NBA :
N. Batum (Portland) : 6pts et 2pds en 14’contre Phoenix (92-102)
B. Diaw (Phoenix) : 10pts, 3rbds et 5pds 26’ contre Portland (102-92)
R. Turiaf (Golden State) : 2pts, 3rbds en 22’ contre Philadelphie (81-89)
M. Pietrus (Orlando) : 4pts, 3rbds en 29’ contre Houston (95-100)
Y. Diawara (Miami) : 3pts, 2rbds en 15’ contre Indiana (109-100)
A. Ajinça (Charlotte) : 2pts, 1rbds en 12’ contre Milwaukee (74-79)
J. Noah (Chicago) : 2pts, 9rbds en 19’ contre Denver (114-101)
J. Petro (Oklahoma city) : n’a pas joué contre la News Orleans (97-109)

Espagne :
F. Weis (Bilbao) : 2pts, 2rbds en 12’ contre Badalone (100-116)
F. Pietrus (Valence) : 4pts, 1rbd et 1pd en 20’ contre Séville (74-69)
J. Gomis (Malaga) : 6pts, 4rbds, 4pds en 17’ contre Barcelone (82-71)

Italie :
Y. Sangaré (Milan) : n’a pas joué face à Avellino (61-68)
H. Touré (Cantù) : 11pts, 8rbds et 3pds en 30’ contre Bologne (69-87)

Russie :
T. Kirksay (Kazan) : 7pts, 4rbds, 5int et 1pd en 28’ contre Perm (88-75)

Ligue Adriatique :
S. Brun (Split) : 0pt et 2rbds en 10’ contre le Cibona Zagreb (69-84)

Grèce :
A. Digbeu (Kavala) : 7pts, 6rbds et 6pds en 34’ contre l’Aris Salonique (68-74)
P. Amagou (Kavala) : 13pts, 1rbd en 25’ contre l’Aris Salonique (68-74)
M. Diarra (PAOK) : 14pts, 7rbds et 2pds en 33’ contre Larissa (77-70)

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Groupes additionnels de qualification à l’EuroBasket 2009

Groupe A Groupe B
Portugal Italie
Bosnie-Herzégovine France
Belgique Finlande

Le programme des rencontres :
Mercredi 5 août 2009 : Italie – France
Samedi 8 août 2009 : France – Finlande
Vendredi 14 août 2009 : France – Italie
Lundi 17 août 2009 : Finlande – France

Matches de la phase finale : jeudi 27/08/09 et dimanche 30/08/09

Groupes pour l’EuroBasket du 7 au 20 septembre 2009 en Pologne

Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D
FYROM Russie Grande-Bretagne Pologne
Croatie Dernier qualifié Serbie Turquie
Israël Allemagne Espagne Lituanie
Grèce Lettonie Slovénie Bulgarie

Jean-Pierre De Vincenzi (Directeur Technique National) : « Nous sommes dans le groupe B, avec deux grosses équipes, l’Italie et la Finlande. La Finlande est une équipes très bien coachée par Henrik Dettmann et qui s’appuie sur une forte adresse extérieure. Elle avait battue la France lors d’un tournoi de préparation à Strasbourg l’été dernier. L’Italie, pour sa part, dépendra de ses joueurs NBA, libérés ou non (Bargnani, Belinelli, Gallinari). Je pense que c’est mieux d’entrer dans le vif du sujet dès le départ et ne pas avoir de stress inutile en attendant pour tout donner dès le début de ce tour additionnel. Si nous terminons premier du groupe B, nous serions susceptible de jouer la Bosnie-Herzégovine, qui semble être la nation la plus forte du groupe A qui n’est pas une petite nation du basket européen. Enfin si nous nous qualifiions pour la phase finale de cet EuroBasket je pense qu’avec l’Allemagne en pleine reconstruction tout comme la Lettonie nous aurions un bon coup à jouer. Alors je me permets d’espérer pour cette dernière chance de qualification. »

Service de Presse FFBB / FC

Après Pékin, Madrid et Rome, la FIBA examinera aujourd’hui le dossier de la France dans la course à l’organisation du Mondial masculin 2014. Durant cette étape parisienne de 24 heures, les représentants de la FIBA participeront en compagnie du Président de la Fédération Française de BasketBall, Yvan Mainini, à une réunion au Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

Cette visite n’est qu’une première étape dans le processus d’attribution du Championnat du Monde. En effet, le 5 décembre prochain, les pays candidats à l'organisation de cet événement (Espagne, Chine, Italie, France, Danemark) présenteront à un jury d’experts leur dossier final à Genève en Suisse. En avril 2009, la FIBA dévoilera le pays organisateur du Mondial 2014.

Espagne (Ligue ACB) :
F. Weis (Bilbao) : 2pts et 7rbds en 23’ face à Grenade (71-74)
F. Pietrus (Valence) : 0pt à 0/1 en 17’ face à Minorque (62-70)
J. Gomis (Malaga) : 5pts à 1/3, 3pds en 12’ face à Badalone (76-66)

Italie (Lega Serie A) :
Y. Sangaré (Milan) : 4pts à 2/4, 2rbds, 3pds en 21’ face à Caserte (68-70)
G. Yango (Rieti) : 2pt à 1/5, 4 rbds en 12’ face à Pesaro (61-59)
H. Touré (Cantù) joue ce soir face à Avellino.

Russie (Superleague) :
J. Moïso (K. Moscou) : 4pts à 2/2 en 7’ face à Rostov (66-58)
T. Kirksay (Kazan) : 4pts à 2/6, 5rbds et 6pds en 29’ face à Surgut (78-62)

Ligue Adriatique :
S. Brun (Split) : 3pts 1/7, 3rbds, 1pd en 14’ face à l’Etoile Rouge de Belgrade (71-83)

Grèce (Esake) :
M. Diarra (PAOK) : 10pts à 3/6 et 2rbds en 27’ face à Panellinios (60-74)

Le club de Kavala n’a toujours pas disputé le moindre match de championnat. Lors de la troisième journée de championnat, Alain Digbeu et Pape Philippe Amagou sont donc restés inactifs.

A noter enfin, que pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, Beirasar Rosalia (deuxième division espagnole), Carl Ona Embo a montré de belles choses en cumulant 11 points (5/8 aux tirs) et 3 passes en 31 minutes.

Bien plus qu’un simple match de pré-saison, le face à face ce soir à Bercy entre le Heat de Miami et les New Jersey Nets sera également l’occasion de s’évaluer avant la reprise du championnat prévue à la fin du mois. Un seul représentant tricolore sera présent ce soir sur le parquet du POPB. Transfuge de Denver à l’intersaison, Yakhouba Diawara attend beaucoup de cette nouvelle saison d’un point de vue collectif mais aussi personnel. "Le premier objectif de l'équipe, c'est de se rattraper de la saison dernière (ndlr: 15 victoires, 67 défaites, pire équipe de la Conférence est). Cette année, on peut terminer dans les 8 premiers de notre conférence et se qualifier pour les play-offs. Et personnellement, je pense que je peux vraiment exploser ici après mes deux saisons frustrantes à Denver. C'est à moi de saisir ma chance en apportant mon énergie au groupe pour faire partie du cinq majeur. Je peux apporter beaucoup de choses à l'équipe, notamment défensivement."

En attendant, Yakhouba Diawara compte bien profiter à fond de son passage à Paris. "C'est très intéressant de venir ici en démonstration. Tout le monde ne peut pas se lever à 4 heures du matin pour regarder la NBA ou assister à des matches aux Etats-Unis. En plus pour moi, c'est la première fois que je peux jouer à Paris, devant mon public. Je suis ici comme à la maison."

Espagne :
F. Weis (Bilbao) : 1 point et 3 rebonds en 20’ face à l’Estudiantes Madrid (76-71)
F. Pietrus (Valence) : 0 point et 5 rebonds en 16’ face à Saragosse (82-72)
J. Gomis (Malaga) : 12 points, 2 rebonds et 2 passes en 24’ face au Real Madrid (82-65)

Ligue Adriatique :
S. Brun (Split) : 6 points (2/9) et 4 rebonds en 27’ face à Zadar (67-81)

Ainsi, il est à relever :

- Que la fédération avait fait écho à l’enthousiasme de Tony Parker bien avant que la question ne soit posée. Nos contacts permanents (durant l’année et tout l’été) sur la construction du projet avec les joueurs et Tony Parker en particulier ne sont certainement pas étrangers à l’affichage de son intacte motivation à continuer l’aventure. La discrétion des relations entre l’institution et Tony Parker n’implique pas forcément qu’il y ait inaction. Tant au niveau sportif que marketing. Bien au contraire.

- Que le management de la situation de Boris Diaw fut, contrairement à ce qui a été dit, parfaitement suivi et maîtrisé. Boris a voulu faire clairement savoir qu’il désirait venir en Equipe de France. Lui et nous, savions et avons dit que cela dépendrait de sa désinscription de la liste d’exclusion des assurances. Il est apparemment bon de rappeler qu’il n'y a aucune possibilité d'anticipation sur le dossier sachant que la liste est communiquée après la finale NBA et qu'elle subit des modifications en fonction des transferts et signatures de contrats de juillet à septembre... Nous ne nous sommes jamais fait d’illusions sur le sujet car nous savions ce qu’il en était. Ce dossier étant suivi en total connaissance et accord avec Boris Diaw depuis le début.

- Qu’un gros travail de suivi des joueurs et de relations avec le management des franchises aux USA est réalisé depuis des années. Claude Bergeaud, puis Michel Gomez, Patrick Beesley, ont fait à ce sujet un remarquable travail qui nécessite un quasi plein temps à lui seul. C’est d’ailleurs à cet effet que Crawford Palmer, ex joueurs de Duke et  vice-champion olympique avec la France à Sydney a été formé et engagé au près du staff de l’équipe nationale. Dès le printemps Crawford, auprès de Patrick Beesley a oeuvré sur les dossiers sensibles. Son contact avec les hauts décideurs des franchises est d’autant plus efficace qu’il est facilité par ses origines américaines Il a notamment fait la tournée des ligues d’été du mois de juin pour affiner les dossiers en cours et à venir avec les joueurs et les managements des franchises. Les relations avec les franchises datent de quatre ans. Comme toute démarche diplomatique, ces échanges permanents se réalisent  avec une certaine confidentialité et ne peuvent être dévoilés au quotidien.

- Quant à donner l’envie aux joueurs de venir en Equipe de France, il nous semble que si Tony Parker, Boris Diaw, Yakhouba Diawara et Ronny Turiaf ont manifesté autant la volonté d’être parmi leurs coéquipiers, c’est que l’envie y était. Les blessures de nombreux joueurs importants cette année ne sont pas à amalgamer rapidement avec un manque d’envie. On peut au contraire se féliciter que les joueurs majeurs français évoluant en NBA adhèrent au projet et à l’ambition de la Fédération au sujet de l’Equipe de France. Les joueurs sont en relation régulière avec nous. Ramener le problème des absences à un manque d’envie des joueurs de venir en équipe de France et affirmer qu’il faudrait faire un petit tour aux USA pour les motiver relève d’une méconnaissance totale de la problématique.

- Que l’on ne peut pas dire que le coach est esseulé alors que le staff de l’équipe nationale dispose de dix personnes permanentes en son sein (avec des statisticiens et des responsables vidéos…). Au-delà de ces personnes, un ensemble de collaborateurs et collaboratrices oeuvrent au quotidien à la Fédération (France Basket Organisation, Service Marketing, Service Presse, Services Administratifs et Juridiques, etc.). Il en est de même pour un pool de partenaires  qui soutiennent l’Equipe de France au travers de nombreuses actions de communication en parfaite osmose avec les joueurs et la FFBB. Affirmer que le coach était seul revient à mépriser le travail d’un ensemble de personnes à la compétence et au dévouement professionnel incontestables.

- Que la Fédération n’est pas dans un état de léthargie ou de manque d’ambition mais travaille au contraire ardemment à l’organisation du groupe France en maintenant l’objectif sportif qui est le nôtre, à savoir une présence aux JO de Londres en franchissant les différents passages obligés. Cela se fait en travaillant en étroite collaboration avec les joueurs et les décideurs concernés plutôt qu’en s’épanchant en belles paroles dans la presse.

L’Equipe de France s’est entraînée à deux reprise vendredi et effectuera une séance de tirs facultative samedi matin à 10h30 au Palais des Sports de Beaublanc. D’un point de vue comptable, la France sera qualifiée directement pour l’Eurobasket 2009 si elle bat la Turquie samedi soir, ou si elle perd par un écart lui permettant de conserver un quotient (attaque-défense) supérieur aux autres équipes classées deuxième de leur groupe à égalité de pourcentage de victoires avec la France.

Les Turcs sans Turkoglu
La délégation Turque est arrivée jeudi en début d’après-midi à Limoges par avion, délaissée de son joueur estampillé NBA, Hidayet Turkoglu. Les joueurs de Bogdan Tanjevic sont au nombre de 13. Les compères de Ilyasova et Gonlum, qui se sont assurés la première place de la poule, joueront certainement sans pression face à la France qui, elle, joue sa qualification. Une délégation d’une douzaine de journalistes et d’une poignée de sponsors accompagne la formation en France. La composition de l’équipe de Turquie : Ersin GÖRKEM, Sinan GÜLER, Kerem GÖNLÜM, Ender ARSLAN, Baris HERSEK, Oguz SAVAÞ, Cenk AKYOL, Cemal NALGA, Ersan ILYASOVA, Engin ATSÜR, Kerem TUNÇERÝ, Murat KAYA, Fatih SOLAK

Michel Gomez blessé
Le coach de l’Equipe de France qui avait ressenti une douleur au niveau du mollet droit jeudi soir à l’entraînement après une démonstration sur le terrain, s’est définitivement « claqué » lors de la séance de vendredi matin. C’est en tapant du pied sur le parquet de Beaublanc, qu’il connaît pourtant bien, alors qu’il souffrait déjà, que le sélectionneur a ressenti une très vive douleur au niveau de son mollet. Le staff médical a procédé à un glaçage puis à des soins adaptés. Une blessure qui n’empêche bien évidemment pas le technicien d’exercer sa fonction.

Des internationaux en soutien
Une dizaine d’internationaux viendront encourager les Bleus dans leur quête du graal. En effet l’Amical des Internationaux déjà présente à Nancy et Le Mans se retrouvera à Limoges pour ce dernier match des campagnes tricolores de cette saison. On notera la présence de Yves Gominon (33), Christophe Gregoire (13), Edith Tavert (63), Lucienne Berthieu Poiraud (32), Andrée Hermet Souchal (34), Colette Ponchet Passemard (209), Didier Dobbels (61), André Souvré (8), Jean-Michel Senegal (210) et Stéphane Ostrowski (194). Ils cumuleront une fois réunis 857 sélections.

Lever de rideau
Deux équipes de Pro B se rencontreront en lever de rideau du match France/Turquie de samedi. Le Limoges CSP recevra l’Étendard de Brest, à 15h30 à Beaublanc. Une confrontation amicale de deux équipes majeures de la Pro B qui préparent activement leur saison. A noter toutefois que la formation d’Olivier Cousin ne se présnetera pas avec toutes ses forces puisque’un grand nombre de djoueurs sont encore à l’infirmerie : Daniel Oyono (déchirure musculaire), Scott Emerson (cheville), Dragan Lukovski (épaule), et Adam Harrington (pouce).

Sur place à Limoges, Fabrice Canet (FFBB)

Après s’être imposés en Belgique, samedi soir, les Français ont transféré en bus dès la fin du match jusqu’au Mans. Ils ont effectué un « décrassage » dans l'espace boisée près de leur hôtel situé aux alentours du Mans. Lundi et mardi, ils effectueront quatre séances, les dernières avant d’affronter l’Ukraine qui les avait battu d’un point (78-77) au match aller.

Stephen Brun légèrement touché
L’ailier fort de l’Equipe de France, Stephen Brun s’est fait une entorse à la cheville droite lors de l’entraînement de lundi après-midi à Antarès. Le staff médical a préféré le sortir de l’entraînement par précaution. Toutefois il sera testé demain lors des deux séances d’entraînement de la journée. Le joueur pouvant marcher sans trop boiter, a suivi des soins appropriés tout au long de la soirée.

Cours de math
Michel Gomez et Patrick Beesley (Directeur Sportif) ont présenté aux joueurs avec encore plus de précision la situation comptable de l’Equipe de France dans la course à la qualification. La situation actuelle peut sembler favorable mais une seule victoire sur les deux derniers matches ne qualifierait pas directement la France pour le prochain EuroBasket en Pologne. Dans le mode de calcul de la FIBA Europe, il y a deux niveaux. En premier le pourcentage de victoires / défaites (actuellement la France est à 2 victoires et 2 défaites soit 50%), puis en cas d’égalité avec d’autres équipes classées deuxième c’est le quotient-average qui entrerait en compte avec la division des points marqués durant cette campagne par les points encaissés. Ce chiffre permettant d’effectuer les classements entre deux équipes qui seraient deuxième avec le même pourcentage de victoire/défaite.

Un ancien parmi les actuels.
C’est un « local » de l’étape, Christian Baltzer, ancien Président du MSB et surtout ancien international (148 sélections) qui est venu à Antarès lundi après-midi saluer les joueurs de l’Equipe de France. Après avoir adressé  un mot d’encouragement aux Bleus, le Vice Président de l'Amicale des Internationaux est resté pour assister à la séance d’entraînement puis a partagé le dîner avec le staff Tricolore lundi soir.

Le coach n’aime pas les mouches
Décidément Michel Gomez est un véritable personnage. C’est lors d’un trajet en autocars, pour revenir de l’entraînement vers l’hôtel, et dans une ambiance plutôt sereine que le sélectionneur a été pris d’une envie irrésistible de donner une sévère leçon à une mouche qui s’était introduit sans crier gare dans l’habitacle du bus. La casquette vissée sur la tête, Michel Gomez a rapidement trouvé l’arme qui serait fatale à l’intrépide insecte. En quelques secondes et sans prévenir l’ancien meneur de jeu se levait de son siège, situé juste derrière celui du chauffeur, et faisait briller sa vivacité, pour d’un revers de casquette, écraser la mouche qui n’en demandait pas tant, surprenant, quelque peu, la charmante conductrice et le staff. La mouche du « coach » en a pris pour son grade !

Programme :
L’Equipe de France s’entraînera mardi à deux reprises le matin de 10h à 12h puis de 17h00 à 19h00. Mercredi matin elle effectuera un réveil musculaire dans la salle du match avec une séance de tirs. Elle rencontrera l’Ukraine à 19h00 à la salle d’Antarès. Les Bleus prendront dès l’après-match la direction de Limoges en bus pour y affronter samedi à 20h00 la Turquie.

Sur place au Mans (72), Fabrice CANET

Après les avoir rejoint en début d’après-midi en provenance de Paris, Tony Parker était bien à la mène des Bleus pour ce début de rencontre face à la Turquie. Les Français ne se laissent pas déborder par les joueurs de Tanjevic, et la défense semble poser des problèmes aux shooteurs Turcs qui ne trouvent pas la cible à longue distance. Trop rapidement Turiaf est sanctionné de deux fautes alors qu’il tenait sa place dans la raquette face aux pivots Turcs et leur densité physique. Parker alimente la marque du côté des Bleus et Gönlüm brille par sa polyvalence et son agilité. Les joueurs de Gomez atteignent la fin du 1er quart avec une petite longueur d’avance grâce à un tir de T.P. à trois points pratiquement au buzzer 18-19.

Le second quart-temps n’est pas une copie du premier. Si Diawara donne trois points d’avance aux siens (21-24, 13ème), les Bleus vont subir une véritable tornade en quelques minutes. Les Turcs infligent un terrible 15-0, orchestré par Tunceri, Arslan et Gönlüm. La zone proposée, tétanise les français. Cette zone sera le point noir de toute la partie. Les Français n’arriveront pas à trouver la solution et Tony Parker reste trop seul pour alimenter la marque. Un sursaut dans les deux dernières minutes avant la pause permet aux Tricolores de rentrer aux vestiaires avec trois points de retard (38-35).

Au retour sur le terrain l’écart se creuse. Ylyasova et Turkoglu font jeu égale avec les Bleus (46-41, 25ème) quelques instant avant un nouveau coup d’éclat débuté par Güler qui avec un tir primé entame un 10-0 (56-41) qui donne en deux minutes 15 points d’avance à la turquie. C’est Claude Marquis qui arrêtera l’hémorragie sur un panier après un rebond offensif (56-43). A la fin du 3ème quart-temps la France affiche 12 points de retard : 57-45.

Le temps des séries pour chaque équipe continue, mais une nouvelle faute de Marquis et le travail de sape de Savas permettent aux Turcs de prendre 17 points d’écart en deux minutes (64-47, 32ème). Parker, héroïque de bout en bout lors de cette partie, sonne alors la charge et la France revient à 11 points à 4 minutes du gong final. Les Bleus y croient encore (64-53), mais Tunceri qui se décale à trois points sur une chute en défense de Kirksay puis sur une balle volée éteint les derniers espoirs français. Très certainement l’âme en peine, Tony Parker termine meilleur marqueur de la rencontre avec 32 points et 4 rebonds, alors qu’en face cinq joueurs émargent à plus de dix points chacun. La ligne de statistique des lancers-francs est symptomatique du manque d’agressivité des Bleus : Turquie 27/31 (87%), France : 9/13 (69%). Score final : 77-65.

Les Français rejoindront la Belgique et Charleroi jeudi en fin de journée et ils s’entraîneront dans la soirée. Samedi 13 septembre les Bleus joueront leur quatrième match de qualification face à la Belgique dans le Spiroudome à 20h00.

Turquie – France : 77-65 (18-19, 20-16, 19-10, 20-20)
Arbitres : MM. Bachar (Isr), Vojinovic (Ser), Ciulin (Rou).

Les marqueurs français :
Diawara 5, Issa 1, Giffa NPJ, Bokolo 0, Parker 32, Tchicamboud 0, Marquis 4, De Colo 6, Brun 2, Turiaf 7, Kirksay 8.
Entraîneur : M. Gomez.
William Gradit blessé

Les marqueurs Turcs :
Akyol 0, Gûler 5, Atsür 2, Kaya NPJ, Ilyasova 4, Solak 0, Ker Tunceri 16, Savas 15, Gönlüm 13, Arslan 12, Hersek 0, Türkoglu 10.
Entraîneur : Boscia Tanjevic

Fabrice Canet / FFBB

Avec un cinq de départ en partie choisi par les joueurs (Parker, Diawara, De Colo, Issa, Turiaf), les Bleus entament cette rencontre importante avec beaucoup de concentration. C’est Kravtsov qui marque les premiers points de la formation Ukrainienne mais très vite Tony Parker réplique à trois points. Ronny Turiaf très à l’aise dans ses tirs dos au panier en reculant assure la marque dans le secteur intérieur. Les trois lancers francs manqués dans ce quart (2 sur 5) ne permettent pas aux Bleus de prendre un écart plus important (19-25) mais défensivement les joueurs de Gomez semblent maîtriser les scoreurs à trois points adverses. Malgré tout en face Lichtchuk à l’intérieur et Kryvych à la périphérie posent de gros problèmes à leurs vis-à-vis. A la 13ème minute la France reprend six longueurs (23-29) sur deux lancer-francs de Tony Parker, très adroit dans cette partie (13 points en première mi-temps, 30 au total). Mais les joueurs de Melnychuk sortent enfin de leur réserve derrière la ligne des 6,25m. Onufriev, suivi de Zabirchenko et Kolchenko enfilent trois paniers primés de suite et passent devant. Turiaf très en verve (16 points à la mi-temps) aidé par Kirksay, bien placé dans la raquette, donnent un petit point d’avance aux Français à la pause (39-40).

Dans le troisième quart-temps les Bleus recommencent à bien travailler défensivement pour éteindre les velléités offensives des Ukrainiens. Les Français passent un 9-0 en deux minutes orchestré par De Colo, Parker et Brun (44-53, 26ème). En face Lichtchuk laboure la raquette et passe sur la ligne de lancer-francs sans trop de réussite heureusement (7 sur 14 aux lancers-francs), mais il est bien épaulé par Kryvych en attaque. Les Tricolores reprennent malgré tout un petit écart avant l’entame de la dernière période (54-60). Un dernier quart-temps qui va s’avérer terrible pour les coéquipiers de Tony Parker qui voient l’Ukraine revenir une première fois avec Kolchenko et Zabirchenko grâce à deux tirs primés (60-62, 32ème). Le capitaine des Bleus prend alors ses responsabilités mais il est bien seul dans cet exercice. Les Ukrainiens sortent alors l’artillerie de précision et enchaînent quatre tirs à trois points de suite par Kolchenko, Agafonov, Zabirchenko et l’improbable intérieur Lichtchuk qu’il cumulera avec un panier + lancer-franc quelques secondes plus tard (78-74, 39ème). Avec quatre points de retard à 55 secondes du terme c’est pratiquement mission impossible et malgré les tirs de réparation des dernières secondes, les Français s’inclinent à Kiev : 78-77.

Les Français quitteront l’Ukraine dimanche pour rejoindre Istanbul où ils rencontreront mercredi dans l’après-midi la Turquie pour le troisième match de ce parcours qualificatif qui en compte six.

Ukraine – France : 78-77 (19-25, 20-15, 15-20, 24-17)
Arbitres : MM. Brazauskas (Lit), Kowalski (Pol), Mikhaylov (Rus).

Les marqueurs français :
Diawara 3, Soliman 2, Issa 0, Gradit 0, Bokolo NPJ, Parker 30, Tchicamboud 2, Marquis 2, De Colo 10, Brun 5 (5 rebds), Turiaf 19 (5 rebds), Kirksay 4.
Entraîneur : M. Gomez.

Les marqueurs Ukrainiens :
Butskyy 0, Zabirchenko 9, Kolchenko 12, Gladyr 0, Drozdov 7, Tonchenko NPJ, Onufriev 7, Kryvych 15, Lichtchuk 18, Ivchyne NPJ, Kravtsov 2, Agafonov 8.
Entraîneur : V. Melnychuk.

Fabrice Canet / FFBB

Michel Gomez aime surprendre et, surtout, il reste fidèle à ses idées. Lorsque débute le premier match qui doit mener la France vers l'Euro 2009 en Pologne, Tony Parker est installé sur le banc de touche. Le meneur des Spurs a beau être une star NBA et dominer à l'applaudimètre, il n'en a pas moins rejoint tardivement ses coéquipiers. Confiance est donc donnée aux travailleurs de la première heure et l'accent est placé sur la défense avec la paire Tchicamboud-Gradit. Mais peu inspirés en attaque, les Bleus vont totalement passer au travers de leur entame. La Belgique, elle, fait circuler le ballon avec aisance avec deux arrières brillants dans la création : la révélation de la saison en ULEB, Sam Von Rossom et l'ancien dijonnais Doum Lauwers. Résultat des courses, cinq minutes cauchemardesques pour les supporteurs venus remplir les travées de Gentilly (1-11 et 0/6 aux tirs). L'entrée en jeu du duo De Colo-Parker va contribuer à fluidifier le jeu offensif. La présence athlétique des intérieurs tricolores commence à se faire sentir et les Belges commettent des fautes sanctionnées sur la ligne des lancers-francs. C'est assez pour renverser la vapeur (16-15, 10e) mais l'ensemble reste tout de même poussif. Il faut un énorme passage défensif de Yakhouba Diawara pour que la France signe un 7-0 qui lui donne un peu d'air (29-26, 17e). Mais l'excellent Van Rossom veille au grain pour maintenir le suspense entier à la mi-temps, sifflée sur un tir à trois-points au buzzer de Tony Parker (34-33).

Au retour des vestiaires, les 6.000 spectateurs de Nancy assistent ébahis au festival Nando De Colo. De près, de loin, sur le drive, au shoot, le Choletais se déchaîne et se fend de 15 points en cinq minutes. Enfin, la Belgique décroche, incapable de stopper celui qui dispute sa première campagne sous le maillot bleu mais dont on attendait tant après sa main basse sur les titres de MVP du All Star Game, de la Semaine des As et de la saison régulière (52-41, 25e). Sa sortie, qui suit celle de Parker, pour soigner une coupure, démontre la dépendance française à leurs exploits. Mais elle permet également d'observer qu'avec un autre cinq à vocation plus défensive, les Bleus peuvent totalement museler leur adversaire. Le rendement de Yannick Bokolo en est la parfaite illustration et permet de maintenir l'écart (55-45, 30e). Les troupes de Michel Gomez ont la rencontre bien en main et ne vont pas trembler lors du dernier quart-temps. La recette du succès n'est pas nouvelle avec quelques inspirations géniales signées Parker, la vista de De Colo et, en prime, quelques tirs primés de Stephen Brun. Quant à la défense collective elle est au point. Le showman Ronny Turiaf a le bon goût de faire mouche à trois-points dans les dernières secondes puis de dunker pour créer un écart un brin sévère pour la Belgique.

Score final : France - Belgique : 82 - 63

Dans l'autre match de la poule, la Turquie, à domicile, a battu l'Ukraine 86-73.

Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Nancy.

Shoot du milieu du terrain

Renouvelant l’opération qui avait obtenu un grand succès lors des dernières Finales de la Coupe de France à Bercy, la Fédération Française de BasketBall et Dodge, partenaire de la FFBB et des Equipes de France, ont décidé de remettre en jeu le dernier-né de la marque au bélier, le cross-over familial “Dodge Journey“.

Au cours de chacun des trois matches de qualification, trois personnes seront tirées au sort pour tenter de repartir au volant d’une Dodge Journey en réussissant un panier du milieu du terrain. Pour France-Turquie le 20 septembre, l’un des trois tireurs sera l’auditeur gagnant du jeu RMC-Dodge.

Nul doute que les supporters de l’Équipe de France qui ont prévu d’assister à ces rencontres ont déjà commencé à s’entraîner !

Plus d’informations sur http://www.dodge.fr/ ou auprès de Guillaume Drelon, responsable Presse Chrysler, Jeep, Dodge au 01.39.23.54.84.

Service de Presse FFBB / FC