Patrick Beesley a rencontré Boris Diaw et Tony Parker
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Toronto et Memphis sont certes en tête respectivement à l'Est et à l'Ouest, mais l'équipe en forme du moment est Portland. Les Trail Blazers ont signé leur neuvième victoire de suite à Charlotte et affichent un bilan de 12 victoires pour trois défaites (3e à l'Ouest). LaMarcus Aldridge est pourtant passé à côté de son match en attaque (9 pts, 3 sur 18 au tir!), mais Damian Lillard et Wesley Matthews ont répondu présent avec 50 points à eux deux. Nicolas Batum a apporté son échot en cumulant 10 points et 6 rebonds en 37 minutes. La NBA fait relâche jeudi en raison de Thanksgiving, mais le choc entre Portland et Memphis vendredi s'annonce explosif.
Messina, premier entraîneur étranger en NBA... pour un soir. Arrivé cet été à San Antonio, Ettore Messina n'a pas tardé à prendre du galon. En l'absence de Gregg Popovich qui a subi une petite intervention chirurgicale, l'Italien, vainqueur de l'Euroligue à quatre reprises avec Bologne et le CSKA Moscou, a dirigé les Spurs contre Indiana. Sous sa direction, le champion en titre a enchaîné une cinquième victoire de suite (106-100), le 8e lors des neuf derniers matches (5e, 10 v-4 d). Une victoire qui doit beaucoup à Manu Ginobili (28 pts) qu'il avait déjà "coaché", à Bologne. "C'est une machine bien huilée, ils savent tous ce qu'ils ont à faire", a-t-il fait remarquer. Messina est rentré dans l'histoire en devenant le premier Européen à diriger une équipe NBA: "Cela fera quelque chose à raconter à mes petis-enfants", a-t-il plaisanté, en refusant de se présenter comme un successeur possible de l'emblématique "Pop". 3 français ont participé à cette rencontre, ils ont eu plus ou moins de succès, Tony Parker (21 points, 6 passes, 4 rebonds en 36 minutes), Boris DIaw (2 points, 4 rebonds, 3 passes en 33 minutes) pour les Spurs et Ian Mahinmi (8 points et 5 rebonds en 23 minutes) pour les Pacers.
Dans les autres rencontres de la nuit, Kevin Seraphin a cumulé 7 points, 3 rebonds et 3 passes en 23 minutes lors de la défaite des Wizards à Cleveland (87-113). Les 10 points et 2 rebonds de Fournier n'ont pas suffi à Orlando pour faire la différence face à Golden State (défaite 96-111). Rudy Gobert a été très discret (0 point, 6 rebonds, 1 contre en 12 minutes) lors de la défaite de Utah face à Oklahoma City (82-97). Enfin à noter que ni Turiaf et ni Inglis, toujours blessés, n'ont pris part à la rencontre opposant cette nuit Milwaukee à Minnesota, victoire des Bucks 103-86.
Dans ce large succès, le meneur français des champions NBA en titre a suivi la dernière période du banc, tout comme son compatriote Boris Diaw qui a fini la rencontre avec 13 points et 9 rebonds en 26 minutes de jeu.
Pour la troisième fois de la saison, "TP" a inscrit 28 points en une soirée, mais sa prestation de cette nuit est sans conteste sa meilleure de la saison avec une réussite de 12 sur 18 au tir, dont un 100% à trois points. Le meneur français des Spurs a marqué 13 points dans le premier quart-temps et 10 dans le 2e, avant de suivre la suite de la rencontre depuis le banc. Fait inédit depuis ses débuts en NBA, Parker est en tête du classement des meilleurs shooteurs à trois points avec 68,4% de réussite.
Suite à ce succès face à la formation de Ronny Turiaf (blessé il n'a pas particpé à la rencontre), les Spurs ont remporté six de leurs sept derniers matches pour un bilan global de huit victoires pour quatre revers.
Deux autres Français se sont retrouvés face à face, Nicolas Batum et Joakim Noah, lors du duel entre Portland et Chicago (105-87). Batum, touché à un genou il y a dix jours, faisait son retour après quatre matches d'absence (9 pts, 3 rbds) et n'a pas manqué son début de match à la différence des Bulls distancés de 15 points après dix minutes de jeu. Noah a terminé avec 7 pts et 2 rbds.
L'autre Français du jour, Kevin Séraphin. L'intérieur des Washington Wizards a marqué 12 points contre Cleveland, tous durant le 2e quart-temps. Il a également capté six rebonds et réussi trois contres en 23 minutes de jeu, sa plus longue mise à contribution de la saison. 45,4% est Le pourcentage de victoires des Cleveland Cavaliers terrassés par les Washington Wizards 98 à 71. C'est la première fois depuis 2007 qu'après dix matches, LeBron James évolue dans une équipe avec un bilan négatif (5 v-6 d).
Dans les autres rencontres de la soirée on notera la victoire du Magic d'Orlando 105 à 100 face à Charlotte avec un Evan Fournier qui termine meilleur marqueur de son équipe avec 21 points (7/12 aux tirs) auquels il a ajouté 1 rebond, 1 passe en 33 minutes.
Intonisé dans le 5 de départ des Pelicans, Ajinça en a profité pour se montrer (12 points, 3/4 aux tirs, 8 rebonds en 21 minutes) mais son équipe s'est incliné face à Denver (117-97). Défaite également pour le Jazz d'un Rudy Gobert pourtant efficace (12 points, 6/7 aux tirs, 5 rebonds, 1 passe, 2 interceptions et 2 contres en 18 minutes) face à Golden State 101-88.
Quatre mois après le cinquième sacre de leur histoire, les Spurs ont débuté la soirée par une cérémonie où joueurs et entraîneurs ont reçu la traditionnelle chevalière remis à chaque champion NBA. "C'est toujours beaucoup d'émotion de recevoir la bague de champion, c'était vraiment la dernière fois où on pouvait célébrer la fantastique saison réussie l'an dernier", a admet Tony Parker. Cette cérémonie, mais aussi les absences de Kawhi Leonard, MVP de la finale 2014 victime d'une infection oculaire et de Tiago Splitter peuvent expliquer les difficultés des Spurs à venir à bout des Dallas Mavericks, équipe qui leur avait causé bien des problèmes au premier tour des play-offs. "L'exécution n'a pas été bonne, mais notre état d'esprit combatif a fait la différence", a apprécié Popovich, dépité tout de même par les 20 pertes de ballon. Menés 53 à 45 à la pause, les Spurs ont repris l'ascendant dans le troisième quart-temps avant de laisser les Mavericks revenir dans le match en dernière période. Dallas, emmené par l'inusable Dirk Nowitzki (16 pts), menait de deux points à une minute de la sirène, avant que Parker ne réussisse un panier à trois points décisif. Il termine avec 23 points, 3 rebonds, 3 passes en 35 minutes, tandis que son compère Boris Diaw totalise 5 points, 9 rebonds et 6 passes en 33 minutes.
You all wanted to see it, so happy to get that ring tonight. Lets get another one now!!! #gospursgo
Une photo publiée par Borisdiaw (@diawboris) le
Dans les autres rencontres, le duel entre le Magic d'Evan Fournier et les Pelicans d'Alexis Ajinça a tourné à l'avantage de l'intérieur français. Malgré un très bon Evan Fournier qui a débuté dans le cinq (11 points, 3 rebonds, 2 passes en 32 minutes), New Orleans l'emporte 101-84. Alexis Ajinça a joué 2 minutes pour 2 points.
La saison NBA commence la semaine prochaine. Les Spurs vers le doublé ? Quel Français va surprendre ? Qui est surcoté ? Trois experts (Edwin Jackson, Jacques Monclar et George Eddy) décryptent la saison.
La Ligue Féminine a repris. Cinq capitaines vous dévoilent quelques secrets : la salle la plus chaude...
En Pro A, deux présidents s'expriment : un entretien fleuve avec Martial Bellon (Strasbourg), qui parle des ambitions de la Sig vis-à-vis de la salle, de l'Euroleague, de Vincent Collet ; Dominique Juillot (Chalon) confie se sentir trahi par Steed Tchicamboud.
Focus sur l'Eurocup : qu'apporte réellement cette compétition ? Les dirigeants de l'Asvel, Dijon, Nancy, Paris Levallois et Strasbourg répondent.
Et aussi : Guerschon Yabusele (Roanne, Pro B), Jérémie Douillet (Get Vosges, N1), Alain Merle (Beaujolais, N2), Auch (N3)...
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Tony Parker a fait le spectacle mais n'a pu empêcher une défaite sur le fil des San Antonio Spurs sur le parquet de l'Alba Berlin (94-93), hier soir, pour le premier match de présaison des champions en titre NBA.
Parker s'est illustré par ses pénétrations et surtout son adresse, terminant meilleur marqueur de la rencontre avec 28 points en 35 minutes passées sur le parquet.
L'Alba, octuple champion d'Allemagne, a ouvert la marque par un panier primé, avant que le premier coup de patte de Parker ne mette les Texans sur orbite.
Parker n'a manqué qu'un seul tir jusqu'à la pause pour rejoindre le vestiaire avec un capital de 17 points (54-47). Il terminait la rencontre avec un impressionnant 11/13 aux lancer-francs.
Les Allemands, déjà lancés dans leur championnat, ont contesté jusqu'au bout la victoire aux ténors américains pour finalement s'imposer sur un panier de Jamel McNeal au coup de sifflet final.
Le coach américain Gregg Popovic a ménagé son "Big-3" de trentenaires -Parker (32 ans), Tim Duncan (38 ans), Manu Ginobili (37)- principalement dans le dernier quart-temps.
Avant le coup d'envoi, le Français s'était vu remettre le trophée de meilleur joueur européen 2013 des mains du secrétaire général de la Fiba-Europe Kamil Novak, cérémonie officialisant le résultat d'un vote annoncé en février dernier.
"TP" a obtenu cette récompense pour la première fois de sa carrière pour avoir mené l'équipe de France au titre européen et les Spurs jusqu'à la finale NBA perdue en 2013 contre Miami Heat.
Les Spurs poursuivront leur préparation par un déplacement samedi à Istanbul contre Fenerbahce. Ils retouneront ensuite aux Etats-Unis pour cinq matches "made in NBA", dont des retrouvailles le 18 octobre avec Miami, leur victime de la finale 2014.
L'équipe de Gregg Popovic entamera la défense de son titre dans son antre le 28 octobre contre Dallas, rival de la conférence Ouest emmenée par l'Allemand Dirk Nowitzki.
C'est officiel, la FIBA Europe a dévoilé que la France accueillera l'EuroBasket 2015 (à Montpellier et Lille). Tony Parker a tout de suite communiqué son enthousiasme à l'idée de disputer la compétition devant les supporters français sur son site internet. « Ça va être génial. C’est juste énorme de défendre notre titre de champion d’Europe à domicile. Avec l’Euro en France et les JO 2016 à Rio, ce sont mes dernières compétitions avec l’Equipe de France. Jouer une compétition majeure en France pour tenter de terminer en beauté aux JO, ce serait comme dans un rêve. Je me suis beaucoup investi dans cette candidature. Jean-Pierre Siutat (président de la FFBB) a bossé comme un malade. C’est bien, nos efforts sont récompensés. Mais maintenant, c’est à nous de jouer. J’espère qu’on aura l’une des plus belles équipes de France de l’histoire l’année prochaine. »
Hey spurs fans, Good news i stay in san antonio for a few more years. Lets win it again #gospursgo http://t.co/dqkftfLuN1
— Boris Diaw (@theborisdiaw) 6 Juillet 2014
"Salut les supporteurs des Spurs, une bonne nouvelle, je vais rester à San Antonio encore plusieurs années. Gagnons le titre encore une fois #gospursgo", a tweeté Diaw.
Arrivé à San Antonio en cours d'année 2012 après s'être libéré de son contrat avec Charlotte, Diaw, 32 ans, était "free agent".
Mais le capitaine de l'équipe de France, championne d'Europe 2013, et meilleur ami de Tony Parker voulait rester à San Antonio qui, de son côté, souhaitait absolument le conserver.
Selon la chaîne CBS, Diaw aurait signé un contrat de trois ans pour un montant total de 22 millions de dollars.
Diaw a terminé la saison régulière avec des moyennes de 9,1 points, 4,1 rebonds et 2,8 passes par match.
Il a surtout été décisif lors des play-offs, en particulier en finale de conférence Ouest contre Oklahoma City et lors de la finale NBA contre Miami.
Merci à @TonyParker de s'impliquer à nos côtés dans la candidature à l'Euro 2015. Nous avons un dossier solide ! pic.twitter.com/uhkU5FcFbM
— Najat Belkacem (@najatvb) 3 Juillet 2014
Même le meilleur des scénaristes n'aurait pu imaginer si belle histoire. Tony Parker et Boris Diaw, les deux amis d'enfance, devenus les deux meilleurs joueurs du basket français, après avoir été champions d'Europe juniors, puis champions d'Europe, ont décroché un titre NBA, ensemble. Le quatrième pour Parker, qui rentre encore un peu plus dans la légende. Le tout au sein d'une équipe plus internationale que jamais, San Antonio.
L'autre sujet fort de ce numéro concerne les équipes de France : Valérie Garnier, pour les filles, et Vincent Collet, pour les garçons, ont dévoilé chacun leur liste à l'approche de la Coupe du Monde. Les Bleus, même sans Tony Parker, présentent un groupe ambitieux. Derrière un socle de champions d'Europe, plusieurs places sont à prendre. Décryptage.
L'un des nouveaux de la sélection de Vincent Collet est Adrien Moerman. Champion de France, l'intérieur de Limoges a réussi son retour dans l'Hexagone.
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Un an après avoir vu le titre leur échapper de façon cruelle à Miami, les Texans se sont vengés en remportant les finales NBA face au Heat : 4-1. Une dernière victoire 107-84, cette nuit, après avoir été mené de 16 points, permet à San Antonio de décrocher son cinquième titre NBA. Après avoir manqué ses dix premiers tirs, Tony Parker, termine finalement avec 16 points à 7 sur 18 aux tirs. Boris Diaw, lui, aura marqué de son empreinte ces finales avec l’altruisme qui le caractérise mais également l’agressivité nécessaire notamment dans le match 3 pour faire basculer ce match décisif en faveur des Spurs (ses statistiques en finale : 6,2 points à 36%, 8,6 rebonds, 5,8 passes décisives en 35 minutes).
Après Tony Parker en 2003, 2005, 2007 et 2014 avec San Antonio, Rodrigue Beaubois et Ian Mahinmi en 2011 avec Dallas et Ronny Turiaf en 2012 avec Miami, Boris Diaw, est le 5e français à remporter un titre NBA.
Jean-Pierre SIUTAT (Président de la FFBB) : « La Fédération Française de basket et l’ensemble du basket français sont heureux et fiers de ce que viennent d’accomplir Boris Diaw et Tony Parker. Ce titre NBA, le 4e pour Tony et le 1er pour Boris est amplement mérité au regard des finales et de la formidable saison qu’ils viennent de réaliser. C’est un juste retour des choses vis-à-vis de deux joueurs emblématiques du basket français qui portent haut les couleurs de la France et qui montrent depuis tant d’années leur dévouement au basket ainsi que leur attachement au maillot Bleu. Nous leur adressons toutes nos félicitations ! »
Patrick BEESLEY (Directeur Technique National) : "Quel bonheur de voir les deux portes drapeaux du basket français réunis dans la meilleure équipe NBA, et remporter ce titre prestigieux. Depuis leurs débuts dans leur club respectif, puis en passant par l’INSEP et en Équipe de France Boris et Tony ont réalisé leurs rêves d’enfance en remportant ensemble les titres les plus prestigieux de la planète. Leur parcours et leur implication est un exemple qui doit être mis en avant. Nous sommes tellement heureux pour eux. Bravo !"
Adolescents à l'Insep où ils se sont rencontrés en 1998, Tony Parker et Boris Diaw rêvaient de NBA, mais ne s'imaginaient pas remporter ensemble, sous le maillot de San Antonio, le titre le plus prestigieux du basket.
Après l'excitation du titre, conquis grâce à une quatrième victoire devant Miami sur le score de 104-87 dimanche, viennent l'émotion et les souvenirs.
Parker et Diaw, nés tous les deux en 1982, ont repensé au chemin parcouru par l'un et l'autre depuis leur première rencontre dan l'équipe des cadets de l'Insep.
"Il y a 12-13 ans, on était dans notre chambre de l'Insep, on rêvait de NBA et on se retrouve dans une finale NBA ensemble et ensemble on gagne ce titre", sourit Diaw, devenu le cinquième Français champion NBA, onze ans après le premier des quatre sacres de Parker.
"Je suis content pour lui, c'est génial. Il y a seulement dix ans, c'était peu probable d'avoir deux Français titulaires dans l'équipe championne NBA", souligne "TP".
Depuis l'Insep, Parker et Diaw avaient écrit leur histoire commune en bleu, avec l'équipe de France, en juniors d'abord avec un sacre européen en 2000, puis en seniors avec une médaille de bronze au Championnat d'Europe 2005, les jeux Olympiques 2012 à Londres et la consécration lors de l'Euro-2013 en Slovénie.
Mais depuis mars 2012, "TP" et "Bobo" sont aussi coéquipiers en club: libéré sans grands égards par Charlotte, Diaw rejoint alors à San Antonio Parker qui a insisté auprès de ses dirigeants pour que son meilleur ami soit recruté.
Diaw vit les six premiers mois chez Parker, une aubaine pour se familiariser avec le système de jeu des Spurs et surtout la personnalité très complexe de Gregg Popovich.
Pour sa première saison compléte avec les Spurs, Diaw atteint la finale contre Miami, mais le Heat arrache le titre après une prolongation dans le match 6 et un match 7 à sens unique.
"Cela a nous a laissé un goût amer", reconnaît Parker, même si le sacre européen leur a permis d'oublier, un peu, cette désillusion.
Chez Diaw, cette finale 2013 perdue est un électrochoc: "En faisant le bilan de la saison, j'avais le sentiment que je n'avais pas assez aidé l'équipe et qu'il fallait être plus agressif pendant toute la saison pour avoir la confiance de toute l'équipe et du staff technique".
Plus attentif à son alimentation, Diaw a perdu du poids, ce qui n'empêche pas les observateurs de la NBA de se moquer encore régulièrement de ses "formes".
Il a surtout pris, en particulier lors des play-offs (9,4 pts, 4,6 rbds, 3,3 passes par match), ses responsabilités "en étant plus agressif".
Parker n'est pas près d'oublier lui non plus cette année 2014: il a conquis son 4e titre NBA et est devenu père d'un petit Josh en avril en début de play-offs.
"On a fait un long chemin ensemble, avec plein d'aventures en route et j'espère qu'il en reste encore plein à vivre", sourit Diaw.
Mais une fois n'est pas coutume, les deux amis ne passeront pas l'été ensemble sous le maillot de l'équipe de France.
Parker, qui a connu quelques pépins physiques cette saison (dos, cheville), a décidé de faire une pause, au grand soulagement de Popovich qui ne le voyait pas d'un bon oeil enchaîner avec l'équipe de France après une éreintante saison NBA.
Il a donc fait une croix sur la Coupe du monde 2014 en Espagne.
"C'est compréhensible, mais il nous reste encore quelques années pour gagner des titres", assure Diaw
Tony Parker : "C'est vraiment incroyable, c'est mon plus beau titre, parce qu'il y a eu la façon dont on a gagné, parce qu'il a eu la finale 2013 perdue alors qu'on avait cinq points d'avance dans le match 5 à 28 secondes de la fin, c'était vraiment cruel. Le sport, des fois, c'est dur, des fois, c'est magnifique. Ce titre est magnifique, car il montre l'état d'esprit de cette équipe: c'est fort d'affronter à nouveau en finale l'équipe devant laquelle vous avez perdu un an et de la battre."
Boris Diaw : "C'est la cerise sur la gâteau. Quand on avait 16 ans et qu'on était ensemble à l'Insep, on disait que cela serait bien qu'on joue pro. Après, on se disait que cela serait super qu'on joue en NBA. Tony y est allé, je l'ai suivi deux ans après. On se disait ensuite que cela serait super qu'on joue ensemble, encore un voeu qui s'est réalisé. Et deux ans plus tard, on gagne le titre ensemble. Il ne nous manque plus qu'une Coupe du monde et le titre olympique (rires). Je lui ai dit sur le podium qu'on pourrait refaire cela dans deux mois (en Espagne pour la Coupe du monde à laquelle Parker a décidé de ne pas participer, NDLR). Il a souri mais n'a rien répondu. Il y a encore plein d'autres titres à aller chercher ensemble."
@tonyparker pic.twitter.com/nGIA3A0BEf
— Boris Diaw (@theborisdiaw) 16 Juin 2014
Comme mardi, les joueurs de Gregg Popovich ont assommé d'entrée les doubles tenants du titre qui accusaient neuf points de retard après le 1er quart-temps.
L'implacable et impressionnant collectif texan emmené par Tony Parker (19 pts, 2 passes) et Tim Duncan (10 pts, 11 rbds, son 158e "double-double" en play-offs, nouveau record NBA) a encore accru le désarroi du Heat lors de la 2e période conclue sur le score de 55 à 36, soit 19 points d'écart!
Miami a brièvement relevé la tête pour revenir à treize points (61-48), mais les Spurs, devant des supporteurs du Heat interdits devant la débacle de leur équipe et dans une ambiance de fin de régne, ont repris le large (81-57).
Dans le 4e quart-temps, Kawhi Leonard (20 pts, 14 rbds) et Boris Diaw (8 pts, 9 rbds, 9 passes), déjà décisifs lors du match N.3, ont encore démontré la supériorité du collectif des Spurs sur celui du Heat.
LeBron James a certes marqué 28 points, mais "King James" est bien le seul à avoir surnagé face aux déferlements du jeu fluide et dynamique des Spurs.
Ses partenaires du "Big Three", Chris Bosh (12 pts) et Dwyane Wade (10 pts), ont sombré, tout comme Mario Chalmers (4 pts).
Le Heat n'avait pas perdu deux matches de play-offs consécutifs depuis 2011.
La franchise floridienne doit désormais réaliser un exploit pour décrocher le "three-peat", la passe de trois: s'imposer deux fois à San Antonio, qui n'a concédé que deux revers en 12 matches de play-offs cette année.
Les San Antonio Spurs, battus à domicile dimanche, ont pris une revanche éclatante face au Miami Heat, corrigé 111 à 92 dans sa salle mardi dans le match 3 de la finale 2014. Même Gregg Popovich n'en est pas revenu: lors de deux premiers quart-temps, son équipe a rentré 75,8% de ses tirs, un record dans l'histoire d'une finale NBA. "On n'est pas prêt d'avoir à nouveau une telle réussite", a prévenu l'emblématique coach des Spurs. Non pas qu'il doute des capacités de ses joueurs, mais il est peu probable que Miami passe de sitôt complétement à côté d'un début de match comme lors de ce match 3. "On n'était pas prêt à disputer ce match", a lâché Chris Bosh, très déçu. "On ne l'a pas abordé comme on voulait l'aborder. Une fois qu'on a enclenché la bonne vitesse, cela allait beaucoup mieux, mais c'était trop tard", a tempéré son entraîneur Erik Spoelstra.
Très remontés après leur défaite dans leur salle dimanche (98-96), les Spurs ont attaqué le match pied au plancher: ils ont rapidement creusé un écart de 10 points (20-10) qui a grimpé à 16 longueurs au terme d'un premier quart-temps fleuve (41-25). L'avantage des Spurs a atteint 25 points dans le 2e quart-temps conclu sur le score impressionnant de 71-50. Le responsable de cette leçon n'est pas le "Big Three" Tim Duncan (14 pts, 6 rbds), Tony Parker (15 pts, 4 passes) et Manu Ginobili (11 pts, 3 rbds), mais des seconds rôles, comme Kawhi Leonard, Danny Green (15 pts, 3 passes) et Boris Diaw (9 pts, 5 rbds, 3 passes) qui, pour la première fois de la finale, a débuté le match.
Leonard, présenté comme la future star des Spurs, a inscrit 29 points, dont 18 lors de la première période, soit autant de points que lors des deux premiers matches. "On lui a parlé, il fallait qu'il joue comme il le faisait lors de la saison régulière où il nous a tant apporté", a reconnu Popovich. L'intéressé a refusé de céder à tout triomphalisme, même si les statistiques rappellent que le vainqueur du match 3 devient champion dans 83% des cas. "Lors de la finale 2013 (remportée 4 victoires à 3 par Miami, NDLR), nous menions aussi 2 à 1, il faut prendre les matches les uns après les autres", a souligné Leonard, très laconique.
Les Spurs confirment qu'ils sont mieux armés que le double tenant du titre grâce à des remplaçants décomplexés et productifs: "Le banc a été la clef de notre victoire, ils ont très bien répondu présent", a apprécié Parker. En face, le Heat n'a pas cette richesse et quand LeBron James n'est pas au mieux, personne, même pas Dwyane Wade (22 pts) ne surgit pour l'épauler. Le quadruple MVP a inscrit 22 points, dont seulement six après la pause. "Quand ils jouent un basket comme cela avec ces passes rapides et des joueurs toujours placés au bon endroit, c'est difficile", a constaté "King James". "Mais le score n'est que de 2-1, ce n'est pas encore 4-1", a lâché la star de Miami qui, après sa déroute personnelle et ses crampes du match 1, avait répondu avec une prestation haut de gamme lors du match 2.
Prochain match dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Maintenant, il y a tout à refaire, il faut aller gagner là-bas. On a deux opportunités d’aller s’imposer chez eux. Ça va être dur mais on l’a déjà fait l’année dernière, on avait remporté le Game 1 chez eux" déclare confiant le meneur des Spurs. Avec 21 points et 7 passes en 35 minutes lors du dernier match, Tony Parker aura à coeur de renouveler cette belle performance et de l'emporter cette fois face au Heat. Il pourra s'appuyer sur son coéquiper chez les Spurs et en bleu Boris Diaw, exemplaire durant ces play-offs.
"On va essayer de partir avec cette mentalité-là. De toute façon, pour gagner un titre, il faut gagner à l’extérieur. Ça, on le sait très bien. On ressent de la déception et de la frustration car on a envie de mieux jouer. On ne joue pas notre meilleur basket pour l’instant. Ce sont des gros matchs. C’est une finale. Tu as les deux meilleures équipes au monde. Ça joue, il faut que l’on défende mieux et qu’on reste positif. Il faut aller gagner là-bas".
Source : www.tp9.net
Les deux équipes, déjà opposées lors de la finale 2013, sont désormais à égalité une victoire partout, avant les deux prochains matches qui auront lieu à Miami, mardi et jeudi.
La rencontre, indécise jusqu'au bout, a tourné à l'avantage de Miami grâce à un panier à trois points de Chris Bosh (95-93) à moins d'une minute de la sirène.
Le Heat, très agressif en défense, a réussi à conserver son avantage de deux points face à des Spurs qui ont perdu trop de ballons et manqué plus tôt quatre lancers francs de suite qui leur coûtent très cher.
Héros malheureux du match 1 après avoir quitté ses coéquipiers en raison de crampes, LeBron James a pris sa revanche avec 35 points et 10 rebonds.
Tony Parker a lui inscrit 21 points et fait sept passes décisives, alors que Tim Duncan avec 18 points et 15 rebonds, a réussi le 175e "double double" de sa carrière en play-offs, égalant le record de Magic Johnson.
Le double tenant du titre NBA Miami et sa star LeBron James ont été asphyxiés par San Antonio 110 à 95 lors du premier match de la finale 2014, dans une ambiance étouffante.
Les retrouvailles entre les Spurs et le Heat, un an après la finale 2013 au scénario rocambolesque en faveur de Miami, s'annonçaient explosives.
Elles ont surtout été étouffantes: l'issue de la rencontre a en effet été longtemps indécise et la température dans la salle des Spurs a grimpé jusqu'à 32°C en raison d'une climatisation défaillante.
Les deux équipes sont restées dos à dos jusqu'à la fin de la 3e période: San Antonio a bouclé la première période avec six points d'avance (26-20), puis Miami a refait petit à petit son retard pour passer en tête et compter jusque cinq points d'avance (75-70).
Mais dans la dernière période, à l'image de son colosse LeBron James, victime de crampes et au bord de l'asphixie, le Heat s'est effondré.
Danny Green, fine gachette des Spurs au mental friable, s'est chargé de donner le coup de grâce avec onze points, dont trois paniers à trois points, qui ont achevé le champion en titre.
Impuissant et humilié, "King James", ramené plus tôt sur le banc par ses coéquipiers, n'a même pas voulu suivre la fin de la rencontre et a regagné son vestiaire en boîtant.
Le quadruple MVP a été pourtant le meilleur marqueur de ce match avec 25 points et 6 rebonds. Ses partenaires du "Big Three" ont répondu présent avec 18 points pour Chris Bosh et 19 pour Dwyane Wade.
Mais le banc du Heat a eu un rendement faible, à l'exception notable de Ray Allen. Le héros de la finale 2013 dont le panier à trois points avait empêché le sacre de San Antonio lors du match N.6, Ray Allen, a inscrit 16 points.
Comme tout au long de la saison débutée en octobre, les joueurs de Gregg Popovich ont fait une démonstration de leur force collective.
Tim Duncan, 38 ans, a inscrit 21 points, Tony Parker, finalement opérationnel malgré une cheville douloureuse, en a ajouté 19 et Manu Ginobili 16.
Mais plus encore que par l'adresse à trois points (52% contre 41,4%) ou par le défi physique remporté à la surprise générale par les "trentenaires" de San Antonio, la différence entre les deux équipes s'explique par la richesse du banc des Spurs, incarné par Boris Diaw. Le Français n'a marqué que 2 points, mais a pris 10 rebonds et fait six passes décisives en 33 minutes pour une évaluation de +30 !
"C'est clair que la chaleur a joué un rôle dans cette rencontre, on était épuisé en fin de match", a souligné Duncan qui convoite un cinquième titre NBA.
"Mais peu importe le déroulement ou que LeBron (James) n'a pas terminé la rencontre, ce qui compte c'est qu'on aille chercher le titre", a-t-il martelé.
La 2e manche a lieu dimanche, toujours à San Antonio où les Spurs viennent de remporter huit matches de suite, avec un écart minimum de plus 15 points.
Un nouveau record dans l'histoire de la NBA qui ne s'explique pas seulement par un problème d'air conditionné.
Sur son site internet (www.tp9.net), le meneur des Spurs et de l'Equipe de France masculine a tenu à rassurer ses fans : il sera bien présent jeudi pour le premier match de la série face à Lebron James et Miami.
"Je me suis tordu la cheville dans le Game 4 du 1er tour contre Dallas. J’ai continué à jouer avec cette douleur et je me suis à nouveau tordu la cheville dans le Game 4 de la finale de conférence contre Oklahoma City. J’ai serré les dents, je n’ai pas voulu abandonner mes coéquipiers. Mais la douleur était trop vive dans le sixième match, je ne pouvais vraiment plus jouer.
Aujourd’hui, je passe mes journées à me soigner. Mais la bonne nouvelle, c’est que je jouerai le premier match de la finale jeudi face au Heat. Je ne serai peut-être pas à 100% mais je serai là. En 13 ans, j’ai disputé 7 finales de conférences et j’ai la chance de disputer ma 5e finale avec les Spurs. C’est vraiment génial. Je continue mon rêve, c’est vraiment un truc de malade".
À quelques jours du début de la série, le Français a exprimé son impatience avant de retrouver le Heat en finale NBA pour la seconde année consécutive.
"On est contents d’être de retour en finale NBA. C’est difficile d’y arriver, voire très rare. J’ai vraiment hâte de commencer. San Antonio-Miami, c’est un peu la finale de rêve. On me parle souvent de notre finale perdue de l’an passé mais en ce qui me concerne, je n’y pense plus. C’est pour ça que cette finale n’a aucun goût de revanche me concernant. C’est une nouvelle saison avec une nouvelle finale. Ce n’est rien d’autre à mes yeux.
Il faut s’attendre à une finale accrochée avec deux très bonnes équipes. A mon avis, ça va jouer à rien du tout. La victoire basculera sur des petits détails."
Kevin Durant et Russel Westbrook ont repris les choses en main en inscrivant 71 points des 105 points de la Franchise d'Oklahoma City. Décidément, la salle du Thunder ne réussit pas à Tony Parker et ses partenaires qui n'ont jamais trouvé la solution dans cette partie.
Le meneur français n'a pourtant pas ménagé ses efforts en cumulant 14 points, 4 passes, 1 rebond en 26 minutes tout comme Boris Diaw qui signe un joli double-double 14 points et 10 rebonds.
Bonne nouvelle pour les Spurs, le prochain match aura lieu jeudi à San Antonio.
La finale NBA opposera, comme en 2013, San Antonio à Miami après la victoire des Spurs dans la finale de conférence Ouest devant Oklahoma City cette nuit. Les Spurs ont remporté le match N.6 dans la salle du Thunder 112 à 107 après une période de prolongation. Les Spurs ont signé leur quatrième victoire dans cette série, contre deux à Oklahoma City.
San Antonio a pourtant été privé de son meneur de jeu français Tony Parker, touché à la cheville gauche, à partir du 3e quart-temps. Mais l'inusable Tim Duncan (19 pts) et surtout Boris Diaw (26 pts) ont compensé son absence et ont mis fin au rêve de Kevin Durant d'offrir à OKC son premier titre NBA. Le meilleur joueur et marqueur de la saison a inscrit 31 points, trois de moins que Russell Westbrook (34 pts).
Mais Oklahoma City a cédé face à la rapidité et l'efficacité du jeu de passes des Spurs qui alignent par ailleurs un banc autrement plus efficace que celui du Thunder qui n'a pas inscrit un seul point. Les Spurs ont fait la différence dans les deux dernières minutes de la 3e période en prenant dix points d'avance. Ils ont laissé le Thunder revenir dans la rencontre et arraché la prolongation, mais Duncan a donné la victoire à son équipe.
"On voulait vraiment cette victoire, on a cru avoir laissé passer notre chance, mais on s'est bien battus", a souligné l'emblématique star de San Antonio. "C'est incroyable de se retrouver en finale un an après cette défaite si difficile à digérer. On a encore quatre victoires à aller chercher et on va le faire cette fois", a-t-il conclu.
En 2013, Miami avait remporté le titre NBA en battant San Antonio par quatre victoires à trois au terme d'une finale palpitante. La finale 2014 débute jeudi à San Antonio.
Comme lors du match 1 remporté lundi 122 à 105, les Spurs ont dominé le Thunder dans tous les secteurs.
La rencontre était décidée avant même la fin du 2e quart-temps, période durant laquelle les joueurs de Gregg Popovich ont distancé leurs adversaires de 14 points.
L'écart a grimpé à 29 points à la fin du 3e quart-temps et la 4e période a permis aux deux entraîneurs de faire tourner leur effectif en ménageant leurs stars respectives.
Le meneur français des Spurs Tony Parker a fini meilleur marqueur de la rencontre avec 22 points en 28 minutes de jeu, en restant l'intégralité du 4e quart-temps sur le banc.
L'autre pilier des Spurs Tim Duncan a réalisé un "double double" (deux catégories statistiques à plus de dix unités) avec 14 points et 12 rebonds.
En face, le Thunder a souffert face à la défense et à l'impact physique des Spurs à l'image de son duo Kevin Durant, élu meilleur joueur de la saison, et Russell Westbrook, seulement 15 points chacun.
Gâce à cette victoire, Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili, le trio derrière les trois derniers titres NBA de San Antonio, ont signé ensemble leur 111e victoire en play-offs, plus qu'aucun autre trio, détrônant Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar et Michael Cooper qui s'étaient arrêtés à 110 succès avec les Lakers dans les années 1980.
Le retour de Tony Parker était attendu du côté des Spurs, après sa sortie suite à une blessure à la cuisse lors du match 5 contre Portland. Le meneur des Spurs a été au rendez-vous. Avec 14 points (à 6/12 aux tirs), 3 rebonds, 12 passes et 1 interception en 36 minutes, le métronome de San Antonio a été essentiel dans le succès des siens dans ce premier match de la série contre Oklahoma. Boris Diaw a été performant en sortie de banc. Le capitaine des Bleus inscrit 9 points (à 3/7 aux tirs), 3 rebonds, 3 passes et 1 interception en 20 minutes.
Les Spurs mènent donc 1-0 en finale de la conférence Ouest contre Oklahoma. Prochain match dans la nuit de mercredi à jeudi.
LA STATISTIQUE DU JOUR
En délivrant 12 passes décisives cette nuit face au Thunder, Tony Parker devient le 10ème meilleur passeur de l'histoire des playoffs NBA : 994 passes en 186 matches.
La nuit des Français :
Tony Parker (San Antonio) : 0 point (à 0/2 aux tirs) et 2 rebonds en 10 minutes de jeu.
Boris Diaw (San Antonio) : 5 points (à 2/8 aux tirs), 2 rebonds, 4 passes et 1 contre en 20 minutes de jeu.
Nicolas Batum (Portland) : 10 points (à 3/9 aux tirs), 12 rebonds, 5 passes, 1 interception en 41 minutes de jeu.
Avec 14 points (à 5/11 aux tirs), 14 rebonds, 8 passes, 1 interception et 1 contre en 35 minutes, Nicolas Batum a de nouveau été essentiel dans la victoire de Portland à domicile cette nuit contre San Antonio (92-103). Le Français permet aux siens de revenir à 3-1 dans la série, et de continuer à espérer.
En face, Tony Parker termine le match avec 14 points (à 6/12 aux tirs), 1 passe et 1 interception en 27 minutes, tandis que Boris Diaw compile 12 points (à 6/8 aux tirs), 3 rebonds et 1 interception en 21 minutes de jeu.