Samedi 22 mars
France bat Hongrie : 74-56
Après une entrée en demi-teinte, les Tricolores ont su hausser leur niveau défensif pour remporter très largement le deuxième quart-temps (20 à 8). La bonne première mi-temps de Konteh et la régularité aussi bien offensive que défensive de Grossemy, Fouasseau et Aulnette ont permis aux Tricolores de remporté ce premier match du tournoi.

Points des Françaises : Konteh 16, Fouasseau 11, Akmouche 11, Grossemy 10, Lemonnier 7, Aulnette 6, M’Baye 5, Mfoula 4, Kebe 2, Albicy 1, Basque 1, Manceau 0

Dimanche 23 mars
France bat République Tchèque : 76-58
Face à une équipe tchèque sans complexe, les Françaises ont débuté le match sans réellement prendre l’avantage sur leur adversaire et en commettant beaucoup de fautes. Les joueuses de l’Est inscrivent ainsi 18 points sur lancer-francs rien qu’en première mi-temps. Dans le sillage du duo Fouasseau-Konteh, l’Equipe de France  réalise un très bon troisième quart-temps et remporte ainsi un large succès face aux Tchèques, médaillées de bronze au dernier Euro.

Points des Françaises : Fouasseau 20, Konteh 19, Grossemy 7, Aulnette 7, Lemonnier 5, Akmouche 5, Mfoula 5, Kebe 3, Basque 2, Manceau 2, M’Baye1, Albicy 0

Lundi 24 mars
Espagne bat France : 80-69
Après un premier quart-temps remporté par les Françaises (19-14), les Espagnoles ont réduit l’écart avant la mi-temps, grâce notamment à une défense tout terrain agressive. Au coude à coude pendant la majeure partie de la rencontre, l’Espagne s’impose finalement de 11 points.

Points des Françaises : Grossemy 11, Konteh 11, Akmouche 8, Aulnette 8, Fouasseau 7, M’Baye 6, Mfoula 5, Lemonnier 5, Kebe 4, Basque 4, Albicy 0, Manceau 0

Sacrées championnes d’Europe l’été dernier, les cadettes tricolores ont un lourd héritage à assumer. Les leaders du dernier Euro, Tchatchouang et Vernerey, sont désormais juniors, il faudra donc à cette génération 92 se trouver de nouvelles patronnes. Un rôle qui pourrait bien être Akmouche, Konteh et/ou Lemonnier déjà présentes en 2007.

Après avoir réuni 18 joueuses pendant une semaine à Bourges, le nouveau technicien tricolore, Arnaud Guppilote en a sélectionné 12 pour participer au premier tournoi de l’année au Poinçonnet. L’occasion pour les championnes d’Europe en titre de se tester face à des valeurs sûres de la catégorie. En effet, si la Hongrie n’a terminé que 8e du dernier euro, elle permettra aux Bleues de se lancer avant de retrouver ensuite la République Tchèque (bronze) et surtout leurs grandes rivales espagnoles (argent en 2007 et or 2006).

Composition de l'Equipe de France cadettes :

Entraîneur : Arnaud Guppillotte
Assistants : Anne-Christine Stein et Julien Egloff

Stage à Bourges du 16 au 21 mars 2008

Tournoi du Poinçonnet
Samedi 22 mars à 17h00 : France – Hongrie
Dimanche 23 mars à 17h00 : France – République Tchèque
Lundi 24 mars à 15h30 : France – Espagne

Points des Français

Samedi 16 février : Grèce bat France 78-76
Mené 0-9 en début de rencontre, les jeunes français sont vite rentrés dans le bain international. La Grèce présente une équipe physique et agressive qui provoque beaucoup de fautes dans la défense des bleus. L’attaque française est complètement étouffée et le jeu intérieur peine à s’exprimer. Il faudra attendre le 2ème quart temps les Français refassent surface en s’appliquant davantage en défense et également en alternant le jeu rapide et le jeu placé. La France va alors faire jeu égal en seconde mi-temps et même mener au score jusqu’au milieu du dernier quart-temps. Avec 3 joueurs à 5 fautes et une adresse insolente à 3 points des Grecs, les Français vont laisser échapper une victoire qui était pourtant à leur portée.

Dimanche 17 février : France bat Allemagne 68-55
La veille, l’équipe allemande avait pourtant laissé une bonne impression avec deux joueurs extérieurs agressifs et un intérieur de grande taille. Les Français entament la rencontre avec beaucoup de rigueur. La pression défensive étouffe les Allemands, les bleus atteignent la pause avec un avantage de douze points (34-22). Au retour des vestiaires, les Allemands rendent la pareille aux français et leur infligent un 7 à 0 en moins d’une minute. L’équipe de France se met alors à douter, il faut attendre le dernier quart-temps pour voir les Français s’appliquer en défense et montrer de la patience en attaque pour ne plus gâcher les ballons et ainsi remporter une victoire méritée.

Lundi 18 février : Croatie bat France 73-70
Oubliant la rigueur défensive, les Bleus ont subi l’agressivité et la dureté physique des Croates qui en s’appuyant sur le jeu rapide et surtout sur leur pivot Najev ont fait la différence. En rentrant dans le deuxième quart-temps, la France retrouve son jeu rapide et en profite pour remonter au score. En deuxième mi-temps, les Croates s’accrochent en s’appuyant toujours sur leur jeu intérieur. Dans une fin de rencontre très disputée, la victoire revient aux Croates.

Mardi 19 février : France bat Pologne 93-54
Avec davantage d’adresse que la veille, les Bleus rentrent dans le match avec beaucoup de rigueur (seulement 4 balles perdues). La Pologne s’accroche grâce à deux paniers primés d’entrée et quelques contre attaques. Dans le deuxième quart-temps, les Français imposent une défense de fer réalisant ainsi le break (15-4 en 5’). En seconde mi-temps, les Français maintiennent leur pression (7 points encaissés en 10’), ce qui leur assure une large une victoire 93 à 54.

Mercredi 20 février : France bat Bulgarie 65-54
Face à la Bulgarie, emmenée par son prodige Ivanov (né en 1993), les jeunes Français se devaient de l’emporter pour rester en course. Après une première mi-temps très équilibrée, les Tricolores parviennent enfin à se détacher des Bulgares. En deuxième mi-temps les Français accentuent leur pression défensive et enchaînent les contre-attaques avec beaucoup de réussite. Un sursaut des Bulgares en finde match, n’enlèvera pas la victoire promise aux Bleus.

Vendredi 22 février : Quart de finale - France bat Slovénie 73-58
Les Français, très concentrés et volontaires défensivement n’ont été inquiétés qu’au début de la rencontre (11-16, 5’). Besedic (3/3 à 3pts) permet aux Slovènes de rester dans la partie. Les Bleus, comme à leur habitude, maintiennent une forte pression défensive et virent en tête à la mi-temps (38-33). La défense de zone très vite installée par la Slovénie est attaquée avec beaucoup d’intelligence par les Français qui se dirigent alors vers une victoire méritée.

Samedi 23 février : Demi-finale – Italie bat France 84-81
La mauvaise entame défensive des Bleuets leur a coûté la qualification. Avec 40 points marqués à la pause on aurait pu penser que ce serait suffisant pour virer en tête. Il n’en était rien puisque dans le même temps les transalpins emmenés par le duo Gentile-Ingrosso avaient déjà inscrit 53 points. Le phénomène s’accentuait en deuxième mi temps dans un match placé sous le signe de l’offensive. Pourtant, la défense de zone a fini par porter ses fruits, les Tricolores sont alors revenus avec cœur et envie. Pénalisés par la blessure de Westerman (entorse sur le pied d’un des arbitres) puis par une panne d’électricité en pleine remontée les jeunes français ont échoué d’un rien sur un dernier tir à trois-points qui a refusé de rentrer.

Dimanche 24 février : Match pour la 3e place – France bat Turquie 68-57
Privés de Westermann et Ndoye (blessés), les Français ont fait preuve de solidarité, de vaillance et d’intelligence pour faire une grand match. Toujours en tête au tableau d’affichage, les Tricolores n’ont jamais laissé les turcs, pourtant soutenus par un public très nombreux, s’enflammer et revenir dans la partie. En présentant une défense rigoureuse et en gérant mieux le tempo, l’Équipe de France remporte son dernier match de la semaine. La Grèce remporte le tournoi face à l’Italie.

Le 16 mars 2008, l’Equipe de France démarrera sa campagne 2008 par un rassemblement d’une semaine à Bourges. L’occasion pour le nouveau coach des Tricolores, Arnaud Guppilotte, de tester 18 joueuses avant d’en retenir que 12 pour disputer le très relevé Tournoi du Poinçonnet. La France retrouvera à cette occasion la Hongrie, 8e de l’Euro, la République Tchèque, médaillée de bronze et l’Espagne, finaliste du Championnat d’Europe 2007.

Composition de l’Équipe de France

Entraîneur : Arnaud Guppillotte
Assistants : Anne-Christine Stein et Julien Egloff

Stage à Bourges du 16 au 21 mars 2008

Tournoi du Poinçonnet
Samedi 22 mars à 17h00 : France – Hongrie
Dimanche 23 mars à 17h00 : France – République Tchèque
Lundi 24 mars à 15h30 : France – Espagne

Composition de l’Equipe de France cadets :

Entraîneur : Tahar ASSED LIEGEON
Assistants : Bernard FAURE et Stanislas HACQUARD

Du 13 au 14 février : Stage à l’INSEP

Du 16 au 24 février : Tournoi international « Hikmet Erdem » à Sakarya (Turquie)
Équipes participantes : Allemagne, Angola, Croatie, France, Grèce, Italie, Pologne, Russie, Slovénie, Turquie et Ukraine

France bat grèce 72-67 (a.p.)
Un premier match difficile dans une ambiance hostile face à une équipe grecque combattante et rugueuse. Le premier quart-temps met l’équipe de France en difficulté avec une opposition dure et vaillante quelquefois à la limite de la régularité. Des errements défensifs donnent l'occasion à la Grèce de s’appuyer sur leur jeu intérieur et leur adresse extérieure. Un recadrage et une meilleure assise défensive effectués entre les deux quart-temps permettent aux Françaises de recoller au score. Le quatrième quart temps voit la Grèce revenir et même s'offrir une période supplémentaire deavnt un public entièrement acquit à sa cause. Durant cette période la France grâce notament à Aminata M’BAYE présente au scoring tant à l’extérieur qu'à l’intérieur décroche une victoire méritée.

Points des Françaises : Fouasseau 2, Kebe 5, Albicy 0, M’Baye 20, Morel 3, Baudy 15, Zubila 1, Roche 5, Aulnette 11, Grossemy 10, Logomba 0.
N'a pas joué : Manceau

France bat Italie 63-62 (a.p.)
Un second match aussi difficile que le précédent face à une équipe italienne euphorique. L’entame de match des Françaises est porutant très sérieuse avec une maîtrise offensive et une régularité sans faille. Par la suite de nombreuses pertes de balles conjuguées à des erreurs défensives donnent l'occasion aux transalpines de revenir dans le match. Au terme du temps réglementaire, l’Equipe de France arrache une prolongation face à une brillante équipe italienne. En prolongation, Aminata M’BAYE fait encore preuve de beaucoup de leadership offensif et Laurie AULNETTE d’une efficacité redoutable aux lances francs. La France au terme de 2 jours et après 2 prolongations disputées se retrouvent avec deux matches gagnés.

Points des Françaises : Fouasseau 2, Kebe 7, Albicy 0, M’Baye 19, Morel 2, Baudy 0, Zubila 2, Roche 2, Aulnette 12, Grossemy 16, Logomba 1.
N'a pas joué : Manceau

France bat Espagne 74-69
Cette finale entre 2 équipes présentant des profils similaires se montre équilibrée. La France fait en cette occasion son meilleure match du tournoi en démontrant une maîtrise du rythme de jeu et en développant une réelle assise défensive. Le collectif offensif français grâce à une alternance importante entre le jeu de fixation et l’adresse extérieure face à la zone espagnole permet de contrôler le cours de la rencontre. A l’issue de ce 3ème match la France remporte le tournoi de l’amitié avec 3 victoires.

Points des Françaises : Fouasseau 13, Kebe 10, Albicy 8, M’Baye 18, Morel 0, Baudy 2, Zubila 7, Roche 5, Aulnette 7, Grossemy 4, Logomba 0, Manceau 0

Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
avec l'aide de Pierre Croizat

France-Espagne. Une affiche que beaucoup avait imaginé comme une finale potentielle de l'Euro. L'Espagne avait en effet tout mis en oeuvre pour remporter "son" championnat d'Europe en mettant notamment au repos tous ses joueurs nés en 89 lors du Mondial U19. Mais après une défaite contre la Serbie, et malgré cinq victoires, les hôtes ont été sortis de la compétition par la victoire de la Lituanie sur ces mêmes Serbes en poule, au terme d'une rencontre qui sentait bon les "petits arrangements entre amis", au point que la Fédération a déposé une réclamation auprès de la FIBA Europe et que son Président n'assistera pas à la finale cet après-midi en signe de protestation.

Leur objectif évanoui, les Bleuets devaient trouver les ressources mentales pour se lancer dans la quête à la cinquième place. Maigre consolation pour cette génération mais seule perspective à l'horizon. Comme c'est désormais devenu une habitude, Edwin Jackson est rapidement abreuvé de ballon. Et le futur shooteur de l'ASVEL, auteur de 28 points la veille, repart sur des bases similaires. Il signe sept unités en cinq minutes tandis que les Israeliens ne parviennent pas à inscrire le moindre panier et ne gardent la tête hors de l'eau que grâce à quelques rares lancers-francs (3-13, 6e). Ce premier quart-temps aurait pu leur sembler très long mais leur meilleur marqueur, Anton Shoutvin, sort de sa torpeur pour limiter la casse (20-12). Cet écart va rester stable durant tout le premier acte et à chaque tentative de rapproché, Antoine Diot se charge de redonner un peu d'air à sa formation. Celui qui avait remporté quatre médailles en quatre championnats de jeunes depuis 2004 parvient à surmonter sa déception pour marquer 12 points (43-33).

Et c'est encore lui qui, après la pause, va augmenter le pécule des Tricolores. De loin tout d'abord puis en allant provoquer des fautes. Israël, qui a laissé échapper plusieurs matches après une rude bataille manque de souffle (56-41, 25e). Les Français sont archi-dominateurs au rebond offensif avec notamment l'impact physique de Christophe Leonard et Luc Louvès. Les deux hommes gobent tous les ballons qui passent à portée de main. Deuxième chance après deuxième chance les juniors s'offrent de nombreuses possessions en attaque et leurs adversaires craquent. Sur un dunk de Leonard au buzzer, la barre des 20 points d'écart est dépassée (64-43, 30e). Louves continue ensuite de creuser l'écart et c'est l'occasion pour Philippe Ory de faire tourner et d'offrir des minutes à des éléments habituellement moins utilisés. La France gère tranquillement les dernières minutes et s'impose 90-53. Elle jouera pour les places de 5 à 8 à partir de samedi.

Après avoir grillé un joker face à la Lettonie, qui a poursuivi son excellent parcours en dominant Israël plus tôt dans la journée, la France abordait son face à face avec la Turquie avec le couteau sous la gorge. Une défaite et c'est la course aux demi-finales qui s'envolait pour un groupe débarqué en Espagne avec des ambitions affichées de podium. En face, une vieille connaissance avec une génération vainqueur de l'Euro cadets en 2005 face à... la France. Les retrouvailles promettaient donc beaucoup et les Bleuets sont parfaitement rentrés dans la rencontre.

Adroits, agressifs, ils prennent les devants avec un Edwin Jackson très présent et désireux d'oublier sa sortie lettone (8 pts à 3/7). Le futur arrière de l'ASVEL alterne attaques du cercle et tirs extérieurs pour se fendre de dix points en six minutes (18-13). Idéal pour mettre ses coéquipiers en confiance. Mais en face, deux autres récents mondialistes, Dogus Balbay et Can Özcan, les deux principaux dangers offensifs de la sélection au croissant, ne sont pas en reste et parviennent à maintenir leur groupe à flot (22-21). Jackson enfin contrôlé, c'est un autre shooteur qui prend le relais. Raphaël Wilson, également en délicatesse avec son tir de loin depuis le début de l'Euro, trouve cette fois la mire. Et comme Christophe Leonard est tout aussi inspiré, c'est tout le jeu extérieur tricolore qui retrouve des couleurs. Quand Antoine Diot se joint à la fête, l'écart dépasse les dix unités (43-31, 17e). Une différence maintenue jusqu'à la pause (48-37) avec 39 unités du quatuor du Centre Fédéral.

Au retour des vestiaires, le très actif Balbay, futur pensionnaire de Texas en NCAA, prend les choses en main pour faire recoller les siens. Mais la réaction turque va faire long feu. Diot au four et au moulin rappuie sur l'accélérateur et trouve un soutien dans la raquette en la personne d'Alexis Tanghe. Lorsque Jackson refait mouche au-delà des 6,25 m, on retrouve la belle alternance que l'on prédisait à cette Equipe de France bien équilibrée sur le papier. Un 19-5 sanctionne ce bon passage et les hommes de Philippe Ory s'envolent (69-50, 28e). La suite est plus délicate avec une adresse en baisse et le retour des balles perdues, un point noir dans le jeu des juniors jusqu'à présent. En presque dix minutes la France n'inscrit que six petits points. Et si la défense tient plutôt bien le choc, Philippe Ory préfère demander un temps-mort pour éviter toute frayeur (75-63, 37e). Une intervention qui porte ses fruits. Diot, Leonard et Jackson vont marquer près du cercle coup sur coup. Les Bleuets s'imposent 82-68 et poursuivent leur quête du Top 4.

Dès le coup d'envoi du match entre leaders invaincus, on assiste à un petit festival de Dairis Bertans. L'arrière letton inscrit 7 point en trois minutes et installe son équipe en pole position (5-10). Philippe Ory s'empresse de demander un temps mort mais comme la veille contre l'Italie, les adversaires des Bleuets se montrent particulièrement inspirés au-delà des 6,25 m. Les rotations sont constantes côté français avec onze joueurs utilisés lors du premier quart-temps, mais la Lettonie ne se démonte pas et bouscule la deuxième défense du tournoi après deux rencontres, en continuant d'afficher une belle adresse de loin mais également en allant au rebond offensif et en profitant des pertes de balle tricolores (18-24, 10e).

L'écart enfle même jusqu'à neuf points (18-27) quand le pyromane Bertans (13 pts, 2 pds) sort souffler un peu. C'est le moment que choisit Edwin Jackson, muet jusqu'à présent, pour sortir de sa boîte et faire recoller les Bleuets (29-29, 15e). Bertans est vite rappelé à la rescousse et lorsque les juniors laissent de nouveau échapper plusieurs ballons, les Baltes ne se font pas prier pour passer un 8-0 qu'Antoine Diot parvient cependant partiellement à contrer dans les dernières secondes (36-39).

Le début de deuxième mi-temps est tout aussi pénible pour les juniors qui continuent de multiplier les ballons perdus. La réussite n'est pas non plus au rendez-vous et en face, Bertans poursuit sa démonstration. Cette fois, l'heure est grave (39-49, 26e). Présent dans tous les compartiments du jeu et élément le plus utilisé lors des deux premières rencontres, Raphaël Wilson avait quelque peu souffert derrière la ligne à trois-points, son jardin habituellement. Mais c'est lui qui par son activité va ramener les siens à hauteur (50-50). Dommage simplement qu'Antoine Liorel commette une faute anti-sportive qui permet à l'inévitable Bertans de marquer deux lancers puis de claquer un dunk dans la foulée (51-56, 30e).

Cette formation balte est particulièrement accrocheuse et le temps passe sans que la France ne parvienne à raccrocher totalement les wagons. Les erreurs sont toujours aussi fréquentes (23 balles perdues), des lancers-francs sont abandonnés en cours de route (18/30) et aucune solution ne se dessine au problème Bertans (23 pts). A l'agonie (60-69, 38e), les champions d'Europe en titre se lancent dans un pressing défensif qui porte ses fruits. Un tir primé de Wilson ponctue un 7-0 en une minute qui relance le suspense. Mais Strelnieks et Kaufmanis ne tremblent pas et les dernières tentatives tricolores sont vaines. Défaite 67-72. La France a grillé un joker et il faudra sans doute réaliser un sans faute face à la Grèce, à Israël et à la Turquie lors de la deuxième phase de poule pour rêver du podium.

Pour la deuxième rencontre de l'Euro, Philippe Ory avait choisi de bouleverser son cinq majeur en y insérant Antoine Diot et Edwin Jackson, deux éléments que le staff tricolore doit gérer puisqu'ils ont participé il y a peu au Mondial U19 en Serbie. L'association tourne cependant court puisque Jackson se voit pénaliser rapidement de deux fautes et doit rejoindre le banc. Le début de match est d'ailleurs pénible pour les Français qui ratent huit de leurs dix premiers tirs (4-8, 3e). Un couac vite effacé par un 10-0 obtenu grâce à du jeu rapide et par la qualité des rotations. La profondeur du groupe des juniors sera sans aucun doute un atout majeur tout au long de la compétition et l'entrée en jeu de Raphaël Wilson et Jonathan Tornato est positive et permet aux Bleuets de virer en tête après le premier quart-temps (16-13).

Mais l'Italie, battue la veille par la Lettonie et privée à l'Euro de l'un de ses joueurs majeurs (Roberto Rullo, blessé à la cheville), s'accroche dans le sillage d'Andrea Renzi, déjà remarqué l'an passé. On comprend mieux pourquoi le pivot transalpin, maladroit face aux Baltes en ouverture (13 pts, 8 rbds mais 6/19 aux tirs), avait fait l'objet il y a quelques mois d'une féroce bataille pour s'attacher ses services entre les meilleurs clubs du pays, la Benetton emportant la mise au final. Présent des deux côtés du terrain, Renzi (11 pts, 6 rbds, 2 blks à la pause) trouve également pour le soutenir des shooteurs dans un grand jour. Puisqu'il s'avère difficile de s'approcher du cercle, l'Italie artille de loin et fait souvent mouche : 8/13 au-delà des 6,25 m lors du premier acte. Il faut un retour aux affaires d'Edwin Jackson, qui se fend de 12 points en un peu plus de trois minutes, pour ne pas se laisser décrocher (40-40, 20e).

Au retour des vestiaires, c'est le duo Jackson-Diot qui sonne la charge. En cinq minutes la France signe un 13-4 qui doit beaucoup aux compères du Centre Fédéral qui alternent finitions et passes décisives (53-44). Le coach italien est contraint à demander un temps-mort. Une mise au point qui porte ses fruits puisque ses protégés servent à nouveau Renzi, toujours aussi efficace, limitent la casse dans un premier temps puis recollent au score alors que Diot a rejoint le banc (57-55, 32e). Il faut un bon passage de Jackson pour refaire un écart (66-56, 35e). Cette fois les juniors ont le match bien en main et la défense a de nouveau fait son office puisque les Italiens ont dû se contenter de 28 unités en deuxième période. Malgré quelques frayeurs la France s'impose en assurant les derniers lancers-francs (75-68) et voudra désormais finir le travail contre la Lettonie demain pour aborder la deuxième phase de poule dans les meilleures conditions dans l'optique des demi-finales.

Les Bleuettes sont tout de suite dans le match et mènent rapidement 6-2 grâce à Okou Zouzouo. Les Espagnoles recollent alors au score et prennent l’avantage au milieu du quart-temps (9-10). Elles profitent de la maladresse des Françaises et creusent l’écart en terminant la période avec un avantage de huit points (13-21).

L’écart grimpe jusqu’à dix points dès le début du deuxième quart, mais Vernerey, Struc et Okou Zouzouo ramènent leur équipe dans le sillage des Espagnoles (29-31). Les deux équipes ne se quittent plus et la mi-temps s’achève sur le score de 34 à 35 en faveur des Ibères.

Dès l’entame de la deuxième mi-temps, les Bleuettes accélèrent sous l’impulsion du duo Akmouche-Tchatchouang. Chacune à leur tour, elles assurent la marque à trois points puis à mi-distance (44-39). Mais les Espgnoles, et notamment Rodriguez (20 points au total), profitent de quelques maladresses françaises à l’intérieur pour reprendre les rênes de la rencontre. Elles infligent un 14-0 aux Bleuettes qui oblige Grégory Halin à prendre un temps-mort (44-53). Ce temps-mort ne produit pas les effets escomptés et le quart-temps s’achève sur le score de 46-58 en faveur des Espagnoles.

Les Ibères passent alors la vitesse supérieure et font couler les Bleuettes en moins de quatre minutes, grâce à ce diable de Rodriguez (50-70). Les Françaises n’abdiquent pas et refont leur retard grâce notamment à deux banderilles à trois points de Konteh et au travail de Vernerey sous les panneaux (61-72). Mais l’écart est trop important et les Espagnoles gèrent parfaitement la fin de match. Elles s’imposent 63 à 77 et terminent première du groupe. Les Françaises sont elles aussi qualifiées pour les demi-finales mais doivent se contenter de la deuxième place du groupe.

Rendez-vous samedi à 18h15 pour la demi-finale. La France y affrontera la Serbie, seule nation encore invaincue à ce stade de la compétition.

France – Espagne : 63-77

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Renaud COLDEPIN (FFBB)

Alors que la Belge Rombouts ouvre la marque par un lay-up 20 secondes après le début du match, Bousbaa lui répond de la même manière 20 secondes plus tard. Le match est véritablement lancé.
Les Bleuettes sont dominatrices en début de premier quart. Omniprésentes des deux cotés du terrain, elles étouffent les Belges et comptent 5 points d’avance à la moitié de cette période (11-6). Cependant, ces dernières recollent au score, profitant de la maladresse des Françaises. Elles passent même devant quelques secondes plus tard. Le premier quart se termine sur le score de 18 à 14 pour les Belges grâce à une belle présence au rebond de A. De Bondt qui a déjà capté 5 rebonds.

A l’entame du second quart-temps, l’Equipe de France ne se laisse pas distancer. Les défenses prennent alors le dessus dans ce match : les contres et les balles perdues se multiplient malgré un magnifique tir à trois points réussi par Westelynck pour la France. C’est dans la deuxième moitié de ce quart-temps que les Bleuettes trouvent un second souffle et se montrent plus conquérantes par l’intermédiaire de Vernerey et de Tchatchouang, toutes deux auteurs de 20 points. Les Bleuettes terminent ce quart-temps sur les chapeaux de roue pour le conclure avec une avance de 4 points.

Au retour des vestiaires, les cadettes accélèrent. Elles creusent l’écart malgré quelques sursauts belges emmenés par Mayombo et Celus. Pourtant, les Bleuettes sont solides et terminent ce troisième quart avec 9 points d’avance.

Lors de l’acte final, alors qu’on aurait pu croire que les Françaises étaient à l’abri à cinq minutes du terme de cette rencontre puisqu’elles comptent alors 14 points d’avance (64-50), les Belges parviennent à les inquiéter. Elles remontent effectivement au score grâce à leur trio Renard, Raman, Mayombo (71-70).
Tchatchouang et Akmouche ne tremblent pas devant la ligne et inscrivent quatre lancer-francs décisifs.

Les Françaises s’imposent finalement 75-70 et demeurent invaincues dans cet Euro.

France bat Belgique : 75-70

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Jérémie Brossillon (FFBB)

Le début de la rencontre est très disputé. Mutuale et Cairo répondent à Centanni et Melli. Plutôt adroits, les Français réussissent à répliquer aux assauts des intérieurs italiens. La bataille physique fait rage dans la raquette et l'Italie pointe devant à la fin du premier quart-temps : 14-15.

Les hommes de Tahar Assed-Liégeon se montrent ensuite plus incisifs et durcissent leur défense. Même si les Transalpins dominent le rebond, les Français prennent l'avantage à la marque. Un bon jeu de passes et de bonnes contre-attaques  permettent aux Bleuets de rentrer au vestiaire avec quatre points d'avance : 27-23.

Si les Italiens usent de leur physique et notamment de celui du quatuor Rossi-Maganza-Iannuzzi-Melli, les Français jouent avec leur propres armes : la vitesse et l'explosivité. Lauvergne, moins productif que la veille contre les Croates, est néanmoins très présent au rebond. Les Bleuets continuent à imprimer un rythme soutenu à la rencontre et confortent leur avance : 37-29.

Maladroits, les Tricolores laissent l'Italie revenir et grignoter petit à petit l'écart qui sépare les deux formations. Et les Italiens prennent même l'avantage alors qu'il ne reste que deux minutes à jouer. Mutuale et ses coéquipiers se ruent alors vers l'attaque mais leurs tentatives restent toutes infructueuses. Un tir primé de Centanni aggrave encore la situation des Bleus. Tahar Assed-Liégeon prend un temps mort pour tenter de remobiliser ses troupes. Mais les Français manquent de réalisme en cette fin de rencontre et la défaite est inévitable : 41-50.

Les Français perdent donc leur dernier match du championnat d'Europe et terminent à la 6ème place de la compétition. 
       
France - Italie : 41-50

Site officiel de la compétition : www.fibaeurope-u16men.com/en

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Boris Vladic (FFBB)