La tension est palpable à chaque action dans ce début de partie. Les Bleus prennent un bon départ et sur un tir dans la raquette de Boris Diaw, une faute est sifflée à Mbenga qui jette le ballon dans le dos de l’arbitre. Le pivot prend alors une faute technique. C’est alors que les arbitres s’emmêlent les pinceaux et donnent seulement deux lancers-francs à Tony Parker (pour la faute technique). Sur l’action suivante, Nicolas Batum claque un dunk en pénétration (6-3). Ronny Turiaf, très bien placé sur les actions en attaque, inscrit 7 points dans ce quart-temps avant de céder sa place à Ali Traoré. Les fautes pleuvent et les arbitres emmènent les joueurs sur la ligne des lancers-francs sur pratiquement chaque action. Ce match très haché donne la priorité au jeu intérieur et le tandem Traoré/Koffi maintient l’écart à la fin du 1er quart : 21-15 (+6).

Côté Belgique, Christophe Beghin fait mal (9 points en 5 minutes) et trouve des solutions proches du cercle et à trois points. Il est le seul joueur Belge à marquer lors des quatre premières minutes de ce quart. Nando De Colo réplique et Traoré continue son travail dans la raquette (25-18, +7, 13e). Deux bonnes défenses plus tard, Eddy Casteels prend un temps-mort après un dunk en contre-attaque de Nicolas Batum à 33-22 (+11, 14e). Entre-temps, Ronny Turiaf est revenu sur le terrain et sous le regard de sa famille, le Palais scande son nom car le Martiniquais est stratosphérique aux deux bouts du terrain 35-22, (+13, 15e). Sur une fin de possession, Tony Parker prend ses responsabilités et plante un trois points à 7 mètres, portant l’avance à +16 à la 15e  : 38-22, le Palais se lève. Ronny est lancé, telle une fusée, dans un très grand soir, il inscrit avant la pause 15 points tout en captant 7 rebonds en 12 minutes de temps de jeu. Il porte l’écart à +20 : 42-22. Les Belges viennent d’encaisser un 17-0 et à la pause l’écart se stabilise à +23 : 48-25.

Au retour des vestiaires, le Palais craint le retour Belge mais les Français défendent le plomb. +27 sur un panier tête de raquette de Nicolas Batum : 54-27. Les Bleus restent intraitables défensivement. Diaw en transition claque un dunk magistral : +26 : 58-32. (26e). Vincent Collet fait tourner son effectif à bon escient et le rythme ne baisse pas. La marque de fabrique « France » est revenue, la défense ne faiblit pas +32, et +33 à la fin du 3e quart-temps : 70-37. A noter les 9 passes décisives d’Antoine Diot qui sera félicité plus tard par Ronny Turiaf lui-même et Vincent Collet.

Dans le dernier quart, la Belgique sait qu’elle ne pourra pas revenir et Eddy Casteels fait entrer ses jeunes, et Vincent Collet permet à Yannick Bokolo de faire chauffer les jambes en défense, ne lâchant rien dans un état d’esprit impeccable. Ali Traoré auteur de 12 points au total fait grossir l’écart qui atteint les 40 unités : 79-39. Le spectacle est total, la fin de match est un hymne incandescent à l’Equipe de France qui sera célébrée pendant près de deux heures après le coup de sifflet final par le superbe public Palois. Score final : 92-54. +38, la France signe là, le record en terme d’écart entre la France et la Belgique sur les 59 confrontations, mais surtout la France est qualifiée pour le Championnat d’Europe qui se déroulera en Pologne du 7 au 20 septembre.

Les Bleus se retrouveront à Paris, mercredi 2 septembre pour trois jours de stage à Paris avant de rejoindre vendredi 4, Gdansk et la Pologne.

France – Belgique : 92-54 (21-15, 27-10, 22-12, 22-17)

France : Diot 1 (9 passes), Batum 8, Jeanneau 0, Koffi 6, Mahinmi 1, Parker 16, Bokolo 2, Pietrus 2, De Colo 12, Diaw 13, Turiaf 19 (9 rbds), Traore 12.
Entraîneur : Vincent Collet

Belgique : Moors 0, Van Rossom 5, Beghin 11, Hervelle 5, Bosco 2, VD Jonckheyd 7, Lauwers 5, Dreesen 5, De Bel 4, Oveneke 2, Driesen 3, Mbenga 5.
Entraîneur : Eddy Casteels

Ronny Turiaf inscrit les deux premiers points face à MBenga. Mais Hervelle répond par un tir à trois points. Les défenses sont âpres, et Florent Pietrus, qui se sacrifie sur Hervelle, prend deux fautes de suites en 2 minutes. Il est remplacé par Alain Koffi qui effectue un très bon passage. Parker inscrit un panier plus faute, transformé, donnant 4 longueurs d’avance de plus (7-3). Mais Lauwers à trois points se rapproche, tout de suite répondu par Tony Parker qui semble être dans un très bon soir. Le meneur fait briller sa classe (16 points en dix minutes !!!) et alterne le jeu intérieur en pénétration et les tirs de loin. En tout état de cause, TP veut montrer une autre image de lui que celle qu’il a donnée face à la Finlande. Après un excellent passage de Turiaf et une bonne défense, les Bleus prennent 8 points d’avance à la fin du 1er quart : 27-19.

La Belgique est un pays fier et Moors mène la révolte en inscrivant 4 points de suite en 1 minute : 27-23. Vincent Collet demande alors son premier temps-mort. Mais la marée noire continue avec Beghin puis Oveneke qui, avec un tir primé, passe un 9-0 (27-28, -1). Tony Parker arrête l’hémorragie, en pénétration (29-28) et sur transition Mahinmi, sur un dunk, redonne trois points d’avance : 31-28 (15e). Le sort s’acharnant, Florent Pietrus revenu pour remettre de l’ordre dans la défense tricolore se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment et prend sa 3e faute. Une perte de balle de TP est Antoine Diot commet une antisportive. Les Belges reprennent l’avantage en intensifiant leurs assauts vers le cercle : 31-32 (17e). Le vaillant Bosco donne même trois points d’avance (31-34). Koffi et Diaw aux lancer-francs, après une vraie bagarre dans la « peinture », refont passer la France devant : 39-36. Le « tête à tête » entre Hervelle et Turiaf montre bien la tension palpable sur cette rencontre. Lauwers ramène la Belgique à deux points avant la pause, dans une salle bouillante et prête pour la deuxième mi-temps

Au retour des vestiaires Turiaf marque son territoire et la balle bouge mieux pour trouver les joueurs intérieurs : 44-39. Sur deux lancers-francs Tony donne 7 points d’avance : 46-39. Mais Hervelle, Lauwers puis Bosco derrière la ligne de 6,25 m profitent de certaines approximations défensives en passant un 10-0 qui fait lever la foule, pour recoller et même repasser devant à la 25e : 48-51. Très posément la Belgique imprime sa marque et joue à 100%. La France tremble. Parker se fait chahuter dans la raquette Belge et Vincent Collet relance Pietrus puis Jeanneau. Les fautes pleuvent sur la Belgique qui joue des coudes et les Bleus se retrouvent vite sur la ligne de réparation. Florent Pietrus maudit sur cette rencontre prend sa 4e faute à 3 minutes de la fin du 3e quart. Jeanneau impulse un souffle nouveau et Batum à trois points suivi de « foxy » (le surnom de Jeanneau) en pénétration refont passer la France devant : 54-53 (28e). Diaw, sur un super moove dos au cercle, fait même prendre 3 unités d’avance presque inespérées, mais Moors reduit l’écart avant la fin du 3e quart. : 56-55.

Défensivement la Belgique annihile le jeu de la France en coupant les joueurs du ballon. Cette défense agressive permet aux Lions de prendre l’avantage grâce à un trois points de Lauwers et un tir désespéré d’Hervelle qui rentre (56-60, 32e). Parker revient en jeu et Koffi avec deux lancers francs réduit l’écart : 58-60. Van Rossom, bien remis de son entorse, inscrit quatre points de plus : 58-64 et Vincent Collet demande un temps-mort. Les Bleus ne marquent plus à longue distance, la raquette étant close, ils comptent 6 points de retard à 5 minutes du terme. Parker reprend alors les choses en main et l’on croit au miracle à 66-67 après 4 points de suite du meneur Français. Mais Doum Lauwers qui passait par là avec sa fameuse patte, lance deux missiles à trois points de suite, donnant la victoire aux siens : 66-70 avec 33 secondes à jouer mais le score n'évoluera pas. La France devra rattraper 4 points de retard au retour et gagner de plus si elle souhaite aller en Pologne.

L’Equipe de France va transférer directement d’Anvers vers Bruxelles en bus, où un avion privé les attend pour rejoindre directement Tarbes (aéroport de Pau fermé la nuit). Ils arriveront à leur hôtel à Pau vers 3h00 du matin. Vendredi les joueurs s’entraîneront en fin d’après-midi. Samedi les Français effectueront deux séances avant le match de dimanche à 17h00 au Palais des Sports de Pau. Ce match se jouera à guichet fermé et sera diffusé en direct sur Sport+.

Belgique - France : 70-66 (19-27, 18-12, 18-17, 15-10)

Belgique : Moors 13, Van Rossom 9, Beghin 6, Hervelle 14, Bosco 6, VD Jonckheyd 0, Lauwers 12, Dreesen 0, De Bel 0, Oveneke 3, Driesen 0, Mbenga 7.
Entraîneur : Eddy Casteels

France : Diot 0, Batum 5, Jenneau 2, Koffi 8, Mahinmi 2, Parker 26, Bokolo NPJ, Pietrus 1, De Colo 2, Diaw 6, Turiaf 14, Traore 0.
Entraîneur : Vincent Collet

Mardi matin à 10h00 les Bleus ont quitté leur havre de paix, la Villa Navarre de Pau, pour rejoindre Paris en avion. Après avoir transférés en bus d'Orly à la Gare du Nord pour déjeuner et prendre le train pour Anvers, les coéquipiers de Ronny Turiaf se sont retrouvés bloqué 1h30 à la gare de Vilvorde entre Bruxelles et Anvers suite à une fuite de gaz sur le trajet. Malgré tout, en arrivant à 19h00 les Bleus étaient sur le terrain à 20h00 après avoir, en 20 minutes, déposé leurs sacs et avalé un sandwich en guise de collation. A son arrivée à la salle, le coach des Français a été interviewé par la télévision belge et a insisté sur l’humilité dont la France avait su faire preuve lors des trois premières rencontres de ces qualifications et dont elle doit se parer face à la Belgique pour réaliser un bon match.

Un voyage studieux…
Les trois techniciens Tricolores, Vincent Collet, Michel Veyronnet et Jacques Commères ont profité du trajet pour travailler ensemble sur les formes de jeu de la Belgique et peaufiner ainsi leurs futures séances de travail. En 1h30 non stop, les différentes formes de jeu ont été vues ainsi que les contenus des séances jusqu’au match dans le but de démanteler le bel ensemble belge. Les trois compères travailleront également sur de nouvelles vidéos de la Belgique dans les 24 prochaines heures.

...ou détente, c'est selon.
Lors de ces déplacements les joueurs vaquent à leurs occupations favorites : musiques, films, repos et jeux de cartes pour certain. Si une ancienne génération était familier de la belotte ou du tarot, c’est la nouvelle, élevée au « Uno », qui a pris part à une partie endiablée dans le Thalys avec comme participants, Yannick Bokolo, Boris Diaw, Nicolas Batum et Antoine Diot. (voir photo)

Rookie time
Les jeunes rookies sont soumis à rudes épreuves. Antoine Diot a été nommé porteur officiel du sac de Boris Diaw pendant que Ian Mahinmi était celui de Tony Parker. Un dur apprentissage qu’ils seront très certainement faire passer aux nouveaux, le temps venu.

En cas de victoire les français obtiendraient le dernier billet qualificatif pour l’Eurobasket qui se déroulera du 7 au 20 septembre 2009 en Pologne.

Groupes du Championnat d’Europe 2009
Groupe A  Croatie, Grèce, Israël, Macédoine
Groupe B  Allemagne, Lettonie, Russie, dernier qualifié
Groupe C  Espagne, Grande Bretagne, Serbie, Slovénie
Groupe D  Bulgarie, Lituanie, Pologne, Turquie

Pour soutenir les Bleus à Anvers (Antwerpen – Belgique) le 27 août – 20h00

Tele Ticket Service : +32 70 345 345 ou +32-34-0000-34, du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h. Prix public unique : 10 €

Pour réserver via Tele Ticket Service cliquez ici
Pour la livraison de vos billets, indiquez bien votre lieu de livraison dès le départ (domicile ou autre)

Pour soutenir les Bleus à Pau le 30 août à 17h00 (deux possibilités pour les réservations)

1 / Au Palais des Sports de Pau :
• Par téléphone : 0.892.686.883 (0.34 € TTC/min) - Catégorie 1 : 40 € | Cat. 2 : 30 € | Cat. 3 : 20 €

2 / Par le réseau France Billet :
• Par internet : www.francebillet.com
• Par téléphone : 0.892.707.507 (0.34 € TTC/min)
• En magasin : Fnac, Carrefour, Géant, Système U, etc.
Catégorie 1 : 42 €* | Cat. 2 : 32 €* | Cat.3 : 22 €* (* Frais de réservation inclus)

Pour réserver via France billet cliquez ici

En l’absence de Nicolas Batum, c’est avec un cinq de départ inédit que Vincent Collet démarre la rencontre (Parker, Diot, Diaw, Pietrus et Turiaf). Le match débute par un 4-0 orchestré par Huff dans la raquette et surtout avec une entame catastrophique des Français, telle une équipe départementale du dimanche matin mal réveillée : air ball pour Tony Parker, deux fautes offensives (Turiaf, Pietrus). C’est TP qui ouvre le score côté France avec un panier + faute. Mais Koponen réplique à 6,25m : 7-2 en transition. Tony intercepte, dans un match à faux rythme et réduit l’écart : 7-4 (5e). Boris Diaw l’imite dans la raquette et la défense française commence à se mettre en place. Antoine Diot en pénétration permet aux siens de passer devant 7-8. Henrik Dettmann prend un temps-mort, suivi de deux lancers ratés par Florent Pietrus et deux points de Koponen. Antoine Diot réplique à 3 points : 9-11 (7e). Mottola de loin égalise : 11-11. Mottola fait parler son expérience des deux côtés du terrain face au jeune Mahinmi et permet à la Finlande de reprendre l’avantage : 13-11 (9e). Ali Traoré remplace le Spurs et marque sur une belle passe d’Antoine Diot : 15-13. C’est la fin du 1er quart avec déjà 7 balles perdues.

Koffi et Traoré se trouvent bien dans la raquette mais Virtanen lance deux missiles longue distance (21-17). Nando De Colo puis Traoré sur la ligne de réparation ramènent la France à égalité (21-21, 13e). Aymeric Jeanneau fait repasser les siens devant sur un drive (21-23). Traoré passe deux fois ligne de fond pour donner 6 longueurs d’avance 21-27 (15e). Nando De Colo redonne de l’air à trois points 24-30, mais les Finlandais appuient dans la raquette alors que les Français jouent avec deux petits. Tony Parker prend sa deuxième faute (16e) et Vincent Collet demande temps-mort (28-30). Mais l’attaque est grippée et Muurinen en profite : 30-30. Antoine Diot après une partie de billard du ballon et avec un sang froid insolent inscrit un « triple » : 30-33. Mais Mottola inscrit encore deux lancers-francs. Et juste avant la pause Nando De Colo donne trois petits points d’avance à la France : 33-36.

Le retour des vestiaires n’est pas bon. Mottola et Koponen permettent aux siens de recoller 38-38. Deux pertes de balle plus tard, la France compte encore 4 points de retard 42-38. Les Bleus se relancent sur un alley hoop de Tony Parker pour Flo Pietrus. Mais un oubli défensif donne 5 points de retard sur un tir de Huff. Les Tricolores balbutient leur basket, seul Antoine Diot trouve la mire : 13 points en 20 minutes à 100% : 45-43 (27e). Une bonne défense et la France recolle, par Nando De Colo, mais Raaniko en décide autrement avant la fin de la 3e période avec 5 points consécutifs : 54-51.

Virtanen de loin puis Raaniko donnent un écart une nouvelle fois de 5 points. Avec une adresse diabolique la Finlande fait des dégâts à trois points (4 paniers consécutifs par Ranniko et Virtanen) obligeant Vincent Collet à prendre un temps mort prématurément (66-57, 33e) pour le plus gros écart du match : +9. Ian Mahinmi se crée des boulevards dans la raquette grâce à son jeu dos au panier (12 pts) et un panier opportuniste de Nando De Colo ramène les Bleus à 3 points (66-63). Ronny Turiaf souffrant du dos ne peut pas revenir en jeu. Et les « jeunots » doivent prendre leurs responsabilités. Ali Traoré ramène les Français à égalité par un tir tête de raquette et De Colo, après un bon renversement, donne trois longueurs de plus : 67-70, (37e). Tony ne trouve toujours pas la cible (0 sur 7 à trois points). Koponen relance son équipe avec un tir miraculeux (69-70) à 2 minutes du terme. Ranniko fait de même après deux attaques manquées pour la France et à une minute du terme la Finlande mène : 72-70. Avec un sur deux aux lancers-francs, Boris Diaw laisse l’opportunité aux hôtes de remporter la partie et c’est Ranniko qui se transforme en bourreau en inscrivant un trois points qui enflamme l’Energia Areena. Porté en triomphe comme sur les Champs Elysées par ses coéquipiers, le shooteur fou Finlandais donne la première victoire de son équipe lors de ces qualifications : 77-73.

La France attendra les résultats de l’autre groupe pour connaître éventuellement son adversaire les 27 et 30 août prochain, entre la Bosnie Herzégovine et la Belgique.

En marge de cette rencontre, la troupe française des « Crazy Dunkers », qui animait les pauses de cette rencontre, ont effectué un record du monde avec le plus long salto smashé avec trampoline de 6,15m.

FINLANDE – FRANCE : 77-73 (15-13, 18-23, 21-15, 23-22)
Arbitres :: Romualdas BRAZAUSKAS (Lituanie), Oliver KRAUSE (Allemagne), Ingus BAUMANIS (Lettonie)

France :  Diot 15, Jackson NPJ, Jeanneau 2, Koffi 2, Mahinmi 12, Parker 4, Bokolo NPJ, Pietrus F 5, De Colo 18, Diaw 3, Turiaf 0, Traore 12. Ne jouent pas : Batum, Petro .
Entraîneur : Vincent COLLET,

Finlande : Koivisto 0, Nikkilä 2, Muurinen 4, Huff 7, Haanpää 0, Kotti 2, Koponen 15, Sten NPJ, Möttölä 17, Virtanen 9, Ranniko 21, Mäkäläinen 0.
Entraîneur : Henrik DETTMANN

Plus d’Equipe de France sur http://equipedefrance.basketfrance.com/

Plus de technique sur www.dtbn.fr

Nicolas Batum a passé une IRM dès son arrivée à Portland, plus des tests cliniques. Il a été également vu par un orthopédiste. Après les résultats de ces examens, le médecin de Portland a visionné les actions de jeu de Nicolas des trois matches disputés lors de ces barrages. Un montage réalisé par l'analyste vidéo de l'Equipe de France, Nicolas Absalon. Le staff médical de Portland a ainsi pu constater que Nicolas était en possession de tous ses moyens et a autorisé son retour immédiat sur la France.

Le Directeur de l’Equipe de France, Patrick Beesley, avait reçu dans la nuit de samedi à dimanche l’information par Nicolas Batum et Fabrice Gautier, sur place, que le joueur pouvait revenir très rapidement sur le territoire français et a eu confirmation par la franchise dans la matinée des billets d'avions retour.

Vincent Collet à pour sa part déclaré : «  Je suis très heureux de cette nouvelle. J’étais plus confiant que lorsque Tony Parker était rentré à San Antonio car la production de Nicolas sur le terrain montrait bien qu’il était en parfaite possession de ses moyens. Demain notre objectif est de gagner pour continuer sur cette dynamique. Ma crainte principale est la déconcentration mais je compte sur les joueurs pour ne pas perdre le fil conducteur de notre équipe, c'est-à-dire l’engagement défensif. Comme Tony l’a rappelé à ses coéquipiers, une grande équipe doit gagner ce type de rencontre ».

Avec un 15-2 pour commencer en 5’30’’, la France ne pouvait pas rêver meilleur départ. Les Bleus sont partout défensivement, ils ont préparé ce match à la virgule près et ça marche. L’absence de Vitali, lance Poeta dans le cinq de départ et le meneur est le seul à avoir marqué dans ces premières minutes. Parker est bouillant avec une salle surchauffée. Il enchaine les passes décisives et les tirs dans la raquette. Florent Pietrus une fois de plus effectue un travail incroyable au rebond et inscrit les deux premiers paniers de son équipe, mettant ainsi les Bleus dans le bon sens. Les Dunks s’enchainent, on sent l’Italie prise à la gorge, et le pourcentage de réussite en est le témoin : 75% à deux points. Les Français jouent moins bien offensivement dans la fin du 1er quart, et la sortie de Diaw et Parker déstabilise un peu l’équilibre offensif des Tricolores qui atteignent tout de même la fin de la première période avec 12 points d’avance, laissant l'Italie à 7 points : 19-7.

La reprise du second quart-temps amène une interception de Nicolas Batum qui smash en contre-attaque (21-7, +14). Mordente fait revenir le score mais Nando De Colo répond à trois points : 24-9 (+15, 12e). Antoine Diot fait trois fautes en 20 secondes obligeant Tony Parker à revenir plus vite que prévu. L’Italie joue petit et Jeanneau est associé à TP. Le meneur de l'Asvel sort rapidement pour Nicolas Batum. Les lancers-francs sont transformés par Koffi  : 28-11, 14e. Mordente à 3 points ramène les siens à 12 points : 28-16. Mais Batum prend un rebond offensif et score d’un beau « hook shoot ». On le sait l’Italie ne lâchera rien et on sent les joueurs de Carlo Recalcati plus sereins désomrais. Vincent Collet prend un temps mort à 3’41’’ de la pause, mais la zone proposée depuis quelques minutes par les Italiens annihile le jeu en attaque Tricolore. Par quelques fixations bien senties Parker maintien à flot l’équipe trouvant des joueurs dans la raquette qui se font « hacher » à l’Italienne et scorent malgré tout sur la ligne de réparation. Dans ce jeu là les Italiens sont pas mal non plus et tiennent tête dans ce quart-temps à la France. Les Bleus ont la possibilité d’enfoncer le clou avant la pause mais une perte de balle malheureuse maintient juste l’écart : 41-27 (+14).

Interception de Batum suivi d’un panier en pénétration de Parker qui score, derrière une bonne défense, suivi d’un panier plus faute pour Ronny Turiaf, qui donne 19 longueurs d’avance aux Bleus (46-27) : le retour des vestiaires est excellent ! Mais Belinelli marque deux tirs à trois points, puis un tir en contre-attaque et « rafraîchi » la salle de Pau en 40 secondes, en passant ce 8-0 : 48-35 (25e). Vincent Collet prend alors un temps-mort. Les Italiens sont repoussés à 14 points (52-38). Tout de suite après Tony Parker prend feux avec deux « mines » à trois points : 58-40. Mais Soragna sur la ligne de lancer score (58-43). Sur une passe laser du maître à jouer Ali Traoré marque en transition ses premiers points en sélection : 60-43. Parker : « Pas à 100% » disait-il hier en conférence de Presse mais alors à 100% ça donne quoi ? : Il inscrit le dernier panier du quart-temps « at the buzzer » pour donner 16 points d’avance à l’entame de la dernière période : 62-46. (TP : 21 points en 25 minutes).

Il reste 10 minutes pour se qualifier, mais qu’elles paraissent longues malgré les 18 points d’avance à 8 minutes du terme. Bargnani revient sur le terrain, et le cinq des Bleus peu paraître étonnant mais terriblement défensif : Traoré, Batum, Turiaf, Bokolo, et Jeanneau, et ça paie ! L’Italie n’y arrive pas. Les Bleus se dirigent vers la qualification pour la finale de ces barrages. Il reste 5 minutes : 67-48 et personne ne baisse la garde. Les tirs à trois points des transalpins ne servent à rien car le bloc défensif fait front. Les Français terminent sur un tir à 3 points d’Antoine Diot scellant le score à +20, sous les chants des 8 000 spectateurs présents dans la fournaise du Palais des Sports de Pau. Score finale 81-61. Que ce fut beau !

Les Français sont qualifiés pour la finale des barrages et connaîtront après leur match en Finlande, leur adversaire. Les finales se dérouleront le 27 et 30 août prochain. L’équipe la mieux classée entre les groupes A et B recevra en deuxième. C’est à Pau que se jouera cette finale en France. Dans l’autre groupe c’est entre la Bosnie Herzégovine ou la Belgique que doit se jouer la première place du groupe.

Batum sur le départ
Après la rencontre, le Directeur de l’Equipe de France, Patrick Beesley, a annoncé que la franchise de Portland avait émis le souhait de voir revenir aux Etats-Unis dès le match terminé Nicolas Batum pour effectuer des examens sur son épaule. L’ailier des Trailblazers rejoindra donc dès samedi matin les Etats-Unis. Il sera accueilli à Portland par un membre du staff médical de l’Equipe de France, Fabrice Gautier, l’ostéopathe revenu aux Etats-Unis après le retour de Tony Parker, afin d’effectuer le suivi du joueur avec la franchise pour l’Equipe de France.

FRANCE-ITALIE : 81-61 (19-7, 22-20, 21-19, 19-15)
Arbitres :: Sasa PUKL (Slovénie), Vicente BULTO (Espagne), Robert VYKLICKY (Rep. Tchèque)

FRANCE : Diot 3, Batum 18, Jeanneau 5, Koffi 2, Pétro 0, Parker 23, Bokolo 0, Pietrus F 8, De Colo 3, Diaw 2, Turiaf 14, Traore 3. Ne jouent pas : Jackson, Mahinmi.
Entraîneur : Vincent COLLET.

ITALIE : Giachetti 13, Soragna 11, Poeta 2, Mordente 7, Crosariol 0, Da Tome 0, Gigli 0, Amoroso 0, Belinelli 19, Cusin 4, Aradori 0, Bargnani 5.
Ne joue pas : Vitali.
Entraîneur : Carlo RECALCATTI

Après sa victoire à Pau, samedi dernier face à la Finlande (82-72), lors du deuxième match de qualification à l’Eurobasket 2009 (Pologne du 7 au 20 septembre), l’Équipe de France masculine ouvrira exceptionnellement au public son entraînement du mardi 11 août de 17h00 à 19h00 au Palais des Sports de Pau*. A trois jours du choc « France-Italie » (vendredi 14 août – 20h00, en direct sur Sport+), les Bleus offriront au public béarnais la possibilité unique et gratuite d’assister à une séance d’entraînement complète. * Palais des Sports de Pau : Boulevard du Cami-Salié – 64000 Pau

Entraînements sérieux
Les Bleus se sont entraînés à deux reprises lundi. Seul Nicolas Batum, ménagé, après le coup reçu à l'épaule samedi lors du match, n'a pas pris part aux débats. Tony Parker reprend peu à peu ses marques et du ryhtme au cours des entraînements.

La Finlande avait battu la France l’année passée au Tournoi de Strasbourg qui n’avait pas lâché le match (76-78). Kimmo Muurinen avait alors passé une très bonne soirée en inscrivant 19 points aux Bleus mais c’est surtout l’adresse des Finlandais qui avait surpris en réalisant un 11 sur 25 à trois points (44%). Lors des qualifications l’année dernière, la Finlande avait battu la Serbie chez elle, des indications qui font se méfier les techniciens Tricolores qui ont passé les trois derniers jours à décortiquer le jeu des adversaires finlandais. Le hic c’est que même perturbé le jeu des Finlandais garde une fluidité déconcertante. Depuis deux ans Henrik Dettmann, l’entraîneur expérimenté, puisqu’il a coaché l’équipe d’Allemagne sous l’air Nowitski, peaufine le jeu de cette équipe finlandaise. Admirateur du jeu collectif Lituanien, le tacticien Finlandais peu s’appuyer des intérieurs polyvalents, tel Hanno Möttölä qui a 32 ans revient en équipe Nationale, totalement rasséréné. Mais Dettmann peut également compter sur une ligne arrière performante avec notamment un meneur de jeu très fort : Petteri Koponen de la Virtus Bologne (2ème meilleur joueur du Hoop Summit après Nicolas Batum il y a un an, ses droits appartenant aux Trailblazers de Portland). C’est une équipe qui peut créer l’exploit, qui n’a rien à perdre et qui se verrait bien faire tomber les deux grosses nations, l’Italie et la France.

Autour du match le comité d’organisation a prévu de nombreuses animations. Ce rendez-vous palois sera l’occasion pour le public d’assister à un show exceptionnel. Dans l’enceinte du Palais des sports de Pau tout d’abord, un spectateur choisit au hasard dans le public repartira peut-être au volant d’une DODGE Caliber d’une valeur de 22 000 €, pour cela il devra marquer un panier du milieu du terrain à la mi-temps du match. Tout au long de la soirée le Palais des sports de Pau s’enflammera au rythme des show proposés par la Squad et les Dream Cheers (cheerleaders du club de basket de Barcelone). Le tout sera orchestré par l’incontournable Gérard Bouscarel et MC Loran aux platines. Enfin à l’extérieur du Palais des sports, une grande bodega de 750m2 ainsi que des stands de la prévention routière et du secours populaire seront installés. Le public pourra également assister à des démonstrations de basket acrobatique.

Vendredi soir il restait moins d’une cinquantaine de places à la vente sur les 7000 du Palais des Sports de Pau.

FRANCE-FINLANDE : 20H00 (PALAIS DES SPORTS DE PAU) - En direct sur Sport+ 
Historiques des oppositions : 18 victoires / 3 défaites
Arbitres : Fernando ROCHA (Portugal), Grzegorz BACHANSKI (Pologne), Moritz REITER (Allemagne)

Composition France

N° Nom Prénom Age Sél. Taille Club 2008/2009
4 DIOT Antoine
5 BATUM Nicolas 
6 PETRO Johan 
7 KOFFI Alain 
8 JEANNEAU Aymeric 
9 PARKER Tony 
10 BOKOLO Yannick 
11 PIETRUS Florent 
12 DE COLO Nando 
13 DIAW Boris 
14 TURIAF Ronny 
15 TRAORE Ali 
Ne jouent pas : JACKSON Edwin, MAHINMI Ian

Entraîneur :  Vincent COLLET / Assistants : Michel VEYRONNET, Jacques COMMÈRES

FINLANDE
Nom  Prénom - Age - Taille - Poste - Club 2008/2009
 HAANPÄÄ Samuel - 22 - 2,03 - Arrière Fos Provence (France)
 HUFF Shawn - 25 - 1,98 - Arrière - Maroussi (Grèce)
 IISALO Tuomas - 27 - 1,95 - Arrière - Kouvot, Kouvola
 KOIVISTO Mikko - 22 - 1,94 - Arrière - UNC-Greensboro (NCAA)
 KOPONEN Petteri - 21 - 1,94 - Meneur - Virtus Bologna (Italie)
 KOTTI Tuukka - 28 - 2,05 - Intérieur - Honka, Espoo
 LEE Gerald Jr. - 21 - 2,08 - Intérieur - Old Dominion (NCAA)
 MÖTTÖLÄ Hanno 32 2,09 Intérieur - pas de club (retraite)
 MUURINEN Kimmo - 28 - 2,02 - Ailier - Honka, Espoo
 NIKKILÄ Antti - 30 - 2,10 - Intérieur - Pyrintö, Tampere
 RANNIKKO Teemu - 28 - 1,89 - Meneur - BC Himki (Russie)
 STEN Juha - 25 - 1,91 - Meneur - Solna Vikings (Suède)
 VIRTANEN Petri - 28 - 1,83 - Meneur - Kataja, Joensuu

Entraîneur : Henrik DETTMANN / Assistant : Pekka SALMINEN

Dans ce premier quart-temps les Bleus entament ces qualifications dans le bon sens. Florent Pietrus survole littéralement les débats à se demander ce que font les Espagnols avec lui pendant la saison. Après 6 minutes de jeu, le Guadeloupéen inscrit déjà 8 des 10 points de son équipe tout en assurant le spectacle. Très appliqué en défense, les Français gênent terriblement les Transalpins qui ne scorent pas. La foule est un peu refroidie par l’adresse des Français et leur défense hermétique. Après 6 minutes, les Bleus comptent 10 longueurs d’avance 16-6 (6e) puis 19-9 (8e). Mais les Transalpins ne laissent pas l’écart se stabiliser et Gigli et Mancinelli permettent aux Azuréens de revenir avant la fin du 1er quart (21-15), grâce notamment à quelques largesses défensives.

Dans le second quart, les approximations offensives des coéquipiers de Boris Diaw (9 balles perdues à la pause) et la réussite de joueurs de Recalcati permettent à Mancinelli de recoller et même de repasser devant 24-25, à la 14e. Mais attention : Belinelli n’a toujours pas trouvé la mire et des tirs pourtant, il en prend ! Les Français se re-concentrent et créent un nouvel écart à la 18e (33-25) sur un panier ligne de fond de Boris Diaw. Créateur et scoreur, on retrouve le Boris que l’on aime. Florent Pietrus, toujours aussi actif et bien placé, installe la défense tel un sémaphore diablement efficace. Les Français arrivent à la pause avec 6 points d’avance : 35-29.

Au retour des vestiaires, les deux formations se tiennent pendant cinq minutes mais Belinelli commence à retrouver sa patte, tout en forçant des tirs qui rentrent. Nicolas Batum retrouve la mire à trois points pour arriver à 47-42, mais Belinelli suivi d’une faute antisportive plus bête que méchante de Florent Pietrus permet aux Italiens de passer un 6-0 et de filer devant sur un tir de Gigli 47-48. Mais Pétro, pas en réussite ce soir, redonne des couleurs et De Colo sur pénétration égalise à 51-51 à la fin du 3e.

La quatrième période s’annonce plus sulfureuse que jamais. Diot fait souffler Jeanneau et le fait très bien. Bargnani sort de sa torpeur (53-53, puis 53-55). Mais Diaw, énervé de ne pas se voir siffler des fautes sur les deux actions précédentes, marque, aidé par Nando De Colo qui à trois points oblige l’Italie à prendre un temps mort : 58-55, 34e. Mais les stars NBA de la Squadra prennent les rennes. D’abord Bargnani puis Belinelli, avec des shoots toujours aussi fous, donne 3 petits points de plus (59-62, 35e). Batum, d’abord en ligne de fond puis à trois points, redonne trois longueurs d’avance à 2 minutes du terme. Florent Pietrus prend ses responsabilités derrière la ligne des 6,25 m mais sans réussite et sur lancer-francs (après une faute discutable d’Aymeric Jeanneau – 5e ) les Italiens égalisent à 34 secondes de la fin, balle pour la France. Sur l’avant dernière action Ronny Turiaf en pénétration rate la cible mais reprend son rebond, temps-mort France, il reste 12 secondes et la possession. Mais Batum prend un tir extérieur et fait air-ball. Temps-mort Italie, il reste 1 seconde et les Français prennent l’option de ne pas faire faute et la remise en jeu est manquée. Les deux équipes se retrouvent en prolongation.

Batum et Belinelli sont devenus fous et prennent tout ce qui vient à eux dans cette prolongation. Mais Pietrus, Diaw puis Diot aux lancers francs (avec un sang froid exceptionnel) donnent trois points d’avance à 20 secondes de la fin puis 5 points encore sur lancers-francs (4 sur 4). Belinelli marque mais cela restera, on l’espère, anecdotique et la France l’emporte 80-77.

Toute l'équipe a décollé lundi en tout début d’après-midi de Roissy Charles de Gaulle avec la Compagnie Méridiana pour rejoindre en deux heures de vol Cagliari. La différence de température n’a pas étouffé les Tricolores qui ont découvert le très bel hôtel réservé par la Fédération Italienne pour les deux formations qui s’affronteront mercredi soir (20h30 – en direct sur Sport +) pour ce premier match des barrages.

Le vol est parti de Paris avec une heure de retard mais les techniciens français n’avaient pas souhaité enchainer avec une séance d’entraînement alors que les joueurs avaient enfilé les baskets pour deux heures de « training » lundi matin de 9h00 à 11h00 à Coubertin (Paris) avant de déjeuner rapidement et prendre le bus pour l’aéroport.

Organisé par le « Maître Intendant » Jacques Romain, les joueurs sont partis avec un bagage léger, le restant du matériel étant directement acheminé vers Pau par transporteur. Les Bleus rejoindront la capitale béarnaise dans la nuit de mercredi à jeudi par vol privé après la rencontre.

Les Bleus suivis
C’est Fabrice Godet-La-loi qui suivra avec sa caméra l’Equipe de France pendant les qualifications. Pour « Intérieur Sport » le Journaliste reporter d’images de la chaîne cryptée Canal+ (Sport+) et partenaire de la FFBB, décortiquera les instants privilégiés qu’il aura pu vivre avec le groupe France.

Vincent Collet a pu lors de l’attente à l’aéroport répondre aux questions des journalistes présents. Arnaud Lecomte et David Loriot pour l’Equipe, Jacques Klopp pour l’AFP, Alain Moire pour Ouest France, Jean-Philippe Guillin et Stéphane Taponier pour France Télévision. Sans oublier les deux commentateurs de choc de Sport +, David Cozette et Jacques Monclar.

Le groupe opérationnel
Tous les joueurs seront opérationnels pour le match contre l’Italie. Les numéros ont été attribués :
4 DIOT Antoine
5 BATUM Nicolas
6 JEANNEAU Aymeric
7 KOFFI Alain
8 PETRO Johan
9 JACKSON Edwin
10 BOKOLO Yannick
11 PIETRUS Florent
12 DE COLO Nando
13 DIAW Boris
14 TURIAF Ronny
15 TRAORE Ali

Les arbitres de la rencontre seront Messieurs : Zoran SUTULOVIC (Montenegro), Matej BOLTAUZER (Slovénie), Robert LOTTERMOSER (Allemagne)

La rencontre se jouera au Palais des Sports Rockefeller

Gomis et Diarra quittent la sélection
Suite aux examens médicaux réalisés vendredi à Paris, Joseph GOMIS et Mamoutou DIARRA doivent observer un repos et des soins médicaux qui ne leur permettent pas, malgré leurs efforts, de poursuivre la campagne de qualification avec l’Équipe de France.

Joseph GOMIS présente une tendinite achileéenne gauche récurrente. Mamoutou DIARRA est, pour sa part, handicapé par une périarthrite d’épaule droite.

Quant à Ronny Turiaf, les examens effectués sont rassurants et lui permettent de poursuivre la préparation normalement.

Les CV des nouveaux joueurs :

Edwin JACKSON
Club 2008/2009 : Nanterre (Pro B)
Sélections : -
Poste : Arrière
Taille : 1,88 m
Date et lieu de naissance : 18 septembre 1989 à Pau
Palmarès en Équipes de France :
- Médaille d’argent à l’Euro U20 2009
- Médaille de bronze au Mondial U19 2007
- Champion d'Europe U18 2006
- Médaille d'argent à l'Euro U16 2005

Antoine DIOT
Club 2008/2009 : Le Mans
Sélections : -
Poste : Meneur
Taille : 1,90 m
Date et lieu de naissance : 17 janvier 1989 à Bourg-en-Bresse
Palmarès en Équipes de France :
- Médaille d’argent à l’Euro U20 2009
- Médaille de bronze au Mondial U19 2007
- Champion d'Europe U18 2006
- Champion d'Europe U16 2004
- Médaille d'argent à l'Euro U16 2005

Aymeric JEANNEAU
Club 2008/2009 : ASVEL Lyon-Villeurbanne
Sélections : 39
Poste : Meneur
Taille : 1,85 m
Date et lieu de naissance : 10 octobre 1978 à la Roche sur Yon
Palmarès en Équipes de France :
- Médaille d’argent à l’Euro U18 1996

Dans une salle chauffée à blanc et remplie jusqu’aux cintres, l’Equipe de France débute la rencontre en imposant une forte pression défensive à la Hongrie. L’effet est immédiat, Ronny Turiaf et ses partenaires sont intransigeants et il est bien difficile pour les visiteurs de trouver le chemin du panier sans perdre la balle ou se faire contrer. En l’absence de Tony Parker, c’est Joseph Gomis qui dicte le tempo, les Français jouent vite à l’image d’un De Colo très efficace dans la conclusion des contre-attaques (19-14, 10’).

Malgré de nombreuses balles perdues, la Hongrie ne lâche pas. Bien au contraire, sous l’impulsion du joueur de l’AEK Athènes, Istvan Nemeth, les joueurs de l’Est reviennent dans la partie profitant des rotations tricolores. Les Hongrois avec un Tamas Kaman en réussite derrière l’arc, infligent un 17 à 0 aux Français en cinq minutes (34-20, 17’). Vincent Collet est obligé de relancer ses cadres (Turiaf, Pietrus et Diaw) pour remettre de l’ordre dans la maison bleue. A l’énergie les Tricolores refont une partie de leur retard grâce notamment à l’énergique Florent Pietrus (34-30, 20’).

Les vestiaires semblent avoir coupé l’élan tricolore, Yannick Bokolo et ses partenaires n’y arrivent pas et sont trop approximatifs dans leurs choix. La Hongrie de Marton Fodor en profite pour creuser l’écart (43-34, 23’). Les Bleus resserrent alors les rangs en défense et imposent une pression terrible à leurs adversaires. En attaque, à l’image de Nicolas Batum, les Bleus vont chercher les fautes et grâce aux lancers, ils recollent au score (46-43, 26’) mais ne parviennent pas à passer devant. Deux points de Zoltan Trepak redonnent cinq points d’avance à la Hongrie juste avant le dernier acte (54-49, 30’).

Istvan Nemeth toujours à trois-points maintient son équipe devant (57-49) malgré un Nicolas Batum stratosphérique qui réalise un dunk monstrueux sur les défenseurs hongrois. Les Bleus sont à nouveau dans le match, deux interceptions plus tard et un tir primé de Nando De Colo et la France n’est plus qu’à deux points (64-62, 34’). Mais une nouvelle fois, les joueurs de Vincent Collet n’arrivent pas à faire la différence et c’est Gergely Kortelyesi qui en profite pour redonner un peu d’air aux visiteurs (69-62) en inscrivant un trois-points au buzzer en fin de possession. C’est encore l’arrière choletais Nando De Colo qui ramène la France d’abord en concluant une contre attaque d’un dunk rageur puis sur l’action suivante en délivrant un caviar à Boris Diaw (69-67, 38’). Un contre de Boris Diaw maintient la France en vie, Yannick Bokolo a trois lancers à 8 secondes de la fin. L’arrière tricolore n’en met qu’un (68-69). Le public gronde, Istvan Nemeth est à son tour sur la ligne des lancers, il manque les deux. Nando De Colo remonte tout le terrain, décoche un tir, c’est dedans (70-69, 40’). Fin du match.

France bat Hongrie 70-69

Déclarations d'après-match :

Vincent Collet (sélectionneur de l'équipe de France) : "Nous avons réalisé un vrai hold-up ce soir. Sur les 37 premières minutes les Hongrois méritaient de gagner ce match. Nous n'avons pas affiché le même visage défensif qu'à Strasbourg. On a été presque apathique et parfois désorganisé à l'arrière, c'est décevant. On a été notoirement insuffisant, mais on a su arracher le match contre le cour du jeu. Les Hongrois ont fermé leur raquette et nous avons été trop impatient en attaque avec une maladresse évidente. Ce match doit nous servir de leçon car le mouvement de notre ballon n'était pas bon."

Florent Pietrus : "Tout le monde doit se mettre au diapason. A l'avenir on devra construire nos victoires en se basant d'abord sur une bonne défense. Ce soir, nous avons été trop suffisants dans notre façon de jouer."

Nando De Colo : "On n'a pas joué dans les espaces. Chacun doit se mettre au service de l'équipe. Concernant mon shoot en fin de match, j'ai l'habitude de prendre ce genre de responsabilités en club, j'ai essayé de m'appliquer au maximum."

D’autres infos sur les équipes de France sur www.dtbn.fr

Les Français se sont entraînés lundi de 18h à 20h sans s’économiser avec un souci « d’implication et de concentration générales intéressantes » selon Vincent Collet, satisfait à la sortie de l’entraînement. Un entraînement auquel Tony Parker n’a pas participé mais qu’il a observé du banc tout en suivant des soins. Le meneur de jeu, suivi de près par le staff médical de l’Équipe de France, continue ses soins appropriés et recommence à poser le pied par terre pour entamer son cycle de rééducation. Un protocole que le joueur suit à la lettre et qui devrait lui permettre de revenir rapidement. A ce jour, aucune date de reprise n’a été avancée mais Tony Parker soutenu par ses coéquipiers espère toujours être opérationnel le 5 août prochain face à l’Italie.

Dans la séance du jour, Vincent Collet et ses assistants ont, une nouvelle fois, appuyé là où cela est nécessaire. Les joueurs ont donc répété les gammes des systèmes offensifs et corrigé leurs placements défensifs pour encore plus d’efficacité. Lors du tournoi de Strasbourg le « bloc défensif » avait été jugé « satisfaisant à ce stade de préparation » par Vincent Collet et des progrès devront être effectués d’ici jeudi pour qu’il soit encore plus efficace le 5 août face à l’Italie.

Mardi, les Bleus effectueront deux séances, une le matin et l’autre l’après-midi pour un total de 4 à 5 heures de basket par jour. C’est toujours Régis Bardera qui officie lors des séances d’entraînement (avec une lèvre revenue à la normale, cf article précédent). Les Bleus s’entraîneront de nouveau à deux reprises mercredi puis une fois jeudi le matin du match. Vendredi, la matinée sera « off » puis un nouveau cycle de cinq séances, avant de quitter le sol français, sera programmé (vendredi, samedi et dimanche). Les Bleus quitteront la France pour l’Italie lundi dans la journée.

Comme pratiquement chaque soir depuis le rassemblement à Vichy, le staff technique, Vincent Collet, Michel Veyronnet et Jacques Commères, se réunit et effectue un travail vidéo très précis, voir millimétré sur le positionnement des joueurs sur le terrain. L’objectif étant d’offrir, en un minimum de temps, des placements optimisés pour chaque joueur afin de créer un début de collectif offensif et défensif en 3 semaines. Les entraîneurs visionnent les matches et les entraînements qui ont été montés par l’analyste vidéo Nicolas Absalon. Le retour dans les chambres se fait régulièrement au-delà de minuit...sans qu’aucun d’eux ne se transforment en citrouille bien heureusement ! 

Il reste des places pour le match de jeudi soir face à l’Hongrie à 20h30 au Stade Pierre de Coubertin à Paris. Réservez en ligne en cliquant ici.

Suivez le parcours de l’Équipe de France masculine de basket sur http://equipedefrance.basketfrance.com/

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