Equipe de France masculine | Page 37 | FFBB

Equipe de France masculine

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Pages

Beaubois prend de l’ampleur

Corps: 

NBA
Boris Diaw (Charlotte) : 21pts, 6rbds, 4pds en 41’ face à Portland (défaite 74-80)
Tony Parker (San Antonio) : 17pts, 5rbds, 5pds en 32’ face à Oklahoma City (défaite 98-101)
Mickaël Pietrus (Orlando) : 16pts, 4rbds, 2ints en 38’ face à New Jersey (victoire 88-72)
Joakim Noah (Chicago) : 14pts, 12rbds, 1pd en 38’ face à Philadelphie (victoire 94-88)
Rodrigue Beaubois (Dallas) : 14pts, 4pds et 1rbd en 19’ face à Detroit (victoire 95-90)
Johan Petro (Denver) : 0pt, 2rbds en 6’ aux Los Angeles Lakers (victoire 105-79)
Ronny Turiaf (Golden State) : n’a pas joué face à Milwaukee (défaite 125-129)
Alexis Ajinça (Charlotte) : n’a pas joué face à Portland (défaite 74-80)
Nicolas Batum (Portland) : n’a pas joué face à Charlotte (victoire 80-74)
Ian Mahinmi (San Antonio) : n’a pas joué face à Oklahoma City (défaite 98-101)
Yakhouba Diawara (Miami) : n’a pas joué face à New Jersey (victoire 81-80)

Espagne (ACB)
Nando De Colo (Valence) : 10pts, 4rbds, 4pds en 26’ face à Saint Sébastien (victoire 75-71)
Florent Pietrus (Valence) : 3pts, 4rbds, 2pds en 15’ face à Saint Sébastien (victoire 75-71)
Tariq Kirksay (Séville) : 2pts, 2rbds, 1pd en 19’ face à Bilbao (victoire 70-64)
Jérôme Moïso (Bilbao) : 2pts en 8’ face à Séville (défaite 64-70)
Alain Koffi (Badalone) : 0pt en 11’ face à Manresa (défaite 69-82)
Joseph Gomis (Malaga) : n’a pas joué face à Obradoiro (défaite 67-83)
Stéphane Dumas (Valladolid) : n’a pas joué face à Grenade (défaite 64-77)

Italie (Lega)
Michel Morandais (Varèse) : 20pts, 4rbds, 1pd en 25’ face à la Virtus Bologne (défaite 68-78)
Carl Ona Embo (Biella) : 13pts, 4pds, 2int en 19’ face à Sienne (défaite 72-80)
Mamoutou Diarra (Avelino) : 8pts, 2rbds en 20’ face à Ferrara (victoire 88-78 a.p.)
Yohann Sangare (Ferrara) : 7pts, 5rbds, 1pd en 30’ face à Avellino (défaite 78-88 a.p.)
Hervé Touré (Rome) : 4pts, 1rbd en 11’ face à Pesaro (victoire 84-73)

Grèce (A1)
Vasco Evtimov (Panionios) : 2pts, 2rbds en 7’ face à Kolossos (défaite 68-78)

Surtitre: 
Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Novembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Cette nuit, Rodrigue Beaubois a livré le meilleur match de sa toute jeune carrière NBA en brillant (14pts, 4pds et 1rbd en 19’) lors de la victoire des Dallas Mavericks face aux Detroit Pistons (86-79). Un autre français s’est fait remarqué ce week-end, Michel Morandais (Varèse) a inscrit 20 points et capté 4 rebonds en 25 minutes face à la Virtus Bologne mais il n’a pas pu empêcher la défaite de son équipe (68-78).

Beaubois dans le 5 majeur des Mavs

Corps: 

Associé à Jason Kidd dès le début de la rencontre à la place de Quinton Ross, blessé au dos lors de la victoire de Dallas face à Utah mardi (96-85), Rodrigue Beaubois a démarré la rencontre de la meilleure des manières en inscrivant les 9 premiers points de son équipe.

Le jeune meneur français a finalement joué 13 minutes, durant lesquelles il a marqué 9 points et perdu 2 balles. Rodrigue Beaubois avait été sélectionné au mois de juin dernier en 25e position du premier tour de la draft NBA par Oklahoma City, avant d'être immédiatement transféré à Dallas.

Surtitre: 
Français de l'Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Novembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir fait une courte apparition (3 minutes) le 30 octobre dernier face aux Los Angeles Lakers, cette nuit, Rodrigue Beaubois (Dallas) a débuté la rencontre face aux Hornets. Pour son deuxième match de la saison, Beaubois s'est fendu de 9 points en 13 minutes mais n'a pas pu empêcher la défaite de son équipe (114-107 a.p.).

De Colo décisif

Corps: 

NBA
Tony Parker (San Antonio) : 24pts, 7pds, 3rbds en 27’ face à Sacramento (victoire 113-94)
Joakim Noah (Chicago) : 10pts, 7rbds, 1ctre en 30’ face à Miami (défaite 95-87)
Boris Diaw (Charlotte) : 7pts, 9pds, 3rbds en 34’ face à Cleveland (défaite 90-79)
Ronny Turiaf (Golden State) : 2pts, 4rbds, 1pd en 16’ face à Phoenix (défaite 123-101)
Alexis Ajinça (Charlotte) : 2pts en 1’ face à Cleveland (défaite 90-79)
Nicolas Batum (Portland) : n’a pas joué face Oklahoma City (victoire 83-74)
Mickaël Pietrus (Orlando) : n’a pas joué face à Toronto (victoire 125-116)
Ian Mahinmi (San Antonio) : n’a pas joué face à Sacramento (victoire 113-94)
Johan Petro (Denver) : n’a pas joué face à Portland (victoire 97-94)
Yakhouba Diawara (Miami) : n'a pas joué face à Chicago (victoire 95-87)
Rodrigue Beaubois (Dallas) : n’a pas joué face aux LA Clippers (victoire 93-84)

Espagne (ACB)
Nando De Colo (Valence) : 19pts, 3rbds et 1pd en 32’ face à Vitoria (victoire 81-74)
Tariq Kirksay (Séville) : 6pts, 7rbds, 2pds en 30’ face à Malaga (victoire 63-61)
Alain Koffi (Badalone) : 6pts, 2rbds en 14’ face à Valladolid (victoire 70-65)
Florent Pietrus (Valence) : 4pts, 7rbds, 3pds en 32’ face à Vitoria (victoire 81-74)
Jérôme Moïso (Bilbao) : 0pt en 6’ face au Real Madrid (défaite 96-70)
Joseph Gomis (Malaga) : n’a pas joué face à Séville (défaite 63-61)
Stéphane Dumas (Valladolid) : n’a pas joué face à Badalone (défaite 70-65)


Italie (Lega)
Yohann Sangare (Ferrara) : 12pts, 5rbds en 26’ face à Rome (défaite 88-71)
Hervé Touré (Rome) : 9pts, 6rbds en 25’ face à Ferrara (victoire 88-71)
Michel Morandais (Varèse) : 4pts en 12’ face à Montegranaro (victoire 85-73)
Carl Ona Embo (Biella) : 2pts, 2rbds, 1pd en 5’ face à Vanoli (victoire 89-82)

Grèce
Vasco Evtimov (Panionios) : 4pts, 8rbds, 2pds en 13’ face à l’AEK Athènes (victoire 91-46)

Surtitre: 
Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Novembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end en Espagne, Nando De Colo a une nouvelle fois brillé (19 points et 3 rebonds) et participé activement à la victoire de Valence face à Vitoria (81-74). Grâce à ce succès, Valence est désormais deuxième de la Liga ACB derrière le Real Madrid. En Italie, malgré ses 12 points et ses 5 rebonds, Yohann Sangare n’a pas réussi à conduire Ferrara à la victoire (88-71) face à l’armada romaine d’Hervé Touré (9 points et 6 rebonds).

Ajinça reste à Charlotte

Corps: 

Drafté en 20e position en 2008, le pivot français avait eu quelques difficultés à s'imposer tout de suite dans la formation de coach Brown. Observé cet été en Equipe de France par le technicien américain, Alexis Ajinça semble avoir réussi à séduire son entraîneur lors des matchs de préparation au mois de septembre.

Le coéquipier de Boris Diaw portera donc le maillot de Charlotte jusqu’à la saison 2010-2011. Il touchera 1.2 million de dollars pour cette dernière année de contrat.

En revanche pour Ian Mahinimi, la situation est un peu plus délicate. Les Spurs ont en effet décidé qu’il serait free agent à la fin de la saison. Le Français a donc huit mois pour convaincre Greg Popovich qu’il a sa place dans la rotation texane.

Surtitre: 
L'actu des Bleus
Poids: 
-994
Auteur: 
BV (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
C'est officiel, Alexis Ajinça restera à Charlotte un an de plus. Probablement convaincus par les prestations du jeune intérieur tricolore en pré-saison, Larry Brown et les dirigeants des Bobcats ont décidé de lever l'option d'Ajinça pour une troisième année.

Parker et les Spurs trébuchent

Corps: 

En développant un jeu collectif soigné, les Bulls ont réussi, malgré leur jeunesse, à battre les vieux briscards de la bande à Parker (8pts, 3rbds et 3pds). Avec 17 points de Luol Deng, 14 de Kirk Henrich et 10 de Joakim Noah, Chicago a rappelé à tous ceux qui en doutaient encore que les déplacements dans l'Illinois ne seront pas des parties de plaisir cette saison.

A noter qu'en ajoutant 10 rebonds à ses 10 unités, Noah réalise son premier double-double.

 > Les highlights du match sur NBA.com 

Surtitre: 
L'actu des Bleus
Poids: 
-994
Auteur: 
BV (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Dans l'affiche de la nuit dernière opposant les San Antonio Spurs de Tony Parker aux Chicago Bulls de Joakim Noah, les Texans se sont inclinés pour la première fois de la saison (85-92).

11 Français en NBA

Corps: 

Charlotte (Boris Diaw et Alexis Ajinça)
Après avoir échoués aux portes des Playoffs, les Bobcats tenteront cette année de s’y qualifier. Cette jeune équipe aura donc besoin d’un Boris Diaw affirmé dans son rôle de leader et d’un Alexis Ajinça affuté, qui pourrait bien voir son temps de jeu fortement augmenter suite à la blessure en ce début de saison de l’intérieur Tyson Chandler.

Chicago (Joakim Noah)
Après avoir fait une courte apparition (3 matches) cet été sous le maillot tricolore, Joakim Noah s’est consacré à la préparation de cette nouvelle saison. Un travail qui s’avère payant puisque l’intérieur a montré de très belles choses lors des derniers matches de préparation. Reste à confirmer tout au long de la saison.

Dallas (Rodrigue Beaubois)
Rodrigue Beaubois sera le seul rookie tricolore cette saison. Aux côtés de Jason Kidd, l’ancien choletais aura à cœur d’apprendre vite et de faire parler ses qualités physiques et sa vitesse.

Denver (Johan Petro)
Troisième voire même quatrième rotation au poste de pivot, Johan Petro devra prendre son mal en patience et profiter des rares moments passés sur le parquet pour se faire remarquer et ainsi grappiller de précieuses minutes dans une équipe ambitieuse.

Golden State (Ronny Turiaf)
Après une saison très difficile l’an passé, Ronny Turiaf espère cette année montrer un tout autre visage. Pour cela, l’intérieur français devra faire valoir son énergie, sa combativité et rester sur la dynamique de ses dernières sorties (9 points, 11 rebonds en 28 minutes face à New Orleans).

Miami (Yakhouba Diawara)
On voit mal comment Yakhouba Diawara pourrait sortir de l’ombre et du banc du Heat. A un poste où la concurrence semble bien trop rude pour lui, le Français devra s’attacher à profiter des rares occasions qui lui seront données pour montrer toute l’étendu de son talent.

Orlando (Mickaël Piétrus)
Le finaliste 2009 a réalisé une pré-saison de très bonne facture avec dans ses rangs quatre joueurs estampillés All Star : Dwight Howard, Vince Carter, Rashard Lewis et Jameer Nelson. A leurs côtés, Mike Pietrus révélation des playoffs 2009, a une bonne carte à jouer en se montrant aussi efficace en attaque qu’en défense.

Portland (Nicolas Batum)
Après avoir montré de belles choses lors de sa saison de rookie, le temps de la confirmation est venu pour Nicolas Batum. Mais une opération de l’épaule droite devrait le priver de terrain pour une durée de 3 à 5 mois et ainsi retarder cette échéance.

San Antonio (Tony Parker et Ian Mahinmi)
Avec l’arrivée de Richard Jefferson, San Antonio semble avoir trouvé le joueur qui lui manquait. Avec ce renfort de poids, les Spurs viseront le titre. Si Tony Parker devrait cette année encor jouer un rôle très important au sein de la franchise texane, l’autre français, Ian Mahinmi tentera pour sa part d’intégrer la rotation et de grappiller de précieuses minutes.

Programme de la soirée :
Cleveland – Boston
Dallas – Washington
Portland – Houston
LA Lakers – LA Clippers

Surtitre: 
NBA (saison régulière)
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
La saison NBA 2009-2010 débute ce soir avec en tête d’affiche un très alléchant Cleveland – Boston, deux sérieux prétendants au titre. Rodrigue Beaubois (Dallas) sera le seul Français à jouer ce soir, Nicolas Batum (Portland) étant indisponible pour une durée encore indéterminée. Les neuf autres Frenchies devront attendre demain pour débuter leur saison.

Un Morandais d'attaque

Corps: 

NBA
Tony Parker (San Antonio) : 14pts, 2pds en 23’ face à Indiana (défaite 114-112)
Boris Diaw (Charlotte) : 14pts, 2pds, 2ints en 33’ face à Memphis (défaite 95-92)
Joakim Noah (Chicago) : 13pts, 16rbds et 4pds en 39’ face à Washington (victoire 93-70)
Ronny Turiaf (Golden State) : 9pts, 11rbds en 28’ face à New Orleans (victoire 126-92)
Nicolas Batum (Portland) : 8pts, 3rbds, 2pds en 22’ (victoire 113-93)
Mickaël Pietrus (Orlando) : 7pts, 2rbds, 3pds en 21’ face à Atlanta (victoire 123-86)
Ian Mahinmi (San Antonio) : 6pts, 2rbds en 9’ face à Indiana (défaite 114-112)
Johan Petro (Denver) : 4pts, 2rbds en 12’ face aux Los Angeles Lakers (victoire 119-105)
Alexis Ajinça (Charlotte) : n’a pas joué face à Memphis (défaite 95-92)
Yakhouba Diawara (Miami) : n’a pas joué face à Atlanta (défaite 92-87)
Rodrigue Beaubois (Dallas) : n’a pas joué face à Houston (victoire 98-94)

Espagne (ACB)
Jérôme Moïso (Bilbao) : 13pts, 4rbds en 26’ face à Manresa (défaite 62-57)
Nando De Colo (Valence) : 9pts, 4rbds, 4pds en 23’ face à Grenade (victoire 82-65)
Florent Pietrus (Valence) : 8pts, 4rbds en 21’ face à Grenade (victoire 82-65)
Alain Koffi (Badalone) : 5pts, 8rbds, 3int en 25’ face à Barcelone (défaite 92-59)
Tariq Kirksay (Séville) : 2pts, 5rbds en 26’ face à l’Estudiantes Madrid (défaite 84-63)
Joseph Gomis (Malaga) : n’a pas joué face à Saint Sebastien (défaite 83-76)
Stéphane Dumas (Valladolid) : n’a pas joué face à Gran Canaria (victoire 67-61)

Italie (Lega)
Michel Morandais (Varèse) : 18pts, 1rbd, 1pd en 33’ face à Biella (défaite 87-78)
Hervé Touré (Rome) : 10pts, 5rbds en 17’) face Avellino (défaite 101-95)
Yohan Sangare (Ferrara) : 5pts, 3rbds et 1pd en 24’ face à Crémone (défaite 91-82)
Carl Ona Embo (Biella) : 0pt, 1pd, 1rbd en 13' face à Varèse (victoire 87-78)

Grèce
Vasco Evtimov (Panionios) : n’a pas joué face à Peristeri (défaite 81-70)

Surtitre: 
Français de l’Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 26. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré ses 18 points en 33 minutes, Michel Morandais n’a pas pu éviter ce week-end la défaite de son équipe. Varèse s’est incliné sur son parquet face à Biella (78-87). En NBA, la pré saison s’est achevée vendredi avec les derniers matches amicaux durant lesquels nos Frenchies ont eu plus ou moins de réussite.

TP sur Facebook

Corps: 

Parker : "J’avais mis sur pied une page Facebook pendant mon camp de basket. Ça a bien marché et je me suis dit : allons-y, je lance ma page officielle. En trois semaines plus de 51.000 personnes sont devenues fans. C’est allé très vite. Je ne pensais vraiment pas que le succès serait aussi rapide. Cela m’a plu et je pense que c’est un bon moyen pour mes fans de suivre ma saison de la manière la plus intime possible. En décidant de lancer la page Facebook j’ai pensé également faire évoluer le look du site. Depuis 2004 il n’avait pas réellement évolué. Donc je l’ai adapté aux différentes plateformes de communication qui existent aujourd’hui. Nous ferons je pense une ou deux interviews par semaine sur le site. Ensuite sur Facebook, j’ai l’intention de mettre un mot, une photo ou une vidéo chaque jour."

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
J. Guérineau, FFBB
Date d’écriture: 
Mercredi, 21. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Tony Parker a entièrement relooké son site internet et s’est lancé avec enthousiasme dans le monde des réseaux sociaux. Une nouvelle façon de suivre son actualité pendant la saison NBA. Rendez-vous sur www.tp9.net pour accéder au nouvel univers du meneur des Spurs et de l’Equipe de France.

De Colo joue les pistoleros

Corps: 

NBA
Boris Diaw (Charlotte) : 7pts, 3rbds et 3pds en 20' face à Utah (défaite 103-110)
Alexis Ajinça (Charlotte) : 2pts, 2ctres, 1pd en 9' face à Utah (défaite 103-110)
Tony Parker (San Antonio) : 22pts, 7pds et 3rbds en 25’ face à Cleveland (victoire 105-98)
Ian Mahinmi (San Antonio) : 2pts, 3rbds en 11’ face à Cleveland (victoire 105-98)
Yakhouba Diawara (Miami) : 3pts et 3rbds en 18’ face à la Nouvelle Orléans (victoire 97-81)
Joakim Noah (Chicago) : 8pts et 5rbds en 28’ face à Minnesota (victoire 94-90)
Johan Petro (Denver) : n’a pas joué face à Portland (défaite 96-98)
Rodrigue Beaubois (Dallas) : 10pts, 2rbds et 2pds en 20’ face à Cleveland (victoire 93-82)
Nicolas Batum (Portland) : 6pts, 3rbds et 3pds en 17' face à Denver (victoire 98-96)
Ronny Turiaf (Golden State) : n’a pas joué face à Sacramento (défaite 94-101)
Mickaël Pietrus (Orlando) : 19pts, 1rbd, 1pd et 2ints en 25’ (victoire 121-86)

Espagne (ACB)
Jérôme Moïso (Bilbao) : 17pts, 7rbds en 28’face Fuenlabrada (défaite 70-87)
Florent Pietrus (Valence) : 0pt, 1 rbd, 3bps en 20’ face à Valladolid (victoire 93-54)
Nando De Colo (Valence) : 21pts, 3rbds, 4pds en 32’ face à Valladolid (victoire 93-54)
Alain Koffi (Badalone) : 5pts, 12rbds en 27’ face à l’Estudiantes Madrid (victoire 109-54)
Tariq Kirksay (Séville) : 12pts, 8rbds, 3ints en 33’ face à Saint-Sébastien (défaite 64-89)
Joseph Gomis (Malaga) : n’a pas joué face au Real Madrid (défaite 79-81)
Stéphane Dumas (Valladolid) : n’a pas joué face à Valence (défaite 54-93)

Italie (Lega)
Yohan Sangare (Ferrara) : 7pts, 1pd en 31’ face à Milan (défaite 66-71)
Hervé Touré (Rome) : 2pts et 2ctres en 17’ face à Trévise (défaite 85-92)
Michel Morandais (Varèse) : 5pts en 19’ face à Teramo (défaite 58-84)

Chypre
Ilian Evtimov (Limassol) : 14 pts face à Nicosie (victoire 70-65)

Surtitre: 
Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 19. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end, l’arrière de Valence, Nando De Colo a profité de la large victoire de son équipe face à Valladolid (93-54) pour briller. L’international tricolore a inscrit 21 points, capté 3 rebonds et distribué 6 passes en 32 minutes. A Chypre, Ilian Evtimov (14 points) a remporté son premier titre de la saison, la Super Cup, face à Nicosie (70-65).

Moïso attaque fort

Corps: 

NBA
Alexis Ajinça (Charlotte) : 15 points, 7 rebonds et 2 contres en 18’ face à Cleveland (défaite 96-102)
Tony Parker (San Antonio) : 2 points, 3 rebonds en 12’ face à Miami (victoire 95-93)
Ian Mahinmi (San Antonio) : 9 points, 3 rebonds, 3 contres en 27’ face à Miami (victoire 95-93)
Yakhouba Diawara (Miami) : 6 points, 6 rebonds en 21’ face à San Antonio (défaite 93-95)
Joakim Noah (Chicago) : 5 points, 7 rebonds en 16’ face Milwaukee (défaite 98-86)
Johan Petro (Denver) : 1 point, 3 balles perdues, 5 fautes en 7’ face à Indiana (victoire 128-112)
Rodrigue Beaubois (Dallas) : 0 point, 3 passes et 3 balles perdues en 9’ face à Memphis (victoire 114-107)
Nicolas Batum (Portland) : 2 points, 2 rebonds et 1 interception en 10’ face aux Los Angeles Clippers (défaite 85-97)
Ronny Turiaf (Golden State) : n’a pas joué face à Phoenix (victoire 104-101)
Boris Diaw (Charlotte) n’a pas joué face à Cleveland (défaite 96-102)
Mickaël Pietrus (Orlando) : n’a pas joué face à Houston (victoire 113-104)

Espagne (ACB)
Jérôme Moïso (Bilbao) : 20 points et 8 rebonds en 26’ face à Grenade (victoire 74-63)
Florent Pietrus (Valence) : 4 points et 8 rebonds en 25’ face à Estudiantes Madrid (victoire 80-68)
Nando De Colo (Valence) : 9 points, 3 rebonds et 3 passes en 25’ face à Estudiantes Madrid (victoire 80-68)
Alain Koffi (Badalone) : 6 points et 6 rebonds en 19’ face à Gran Canaria (victoire 69-67)
Tariq Kirksay (Séville) : 10 points et 7 rebonds en 31’ face au Real Madrid (défaite 56-76)
Joseph Gomis (Malaga) n’a pas joué face à Fuenlabrada (défaite 71-74)
Stéphane Dumas (Valladolid) : n’a pas joué face à Alicante (défaite 80-78)

Italie (Lega)
Yohan Sangare (Ferrara) : 16 points, 3 rebonds et 2 passes en 32’ face à Teramo (victoire 90-83)
Hervé Touré (Rome) : 2 points et 4 rebonds en 18’ face à Crémone (victoire 94-79)
Michel Morandais (Varèse) : 8 points et 3 rebonds en 21’ face à Milan (victoire 73-66)

Surtitre: 
Français de l’Étranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Lors de la première journée du championnat espagnol, Jérôme Moïso s’est montré intenable (20 points et 8 rebonds) sous ses nouvelles couleurs. Son club Bilbao a ainsi enregistré un joli succès face à Grenade (74-63). Autre performance remarquée du week-end est l’œuvre de Yohan Sangare (Ferrara) qui a signé une ligne de stats complète (16 points, 3 rebonds et 2 passes) face à Teramo (90-83).

Des Bleus plutôt timides

Corps: 

Joakim Noah (Chicago)
Mardi soir à Londres, Chicago s’est imposé 102 à 101 face à Utah dans une O2 Arena en fusion (18 689 spectateurs). Les Bulls ont pu une nouvelle fois compter sur l’énergie et l’agressivité de Joakim Noah. Propulsé dans le cinq de départ, l’intérieur tricolore s’est révélé très efficace en signant une belle ligne de stats (10 points, 6 contres, 4 passes et 3 rebonds en 26 minutes).

Tony Parker, Ian Mahinmi (San Antonio)
Tout comme Tim Duncan, Antonio McDyess et Michael Finley, Tony Parker a été laissé au repos cette nuit lors du match face à Houston. Pénalisé par les fautes, Ian Mahinmi n’a pas pu réellement se montrer à son avantage lors de la défaite des Spurs face à leur voisin texan (99 à 85).

Yakhouba Diawara (Miami)
Après avoir inscrit 6 points (2 sur 3 à trois-points) et capté un rebond en 17 minutes lors de la victoire de Miami face à Detroit (87-83), le Yak n’a pas participé cette nuit au derby floridien face à Orlando (défaite 86-90).

Mickaël Pietrus (Orlando)
Souffrant d’une entorse à cheville, Mike Pietrus a été peu utilisé mardi soir (4 points, 3 rebonds, 2 passes en 9 minutes) lors de la victoire d’Orlando face à Dallas (110-105). L’ailier français s’est bien rattrapé cette nuit (14 points, 4 rebonds en 24 minutes) en participant activement au succès des siens face à Miami 90-86

Mickaël Gélabale (Los Angeles Lakers)
Alors qu’il doit encore convaincre son coach pour espérer intégrer l’effectif des champions NBA, cette nuit Mickaël Gélabale, malgré un temps de jeu réduit, s’est montré plutôt actif (4 points et 2 rebonds en 8 minutes) et a ainsi participé à la victoire des Lakers face à Golden State (118-101).

Ronny Turiaf (Golden State)
Cette nuit, Ronny Turiaf n’est pas entré en jeu face à son ancienne équipe (Los Angeles Lakers). Golden State s’est incliné 118 à 101.

Boris Diaw, Alexis Ajinça (Charlotte)
Boris Diaw blessé n’a pas participé à la défaite des Bobcats face à Clevland (92-87) mais l’autre français de la Franchise de Caroline du Nord, Alexis Ajinça a profité de son temps de jeu (18 minutes) pour montrer de belles choses (9 points et 7 rebonds).

Rodrigue Beaubois (Dallas)
Pour son premier match sous les couleurs de Dallas, l’ancien choletais s’est montré discret (2 points, 2 rebonds et 1 passe en 9 minutes) lors de la défaite des siens face à Orlando (105-110).

Nicolas Batum (Portland)
Cette nuit l’ailier tricolore n’a pas pris part à la victoire 89 à 86 de Portland face à Sacramento.

Johan Petro (Denver)
Lors de la large victoire des Nuggets (102-70) sur le parquet du Partizan de Belgrade ; le pivot français Johan Petro n’a pas vraiment fait sensation se contentant de 6 points, 1 rebond et 5 fautes en 20 minutes de jeu.

Surtitre: 
NBA – Pré-saison
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Si certains français sont désormais incontournables au sein de leur équipe NBA, la majeure partie des autres joueurs expatriés doit encore faire ses preuves. Actuellement, les Bleus profitent, avec plus ou moins de réussite, des matches de pré-saison pour faire étalage de leur talent. Petit tout d’horizon des 12 "frenchies" de la grande ligue.

"Retour sur scène 2" sur canalplus.fr

Corps: 

Après avoir suivit l’Equipe de France de basket pendant leur campagne, Fabrice Godet La Loi vous propose de revivre l’aventure tricolore à travers son documentaire "Retour sur scène" décliné en deux parties d’une vingtaine de minutes chacune.

Déjà diffusé dans l’émission Intérieur Sport, ce reportage exclusif est désormais disponible sur la toile, sur le site internet de la chaine cryptée, www.canalplus.fr

Retrouver l’intégralité du documentaire en cliquant ici

Surtitre: 
Equipe de France masculine - reportage
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 2. Octobre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir diffusé le documentaire sur l’Equipe de France de basket, "Retour sur scène" dans son émission Intérieur Sport, le groupe Canal + vous propose de vous replonger dans l’intimité des Bleus en vous donnant accès à ce reportage sur son site internet.

Dans l'intimité des Bleus

Corps: 

Intérieur Sport diffusera demain samedi, sur Canal + le deuxième volet d'un documentaire inédit sur l’Equipe de France de basket. Après les qualifications, Fabrice Godet La Loi a poursuivi sa plongée dans le groupe France pendant l’Euro 2009. Une relation de confiance et de complicité s’est incontestablement instaurée entre les Bleus et le reporter, lui permettant ainsi d’avoir des images inédites.

Retrouvez ce documentaire samedi 26 septembre à 13h40.

Rediffusion dimanche 27 à 20h10 sur Canal + Sport.

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 25. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Canal + propose demain la deuxième partie du documentaire sur l'Equipe de France qui aura été suivie pendant deux mois par la caméra de Fabrice Godet La Loi. Rendez-vous 13h40 sur Canal Plus dans le cadre de l'émission Intérieur Sport.

Un sourire pour finir

Corps: 

Qui veut s’offrir un dernier tour de piste avant la quille ? Les billets pour le Mondial déjà décidés, les dernières rencontres pour les places de 5 à 8 n’avaient plus aucune importance. La possibilité pour les coaches d’offrir du temps de jeu à des joueurs peu utilisés depuis le début de l’Euro. Pour l’occasion Boris Diaw (blessé à la cheville contre la Turquie, 3 semaines d’arrêt), Tony Parker et Florent Pietrus ont été laissés au repos. Côté croate Roko-Leni Ukic est en civil tandis que Mario Stojic et Zoran Planinic ne décolleront pas du banc.

Un petit match entre amis sans enjeu et sans grande intensité. Au point que les acteurs passent salement au travers des premières minutes combinant un coquet 0/8 aux tirs pour débuter. Les Croates semblent encore plus endormis que les Français et vont nous offrir quelques moments d’anthologie. Appelé à remplacer Mario Kasun, Nikola Vujcic se précipite vers la table de marque avant de s’apercevoir qu’il a oublié… son maillot. Au retour des vestiaires la deuxième mi-temps reprend sans Jasmin Repesa. Le coach dalmate débarque paisiblement alors que ses troupes ont déjà inscrit un panier. Concentration maximale donc. Même les supporteurs prennent l’affrontement à la rigolade et, histoire de pimenter ce grand n’importe quoi, finissent par se rassembler pour fêter ensemble les paniers des deux équipes.

Sur le parquet, Antoine Diot et Nando de Colo ont cependant décidé de se faire plaisir. Les deux compères vont combiner 19 points à 8/11 lors du premier quart-temps sur les 21 de leur équipe. De quoi creuser rapidement le trou (21-12) avant que Sandro Nicevic ne joue les maîtres d’école avec son ancien coéquipier au Mans, Alain Koffi. Quelques mouvements bien sentis dos au panier remettent la Croatie dans la course avant que Diot ne frappe à deux reprises à trois-points, le deuxième depuis le milieu du terrain au buzzer de la mi-temps (34-24).

Le match va réellement débuter en milieu du troisième quart lorsque Davor Kus commence à faire chauffer son poignet alors que son équipe pointe à -14. Un 16-3 en cinq minutes entretient le suspense (46-45, 31e). Mais ces  Bleus ont pris la bonne habitude de ne pas jouer de fausses notes dans leur partition 2009 et la bench mob, la mafia du banc, avec la contribution décisive de Nicolas Batum va s’assurer de poursuivre la bonne série. Ali Traore s’offre même un ultime dunk tonitruant qui déclenche le délire sur le banc tricolore. La France s’impose pour la huitième fois en neuf matches en Pologne.


Les réactions
Ronny Turiaf :
"Cela fait plaisir de bien finir, de n’avoir perdu qu’un match contre une grosse équipe d’Espagne et de voir les copains se faire plaisir sur le terrain. Je suis content."

Vincent Collet : "Il y avait des absents de marque mais je ne voulais pas que l’on abime l’image d’une équipe qui a très envie de jouer. L’avoir fait ce soir me fait très plaisir. Ce matin je leur ai dit n’écornez pas tout ce que vous avez montré depuis le début de la préparation. Ils l’ont fait et cela fait chaud au cœur."

Les matches du jour
Espagne bat Serbie  
De finale il n'y en a pas eu dimanche soir à Katowice. Le match pour la médaille d'or a vite tourné au massacre. A ce niveau l'Espagne n'a pas d'adversaire à sa hauteur mis à part les stars NBA. Après la France (-20), la Grèce (-18), la Serbie (-22) a été totalement balayée, battant au passage un record en étant distancée de 23 unités à la pause. Pau Gasol n'a eu besoin que de 22 minutes pour rendre une fiche de stats de 18 points, 11 rebonds  et 3 contres. Pour la première fois de son histoire, l'Espagne est championne d'Europe et poursuit une fabuleuse décennie de succès. Sachant que Pau Gasol et la génération des juniors en or n'ont pas encore 30 ans et que leur meneur titulaire est tout juste majeur, la razzia est sans doute loin d'être terminée.

Grèce bat Slovénie  57-56
Deux ans après avoir échoué au pied du podium, la Grèce est de retour. Face à une formation slovène héroïque mais visiblement épuisée, les Grecs ont pu compter sur l'impact physique de Sofoklis Schortsanitis pour remporter le bronze. Le pivot de l'Olympiakos a démontré que ses problèmes de poids n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Autrefois limité à un temps de jeu réduit du fait d'une condition physique précaire, Baby Shaq a passé 32 minutes sur le parquet signant 23 points, 6 rebonds et 2 contres et écoeurant totalement les intérieurs slovènes. Dans un match haché et dépourvu d'adresse la Slovénie aura tout de même sa chance. Le réveil tardif de Jaka Lakovic les ramène à -1 à neuf secondes du buzzer mais les hommes de Jure Zdovc mettent près de cinq secondes à faire faute sur la remise en jeu. Spanoulis manque ses deux lancers mais Bostjan Nachbar n'a pas assez de temps pour tenter autre chose qu'un tir désespéré du milieu du terrain.

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, sur place à Katowice
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
En battant la Croatie 69-62, l’Equipe de France a décroché la cinquième place de l’EuroBasket 2009. Elle termine également avec le meilleur bilan de la compétition avec huit victoires pour une seule défaite, malheureusement concédée lors du quart de finale.

Deux équipes au Mondial

Corps: 

Les joueurs de Vincent Collet ont obtenu leur ticket en battant l’équipe nationale Turque en match de classement du Championnat d’Europe de Basket qui se déroule actuellement en Pologne.

L’Equipe de France se qualifie également pour le prochain Championnat d’Europe de basket qui se déroulera en Lituanie en 2011. Lui-même qualificatif pour les JO de Londres en 2012. C’est ainsi une performance sportive de premier plan que rélalise l’équipe de France aujourd’hui à Katowice (Pologne) en respectant son objectif et sa feuille de route définie à l’automne 2008.

Deux équipes au Mondial !

Les masculins rejoignent l’Equipe de France féminine qui s’était déjà qualifiée pour le prochain mondial, en remportant le Championnat d’Europe au mois de juin dernier. Le Championnat du Monde féminin se déroulera du 23 septembre au 3 octobre 2010 en République Tchèque.

En positionnant ses deux équipes de France A dans la plus haute compétition mondiale, la FFBB confirme les résultats obtenus ches les jeunes cette année avec 5 médailles dans les différents championnats d’Europe de jeune.

Yvan Mainini (Président de la Fédération Française de BasketBall) :
«Les garçons sont allés chercher avec le cœur le ticket pour le championnat du Monde en Turquie et celui pour le prochain EuroBasket de 2011. Il y a beaucoup de jeunes joueurs dans cette équipe et c’est très positif pour l’avenir avec les JO de Londres en ligne de mire. Nous pouvons continuer à travailler dans la sérénité même s’il reste encore des choses à améliorer. Après l’Equipe de France féminine ce sont donc nos deux équipes séniors qui sont qualifiées pour la prochaine compétition intercontinentale et j’en suis très heureux. Nous nous étions fixés comme objectif la participation des deux équipes au prochain Championnat du Monde, c’est chose faite avec en plus le titre européen pour les filles. Nous avons vécu un été en tous point magnifique avec en plus les équipes de jeunes qui ont validé le travail effectué par la Fédération (1 médaille d’or, 3 médailles d’argent et 1 médaille de bronze dans 5 des 6 compétitions européennes de jeunes) ».


Surtitre: 
Eurobasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
Service de Presse FFBB / FC
Date d’écriture: 
Samedi, 19. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France masculine, s’est qualifiée, samedi, pour le prochain Championnat du Monde de basket qui se déroulera en Turquie du 28 août au 12 septembre 2010. Après 2006 au Japon, l’équipe se qualifie pour son deuxième mondial de suite et revient sur le devant de la scène internationale.

Le Mondial en poche

Corps: 

La France peut lui dire merci. Merci à Hidayet Türkoglu. Une star dans son pays. Finaliste NBA. Un nouveau contrat de 50 millions de dollars signé avec les Raptors. Mais un Euro passé à lancer des briques (32,0%) et une attitude infecte qui a totalement retourné le cours d’une rencontre bien mal engagée.

Katowice c’est sombre, c’est laid. Un enchevêtrement d’échangeurs d’autoroutes et des barres d’immeubles grises et sans âme. La vieillotte Spodek Arena, construction ouverte en 1971 et digne des plus belles réalisations soviétiques, ne va pas vous remonter le moral.

Les matches de classement disputés à l’heure du laitier ou presque dans des salles plus occupées à préparer les grands rendez-vous de l’après-midi qu’à jeter un coup d’œil sur le terrain demandent de grandes ressources mentales et une volonté de fer. Digérer la défaite, se trouver de nouveaux objectifs, la tâche semblait a priori plus compliquée pour la Turquie, battue en prolongation par la Grèce 16 heures plus tôt et déjà qualifiée pour son Mondial.

Boscia Tanjevic avait promis la guerre mais a laissé son meilleur joueur, Ersan Ilyasova, en civil sur le banc au coup d’envoi. Et pourtant la Turquie va totalement étouffer des Bleus à côté de la plaque pendant le plus clair de la première mi-temps.

Attaque de zone statique, absence de rythme, balles perdues, intensité défensive absente, le cauchemar de 2007 refait surface. 6-12, 12-26, 21-39, la joyeuse bande de supporteurs tricolores a le moral dans les chaussettes. Les intérieurs turcs se promènent, les shooteurs sont en verve, direction le match pour la 7e place pour la France.

Puis Türkoglu entre en scène. Mécontent d’un coup de sifflet il écarte violemment le bras d’un arbitre venu lui expliquer sa décision. Technique. Quatre lancers à suivre pour la France qui va rentrer aux vestiaires avec seulement 11 points de retard, un moindre mal compte tenu de la physionomie de la rencontre.

Et de retour des vestiaires c’est une vague bleue qui va emporter les hommes au croissant. Vincent Collet a choisi de jouer small ball avec Florent Pietrus et Boris Diaw à l’intérieur. Une tactique qui porte immédiatement ses fruits. La circulation de balle est rapide, les fixations de Diaw efficaces et Antoine Diot valide derrière la ligne primée d’excellents passages collectifs.

Plus important encore, dans le sillage d’un Florent Pietrus qui même dans la tourmente n’a jamais fait baisser son niveau d’intensité, la France retrouve son agressivité de l’autre côté du terrain. Les tirs sont désormais contestés, les changements défensifs tranchants provoquent des pertes de balle. Et quand les Bleus défendent, les Bleus courent. Et quand les Bleus courent, les Bleus gagnent.

Tony Parker se régale et un 19-9 remet définitivement les troupes de Vincent Collet dans la course. A l’approche du money-time tout reste à faire (61-59) mais la Turquie semble au bord de l’asphyxie. Une impression confirmée dès le début d’un quatrième quart-temps survolé par Parker. Le meneur des Spurs inscrit 10 points consécutifs puis Batum et Koffi se mêlent à la fête : 15-0 en cinq minutes. Le match est plié.

La France jouera donc pour la cinquième place dimanche. Une rencontre pour l’honneur puisque la qualification pour le Mondial 2010 et l’Euro 2011 sont déjà en poche. Mais une ultime séance de travail avant de penser au futur.


Les réactions
Antoine Diot : "Je suis rentré avec un esprit de mort de faim. Nous ne sommes pas rentrés dans le match comme il fallait et ils ont été très adroits. Mais nous savions qu’en montant la défense, cela pouvait passer. Nous avons montré du caractère et la Turquie était fatiguée. Tant mieux pour nous. La technique de Türkoglu nous remet dans le match sans rien faire. Cela donne quatre lancers-francs. C’est un déclic qui nous permet de nous dire que nous ne sommes pas si loin que ça. Ensuite Vincent décide de jouer plus petit pour courir en prenant des risques au rebond. Nous avons parfaitement attaqué la zone avec Boris en 4. Les objectifs sont désormais remplis même si nous aurions voulu accrocher une médaille. Mais c’est vraiment positif pour le basket français."

Nicolas Batum : "Nous sommes heureux d’avoir assuré l’essentiel. J’ai beaucoup appris pendant ces 15 jours à l’Euro. Je suis persuadé qu’il y a de grandes choses à faire avec cette équipe-là. Il faut bâtir. Nous serons prêts l’année prochaine."

Florent Pietrus : "Je sais que mon rôle est important dans cette équipe et j’ai essayé de donner l’exemple. Les deux qualifications nous consolent de notre défaite d’hier. Nous sommes sûrs de participer à de grandes compétitions dans les deux années à venir et c’est très satisfaisant. L’état d’esprit a été excellent et c’est une bonne base pour la suite. J’ai la sensation du devoir accompli après ces deux mois de travail."

Ronny Turiaf : "On a travaillé dur pour en arriver là. Cela met du baume au cœur après la grande tristesse du quart de finale. On se dit que nous n’avons pas tout gâché comme en 2007."

Vincent Collet : "Je suis très content de notre réaction après avoir été mené de 19 points. A l’exception de Florent Pietrus nous étions très mous et il  fallu l’entrée des remplaçant et en particulier d’Antoine Diot pour réveiller tout le monde. Dans leur sillage on a retrouvé de l’énergie et de la dureté pour inverser la tendance. La qualification pour le Mondial va nous permettre de poursuivre le travail entrepris. Continuons dans cette direction, continuons à progresser."

Les demi-finales
Espagne bat Grèce 82-64
+5, +9, +13, +18. L’évolution du score après chaque quart-temps de la première demi-finale de l’EuroBasket. Plus patiemment, plus méthodiquement mais tout aussi efficacement que face à la France, l’Espagne a écarté la Grèce de la course à la médaille d’or. Pau Gasol a de nouveau régné dans la raquette et la défense de Sergio Scariolo a parfaitement contenu le duo Zisis-Spanoulis limité à 7 points et 4/13 aux tirs. Les joueurs du banc non utilisés contre les Bleus ont cette fois apporté une contribution primordiale, preuve de la profondeur d’effectif des champions du Monde. Une victoire accueillie sans grande effusion de joie tant l’Espagne est habitué au grandiose : "Nous ne sommes plus qu’à une marche de notre but", a déclaré Marc Gasol. "On ne pense pas à notre défaite d’il y a deux ans. On pense à demain et à quel point cela a été dur d’arriver là. C’est ma quatrième finale en quatre ans (Mondial, Euro, Jeux Olympiques), je sais ce qu’il faut faire pour gagner l’or."

Serbie bat Slovénie 96-92
C’est un match de légende qu’ont livré Slovènes et Serbes dans la deuxième demi-finale de la soirée. Un duel dans une ambiance enfin digne d’un Euro grâce à la présence de plusieurs milliers de supporteurs slovènes dans les tribunes de la Spodek Arena. Des supporteurs qui ont longtemps cru que leurs idoles allaient s’offrir une place en finale. En tête toute la rencontre, menant de 10 points à la mi-temps, les troupes de Jure Zdovc ont cependant payé leur manque de rotation dû aux blessures de Matjaz Smodis et Goran Dragic. Lentement mais sûrement la Serbie s’est rapprochée, a égalisé et n’a pas paniqué lorsque qu’un soudain coup de chaud de l’ancêtre Goran Jagodnik les a fait pointer à -6 à 90 secondes du buzzer. Milos Teodosic, MVP de l’Euro U20 en 2007, et véritable révélation de la compétition a alors sorti le grand jeu pour envoyer le match en prolongation en se fendant de 7 point consécutifs contre un lancer de Lakovic. Mais avec un Erazem Lorbek (25 pts, 10 rbds), plus que jamais en lice pour le titre de MVP, sorti pour cinq fautes tout comme son jeune frère et Brezec, la Slovénie a finalement craqué, Teodosic encore (30 pts) plantant les dernières banderilles.

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, sur place à Katowice
Date d’écriture: 
Samedi, 19. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Du pathétique au sublime. L’Equipe de France est une formation de paradoxes. A la rue en première mi-temps elle a renversé la tendance au retour des vestiaires pour écarter la Turquie (80-68) et s’offrir la qualification pour le Mondial 2010 et l’Euro 2011.

Le jour d’après

Corps: 

Les bonnes intentions à l’épreuve du terrain. C’est le scenario des deux matches de classement qui attendent l’Equipe de France à Katowice. Les joueurs ont promis de ne rien lâcher, de rester groupés mais les belles paroles ne pèsent bien souvent plus grand-chose face à la froide réalité de rencontres dépourvues du sel de la lutte pour les médailles. "Nous sommes en décalage entre l’objectif de base qui était aller à l’Euro puis se qualifier au Mondial et celui que petit à petit les joueurs s’étaient créés, c'est-à-dire aller sur le podium", reconnaît aisément Vincent Collet. "On a travaillé dur depuis deux mois. On a fait des progrès. Si nous voulons les valider il faut se qualifier au Mondial. Pour refaire surface au plus haut niveau il est indispensable de participer à tous les évènements, chaque année."

Mais comment éviter le renoncement et remobiliser des joueurs clairement meurtris sans doute plus par le déroulement de la compétition que par le match face à l’Espagne, clairement gagné par la meilleure équipe ? "Cela passe par la communication, le mental, ce que le staff peut dégager de positif", estime Vincent Collet. "Mais le discours du coach dans ces moment-là, c’est l’appropriation qu’ils vont s’en faire. Je le sais, je l’ai déjà vécu."

Face à eux les Français retrouveront une Turquie sonnée après sa défaite contre la Grèce et qui, de plus, a déjà son billet en poche pour le Mondial en tant que pays organisateur. Une perspective qui ne réjouit pas forcément l’entraîneur des Bleus. "J’aimerais retrouver la Grèce. C’est un peu à cause d’eux si nous sommes là", espérait-t-il avant la rencontre. Il faudra s’adapter face à une formation dont la taille (six joueurs à plus de 2,07 m) sera une nouvelle fois une des principales problématiques à gérer.

Des centimètres et un vrai collectif travaillé depuis plusieurs années par l’ancien technicien de l’ASVEL, Boscia Tanjevic. Un coach qui ne semblait même pas savoir, lors de la conférence de presse suivant son quart de finale, qu’il allait affronter la France. "La France, c’est vrai ? Je pensais que c’était la Russie…. Ce sera la guerre alors", a-t-il glissé à notre confrère de L’Equipe Arnaud Lecomte.

Un détachement et l’assurance d’être du Mondial l’an prochain qui ne convainquent guère Vincent Collet : "Il y a un an aussi, ils avaient leur qualification à l’Euro en poche. On voit ce que cela a donné." Une référence à la victoire turque à Limoges qui avait poussé la France vers les repêchages. Une source suffisante de motivation ?

Les quarts de finale
Grèce bat Turquie 76-74
La Grèce sait perdre les matches quand il faut. Mais elle sait surtout les gagner quand il le faut. Elle en a fait une éclatante démonstration face à une Turquie qui comptait six points d’avance à deux minutes de la fin, le moment qu’avait choisi un Türkoglu catastrophique pour sortir plusieurs tirs impossibles. Mais comme souvent les Hellènes ne paniquaient pas et sur un tir à trois-points de Georgios Printezis, c’est eux qui reprenaient l’avantage 65-63 avant qu’Ender Arslan n’envoie le match en prolongation d’une pénétration au buzzer. Cinq minutes supplémentaires dominées par la Grèce même si Arslan aura une nouvelle fois le tir de la victoire au bout des doigts. Les Grecs disputeront face à l’Espagne leur troisième demi-finale consécutive dans un Euro.

Slovénie bat Croatie  67-65
Héroïque Slovénie. Monumental Erazem Lorberk. Et déroutante Croatie. A +13 et la balle en main les Croates avaient toutes les cartes en main pour tuer la rencontre avant la mi-temps. Mais une technique totalement inutile de Marko Popovic leur coûta cinq points cruciaux. Dans la foulée la Slovénie signe un surréaliste 14-3 dans le troisième quart-temps dans le sillage d'un Lorbek proche de la perfection : 27 points à 10/13 et 8 rebonds pour maintenir à flot une équipe décimée par les blessures et aux rotations réduites à leur plus simple expression. Lorbek a ainsi passé 39 minutes sur le parquet tandis que Jaka Lakovic n'a pas soufflé une seconde. Mais le jeu en vaut la chandelle puisque pour la première fois depuis son indépendance, la Slovénie est dans le dernier carré de l'Euro.

Les demi-finales
Espagne-Grèce
Serbie-Slovénie

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, sur place à Katowice
Date d’écriture: 
Vendredi, 18. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
La France débute samedi sa quête pour une place au Mondial 2010. Elle affronte à 12h00 la Turquie (en direct sur Sport +), déjà qualifiée pour une compétition qu'elle organise. L'heure est à la mobilisation générale malgré la déception suscitée par l'élimination en quarts de finale.

La loi du plus fort

Corps: 

La France a rarement brillé dans les matches de classement. Les souvenirs des échecs de 2001 et 2007 hantent encore les nuits de nombreux supporteurs. Eliminés en quart de finale lors de ces deux Euros, les Bleus avaient ensuite manqué le train pour le Mondial d’Indianapolis et les Jeux de Pékin pour avoir implosé lors des rencontres pour les places d’honneur.

"Tout ça pour ça", doivent se dire les troupes de Vincent Collet après leur défaite face à l’Espagne. Ces garçons avaient des rêves de grandeur et leur parcours jusqu’à présent parfait ne pouvait que les conforter dans leurs ambitions. Mais ils doivent également se rappeler qu’il y a quelques semaines, c’est face à la Finlande ou la Belgique qu’ils bataillaient pour une simple place à l’Euro.

Ne pas se désunir. Finir correctement le travail. Assurer la présence de la France au grand rendez-vous planétaire de Turquie, c’est le défi qui se présente désormais à eux. Moins glamour qu’un podium bien évidemment, mais si important pour le basket hexagonal.

Il y avait pourtant de l’électricité dans l’air dans la vieillotte Spodek Arena de Katowice à l’entre-deux initial. Le public et les observateurs avaient la sensation d’assister à bien plus qu’un simple quart de finale. Et les acteurs du jeu vont pleinement justifier leur attente lors des cinq premières minutes. Le combat est spectaculaire et marqué par l’adresse des deux équipes. Mais à ce petit jeu, l’Espagne dispose d’un duo d’artificiers de premier ordre. Juan-Carlos Navarro et surtout Rudy Fernandez vont se charger d’étirer la défense tricolore avant que Pau Gasol ne débute son travail de sape sous le cercle. L’alternance intérieure-extérieure tant redoutée.

En face les Bleus ne parviennent pas à utiliser leur avantage de taille sur les postes 2 et 3 et multiplient les balles perdues. Ricky Rubio harcèle Tony Parker sur toute la longueur du terrain. Un simple aperçu de ce que va endurer le meneur des Spurs limité à 6 points et 1/8 aux tirs. Le capitaine de la défense, Florent Pietrus, rejoint quant à lui rapidement le banc avec deux fautes. Résultat des courses le bateau français tangue dangereusement (10-18, 8e) avant de prendre l’eau de toutes parts.

Le rebond est déficient et les Espagnols s’offrent des deuxièmes chances à foison. Les centimètres parlent et en premier lieu ceux de Pau Gasol (2,14 m). Sergio Scariolo choisit de l’aligner aux côtés de son frère Marc (2,14 m également) le pivot des Lakers se promène. Florent Pietrus malgré toute son énergie ne peut rien faire et le champion NBA va réaliser une véritable démonstration de force et de classe. 24 points, 9/10 aux tirs, 7 rebonds, 3 contres en 22 minutes. Lorsqu’il rejoint le banc à la fin du troisième quart-temps, la messe est dite.

L’Espagne a incontestablement prouvé sa supériorité. C’est Gasol qui a contribué à faire le trou (27-43, 18e) et c’est encore lui qui s’assure au retour des vestiaires que la France ne reviendra pas. Ronny Turiaf entretient vaguement l’espoir mais les champions du Monde maîtrisent. Une nouvelle accélération de leur star et c’est à 20 unités que pointent les Tricolores (49-69).

Avec l’énergie du désespoir le banc signe bien un 17-8 encourageant (66-77, 35e) mais Gasol revient aux affaires pour siffler la fin de la récré. Sorti sous les ovations et les chants de MVP, MVP, il a démontré que l’Espagne est toujours l’équipe à battre dans cet Euro.

La France devra attendre… Encore une fois.


Les réactions
Florent Pietrus :
"Il n'y a pas grand chose à dire. Ils ont été meilleurs que nous. Ils ont attaqué le match de manière très agressive et à partir de là nous n'avons pas su trouver les solutions pour enrayer cette machine espagnole. Notre objectif en venant ici était de se qualifier pour le Championnat du Monde et c'est toujours possible."

Nicolas Batum :
"On n'a pas fait ce qu'il fallait. Ils ont fait leur meilleur match depuis les Jeux Olympiques. Cela se sentait qu'ils montaient en puissance. Ils iront au bout s'ils jouent comme ça. Maintenant nous sommes obligés de nous remobiliser. Il faut finir 5e et aller au Mondial. Mentalement c'était dur de se dire que l'on jouait l'Espagne alors que nous étions invaincus. Nous avons essayé mais ils étaient intouchables aujourd'hui."

Alain Koffi : "C'était les favoris même s'ils ont commencé en dedans. On savait qu'avec les quarts ils reviendraient à leur meilleur niveau, malheureusement pour nous. Cela a pesé dans les têtes de savoir qu'on les jouerait dans un match couperet. L'Espagne a été bien plus physique. Un joueur comme Gasol est tellement fort individuellement... C'est ce genre de match qui doit nous aider à prendre de l'expérience pour le Mondial. Cette qualification cela a été les premiers mots de Florent Pietrus dans les vestiaires. Ils nous a dit de ne pas nous désunir."

Vincent Collet : "C'était l'entame qu'il ne fallait pas faire en mettant l'Espagne sur les rails avec nos balles perdues. Cela leur permet de courir et de mettre des tirs. Ensuite c'est mission impossible surtout avec le match de Pau Gasol qui a survolé les débats malgré les efforts de nos joueurs intérieurs. Nous étions un peu comme un boxeur K.-O. d'entrée. Il aurait fallu des signaux positifs que nous n'avions pas alors que les Espagnols étaient sur un nuage. Je ne sais pas s'ils seront à ce niveau tous les soirs mais s'ils le sont, ils seront champions d'Europe. Il est essentiel de gagner un match et si possible le prochain pour se qualifier au Mondial. Il faut accepter le verdict ce soir en regrettant simplement que les Espagnols n'aient pas commencé leur Euro plus tôt. Le vestiaire était particulièrement triste mais il faut prendre sur nous pour aller au Mondial. Ce que nous avons fait lors de cette campagne demande confirmation. Nous avons besoin d'enrichir notre jeu. On peut être confiant pour la suite mais à condition d'aller au Mondial. Ne pas se qualifier serait une catastrophe."

L’autre quart de finale
Serbie bat Russie   79-68
Ceux qui pensaient que la Serbie aurait pu être une proie facile pour les Bleus en quarts n'ont sans doute pas vu jouer les Plavi en Pologne. Avec comme colonne vertébrale une génération qui a survolé le Continent en jeunes (or en U16, U18 et U20) le vieux sage Dusan Ivkovic, vainqueur de tous les Euros qu’il a coachés (1989, 1991, 1995) a redonné une nouveau souffle au basket serbe. 22 ans de moyenne d’âge mais du talent plein les mains et une expérience du haut niveau digne de vétérans chevronnés. Le temps de jeu dont bénéficient avec le Partizan, en Euroleague, des joueurs comme Nikola Velickovic, Milenko Tepic ou Uros Tripkovic se retrouvent aujourd’hui sur le terrain en équipe nationale. La fougue de la jeunesse, l’amour du maillot, de la taille à tous les postes. Un cocktail détonant qui a facilement disposé de la Russie. Les Serbes ont appuyé avec un malin plaisir à l’intérieur (20 pts à la pause pour le duo de pivots Krstic-Perovic) et ont habilement déployé leur toile défensive pour signer un décisif 20-4 dans le deuxième quart-temps. La deuxième mi-temps n’aura été qu’un exercice de contrôle du score parfaitement réussi par Ivkovic. "Inutile de faire de long discours, ils ont dominé tout le match et il assez évident qu’ils étaient la meilleure équipe", a sobrement déclaré le coach vaincu, David Blatt.

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, sur place à Katowice
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a été largement dominée par l’Espagne en quarts de finale de l’EuroBasket (66-86). Les Bleus doivent désormais surmonter leur déception pour gagner un de leurs deux matches de classement afin de se qualifier pour le Mondial 2010 et ne pas détruire près deux mois de travail.

L’heure de vérité

Corps: 

L’histoire dira si l’Equipe de France est une grande romantique ou tout simplement une grande équipe. Après avoir remporté leurs six matches de poules, dont le dernier face à une Grèce relativement peu motivée, les Bleus vont affronter l’Espagne en quarts de finale de l’EuroBasket. L’adversaire tant redouté, celui qu’il fallait à tout prix éviter et ce le plus longtemps possible. Un léger doute subsistait encore avant la dernière journée de la deuxième phase mais une pluie de tirs à trois-points des Serbes face aux Lituaniens puis l’écrasante victoire des Espagnols sur l’hôte polonais l’ont vite enterré.

C’est donc le champion du Monde en titre, le vice-champion olympique, jamais vainqueur d’un Euro et assoiffé de vengeance après sa défaite d’un point en finale de l’Euro 2007 qui se dresse sur la route de la France. Ou comment passer en 24 heures du statut de favori d’un quart à celui d’outsider.

Bien évidemment, si l’Espagne en est là aujourd’hui, c’est qu’elle a connu quelques ratés dans sa quête du titre. Mouchée d’entrée par la jeune Serbie (66-57), coiffée sur le poteau par la Turquie (63-60), elle n’a pas survolé la compétition comme on pouvait s’y attendre. Mais les circonstances expliquent en partie ces difficultés. Nouvel entraîneur et nouveau style avec Sergio Scariolo, blessure au doigt de Pau Gasol qui n’a pu disputer qu’un seul match de préparation, absence de son baromètre, le meneur des Raptors Jose Manuel Calderon, l’ensemble a mis du temps à trouver la bonne carburation.

Mais à l’image de Gasol, il monte en puissance. Après une première sortie cauchemardesque (9 pts et 1/8 aux LF), le pivot des Lakers a passé ses nerfs sur la Grande-Bretagne (27 pts à 7/8, 11 rbds) et tourne lors de la deuxième phase à 18,3 points à 67,6% et 7,3 rebonds de moyenne en seulement 23 minutes. Rudy Fernandez et Juan-Carlos Navarro forment un duo d’extérieurs de rêve, le secteur intérieur est pléthorique et le seul bémol est à chercher à la mène où le jeune prodige Ricky Rubio n’a pas totalement convaincu. Le groupe a par ailleurs la chance de se connaître par cœur avec 8 champions du Monde et 9 médaillés d’argent olympiques dans ses rangs. Bref de quoi faire peur surtout que les titulaires ont pu se ménager face à la Pologne.

"Ce quart de finale c’est toute la cruauté d’un EuroBasket", résume Vincent Collet. "Personne n’est à l’abri que les grandes équipes sortent le gros match ce jour-là. Nous jouerons avec beaucoup de détermination. Il ne faut pas chercher à inventer. Ce qui est important c’est de rester sur ses bases et se sublimer. A notre meilleur niveau nous avons les moyens de battre les Espagnols"

Après un réveil très matinal la France a pris, en compagnie des trois autres équipes qualifiées, un avion pour Katowice. Les joueurs ont suivi les rencontres du groupe F et ont également eu l’occasion de s’entraîner, mais pas au Spodek, la salle qui accueille la phase finale.

Des Tricolores conscients de la qualité de l’Espagne mais également déterminés à ne pas conclure une aventure de deux mois en queue de poisson. "Demandez-leur s’ils ont peur de l’Equipe de France", avance Florent Pietrus qui évolue depuis cinq saisons en Liga ACB. "C’est un basket très rythmé basé sur les contre-attaques et l’euphorie. Il va falloir leur marcher dessus." "Nous les respectons beaucoup", enchaîne Nicolas Batum. "Mais nous avons l’équipe pour les battre… et ils le savent."

Quarts de finale
Jeudi
Russie-Serbie (18h15)
France-Espagne (21h00)
Vendredi
Turquie-Grèce (18h15)
Slovénie-Croatie (21h00)

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, sur place à Katowice
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France affronte l’Espagne jeudi soir (21h00, en direct sur Sport +) en quarts de finale de l’EuroBasket. Le pire des croisements possibles. Il faudra donc sortir le grand jeu pour éliminer les champions du Monde, favoris de la compétition.
 

Un match de dupes

Corps: 

Batum, Pietrus, Parker, Diaw et Turiaf confortablement installés sur le banc pour suivre une partie du quatrième quart-temps d’une rencontre dont la conclusion est encore loin d’être évidente. C’est le drôle de spectacle qu'a offert un drôle de match qu’ont disputé grecs et français.

Jouer ou ne pas jouer, telle était la question. Une interrogation qui pouvait s’étendre aux deux équipes en lice mardi soir pour la dernière journée de la deuxième phase de poule à Bydgoszcz. La France comme la Grèce pouvaient prétendre à la première place de leur groupe en cas de succès mais du fait des résultats inattendus de la poule F, c’est selon toute probabilité l’Espagne qui se profile à l’horizon. Un duel avec le Champion du Monde dès les quarts de finale ? Non merci…

Mais le calcul est tout de même risqué et si le but était de lever le pied contre les Grecs, les remplaçants tricolores n’ont visiblement pas entendu les consignes. Totalement débordée par le jeu de passes des Hellènes la France prend l’eau dès les premiers échanges : 2-10 en un peu plus de trois minutes. Vincent Collet fait donc rapidement donner le reste de la troupe. Tony Parker s’emploie tout de même à réduire l’écart sur quelques pénétrations de derviches mais c’est l’impact d’Alain Koffi qui va changer la donne.

Depuis le début des qualifications puis de l’Euro, le MVP de Pro A n’a jamais semblé véritablement à l’aise en bleu. Auteur de 1,4 point et 1,8 rebond à 20,0% de réussite, le futur joueur de la Joventut Badalone n’était que l’ombre de lui-même. Jusqu’à son entrée face aux Grecs : 14 points, 4 rebonds, 1 contre en 13 minutes en première mi-temps. Tir en ligne de fond, rebond offensif, fautes provoquées, tout y passe. Un festival auquel ne s’attendait pas Jonas Kazlauskas.

Le technicien lituanien qui ne s’est pas emporté pour autant et il s’est rapidement murmuré dans la tribune de presse que son discours d’avant-match avait bien fait comprendre à ses joueurs l’intérêt limité de la victoire.

L’habituelle dureté des Grecs n’est pas franchement au rendez-vous et les Bleus archi-dominateurs au rebond offensif en profitent pour creuser l’écart : +7 à la pause, 41-34. Un matelas qu’ils vont conserver pendant de longues minutes.

Yannick Bokolo est une nouvelle fois saignant et Ali Traore gère correctement le phénomène Sofoklis Schortsanitis en défense et fait preuve de son habituelle efficacité offensivement. Un missile à plus de dix mètres de Vassilis Spanoulis sonne cependant un semblant de révolte de la bête noire de la France. Suite à un dunk de Bokolo (63-56, 36e), la Grèce s’offre un 8-0 qui remet les deux équipes dos à dos.

A 21 secondes de la fin Nando De Colo offre trois points d’avance aux siens. Mais Spanoulis décoche une nouvelle flèche primée. Dernier ballon pour De Colo en sortie de temps-mort. Le Choletais semble bloqué mais trouve l’ouverture pour rentrer un tir extrêmement difficile à cinq mètres à la sonnerie. Le buzzer beater le moins fêté de l’histoire. La France met fin à 26 ans de disette face à la Grèce, termine première de sa poule et attend désormais de connaître son adversaire en quart.


Les réactions
Vincent Collet :
"Tout le monde a fait des projections et si la logique est respectée, cette première place nous offre l'Espagne. Mais jusqu'à maintenant la logique n'a pas souvent été respectée. Mais j'ai du mal à y croire. Il est certain que l'Espagne est le grand favori de l'Euro et ce serait assez injuste de croiser cet adversaire mais c'est comme ça. Ne commençons pas à  calculer. Au moins nous avons partagé le temps de jeu pour mieux se préparer au rendez-vous capital de jeudi. J'ai trouvé les Grecs très maladroits et je n'ai pas eu l'impression qu'ils jouaient leur vie ce soir. La pression défensive n'était pas la même. Nous avons bien évidemment parlé de ces calculs avant le match mais il y a la respect du jeu. Et nous respecter nous. Il n'était pas question de faire jouer Tony 35 minutes, comme les autres starters. Maintenant que voulez-vous que je vous dise, on ne peut plus bouger de cette première place. On ne va quand même pas s'excuser d'avoir battu les Grecs pour la première fois depuis 26 ans. C'est quand même le monde à l'envers. Je crois à la destinée. Quand j'ai vu le tir de Nando rentrer... Autant nous avons de l'humilité depuis le début autant il faudra jouer le quart pour le gagner. Dans la tête des joueurs, l'Espagne est la meilleure équipe. C'est là raison pour laquelle Tony est sans doute apparu agacé après le match. C'est normal tout le monde se pose les questions. Si l'Espagne est quatrième c'est qu'elle n'est sans doute pas tout à fait la même qu'auparavant. Mais c'est une grande équipe qui peut ressurgir surtout que Pau Gasol monte en puissance."

Nicolas Batum : "Les Grecs n'ont pas joué à 100% non plus. Ils voulaient éviter l'Espagne. Mais c'était bien de stopper cette série contre eux. La deuxième mi-temps était très bizarre. On n'a pas joué à fond. Maintenant on se concentre sur les quarts. Les compteurs sont remis à zéro. Cela commence vraiment. Il reste trois matches à faire pour aller au bout. On aura l'avantage de se reposer demain."

Le point sur le groupe F
Classement
1- Turquie (4v-0d), 2- Slovénie (3v-1d), 3- Serbie et Espagne (2v-2d), 5- Pologne (1v-3d), 6-Lituanie (0v-4d).

L’Espagne finit 2e si…
Elle bat la Pologne, la Lituanie bat la Serbie, la Turquie bat la Slovénie
L’Espagne finit 3e si…
Elle bat la Pologne, la Lituanie bat la Serbie, la Slovénie bat la Turquie
L’Espagne finit 4e si…
Elle bat la Pologne, la Serbie bat la Lituanie
L’Espagne est éliminée si…
Elle perd face à la Pologne

Les matches du jour
Russie bat Macédoine 71-69
La campagne européenne de la Macédoine et la carrière de Vrbica Stefanov ont pris fin mardi soir mais il s’en est fallu d’un rien. Lorsque Pero Antic dans un premier temps puis Todor Gecevski ont pris feu, le compte de fées a failli se poursuivre. Mais la Russie a appuyé à l’intérieur sur Timofey Mozgov. Un pivot au physique d’exception et dont les performances à l’Euro pourraient bien lui permettre d’obtenir rapidement un contrat NBA. Avec 25 points et 11 rebonds il a survolé la rencontre mais c’est bien Anton Ponkrashov (10 pts, 6 rbds, 7 pds) qui a porté l’estocade et offert à la Russie son troisième succès de rang dans la deuxième phase.

Croatie bat Allemagne  70-68
C'est un énorme ouf de soulagement qu'ont poussé les Croates en écartant dans la dernière ligne droite une formation allemande qui peut être fière de son Euro malgré l'élimination. Alors que Zoran Planinic avait lancé son équipe sur de bonnes bases, la Croatie, méconnaissable d'un quart-temps à l'autre, a vu fondre sur elle des Teutons une nouvelle fois intenable à longue distance à l'image d'Heiko Schaffartzik (5/5). Encore devant à cinq minutes de la fin l'Allemagne a succombé sous les coups de boutoir d'un Roko Leni-Ukic maître du un contr un.

Classement
1- France (5v-0d), 2- Russie (3v-2d), 3- Grèce (3v-2d), 4- Croatie (2v-3d), 5- Macédoine (1v-4d), 6- Allemagne (1v-4d).

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
La France a mis un terme à une série de 13 défaites consécutives en compétitions internationales face à la Grèce (71-69). Une victoire obtenue au buzzer lors d'une rencontre dépourvue d'intensité et où les deux équipes ont semblé s'interroger sur la nécessité de l'emporter.

La Grèce pour travailler

Corps: 

Voilà maintenant 26 ans que la France n’a plus battu la Grèce dans une compétition internationale. C’était en 1983, lors d’Euro disputé en France. 13 défaites consécutives ont suivi ce succès. Certaines plus douloureuses que d’autres. Le dernier match de poule que disputeront les Français mardi soir aurait pu être celui de la revanche. Mais avec une place dans les deux premiers du groupe déjà assurée et une grande incertitude concernant le futur adversaire en quarts de finale, les données du problème sont différentes : "J’aborde ce match comme un match pour la première place de la poule mais avec dans un coin de la tête le quart", confirme Vincent Collet. "La gestion de l’effectif sera peut-être différente mais cela me paraît impossible de jouer pour perdre. Il est important de garder le rythme pour une question de confiance."

Les joueurs auteurs d’une superbe prestation des deux côtés du terrain contre la Croatie ont été ménagés, l’entraînement prévu lundi matin ayant été annulé pour permettre aux organismes de se reposer. Le staff technique a donc passé son après-midi à décortiquer le jeu d’une formation grecque battue pour la première fois par la Russie lors de sa dernière sortie avant de mettre en place les réglages nécessaires sur le terrain dans la soirée : "Je connais l’historique face à cette équipe", avance Vincent Collet. "C’est un adversaire qui ne nous convient pas, qui a toujours su appuyer sur nos points faibles. Avec beaucoup de contacts, de dureté. Ce qu’ils ne peuvent pas faire dans la verticalité ils le font au sol, dans le vice. Les Croates sont des débutants par rapport aux maîtres grecs. Ce match dans d’autres circonstances aurait été intéressant pour voir si nous avions franchi un palier dans la capacité à ne pas s’énerver et à résister aux provocations pour jouer notre jeu. Mais nous allons quand même nous en servir, surtout que la Grèce sera sans doute dans l’obligation de gagner."

Afin d’assurer la deuxième place, les Hellènes ont en effet tout intérêt à l’emporter sous peine de voir la Russie fondre sur eux et les dépasser en cas de succès, attendu, sur la Macédoine. Très utilisé du fait des absences de Dimitris Diamantidis et Theo Papaloukas, Vasilis Spanoulis sera une nouvelle fois la menace offensive numéro un (15,6 pts, 5,0 pds) de son équipe. Le secteur intérieur est quant à lui dominateur entre Ioannis Bourousis, révélation de l’Euroleague cette saison avec Olympiakos et le retour de Baby Shaq, Sofoklis Schortsanitis, auteur de 11,6 points par match en seulement 17 minutes.


Un adversaire qui développe un jeu plus ouvert que sous l’ère Yannakis mais qui a conservé une dureté qui mettra à l’épreuve la machine offensive tricolore, en net progrès depuis trois rencontres : "Je me réjouis que l’on progresse", se félicite Vincent Collet. "C’est d’abord une question d’état d’esprit, de compréhension et d’appropriation de certaines choses par les joueurs. Le délai de travail est réduit donc c’est l’effort des joueurs qui fait progresser le jeu de l’équipe. Sur le dernier match on partage mieux la balle, on la fait mieux vivre. Mais l’adresse que nous avons eu contre la Croatie n’empêchera pas des équipes de rester les 10 pieds dans la raquette face à nous."

Du côté des joueurs le moral est au beau fixe et si les anciens du groupe veulent impérativement vaincre le signe indien contre la Grèce, les plus jeunes sont au diapason. "J’ai envie de les venger", avance Nicolas Batum qui s’est fait un malin plaisir de rappeler à la presse que sa génération avait infligé un monumental 86-43 à la Grèce lors de la deuxième phase de poule de l’Euro juniors 2006. Un match qui avait ouvert la voie vers les demi-finales puis le titre."Il reste quatre matches. On veut en gagner quatre. On veut faire quelque chose de grand pour le basket français et on va le faire."

Résultat du jour
Espagne bat Lituanie 84-70
L’Espagne a retrouvé une partie de sa superbe mais la Lituanie est décidément bien faible et fait briller tous ses adversaires ou presque. Menés 15-24 à l’issue du premier quart-temps, Pau Gasol (19 pts, 8 rbds) et les siens ont enchaîné sur un spectaculaire 23-0 en sept minutes. Contre-attaques, interceptions, tirs de loin les champions du Monde ont appuyé sur l’accélérateur et renvoyé les Baltes au pays, les privant au passage de la qualification pour le Mondial. "Ne soyons pas idiots en pensant qu’hier ou qu’il y a deux heures nous étions des nuls et aujourd’hui tout le contraire. On sait ce que nous devons faire pour être compétitifs et continuer à avancer dans ce championnat", a déclaré Jorge Garbajosa.

Slovénie bat Pologne 76-60
La Slovénie a fait très forte impression contre le pays hôte, livrant une grosse prestation défensive et s’appuyant sur un Erazem Lorbek qui a très largement pris le dessus sur Marcin Gortat. Les Slovènes ont dominé de bout en bout et ont définitivement creusé l’écart dans un troisième quart-temps où Lorbek (20 pts, 9 rbds, 5 pds) a donné une leçon de "pick and pop" (écran avant de s’écarter pour le tir) et de jeu dos au panier aux Polonais. La victoire leur assure une place en quarts de finale mais aucune certitude quant au classement final.

Turquie bat Serbie  69-64
La Turquie s'accroche à la première place de la poule mais a dû avoir recours à une prolongation pour venir à bout de la Serbie. Milos Teodosic a envoyé le match en prolongation d'un tir à trois-points plein de sang-froid suite à une erreur défensive des troupes de Boscia Tanjevic. Mais malgré un Hidayet Türkoglu totalement à côté de son basket (1/16 aux tirs, 30,0% sur l'ensemble de la compétition), les Turcs ont su trouver les ressources nécessaires pour laisser leur adversaires totalement muet lors des cinq minutes supplémentaires (5-0). La nouvelle recrue des Milwaukee Bucks, Ersan Ilyasova de nouveau été étincelant (22 pts, 11 rbds).

Classement
1- Turquie (4v-0d), 2- Slovénie (3v-1d), 3- Serbie et Espagne (2v-2d), 5- Pologne (1v-3d), 6- Lituanie (0v-4d).

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Assurée de terminer dans les deux premiers de la poule et de disputer son quart de finale jeudi à Katowice, la France affronte sa bête noire, la Grèce, l'esprit libéré mais avec la volonté de poursuivre sur la belle dynamique de cinq succès de rang et celle d'effacer quelques mauvais souvenirs.

La France hausse le ton

Corps: 

La France existe avant tout par sa défense. Ses joueurs comme son entraîneur n’ont de cesse de le répéter. Face à la Croatie dimanche soir, la démonstration aura été éloquente. Après avoir souffert le martyre face à la variété des attaques proposées par les Croates, le bloc défensif tricolore a livré un troisième quart-temps tout en intensité et en dureté qui a totalement renversé le cours de la rencontre.

Pendant dix minutes les Français auront contesté chaque déplacement, se seront arrachés sur chaque écran, détournant les passes, tutoyant les cimes pour aller contrer un lay-up qui semblait tout cuit pour Roko Leni-Ukic. Bref un modèle d’effort défensif à l’image de l’implication de Yannick Bokolo, parfait chien de garde. Résultat des courses un 22-10 du plus bel effet, la clé du cinquième succès consécutif de la France. Mais l’accouchement aura été long et douloureux.

Vincent Collet craignait l’impact physique des Croates sous le cercle, il aura été servi. Dès le premier quart-temps les géants au damier qui comptent pas moins de six intérieurs dans leur effectif, amènent le ballon dessous. Les fixations libèrent bien souvent Marko Banic ligne de fond puis Jasmin Repesa lance l’arme anti-français, Nikola Prkacin. La dernière fois que le gaucher maléfique avait croisé la route des Bleus il s’était fendu de 14 points à 7/8 en 12 petites minutes lors des matches de classement d’un Euro 2007 de triste mémoire. Sitôt rentré sur le terrain il enchaîne les hooks avec la régularité d’un métronome. Après dix minutes les intérieurs croates ont marqué 14 des 21 points de leur équipe.

L’alternance intérieur-extérieur peut être le point fort de la Croatie et la France va le constater de visu. Marko Popovic, arrière modèle réduit, se déchaîne dans le deuxième quart-temps. Adroit, sachant parfaitement utiliser les écrans, il se fend de 13 points et il faut toute l’activité de la triplette Batum-Parker-Diaw pour ne pas sombrer (41-46).

Inutile dès lors d’être devin pour comprendre que Vincent Collet a consacré son speech des vestiaires aux ajustements défensifs à effectuer. Il sera parfaitement entendu par ses troupes. Ronny Turiaf rapidement rayé de la carte par les fautes, les Bleus ont joué plus petit mais plus rapide et ont replacé le match sur un registre leur étant plus favorable.

Et si c’est bien évidemment le bel ouvrage défensif qui a le plus impressionné, la fluidité offensive et la qualité du jeu de passes est également à souligner. Six assists pour Parker, autant pour Diaw, des shooteurs précis (12/26 à trois-points) lorsque la France est inspirée des deux côtés du terrain, elle peut prétendre à tout.

Agacés, irrités, destabilisés, les Croates ont peu à peu lâché prise. Seul le one-man-show de Popovic (30 pts) les a par moment laissés espérer. Après avoir encaissé un 29-12 en 13 minutes, la Croatie est revenue à -4 à deux reprises (73-69 et 81-77) mais à chaque fois les Bleus sauront trouver le shooteur démarqué au-delà des 6,25 m pour les laisser à distance : Bokolo tout d'abord, Diaw ensuite.

Du très beau travail.


Les réactions
Vincent Collet : "Nous avons déjà atteint l’objectif de jouer notre quart de finale jeudi. Il reste avant cela un dernier match pour s’étalonner face à l’équipe la plus physique du tournoi. Il est important de garder la concentration et le rythme et de plus on ne peut pas connaître notre adversaire puisque l’autre poule jouera mercredi, c'est-à-dire après nous. Et il sera fort cet adversaire. Ce soir nous avons manqué d’agressivité en première mi-temps ce qui leur a permis d’appuyer là où cela fait mal. Ensuite nous avons redressé la barre. Je pense aussi qu’en avançant dans le tournoi il était important que notre attaque progresse. Nous ne pouvons pas gagner tous les matches en 60 points. La défense permet d’aller loin mais pour l’emballage final il faut une attaque au moins correcte. Gardons notre humilité. On aimerait que l’on fasse des déclarations fracassantes mais ça serait une erreur stupide et fondamentale."

Nicolas Batum : "L’entrée de Yannick a été extraordinaire. Il a énervé Popovic. C’est important que tout le monde soit prêt à jouer. Il faut que les 12 joueurs soient conquérants. Même quand ça va mal on ne lâche rien. On a senti que la Croatie se disloquait en deuxième mi-temps. Leur collectif a disparu. Maintenant c’est la Grèce sans enjeu. En 2005 j’ai regardé la demi-finale à la télé mais je sais que pour les anciens le match est important. Donc on veut gagner pour continuer à travailler."

Yannick Bokolo : "Le but était d’arrêter Popovic qui était déjà chaud. J’ai fait trois fautes rapidement mais ensuite j’ai réussir à prendre le rythme. Tous les systèmes étaient pour lui donc c’était compliqué, surtout que j’étais froid et que je ne pensais plus forcément jouer. Sur la première action je glisse, je me suis dit que je n’étais pas vraiment dedans. A la mi-temps, Vincent nous a demandés de revenir à nos bases. Nous avons donné trop de tirs à trois-points en venant en aide sur les intérieurs. Par la suite nous sommes restés beaucoup plus sur nos bonhommes à l’opposé. Au départ ils nous ont frustrés en nous rentrant dedans. Ensuite on a décidé d’arrêter de parler avec les arbitres en se concentrant sur la dureté. Ce n’est pas forcément leur jeu et ils ont lâché."

Les résultats du jour
Macédoine bat Allemagne 86-75
Cet Euro 2009 est décidément bien déroutant. Eparpillée aux quatre coins du terrain par l’Equipe de France deux jours plus tôt, la Macédoine a dominé une Allemagne qui avait laissé une bonne impression contre la Grèce. Cette résurrection est surtout celle du vétéran Vrbica Stefanov. Incapable de s’exprimer face à la pression défensive tricolore (0 pt, 0/7, 4 bps) le meneur a cette fois inscrit 25 points à 8/11. Les shooteurs macédoniens ont pu armer tranquillement (11/22 à trois-points) et prolonger leur impensable rêve de quarts.

Russie bat Grèce 68-65
De surprises en surprises. La Russie à qui l’on promettait une sortie de route prématurée dans cet Euro a enchaîné une deuxième victoire dans la deuxième phase se rapprochant d’une qualification inespérée pour les quarts de finale. La défense de zone mise en place par David Blatt a beaucoup gêné des Grecs trop statiques et qui ont laissé filer trop de ballons au rebond défensif. Avec un Kostas Koufos malade la rotation du coach Jonas Kazlauskas aura été limitée. A 5/21 à trois-points la Grèce n’a jamais trouvé la distance et a continuellement couru après le score. Elle s’offrira cependant un de ses fameux come-back, revenant à -2 à 90 secondes du terme. Mais McCarty et Ponkrashov aux lancers-francs ont assuré l’essentiel. "La motivation était de notre côté ce soir", a estimé Blatt. "La Grèce est une meilleure équipe que nous mais nous avons mérité la victoire. C’est admirable qu’une équipe aussi jeune batte en deux jours la Croatie puis la Grèce."

Classement
1- France (4v-0d), Grèce (3v-1d), Russie (2v-2d), Macédoine, Croatie et Allemagne (1v-3d).

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, sur place à Bydgoszcz
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
La France est certaine de terminer à l’une des deux premières places de sa poule après sa victoire sur la Croatie, 87-79. Un succès obtenu grâce à une deuxième mi-temps somptueuse sur le plan défensif. Les Bleus sont, avec les Turcs, la seule formation encore invaincue.
 

Bien se placer

Corps: 

"C’est une équipe faible qui n’est pas du niveau de celles que l’on va rencontrer maintenant ni de celles que nous avons jouées avant." Vincent Collet n’est pas du genre à s’emballer et sait parfaitement que la fessée administrée à la Macédoine (83-57) n’a d’autre valeur que comptable avec un billet pour les quarts de finale obtenu avant même les deux derniers matches de poule. "Mais ce qui m’a plu c’est que nous connaissions les faiblesses de la Macédoine et qu’en d’autres temps nous n’aurions peut-être pas eu la concentration pour la pousser dans ces faiblesses."

Satisfait du niveau d’implication de ses "généraux" mais également des joueurs moins sollicités, l’entraîneur des Bleus refuse de se projeter trop loin dans la compétition mais possède cependant une idée bien précise sur la marche à suivre. Son but ? Décrocher une des deux premières places de la poule pour disputer le quart de finale décisif dès jeudi à Katowice. L’adversaire de la France aura en effet l’inconvénient d’avoir joué sa dernière rencontre à Lodz mercredi avec un transfert le jour même du quart. Une aberration du calendrier que Vincent Collet souhaite bien exploiter. Et en cas de qualification pour les demi-finales, ses troupes pourraient souffler le vendredi.

Mais le dernier carré est encore loin et dimanche c’est la Croatie qui se dresse sur la route des Français. "Sur le papier, c’est une équipe magnifique qui pourrait prétendre aux plus belles récompenses avec un secteur intérieur qui n’est pas loin d’être le meilleur de l’Euro et des arrières-meneurs qui sont tous des stars européennes", estime Vincent Collet. "Mais face à la Russie on a senti peu d’unité et peu de vitesse dans le jeu. Simplement il faut rester prudent. Si ces joueurs-là le décident…"


Longtemps à la rue contre la Macédoine, apathiques face aux Russes, les Croates semblent ne pas encore avoir commencé leur Euro. Un état de fait qui ne paraît pas perturber plus que ça le staff technique dalmate, champion toutes catégories des parties de cartes au soleil à leur hôtel de Bydgoszcz. Jasmin Repesa sait sans doute qu’à tout moment sa formidable collection de talents peut prendre feu. Près du cercle les options sont multiples et Vincent Collet s’attend à un pilonnage en règle dans ce secteur. Vujcic, Prkacin ou Nicevic sont de grands techniciens dos au panier tandis que Popovic, Planinic ou Ukic forment un trident d’artificiers de haut vol. Seuls les ailiers sont plus limités. L’agressivité de la meilleure défense du tournoi (59,3 pts encaissés) sera donc mise à rude épreuve.

Du côté des Bleus, Ian Mahinmi se ressent toujours d’une contracture aux adducteurs et n’a pas été utilisé depuis le premier match. Quant à Ronny Turiaf et Alain Koffi, légèrement malades, leur état n’inspire aucune inquiétude. Enfin Tony Parker a indiqué se sentir à 90% de ses possibilités, son hématome à la cheville n’étant bien plus qu’un mauvais souvenir.

Les résultats du jour
Turquie bat Espagne 63-60
Les champions du Monde sont dans les cordes. Battus d’entrée par la Serbie, les Espagnols ont été dominés par une formation turque particulièrement impressionnante de dureté, de sérieux et de sang-froid. Hidayet Türkoglu très discret (2 pts à 1/5) c’est Ersan Ilyasova (15 pts) qui a brillé tout comme le duo d’intérieurs Omer Asik-Semih Erden (24 pts, 10 rbds). Après une pénétration pleine d’audace du micro-meneur Ender Arslan, l’Espagne a eu la balle de match en main mais la pénétration de Sergio Lull n’a rien donné. Un choix tactique critiqué par Marc Gasol au micro de la chaîne Sexta : "Quand on a Pau Gasol sur le terrain et que le dernier ballon va au gamin, au joueur arrivé le plus récemment en sélection… bon, ce sont des choses qui arrivent." Avec deux défaites, l’Espagne aura toutes les peines du monde à terminer dans les deux premiers.

Serbie bat Pologne  77-72
Les Serbes ont beau avoir l'équipe la plus jeune du tournoi, ils ne jouent pas moins comme des vétérans d'Euroleague. Contrôle du tempo, défense de fer, intelligence de jeu, les troupes de Dusan Ivkovic impressionnent. Après avoir compté jusqu'à 16 points d'avance elles ont cependant dû cravacher pour contenir le retour des Polonais portés par une salle en fusion. Mais Nenad Krstic qui fait figure de papy du haut de ses 26 ans, a tenu le cap dans la tempête et remporté son duel avec Marcin Gortat (18 pts, 8 rbds, 2 blks).

Slovénie bat Lituanie  81-58
Il y a bien longtemps qu'une équipe de Lituanie n'était pas apparu aussi faible. Les Baltes sont désormais au bord de l'élimination après avoir totalement sombré face à une Slovénie qui n'a pas eu besoin de forcer son talent. Sans meneur de haut niveau européen les Lituaniens apparaissent comme un monstre sans tête et ont été balayés par le festival extérieur de leur adversaire (13/27 à trois-points) emmenés par le meneur du Barça Jaka Lakovic (24 pts).

Le classement
1- Turquie (3-0), 2- Slovénie et Serbie (2-1), 4- Espagne et Pologne (1v-2d), 6- Lituanie (0v-3d).

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Toujours invaincue, l’Equipe de France veut s’assurer une des deux premières places de la poule. Une victoire sur la Croatie lui garantirait en effet de jouer son quart de finale jeudi à Katowice sans que son adversaire bénéficie d’un jour de repos.

Un massacre et un quart

Corps: 

Les Bleus sont décidément de très bons élèves. A l’écoute, appliqués et en plus soucieux de l’humeur de leurs camarades de classe. Lorsque le professeur Collet a demandé à ses ouailles d’impliquer un peu plus offensivement Florent Pietrus et de relancer Nicolas Batum après son non match face à la Russie, ceux-ci se sont immédiatement exécutés. Pour la première rencontre du deuxième tour Boris Diaw et Tony Parker ont distribué le caviar à la louche, transformant rapidement le premier quart-temps en un spectaculaire concours de dunks. Déterminés en défense, coupant les relations de passes extérieurs-intérieurs les Français ont assommé d’entrée la Macédoine, incapable de ralentir les remontées de balle et dont la défense est très loin du niveau des adversaires de Gdansk.

Un 17-3 en sept minutes a tué dans l’œuf tout semblant de suspense. Le meilleur moyen de se mettre à l’abri dans l’ambiance feutrée de la Sports Arena Luczniczka (8.000 places). Une enceinte aux trois-quarts vide et une Macédoine sans pression qualifiée pour la première fois de son histoire pour la deuxième phase d’un Euro auraient pu composer les ingrédients d’un match piège. Il n’en a rien été.

+14, +22, +31 avant même la fin de la première mi-temps, l’addition est sacrément corsée pour Jovica Arsic qui va cependant trouver les mots pour que ses hommes relèvent quelque peu la tête au retour des vestiaires.

Ils sont aidés en cela par les 20 spectateurs macédoniens qui se déchaînent dans les tribunes. Admirable alors que leurs idoles ont 30 points dans la musette (52-22). Plus de 500 à Poznan les supporteurs jaunes et rouges n’avaient pas prévu la qualification de Vrbica Stefanov and co et ont levé le camp direction Skopje. Ceux qui sont restés constatent avec plaisir que le costaud Pero Antic continue de se battre et que la Macédoine fait jeu égal avec une France qui a logiquement levé le pied (18-17 au troisième quart-temps).

"C’est un huitième de finale, un match capital", répétait avant ce rendez-vous un Vincent Collet qui craignait un "relâchement" après le sans-faute de Gdansk. Sérieux jusqu’au bout le coach de l’ASVEL a fait tourner son effectif mais n’a pas hésité à recadrer ses remplaçants coupables de quelques oublis défensifs en fin de rencontre. Anecdotique cependant. La France s’impose de 26 points, le plus gros écart depuis le +30 infligé à l’Espagne lors du match pour le bronze de l’Euro 2005.


Les réactions
Ali Traore
: "C'était un match facile qui nous a permis de travailler plein de choses. Des joueurs ont pris du plaisir ce soir. Nous avons essayé de continuer à jouer dur malgré l'écart mais c'est vraiment difficile de ne pas se relâcher. Je trouve que l'on joue de mieux en mieux. D'accord ce soir il n'y avait aucune intensité physique en face mais nous avons déroulé nos systèmes pour se préparer aux rencontres plus difficiles."

Florent Pietrus : "Maintenant il faut se placer le mieux possible avant les quarts de finale. Ce soir peut-être qu'inconsciemment je me suis plus impliqué en attaque. Mais mes coéquipiers m'ont également facilité le travail. Je m'étais sans doute trop effacé auparavant mais je n'ai jamais perdu confiance. Mon entraîneur et mes coéquipiers non plus. Ce soir c'est tombé sur moi mais chaque joueur doit être prêt à faire des sacrifices. Boris par exemple fait une grosse défense ce soir et termine à 0 point. Tout le monde dans cette équipe a cet état d'esprit."

Vincent Collet : "Nous avons moins bien joué en deuxième mi-temps mais il était normal de ralentir. Nous sommes très bien rentrés dans le match, avec beaucoup d'agressivité. On savait que face à cette agressivité défensive, les Macédoniens souffraient. Les Grecs l'ont prouvé lors du premier tour. Par contre lorsqu'on les laisse développer leur jeu, ils peuvent être très dangeureux. En plus nous avons été servis par une adresse hors norme et l'écart s'est vite creusé. Mais il faut aussi se rendre compte que la Macédoine est une équipe qui ne touche pas, qui ne conteste pas les déplacements. Avec la Croatie et la Grèce ont change de catégorie. Ce qui est bien c'est d'être qualifié. Si on s'impose dimanche soir nous serions dans les deux premiers ce qui est maintenant mon objectif."

Les matches du jour
Russie bat Croatie  62-59
Fantomatique. La Croatie, formidable associations de talents, a erré comme une âme en peine contre une équipe de Russie qui aurait été éliminée de la course aux quarts en cas de défaite. David Blatt avait visiblement fait le choix de ne pas subir sous le cercle et sa tactique s’est avérée d’autant plus payante que les arrières dalmates sont salement passés au travers. Ukic à 2/9, Kus à 0/7, Popovic à 2/7, Planinic à 4/12, le bilan chiffré est édifiant. Le pourtant expérimenté Nikola Vujcic s’est mis au diapason dans la peinture (1/10) et les hommes de Jasmin Repesa ont constamment couru après le score. En face le sculptural Timofey Mozgov s’est régalé sur les fixations russes (18 pts, 8 rbds). Un lancer-franc raté sur deux de Vujcic à 57-55 et une mauvaise inspiration de Popovic auront scellé le sort du match. Interrogé sur son match face à la France qui prend désormais une importance capitale, un Repesa dépité et peu loquace s’est contenté d’un lapidaire "la France est favori du tournoi."

Grèce bat Allemagne 84-76
Sans vraiment convaincre, la Grèce a remporté son quatrième succès consécutif à l’Euro. Faisant désormais figure d’épouvantails, les Grecs sont par moment apparus comme le rouleau compresseur tant redouté mais en ne parvenant pas à tuer définitivement le match, ils ont laissé les jeunes allemands espérer et même revenir à 4 points à quatre minutes de la fin dans le sillage de Robin Benzing (20 ans, 14 pts) et du surprenant Heiko Schaffartzik, dans un état second offensivement (23 pts à 8/8). "Je suis très fier de mes joueurs et de leur performance. Les Grecs étaient juste un peu trop bons et trop expérimentés pour nous", a commenté Henrik Dettmann. Pour éviter toute surprise, Vasilis Spanoulis a dû s’employer pendant 34 minutes (20 pts, 7 pds) : "L’Allemagne n’a pas beaucoup de talent mais énormément de discipline et parvient à contrôler le tempo des matches. On ne peut pas gagner tous nos matches de 20 points. Mais nous sommes forts mentalement et à chaque match notre alchimie est meilleure."

Classement
1- Grèce et France (3v-0d), 3- Russie, Croatie et Allemagne (1v-2d), 6- Macédoine (0v-3d).

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, sur place à Bydgoszcz
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
La France a pulvérisé une équipe de Macédoine totalement dépassée par l’intensité et la vitesse des Bleus (83-57). Ce quatrième succès lui assure déjà une place dans le top 8 et c’est désormais les deux premières places de la poule que visent Vincent Collet et ses troupes.

Veillée d'armes

Corps: 

La Macédoine a gagné le match qu’il fallait gagner en surprenant Israël lors de la deuxième journée de la phase de poule. Balayées par la Grèce en ouverture (-32), les troupes de Jovica Arsic ont également longuement bousculé la Croatie avant de s’effondrer dans la dernière ligne droite. L’équipe use et abuse du tir à trois-points (30 tentatives par match !) et a tendance à délaisser quelque peu les basses besognes défensives (82,0 pts encaissés). L’Américain naturalisé Jeremiah Massey, persona non grata au Real Madrid, est pour l’instant le meilleur marqueur du groupe (13,0 pts) devant l’autre intérieur, Pero Antic. Quant au plus populaire des basketteurs macédoniens, Vrbica Stefanov, il commence à être rattrapé par la limite d’âge (35 ans, 7,0 pts à 27,3%). Après une saison blanche il semble cependant monter en régime et veut prendre sa retraite sur une bonne note.

L’analyse des forces et faiblesse macédoniennes étaient au programme cet après-midi pour les Bleus, après un transfert en bus de plus de deux heures, un point presse et avant un entraînement programmé en début de soirée. Auparavant Vincent Collet avait eu l’occasion de revoir le match contre la Russie : "Je l’ai regardé avec plaisir parce qu’on a davantage joué au basket." En prenant ses quartiers à Bydgoszcz, l’entraîneur de l’ASVEL a également eu tout loisir de discuter avec son ancien pivot au Mans, Sandro Nicevic, qui lui a vanté la qualité du jeu en pick n’roll des Macédoniens.


La France, meilleure défense de l’Euro aux points encaissés comme au pourcentage consenti à l’adversaire, possède cependant les armes pour contrôler les hommes de Skopje : "Il faudra ne pas relâcher dans ce secteur tout en progressant dans le domaine offensif", estime Vincent Collet qui souhaite notamment offrir plus d’opportunités à Florent Pietrus dont la frustration était palpable depuis 24 heures (7 tirs tentés en trois matches). "Le respect d’un coach vis-à-vis d’un joueur se mesure au temps de jeu qui lui est accordé. Flo est notre leader défensif. Il possède un impact dans l’intensité, dans la dureté qui est essentiel. Je comprends qu’il ait besoin d’exister autrement mais la noblesse c’est aussi avoir la capacité de tout donner sans rien recevoir. J’adore ce type de joueur et je les place sur un piédestal."

Une profonde marque de respect d’un coach pour son joueur, l’une des clés de la cohésion qui règne pour l’heure dans le groupe France. "Et dans ce domaine nos remplaçants sont exceptionnels", souligne Collet, louant notamment l’attitude de Yannick Bokolo, limité à quatre minutes face aux Lettons depuis le début de l’Euro. "Et je pense avoir été honnête d’entrée", poursuit l’entraîneur des Bleus. "On ne peut rien espérer sans une forte hiérarchie, une grande complémentarité et surtout des généraux et des soldats. Ce n’est pas péjoratif dans mon esprit, une équipe ne peut se construire qu’à ce prix-là."

L’armée française poursuit son aventure polonaise vendredi à 21h00 contre la Macédoine avec l’ensemble de ses forces vives puisque Ian Mahinmi, Antoine Diot et Nicolas Batum sont bons pour le service. Seul Ronny Turiaf, malade, a été ménagé à l’entraînement.

Les classements
Poule E

1- Grèce et France (2v-0d), 3- Croatie et Allemagne (1-1), 4- Macédoine et Russie (0v-2d).

Poule F
1- Turquie (2v-0d), 2- Pologne, Serbie, Espagne et Slovénie (1v-1d), 6- Lituanie (0v-2d).

Surtitre: 
Eurobasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guerineau à Bydgoszcz (Pologne)
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a quitté Gdansk pour rejoindre Bydgoszcz et le deuxième tour de l’EuroBasket. Une victoire face à la Macédoine lui ouvrirait les portes des quarts de finale dès vendredi soir (21h00, en direct sur Sport +).

Le plein pour Bydgoszcz

Corps: 

La France joue avec le feu depuis le début de l’Eurobasket mais jusqu’à présent elle ne s’est jamais brûlée. Les Bleus ont encore pris un petit coup de chaud contre la Russie mais sont une nouvelle fois sortis vainqueurs de leur duel et terminent la première phase de l’Euro invaincus. Une première depuis 2003.

Un troisième succès obtenu avec une attaque qui continue de faire face aux mêmes difficultés match après match. Avant la rencontre la France pointait à la dernière place du tournoi à l’adresse aux lancers-francs (56,6%) et à la 14e sur 16 à trois-points (26,3%). A la mi-temps, elle était dans la droite ligne de ses précédentes performances avec un trop léger 9/17 sur la ligne et un tristounet 1/6 au-delà des 6,25 m.

Mais cette équipe affiche en revanche un état d’esprit conquérant et une sérénité de tous les instants. Et si l’adresse est en berne, elle semble de plus en plus précise dans la mise en place de son jeu, se montrant capable de trouver de bonnes positions de tirs et poussant le ballon de manière plus efficace. De la course, des relances, les points forts français pas toujours au rendez-vous jusqu’à présent.

Autre nouveauté, contrairement à l’Allemagne et la Lettonie, la France a cette fois trouvé deux joueurs pour délivrer le coup de grâce. Tony Parker a laissé cet honneur à ses deux compères NBA, Ronny Turiaf et Boris Diaw. Un Diaw en mode Bobcats bien plus entreprenant que lundi et mardi. Alors qu’il avait dû attendre les 25e et 26e minutes pour inscrire ses premiers points, il a cette fois imposé sa technique dos au panier dès les premiers instants. Au point que Vincent Collet ne lui trouvera que quelques secondes de repos sur le banc.

Auteur de 19 points, 7 rebonds et 7 passes décisives Diaw a bien évidemment pris plus de responsabilités qu’à l’accoutumée, mais il aura également été mieux servi par ses coéquipiers. Le jeu en post-up bien installé, les pick n’roll bien exécutés, l’ensemble avait incontestablement de la tenue.

Insuffisant néanmoins pour créer un écart. Au contraire, la Russie a par deux fois creusé un léger break (21-28, 14e, 40-47, 24e), s’appuyant notamment sur le mismatch généré par Anton Ponkrashov, un meneur de 2,00 m auteur de 7 points et 8 passes et sur la fluidité de l’Américain Kelly McCarty, parfaitement tenu cependant en deuxième mi-temps.

Après un passage convaincant de ses remplaçants, Vincent Collet a choisi de limiter ses rotations dans la deuxième partie du match. Et le cinq majeur, amputé de Nicolas Batum relayé par Nando De Colo, a fait le travail. Parker tout d’abord qui enquille onze points dans le troisième quart-temps pour virer en tête d’une courte tête à l’approche du money-time (52-51, 30e) puis le duo Turiaf-Diaw (14 pts sur les 17 du dernier quart) pour achever les champions d’Europe en titre, ou plutôt ce qu’il en reste.

La France poursuit donc son parcours dans cet Euro et se présentera à Bydgoszcz avec un bilan immaculé. Elle y affrontera la Macédoine, la Croatie et enfin la Grèce à partir de vendredi.

Les réactions
Vincent Collet :
"Cette victoire a été beaucoup plus aboutie que les précédentes. C’est ce qui me fait le plus plaisir. A la consistance défensive que nous avons affichée hier, nous avons ajouté beaucoup plus de collectif et de mouvement en attaque. J’espère que l’on va continuer sur cette lancée. On sent que des joueurs montent en puissance à l’image de Boris Diaw qui a été exceptionnel. Ce sont des motifs d’encouragement. J’ai trouvé certaines séquences offensives très intéressantes même si nous n’avons pas toujours concrétisé ces bons tirs. Lors de ce premier tour nous avons gagné les matches en sachant que nous pouvons faire mieux. En revanche gardons notre état d’esprit tout en réalisant que notre niveau de jeu ne nous permet pas d’avoir des ambitions au tableau final. Au niveau comptable il n’y a que des points positifs."

Tony Parker : "L’arbitrage était difficile et je m’arrêterai là sinon je vais m’énerver. Il faut que je reste zen. J’en suis à mon quatrième Euro et c’est toujours comme ça. Il faut croire que je ne suis pas Navarro. Et pourtant on a le même corps et on fait les mêmes pénétrations. Mais le principal c’est d’avoir gagné avec un gros match de Boris et de Ronny. On a de nouveau montré du caractère en mettant les paniers et en faisant les stops qu'il fallait en quatrième quart-temps. La balle a bien bougé, tout le monde a plus scoré. C’est comme ça qu’il faut jouer. Mais le chemin est encore long."

Boris Diaw : "Cette victoire était impérative pour nous. Ce soir nous avons produit 40 minutes de qualité avec beaucoup moins de flottement que lors des premiers matches. J’ai été agressif à un moment où je nous trouvais un peu timides. Il fallait les attaquer sinon les Russes deviennent durs à jouer parce qu’ils sont grands et athlétiques."

Ronny Turiaf : "Mon job c’était de finir ce soir. J’ai eu des opportunités et j’ai mis dedans. Ça fait plaisir. Comme hier nous avons cherché à faire voyager le ballon mais avec plus de réussite . En plus le Babac a fait un gros match. Maintenant je vais rentrer à la maison et regarder le match de l’Equipe de France de foot. En plus j’ai des petits soucis aux adducteurs et je suis un peu malade. Donc le jour de repos va vraiment faire du bien."

Dans la poule
Lettonie bat Allemagne  68-62
Les données du problème étaient simples pour les Lettons : gagner de plus de 8 points pour passer au deuxième tour et renvoyer l'Allemagne chez elle. A +11 à 22 secondes de la fin le plus dur était fait. Mais deux erreurs monumentales ont gâché la soirée des plusieurs milliers de supporteurs faisant vibrer la salle de Gdansk. Kestutis Kemzura choisit tout d'abord de ne pas faire faute et Jan Jagla le punit d'un tir à trois-points qui renvoie les deux équipes dos à dos. Puis Ernests Kalve manque deux lancers-francs alors que Jagla ne tremble pas. +6 seulement, la Lettonie n'ira pas à Bydgoszcz.

Le classement : 1- France (3v-0d), 2- Russie (1v-2d), 3- Allemagne (1v-2d), 4- Lettonie (1v-2d).

Les résultats du jour
Poule A
Croatie bat Macédoine  81-71
Grèce bat Israël  106-80
Classement : 1- Grèce (3v-0d), 2- Croatie (2v-1d), 3- Macédoine (1v-2d), 4- Israël (0v-3d).

Poule C
Espagne bat Slovénie  90-84
Serbie bat Grande-Bretagne  77-59
Classement : 1- Slovénie (2v-1d), 2- Serbie (2v-1d), 3- Espagne (2v-1d), 4- Grande-Bretagne (0v-3d)

Poule D
Turquie bat Pologne  87-69
Lituanie bat Bulgarie  84-69
Classement : 1- Turquie (3v-0d), 2- Pologne (2v-1d), 3- Lituanie (1v-2d), 4- Bulgarie (0v-3d)

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Gdansk
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Trois sur trois. En battant la Russie 69-64, la France rejoint la deuxième phase de la compétition avec le plein de victoires. Elle s'est ainsi largement ouvert le chemin vers les quarts de finale qui pourraient être atteints dès vendredi en cas de succès sur la Macédoine, futur adversaire en compagnie de la Croatie et de la Grèce.

Cette équipe a du cœur

Corps: 

La France ne fera sans doute jamais dans la facilité ni dans le plaisir des yeux. Pas franchement une nouveauté. Mais ce qui l’est légèrement, c’est sa capacité à s’imposer dans des rencontres serrées, tendues et en dépit d’un jeu offensif particulièrement balbutiant.

Mardi soir à Gdansk, les Bleus ont remporté une deuxième victoire qui leur permet de se qualifier pour le deuxième tour mais également d’envisager un sans-faute que Vincent Collet appelait de ses vœux il y a 48 heures. Il aura pour cela fallu tenir bon dans la tempête lorsque la Lettonie prit une avance de 10 points en milieu de troisième quart-temps (33-23). Et c’est bien au moment où la France touchait le fond qu’elle a su rebondir de la meilleure des façons. Incapables de trouver la distance de loin, les Bleus ont tout à coup réglé la mire et Tony Parker a une nouvelle fois pris les choses en main, se fendant de 21 points en deuxième mi-temps.

Mais aux côtés de Parker c’est tout un groupe qui a su apporter son écot. Florent Pietrus a largement limité l’impact de Kaspars Kambala, Nicolas Batum a soutenu efficacement ses intérieurs au rebond tandis que Boris Diaw et Nando De Colo ont pris leurs responsabilités au-delà des 6,25 m.

Un changement total de physionomie après un deuxième quart-temps interdit aux âmes sensibles. Dans la série des meilleurs films d’horreur made in France, ce chef d’œuvre décroche la palme. En dix minutes les Français vont inscrire trois points à 1/16 aux tirs. Ballons dans les chevilles, passes dans les mains adverses, lay-ups manqués, absence totale de rythme sur les tirs extérieurs, les bévues se multiplient. Tony Parker n’est pas plus en réussite que face à l’Allemagne et tous les joueurs semblent hésiter à prendre les shoots, même ouverts.

Heureusement qu’Ali Traore participe au casting. Le pivot de l’ASVEL est un formidable finisseur. Un intérieur toujours en mouvement, offrant des possibilités de passes constantes à ses arrières. Son entrée contre les Allemands avaient été immédiatement productive. Elle le sera encore face aux Lettons. Ronny Turiaf touché par les fautes, Ian Mahinmi blessé aux adducteurs, Traore est vite lancé au feu. Et son impact est immédiat et déterminant pour ne pas totalement sombrer. Son bilan à la pause ? 11 points à 5/7. Ses coéquipiers ? 5 points à 2/23 (8,7%).

Un tel naufrage offensif serait fatal à n’importe quelle équipe européenne. Mais la France a pour elle une capacité à mettre son adversaire sous l’éteignoir qui lui permet de voir venir. Et après avoir été au bord de la rupture, un 18-4 en cinq minutes pour conclure le troisième quart-temps l’a ré-installé aux commandes.

En jouant petit face à la zone (Diaw et Pietrus dessous), la France a continué de trouver des solutions tout en parvenant à contenir l’impact physique de Kambala et Biedrins. La circulation de balle s’est accélérée et la présence de plusieurs shooteurs potentiellement dangereux permet un meilleur spacing. En renversant le ballon les Bleus ont su s’offrir des tirs ouverts dans les coins et les convertir.

Quant à l’emballage final, il aura de nouveau porté la signature de Tony Parker. Alors que les Lettons pointent encore à -4 à cinq minutes du buzzer, le meneur des Spurs multiplie les prises de risque. Dans un copier-coller de la veille (les 11 derniers points tricolores) il inscrit les 10 dernières unités de son équipe, maintenant la Lettonie à distance.


Les réactions
Ali Traore :
"On s’est dit qu’à un moment, on allait bien finir par voir le jour. Ce qui est bien c’est que nous avons continué à défendre, continué à se battre sans baisser la tête. Maintenant gagnons demain pour aller en quarts de finale. Personnellement je fais partie des soldats et je suis content d’avoir aidé l’équipe. Boris m’a dit que si je n’avais pas été là en première mi-temps on aurait mis que 5 points. Ça fait plaisir même si je ne me suis jamais posé de questions. Je connais mon rôle et je sais que je suis là pour apporter des points dans la raquette. Quand on m’appelle je suis présent. Globalement on peut être rassuré sur notre état d’esprit même s’il va falloir progresser sur notre jeu d’attaque."

Ronny Turiaf : "C’était une première mi-temps cauchemardesque. Mais nous avons essayé. C’était un jour sans. Vraiment sans. En deuxième mi-temps nous n’avons pas particulièrement changé grand-chose en continuant à faire notre système. Comme l’a dit Vincent à la mi-temps, à 0 sur 15 on ne va pas finir à 0 sur 30. Je suis vraiment content d’avoir vu Nando rentrer ses trois-points. En première mi-temps il n’y avait pas de rythme. Quand on avait la balle ce n’était pas dans les bons timings. Ensuite on a vu Nando rentrer dans ses shoots, Boris rentrer dans ses shoots. Le gros point positif ce soir c’est la défense. La défense c’est notre fondation. Sans ça nous ne sommes pas forts."

Nando De Colo : "Quand nous avons su faire bouger le ballon et courir, nous avons su trouver le rythme sur les shoots. Boris en a mis, moi également. Cette équipe a besoin de confiance et cela commence par la défense. Même quand ça ne rentrait pas nous n’étions pas particulièrement inquiets parce que l’on sait qu’avec nous, cela peut vite revenir. Il suffit de deux-trois contre attaques. Je trouve que l’on progresse."

Vincent Collet : "Ce match est très différent de celui d’hier. Alors qu’on pouvait se reprocher de ne pas avoir attaqué l’Allemagne avec nos qualités, ce soir j’étais très déçu pour mes joueurs à la mi-temps parce que je trouve qu’ils ont essayé de respecter point par point ce que l’on voulait faire. Simplement nous étions dans une panne d’adresse rarement vue. Et à partir de la 15e minute, j’ai l’impression que le fait de rater systématiquement la cible nous a poussés à refuser des tirs. Mais le rideau défensif nous a permis de tenir. Il ne fallait pas changer la façon de faire mais mettre de la vitesse pour se débloquer. Dans l’état d’esprit ce match est intéressant. Des joueurs comme Nando De Colo ou Ali Traore qui souffraient défensivement ont donné beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Le travail de Florent Pietrus sur Kambala est exceptionnel dans le dernier quart. L’investissement de Nicolas Batum au rebond est aussi déterminant. Cette victoire compte car on se donne du temps. Contre la Russie on peut faire un pas vers les quarts de finale."

Dans la poule
Allemagne bat Russie 76-73
Séduisante lundi, la Russie est passée à côté de son match face à l’Allemagne. Et pourtant les hommes de David Blatt aurait pu s’imposer en effaçant quasiment intégralement un déficit de 19 unités. Mais une faillite totale sur la ligne des lancers-francs (28/49) a empêché les champions d’Europe de valider leur billet pour le deuxième tour. Une gabegie souligné par Vitaly Fridzon mais que le coach David Blatt ne voulait rendre responsable de la défaite. "Le basket c’est un microcosme de la vie. Vous payez vos erreurs, vous récoltez ce que vous semez. Vitaly est jeune et c’est pour cette raison qu’il se concentre sur les lancers. Mais nous n’avons pas perdu à cause de ça. Nous avons perdu à cause de petites choses que nous n’avons pas faites. Des rebonds que nous n’avons pas pris, des ballons dont nous n’avons pas pris soin."
Et à cause de pivots incapables de rester sur un terrain serait-on tenté d’ajouter. Le sculptural Timofey Mozgov enchaîne les fautes à la vitesse de l’éclair (5 en 7 minutes) et Dmitry Sokolov peut se prévaloir des mains les plus carrées de l’EuroBasket. Mais les jeunes russes ne lâchent jamais rien et la France devra se méfier d'une équipe qui, si elle n'a plus grand chose à voir avec celle qui avait éliminé les Bleus en quarts de finale de l'Euro 2007, n'en demeure pas moins dangereuse : "Je n'ai pas vraiment pensé à la France pour l'instant", indiquait Blatt quant à son prochain face à face. "Ils sont les favoris du groupe mais si nous jouons intelligemment 40 minutes, ça peut être serré. Je repense à 2007... là aussi ils étaient censés être meilleurs que nous."

Classement : 1- France (2v-0d), 2- Allemagne et Russie (1v-1d), 4- Lettonie (0v-2d).

Les résultats du jour
Poule A
Grèce bat Croatie 76-68
Macédoine bat Israël 82-79
Classement : 1- Grèce (2v-0d), 2-Croatie et Macédoine (1v-1d), 4- Israël (0v-2d).

Poule C
Slovénie bat Serbie 80-69
Espagne bat Grande-Bretagne 84-76
Classement : 1- Slovénie (2v-0d), 2- Serbie et Espagne (1v-1d), 4- Grande-Bretagne (0v-2d).

Poule D
Pologne bat Lituanie 86-75 
Turquie bat Bulgarie 94-66
Classement : 1- Pologne et Turquie (2v-0d), 3-Lituanie et Bulgarie (0v-2d).

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Gdansk
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Après une première mi-temps calamiteuse marquée par un deuxième quart-temps historiquement faible offensivement, l’Equipe de France, bousculée par la Lettonie, a retourné une situation bien mal engagée pour s’imposer 60-51 et se qualifier d’ores et déjà pour le deuxième tour de l’Euro.

Dans la douleur

Corps: 

"Chaque victoire de cette jeune équipe sera déjà un immense succès." Dirk Bauermann avait joué les modestes avant de s’envoler pour la Pologne. Difficile toutefois de contredire le technicien allemand à la lecture de son effectif. Mais l’ancien coach de Bamberg ne s’était pas privé de souligner la belle tenue de ses troupes en préparation. Et dès les premières minutes du match d’ouverture de l’Euro, les Bleus ont pu constater de visu le pourquoi de ces louanges.

Précise, efficace, exécutant avec une belle application ses systèmes, cette Mannschaft dépourvue de génie mais solidaire a joué les yeux dans les yeux avec la France toute la première mi-temps. Exploitant son énorme avantage de taille au rebond offensif (Benzig 2,09 m, Femerling et Jagla 2,13 m dans le cinq), sachant libérer ses shooteurs par de bons écrans, l’Allemagne s’accroche (9-8, 5e) puis vire en tête (14-17, 10e). En face Ronny Turiaf est hyperactif des deux côtés du terrain mais l’attaque sur demi-terrain manque terriblement de fluidité et de tranchant. Heiko Schaffartzik et Steffen Hamann harcèlent Tony Parker sur toute la longueur du terrain et même décalé en deuxième arrière, le meneur des Spurs ne parvient pas à trouver la distance.

La vieille garde teutonne Femerling-Greene veille au grain et entraîne derrière elle une relève prête au combat. A la mi-temps neuf joueurs différents ont contribué à la marque, exploitant parfaitement les quelques oublis défensifs tricolores. Un rebond offensif échappé, une mauvaise communication sur les changements de joueurs, des lancers-francs abandonnés en cours de route (11/19 à la pause), résultat des courses la France est toujours derrière et propose un visage sans doute bien éloigné de celui qu’espérait voir Vincent Collet (33-37, 20e). Le bilan est d’autant plus inquiétant que Nicolas Batum a grimacé suite à un choc sur une épaule déjà sous surveillance et que Ian Mahinmi a dû quitter le terrain après une chute spectaculaire.

Le spectacle n’est guère plus réjouissant au retour des vestiaires même si quelques possibilités de jeu rapide, les premiers points de Boris Diaw (0 pt jusqu’à la 25e) et l’abattage d’un Batum visiblement remis de son coup permettent aux Bleus de virer en tête à l’approche du money-time, une première depuis le 12-10 du premier quart-temps (50-48, 30e). Les Français ont cette fois cadenassé leur rebond, parviennent à provoquer des fautes mais souffrent toujours des mêmes maux sur la ligne de réparation. L’Allemagne ne panique pas et va trouver en Sven Schultze un scoreur providentiel pour la maintenir dans la course.

Cet intérieur aux tempes grisonnantes est un redoutable shooteur de loin et frappe à deux reprises à 6,25 m avant de se faire oublier ligne de fond. Huit points en un éclair et la petite colonie française dans les tribunes s’offre quelques sueurs froides. D'autant plus que Demond Greene participe à son tour au feu d'artifice (59-61, 37e). C'est le moment que choisit Tony Parker pour jouer les pompiers de service. Crédité d'un 2 sur 12 aux tirs à ce moment du match la star de San Antonio n'hésite pourtant pas : tir à trois-points, lay-up en pénétration, deux lancers-francs, un tir difficile en suspension puis deux nouveaux lancers. Au total 11 points en 150 secondes pour éviter la sortie de piste d'entrée. Les courageux allemands ont cependant à deux reprises des positions à trois-points pour créer la surprise mais leurs tirs ricochent sur le cercle. La France respire et s'impose 70-65. L'Euro a commencé.


Les réactions
Aymeric Jeanneau : "Nous ne sommes pas rentrés comme nous voulions dans ce match. Mais je trouve que les Allemands ont vraiment fait un gros match. Leur coach les applaudit d'ailleurs à la fin. Ils nous ont amenés exactement où ils voulaient. Nous avons bataillé et à la fin ils sont à neuf mètres du cercle. Heureusement qu'ils mettent deux tirs à trois-points de fou pour rester dans le match. La manière nous allons en rediscuter. On sait que l'on peut faire beaucoup mieux. Surtout dans le rythme. Mais c'est une bonne victoire. Ce soir Ronny et Nicolas ont été énormes. Tony passe à côté pendant 37 minutes mais il a été extrêmement positif. Il n'a pas forcé, n'est pas venu s'emplâtrer dans la défense. Et à la fin on sait qu'il ne va pas rater, qu'il ne va pas faire un match vierge. C'est arrivé une fois en Finlande parce qu'il n'était pas bien physiquement mais c'est fini désormais. Nous avons plein de bons joueurs donc si ceux que l'on annonce majeurs ne marquent pas trop, il ne faut pas s'inquiéter."

Tony Parker : "Les premiers matches sont toujours difficiles et les Allemands ont très bien joué. Ils ont mis des shoots pas possible. Greene commence par deux tirs à trois-points et c'était un signe. Schultze, que je ne connais pas trop, était aussi en feu. Et ensuite tu ne te retrouves pas dans la galère mais dans un match difficile typique d'un début d'Euro. Je suis content que l'on ait gagné. C'est un signe de caractère et de maturité. Je ne suis pas sûr qu'avant nous l'aurions gagné. Personnellement j'ai raté des tirs faciles, j'avais l'impression que je n'avais pas de jambes. J'étais court sur mes tirs. Mais je rentre rarement à fond dans un Euro. Il y a deux ans j'avais fini avec le même pourcentage après le premier match. Comme tout le monde j'essaye de trouver mes marques mais j'étais bien content de mettre les paniers importants à la fin."

Vincent Collet : "C'est une évidence qu'il va falloir progresser. Mais en attendant, nous avons gagné ce premier match et si nous battons la Lettonie, demain soir nous serons qualifiés. Ce sera une rencontre complètement différente. Là où les Allemands étaient très disciplinés et très grands, les Lettons sont virevoltants. Il faudra les forcer à jouer sur demi-terrain, ce que nous a imposé l'Allemagne. Ce soir j'ai beaucoup utilisé le cinq majeur (Parker, Batum, Diaw, Pietrus, Turiaf). Mais c'était déjà le cas en Belgique et trois jours plus tard, à Pau, le banc avait été très productif. Nous aurons besoin des autres joueurs dans cette compétition et je n'hésiterai pas à les lancer."

Dans la poule
Russie bat Lettonie 81-68
Bien qu'attendue dans cet Euro et soutenue par plusieurs milliers de supporteurs qui ont pris d'assaut la salle de Gdansk, la Lettonie a livré une bien pâle partition face à une Russie pourtant décimée mais parfaitement en place. Les remous qui ont secoué la sélection lettone ces dernières semaines pèsent-ils toujours dans la balance ? Toujours est-il que la star des Warriors, Andris Biedrins, est apparue peu concernée (et peu servie il est vrai) et que seule l'activité du monstrueux Kaspars Kambala a pu faire croire un instant à une éventuelle victoire.

Profitant des largesses défensives des troupes de Kestutis Kemzura, le meneur Sergey Bykov s'est promené dans le premier quart-temps (14 pts en 9') avant de laisser la vedette à l'ailier naturalisé Kelly McCarty dans la dernière ligne droite. Faibles sur le poste 4, maladroits de loin, les Lettons ont continuellement couru après le score mais ont bien failli réussir le hold-up parfait en revenant à -2 à quatre minutes de la fin. Une claquette dunk puis un tir primé de McCarty ont cependant mis fin à ce fol espoir. "C’était le chaos sur le terrain", a reconnu Kambala, éphémère boxeur lors de sa suspension pour dopage par la FIBA de 2007 à 2009. "Nous n’étions absolument pas en place."

Tout l’inverse des jeunes russes sans complexes. "Notre équipe a entendu tout l’été à quel point elle était mauvaise" souriait David Blatt en conférence de presse. "Les gens connaissent les noms sur les rosters mais pas la notion d’équipe. Moi je me fous royalement des matches de préparation. Je ne sais même pas combien nous en avions gagnés avant d’être champions d’Europe il y a deux ans. Très peu sans doute. Comme cette année… Nous n’avons pas fait un match à domicile cet été. Mes joueurs étaient fous. Ma fédération était folle. Mais je savais très bien que cette première rencontre serait comme un match à l’extérieur et que la Lettonie aurait un gros soutien. Ce soir je tire mon chapeau à mes joueurs."

Les résultats du jour
Poule A
Grèce bat Macédoine 86-54
Croatie bat Israël 86-79

Poule C
Slovénie bat Grande-Bretagne 72-59
Serbie bat Espagne 66-57

Poule D
Pologne bat Bulgarie 90-78
Turquie bat Lituanie 84-76

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Gdansk
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a souffert pour ses débuts dans l'EuroBasket. Menés par l'Allemagne pendant les trois-quarts du match les Bleus et Tony Parker ont donné un coup de rein dans les dernières minutes pour s'imposer 70-65. L'essentiel est fait.

Ambition et humilité

Corps: 

L’Equipe de France s’est passée le mot : ne pas sous-estimer l’Allemagne. Les hommes de Dirk Bauermann sont les premiers à se dresser sur la route des Tricolores à l’Euro 2009 et ont derrière eux une cascade de bons résultats internationaux : 3e du Mondial 2002, 2e de l’Euro 2005, qualifiés pour les Jeux Olympiques de Pékin. Une belle constance au plus haut niveau que la Mannschaft doit avant tout à un homme, Dirk Nowitzki. Mais l’un des tous meilleurs joueurs du Monde ne sera pas présent en Pologne et avec lui le pivot des Clippers Chris Kaman et une grande partie de cette génération qui a permis à l’Allemagne de bousculer le gotha européen (Okulaja, Garrett, Roller). Bauermann n’a donc pas hésité à accélérer le rajeunissement de l’équipe nationale (cinq joueurs de 21 ans ou moins).

Donner le ton

Du pain béni pour les Bleus ? Ceux-ci refusent d’y croire. "C’est une équipe qui va vouloir prouver à tout le monde qu’elle peut jouer sans Nowitzki. Ils viennent de passer 20 points à la Lettonie, je vous garantis qu’ils seront prêts", prévient Ronny Turiaf. Même son de cloche chez Tony Parker qui louait les "bons petits matches de préparation" des Teutons et chez Vincent Collet qui redoute la discipline et les centimètres adverses (six joueurs au-delà des 2,08 m) et qui veut croire que ses troupes sauront ne pas prendre le rendez-vous à la légère. "Le match qui lance le tournoi donne le ton", estime l’entraîneur français. "Nous n’avons rien de plus que les autres. Il faut de l’humilité ce qui n’empêche pas l’ambition. Si on ne rentre pas à fond dans cet Euro, ce sera très inquiétant. Je pense que l’interprétation que nous ferons de l’absence de Nowitzki nous donnera beaucoup d’enseignements sur notre capacité à faire quelque chose dans cet Euro."


Les Bleus pas à pas

Quant aux ambitions tricolores à l’heure d’attaquer une compétition qualificative pour le Mondial turc de 2010, elles se cantonnent pour l’instant au deuxième tour. "Arrêtons de se voir déjà à la fin de la semaine d’après alors que l’on doit encore se qualifier", insiste Vincent Collet. "On avance pas à pas. Le but est de se qualifier dans la meilleure position possible c'est-à-dire d’arriver en deuxième phase avec le plein de victoires."
Le technicien de l’ASVEL sait parfaitement que ses ouailles veulent voir plus loin mais doit contenir l’enthousiasme naissant autour d’un groupe parfois séduisant mais victime de quelques trous d’airs qu’une compétition aussi exigeante que l’Euro ne saurait pardonner. Assoiffés de victoires après avoir dominé le Continent dans les catégories de jeunes, les débutants que sont Antoine Diot et Nicolas Batum sont ainsi gentiment rappelés à l’ordre par une autre génération dorée mais qui n’a pu confirmer chez les seniors jusqu’à présent. "Ils nous disent bien qu’en A nous n’avons rien fait", sourit l’ailier des Blazers. "En jeunes nous avions une telle confiance en nous que nous savions que nous allions faire quelque chose. Parce que nous étions les plus forts. Là il y a tellement d’équipes et de gros joueurs que l’on ne peut plus dire ça. L’ambition est toujours présente mais on ne peut pas l’annoncer comme on le faisait en jeunes."

Des ondes positives

Appelé à tenir la raquette face aux mastodontes allemands, Ronny Turiaf appelle de son côté tous ses coéquipiers à rentrer sur le terrain "morts de faim et le couteau entre les dents." Ressentant un engouement certain autour de l’Equipe de France le pivot des Warriors veut croire qu’après des années de frustration, la roue va enfin tourner. "Moi je crois au karma. Comme il y a davantage de gens qui nous envoient des ondes positives, ça va peut-être mieux se passer… Je suis désolé de dire ça et ça ne va peut-être pas plaire à tout le monde mais, autant le maillot bleu m'a toujours tenu à cœur, autant je ne compte pas jouer éternellement. Alors il faut essayer de faire des résultats, de gagner un titre le plus rapidement possible." Début de la quête lundi à 19h30.

Surtitre: 
EuroBasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
par Julien Guérineau, service de presse FFBB, sur place à Gdansk
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
A quelques heures du début de l’Euro face à l’Allemagne (19h15 en direct sur Sport +), les Bleus se sont entraînés à deux reprises et ont tenu un point presse à leur hôtel. L’occasion d’afficher leurs espoirs pour la compétition et d’insister sur l’importance d’un premier succès.
 

Première journée à Gdansk

Corps: 

Vincent Collet a dirigé avec l’aide de ses deux assistants, Michel Veyronnet et Jacques Commères, deux séances ce samedi, en étant très vite dans la précision, dans les indications données aux joueurs à la Hall Olivia de Gdansk.

Les repas sont très corrects et les joueurs mangent dans un grand salon avec toutes les autres délégations. L’hôtel Novotel Marina est situé en bord de mer Baltique et le temps a été très mitigé depuis l’arrivée des Bleus, entre beau soleil (vendredi soir) et pluie battante (samedi matin).

Bagages perdus
Les Allemands ont perdu du temps depuis leur arrivée de vendredi soir à Gdansk. Leurs 29 bagages on été égarés dans leur transfert vers Gdansk en provenance de Francfort (Allemagne). Par conséquent, ils n’ont pas pu s’entraîner ni vendredi soir, ni samedi matin. Le staff médical allemand a d’ailleurs demandé aux Français de les aider en leur prêtant du strapp. Mais les bagages sont arrivés samedi soir avant leur entraînement, permettant à la Mannschaft de s’entraîner normalement. 

Confusion
Le coach de la sélection Allemande, Dirk Bauermann, a très certainement regardé avec attention le match du 17 août dernier Finlande-France (77-73) des qualifications. En effet, lors de la présentation des équipes au cours de l’échauffement, le réalisateur Finlandais avait confondu le coach de l’Equipe de France, Vincent Collet, avec l’intendant, Jacques Romain, qui était présent au bord du terrain. Cette mauvaise incrustation a très certainement induit en erreur le sélectionneur Allemand, qui est venu saluer à table vendredi soir, Jacques Romain, pensant certainement saluer le technicien tricolore. Ce dernier a tenu humblement à préciser qu’il ne serait pas capable de faire ce que fait l’intendant tous les jours tout en saluant le travail méritoire de cet homme de l’ombre.

Quelques invités surprise
Lors des deux séances d’entraînement de la journée, deux invités surprise sont venus sur le parquet. Tout d’abord un pigeon est venu tester le parquet nouvellement installé et « stické » avant de reprendre les airs après avoir au préalable écouté les consignes de Vincent Collet. Dans l’après-midi c’est un chat (gris) qui est venu sur les bords de l’espace de jeu pour piquer quelques idées sur pick and roll.

Escorte
A chaque déplacement des équipes à la salle de match ou d'entraînement, la Police escorte le bus et ouvre la voie afin de gagner du temps dans les déplacements entre l'hôtel et la salle. Il faut près de 15 minutes porte à porte pour que les délégations rejoingnent la Hall Olivia.

Gdansk est une ville plutôt balnéaire située en bord de la mer Baltique et voisine de Sopot. Elle abrite un des clubs majeurs Polonais, le Prokom Trefl Sopot.

Un peu d’histoire : en 1919, en vertu du Traité de Versailles, la ville libre de Gdañsk prend vie. Cette naissance fut en même temps son grand retour à l’élite des ports européens. En 1933, les Nazis prennent le pouvoir; la terreur du régime nazi croit. Ce fut à Gdañsk que le 1 septembre 1939, vers 4h30 du matin, le coup d’artillerie du cuirassé Schleswig-Holstein marque le début de la Seconde Guerre mondiale. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, et particulièrement lors du combat épuisant pour sa libération, la ville fut totalement détruite. Sa reconstruction, à laquelle les habitants ont participé, a duré quelques dizaines d’années.

La ville est le plus grand port de Baltique et retrouve peu à peu sa splendeur d’antan.

Gdañsk attire de nouveau l'attention du monde entier lorsqu'il est devenu le symbole de l'aspiration des Polonais à la liberté. Le mois de décembre 1970, puis le mois d’août 1980 et la proclamation de l’état de guerre en 1981 – ces trois dates sont le symbole de la lutte contre le pouvoir communiste. La ville de Gdañsk a vu naître "Solidarnosc", le mouvement qui a changé la carte de l’Europe.

L’histoire a fait un tour complet. Gdañsk aujourd’hui est une métropole comptant environ 500 000 habitants. Elle déborde de vie et mérite de nouveau le nom de la Perle du Nord.

Gdansk est jumelé avec trois villes françaises, Marseille, Nice et Rouen.

Lundi les Français s’entraîneront une nouvelle fois à deux reprises. De 11h00 à 12h00, puis de 20h00 à 21h55. Ils effectueront les derniers réglages en fin de matinée lundi avant leur match face à l’Allemagne à 19h15 en direct sur Sport+.

Surtitre: 
Eurobasket 2009
Poids: 
-994
Auteur: 
Sur place à Gdansk (Pologne), Fabrice Canet (FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 5. Septembre 2009
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus commencent à s’habituer à leur nouveau lieu de vie ici, à Gdansk. Dès lundi, ils joueront leur avenir dans cet Euro, au bord de la Baltique face à l’Allemagne puis la Lettonie et enfin la Russie. L’Allemagne, arrivée vendredi comme la France, a connu quelques péripéties alors que les deux autres adversaires n’étaient pas encore arrivés samedi en fin de journée.

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