En début de rencontre, les deux équipes semblent crispées par l'enjeu de ce quart-de finale, et l'adresse aux tirs s'en fait ressentir avec 22% de réussite pour les Russes contre 23% pour les Françaises. Après dix minutes de jeu le score est légèrement à l'avantage des Bleuettes 10-7.
La France prend deux fois plus de tirs que son adversaire mais a bien de la peine à voir ces derniers rentrer, notamment à l'extérieur. De leur côté les Russes misent plus sur l'exploit individuel pour scorer tout en profitant des fautes françaises. Elles terminent la première mi-temps avec seulement 4 paniers inscrits dans le cours du jeu, et tout aussi inquiétant, zéro passe décisive. Bien que maladroites (29%) et concédant logiquement beaucoup de fautes (11) à leurs adversaires, les joueuses de Gregory Halin ont le mérite de défendre dur et de prendre plus d'initiatives que les Russes. Les Slaves terminent les 20 premières minutes avec seulement 4 scoreuses (deux fois moins que la France), et les Tricolores rejoignent les vestiaires en menant au score 26-19.
La deuxième mi-temps ne change pas la physionomie du match. Les joueuses de l'équipe de France continuent d'appliquer une défense de fer sur le terrain. Elles font la loi dans la raquette (51 rebonds) tout en maintenant la Russie à distance. Et c'est sur le score de 51-38 que la France s'impose dans ce quart de finale de l'euro junior féminin.

Les deux équipes se jaugent en ce début de rencontre et les défenses se montrent particulièrement aggressives. Sur un tir primé à 6,25m de Mélanie Devaux, Françaises et Italiennes sont à égalité 14-14 à l'issue du premier quart-temps. Les dix minutes suivantes ne changent rien à la physionomie du match. L'Italie joue dur et commet de nombreuses fautes dont ne profitent pas les Bleuettes qui affichent un faible 35% de réussite aux lancers-francs dans cette première mi-temps. La France rejoint les vestiaires en étant distancée de 4 points 26-30.

De retour sur le parquet les joueuses de Grégory Hallin reviennent rapidement au score. A la faveur d'un 13-3, elles devancent leurs adversaires au tableau d'affichage à l'approche du dernier quart-temps (42-39, 30'). Mais le jeu est toujours aussi équilibré dans cette rencontre et aucune des deux équipes n'arrive à creuser un écart conséquent. Les Françaises commettent beaucoup de fautes dans le money time, et sur deux lancers primés de Gaia Gorini, le score est de 54-54 alors qu'il ne reste qu'une minute à jouer. Helena Akmouche loupe son tir derrière l'arc tandis que Beatrice Carta à la victoire au bout des doigts suite à une faute de Sabrine Bouzena. Mais la Transalpine rate ses deux lancers et envoie les deux équipes en prolongation. 

Les 5 minutes de jeu supplémentaires voient une succession de tirs loupés, la fatigue se fait ressentir aussi bien du côté italien que français. Mais les Tricolores concèdent 5 fautes dont 3 dans les 30 dernières secondes, et les joueuses de Giovanni Lucchesi se détachent légèrement pour s'offrir une victoire qui leur permet de terminer cette deuxième phase de poule en tête de leur groupe. La France est défaite par l'Italie 58-62. 

Mélanie Devaux termine la rencontre avec 12 points et 4 rebonds à son actif, Lucie Barba avec 6 points, 12 rebonds et 3 passes. Pour l'Italie Gaia Gorini aura inscrit 13 points, prit 6 rebonds, et délivrée 2 passes décisives.

Les Françaises créent rapidement un premier écart dans cette rencontre après 5 minutes de jeu, les joueuses de Gregory Halin mènent 12-4. Grâce aux nombreuses fautes concédées par les tricolores, les Polonaises reviennent dans la partie. Après dix minutes de jeu les deux équipes sont à égalité 15-15.

Le deuxième quart-temps voit les Bleuettes prendrent une nouvelle fois le match à leur compte, notamment grâce à une bonne présence sous les paniers. A la mi-temps, la France mène de 9 points 31-22.

De retour des vestiaires les Polonaises affichent de bien meilleures intentions et réussissent, sur deux tirs longue distance primés, à réduire leur retard. La Pologne  offre une belle résistance à Margaux Galliou et ses partenaires qui ne lâchent rien dans cette rencontre. A l'approche de l'ultime période 6 points séparent les deux équipes, à l'avantage des Françaises 46-40.

Dès le début du dernier quart-temps, Eléonore Grossemy inscrit 5 points d'affilée auxquels s'ajoutent 9 points d'Helena Akmouche (qui cumulera en tout 19 points) et de Lucie Barba. Ce 15/2 inscrit en 5 minutes permet à la France de respirer un peu (61-46, 35'). Leurs adversaires ne reviendront pas à leur hauteur en partie à cause d'une défense française qui fait bloc. Les tricolores s'imposent au final 66-56.

C’est désormais une spécialité française dans cet Euro juniors : la victoire au buzzer. Après l’Ukraine (+2, tir manqué à la sonnerie des Ukrainiennes), la Turquie (+1, claquette au buzzer), c’est la République Tchèque qui a baissé pavillon. Et comme la veille contre les joueuses au croissant, les Tricolores ont retourné une situation bien mal engagée.

Menée 64-52 après 35 minutes avec une défense qui a souffert pour enrayer les assauts tchèques, la France a conclu le match sur un 22-9 décisif. Un ultime rush mené par Helena Akmouche auteur de 23 points et d’une interception capitale suivie d’une passe décisive pour Mélanie Devaux qui n’a pas tremblé pour décocher un tir à trois-points plein de sang froid à 5 secondes de la fin. Adamcova aura une dernière occasion sur la ligne des lancers-francs mais son 0/2 a précipité la chute de son équipe.

Lors de la préparation, la France avait déjà croisé la route de la Turquie. Le score final ? 38 à 53 au tournoi de Rezé. On pouvait difficilement s'attendre à un feu d'artifice pour la deuxième journée de l'Euro et les deux équipes ont été fidèles à leur réputation.

Après un premier quart-temps bien contrôlé par l'Equipe de France les juniors ont terriblement souffert dans le secteur offensif : 19 points en 20 minutes dont cinq longues minutes de mutisme total qui ont permis aux Turques de compter dix longueurs d'avance (26-36, 26e).

Un écart conséquent dans ce type de rencontre mais que les Françaises sont parvenues à combler grâce à un 13-0 pour débuter le quatrième quart-temps, avec Mélanie Devaux comme artificière en chef.

Un chassé croisé permanent s'est alors mis en place jusqu'à un trois-points plein d'audace d'Eleonore Grossemy (54-55) à 28 secondes du terme. Sur l'action suivante Kavurmacioglu se retrouvait sur la ligne des lancers-francs : 1/2 seulement. Grossemy tentait alors un nouveau tir primé. Un shoot manqué mais transformé en rebond offensif victorieux par Lucie Barba au buzzer.

Deux matches, deux victoires d'un et deux points. Ces juniors n'ont pas de marge de manoeuvre mais trouvent pour l'instant le chemin du succès.

C’est une Equipe de France juniors un brin expérimentale qui a débuté jeudi l’Euro de sa catégorie. Du fait de la proximité avec le Mondial U17, la grande partie de la talentueuse génération 1993 n’a pas été sélectionnée pour la compétition continentale. Seule Christelle Diallo et Margaux Galliou-Loko ont finalement doublé. Des conditions particulières qui ont poussé Grégory Halin à multiplier les matches amicaux pour construire un collectif performant.

Et le travail a visiblement porté ses fruits puisque dès les premières secondes, les Bleuettes ont pris l’Ukraine à la gorge : 12-2 en cinq minutes dans le sillage d’une Lucie Barba inspirée. Mais les Ukrainiennes comptent dans leur rang une scoreuse de premier plan qui va transformer ce qui était un long fleuve tranquille en chemin de croix. Alina Iagupova va littéralement porter son équipe sur ses épaules. Elle va se fendre de 22 des 31 points ukrainiens lors des 20 premières minutes. Un déluge de paniers qui permet à ses coéquipières de calmement réduire leur retard (34-31).

La France a beau se détacher à nouveau sur un tir primé de Mélanie Devaux (45-37), elle voit fondre sur elle leurs adversaires du soir et l’exécutrice des hautes œuvres Iagupova (45-45). La jeune femme va poursuivre son show tout au long de la rencontre sans que jamais la défense tricolore ne parvienne à trouver la parade. Seul point positif, Iagupova est seule au Monde.

Les deux équipes ne se quittent plus avant une accélération de Florine Basque au début du money-time permet à la France de tenir la corde : 60-53 (35e). Mais la panne sèche offensive va suivre tandis que Iagupova poursuit son entreprise de démolition. Elle provoque faute sur faute et ses deux lancers-francs à 90 secondes du buzzer lui permettent de dépasser la barre des 40 points (41 pts, 11 rbds, 4 pds !) et d’égaliser (61-61). La France va même friser la correctionnelle mais après deux lancers ratés par l’Ukraine, Barba convertit un tir de réparation sur deux et Demchenko rate le tir de la gagne à la sonnerie. L’essentiel est fait.

Il n’est jamais facile de se relever d’une gigantesque claque comme celle administrée par la Lituanie à la France, mais les juniors l’ont fait de la plus belle des manières lors de la deuxième phase de l’Euro.

Battus 104-63 lundi soir par les hôtes de la compétition, les Français ont passé leurs nerfs sur la Slovénie et se relancent ainsi dans la course aux quarts de finale et à la qualification pour le Mondial U19 2011.

Les premières minutes n’ont pas été franchement rassurantes (3-10, 3e) mais un 16-2 du plus bel effet initié par Mathis Keita et Rudy Gobert a donné le ton d’un match où la France a fait preuve d’une adresse remarquable, à l’image de Thomas Ceci. L’ailier du Mans, vainqueur de la Coupe de France et du championnat de France cadets cette saison, est réputé pour la qualité de son shoot extérieur.

Auteur de 13 points en dix minutes, dont trois tirs primés, il est à la base d’une nouvelle série qui voit les Slovènes prendre l’eau. La défense, qui avait explosé 24 heures plus tôt contre les Baltes, tient parfaitement le choc et les Tricolores s’envolent (44-26 à la pause).

Ils ne reverront jamais leurs adversaires du soir. Dans le troisième quart-temps c’est au tour de Mathis Keita de prendre feu (13 pts) puis, lorsqu’Hugo Invernizzi se met également au diapason au-delà des 6,25 m, l’écart flirte avec les 30 unités. Reste alors à gérer tranquillement les dernières minutes, ce que les juniors font sans trembler.

Le match décisif aura lieu mercredi à 20h15 contre la Pologne.

Battues la veille par la Russie, les Françaises se devaient de réagir. Dès le début de la rencontre, les joueuses d’Alain Jardel font preuve d’initiatives à l’image de Margaux Okou Zouzouo et prennent ainsi la direction des opérations (21-8, 10’). En suite, le match s’équilibre, les deux équipes se rendent coup pour coup. Hhadydia Minte s’illustre au rebond et au point et permet aux Françaises de garder leur avance jusqu’à la mi-temps (31-19, 20’).

La pause semble avoir coupé les jambes des Tricolores qui voient leur avance fondre comme neige au soleil. Sous l’impulsion de Steinberga et avec le soutien du public, les joueuses du pays balte reviennent dans la partie (37-33, 30’). Dans ce match pourtant très défensif, la France ne parvient pas à stopper le retour des joueuses locales. La fin de match est animée et Sabine Niedola et ses partenaires ont finalement le dernier mot 53 à 49. La France terminent au pied podium.

Cette victoire contre la Belgique, vous êtes allé la chercher au courage. Qu'en avait vous pensé ?
"Il y avait pourtant encore des traces du match de la veille livré face à l’Australie. On savait que le jeu belge reposait principalement sur un collectif efficace et très tactique. Il fallait donc couper toutes ces relations, c’est ce que les filles ont essayé de faire pendant tout le match. Ce n’était peut-être pas un beau match mais c’était un bon match. Il fallait surprendre une équipe que l'on connait bien et qui nous connaît bien. Je suis plutôt satisfait sur le fond mais moins sur la forme. Les moyens utilisés pour faire la différence étaient plus approximatifs mais l'état d'esprit était là."

Vous êtes désormais qualifié pour la finale du Championnat du Monde que vous jouerez face aux Etats-Unis, ça va être un match difficile. Comment comptez-vous l’aborder ?
"Il ne faut pas stigmatiser les Etats-Unis, ça reste un match à jouer si on ne le joue pas on ne saura jamais si on avait les moyens de gagner. Les joueuses américaines sont des jeunes filles comme nous, elles ne sont donc pas à l'abri de faire un mauvais match."

Désormais ce n’est que du bonus ?
"Avec les filles, on s’était fixé quatre objectifs. Dans l’ordre : accéder aux quarts de finale, rentrer dans le dernier carré, se qualifier pour la finale et enfin la gagner. Nous sommes réalistes mais également compétiteurs, on jouera donc notre chance à fond. C’est clair, les Etats-Unis ont largement dominé ce Championnat du Monde, mais il ne faut pas se poser en victime. Nous allons proposer des choses pour les perturber les surprendre même si c’est sûr, cela ne va pas être facile. Si on l’emporte ce soir, les gens diront que c’est un authentique exploit si on s’incline, la logique sera respectée. Attention, cela serait manquer de respect à l'Equipe de France de dire que les Américaines vont l’emporter sans problème."

Que ressentez-vous ?
"Aujourd’hui, je suis vraiment très content pour les filles. Cette qualification pour la finale du Championnat du Monde est une belle récompense de tout le travail et les sacrifices qu’elles ont accompli depuis de le début de la préparation mais également depuis de nombreuses années. J'ai toujours cru en leur potentiel. Je suis vraiment heureux de vivre cette aventure avec elles, je suis bien entendu heureux pour notre équipe au sens large. C’est également une récompense pour le travail du staff dans on ensemble, technique et médical, mais pas seulement. Cette qualification est aussi celle de tout le travail effectué par la Fédération Française de BasketBall. Je ne parle pas seulement des aspects logistiques mais également de toute la filière formation et les clubs qui ont permis aux joueuses d’être là où elles sont aujourd’hui. J’ai également une pensée pour les organisateurs de ce Mondial qui ont tout donné pour que cela soit un succès, la moindre des choses c’est de les remercier en leur faisant vivre des émotions fortes. Je crois que cela a déjà été le cas sur les précédents matches, on verra bien si on arrive à le refaire ce soir."

Plus d'informations sur le Mondial U17 féminin, rendez-vous sur www.france2010.fiba.com

Suivez la finale à partir de 17h30 et le match pour la troisième à partir de 15h00 en direct et en intégralité sur le site de la FFBB en cliquant ici

Revanche de la demi-finale de l’Euro 2009, ce France - Belgique sent la poudre dès les premières minutes de la rencontre. Margaux Galliou-Loko et Christelle Diallo annoncent la couleur en s’illustrant en attaque pour donner un premier avantage à leur équipe (9-4). Meesseman est la seule joueuse belge a véritablement se rebeller face à la domination tricolore.

Mais Alice Nayo se montre précieuse près du cercle, en inscrivant six points de suite elle permet aux Françaises de s’envoler et de compter jusqu’à 10 points d’avance suite à un trois-points d’Esther Niamke (20-10, 11’). L'entraîneur belge, Daniel Goethals, trouve les mots pour faire réagir ses filles. Dans le sillage du duo Meesseman - Vanloo, la Belgique revient rapidement dans le coup et prend même l’avantage sur un tir primé de l’arrière belge (21-20). Le retour sur le parquet de Christelle Diallo remet un peu d’ordre dans la maison bleue et sous son impulsion la France refait un mini-break (29-23, 18’).

Les tricolores reviennent dans l’arène pied au plancher à l’image de Christelle Diallo, encore elle, et surtout l'intenable Olivia Epoupa, omniprésente dans tous les secteurs du jeu. Dominatrice au rebond, la France est bien installé dans sa partie du terrain crée un nouvel écart, le plus important du match sur un panier très opportuniste d’Esther Niamke (39-27, 24’). Comme face à l’Espagne en match de poule, Goethals tente un petit pari en lançant Ben Abdelkader. L’arrière belge marque bien à trois-points, mais la France semble alors bien contrôler son sujet (44-35, 28’).

Dans le dernier quart-temps, la Belgique revient à 6 points sur une belle pénétration de Ben Abdelkader (46-40, 31’). Mais avec une Olivia Epoupa toujours aussi précieuse, la France résiste au retour de leurs adversaires, mais la marge est maigre (49-46, 34’). La fin de match est une fois de plus intenable. Christelle Diallo redonne un peu d'air à ses partenaires (52-46) et dans la foulée, Olivia Epoupa semble sonner le glas de la Belgique en inscrivant deux nouveaux points dans une salle survoltée.... (54-46, 38'). Les Belges n'y sont plus, la France s'impose 59 à 49 et se qualifie pour la finale du Championnat du Monde. Une première pour équipe tricolore depuis la finale du Mondial U21 masculins en 1993 c'était déjà contre les États-Unis.

Déclarations d'après match :
Daniel Goethals (Entraîneur de l'Équipe de Belgique) : "Félicitations à la France et bonne chance pour la finale. Nous avons été beaucoup trop dominés par l’émotion pour faire face à ce genre de rencontre. On voit que les jeunes demoiselles n’ont pas l’habitude de jouer dans des salles remplies. On a perdu beaucoup d’énergie à se plaindre, cette énergie là n’a pas été mise dans le jeu. La France est restée très solide et n’a pas perdu d’énergie avec des futilités comme on a pu le faire. Nous avons été dominés au rebond, il aurait donc fallu shooter avec un gros pourcentage, mais nous n’avons pas su le faire non plus."

Lien Delmulle (Joueuse de l'Équipe de Belgique) : "Je ne me sens pas bien. Nous avions l’envie de faire un grand match ce soir. Peut être trop. Contrairement aux autres matchs, nous n’avons pas joué en équipe, nous avons essayé individuellement. Je suis un peu dépassée par les émotions pour en dire davantage."

Arnaud Guppillotte (Entraineur de l'Équipe de France) : "Ce match était la réédition de la demi finale de l’an dernier au championnat d’Europe. Nous avons joué avec du cœur tout en sachant que la Belgique joue très bien au basket. Non seulement je respecte Dan (Daniel Goethals, coach belge) comme individu mais aussi en tant que coach. Il a fait un travail énorme. Nous savions qu’il fallait casser toutes les relations pour empêcher le jeu de passe et le collectif offensif belges se développer. Nous avons réussi à hausser le niveau de jeu. Nous avons également joué sur l’émotion, nous avons joué en France, il y avait cette histoire de revanche. Nous nous sommes appropriés l’ambiance pour faire oublier la fatigue aux joueuses.  Nous n’avons pas toujours joué très juste. La Belgique a des joueuses de grand talent qu’on trouvera au plus haut niveau. Certaines y sont même déjà (Vanloo et Meesseman sélectionnées en équipe sénior). Bon courage à la Belgique pour la médaille de bronze demain, il faudra allez la chercher. Je suis très heureux pour les filles car c’est une compétition en France, nous voulons aller jusqu’au bout, une finale ne se joue pas, elle se gagne. Ce ne sera pas simple. Mais impossible n’est pas français."

Olivia Epoupa (Joueuse de l'Équipe de France) : "Offensivement on a respecté les consignes. C’était difficile, Measseman nous a posé beaucoup de problèmes. Nous avons été solides. Je ne trouve pas les mots."

Plus d’informations sur le Championnat du Monde sur www.france2010.fiba.com

Il y a quelques mois encore, tu n'étais pas sûre de faire partie de l'aventure du Championnat du Monde. Maintenant, tu es titulaire, et ton équipe est en demi-finale. Comment vis tu cette ascension?
"Plutôt bien, c'est sûr. Pendant la préparation, ce n'était pas sûre que j'y sois. J'ai également la chance d'être dans le 5 majeur, même si ce n'est pas le plus important, car le plus important, c'est d'être dans l'equipe. Je l'ai bien vécu, c'est une certaine fierté d'être dans les 12."

On parle de toi comme de la petite toulousaine, tu as grandi et joué ici. Le fait de jouer à domicile t'a aidé dans ce tournoi ?
"C'est sûr que d'avoir toute la famille derrière moi, ça met la pression, on l'a vu hier. T'as envie de bien faire, tu dois toujours faire le meilleur de toi même. Je pense que c'est une bonne pression qui t'aide à te surpasser."

Tu es unes des seules joueuses à ne pas venir de l'INSEP. Est-ce que tu en ressens la différence sur le terrain par rapport à tes coéquipières ? Est-ce que tu as des qualités qu'elles n'ont pas et inversement ?
"Peut être pas la vision du jeu, mais c'est surtout que j'ai côtoyé le monde pro. Je sais qu'elles côtoient autre chose, elles jouent en N1 toute l'année, c'est aussi un bon niveau, elles ont beaucoup de temps de jeu. C'est vrai que quand tu es dans le monde pro, tu vis avec des adultes, tu as peut être une approche différente parfois, mais je pense qu'elles sont très matures. Certaines comme Esther ou Margaux sont en pro. Ne pas venir de l'INSEP n'est ni bénéfique , ni désavantageux. J'ai beaucoup de chance d'être à Toulouse et d'avoir les entraineurs que j'ai, ce qu'on me propose et ce que j'ai la chance de vivre."

Avec Cathy Melain , qui est assistante mais aussi Championne d'Europe, à vos côtés, quels sont ses conseils ?
"Au delà d'être Championne d'Europe, c'est une joueuse...enfin c'est Cathy Melain !...Tous ses conseils nous font avancer, dès qu'elle dit quelque chose, il faut le prendre. Dans l'équipe elle est super importante, dans la cohésion du groupe. Quand tu prends des fautes, elle t'explique pourquoi, elle te remet en confiance. Elle apporte vraiment à tout le monde. Elle discute avec nous elle nous encourage. Elle se complète bien avec Julien et Arnaud."

Pour revenir à la compétition, vous commencez le tournoi avec 2 défaites, tout le monde vous croyait au fond du trou. Et puis derrière, vous enchainez les victoires, dont celle d'hier soir face à l'Australie. Y a t'il eu un déclic ?
"En prenant les USA au premier match, c'était difficile de gagner. Ensuite avec la Turquie, on sait qu'il y a eu des antécédents, c'est toujours compliqué de jouer la Turquie, que tu gagnes ou que tu perdes, ça se joue à rien. L'écart ne dépasse jamais 10 points. L'an dernier, la France a gagné d'un point après 4 prolongations !... On a commencé avec les deux matches les plus durs. Ensuite il y a eu une remise en question, ce n'était plus un Championnat du Monde mais la Coupe du Monde. C'était des matches couperets, on ne passait pas si on ne gagnait pas, donc c'est une motivation en plus."

Comment vois-tu ton avenir dans le basket, notamment avec l'Equipe de France ?
"Je ne sais pas trop. Pour le moment je suis au Championnat du Monde. C'est génial ce qui m'arrive, c'est une expérience extraordinaire à 17 ans. Dans le basket, je sais que je serai à Toulouse l'an prochain en Ligue Féminine, je vais continuer à m'entrainer avec les pros. Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver dans le basket, il peut y avoir des blessures. S'il faut, je peux décider d'arrêter du jour au lendemain, vouloir faire plus d'études. S'il faut je peux continuer dans le basket. Tant que ça me plait et que ça marche, je vais continuer. Et si un jour je joue à un moindre niveau, mais que je m'éclate toujours, je continuerai aussi. J'ai pas d'ambition particulière. Je profite du moment présent, et après on verra bien."

Hier contre l'Australie, vous ne partez pas favorites, et pourtant vous avez réussi à prendre l'ascendant et à maintenir l'écart pour gagner ?
"Déjà c'était un quart de finale, il y avait une surmotivation, une envie de gagner. On s'est dit : elles ne passeront pas. Le fait de ne pas les connaitre avant, c'était bien pour nous parce que quand on connait, on appréhende. On était tellement motivées qu'on était toutes à 100%. On a essayé de respecter le plan de match. D'habitude il y a toujours un manque de concentration en seconde mi temps. On n'arrivait pas à gérer nos fins de matches mais on a appris pendant les poules, qui étaient pour nous comme des quarts de finale. On savait quelles étaient les joueuses majeures, on a essayé de les bloquer. Tout le monde a participé à la victoire."

Aujourd'hui, contre la Belgique, avec une finale à la clé, comment vous allez aborder cet match ?
"On a des rêves plein la tête, de cette finale bien sûr, mais l'important c'est de se concentrer sur cette demi finale. Car contre la Belgique l'an dernier, on avait perdu en demi finale de l'euro. Cette année il y aura une motivation supplémentaire, cet esprit de revanche et cette envie. Après on peut perdre comme gagner, c'est une demi finale mais si on est là, c'est qu'on peut gagner. Il faut surtout ne rien avoir à regretter ?

Quel est votre cri de guerre, qu'on a découvert hier à Toulouse ?
"On fait un rythme et on dit : bleu blanc rouge France ! Dans l'équipe tout le monde chante, il y a une bonne ambiance, beaucoup d'entrain, tout le monde tape partout. Le cri est arrivé un peu comme ça, on a voulu quelque chose de simple mais qui nous représente assez bien."

Même si Laurie Datchy a marqué 9 de ses 22 points dans un décisif 12-3 au cours du quatrième quart-temps, donnant la victoire aux Bleuettes : 69-61 c’est bien le collectif qui fut le grand gagnant de ce quart de final U20.

Sans Diandra Tchatchouang, mais avec Laurie Datchy bien épaulée par Medelome Medenou qui a marqué 13 points et Hhadydia Minte, 5 pts, 11 rebonds et un panier intérieur primordial pour donner 6 points d’avance à 67-61 à 54 secondes de la fin de la partie, c’est la France qui termine en trombe et atteint ses objectifs.

Les Françaises vont avoir par conséquent la possibilité de se venger de la défaite obtenue en poule face à la Russie puisqu’elles seront opposées à leurs éternelles rivales demain samedi à 17h30 heure française dans une demi-finale qui sent la poudre.

Les Lituaniennes étaient devant au score à la fin du premier quart-temps (21-15) et encore à la pause : 36-30. Mais le 3e quart allait marquer les esprits. En inscrivant un 10-0 d’entrée au retour des vestiaires les joueuses d’Alain Jardel recollent et surtout inquiètent la Lituanie qui vacillent (48-46, 30e)

Puis Laurie Datchy pris le quatrième quart à son compte en marquant 13 de ses 22 points en 10 minutes donnant l’avantage nécessaire pour qualifier la France (69-61) qui jouera sa demi-finale face à la Russie.

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Samedi 24 juillet : Demi-Finales
Match 41 – 17h30 : Vainqueur Chine – Russie – Vainqueur Etats-Unis – Espagne
Match 42 – 20h30 : Vainqueur Belgique – Japon – Vainqueur France – Australie

Dimanche 25 juillet
Matches pour la troisième place
14h30 : Perdant match 41 – Perdant match 42
Finale
17h30 : Vainqueur match 41 – Vainqueur match 42

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Dans un match très fermé dès le début de la rencontre, l’Equipe de France peine à trouver ses marques mais grâce au duo intérieur, Galliou-Loko – Diallo, les Françaises parviennent à rivaliser avec les Canadiennes bien emmenées par la top scoreuse de la compétition, l’arrière Nirra Fields. Le match est très serré, les deux équipes terminent d’ailleurs le premier quart sur un score de parité 22 à 22.

Fini le round d’observation, les joueuses d’Arnaud Guppillotte accélèrent et retrouvent la mire à 6m25 d’abord avec Esther Niamke puis Sara Chevaugeon (30-22, 14’). Ce premier break fait du bien aux Françaises, mais les joueuses d’Outre-Atlantique ont de la ressource et ne tardent pas à revenir dans le match (34-32, 18’) sur un nouveau lay-up de Fields (déjà 18 points à la mi-temps).

Les jeunes françaises reviennent sur le parquet bien décidées à creuser l’écart, Sara Chevaugeon allume à trois-points et Margaux Galliou-Loko se balade dans la peinture. En deux minutes, les Canadiennes n’inscrivent que quatre points et la France s’envole (50-39, 12’). L’écart est fait, Olivia Epoupa et ses partenaires parviennent à tenir les Canadiennes à distance malgré une Flieds de gala. A l’entame du dernier acte, les Françaises comptent toujours 8 points d’avance (57-49, 30’).

Christelle Diallo poursuit son travail de sape et ça paye. Les joueuses de Jaqueline Lavallée n’y arrivent plus. Un trois-points d’Esther Niamke donne 17 longueurs d’avance à son équipe (67-50, 33’). Les minutes tournent et cette fois-ci la France ne semble pas flancher (71-57, 37'). Un tir primé de Lola De Angelis fait lever le public et scelle définitivement le sort du match. La France s'impose 81-60.

Les Tricolores joueront vendredi à Toulouse, les quarts de finale de la compétition face à l'Australie.

Déclarations d'après-match :
Arnaud Guppillotte (entraineur français) : « Je n’étais pas inquiet pour le match. Les résultats de chaque rencontre sont serrés. On devait juste rester concentré sur la victoire. L’ambiance est incroyable et nous n’avions jamais vu ça auparavant. Cette organisation n’a vraiment rien à envier aux compétitions organisées par des professionnels. »

Claire Stievenard (joueuse française) : « L’ambiance est géniale avec tous les gens qui nous supportent »

Alexandra Der (joueuse canadienne) : « L’atmosphère c’est à la fois très excitant mais aussi difficile à gérer ».

Jacqueline Lavallee (Entraineur canadienne) : « On a deux joueuses qui se sont blessées rapidement ce qui a rendu la tâche difficile. »

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