l'entame de ce 15ème Championnat du Monde.



Cérémonie d’ouverture
Vendredi soir, avant le dîner de 18h30 à 19h, l’ensemble des six délégations ainsi que les représentants officiels de la FIBA et des organisations locales, ont assisté à la cérémonie d’ouverture du 15ème Championnat du Monde à Sendaï. A coup de tambours traditionnels et de discours en Japonais (traduit en anglais) cette cérémonie fut brève et, comme toujours au Japon, sans aucune fausse note.



Salle d’entraînement étonnante
La salle d’entraînement qui sera la salle d’échauffement d’avant match, du gymnase de Sendaï est assez surprenante. En effet point de terrain en longueur mais deux panier et deux demi terrain l’un à côté de l’autre avec un panier « Visiteurs » et un panier « Domicile ». Particularité, les anneaux n’étant pas « reflex » il est expressément demandé à nos athlètes de ne pas smasher…



Organisation à la Japonaise
Très soucieux de l’étiquette et du détail, les Japonais ne rigolent pas avec l’organisation. Outre les problèmes de traduction récurant, rendant certaines demandes simples en véritable chemin de croix, la peur de la « faute » est assez redouté : Ne pas perdre la face ! L’exemple fut frappant, jeudi après-midi, lorsque l’Equipe de France a mis moins de temps que prévu pour arriver à la salle. Pour éviter que les joueurs ne se croisent pas, des cheminements différents sont organisés pour entrer et sortir du terrain. Les Bleus ont d’ailleurs du patienter en dehors du gymnase, pendant 10 minutes, dans la moiteur et la chaleur pour ne pas croiser, en plus « hors délais », les joueurs d’une autre équipe qui n’avait pas terminé son entraînement.



Mamoutou Diarra dans l’avion pour le Japon
Le remplaçant de dernière minute de Tony Parker, Mamoutou Diarra, qui portera le numéro « 9 », arrivera à Sendaï dans la fin de journée de samedi. Il devrait rejoindre ses coéquipiers après le match, son avion devant se poser pendant la rencontre vers 19h30 (12h30 en France).



Le programme du samedi 19 août



Groupe A Venezuela Liban 13h00 au Japon / 06h00 en France
Groupe A Serbie Monténégro Nigeria 16h00 au Japon / 09h00 en France
Groupe A Argentine France 19h00 au Japon / 12h00 en France
   
Groupe B Allemagne Japon 13h00 au Japon / 06h00 en France
Groupe B Angola Panama 16h00 au Japon / 09h00 en France
Groupe B Espagne Nouvelle-Zélande 19h00 au Japon / 12h00 en France
   
Groupe C Brésil Australie 13h30 au Japon / 06h30 en France
Groupe C Grèce Qatar 16h30 au Japon / 09h30 en France
Groupe C Turquie Lituanie 19h30 au Japon / 12h30 en France
   
Groupe D Porto Rico États Unis 14h00 au Japon / 07h00 en France
Groupe D Slovénie Sénégal 16h30 au Japon / 09h30 en France
Groupe D Chine Italie 19h30 au Japon / 12h30 en France



Plus d’infos sur www.fiba2006.com



Sur place à Sendai (Japon), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 – Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 18. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Après avoir encaissé la nouvelle du forfait de Tony Parker, à la mi-journée, les joueurs de l’Equipe de France se sont entraînés durement vendredi en début d’après-midi dans la salle de Sendaï. Ils ont ensuite participé à une grande conférence de Presse d’avant Championnat du Monde devant un parterre d’une cinquantaine de journalistes. </P>&#13; <P><EM>Photo : Claude Bergeaud entourés de journalistes Français à l’hôtel de l’Equipe de France vendredi soir. (Canet/ FFBB)</EM> </P>

Parker forfait pour le Mondial

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 – Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 18. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Le meneur de jeu de l’Equipe de France, Tony Parker, victime d’une fracture simple de la troisième phalange de l’index droit, mardi dernier lors du dernier match de préparation, a du renoncer à participer au 15ème Championnat du Monde, qui débute au Japon samedi 19 août. Après des examens complémentaires et l’avis de son club, les San Antonio « Spurs », Tony Parker a été obligé de déclarer forfait pour le Mondial. Afin de palier ce forfait, l’ailier de Chalon-sur-Saône, Mamoutou Diarra, a été rappelé. </P>&#13; <P><EM>Photo : Tony Parker vendredi après-midi à Sendaï (Japon) regardant l'entraînement de ses coéquipiers (Canet/FFBB)</EM></P>

Foirest et Parker incertains face à l’Argentine

Corps: 

Malgré la douleur et en accord avec le staff médical, Tony Parker désire faire des essais pour voir s’il peut participer au match face à l’Argentine en ouverture du Mondial, samedi 19 août à 19h00 (12h00 en France).



Jeudi, Tony Parker s’est entraîné en parallèle de l’équipe, comme son coéquipier Laurent Foirest, lui aussi ménagé suite à une entorse de la cheville gauche, contractée lors du même match mardi dernier.



Les deux joueurs suivront des entraînements adaptés lors des deux prochaines séances, vendredi et samedi matin.



Sur place à Sendaï (Japon), Fabrice Canet (FFBB)



 

Surtitre: 
Championnat du Monde 2006 – Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>Tony Parker, qui s’était blessé à la main droite lors du dernier match de préparation dans le cadre de la « Coupe Stankovic » face au Brésil mardi après-midi à Kunshan (Chine), a passé des examens médicaux en fin de journée jeudi 17 août à Sendaï (Japon). Les examens radiologiques ont décelé une fracture simple de la troisième phalange de l’index droit.</P>&#13; <P><EM>Photo : Tony Parker lors d'un match de préparation (Bellenger/FFBB)</EM></P>

Un long transfert pour Sendaï

Corps: 

Transfert sans problème
« C'est loin…mais c’est beau », voilà une phrase que les joueurs de l’Equipe de France n’ont pas pu dire en sortant de leur avion à Sendaï au Japon car à 19h30 il fait déjà nuit noir au pays du Soleil Levant. Les Bleus ont quitté mercredi matin à 8h30 l’hôtel de Kunshan (Chine) pour rejoindre en bus (2h15) l’aéroport international de Shanghai. A 13h30 les joueurs ont pris un avion pour la ville de Nagoya. Arrivées aux alentours de 16h40 (+1h par rapport à la Chine), les joueurs et le staff ont pris un deuxième vol cette fois ci pour Sendaï, lieu du premier tour des Français. Les Bleus sont arrivés à 19h30 et ont ensuite pris un bus (45 minutes) pour rejoindre leur hôtel. A 21h30 les joueurs ont dîner avant de rejoindre leurs chambres.



Cyril Julian est rentré
Ecarté de dernière minute, Cyril Julian a quitté ses coéquipiers mercredi matin à l’aéroport de Shanghai. Le pivot international est rentré seul sur Paris, puis il devait rejoindre Nancy où il pourra profiter du réconfort de ses proches.



En Chine, le bus c’est mieux que les montagnes russes
« Amateurs de sensations fortes, prenez le bus ». En Chine, même si la vitesse des utilisateurs de la route est assez modérée, on peut dire que les automobilistes, les chauffeurs de poids lourds et autres autocaristes, ne respectent aucune règle. Si le dépassement de ligne continue est une coutume très suivie, le doublement par la droite est un plaisir partagé par tous, le klaxon faisant office d’avertissement à la personne doublée. Nous n’avons pas pu compter le nombre de carrefour coupés par notre bus de manière totalement sauvage (sans que cela ne gêne, semble-t-il, personne), comme nous n’avons pas pu dénombrer le nombre d’accrochage évités au dernier moment avec différents obstacles (voitures, vélos, piétons, et autres engins de transport). En tout état de cause, dormir paisiblement dans un bus chinois relève de l’exploit et ce n’est pas les personnes assises au premier rang qui pourront déclarer le contraire, montée d’adrénaline assurée !



La French Etiquette voyage
Les joueurs de l’Equipe de France (voir notre photo) ont voyagé de Kunshan à Sendai en costume De Fursac mercredi. Les Bleus étaient magnifiques dans les différents aéroports Chinois et Japonais. L’occasion pour certains de prendre des photos souvenirs et pour d’autres de mettre un costume ou des chaussures de ville qu’ils remisent souvent au fond du placard. La French Etiquette était de sortie et cela rendait plutôt bien !



Un docteur pragmatique
Si la communication avec l’autochtone n’est pas toujours évidente dans la langue de Shakespeare, il est des moments cocasses, comme celui vécu par les joueurs et le docteur Petuya à l’hôtel de Sendaï. Le « Doc », en effet, tentait de savoir si l’eau servi à table pour le dîner était bien sortie d’une bouteille d’eau minérale et non du robinet. Devant la difficulté de la traduction de la phrase, le médecin des Bleus ne s’est pas démonté et a demandé clairement à la jeune serveuse dans un anglais quasi parfait : « Please Madam, is this water coming from the Robinette ? » Incrédule la pauvre stagiaire est allée demander de l’aide en cuisine pour trouver une personne compétente en « Franco-Anglais ». Rassurez-vous les joueurs ont bien bu de l’eau minérale et le Docteur a pu apprendre un nouveau mot grâce aux joueurs qui l’entouraient.



Parker examiné jeudi
Après la journée de transfert de mercredi entre la Chine et le Japon (voir plus haut), Tony Parker passera un examen radiologique dans la matinée de jeudi à Sendaï, afin de connaître l’importance de sa blessure à l’index de la main droite. A ce jour sa participation à la première rencontre du Championnat du Monde, samedi 19 août 2006, face à l’Argentine, n’est pas remise en cause.



Rencontres amicales dans le hall de l’hôtel
Au moment d’arriver à l’hôtel, et de récupérer leurs clefs de chambre, les joueurs de l’Equipe de France se sont retrouvés nez à nez dans le hall avec les Argentins, leurs premiers adversaires, qui rejoignaient leurs chambres après le dîner. L’occasion de retrouvailles véritablement chaleureuses entre Manu Ginobili et Tony Parker, Laurent Foirest et ses anciens coéquipiers de Vitoria ou de Florent Pietrus avec des vieilles connaissances. L’occasion également d’apprendre que les Argentins, arrivés la veille, avaient fait 6h de bus pour rejoindre Sendai depuis Tokyo.



Un Salon où l’on cause
On ne sait pas encore si le repas sera le lieu où l’on cause, mais la salle de banquet de l’hôtel où sont logés les équipes du groupe A (Argentine, France, Liban, Niger, Serbie-Monténégro et Vénézuela) à Sendai, sera certainement un espace assez bruyant, mais pourquoi pas convivial, puisque toutes les équipes mangeront, certes à des horaires décalés, dans la même salle.



Le Programme des Bleus jeudi 17 août (+7h au Japon)
9h00-10h00 : Petit déjeuner
10h30 : Réunion
11h45 : Départ du bus pour l’entraînement
12h45-13h30 : Entraînement
15h00 : Déjeuner
17h00 : Départ du bus
18h00-20h00 : Entraînement
21h15 : Dîner



Sur place à Sendai (Japon), Fabrice Canet (FFBB)

Surtitre: 
Préparation Championnat du Monde 2006 – Japon
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2006
Vignette: 
Chapeau: 
<P>A désormais trois jours du coup d’envoi de ce 15ème championnat du Monde, l’Equipe de France a quitté la Chine mercredi matin pour rejoindre, en fin de journée, le Japon et la ville hôte du groupe A, Sendaï. Les Bleus ont voyagé sans encombre et réaliseront jeudi deux séances d’entraînement dans la salle de la compétition. </P>&#13; <P><EM>Photo : Les Bleus ont fait honneur à leur partenaire De Fursac. Les joueurs portaient fièrement les costumes de la marque lors de ce transfert. Ici à l’arrivée à leur hôtel. (Canet/ FFBB) </EM></P>

Pages

S'abonner à RSS - Equipe de France masculine