Après trois jours d'entraînement à Mulhouse, les Bleues pouvaient jauger l'avancée de leur travail face à l'Italie ce mardi soir. Après une journée rythmé par l'incertitude puis l'annonce de l'absence en fin de semaine de la Turquie, les joueuses de Valérie Garnier peinent à entrer dans le match. Les Transalpines, même privées de Zandalasini restée en Italie pour soigner un petit problème physique, font la course en tête. Penna, Bestagno ou Keys permettent aux leurs de mener après 10 minutes, face à une Equipe de France en manque de réussite offensive (11-14).
En mode diesel, la France revient. Gruda se rappelle au bon souvenir des Italiennes, bien connues de l'intérieure tricolore pour évoluer avec Schio le reste de l'année. Et sous l'impulsion de la défense tout terrain d'Olivia Epoupa qui laisse parler sa rage d'un cri faisant résonner le Palais des Sports de Mulhouse, après une interception suivi d'un panier, les Tricolores égalisent. Johannes en profite alors pour commencer la distribution de caviars. Mais Bestagno et Carangelo en fin de période, profitent des balles perdues françaises (13 à la mi-temps) et permettent aux Italiennes de revirer en tête à la pause (25-29).
Plus entreprenantes, les Tricolores reviennent avec de bonnes intentions sur le parquet. Même si Cubaj alimente la marque italienne, les troupes de Valérie Garnier retrouvent leur solidité défensive qui avait fait leur force à Toulouse face à l'Espagne. Vukosavljevic et Johannes de loin retrouvent des couleurs, Ciak servie par Johannes marque avec la faute, et Michel redonne même l'avantage à quelques secondes de la fin du 3ème quart (42-40).
Epoupa, auteur d'un match complet comme à son habitude (24 d'évaluation), lance l'Equipe de France en début de période par un nouveau 2+1. En face, Francesca Pan répond par un tir mi-distance et un drive pour maintenir l'Italie à flot. Les deux équipes ne se lâchent pas, Gruda pense inscrire le panier de la gagne mais Bestagno répond sur la ligne des lancers et envoie le match en prolongations.
Cinq minutes supplémentaires pendant lesquelles les Tricolores font parler leur supériorité. Michel, Vukosavljevic de loin, Gruda puis Williams terminent le travail. Dans la douleur, la France s'impose (69-61). Un match accroché qui prépare idéalement les coéquipières de Valériane Vukosavljevic (15 points) avant l'Euro, où rien ne sera facile.
France bat Italie : 69-61