Dans ce troisième acte entre l’Allemagne et la France, ce sont les Germaniques qui démarrent le mieux la rencontre. Si Céline Dumerc a ouvert la marque, c’est l’arrière de la Mannschaft Richter qui donne le tempo en inscrivant 7 des 8 premiers points de son équipe (8-4). Ensuite, Emmeline Ndongue et Sandra Dijon-Gérardin ramènent les Bleues avec des paniers plein d’opportunisme. (10-8). Les Allemandes font toujours la course en tête, mais un dernier panier ligne de fond d’Endéné Miyem permet à la France de prendre l’avantage pour la première fois du match (15-13, 10’).

Sur sa lancée l’intérieure berruyère poursuit son effort en inscrivant quatre points de suite, et la France compte déjà huit longueurs d’avance sur un panier d’Isabelle Yacoubou-Dehoui (21-13, 2’15). Breittreiner fait une nouvelle fois parlé son adresse à trois-points et deux lancers de Koop ramènent les Allemandes à cinq points (23-18). Le match se muscle encore un peu, les Françaises agressives en défense grappillent quelques ballons mais l’adresse et un brin de réussite permettent aux joueuses d’Imre Szittya d’être toujours dans le match au moment de rejoindre les vestiaires (33-26, 20’).

En attaque Isabelle Yacoubou-Dehoui, bien servie par ses partenaires assurent l’essentiel du scoring tricolore. En quatre minutes la Tarbaise inscrit 6 points et se montre bien présente en défense (41-31, 24’). Plus fraîches physiquement, les joueuses de Pierre Vincent profitent de quelques erreurs de leur adversaire pour prendre 15 points d’avance sur un tir primé de Yacine Sené (50-35, 30’).

Les Françaises poursuivent leur course en tête, mais la fatigue est de plus en plus présente et les maladresses se multiplient dans les deux camps. Le score évolue peu malgré quelques bons shoots d’Émilie Gomis et Fati Sacko (60-39, 35’). Les Bleues maitrisent leur sujet et parviennent à l'emporter 63 à 44 malgré quelques loupés faciles sur les dernières actions.

France bat Allemagne : 63-44

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Pour ce deuxième match face à l’Allemagne, le staff tricolore poursuit ses essais en alignant un nouveau cinq inédit. Clémence Beikes inscrit les deux premiers points de la partie et lance ainsi les débats. Les Allemandes, fidèles à leurs habitudes, se livrent à un combat très rude. Elles parviennent ainsi à empêcher les Bleues de prendre l’ascendant malgré une belle agressivité défensive. Avec une grosse présence au rebond (9 à 5 après 10 minutes) et l’adresse de l’incontournable Breitreiner, les Teutonnes sont dans le coup (9-9, 7’). Les Tricolores parviennent cependant à remporter le premier quart grâce à un passage très efficace de Céline Dumerc (14-11, 10’).

Au début du deuxième quart, les Allemandes prennent les initiatives, mais rapidement le duo Costaz-Sene, en inscrivant six points consécutifs, donne l’occasion à la France de faire un premier break (26-18, 13’). Le retour aux affaires de Breitreiner entretient l’espoir dans les rangs allemands (27-23) avant que Clarisse Costaz ne donne un nouveau coup d’accélérateur, qui laissera littéralement les joueuses adversaires sans réaction. Les Tricolores s’envolent, et la « rookie » Émilie Duvivier conclut cette première mi-temps d’un joli panier (38-23, 20’).

La deuxième mi-temps repart sur un rythme élevé, les deux équipes se neutralisent à plusieurs reprises avant que Céline Dumerc trouve la faille à trois-points à l’issue d’un joli mouvement collectif. (41-23, 22’). Les deux équipes se répondent coup pour coup, Clémence Beikes et Endéné Miyem répondant à Austmann et Danckert (45-29,26’). Deux paniers consécutifs de Paoline Salagnac porte l’avance de la France à + 20 (49-29). Les Allemandes ne lâchent pas pour autant, grâce à une belle adresse à trois points, Mueller et Breitreiner ramènent les leurs juste avant le dernier quart-temps (55-38, 30’).

Dans le dernier acte, Jennfer Digbeu fait parler ses centimètres et Isabelle Yacoubou-Dehoui est bien présente dans la peinture. La France poursuit son cavalier seul malgré quelques paniers du duo Breitreiner-Mueller (58-43, 33’). C’est ensuite l’intérieure des visiteuses, Glaeser, qui s’illustre en inscrivant 4 points de suite. L’Allemagne n’a plus que 15 points de retard (64-49). Cela a le don d'agacer Pierre Vincent qui prend un dernier temps-mort pour faire une ultime mise au point avec ses joueuses. Les Françaises s'imposent finalement 70 à 51.

France bat Allemagne : 70-51

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Face à l’Allemagne, les Bleues effectueront un véritable camp de travail qui devrait permettre aux Tricolores de jouer et surtout de se régler. Ses rencontres seront certainement riches d’enseignements pour le staff technique puisqu’elles devraient mettre en lumière les points forts et mais aussi les points à améliorer des Françaises. L’an passé, les Allemandes s’étaient révélées être des adversaires très coriaces (victoire 58-52 a.p.). Nul doute que cette année, il en sera de même.

Après avoir fait une véritable revue d’effectif à l’Alpe d’Huez, lors des deux matches face à la Turquie, Pierre Vincent aura à cœur lors de ces trois matches face à l’Allemagne de faire évoluer son équipe dans une configuration plus de compétition. Une tactique qui devrait permettre aux joueuses de développer un peu plus leurs automatismes.

Samedi 19 juillet
20h00 : France – Allemagne
Arbitres : Pascal Becht – Jocelyn Piot

Dimanche 20 juillet
20h00 : France – Allemagne
Arbitres : Pascal Becht – Alain Klein

Lundi 21 juillet
16h00 : France – Allemagne
Arbitres : Pascal Becht – Emmanuel Corrado

La salle : Centre Sportif de Geispolsheim

La billetterie : Entrée Gratuite
Infos et réservations 03 88 66 29 43

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Palmarès oblige, l’Equipe de France des 20 ans et moins aborde cet Euro italien avec une cible dans le dos. Le groupe tricolore, composé majoritairement de joueuses siglées LFB voir pour certaines Euroligue, peut également compter sur l’expérience de cinq médaillées de bronze à l’Euro 2007. Et même si la poule A dans laquelle est plongée l’équipe contient deux autres candidats potentiels à la victoire finale, la France veut espérer rééditer son exploit de 2005, le titre de championne d’Europe.

Un groupe "courageux"
L’Equipe de France le sait, un faux pas dés la première phase peut dangereusement compliquer la suite de son parcours. Pour éviter pareille déconvenue, les Bleues doivent donc attaquer le tournoi pied au plancher dés le premier entre-deux. Sixièmes du dernier Euro, les Italiennes auront à cœur de contrecarrer les espoirs français lors du match d’ouverture. Battue par les Bleuettes en poule l’an passé (61-51), la sélection transalpine aura cette fois l’avantage d’évoluer devant son public, un atout non négligeable. Le second match face à l’Allemagne ne sera pas une formalité, mais l’équipe d’outre-Rhin n’a jamais gagné contre la France depuis 2002 (trois défaites). L’avantage psychologique est incontestable et il sera donc dans le camp français. En conclusion de cette première phase, les tricolores rencontrent leur meilleur ennemi, la Serbie. Vices championnes d’Europe l’été dernier, les Serbes avaient empêché les Bleues de se hisser en finale. Forcément, un parfum de revanche devrait flotter sur cette rencontre. Parfaitement conscient de la difficulté des matches de poule, Abdou N’Diaye préférait néanmoins se replier sur son groupe : "Je connais les adversaires et j’ai vu les matches de l’été dernier. Les équipes sont fortes mais le plus important à mon sens est de se concentrer sur notre équipe pour que dés le premier match, l’équipe soit prête à relever le challenge proposé." Pour débuter l’Euro dans les meilleures dispositions, la France a disputé une dizaine de rencontres amicales durant lesquelles le coach a pu apprécier la volonté de ses joueuses à l’abord du grand rendez-vous. "L’objectif de cette préparation était de fédérer mentalement cette équipe sur un objectif bien précis. J’ai découvert un groupe courageux, très discipliné, ambitieux et des filles prêtes à aller de l’avant."

La parole est à la défense
Pour diriger son équipe, Abdou N’Diaye a plutôt l’embarras du choix. Titulaire à l’Euro bulgare l’été dernier, Ingrid Tanqueray (5,4 pts, 2,4 rbds et 2 pds) composera un duo solide avec la jeune meneuse de Mourenx Isis Arrondo (4,0 pts en LFB). Une paire parfaitement complétée en préparation par Lucie Bouthors, sérieuse avec Calais cette saison (5,1 pts). Pour compléter la ligne arrière, Carine Paul usera de son expérience glané avec Bourges pour transpercer les défenses.

A l’image de la sélection des 18 ans et moins, cette Equipe de France espoirs peut se réjouir d’avoir à disposition un secteur intérieur de tout premier choix. Déjà présentes à l’Euro des 20 ans et moins l’an passé, Marielle Amant et Ana Maria Cata Chitiga afficheront leur progrès pour peser davantage sur le jeu cet été. Intérieure titulaire à Arras, Amant s’est complètement révélée cette saison en LFB (10,5 pts, 6,9 rbds) et pourrait par conséquent s’imposer comme une des stars de cet Euro italien. De son côté, Cata Chitiga a continué d’apprendre le métier au sein de l’impressionnante armada berruyère. La jeune championne de France profitera sans aucun doute de sa découverte de l’Euroligue et du Final Four 2008. Une bonne école.

Titulaire chez les 18 ans et moins l’été dernier, Sarah Michel n’aura certainement aucun mal à franchir l’échelon supérieur. Et pour cause, la jeune ailière de Valenciennes a illuminé de tout son talent l’attaque survitaminée la fin de saison de l’USVO (10,3 points). Son association avec Mélanie Arnaud, déjà présente dans la catégorie l’an passé pourrait être un véritable casse tête pour les équipes adverses.

Si Abdou N’Diaye ne devrait pas manquer de solutions en attaque, il désire surtout marquer cette sélection de son sceau, à savoir une défense de fer. "Chaque entraîneur a ses méthodes et sa culture de jeu. La mienne a toujours été basée sur l’aspect défensif avec également du jeu rapide. Bien défendre, faire déjouer l’adversaire, courir et ne pas oublier de jouer collectivement pour que chaque joueuse puisse exploiter ses qualités au sein d’un collectif organisé et discipliné, c’est mon credo."

Article paru dans le BasketBall Magazine n°738 – juillet 2008

Depuis une semaine, le groupe de l’équipe de France féminines des moins de 20 ans est passé de 18 à 14 joueuses. Le stage à Bourg en Bresse était donc l’occasion idéale pour Abdou N’Diaye de peaufiner l’effectif qui partira au Championnat d’Europe en Italie, en juillet.

Match 1 : France bat Allemagne 83 à 61
Dans cette rencontre âpre et engagée, la France a su imposer sa dimension athlétique dès le premier quart temps. A la dureté germanique, les françaises ont répondu par du jeu rapide et une très bonne présence au rebond (24 rebonds offensifs contre 4 pour les allemandes). L’écart s’est creusé durant cette première mi-temps où les françaises menaient 48 à 31 à la pause. Les deux Berruyères Cata Chitiga et Lokoka ont apporté à deux 33 points à la sélection. Test réussi contre une équipe germanique qu’elles affronteront lors du championnat d’Europe.

Les points des Françaises : Lokoka 17, Cata Chitiga 16, Paul 10, Michel et Bouthors 8, Tahane 6, Arnaud et Kusion 5, Recoura 4, Leclair et Tanqueray 2 et Guerra 1.
N’ont pas joué : Arrondo et Amant

Match 2 : France bat Turquie 69 à 43
Grâce à une défense très inspirée en première mi-temps (seulement 15 points encaissés), les bleuettes n’ont laissé aucune chance aux joueuses turques d’exprimer leur arsenal offensif (33-15 à la mi-temps).
La seconde période a permis à Abdou N’Diaye de faire tourner l’ensemble de son effectif afin de poursuivre l’évaluation de ses 14 joueuses.

Les points des Françaises : Tanqueray 14, Lokoka 11, Paul 10, Amant 9, Cata Chitiga et Michel 8, Arnaud 4, Tahane 1, Arrondo, Bouthors, Guerra et Kusion 0
N’ont pas joué : Leclair et Recoura

Match 3 : France bat République Tchèque 70 à 55
En s’appuyant sur une adresse retrouvée dans les tirs longue distance (8/21 à 3 points), les bleuettes ont su apprivoiser la défense de zone tchèque. La défense française a ensuite permis de contrôler l’agressivité de ses adversaires surtout dans les tirs proches du panier laissant ces dernières à 13/31 (soit 45% de réussite au tir).

Les points des Françaises : Cata Chitiga et Lokoka 13, Paul 12, Tanqueray 9, Kusion 7, Amant 5, Arnaud 4, Arrondo 3, Bouthors et Recoura 2, Guerra et Leclair 0.
N’ont pas joué : Michel et Tahane

A la suite de ces trois succès, les Bleuettes continuent leur préparation à Bourg-en-Bresse jusqu’au 25 juin avec un groupe réduit à 12 joueuses. En effet, Carole Leclair et Cyrielle Recoura ne font plus partie du groupe France.

Pour consulter la liste des 12 joueuses convoquées en équipe de France, cliquez ici

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Après une petite quinzaine de jours consacrée à l’entraînement, les Bleuettes d’Abdou N’Diaye disputeront cette semaine leurs deux premiers matches de préparation face à la Pologne. Ces premiers matches ne sont jamais évidents à aborder mais permettent souvent au staff technique de dégager des axes de travail pour les semaines à venir.

La France rencontrera à deux reprises cette semaine la Pologne (mercredi et jeudi), deux matches que les Tricolores ne devraient pas avoir trop de mal à contrôler. En effet, les Polonaises ne sont pas qualifiées pour l’Euro 2008 en Italie (11-20 juillet), alors que la formation d'Abdou N'Diaye visera un sixième podium européen en autant de participation.

Le programme des Bleuettes

Stage au Temple-sur-Lot (France) du 29 mai au 13 juin 2008
11 juin : France - Pologne
12 juin : France - Pologne

Stage et tournoi à Bourg-en-Bresse (France) du 17 au 22 juin 2008

Stage à Bourg-en-Bresse (France) du 23 au 25 juin 2008

Tournoi à Istanbul (Turquie) du 27 au 29 juin 2008

Tournoi à Zamora (Espagne) du 4 au 6 juillet 2008

Stage (Italie) du 8 au 10 juillet 2008

Championnat d'Europe à Chieti et Pescara (Italie) du 11 au 20 juillet 2008
11 juillet : Italie - France
12 juillet : France - Allemagne
13 juillet : France - Serbie
15 au 17 juillet : Quarts de finale
19 juillet : Demi-finales
20 juillet : Finales

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Le début match est équilibré, Villeneuve joue même crânement sa chance (9-7) dans un POPB où les plus de 400 supporters nordistes n’hésitent pas à donner de la voix. Mais en provoquant des fautes, Bourges prend petit à petit le match à son compte à l’image d’une Cathy Melain, future MVP de la finale, en réussite (16-9, 8’). Une belle réaction initiée par un tir primé de Bénédicte Fombonne permet à la formation du Nord de revenir à deux longueurs avant que Céline Dumerc ne redonne un peu d’air à ses partenaires (24-16, 13’). Bourges fait alors la course en tête et grâce à l’adresse de Sonja Petrovic et la vista de Belinda Snell compte jusqu’à 12 points d’avance (33-21, 17’).

Sous l’impulsion de Cathy Melain à trois-points puis à la passe, Bourges fait le break dès le retour des vestiaires. Malgré les fautes, Villeneuve ne craque pas et l’écart se stabilise autour d’une dizaine de points (47-35, 28’). Dans le dernier quart-temps, Géraldine Robert maintient le suspense en inscrivant des paniers importants dans la raquette (53-41, 33’). Ce dernier match de la saison montre également deux équipes fatiguées, Villeneuve d’Ascq revient pourtant sous la barre des dix points (58-50, 38’) grâce aux efforts de Géraldine Robert puis Fatimatou Sacko. Bourges gère parfaitement la fin de match et conclut son triplé national sans frayeur (63-51)

Bourges Basket bat ESB Villeneuve d'Ascq LM : : 63 - 51

Les photos du match

La saga graphique " Basket and the city " des trois premières éditions de l'Open LFB - la première journée du championnat féminin sur un même site, un même week-end - avait fortement marqué les esprits en 2005, 2006 et 2007.

Changement de cap
Après la déclinaison aboutie de ce concept, la Ligue Féminine surprend à nouveau. L'affiche de l'Open LFB 2008 montre un jeune homme devenu accro à l'événement. Il dévoile sa passion au grand jour…

Sensuel et décalé, ce visuel illustre avec humour le succès grandissant de l'Open. Après trois éditions seulement, cet événement s'est installé comme un rendez-vous incontournable de la rentrée sportive.

Billetterie ouverte dès le 19 mai
La quatrième édition de l'Open LFB se déroulera au stade Pierre de Coubertin (Paris) les 27 et 28 septembre 2008.

Avec l'ouverture de la billetterie le lundi 19 mai, les " addicts " pourront se procurer les tickets dans les points de vente habituels (France Billet, FNAC, Carrefour etc.).

En ouverture de la petite finale, les débats prennent tout de suite des allures décousues. Pourtant à en jeu minimal, le "match amical" n'en a que le nom, au regard de la dispute entre Bonnan et Robert et du coup involontaire de Bertal sur Wambe. Ces événements initiaux ont au moins le mérite de sonner le tocsin dominical et ramener le sérieux sur le parquet de Jean Bouin.

Dans le sillon de sa défense de zone et sur les épaules de Crawford et Drljaca (14 pts combinés à 5/6), l'ESBVA prend la poudre d'escampette (17-5, 6'). Adresse retrouvée, les partenaires de Kathy Wambe (19 pts, 6 pds) infligent un rude 13-0 pour prendre le commandement, appuyé par le tir primé de la franco-serbe Ljubica Drljaca (13 pts à 5/6 en 1ère mit-emps) au buzzer du premier quart temps (24-9, 10').

Absentes et maladroites (8 balles perdues et 30% de réussite aux tirs), les Montpelliéraines pointent le bout de leur nez mais ce n'est pas la grande révolte (29-16, 13'). Par petites touches (Dijon au rebond offensif, Daley en fast break, Bertal derrière les 6,25 m), le BLMA grignote son retard à l'allumage (33-25, 18'). Confiance revenue, les Bleues passent sous la barre des 10 unités tandis que Villeneuve marque le pas (36-27 à la pause).

A la reprise, les BLMistes alignent deux banderilles primées et un panier rapide pour s'approcher plus près encore des Rouges (38-35, 23'). En face, la réussite de Robert en percussion et de Drljaca à 3 points redonnent de l'air à l'ESBVA (50-42, 25'). A l'engagement villeneuvois de Robert (21 pts, 9 rbs) et la réussite extérieure de Drljaca (22 pts), les Héraultaises ne trouvent pas de solution (59-45, 29').

L'ultime période ne marquera pas le retour des sudistes dans les basques de Villeneuve. Le collectif nordiste tient fermement sa proie (71-53, 35'). Résignées, les joueuses de Demory courent vers la défaite, alors que Villeneuve peut enfin sourire d'une belle victoire synonyme de podium.

VILLENEUVE D'ASCQ - LATTES MONTPELLIER : 81 - 60
Scores par quart-temps : 24-9, 12-18, 23-18, 22-15
Arbitres : MM. Gavart et Milliot
Salle Jean Bouin à Angers
Environ 1500 spectateurs

Déclarations d'après match :

Sandra Dijon (joueuse de Lattes Montpellier) : "Nous avons complètement déjoué après un bon match contre Valenciennes. Je n'ai pas reconnu mon équipe, je suis déçu. Nous ne sommes pas pour autant humiliées car nous ne sommes pas données à fond, nous n'avons pas joué. Mais je ne suis inquiète pour la fin de saison, à condition qu'on se bouge. J'en veux beaucoup à l'équipe car nous avons une bonne ambiance hors du terrain mais cela ne se reflète pas sur le terrain."

Géraldine Robert (joueuse de Villeneuve d'Ascq) : "Félicitation à Montpellier car elles n'ont jamais lâché. Après la claque d'hier, nous nous sommes remises en question et aujourd'hui nous en voulions plus qu'elles."

Abdou N'Diaye (entraîneur de Villeneuve d'Ascq) : "Ce match m'a rappelé celui d'Euroligue avec une bonne intensité. Nous avions à coeur de montrer que nous savions jouer au basket avec un bonne adresse. Nous avons joué sur le même tempo tout en long du match et nous avons montré pourquoi nous étions là. Nous avons été vexées hier mais la victoire d'hier appartient aux filles et elle nous motive, nous réconforte pour la suite."

Valéry Demory (entraîneur de Lattes Montpellier) : "Il n'y a pas eu de match. Venant d'un groupe qui n'a rien lâché de la saison, cette fois-ci je n'ai rien compris. Pourtant les filles qui ont joué hier n'ont rien lâché aujourd'hui. On va voir la vérité samedi."

Tournoi de la Fédération 2008

Dimanche 20 avril 2008
3è place : Villeneuve d'Ascq - Lattes Montpellier : 81-60
16h30 - Finale : Bourges - Valenciennes

Samedi 19 avril 2008
Bourges – Villeneuve d’Ascq : 80-47
Valenciennes – Lattes Montpellier : 71-60

Sur place à Angers, à la salle Jean Bouin,
Yann Kappes et Marine Brehin (textes) et Olivier Sarre (photo).

Amputé des services de Dieme et Dantas (blessées), l'ESBVA entame déjà mal son tournoi. En ouverture du week-end angevin, les Nordistes encaissent un sévère 11-0 de la part des Berruyères qui alternent bien le jeu en périphérie (Snell 2/2 à 3 pts) et intérieur. Le premier point nordiste n'est inscrit qu'après 2'30, sur lancer-franc après le temps mort de recadrage ordonné par maître N'Diaye (11-5, 6'). L'hémorragie stoppée, la bande à Robert (7 pts à 3/3) se lance dans la course poursuite d'un leader LFB quelque peu imprécis (15-11, 10').

Campé sur leur dense assise défensive, Bourges interdit l'accès à la raquette et à ses paniers faciles. Mais la team Tango se cherche en attaque alors que les Villeneuvoises se bougent sur chaque possession pour passer devant momentanément (15-16, 14'). La piqûre de réveil qu'il fallait pour des tenantes du titre endolories par leur récent échec au Final Four. Les troupes de Pierre Vincent reprennent du poil de la bête sur la fin de mi-temps (30-20, 18') grâce à une plus grande justesse à l'image de Petrovic (11 pts à 4/6, 3 rbs à la pause) et un regain d'adresse face à la zone blanche (36-20 à la mi-temps).

Face à la défense étouffante (23% aux tirs, 0/6 à 3 pts) et la domination du rebond des Oranges (25 prises à 12), Villeneuve d'Ascq ne voit pas le bout du tunnel. Le retour des vestiaires ne bouleverse pas la donne. Sans réussite extérieure, le dernier qualifié du Top 4 patauge face à un ensemble berruyer qui se trouve et maîtrise son sujet. Le score enfle à la mesure d'un duel trop déséquilibré (59-27, 30').

La dernière période est sans autre enjeu que d'offrir du temps de jeu aux jeunes rotations (Paul et Cata Chitiga à Bourges, Albicy et Ilic à Villeneuve). La tête de série n°1 de la saison régulière LFB a remporté depuis longtemps sa demi-finale face à une formation nordiste amoindrie, sans réussite ni seconde chance. Large vainqueur (+33), Bourges défendra dimanche son premier titre national de l'exercice.

BOURGES - VILLENEUVE D'ASCQ : 80-47
Scores par quart-temps : 15-11, 21-9, 23-9, 21-18
Arbitres : MM. Conderanne et Gavart
Salle Jean Bouin à Angers

Déclarations d'après match

Cathy Melain (joueuse de Bourges) : "Le match était un peu tôt dans l'après-midi et le fait que nous avons accumulé pas mal de fatigue ces derniers temps ne nous a pas beaucoup aidé. Cependant, nous sommes très contentes d'être qualifiées pour la finale du Tournoi de la Fédération, c'était notre objectif."

Kathy Wambe (joueuse de Villeneuve d'Ascq) : "Défensivement, Bourges c'est costaud, c'est une grosse équipe. Il faut que nous fassions mieux car nous allons les rencontrer plusieurs fois dans les prochaines semaines. Aujourd'hui, nous sommes passés à côté de notre match."

Abdou N'Diaye (entraîneur de Villeneuve d'Ascq) : "Nous avons fait illusion 17 minutes, nous avons eu un manque d'adresse criant. C'est très difficile pour nous en ce moment, il nous reste un mois à faire avec des matches toujours face à Bourges. On a travaillé dur pour être ici aujourd'hui, lors des prochains matches il faudra faire preuve de plus d'orgueil."

Pierre Vincent (entraîneur de Bourges) : "On joue tous les deux jours depuis un mois, on a dépensé beaucoup d'énergie. On a connu beaucoup de difficultés face à la défense de zone mais si tactiquement on l'a plutôt bien attaquée. Aujourd'hui, nous avons eu beaucoup de mal à alterner le jeu intérieur et extérieur. Nous jouons tous les matches pour les gagner."

Tournoi de la Fédération 2008

Samedi 19 avril 2008
Bourges – Villeneuve d’Ascq : 80-47
17h00 : Valenciennes – Lattes Montpellier

Dimanche 20 avril 2008
14h00 - 3è place : Villeneuve d'Ascq - Perdant Valenciennes-Montpellier
16h30 - Finale : Bourges - Vainqueur Valenciennes-Montpellier

Sur place à Angers, à la salle Jean Bouin,
Yann Kappes et Sylvain Bourdois-Chupin (textes) et Olivier Sarre (photo).

Quarante-huit heures après sa défaite cruelle en demi-finale, Bourges a vécu un nouveau petit drame lors du match pour la troisième place de l'Euroligue dames de basket-ball en se faisant battre à la sirène par Ekaterinbourg (70-69).

C'est une Française, la meneuse remplaçante Caroline Aubert, qui a claqué la porte au nez des Berruyères en réussissant un tir à trois points au buzzer. Auparavant, l'Australienne de Bourges, Belinda Snell, qui n'a pas raté un seul lancer depuis le début de la saison dans le Championnat de France (!), en a manqué un, crucial, à six secondes de la fin qui aurait pu permettre à son équipe de mener de trois points.

Comme l'année dernière au Final Four de Moscou, Bourges termine ainsi quatrième mais peut, cette fois, cultiver infiniment plus de regrets, tant l'équipe avait les choses en main lors de ses deux défaites. Pour rappel, elle avait dilapidé vendredi un avantage de 17 points avant de venir mourir en prolongation (90-81) face à Brno.

"C'est décevant d'avoir perdu deux fois de façon si serrée, mais je suis fière de mon équipe", a réagi Snell qui, comme toutes ses coéquipières, n'en croyait pas ses yeux lorsque Aubert a rentré son tir.

"Je n'ai pas réfléchi, c'est triste pour Bourges, mais bon pour nous, c'est le basket", a réagi la Française expatriée depuis cet hiver en Russie. "Merci Caro!", l'a félicité son entraîneur, français également, Laurent Buffard.

"Que dire ?", s'interrogeait son homologue de Bourges, Pierre Vincent, face à ces opportunités gâchées, alors que la présence d'un club français au tournoi final est déjà un petit exploit. "Il y a deux ans j'ai dit que c'était quasiment mission impossible. Mais depuis on y est allé deux fois, donc je ne vois pas pourquoi on n'y retournerait pas", a tranché Vincent qui visera l'année prochaine un neuvième Final Four en quatorze ans.

En finale, l'armada du Spartak Moscou, sans équivalent en Europe, a logiquement remporté sa deuxième Euroligue dames de basket de suite en battant l'équipe hôte de Brno (75-60).

EUROLIGUE FEMININE 2007-2008

Final Four à Brno (Rép. tchèque)

1. Spartak Moscou (RUS)
2. Brno (RTC)
3. Ekaterinbourg (RUS)
4. Bourges (FRA)

MVP : Lauren Jackson (AUS, Spartak Moscou)

Dimanche 13 avril 2008
3è place, Bourges (FRA) - Ekaterinbourg (RUS) : 69-70
Finale, Brno (RTC) - Spartak Moscou (RUS) : 60-75

Vendredi 11 avril 2008
Ekaterinbourg (RUS) - Spartak Moscou (RUS) : 68-78
Brno (RTC) - Bourges (FRA) : 90-81 ap

Pour en savoir plus : www.fibaeurope.com

Source : AFP.

Après sa participation au dernier carré en 2007, Bourges retourne au Final Four de l'Euroligue, avec des crocs plus acérés encore. Suite à un début de saison régulière timorée (4 défaites en 5 matches), les Berruyères ont récupéré leur maîtresse à jouer Céline Dumerc pour finir le tour de poule sur les chapeaux de roue (6v-4d) et "sweeper" (c'est-à-dire battre sèchement 2-0) les hongroises de Sopron en huitième et les turques du Fenerbahçe Istanbul en quart de finale.

"Ce n'est pas comment vous débutez mais comment vous finissez qui importe" clame fort à propos Pierre Vincent. Invaincue durant 29 rencontres (toutes compétitions confondues), son équipe a pourtant chuté samedi dernier à Challes-les-Eaux lors de la 24ème journée de LFB (61-60). Une première cette saison en Ligue féminine ! Les maux sont identifiés par le futur entraîneur des Bleues (manque d'engagement au rebond, excès de nervosité, balles perdues).

La réaction attendue a bien eu lieu contre Clermont mercredi, avec les ajustements nécessaires (engagement, rigueur) et les nombreuses rotations à chaque poste (pas une joueuse à plus de 28') pour ne pas entamer le capital physique en vue du rendez vous européen de ce week-end. Rassurées sur leur capacité à réagir, les Berruyères ont maintenant les yeux braqués sur la demi-finale.

Son adversaire, le Gambrinus Brno, est irrasciblement campé en tête du modeste championnat tchèque. Champion d'Europe en 2006 à domicile, les joueuses de Jan Bobrovsky espèrent doubler la mise. La meneuse et capitaine Hana Machova (28 ans) sera de retour dans l'effectif malgré des douleurs récurrentes au genou (elle a été opérée d'un ménisque en été 2007). Reposé suite au report de son quart de finale contre Strakonicé, le Gambrinus a tout le loisir de préparer comme il faut son événement.

L'autre demi-finale sera exclusivement russe et opposera le Spartak Moscou Region (tenant du titre) à Ekaterinbourg, l'escadrille dirigée par le clan Buffard-Gruda-Aubert. Au Spartak, les voyants n'ont jamais été aussi verts après leur énorme succès synonyme de pôle position en Superleague contre le CSKA le week-end dernier (86-63). Sans Gruda et probablement l'Euroligue bien en tête, l'UMMC s'est imposée timidement sur Vologda (78-72).

En ce qui concerne la diffusion télévisuelle, Sport+ diffusera la demi-finale Brno-Bourges en direct le vendredi à 18 heures (rediffusion samedi 12 avril à 10h15). La demi-finale russe n'est pas programmé. En raison de la Coupe Davis (tennis masculin) et du quart de finale France/Etats-Unis, les programmes du dimanche sont mis sous réserve : si Bourges est en finale, elle est prévue en direct le dimanche 13/04 à 18 heures.

En cas de match pour la 3ème place, la diffusion sera en différé (dimanche 13/04 à 21 heures -si pas de Tennis le dimanche, ou le lundi 14/04 à 11h15 -si tennis le dimanche). L'intégralité de l'événement sera assurément webdiffusée sur le site Internet de la Fiba Europe.

EUROLIGUE FEMININE 2007-2008

Final Four à Brno (Rép. tchèque)

Vendredi 11 avril 2008
15h : Ekaterinbourg (RUS) - Spartak Moscou (RUS)
18h : Brno (RTC) - Bourges (FRA), en direct sur Sport+

Dimanche 13 avril 2008
15h : Match pour la 3ème place
18h : Finale, en direct sur Sport+ (si Bourges joue)

Pour voir les matches, rendez vous sur le site Internet www.fibaeurope.com

Yann Kappes

A Metz, samedi 22 mars :
Reims - Calais : 69-67
Dès le début de la rencontre, Reims a su imposer son jeu à Calais. Dans le sillage d’une Anne-Marie Parau bien inspirée à la mène (17 points et 2 passes), les troupes de Philippe Sauret font peu à peu le trou (37-29, 20’), malgré les efforts de duo intérieur Dia-Czarzar (15 points et 7 rebonds à la mi-temps) pour garder Calais dans le match. Sans réellement prendre le large, Reims contrôle la rencontre. L’américaine Mia Fischer fait le métier (14 points et 7 rebonds) bien épaulée il est vrai par Marie Laure Kindoki-Fleury (8 points et 4 rebonds) et la jeune Manon Sinico (4 points) alors que les Nordistes se montrent bien trop maladroites pour espérer faire leur retard. Dans le dernier acte, les Calaisiennes, dominatrices au rebond, jettent toutes leurs forces dans la bataille à l’image de Lina Brazdeikyte (15 points) et contre toute attente reviennent au score (65-66, 39') mais Anne-Sophie Pagnier (9 points) et ses partenaires résistent jusqu’au bout et se qualifient ainsi pour les demi-finales de la Coupe de France.

Lattes-Montpellier - Villeneuve d’Ascq : 54-59
Fébriles en début de match, les deux équipes mettent quelques minutes avant de véritablement se lancer. Les deux formations sont très proches l’une de l’autre, mais c’est Villeneuve d’Ascq qui vire en tête au terme du premier quart (17-13). Une maigre avance que les joueuses de Valéry Demory vont rapidement remonter en infligeant un terrible 12 à 3 en 5’ à leur adversaire grâce notamment à Elodie Bertal (8 points et 7 rebonds) plutôt en réussite (25-20, 15’). Le retour aux affaires de Kathy Wambe (16 points et 5 interceptions) fait le plus grand bien à Villeneuve d’Ascq qui reprend alors la direction des opérations (26-25, 19’). Mais suite à une faute technique et quatre lancers de Grace Daley (16 points et 4 rebonds), Montpellier reprend la main (29-26, 20'). A l’image de la première période, la seconde est très tendue, le mano à mano continue, l’écart ne dépassant que très rarement les cinq unités. Sous l’impulsion de Shala Crawford (12 points et 11 rebonds) c’est Villeneuve qui parvient à faire le premier véritable break (39-31, 27’). Un écart que les Nordistes vont réussir à conserver jusqu’à 7 minutes du terme de la rencontre (47-40, 33’). En provoquant de nombreuses fautes, Grace Daley remet son équipe dans le coup (49-49, 35’). La fin de match est très tendue, mais le duo Robert-Crawford fait finalement pencher la balance en faveur de Villeneuve d'Ascq (59 à 54).

Dimanche 23 mars :
16h00 : Reims - Villeneuve d'Ascq

A Poissy, samedi 22 mars :
Challes-les-Eaux - Mondeville : 85-81
Avant la rencontre, on disait Challes diminué. Mais les Savoyardes n’ont pas fait le déplacement à Poissy pour faire de la figuration et elles le prouvent très vite. Après avoir bien résisté aux assauts répétés de Lenae Williams (29 points et 5 rebonds) et ses partenaires en début de rencontre, Challes fait jeu égal avec Mondeville et vire même en tête à la pause (37-36) grâce notamment aux « nouvelles venues », l’ailière Chandi Jones (26 points et 5 rebonds) et Marlous Nieuwveen (23 points et 10 rebonds). En début de seconde période, Challes fait le break mais grâce à deux tirs primés, Jennifer Digbeu (16 points) ramène Mondeville dans le match. Les deux équipes sont alors au coude à coude et ne vont plus se quitter, Lenae Williams répondant efficacement à Stéphanie Dubois (7 points) derrière l’arc. Le match est tendu, à trois minutes de la fin Challes compte cinq longueurs d'avance (78-73) grâce à deux lancers réussis par Marlous Nieuwveen. L'action suivante Lenae Williams manque son tir, Challes en profite pour s'échapper (80-73). Mondeville grâce à Milica Dabovic (10 points) puis Paoline Salagnac (11 points), tentera de revenir mais en vain, c'est Challes qui s'impose 85 à 81.

Aix-en-Provence - Bourges : 63-68
Leader incontesté du championnat, Bourges démarre le match pied au plancher. Belinda Snell (12 points et 10 rebonds) et ses partenaires ne laissent aucune chance aux Aixoises en les prenant rapidement à la gorge. Après 10 minutes de jeu, cette tactique s’avère payante puisque la formation berruyère compte déjà 13 points d’avance (23-10). Ensuite, les joueuses de Pierre Vincent ne relâchent pas la pression et le duo Budjoso-Ndongue (20 points) s’en régale, portant l’avance de Bourges à 19 longueurs au moment de rejoindre les vestiaires (43-24, 20’). Aix semble alors bien impuissant face à la vague tango. Pourtant en début de seconde période, un vent de révolte souffle dans les rangs aixois puisque Yacine Sene (11 points) et ses partenaires infligent un 7 à 0 aux Berruyères en moins de deux minutes (43-31, 22’). Malgré cette rébellion, Bourges reste solide à l’image de son intérieure croate, Sonja Kireta (18 points et 4 rebonds), et possède toujours un bon matelas avant d’aborder le dernier quart-temps (58-42, 30’). Au courage, les joueuses d’Erik Lehmann vont tenter de revenir mais Bourges conservera l'avantage jusqu’au buzzer (68-63).

Dimanche 23 mars :
16h00 : Challes-les-Eaux - Bourges

Infos et réservations au 01 30 58 36 90