Face à la meilleure équipe du Tournoi, selon Bernard Faure, les Français ont une nouvelle fois fait preuve de beaucoup d’engagement avant de céder en seconde mi-temps. En début de rencontre, les Tricolores se montrent adroits à longue distance et parviennent ainsi à tenir à distance leur adversaire (41-33, 20’). Mais après la pause les Ibériques ont su hausser le ton et imposer un rythme plus soutenu. Face à cette débauche d’énergie, les Français souffrent physiquement et finissent par craquer pour finalement s’incliner 67 à 62.

Malgré un résultat comptable négatif (2 défaites et 1 victoire), le bilan de ce tournoi est plutôt satisfaisant, « dans les années à venir la génération 93  devrait tenir son rang » confiait même Bernard Faure.

Points des Français : Miyem 19, John 14, Adjagba 9, Tarris 6, Bangura 4, Gabsi 3, Maraux 3, Boudard 2, Faroux 2, Guery 0
N’a pas joué : Schulz

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Compte tenu de la large victoire de la Suède sur la Croatie samedi, alors que ces mêmes Suédoises avaient été largement dominées par la France, les troupes de Grégory Halin partaient largement avec les faveurs des pronostics. Et il n'aura en effet fallu que trois minutes aux Bleuettes pour commencer à faire la différence. Malgré quelques shoots ratés les leaders de la poule D peuvent compter sur la présence au rebond de Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey qui inscrivent 11 des 13 premiers points de leur équipe. La défense est également au rendez-vous ainsi que Mèdélomé Medenou qui réussit une excellente entrée en jeu (22-11, 10e). Le ton est donné et si contrairement aux deux premières rencontres la France ne connait pas une grande réussite dans les tirs primés, sa capacité à stopper son adversaire lui permet de conserver un matelas confortable, d'autant plus que Tchatchouang a le bon goût de signer quelques paniers bienvenus juste avant la pause (38-23).

L'occasion est rêvée pour impliquer toutes les joueuses de l'effectif et les rotations n'affectent en rien le rendement défensif des Françaises. En face les Croates vivent un véritable cauchemar. Les jeunes filles au damier vont rater leur 14 premiers tirs du troisième quart-temps et rester ainsi plus de huit minutes sans débloquer leur compteur. Elles ont cependant la chance de voir leurs bourreaux moyennement inspirées de l'autre côté du terrain, limitant ainsi la casse (51-25, 30e). Le suspense est totalement absent de cette rencontre et la seule interrogation concerne l'écart final. Il sera de 36 unités avec une Croatie bloquée à 22,7% aux tirs. La France aborde donc invaincue la deuxième phase qui débutera mardi.

France-Espagne, un classique des compétitions de jeunes où les deux pays excellent, particulièrement chez les féminines. Un choc entre deux équipes qui n'ont connu la défaite qu'à une reprise dans cet Euro. Une rencontre a priori équilibrée et qui peine à se lancer en début de première quart-temps avec des pourcentages de réussite en berne (7-6, 5e). C'est finalement la meilleure marqueuse ibérique, Anna Carbo, qui va mettre le feu aux poudres en se fendant de 10 points et 3 rebonds lors des 10 premières minutes pour faire virer les siennes en tête (18-22). Carbo, la main chaude, va poursuivre son festival et sur une nouvelle flèche qu'elle décoche au-delà des 6,25 m, l'écart enfle jusqu'à huit points (23-31, 13e). Les Bleuettes vacillent mais Abdou N'Diaye prend un temps-mort et recadre parfaitement ses troupes. La défense se resserre et le duo Lucie Bouthors-Carine Paul prend les choses en main offensivement. La France signe un superbe 12-0 et empêche ses adversaires de marquer le moindre point pendant 6 minutes et 30 secondes. Les Espagnoles manquent dix tirs consécutifs et multiplient les balles perdues. Juste avant de regagner les vestiaires, Lorraine Lokoka s'arrache au rebond offensif pour offrir quatre points d'avance à son équipe (35-31).

Autre bonne nouvelle pour les 20 ans et moins, le retour au jeu de Sarah Michel, blessée lors de l'avant dernière de poule et absente jeudi face à la République Tchèque. La révélation de la fin de saison avec Valenciennes apporte son punch. Mais alors que la France a les débats bien en main (45-36, 24e), l'Espagne trouve une autre scoreuse providentielle. Après Carbo, c'est l'arrière Gaby Ocete qui règle la mire et signe 10 points dans le troisième quart-temps pour maintenir le suspense entier (49-46, 30e). Le money time est tendu et la marque évolue peu. Doriane Tahane et Marielle Amant se chargent de nettoyer le cercle au rebond. Cette dernière a même l'excellente idée de rentrer un tir extérieur capital à deux minutes du buzzer (57-54). En face Ocete poursuit son tir de barrage derrière la ligne primée mais sans succès (2/13). Carine Paul de son côté suit avec plein d'à propos un de ses shoots ratés et les Bleuettes tiennent vraiment le bon bout à soixante secondes de la fin. Les Espagnoles s'entêtent à longue distance mais le cercle rejettent toutes leurs tentatives. Ingrid Tanqueray, héroïque, va cueillir 11 rebonds malgré son 1,64 m et malgré quelques lancers-francs abandonnés en cours de route la France s'offre la finale. Elle rencontrera la Russie, invaincue, dimanche à 20h00.

Que le basket peut être cruel parfois. L’Équipe de France cadets des moins de 15 ans l’appris à ses dépends cet après-midi lors de son premier match du tournoi de l’amitié face à la Grèce. "On a mené pendant 39’30’’" déclarait Bernard Faure avec une pointe de regret encore bien présente dans la voix avant de préciser : "On perd sur un coup de dé en fin de match. Nous avons beaucoup souffert face au jeu grec. Les garçons ont vraiment tout donné, ils méritaient la victoire, c’est dommage. Ils ont pris un gros coup sur la tête, j’espère que demain ils pourront régir face à l’Italie."

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Avec la victoire de la Serbie lors du premier match de la journée, la France avait les idées claires quant à l'enjeu de sa rencontre face à la République Tchèque. Une victoire et c'est la première place de la poule qui s'offrait à elle. Une défaite et il faudrait prier pour un succès de la Lettonie sur l'Italie pour ne pas être éliminée. Un défi à relever sans Sarah Michel, deuxième marqueuse du groupe mais blessée.

Dans ces conditions le match a du mal à se lancer. Les deux équipes sont empruntées en attaque mais lorsque les extérieures tricolores trouvent la mire, l'écart commence à se creuser (18-10, 8e). Bien qu'éliminées de la course aux médailles les filles de Prague s'accrochent à l'image de la surprenante Gabriela Giacintova auteur de 1,6 point par match à 17,6% de réussite dans cet Euro et qui pointe déjà  à 7 points et 7 rebonds en milieu de deuxième quart-temps. Les Bleuettes quant à elles ont toutes les peines du monde à scorer mais leur écrasante domination au rebond, offensif particulièrement, leur permet de poursuivre, de justesse, la course en tête à l'heure de rentrer aux vestiaires (33-31).

Sur leur lancée les Tchèques passent brièvement devant. Ingrid Tanqueray veille cependant au grain mais la France ne parvient toujours pas à se mettre à l'abri au terme d'un troisième quart-temps assez pauvre en points (46-46).  C'est le moment que choisit Carine Paul, très efficace lors de cette rencontre, pour signer une belle série offensive. Un 7-0 éclair permet aux troupes d'Abdou Ndiaye de respirer quelque peu. Le plus dur semble avoir été fait mais quelques flèches longue distance d'Obrusnikova notamment relancent le suspense et effacent à deux reprises l'avance accumulée par les Françaises (56-55, 36e puis 61-60, 38e). Mais ces dernières ne se laissent pas déstabiliser et Mélanie Arnaud, puis Carine Paul, à trois-points, inscrivent deux paniers décisifs. Les dernières secondes se limitent à un concours de lancers-francs sans incidence sur le score. La France est en demi-finale de l'Euro.

Service de Presse FFBB

France – Turquie : 65-57 (13-14, 16-17, 17-6, 19-20)

Dans ce premier quart temps les Bleuettes n’arrivent pas à faire l’écart, au contraire elles courent après le score. Après 5 minutes de jeu la meilleure marqueuse française jusqu’à présent, Marielle Amant écope de sa 2ème faute. Les françaises arrivent avec un point de retard (13-14) après 10 minutes de jeu. Mais c’est sans compter sur la détermination de Carine Paul qui prend le relais offensivement (10 points à la pause) bien épaulée par Ana Maria Cata Chitiga qui permet aux françaises de passer devant (20-18, 14ème). Mais un chassé croisé s’entame et Marielle Amant écope de sa troisième faute peu de temps avant la pause, que les Bleues atteignent avec 2 points de retard (29-31).
Au retour des vestiaires les françaises reviennent avec des intentions toutes différentes en défense notamment. Paul et Cata Chitiga continuent de montrer la voie en attaque et laisse sur place des Turques incapable de réagir. Les françaises infligent dans ce quart temps un 17-6, et comptent 9 points d’avance à dix minutes du terme (46-37).
Ana Maria Cata Chitiga se multiplie sur le terrain, tout en dominant la raquette, elle affiche très tôt un double double magnifique face aux turques (22 points et 16 rebonds au final). Les joueuses de Abdou N’Diaye vont compter jusqu’à 12 points d’avance face à leurs adversaires du soir (55-43, 33ème) avant d’encaisser un terrible 10-2 en 4 minutes (57-53, 37ème). Mais la maîtrise est du côté de la France et en captant un 16ème rebonds dans les dernières secondes de la rencontre ce soir, la joueuse de Bourges Basket assure la victoire des siennes : 65-57.

France bat Turquie : 65-57

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Dans un groupe où toutes les équipes affichent le même bilan (1 victoire et 1 défaite) à l’issue des matches de poules, les Françaises se devaient de bien entamer cette deuxième phase de l’Euro. Face à la Lettonie, Ana-Maria Cata-Chitiga donne rapidement le ton en inscrivant les trois premiers points tricolores. Dans son sillage, les Bleuettes prennent le large et comptent déjà 6 points d’avance après 4 minutes de jeu (5-11) sur un nouveau panier d’Ingrid Tanqueray. Les Baltes se ressaisissent et parviennent à refaire une partie de leur retard, elles reviennent à deux longueurs 9 à 11 grâce à l’efficacité de l’intérieure Anna Gailite. Un temps mort d’Abdou N’Diaye remet les Françaises en ordre de marche. Elles repartent de l’avant et infligent un 9 à 2 à leur adversaire pour conclure le premier quart (20-11, 10’).

Sarah Michel et ses partenaires ne relâchent pas leurs efforts, bien au contraire. Les Baltes explosent complètement face à l’agressivité défensive et la puissance du jeu intérieur. Secteur où s’illustre parfaitement Doriane Tahane (7 points et 5 rebonds en 12’). La néo-rezéenne permet à la France de poursuivre son cavalier seul (38-19, 17’). Sous l’impulsion de l’arrière Baiba Eglite, les Lettones tentent de réagir mais en vain, les Bleuettes rejoignent le vestiaire avec une avance confortable (41-20, 20’).

La pause ne semble pas avoir eu d’effet sur les Françaises, qui malgré quelques pertes de balles maintiennent leur avance. Sarah Michel en profite même pour montrer sa belle qualité de shoot à trois-points et donne ainsi à sa formation 22 points d’avance (48-26, 24’). Côté letton, Sabine Nediola et Karline Nimane organisent la riposte et infligent un 13 à 2 aux Tricolores en 6 minutes. Les Françaises n’ont plus que 11 points d’avance à l’entame du dernier quart (50-39, 30’).

Les Baltes s’accrochent, Karline Nimane provoque des fautes et marque ses lancers (50-42). La France résiste bien malgré quelques tirs manqués. Ana Maria Cata Chitiga en dessous puis un trois-points d’Ingrid Tanqueray permettent aux joueuses d’Abdou N’Diaye de souffler un peu (55-44, 34’). Un répit de courte durée, puisque rapidement les joueuses de l’Est reviennent sous la barre des dix points (55-48) après avoir profité de nouvelles balles perdues par les Françaises (22 au total). Une situation qui ne s’arrange pas sur un nouveau panier de Baiba Eglite, les Lettones n'ont plus que quatre unités de retard (55-51). Il reste alors une minute trente à jouer. A l’image de Carine Paul qui marque le dernier panier de la rencontre, la France résiste bien à la pression des Baltes et s’impose finalement 57 à 53. Un succès important pour la suite de la compétition.

France bat Lettonie : 57-53

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France bat Lituanie : 72-56
Pour son avant-dernier match amical, l’Équipe de France juniors féminines a réalisé une très bonne prestation. Les Tricolores se sont appliquées à respecter les consignes défensives du coach et se sont également montrées à leur avantage en attaque, avec un bon jeu de passes. Dans ces conditions, les protégées de Grégory Halin n’ont jamais réellement été inquiétées dans ce match.

Les points des joueuses : Okou Zouzouo 14, Tchatchouang 10, Vernerey 9, Kadila 8, Datchy 8, Thizy 5, Konate 4, Igoufe 4, Plagnard 4, Strunc 4, Westelynck 2
N’a pas joué : Medenou

France bat Finlande : 86-39
Pour finir sa préparation, la France a écrasé une équipe de Finlande bien peu inspirée. Ce large succès permet aux Tricolores de faire le plein de confiance avant de rejoindre la Slovaquie pour le Championnat d’Europe.

Les points des joueuses : Okou Zouzouo 18, Strunc 14, Vernerey 12, Datchy 10, Konate 7, Igoufe 7, Medenou 7, Kadila 4, Westelynck 5, Plagnard 2
N’ont pas joué : Tchatchouang , Thizy

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Dès le début de la partie, les deux équipes allument à trois-points. C’est Dragana Gobeljic qui plante deux brandilles consécutives pour la Serbie, ce sont Carine Paul et Sarah Michel qui lui répondent (6-6, 3’). Les débats sont alors lancés. Sous l’impulsion de l’intérieure Jelena Cerina, la Serbie s’envole après avoir infligé un terrible 12 à 0 en 4 minutes aux Tricolores (18-6). Abdou N’Diaye multiplie les changements, pour stopper la dérive de ses troupes. Tout juste entrée en jeu, Lorraine Lokoka inscrit deux paniers coup sur coup pour faire réagir ses partenaires, mais Jelena Milovanovic est intenable (11 points et 7 rebonds en 10’) et permet à son équipe de compter déjà 16 points d’avance à la fin du premier quart-temps (29-13).

La pause fait du bien aux Françaises, qui retrouvent leur efficacité collective pour refaire une partie de leur retard (29-17). Mais trop maladroites, Mélanie Arnaud et ses partenaires n’exploitent pas pleinement les quelques ballons perdus par leurs adversaires qui reprennent alors leur marche en avant. L’ex-berruyère Sonja Petrovic provoque de nombreuses fautes et redonne plus de 20 points d’avance à son équipe (38-17, 16’). Insolentes d’adresse (12/14 à deux points en 20’), les Serbes font vivre un véritable calvaire aux Bleuettes. Seule Ana Maria Cata Chitiga parvient à se mettre en évidence en inscrivant quelques points précieux et en provoquant la troisième faute de Jelena Milovanovic juste avant la pause. L’écart reste cependant important (45-23, 20’).

Le moindre que l’on puisse dire c’est que le passage au vestiaire a fait le plus grand bien aux joueuses d’Abdou N’Diaye. Les Françaises ont retrouvé leur agressivité et à l’image d’Ana Maria Cata Chitiga une belle efficacité offensive. Résultat, les Serbes voient fondre leur avance comme neige au soleil. Les Françaises passent sous la barre des dix points (49-40), sur un nouveau trois-points de Sarah Michel. Côté serbe, l’arrière Dragana Gobeljic permet à sa formation d’être toujours en tête à l’entame de l’ultime période (51-42, 30’).

Les Bleuettes tentent de poursuivre leur effort et reviennent même à 5 longueurs de leur adversaire sur un nouveau lancer-franc de Lorraine Lokoka avant que Sonja Petrovic puis Dragana Gobeljic redonnent un peu d’air à leur formation (57-46, 33’). Le retour sur le parquet du duo Michel-Cata-Chitiga est immédiatement porteur d’effet, la France ne compte plus que quatre points de retard (57-53, 36’). Puis c’est autour des arrières Ingrid Tanqueray puis Carine Paul de trouver la mire à trois-points. Grâce à ses deux missiles, la France est revenue à 59 partout à deux minutes de la fin. Tout est alors possible, Sonja Petrovic manque la cible, les Françaises ne laissent pas passer leur chance. Marielle Amant capte un rebond offensif, Sarah Michel inscrit deux nouveaux points avant que Ingrid Tanqueray ne scelle la victoire sur un nouveau trois-points (66-59).

Groupe A
France bat Serbie 66-59
20h00 : Italie- Allemagne

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Pour son premier match de l’Euro, l’Équipe de France espoirs féminines se devait d’être prudente face à des Italiennes, sans grande référence internationale, mais qui avait l’avantage d’évoluer devant son public. Une prudence qui se révèle rapidement utile puisque ce sont les Transalpines qui prennent la direction des opérations (11-5, 3’). Les Bleuettes réagissent et parviennent à refaire une partie de leur retard grâce à Mélanie Arnaud (11-10). Ensuite les Tricolores prennent un éclat et encaissent un terrible 8 à 2 pour conclure ce premier quart-temps (19-12, 10’).

Les choses ne s’arrangent pas pour les joueuses d’Abdou N’Diaye qui accusent rapidement un retard de près d’une dizaine de points 27 à 18 à quatre minutes de la mi-temps. Les Transalpines sont alors sur un petit nuage, mais juste avant la pause, Marielle Amant et ses partenaires ont une belle réaction qui relance totalement la rencontre (29-25, 20’).

Dès le retour des vestiaires, Carine Paul inscrit un tir primé qui ramène son équipe sur les talons de leur hôte (29-28). Le match est alors très équilibré les deux équipes se répondent coup pour coup. Pénalisées par les fautes, Sarah Michel et ses partenaires ne parviennent à se libérer complètement. En face l’Italie joue sans complexe et commence à croire que l’exploit est possible (43-37, 30’).

Dans le dernier quart-temps, les Tricolores s’accrochent mais ne parviennent pas combler leur retard. Les Italiennes, à l’image d’Arianna Zampieri (16 points et 5 rebonds), ne lâchent rien et conservent précieusement leur petit pécule. Dans le sillage d’une Marielle Amant au four et au moulin, les Françaises croient en leur chance, jusqu’au moment où Consolini réussit un tir primé qui donne sept points d’avance à la squadra azura à 1’30 de la fin. Carine Paul et ses partenaires jettent alors leurs dernières forces dans la bataille, sans succès. Les Italiennes ne tremblent pas sur la ligne des Lancers et réalisent la première surprise de cet Euro (57-51).

Groupe A
Serbie bat Allemagne : 74-44
Italie bat France : 57-51

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Palmarès oblige, l’Equipe de France des 20 ans et moins aborde cet Euro italien avec une cible dans le dos. Le groupe tricolore, composé majoritairement de joueuses siglées LFB voir pour certaines Euroligue, peut également compter sur l’expérience de cinq médaillées de bronze à l’Euro 2007. Et même si la poule A dans laquelle est plongée l’équipe contient deux autres candidats potentiels à la victoire finale, la France veut espérer rééditer son exploit de 2005, le titre de championne d’Europe.

Un groupe "courageux"
L’Equipe de France le sait, un faux pas dés la première phase peut dangereusement compliquer la suite de son parcours. Pour éviter pareille déconvenue, les Bleues doivent donc attaquer le tournoi pied au plancher dés le premier entre-deux. Sixièmes du dernier Euro, les Italiennes auront à cœur de contrecarrer les espoirs français lors du match d’ouverture. Battue par les Bleuettes en poule l’an passé (61-51), la sélection transalpine aura cette fois l’avantage d’évoluer devant son public, un atout non négligeable. Le second match face à l’Allemagne ne sera pas une formalité, mais l’équipe d’outre-Rhin n’a jamais gagné contre la France depuis 2002 (trois défaites). L’avantage psychologique est incontestable et il sera donc dans le camp français. En conclusion de cette première phase, les tricolores rencontrent leur meilleur ennemi, la Serbie. Vices championnes d’Europe l’été dernier, les Serbes avaient empêché les Bleues de se hisser en finale. Forcément, un parfum de revanche devrait flotter sur cette rencontre. Parfaitement conscient de la difficulté des matches de poule, Abdou N’Diaye préférait néanmoins se replier sur son groupe : "Je connais les adversaires et j’ai vu les matches de l’été dernier. Les équipes sont fortes mais le plus important à mon sens est de se concentrer sur notre équipe pour que dés le premier match, l’équipe soit prête à relever le challenge proposé." Pour débuter l’Euro dans les meilleures dispositions, la France a disputé une dizaine de rencontres amicales durant lesquelles le coach a pu apprécier la volonté de ses joueuses à l’abord du grand rendez-vous. "L’objectif de cette préparation était de fédérer mentalement cette équipe sur un objectif bien précis. J’ai découvert un groupe courageux, très discipliné, ambitieux et des filles prêtes à aller de l’avant."

La parole est à la défense
Pour diriger son équipe, Abdou N’Diaye a plutôt l’embarras du choix. Titulaire à l’Euro bulgare l’été dernier, Ingrid Tanqueray (5,4 pts, 2,4 rbds et 2 pds) composera un duo solide avec la jeune meneuse de Mourenx Isis Arrondo (4,0 pts en LFB). Une paire parfaitement complétée en préparation par Lucie Bouthors, sérieuse avec Calais cette saison (5,1 pts). Pour compléter la ligne arrière, Carine Paul usera de son expérience glané avec Bourges pour transpercer les défenses.

A l’image de la sélection des 18 ans et moins, cette Equipe de France espoirs peut se réjouir d’avoir à disposition un secteur intérieur de tout premier choix. Déjà présentes à l’Euro des 20 ans et moins l’an passé, Marielle Amant et Ana Maria Cata Chitiga afficheront leur progrès pour peser davantage sur le jeu cet été. Intérieure titulaire à Arras, Amant s’est complètement révélée cette saison en LFB (10,5 pts, 6,9 rbds) et pourrait par conséquent s’imposer comme une des stars de cet Euro italien. De son côté, Cata Chitiga a continué d’apprendre le métier au sein de l’impressionnante armada berruyère. La jeune championne de France profitera sans aucun doute de sa découverte de l’Euroligue et du Final Four 2008. Une bonne école.

Titulaire chez les 18 ans et moins l’été dernier, Sarah Michel n’aura certainement aucun mal à franchir l’échelon supérieur. Et pour cause, la jeune ailière de Valenciennes a illuminé de tout son talent l’attaque survitaminée la fin de saison de l’USVO (10,3 points). Son association avec Mélanie Arnaud, déjà présente dans la catégorie l’an passé pourrait être un véritable casse tête pour les équipes adverses.

Si Abdou N’Diaye ne devrait pas manquer de solutions en attaque, il désire surtout marquer cette sélection de son sceau, à savoir une défense de fer. "Chaque entraîneur a ses méthodes et sa culture de jeu. La mienne a toujours été basée sur l’aspect défensif avec également du jeu rapide. Bien défendre, faire déjouer l’adversaire, courir et ne pas oublier de jouer collectivement pour que chaque joueuse puisse exploiter ses qualités au sein d’un collectif organisé et discipliné, c’est mon credo."

Article paru dans le BasketBall Magazine n°738 – juillet 2008

Match 1 : France bat Belgique : 75-62
Les Français ont parfaitement géré leur premier match amical face à la Belgique en faisant la différence dès la première mi-temps (41-26). La suite de la rencontre est la copie conforme du premier acte, le trio Lang-Thibedore-Ramassamy alimente la marque et les Tricolores empochent un joli succès (75-62).

Points des Français : Lang 13, Ramassamy 13, Thibedore 11, Albicy 8, Buval 8, Lacombe 7, Bourhis 6, Cairo 4, Leonard 3, Celerier 2, Sanchez 0
N’a pas joué : Tanghe

Match 2 : France bat Belgique 66-64
Dans ce match plus indécis que la veille, les joueurs de Philippe Ory ont mis du temps à se mettre en route. Résultat à la mi-temps, Andrew Albicy et ses partenaires accusent un retard de 12 points (31-43). Le passage au vestiaire fait du bien aux Tricolores qui reviennent avec un tout autre état d’esprit. Dans le sillage de Nicolas Lang, les jeunes français grignotent peu à peu leur retard et finissent par l’emporter 66 à 64.

Points des Français : Lang 14, Tanghe 12, Bourhis 11, Buval 8, Thibedore 7, Cairo 6, Leonard 6, Albicy 2, Ramassamy 0, Lacombe 0
N’ont pas joué : Celerier, Sanchez

Match 3 : France bat Belgique 67-65
La France a remporté son troisième face à face avec la Belgique 67 à 65. C’est une nouvelle fois une rencontre très indécise qui a été offerte au public belge. Pourtant en première mi-temps, Christophe Leonard et ses partenaires semblaient parfaitement maitriser leur sujet (45-32), mais après la pause les protégés de Philippe Ory n’ont inscrit que 22 points en 20 minutes laissant ainsi leur adversaire revenir dans la partie.

Points des Français : Leonard 12, Bourhis 11, Tanghe 9, Buval 8, Albicy 7, Lang 6, Thibedore 4, Ramassamy 4, Sanchez 3, Lacombe 3
N’ont pas joué : Cairo, Celerier

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Match 1 : France bat Lettonie : 97-66
L’Équipe de France espoirs masculins a parfaitement débuté ses matchs de préparation en dominant la Lettonie ce samedi à Boulogne sur Mer. Le match a rapidement tourné à l’avantage des français très adroits et athlétiquement supérieurs. Malgré une réaction des Lettons dans le deuxième quart-temps, l’écart n’a cessé d’augmenter en faveur des hommes de Richard Billant. Très appliqués en défense, les Bleuets se sont finalement imposés 97 à 66.

Points des Français : Beaubois 15, M’Baye 13, Vaty13, Jackson 11, Diot 10, Tillie 8, Casseus 8, Eito 7, Moerman 6, Sy 4, Michel 2, Wilson 0
N’ont pas joué : Séraphin, Jomby, Heurtel, Hounoumou

Match 2 : France bat Belgique : 101-60
Ce dimanche face à la Belgique, la France a réédité un match défensif très solide. Dès les premières minutes de la rencontre les Bleuets ont installé leur jeu rapide et comptaient déjà 17 points d’avance à la mi-temps. Comme la veille face à la Lettonie, les Français se sont montrés particulièrement adroits et efficaces à l’image du meneur choletais Rodrigue Beaubois. La seconde période est une simple formalité pour les Français qui l’emportent 101 à 60.

Points des Français : Beaubois 16, Moerman 13, M’Baye 11, Diot 10, Jomby 10, Hounoumou 10, Vaty 8, Heurtel 8, Casseus 6, Michel 4, Sy 3, Séraphin 2
N’ont pas joué : Eito, Jackson, Tillie, Wilson

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Les premiers matches de préparation sont souvent riches d’enseignements, ils permettent d’évaluer la quantité de travail qu’il reste encore à fournir avant la compétition. La génération 88-89, qui a connu de nombreux succès dans les catégories juniors et cadets, espère bien continuer sur sa lancée malgré l’absence des deux nouveaux joueurs NBA, Alexis Ajinça et Nicolas Batum.

Le premier test ce samedi à Boulogne-sur-Mer contre la Lettonie s’annonce très relevé, les Baltes ont remporté la médaille de bronze de l’Euro en 2007. Ce face-à-face permettra aux Bleuets de s’évaluer après moins d’une semaine de stage. Le dimanche à 16h00, toujours à Boulogne-sur-Mer, les joueurs de Richard Billant rencontreront la Belgique, une équipe qui évolue a priori un ton en dessous.

Retrouvez la composition de l’Équipe de France espoirs masculins en cliquant ici

Stage et tournoi à Boulogne-sur-Mer (France) du dimanche 29 juin au dimanche 6 juillet 2008
Vendredi 4 juillet à 20h00 : Belgique - Lettonie
Samedi 5 juillet à 20h00 : France - Lettonie
Dimanche 6 juillet à 16h00 : France - Belgique

Stage à Boulogne-sur-Mer (France) du lundi 7 juillet au mercredi 9 juillet 2008