Quiz : Qui sont les internationales françaises aux Jeux Olympiques ?

Pour le dernier match de la saison, synoynyme de sacre dans le championnat australien, Olivia Epoupa a été ébouissante face à Southside en signant une ligne de stats ahurissante : 16 points, 11 passes, 7 rebonds et 3 passes, lui valant le titre de MVP des Finales. La tricolore a bien été aidé par la canadienne Kia Nurse (18 points) et l'australienne Marianna Tolo (19 points).
Canberra remporte le neuvième titre de son histoire, le deuxième de rang après 2019.
Congratulations to @OliviaEpoupa for taking out the Rachael Sporn Grand Final MVP after putting up 16 points, 7 rebounds and 11 assists tonight. #GoBIG #WNBL20 pic.twitter.com/4Z5h7m2X7F
— UC Capitals (@UCCapitals) March 4, 2020
#WNBL20 CHAMPIONS.
— UC Capitals (@UCCapitals) March 4, 2020
The UC Capitals have gone back-to-back, winning their ninth WNBL Championship at AIS Arena after defeating the Southside Flyers 71-68.
Thank you, Canberra – we love this city. #GoBIG pic.twitter.com/BzD8aRjlIy
Rachael Sporn Medallist for #WNBLGF MVP
— WNBL (@WNBL) March 4, 2020
From @UCCapitals @OliviaEpoupa! pic.twitter.com/n9pbviw1ER
Auteur d'une prestation XXL lors du 1er match (15 points, 9 rebonds, 6 passes et 4 interceptions), la meneuse des Bleues Olivia Epoupa a été essentielle dans ce premier succès dans la série sur le parquet de Southside (82-80). Les coéquipières d'Epoupa auront l'occasion de remporter le titre ce mercredi (19h30 en Australie, 9h30 heure française) si elles s'imposent à domicile. Déjà champion la saison dernière face à Adélaïde, il s'agirait en cas de victoire demain du neuvième titre dans l'histoire des Capitals de Canberra.
The UC Caps have only lost one game at home since October 2018. That loss was to the Southside Flyers in Round 9.
— UC Capitals (@UCCapitals) March 2, 2020
To win another championship is a matter of defending our house one more time. Lets pull out all the stops, Canberra.
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Pour la première fois lors d’une conférence de presse, les entraîneurs des Équipes de France 5x5 et 3x3 étaient réunis sur un même lieu afin d’aborder leurs perspectives olympiques mais également rappelé le volet formation du basket tricolore.
Face aux journalistes présents, le Président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, a rappelé la récurrence des résultats de très haut niveau du basket français en qualifiant trois fois de suite ses deux équipes 5x5 au Jeux Olympiques. Il a également reprécisé l’investissement de la fédération dans la formation et a présenté, pour la première fois, le documentaire « Pôle France BasketBall » qui présente la structure accueillant les joueurs et joueuses potentiels, basée à l’INSEP à Paris.
Le DTN, Alain Contensoux a détaillé les chiffres clefs du Pôle France BasketBall avec notamment, 58 joueuses en Équipe de France féminine, 32 joueurs en Équipe de France masculine, 9 joueuses en WNBA, 12 joueurs en NBA, 64 joueuses en EuroLeague Women et 38 joueurs en EuroLeague. Il a également rappelé le double projet sportif, encadré par 9 techniciens qui cumulent 25 médailles internationales, dont 8 en Or et scolaire avec 100% de réussite au baccalauréat depuis 2010.
Le Directeur de la performance, Jacques Commères a, lors de son intervention, salué le travail de coordination des programmes techniques entre les différents staffs des équipes nationales et loué le travail réalisé dans les différents pôles espoirs pour atteindre au final la très haute performance.
Les entraîneurs des Équipes de France 3x3, Richard Billant et Karim Souchu ont présenté le programme de préparation et la formule du Tournoi de Qualification Olympique en 3x3 qui se déroulera à Bangalore en Inde du 18 au 22 mars prochain.
Enfin, Valérie Garnier (entraîneure de l’Équipe de France féminine 5x5), Patrick Beesley (Général Manager du Team France Basket) et Vincent Collet (entraîneur de l’Équipe de France masculine 5x5) ont détaillé leur programme de préparation avec comme point d’orgue, un rendez-vous historique lors d’une double confrontation France / Espagne des deux sélections, le vendredi 10 juillet prochain à l’Accor Arena de Paris. La France accueillera dans la plus belle salle de l’hexagone le Champion du Monde et les Championnes d’Europe en titre.
Le programme de préparation de l'Equipe de France féminine
Le programme de préparation de l'Equipe de France masculine
Conférence de presse exceptionnelle ce mardi à l'@INSEP_PARIS en présence des coachs des Equipes de France 5X5 et 3X3. Le programme de préparation pour les J.O. a été dévoilé ( d'infos : https://t.co/lX4pd5xd6u) #ObjectifTokyo pic.twitter.com/aSvK1JWJKq
— FFBB (@ffbasketball) February 18, 2020
Des émotions, des réactions et des frissons : tous les ingrédients pour vivre ou revivre le qualification des joueuses de Valérie Garnier pour Tokyo 2020.
Dans un Palais des Sports encore très rempli et toujours aussi festif, les bleues affrontaient les surprenantes porto-ricaines pour un match sans enjeu sportif puisque les deux équipes avaient déjà validé leur billet pour les prochains Jeux Olympiques avant cette rencontre.
Le début de la rencontre a été à sens unique pour les françaises avec de la réussite des deux côtés du terrain pour débuter par un 16-0. A l’issue d’une fin de premier quart-temps plus brouillon, les bleues menaient sur le score de 19-6 après 10 minutes de jeu. Les tricolores ont largement dominé la bataille à l’intérieur de la raquette. Au moment de rejoindre les vestiaires, le duo Gruda-Miyem cumulait déjà 29 points dont 19 pour la première.
Alors que les portoricaines étaient maintenues à distance, les vingt dernières minutes de ce TQO ont permis à Valérie de Garnier de faire une revue d’effectif en offrant du temps aux joueuses les moins utilisées au cours des deux premiers matches, comme Iliana Rupert et Marine Fauthoux. Ce large succès a été le fruit d'une magnifique performance collective au cours de laquelle les douze joueuses de l'équipe ont trouvé le chemin du panier. Et ce TQO s'est conclu en beauté pour les françaises avec la présence de Sandrine Gruda et Bria Hartley dans le All-star Five de ce TQO disputé à Bourges. Et l'intérieure française a même été élue MVP Tissot du tournoi. Les bleues ont donc pris rendez-vous pour Tokyo au cours de l'été 2020 pour une troisième participation consécutive aux Jeux Olympiques.
La France bat Porto Rico 89-51
L’autre match : Brésil – Australie
En début d’après-midi, le Brésil et l’Australie avaient absolument besoin d’un victoire pour rejoindre les Jeux Olympiques de Tokyo. Favorites de la rencontre, les Australiennes ont eu toutes les difficultés du monde pour se défaire de la bande d’Erika De Sousa qui a tout donné pour l’emporter face à l’Australie de Liz Cambage. Longtemps en retard au score, les brésiliennes ont laissé passer leur chance au cours du quatrième quart-temps lorsqu’elles sont revenues à quatre petits points. Malgré les nombreux stops défensifs consécutifs, Patty Teixeira et ses coéquipières n'ont pas réussi pas à trouver le chemin du panier. Au final, l’Australie a remporté son deuxième succès du TQO, ce qui permet aux joueuses de l’Océanie de valider leur présence pour aux JO de Tokyo.
L’Australie bat le Brésil 86-72
All-star Five - TQO Bourges
Bec Allen - Australie
Liz Cambage - Australie
Sandrine Gruda - France
Jazmon Gwathmey - Porto Rico
Bria Hartley - France
Tissot MVP - TQO Bourges
Sandrine Gruda - France
Après leur victoire face à l’Australie pour le début du TQO, les françaises affrontaient, ce soir, le Brésil dans un Palais des Sports du Prado à guichets fermés. L’enjeu était simple pour les bleues, une victoire et les portes du Japon s’ouvraient alors que les brésiliennes devaient absolument s’imposer pour rester en vie dans ce TQO où les trois premiers obtiendront le graal olympique.
Dans un Palais des Sports du Prado chauffé à blanc et prêt à jouer son rôle de 6ème homme, les françaises ont réalisé un départ tonitruant dans le sillage d’une Sandrine Gruda omniprésente avec 10 points dans ce premier quart-temps. Puis le relais a été pris dans le secteur extérieur par Marine Johannes et Endy Miyem qui ont fait mouche à longue distance (QT1 : 22-15). Le début du second quart-temps était plus équilibré mais le retour de Sandrine Gruda après son passage sur le banc a encore fait la différence. L’intérieure française a cumulé 16 points en 12 minutes dans cette première mi-temps. Puis dans les derniers instants avant de rejoindre les vestiaires, les tricolores ont fait le forcing pour creuser l’écart. La combativité d’Olivia Epoupa et Sarah Michel a offert des secondes chances aux françaises qui ont profité à Helena Ciak et ses coéquipières. (MT : 27-38).
Le début de la deuxième mi-temps était plus difficile pour les tricolores. Alors qu’elles avaient absolument besoin d’une victoire, les brésiliennes ont donné le tout pour le tout et sont parvenues à réduire l’écart pour revenir à quatre petits points. Mais les bleues avaient de la ressource et dominaient les débats dans la raquette. Puis avec ses qualités de combattante, Helena Ciak a pris le relais de Sandrine Gruda pour creuser un nouvel écart et aborder le dernier acte avec 14 longueurs d’avance (QT3 : 60-46).
Dans ce dernier quart-temps, rien n’a changé. Les brésiliennes étaient généreuses mais elles ne pouvaient rien faire face au talent de Sandrine Gruda et ses coéquipières, impériales ce soir au Palais des Sports du Prado. Dans une ambiance exceptionnelle, les bleues l’on fait, elles ont obtenu leur qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo.
La France bat le Brésil 89-72
Jean-Pierre Siutat (Président de la Fédération Française de BasketBall) : « Quelle fierté que notre Équipe de France féminine rejoigne celle des garçons aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 ! Pour la troisième fois consécutive après Londres en 2012 et Rio en 2016, nos deux sélections nationales représenteront le basket français dans cette compétition phare que sont les Jeux. Nos Bleues ont parfaitement assumé leur statut dans ce TQO organisé à domicile à Bourges en validant leur ticket dans un Palais des Sports à guichets fermés ce samedi. Je tiens tout d’abord et sincèrement remercier celles et ceux qui ont rendu possible de tournoi en France, en particulier le ministère des sports, la ville de Bourges, le département du Cher et la région du Centre Val de Loire. Je tiens à féliciter le groupe autour de Valérie Garnier, qui au vu de l’état d’esprit remarquable et de la qualité de ses prestations, ira à Tokyo avec de réelles ambitions. Place maintenant à nos Équipes de France de 3x3, qui participeront au TQO à Bangalore (Inde) du 18 au 22 mars prochain. Nous rêvons tous que la grande famille du basket français parte réunie à Tokyo ».
Valérie Garnier (entraîneur de l’Equipe de France féminine) : « Qualifier à nouveau l’Équipe de France féminine pour les J.O., c’est un sentiment indescriptible ! C’est tellement puissant, tant d’émotions qui vous traversent… Après le TQO de Nantes en 2016 où nous avions déjà connu le bonheur de nous qualifier pour les Jeux Olympiques, la Fédération a réalisé un travail formidable pour que nous puissions revivre cela en 2020 devant notre public, en organisant le Tournoi de Qualification Olympique au Palais des Sports de Bourges. Je suis heureuse pour les joueuses, le staff, la Fédération et son Président, qui méritent cette qualification après avoir énormément travaillé pour valider ce ticket olympique. Les supporters présents à Bourges nous ont galvanisé dans cette quête, nous pouvons savourer cette qualification si importante pour le basket et le sport français, avant de nous remettre au travail dans quelques mois afin de se présenter avec des ambitions à Tokyo ».
L’autre match : Australie – Porto Rico
Face à la surprenante équipe de Porto Rico, l’Australie a déroulé une rencontre parfaite en faisant étalage de sa puissance offensive. Comme attendu, Liz Cambage a largement dominé le jeu dans le secteur intérieur des deux côtés du terrain en cumulant pas moins de 31 points et 6 rebonds. Mais si les portoricaines ont été rapidement devancées au score, elles n’ont pas démérité. L’arrière Jazmon Gwathmey a notamment inscrit 30 points. Cette victoire des australiennes leur permet de revenir à auteur de Porto Rico après deux matches (1 victoire – 1 défaite). Les deux équipes tenteront de valider leur billet pour Tokyo demain lors de leur dernière rencontre dans ce TQO à Bourges.
L’Australie bat Porto Rico 100-74
BOURGESTOKYO #FIBAOQT pic.twitter.com/vIhcNOiFCI
— Equipes de France de Basket (@FRABasketball) February 8, 2020
Abattues, en pleurs dans les couloirs du Prado, les joueuses brésiliennes étaient au fond du trou jeudi après leur revers surprise contre Porto Rico (91-89 a.p.). Mais deux jours plus tard, les coéquipières de Damiris Dantas ont fait le deuil de cette défaite, et veulent croire en leurs chances - même infimes - de qualification pour Tokyo 2020. Privé de l'intérieure de l'ASVEL Clarissa Dos Santos, veritable energizer de la sélection auriverde, le Brésil veut se relancer face aux Tricolores et pourra compter sur ses forces intérieures, que sont Damiris Dantas (26 points, 15 rebonds face à Porto Rico) et Erika De Souza (15 points, 8 rebonds). "On sait que le Brésil va jouer sa vie contre nous, étant donné qu’elles ont perdu un match difficilement jeudi. On s’attend à un combat, peut-être encore plus dur que celui de jeudi contre l'Australie" prévient Diandra Tchatchouang, l'ailière tricolore qui rêve de disputer ses premiers Jeux Olympiques.
Un avis que partage Valérie Garnier, l'entraîneur des Bleues concentrée en conférence de presse hier avant d'affronter les Brésiliennes. "C'est une équipe qui ne va rien lâcher, se battre pendant 40 minutes. Ça va être obligatoirement un match pour lequel on va devoir être prêtes, le Brésil ne va pas venir pour se faire punir" analyse le coach tricolore.
Au terme de ces 40 minutes, on saura. La France a son destin en main : en cas de succès, les Bleues valideraient leur billet pour les J.O. de Tokyo 2020. Sinon, elles devront affronter Porto Rico demain pour un match couperet.
France-Brésil à 20h30, en direct sur W9 et Canal + Sport
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Qu’est-ce que vous allez dire à votre équipe avant ce match face au Brésil, un adversaire à priori moins fort ?
Comme je vous l’avais dit avant, il faut aborder les matches un par un. Mes mots après la victoire face à l’Australie étaient qu’elles apprécient la copie rendue car elle était vraiment très belle. Et après je leur ai dit qu’elles ne devaient pas se relâcher car il faut qu’on reste concentrées, on sait que ce TQO, c’est trois matches dont deux consécutifs. Et effectivement pour le moment, on a juste un pied à Tokyo.
Est-ce que le niveau d’intensité observé face à l’Australie va pouvoir être conservé sur les deux autres rencontres de ce TQO ?
C’est ce qu’on va essayer de faire. L’inconnu vient du moment dans la saison où se déroule le TQO qui est après six mois de saison régulière en club. Il faut gérer les organismes de chacune, enchainer le Brésil et Porto Rico en moins de 24 heures. Pour les joueuses et le staff, le désir va être de maintenir ce niveau d’intensité.
Dans le prolongement de l’EuroBasket 2019, est-ce qu’il y a vraiment une unité autour d’un projet collectif au sein de cette équipe de France ?
C’est une équipe qui grandi mais il ne faut pas oublier qu’à l’EuroBasket, on était l’équipe la plus jeune encore. L’équipe grandit, elle va prendre de la maturité. Les plus jeunes cadres prennent de l’ampleur et les plus jeunes vont apprendre. L’adhésion au projet d’intensité défensive a été une sorte de déclic en novembre. Nos principes n’ont pas changé mais la façon de les faire a changé.
Que redoutez-vous chez l’équipe du Brésil ?
Les Brésiliennes ont toujours de l’adresse. Même si j’ai trouvé hier qu’il y avait moins d’énergie que par le passé, notamment quand je regardais ça depuis le banc. L’absence de Clarissa Dos Santos, présente dans les tribunes, est dommageable pour elles. Mais ça reste une nation, une équipe qui ne va rien lâcher, se battre pendant 40 minutes. Ça va être obligatoirement un match pour lequel on va devoir être prêtes, le Brésil ne va pas venir pour se faire punir.
Ce soir, les françaises ont débuté leur TQO en affrontant le deuxième du ranking FIBA, l’Australie. Face à cette équipe réputée pour son jeu offensif et physique, les joueuses de Valérie Garnier ont eu fort à faire. Mais le soutien inconditionnel du public connaisseur du Palais des Sports du Prado et un engagement total ont permis aux Françaises de parfaitement débuter ce TQO par un succès.
Au cours du premier quart-temps, les deux équipes se sont rendues coup pour coup. La bataille était déjà intense dans le secteur intérieur avec le duel entre Sandrine Gruda et Liz Cambage avec quatre points pour la française et sept pour l’australienne. Les Françaises menaient de trois longueurs à l’issue de ce premier quart-temps (14-11). Dès le début du deuxième quart-temps, les bleues ont fait la différence à longue distance par Marine Johannes puis Diandra Tchatchouang et de nouveau l’arrière de l’ASVEL pour créer un premier écart (23-11 12’). Mais les Australiennes ont réagi immédiatement pour recoller au score grâce à Liz Cambage dans la peinture et Leilani Mitchell à trois points (27-27 16‘). Puis Bria Hartley a pris le relais dans le camp bleu en inscrivant six points de rang pour permettre à l’Equipe de France de reprendre les devants. A la pause, les Françaises sont en avance et mènent 36-30.
Au retour des vestiaires, les Tricolores sont reparties sur les chapeaux de roues dans le sillage de Sandrine Gruda et Endy Miyem pour compter jusqu’à treize longueurs d’avance (43-30). Mais comme lors du quart-temps précédent, les joueuses de Sandy Brondello ont répliqué immédiatement pour ne pas voir les Bleues s’échapper. Grâce à une série offensive de 9-0, Bec Allen et ses coéquipières ont recollé au score qui est de 54-49 avant l’entame du dernier acte. Puis la domination tricolore a fait la différence dans le dernier quart-temps. L’engagement physique, la défense et la détermination de Sandrine Gruda, qui a cumulé 16 points et 11 rebonds, ont été déterminantes.
Cette entame de TQO est idéale pour les vice-championnes d’Europe 2019 qui seront de retour sur le parquet du Prado face au Brésil, samedi soir, et contre Porto Rico dimanche après-midi pour composter officiellement le billet pour le pays du soleil levant.
La France bat l’Australie 72-63
L’autre match : Porto Rico – Brésil
Cette journée inaugurale du TQO a débuté par une énorme sensation lors de la rencontre entre le Brésil et Porto Rico. Contre toute attente, Porto Rico, 23ème au classement FIBA, a pris le meilleur sur les Brésiliennes, 15ème de l’indice de référence du basketball mondial. En retard au score pendant de longues minutes, Jennifer O’Neill (30 pts) et les Portoricaines ont arraché une prolongation, qu’elles ont parfaitement négociée. Avec ce succès, Porto Rico a, comme la France, réalisé un grand pas vers la qualification pour les Jeux Olympiques dans ce TQO où les trois premiers verront Tokyo.
Porto Rico bat le Brésil 91-89
#FRAAUS PERFORMANCE XXL DES BLEUES QUI BATTENT L'AUSTRALIE ! LE #FIBAOQT DÉBUTE PARFAITEMENT pic.twitter.com/0KQezNrFaU
— Equipes de France de Basket (@FRABasketball) February 6, 2020
"Obligatoirement, l’Australie est une équipe très dangereuse et à l’égal de nos rugbymen français, il va falloir les défier physiquement" lance Valérie Garnier, la coach des Bleues en conférence de presse. Le décor est planté : les Bleues comptent bien aller titiller la grande Australie. Emmenée par son phénomène, tout aussi exubérant que talentueux, Liz Cambage (2,03m), l'Australie se présente à Bourges en pleine confiance. Vice-championne du Monde en 2018 à Tenerife, les Opals sont au complet (ou presque, manque à l'appel Jenna O'Hea touchée au poignet) et comptent bien valider leur ticket pour Tokyo le plus rapidement possible dans le Berry.
En face, les Bleues de Valérie Garnier travaillent sans relâche depuis qu'elles ont posé leurs valises vendredi dernier au Prado. Les coéquipières d'Endy Miyem veulent aussi composter leur billet pour les J.O. de 2020 au terme de ce TQO (après 2000, 2012 et 2016), et pour y parvenir, elles peuvent se facilier grandement la tâche en venant à bout de l'Australie ce jeudi. "L’Australie est une équipe basée sur un jeu très offensif avec une forte densité physique qui fait notamment la différence sur les transitions défense-attaque. Elles jouent beaucoup en première intention avec beaucoup de tirs à trois points et elles s’appuient également sur leurs très bonnes capacités d’exécution sur demi-terrain. Il va falloir se méfier du jeu australien" prévient Olivia Epoupa, exilée en Australie à Canberra depuis le début de la saison, et qui connaît donc parfaitement les adversaires du soir.
Si le vaincu du soir aura encore toutes ses chances de qualification, le gagnant de ce duel de très haut-niveau aura un pied et demi sur le sol japonais pour les J.O. de Tokyo 2020.
France-Australie, ce vendredi à 20h30 (en direct sur Canal + Sport).
C’est parti pour la première rencontre du TQO ce soir contre l’Australie ! Réunis tous ensemble pour le même objectif : valider notre ticket pour les JO de Tokyo. #TQO #RoadToTokyo #Bourges #BasketBallFéminin #Bleues #FRAAUS #Spiritepoupa @FRABasketball pic.twitter.com/38bUQy4m0q
— (@OliviaEpoupa) February 6, 2020
Avant que l’on parle de basket, est ce que vous êtes bien remise du décalage horaire après ce voyage depuis l’Australie ?
Oui je m’en remets progressivement en optimisant la récupération et le sommeil. Par rapport à mon retour au mois de novembre, j’appréhende déjà mieux ce décalage. Aujourd’hui je me sens déjà mieux par rapport au mois de novembre. Après il faut se focaliser pour la compétition.
Est-ce que cela montre qu’il est important de rejoindre le groupe même lorsque vous êtes à l’autre bout du monde ?
Une sélection en Equipe de France est un honneur. Je le savais bien évidemment qu’en étant en Australie, la distance allait être importante. Je ne suis pas toute seule dans ce cas pour ce TQO. C’est pareil pour nos adversaires de l’équipe d’Australie, il faut s’adapter à la situation.
Vous évoluez dans le championnat australien. Comment caractérisez-vous le jeu des australiennes ?
L’Australie est une équipe basée sur un jeu très offensif avec une forte densité physique qui fait notamment la différence sur les transitions défense-attaque. Elles jouent beaucoup en première intention avec beaucoup de tirs à trois points et elles s’appuient également sur leurs très bonnes capacités d’exécution sur demi-terrain. Il va falloir se méfier du jeu australien.
On se focalise beaucoup sur Liz Cambage mais est-ce que c’est le seul danger dans l’équipe australienne ?
Non pas du tout, elles ont des très bonnes joueuses à tous les postes. Il va falloir se méfier de toutes ces joueuses. C’est sûr que Liz Cambage est une joueuse avec une très bonne réputation planétaire mais je peux vous garantir que sur tous les postes de jeu, elles ont des doublures de très haut-niveau.
Quel est le degré d’envie de cette Equipe de France d’aller chercher sa qualification pour les Jeux Olympiques ?
Après quelques jours d’entrainement, on a tous hâte de débuter ce TQO. On parle beaucoup des matches entre nous et on est un peu dans cet état d’excitation avant le début d’une grande compétition internationale.
Qu’est-ce que ça change dans votre esprit de jouer ce TQO à domicile ?
On a déjà senti la ferveur ici à Bourges. On a vu que les supporters étaient déjà prêts pour les matches qui vont arriver. Ça peut être un avantage étant donné qu’on dit souvent que le 6ème homme joue son rôle, j’espère qu’il le jouera. Et nous, on a juste à cœur de se préparer et d’offrir la meilleure performance possible à nos supporters.
Demain premier match du TQO face à l’Australie, est-ce que l’Australie est l’équipe la plus redoutable de ce TQO ?
Les trois équipes sont redoutables mais la position au ranking FIBA nous rappelle la carte de visite des australiennes. On sait que l’équipe d’Australie, c’est de l’engagement physique avec des grands gabarits. Obligatoirement, l’Australie est une équipe très dangereuse et à l’égal de nos rugbymen français, il va falloir les défier physiquement.
Par son statut, habituellement la France est favorite d’une rencontre. Là, on aurait tendance à plus vous mettre outsider, est ce que la position d’outsider vous plait ?
Sur ce type de compétition très particulière au plein cœur d’une saison, on a fait exactement trois entrainements au complet avant ce match. Tout le monde est dans la même situation, les compteurs sont remis à zéro. Nous, on a Olivia qui doit gérer son décalage horaire mais l’équipe d’Australie aussi. Et toutes les équipes ont conscience de l’importance de ce premier match.
Que vont apporter les retours d’Helena Ciak et Sarah Michel après leurs absences à l’EuroBasket 2019 ?
Ces deux retours vont effectivement apporter plus de régularité, de stabilité, de continuité après une dernier championnat d’Europe sans Helena (Ciak), sans Sarah (Michel) et sans Diandra (Tchatchouang) aussi. Elles avaient réintégré le groupe à la fenêtre de novembre, ce qui nous avait déjà permis de retrouver tous les automatismes.
Avez-vous déjà parlé au groupe ce que représentait une participation aux Jeux Olympiques ?
Non parce qu’il ne faut pas se projeter avant le passage obligé de cette semaine à Bourges. Elles savent toutes que ça passe par un engagement de tous les instants, par un engagement individuel et collectif pendant cette compétition. Elles savent toutes où on veut aller mais les gens ont tendance à nous projeter vers Tokyo avant ce passage obligatoire de trois matches. On est centré sur ce qu’on a à faire. La Fédération a beaucoup investi pour nous permettre de disputer ce TQO à domicile mais on sait aussi qu’il y a beaucoup d’attente. On se doit d’être au rendez-vous.
Est-ce que c’est un atout de disputer ce TQO à la maison ?
Effectivement c’est un avantage, nous sommes dans des conditions extraordinaires. On nous a tout mis à disposition pour performer. On va jouer devant notre public mais être à domicile peut être une forme de pression supplémentaire, il va falloir contrôler ses émotions. Ce n’est pas facile de jouer une compétition à domicile mais ça va être agréable de rentrer dans cette salle acquise à notre cause.
Lors de la fenêtre de novembre, vous avez mis l’accent sur la défense. Est-ce que ça va être le maitre mot sur ce TQO ?
Oui, il est plus facile d’avoir des connexions défensives avec de l’engagement physique, de l’engagement mental. On a surtout débriefé sur la finale de l’EuroBasket et on a vu qu’on avait manqué de discipline en défense. Donc en novembre, on a repris tous les basiques fondamentaux de la défense et on en a fait notre essence qu’on a remis au gout du jour. Si on a la défense et l’engagement physique pour bousculer cette équipe d’Australie, ça sera déjà bien.
À la veille du premier match face à l’Australie, comment abordez- vous ce TQO à domicile dans cette Equipe de France version 2020 ?
Ça reste un même maillot, mais on est sur un mixte de générations. On a les jeunes qui arrivent, une nouvelle génération bourrée de talents et on a les plus anciennes qui sont là pour apporter leur expérience. Ce mixte peut être une force pour nous. Mais ça reste le même fonctionnement dans le groupe, le même fonctionnement de travail, la coach nous connait par cœur. C’est toujours un plaisir de se retrouver, ces moments sont attendus avec impatience dans l’année. On est contentes d’être présentes pour ce rendez-vous important de l’Equipe de France.
Est-ce qu'évoluer à domicile est rassurant quand on n'a que quatre jours pour se préparer ?
Oui mais c’est un peu le piège, on est en pleine saison. C’est particulier de faire une compétition alors qu’on est dans nos clubs respectifs. Et on va avoir très peu d’entrainements avant le début du TQO mais on a eu la chance de faire un petit stage au mois de novembre qui a été plutôt positif. On a beaucoup travailler. On va garder ça pour la suite, on va s’entrainer dur parce que c’est un grand évènement et on ne veut surtout pas passer à côté. On est chez nous, on a envie prendre du plaisir, on sait qu’on est attendu et on a hâte que ça commence.
Est-ce que le stage de novembre a été quelque chose d’important pour repartir sur du neuf après l’Euro ?
Non je ne pense pas qu'on soit sur quelque chose de neuf. Nous sommes surtout revenues sur des bases un peu plus défensives. Depuis quelques temps, on était un petit peu plus focus sur l’attaque. On l’a vu au dernier championnat d’Europe par exemple. Et c’est vrai que la force de l’Equipe de France, des joueuses françaises, c’est la défense. Ça l’a toujours été depuis des années. On est revenu sur des bases défensives, sur le rebond défensif et la fenêtre en novembre a été vraiment satisfaisante sur ces aspects. On a vu des joueuses qui touchaient les adversaires, c’est peut-être quelque chose qu’on avait mis de côté. En novembre, on a vraiment retrouvé ça et il faut qu’on reste là-dessus.
N° | Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél . | Points | Club 2019 / 2020 |
6 | Alexia | CHARTEREAU | 05/09/1998 | 1,91 | 4 | 47 | 337 | Bourges Basket |
8 | Helena | CIAK | 15/12/1989 | 1,97 | 5 | 91 | 534 | LDLC ASVEL Féminin |
0 | Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1,65 | 1 | 86 | 440 | Canberra Capitals (Austalie) |
4 | Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,73 | 1 | 13 | 22 | Tarbes Gespe Bigorre |
7 | Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,97 | 4/5 | 190 | 2465 | Schio (Italie) |
14 | Bria | HARTLEY | 30/09/1992 | 1,76 | 1/2 | 14 | 166 | Galatasaray (Turquie) |
17 | Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,77 | 2 | 72 | 626 | LDLC ASVEL Féminin |
10 | Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 79 | 362 | Bourges Basket |
5 | Endy | MIYEM | 15/05/1988 | 1,88 | 4 | 208 | 1852 | Flammes Carolo |
12 | Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 5 | 13 | 33 | Bourges Basket |
93 | Diandra | TCHATCHOUANG | 14/01/1991 | 1,89 | 3 | 84 | 490 | BLMA |
11 | Valériane | VUKOSAVLJEVIC | 29/04/1994 | 1,85 | 3 | 100 | 595 | USK Prague (Rép Tchèque) |
Valérie Garnier (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Je tiens à remercier l’engagement remarquable d’Alix Duchet et Magali Mendy depuis le début de ce stage. Composer une équipe pour une échéance si importante n’est pas facile tellement notre réservoir de joueuses françaises est riche. Le choix de ne pas sélectionner Alix Duchet et Magali Mendy n’a pas été évident, nous avons longtemps réfléchi, pensé à l’équilibre du groupe, à la complémentarité entre les joueuses. Il nous reste désormais un jour de travail ce mercredi afin de préparer notre entrée dans la compétition face à l’Australie ce jeudi à 20h30 au Palais des Sports du Prado ».
Vice-championne d’Europe l’été dernier en Lettonie et en Serbie, l’Équipe de France féminine devra terminer à l’une des trois premières places du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges pour valider son billet pour les J.O. de Tokyo 2020, et rejoindre l’Équipe de France masculine au Japon (déjà qualifié grâce à sa médaille de bronze à la Coupe du Monde l’été dernier).
TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE
BOURGES – 6 AU 9 FÉVRIER 2020
Jeudi 6 février :
18h00 : BRÉSIL / PORTO RICO
20h30 : FRANCE / AUSTRALIE
Samedi 8 février :
18h00 : PORTO RICO/ AUSTRALIE
20h30 : FRANCE / BRÉSIL
Dimanche 9 février :
14h00 : AUSTRALIE / BRÉSIL
16h30 : FRANCE / PORTO RICO
Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO. Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)
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Dans ce TQO avec l’Australie, le Brésil et Porto Rico, quel regard avez-vous sur vos adversaires ?
L’Australie est un adversaire très costaud, c’est une équipe qui a un palmarès très important, une équipe qui a du vécu. L’équipe a un héritage, il n’y a pas de doute à avoir. Elles seront présentes et elles ne vont rien lâcher. Dans l’intensité, le Brésil va proposer la même chose mais c’est peut-être une équipe un peu moins technique avec un peu moins de résultats que l’Australie. L’équipe du Brésil a quelques absentes mais cela va peut-être leur permettre de trouver l’énergie supplémentaire pour se surpasser, une raison de plus pour faire très attention à cette équipe. Ensuite Porto Rico est l’équipe que nous connaissons le moins. On sait qu’elles ont notamment fait des bons résultats contre le Canada. Cette équipe n’est pas à négliger et ce serait une erreur de dire que ce TQO va être simple et que la qualification est déjà dans la poche.
Au regard des résultats de l’Equipe de France depuis plus de dix ans en compétitions internationales, vous avez un statut à assumer...
Oui c’est sûr qu’on a un certain statut à assumer. Maintenant ça s’assume sur le terrain en faisant les efforts, en montrant qu’on fait le travail quel que soit l’équipe que l’on a en face de nous.
Est-ce qu’il n’était pas plus difficile de se qualifier pour ce TQO en terminant dans les six premiers de l’EuroBasket Women 2019 que de se qualifier pour les Jeux Olympiques en décrochant une des trois places qualificatives cette semaine ?
Non je ne veux pas me prononcer là-dessus. Maintenant ce dont je suis sûr, c’est qu’il y a quatre équipes qui ont très envie d’aller aux Jeux Olympiques. Et personne n’a envie de laisser sa place.
Un accueil formidable à quelques jours du TQO qui donne une énergie incroyable aux Tricolores.
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Dix des quatorze joueuses ont donc rejoint le Berry ce vendredi en stage. Encore dans leurs clubs respectifs avec des matches de championnat à jouer, Sandrine Gruda (Schio), Bria Hartley (Galatasaray), Olivia Epoupa (Canberra) et Magali Mendy (Géjone) rejoindront les Bleues dans le week-end.
Tout le monde se souvient des deux précédents TQO en 2012 et 2016, mais on oublie souvent que vous avez participé à un autre TQO, en tant que joueuse de l’Equipe de France (ndlr, 61 sélections) en 1988 en Malaisie…
Oui ça remonte, c’était à Kota Kinabalu sur l’île de Bornéo… J’avais un peu oublié, c’est le fait que vous m’en parliez qui fait remonter quelques souvenirs. Je me rappelle que nous dormions dans un immense hôtel qui était magnifique, mais dont les balcons donnaient sur des bidonvilles… C’était une autre époque, le basket était dominé par l’URSS, la Yougoslavie, la Bulgarie… Et dans ce TQO, on retrouvait ces deux dernières nations contre qui on avait perdu logiquement. Le basket féminin français n’était pas ce qu’il est aujourd’hui, sa place au niveau international n’avait rien à voir avec celle actuellement, tout comme l’importance – médiatique notamment – qu’on lui donnait. Aujourd’hui, on est respecté, reconnu, on est dans le haut du ranking FIBA et sur de nombreux podiums internationaux, en seniors comme en jeunes.
En 2012, vous participez à Ankara en Turquie à un autre TQO, cette fois en tant qu’assistante de Pierre Vincent. Le contexte avait changé, et la France était davantage attendue…
Je me souviens de ce premier match du tournoi contre le Canada. On savait que c’était un match crucial et que les deux équipes étaient très proches l’une de l’autre. On l’avait emporté sur un petit score (56-47), ce qui nous avait ouvert un tableau plus facile puisqu’après on avait battu la Corée du Sud pour se qualifier pour Londres 2012 (victoire 80-63). Je me rappelle de l’effervescence et de l’excitation de toute l’équipe, staff compris, d’emmener la France aux J.O. pour la 2e fois de son histoire.
Quatre ans plus tard, vous avez entre temps pris les rênes de la sélection nationale. Les émotions à Nantes pour le Tournoi de Qualification Olympique étaient-elles différentes ?
Bien évidemment, mais c’est aussi parce qu’on a eu la chance de le disputer à domicile, à la Trocardière de Nantes, avec tout ce que ça génère de positif sur le fait de le jouer devant son public, mais aussi en termes de pression et d’obligation de résultat. On a vécu des moments formidables avec le public, c’était un vrai partage qui nous a permis de nous propulser vers les Jeux Olympiques de Rio. Rien que d’en parler, j’en ai des frissons. Représenter son pays dans cette compétition phare, c’est toujours exceptionnel.
Dans un peu moins d’une semaine, le TQO de Bourges sera lancé dans un Palais des Sports du Prado que vous connaissez bien. Qu’est-ce que cela vous fait de revenir dans cette salle où vous avez coaché le Bourges Basket de 2011 à 2017 ?
C’est un club qui m’a marqué. On ne passe pas impunément six saisons à Bourges, à gagner plusieurs trophées, à connaître un public, croiser des joueuses merveilleuses, des dirigeants, des bénévoles ; sans avoir le cœur qui bat en revenant. Bien sûr que ça sera empreint d’émotions. Le Prado est juste parfait pour accueillir ce genre de compétitions, c’est un outil formidable, le public français va être présent. À nous de faire ce qu’il faut sur le terrain et de représenter au mieux le basket féminin français en allant chercher cette qualification pour Tokyo 2020.
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Il s’agira du match qui clôturera ce TQO à Bourges : la France rencontrera Porto Rico le dimanche 9 février à 16h30. Si les Bleues connaissent une seule défaite pendant leurs deux premiers matches face aux Australiennes ou aux Brésiliennes, leur dernier face à face pourrait s’avérer décisif afin d’éviter le jeu dangereux des points average.
Actuellement 23e au classement FIBA, l’équipe portoricaine "sera un peu une inconnue" selon Valérie Garnier. Elle n’a encore jamais participé aux Jeux Olympiques. En 2018, elle a pris part pour la première fois à la Coupe du Monde, finissant à la dernière place. Plus présente lors des compétitions continentales avec 11 participations à l’Americup (dont 2 médailles de bronze) et 4 participations aux Jeux Panaméricains (dont 1 médaille d’or et 1 médaille de bronze), elle a réussi à se qualifier au TQO avec l’espoir de réaliser pour la première fois son rêve olympique.
Pour ce TQO, l’entraîneur Gerardo « Jerry » Batista a sélectionné 12 joueuses :
• Jennifer O’Neil – Artego Bydgoszcz (Pologne)
• Pamela Rosado – Atenienses de Manati
• Dayshalee Salamán – IK Eos Boras (Suède)
• Deanna Kuzmanic – Atenienses de Manati
• Allison Gibson – Gigantes de Carolina
• Daneichka Canales – Gigantes de Carolina
• Jazmon Gwathmey – Atenienses de Manati
• Isalys Quinones – Dartmouth (NCAA)
• Sofia Roma – Duke (NCAA)
• Sabrina Lozada – Vitoria Guimaraes (Portugal)
• Tayra Meléndez – Rhode Island (NCAA)
• Yolanda Jones –
Cette sélection met en vedette le retour de la pivot Yolanda Jones qui avait pris sa retraite après la Coupe du monde 2018. "Son intégration dans l’équipe nous donnera beaucoup d’expérience et nous aidera dans ce type de tournoi"¸ a déclaré l’entraîneur. Il comptera aussi sur la capitaine Pamela Rosado pour mener l’équipe vers l’objectif olympique. "Nous allons vers un tournoi historique avec l’opportunité de se qualifier aux Jeux Olympiques. Les filles sont très concentrées. Nous sommes très satisfaits de la sélection de ces joueuses qui tiennent un engagement réel de représenter le pays", a-t-il ajouté. Jerry Batista et ses joueuses ont rallié la France le 29 janvier pour poursuivre leur préparation jusqu’au jour-J, le 6 février, où elles disputeront le match d’ouverture contre le Brésil.
En 2012, vous participiez à votre premier TQO avec l'Equipe de France féminine, qui n'avait pas connu les J.O. depuis Sydney en 2000. Quels souvenirs gardez-vous de ce tournoi à Ankara (Turquie) ?
C'était nouveau sans vraiment l'être. L'enjeu était différent, celui de se qualifier pour les Jeux Olympiques, mais on se retrouvait dans un contexte d'un tournoi international. À l'époque, seule Edwige Lawson-Wade avait connu les Jeux en 2000. On ne réalisait pas vraiment à ce moment ce que cela pouvait représenter de s'y qualifier, on ne se projetait pas du tout à Londres. En revanche, au moment où on bat la Corée du Sud et où on valide notre billet pour les J.O., je me dis : "Wouah !". Je réalise enfin que je vais disputer cette fameuse compétition prestigieuse, où les athlètes les plus méritants participent, et qui couronne la carrière d'un athlète. Je réalise que je vais participer à cette compétition, que je regardais à la télévision quand j'étais enfant en Martinique, qui me paraissait intouchable. Et là, je vais me retrouver de l'autre côté du téléviseur.
Quatre ans plus tard, abordez-vous le TQO de Nantes en 2016 d'une manière différente, dans la mesure où vous avez déjà participé aux J.O. ?
Sportivement, je l'appréhende de la même manière, ça reste un tournoi où il faut gagner des matches. En 2016, quand on valide notre ticket pour Rio, le fait d'avoir déjà joué les J.O., je n'ai plus ces étoiles dans les yeux. Par contre, la motivation vient d'ailleurs : il y a toujours cette fierté de représenter le basket français dans cette compétition, et le fait d'avoir déjà goûté en plus à une médaille olympique te donne encore envie de recommencer. J'avais aussi hâte de revivre cet élan de solidarité qu'il existe entre tous les athlètes français, on tisse des liens, on se croise, on s'encourage pour les matches à venir.
Pour la 2ème fois après Nantes, vous allez disputer un TQO à domicile à Bourges dans quelque jours. Que cela vous inspire t-il ?
Je ne m'en lasse pas. Je porte le maillot bleu depuis 2006, j'en suis honoré à chaque fois. C'est un peu devenu comme une deuxième peau. J'ai évolué 13 ans à l'étranger dans ma carrière, je sais ce que c'est d'être français dans un autre pays, je sais ce que cela représente. Rien que le fait d'en parler, j'en ai des frissons. Et pouvoir ressentir tout cela à domicile, c'est incommensurable.
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Le 8 février prochain à 16h30, les bleues disputeront leur deuxième match du TQO face aux Brésiliennes, actuellement 15e au classement FIBA (pour rappel, la France est 5e). Depuis 2011, où elle avait combiné l’or à l’AmeriCup et le bronze aux Jeux Panaméricains, l’équipe brésilienne a un peu perdu de sa superbe, connaissant une longue période de retrait sur les compétitions internationales : elle n’avait pas atteint les quarts de finale du TQO en 2016, éliminée par la France, et elle n’avait pas non plus participé à la dernière Coupe du Monde en 2018.
Mais, en 2019, elle s’est relevée en brillant sur ses dernières compétitions : elle s’est emparée du bronze à la dernière AmeriCup, en battant notamment l’équipe portoricaine qu’elle retrouvera au prochain TQO, et elle a remporté l’or aux Jeux Panaméricains. Deux belles performances qui sont venues garnir le palmarès suivant :
• 7 participations aux Jeux Olympiques dont 1 médaille d’argent et 1 médaille de bronze
• 16 participations en Coupe du Monde dont 1 médaille d’or et 1 médaille de bronze
• 14 participations à l’AmeriCup dont 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 3 médailles de bronze
• 16 participations aux Jeux Panaméricains dont 4 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 4 médailles de bronze
Ces dernières réussites, la Confédération Brésilienne de Basketball les doit à l’arrivée du nouvel entraineur, José Neto, en juin 2019. "Nous avons entamé un processus pour que le basketball féminin puisse rejouer dans une compétition de niveau mondial. Nous avons atteint ce but, mais nous suivons maintenant un objectif encore plus grand. Nous allons continuer notre préparation pour aller chercher une place aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ce sera une compétition difficile, mais nous sommes très motivés et prêts à affronter ces difficultés lors de cette étape" a-t-il exprimé.
Pour atteindre ce nouvel objectif, José Neto a rassemblé 16 joueuses :
• Alana da Silva – Santo André / Apaba
• Débora Costa – SESI Araraquara
• Lays da Silva – Vera Cruz Campinas
• Isabela Ramona – Uninassau
• Patricia Teixeira – Vera Cruz Campinas
• Taina Paixao – Sampaio Basquete
• Raphaella Monteiro – Ituano
• Tatiane Pacheco – Ituano
• Jeanne Flausino – Vera Cruz Campinas
• Damiris Dantas – Busan BNK Sum KOR
• Mariana Dias – Vera Cruz Campinas
• Vitoria Domingos – Sampaio Basquete
• Erika de Souza – San Sebastian
• Jennifer Calixto – Pro Esporte Sorocaba
• Juliana Souza – Vera Cruz Campinas
• Maria Carolina Oliveira – Pro Esporté Sorocaba
Prévue initialement dans la composition, la pivot du LDLC ASVEL Féminin, Clarissa dos Santos, celle qui devait représenter l'atout de cette équipe brésilienne avec Erika de Souza et Damiris Dantas, se blesse quelques semaines après l'annonce de l'entraineur, l'empêchant de participer à ce TQO. Malgré tout, José Neto et ses joueuses sont déterminés à prendre l’une des trois premières places qui leur permettra de participer aux Jeux de Tokyo.
"Nous savons que ce seront des matchs très difficiles et nous espérons bien faire, non seulement dans le match contre Porto Rico qui sera compliqué, mais aussi contre la France et l’Australie" a indiqué la joueuse Taina da Paixao. Sa coéquipière Patricia Ribeiro a tenu le même discours : "Le Pré-Olympique est très fort, avec les meilleures équipes, mais nous sommes déterminés à poursuivre notre objectif à la recherche d’une place. Nous ferons de notre mieux, nous mettrons en pratique ce que nous avons mis en place lors du dernier championnat."
Avec 37 séances d’entraînement prévues avant de s’envoler pour l’Europe le 27 janvier prochain, la seleçao brésilienne est bien déterminée à battre la France et ses autres adversaires pour décrocher sa place pour les JO de cet été.
Programme TV du Tournoi de Qualification Olympique de Bourges
Jeudi 6 février à 20h30 / France-Australie : en direct sur Canal + Sport
Samedi 8 février à 20h30 / Brésil-France : en direct sur Canal + Décalé et en direct et en clair sur W9
Dimanche 9 février à 16h30 / France-Porto-Rico : en direct sur Canal + Décalé
W9 diffuse l'un des matches du Tournoi de Qualification Olympique féminin de basket : France - Brésil, samedi 8 février à 20:20, en exclusivité en clair et en direct, avec les commentaires de @VincentCoueffe et @YannickSouvre pic.twitter.com/Qwh8Vpz93r
— W9 (@W9) January 21, 2020
Le basket féminin a fait son apparition aux Jeux Olympiques en 1976, à Montréal, 40 ans après le basket masculin. L’Equipe de France féminine a longuement patienté avant de goûter à l’ivresse des cimes olympiques puisqu’elle a dû attendre 2000 pour disputer son premier tournoi. Au total, les Bleues n’ont participé qu’à trois éditions sur les onze organisées depuis 1976. A Sydney, elle avait obtenu directement son ticket grâce à son statut de championne d’Europe, à Londres puis Rio elle était passée par un Tournoi de Qualification Olympique, comme celui qui se prépare à Bourges.
Au total, 32 joueuses ont participé à une campagne et 4 l’ont fait à deux reprises : Edwige Lawson-Wade (2000, en photo, et 2012), Isabelle Yacoubou, Endéné Miyem et Sandrine Gruda (2012-2016). Ces deux dernières ont la possibilité, en cas de qualification, de réaliser la passe de trois. Une performance que seuls deux athlètes ont réalisée dans l’histoire du basket français : Jean-Paul Beugnot et Robert Monclar en 1952, 1956 et 1960.
Sans surprise les trois intérieures tricolores trustent le classement des meilleures marqueuses aux Jeux Olympiques. Sandrine Gruda (150 points) devancent ainsi Isabelle Yacoubou (149 pts) par la plus petite des marges tandis qu’Endéné Miyem suit à distance respectable (134 pts). Céline Dumerc aurait pu occuper la première place après son coup de chaud londonien (14,3 pts de moyenne) mais sa blessure à la cheville à la veille de Rio l’a coupée dans son élan (114 pts). Cathy Melain, qui présente la meilleure moyenne de points française sur une édition (14,9) est cinquième (104 pts).
Au total, l’Equipe de France a disputé 23 rencontres olympiques avec un bilan de 16 victoires et 7 défaites. La compétition est la chasse gardée des Américaines qui ont remporté 10 médailles en 11 participations (les Etats-Unis ont boycotté les Jeux de Moscou en 1980), dont 8 en or. Elles affichent un bilan effrayant de 66 victoires en 69 matches dont 49 succès consécutifs, série en cours.
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En 2012 à Ankara, vous participiez à votre premier Tournoi de Qualification Olympique ? Quels souvenirs en gardez-vous ?
Je ne me souviens plus de tous les détails, de tous les adversaires, mais je garde clairement en moi tous les sentiments que nous avons vécus. C’était totalement nouveau pour l’Equipe de France féminine à l’époque (ndlr, qui n’avait pas disputé les J.O. depuis 2000 à Sydney). On ne savait pas trop où on mettait les pieds, on n’avait jamais été aussi proches de réaliser le rêve de chacune d’entre nous, c’est-à-dire de participer aux Jeux Olympiques. Quand on a validé notre qualification pour Londres 2012, on a réellement toutes comprises ce que cela signifiait de qualifier son pays pour les J.O. C’était un sentiment d’excitation et de fierté incroyable. Quand tu as vécu cela une fois, tu mesures combien c’est important d’emmener ton sport aux Jeux Olympiques.
Quatre ans plus tard pour le TQO 2016 à Nantes, l’histoire était différente. Vous connaissiez ce type de compétition et vous aviez l’expérience d’Ankara…
Totalement. On était quatre à avoir vécu le TQO de 2012 (ndlr, Miyem, Dumerc, Gruda et Yacoubou), et au-delà de la formule de la compétition ou du TQO en lui-même, on connaissait l’importance de ce rendez-vous pour notre sport. On avait vécu les J.O. quatre ans plus tôt, et on voulait tout faire pour revivre cette expérience à Rio. On a eu la chance de jouer ce ticket olympique à domicile : c’était incroyable ! L’ambiance était dingue, tout le public français était avec nous. On se sentait pousser des ailes, on avait une telle énergie derrière notre équipe.
En 2020, le TQO de Bourges se déroulera en plein milieu de la saison de club. C’est une situation totalement différente de 2012 et 2016. Comment gérez-vous cela ?
C’est vrai que c’est une approche différente. À Ankara et à Nantes, on avait disputé le TQO à la fin de la saison au mois de juin, on avait pu se concentrer psychologiquement sur cette échéance. Et puis une fois qualifié, on avait pu savourer et entrer directement dans la campagne de préparation olympique. En 2020, ça arrive en plein milieu de notre saison où on doit malgré tout continuer notre travail dans nos clubs respectifs. C’est différent, mais la chance que l’on a c’est de disputer pour la deuxième fois le Tournoi de Qualification Olympique à domicile, à Bourges. À trois semaines de la compétition, les gens commencent à nous en parler, on sent l’effervescence qui monte autour de l’événement.
Vous tenterez de valider votre billet pour Tokyo 2020 au Palais des Sports du Prado dans une salle que vous connaissez très bien…
Bourges, c’est un endroit spécial pour moi. C’est le club qui m’a accueilli à ma sortie de l’INSEP et j’y suis resté neuf saisons en tout ! C’est toujours particulier pour moi d’évoluer au Prado, et là encore plus avec le maillot de l’Equipe de France. On va défendre nos couleurs dans une très belle salle, toute entière acquise à notre cause, et pouvoir porter le maillot bleu devant ce public, c’est une chance. Je me rappelle très bien de l’ambiance formidable que nous avons connu en 2016 à Nantes, je ne doute pas un seul instant que celle de Bourges dans quelques semaines le sera tout autant !
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Les Australiennes seront les premières adversaires des Bleues avec un match prévu le jeudi 6 février à 20h30. Surnommées les « Opals » (en référence à la pierre précieuse), elles occupent actuellement le deuxième rang mondial (la France étant cinquième) avec un riche palmarès à leur actif :
- 9 participations aux Jeux Olympiques dont 3 médailles d’argent et 2 médailles de bronze
- 15 participations en Coupe du Monde dont 1 médaille d’or, 1 médaille d’argent et 3 médailles de bronze
- 15 fois championnes d’Océanie en 15 participations, la concurrence étant cependant très limitée
- 2 participations en Coupe d’Asie dont 1 médaille d’argent et 1 médaille de bronze
En vue de ce TQO, 12 joueuses australiennes ont été retenues pour composer l’équipe :
- Rebecca Allen – Arka Gdynia / New York Liberty
- Elizabeth Cambage – Shanxi Xing Rui Flame / Las Vegas Aces
- Katie-Rae Ebzery – Perth Lynx
- Cayla George – Deakin Melbourne Boomers
- Ezi Magbegor – Deakin Melbourne Boomers
- Leilani Mitchell – Jayco Southside Flyers
- Lauren Nicholson – Adelaide Lightning
- Jenna O’Hea (capitaine de l’équipe) – Jayco Southside Flyers
- Nicole Seekamp – Adelaide Lightning
- Alanna Smith – Incheon Shinhan Bank S-Birds / Phoenix Mercury
- Stephanie Talbot – Adelaide Lightning / Minnesota Lynx
- Marianna Tolo – University of Canberra Capitals
Une composition qui regroupe des joueuses cadres (Elizabeth Cambage, Alanna Smith, Jenna O’Hea, Rebecca Allen, Nicole Seekamp, Stephanie Talbot), accompagnées par les nouveaux talents du basket australien (Ezi Magbegor, Lauren Nicholson…).
"Nous avons choisi un groupe bien équilibré, polyvalent et solide qui est, surtout, constitué de joueuses en bonne forme. Cela sera vital pour la préparation limitée que l’on aura pour nous mener à ces matchs importants", a expliqué la coach Sandy Brondello.
Mais depuis cette annonce, la capitaine Jenna O’Hea a été touchée par une blessure au poignet qui l’empêchera de participer au TQO. Sara Blicavs (Jayco Southside Flyers) a été nommée pour la remplacer.
Face à une telle équipe, la France a déjà prouvé par le passé qu’elle pouvait être à la hauteur. Elle avait réalisé un exploit mémorable lors des Jeux de Londres en 2012 lors d’une demi-finale remportée en prolongation. Les Bleues étaient alors devenue la première équipe, exceptée les Etats-Unis, à battre l’Australie lors d’un tournoi olympique. Quatre ans plus tard, à Rio, l’issue avait été moins favorable, la défense des joueuses de Valérie Garnier sombrant 89-71 face au festival de Penny Taylor (31 points et 9 passes).