Conquérantes, les Bleues l’ont été dès le début de la rencontre mais ce sont les Japonaises qui sont les premières à se mettre en action dans le sillage de leur incontournable duo offensif Nagaoka-Miyazawa (9-2, 4’). Les Françaises ne tardent pas à réagir et infligent un terrible 10 à 1 à leur adversaire en un plus de deux minutes (12-10, 7’). A l’image d’Esther Niamke, la France semble avoir retrouvé son jeu. En réussissant un joli tir primé, Laure Mercier donne deux points d’avance à son équipe à l’issue du premier quart-temps (15-13).

Avec Esther Niamke en périphérie et Christelle Diallo dans la raquette, la France continue sur le même rythme résultat l’écart monte jusqu’à 7 points (28-21, 15’). Les joueuses d’Hayashi Shinichiro parviennent à réagir et à revenir dans le match avant que les Tricolores ne donnent un nouveau coup d’accélérateur, qui permet à Olivia Epoupa and co de compter 10 points d’avance au moment de rejoindre les vestiaires (36-26, 20’).

La pause ne ralentit pas les ardeurs d’Esther Niamke et ses coéquipières qui infligent en 7 minutes (à cheval sur le 2e et 3e quart-temps) un sanglant 15 à 0 aux Japonaises. Seule, Miyazawa parvient à stopper l’hémorragie en inscrivant quatre points de suite mais la France poursuit son travail de sape et lorsque les joueuses asiatiques reviennent, Sara Chevaugeon se charge de les décourager à coup de tir primé (52-40, 28’). Avant l’entame du dernier quart, l’avance des joueuses d’Arnaud Guppillotte montent même à 16 points (58-42, 30’).

En réussite, les Françaises parviennent à bien contrôler le tempo avant de connaître une petite baisse de régime qui permet aux Japonaises de revenir à 7 points sur un trois-points de Fujioka (66-59, 37’). En réalisant une interception de génie, Olivia Epoupa pense avoir mis ses partenaires à l’abri mais deux tirs primés de suite de l’incroyable Nagaoka ramènent le Japon à trois longueurs des Françaises. Sur l’attaque suivante, Margaux Galliou Loko capte son 4e rebond offensif de la soirée et permet ainsi à la France de tenir sa victoire (70-67).

Ce court succès, permet aux Tricolores de prendre la deuxième place du groupe A juste derrière les Etats-Unis. Pour son dernier match de la première phase, la France affrontera demain à Rodez le Canada.

Déclarations d'après-match :
Yuki Miyazawa (joueuse japonaise) : “Il y avait tant de gens dans la salle ce soir qui supportaient la France que je me suis senti oppressé par le public."

Hayashi Shinichiro (entraineur japonais) : “Ce match a été très difficile car il y avait beaucoup de monde dans la salle. On a essayé de faire de notre mieux mais ça n’a pas marché tout le long du match.”

Esther Niamke (Joueuse française) : "On a su imposer notre style de jeu. On se doit de diffuser une bonne image et ne jamais laisser tomber, ici dans notre pays. Nous devons simplement jouer.”

Arnaud Guppillotte (Entraineur français) : "Ce coup-ci on a joué 36 minutes. Contre le Japon, on doit être prudent. Vous ne pouvez pas les laisser jouer si vous voulez éviter d’être inquiet. Un match n’est jamais fini avant le buzzer final.”

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A Toulouse, le Président du Conseil Général de Haute-Garonne, Pierre Izard, en présence notamment de Bob Elphinston, Président de la FIBA, Jean-Pierre Siutat, 1er vice-Président de la FFBB, et Cathy Giscou, Présidente de la Ligue des Pyrénées, a chaleureusement remercié tous les participants et les organisateurs du Championnat du Monde 17 ans et moins féminins.

Au même moment à Rodez, des représentants des délégations (Japon, France, Russie, Etats-Unis, Canada et Turquie) et quelques personnalités comme Yvan Mainini, Président de la FFBB, Lubomir Kotleba, représentant de la FIBA et Vincent Bonnefous, Président du Stade Rodez Aveyron Basket et co-organisateur du Championnat du Monde ont été reçus, à l'hôtel du Département, par Jean-Claude Luche, le Président du Conseil Général de l'Aveyron.

Ces deux moments convivialités ont été l'occasion d'échanges et de partage entre les différents acteurs et partenaires de ce premier Championnat du Monde 17 ans et moins féminin.

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Les françaises continuent leur sans faute dans ce championnat d’Europe en abordant ce premier huitième de finale face à l’Ukraine avec sérieux et détermination comme les matches du 1er tour. Cependant il est à noter que la partie fut bien plus délicate à gérer ce coup-ci et l’adresse derrière la ligne à 3 points famélique (9% à 1 sur 11).

Un 10-2 après 3 minutes de jeu symbolise les bonnes intentions des Tricolores. Mais l’Ukraine qui ne s’était inclinée que de 4 points face à la Russie en ouverture de tournoi, ne compte pas laisser les françaises leur infliger une correction historique comme contre la Pologne (80-31). Menées par Malashenko (22 points, 1/3 des points de son équipe) les adversaires recollent au score avant la mi-temps (32-36, 19e ) et les joueuses d’Alain Jardel rentre au vestiaire avec les traits tirés.

En deuxième mi-temps, la France garde, malgré tout, un matelas « rondouillet » de 8 points minimum et à chaque fois que les Ukrainiennes tentent un rapproché les Bleuettes rétorquent par des séries de 2, ou 3 paniers consécutifs. Les coéquipières de Diandra Tchatchouang auront également réussi le pari de l’alternance offensive en s’appuyant sur de l’agressivité vers le cercle, payant grâce au bon pourcentage sur la ligne de réparation (25/30, 83%).

Demain les Françaises seront opposées dans le second match de ces huitièmes de finale à la Lettonie à partir de 19h15 (heure française).

Maladroites et fébriles, les Françaises peinent à rentrer dans leur match. Les Russes n’en profitent pas vraiment mais grâce à des solutions intérieures, Galdkova et Tikhonenko permettent à leur équipe de prendre un premier avantage (7-2, 5’). En trouvant Christelle Diallo dans la raquette et Sara Chevaugeon derrière l’arc, les Tricolores reviennent progressivement dans la partie (8-8, 6’).

Avec la tonique Olivia Epoupa à la baguette, l’Equipe de France réussit à trouver des espaces pour compter jusqu’à 8 points d’avance (20-12, 13’) sur un panier de Margaux Galliou-Loko. La Russie retrouve ensuite des couleurs grâce à l’adresse à trois-points de Kiseleva mais la France tient le coup grâce à une Christelle Diallo omniprésente dans la raquette. Un panier au buzzer de Claire Stievenard permet aux Bleues de rejoindre les vestiaires avec quatre petits points d’avance (28-24, 20’).

Fermé à double tour, le match ressemble à un combat où la lutte est acharnée et où les deux équipes se rendent coup pour coup. La France fait la course en tête mais grâce à une belle adresse à trois-points Fedorenkova et ses partenaires restent dans le coup (39-37, 25’). Quelques coups d’éclat de Lola De Angelis et Olivia Epoupa ne permettent pas à la France de creuser l’écart. A l’entame du dernier quart-temps, tout reste à faire (46-42, 30’).

Esther Niamke montre la marche à suivre en se montrant agressive et efficace dès deux côtés du terrain, mais une nouvelle fois, la Russie revient grâce à un tir longue distance de Namok (48-45, 33’). La France domine cette fin de match mais quelques ratés aux lancers-francs et des oublis défensifs l’empêchent de se mettre complètement à l’abri (52-49, 35’).

Comme la veille face à la Turquie, la France se fait dépasser à 2'30 de la fin sur un panier la géante russe, Tikhonenko (53-52). Le terrible scénario semble alors se répéter, mais après deux tentatives infructueuses, la capitaine Claire Stievenard parvient à trouver la cible. La France est devant 54 à 53, il reste 30 secondes à jouer. Interception de Margaux Galliou-Loko. Une faute anti-sportive de Namok envoie Olivia Epoupa sur la ligne des lancers. La meneuse tricolore manque les deux, avant de convertir les deux suivants. Victoire 56 à 53, la France tient son premier succès du Mondial.

Déclarations d'après-match :
Anastasia Tochilova (joueuse russe) : “C'est toujours difficile de perdre dans ses conditions. Le match était serré, c'est d'autant plus dur à accepter.”

Ana Arkhipova von Calmamovich (entraîneur de la Russie) : “C'était un match très difficile, mais cela reste une bonne expérience de jouer avec beaucoup de pression dans cette ambiance extraordinaire. Cette expérience servira à mes joueuses lors de leurs prochains matches.. Merci la France, c'etait un très bon match.”

Arnaud Guppilotte (entraîneur de la France) : "Ce match représentait beaucoup pour nous pour espérer poursuivre la compétition. Le match a été très difficile hier et nous avons perdu. Aujourd'hui, c'était également le cas, mais nous avons gagné. La compétition est vraiment incertaine. Devant notre public, nous avions à cœur de bien faire et cette victoire nous fait du bien. Une compétition, on la finit et on la continue sur des détails."

Sara Chevaugeon (joueuse française) : "Nous avions besoin de temps pour véritablement être dans la compétition. Maintenant, nous y sommes. La fin du match a été terrible. C'est la défense qui a fait la différence. Je penseque nous avons bien joué et surtout contrôlé la situation pour gagner. Nous allons continuer de nous battre match après match afin de ne rien regretter et de se qualifier pour les quarts de finales."

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Lors de leur dernière confrontation en compétition officielle, en quarts de finale de l’Euro 2009, la France l’avait emporté 99 à 96 sur la Turquie au terme d’un match marathon (quatre prolongations). Pour ne pas revivre le même scénario, les Françaises ont tenté d’imposer un rythme élevé dès l'entame de la rencontre. Ce sont les intérieures, Margaux Galliou-Loko et Christelle Diallo qui ont été les premières à s’illustrer. La France a déjà pris ses distances (10-2, 4’), mais la Turquie n'est pas resté longtemps sans réaction grâce notamment à Kalfali. (13-8, 10’).

Alors que la France semblait pourtant bien contrôler son sujet 16-8, les Tricolores ont connu une mauvaise passe bien exploitée par les Turques sous l’impulsion de Kalfati, auteur cinq points consécutifs. La Turquie menait alors au score pour la première fois de la soirée (17-16, 16’). Arnaud Guppillotte a alors pris un temps-mort pour remettre de l’ordre dans la maison France. Les consignes ont rapidement porté leurs Fruits puisque Caroline Plust et ses partenaires reprennent la direction du jeu juste avant la pause (26-18, 19’).

Esther Niamke en contre-attaque et Jodie Cornelie dans la raquette, c’est le duo gagnant qui a offert un peu d’air aux Bleues dès le retour des vestiaires (34-26, 24’). En voulant emballer le match et en commettant trop de fautes, les Tricolores n’ont pas réussi à véritablement distancer leur adversaire (36-31, 25’). Une nouvelle fois les Turques sont revenues à égalité sur un lay up d’Akgun (36-36). Un tir primé de Lola De Angelis relance ses partenaires mais le match était encore très accrochés (41-38, 30’).

Tout restait donc à faire. Duman a égalisé grâce à joli tir primé, imitée quelques secondes par sa partenaire Kavurmacioglu. Rien ne va plus pour Olivia Epoupa et ses partenaires reléguées à 7 points (48-41, 33’). A l’énergie, les Françaises ont réussi à revenir à une longueur sur un panier à trois-points de Claire Stievenard (48-47, 36'). La fin de match a été très chaude, mais la Turquie a tenu bon (54-51). La France devra impérativement s'imposer demain face à la Russie pour conserver son destin entre ses mains.

Déclarations d'après match
Claire Stievenard (joueuse de la France) : "Nous avons fait une bonne première mi-temps, dans la seconde partie nous nous sommes relâchées mais notre concentration devrait nous permettre d'aller de l'avant. Nous ne pouvons plus faire d'erreur, nous savons ce que nous avons à faire. Nous sommes concentrés sur notre match de demain face à la Russie. C'est très important pour nous."

Arnaud Guppillotte (entraîneur de la France) : "C'est toujours difficile de jouer face à la Turquie parce que c'est une équipe qui n'abdique jamais. Nous devons toujours rester concentrer pour marquer des points ou être efficace en défense. Nous devons gagner les prochains matchs pour être qualifié. Notre tirage au sort fait que nous devons affronter les meilleures équipes du tournoi dès le début. Je crois en mon équipe, tout est encore possible."

Hasan Firat Okul (entraîneur de la Turquie) : “Nous sommes très contents pour notre jeu. Je suis très fier de mon équipe et je crois en mon équipe pour la suite de la compétition. Après ce match contre la France, nous sommes prêts pour la suite de la compétition."

Betül Kalfali (joueuse de la Turquie) : "Nous avons retrouvé la confiance perdue après le match d'hier contre la Canada. Notre tournoi commence maintenant."

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Dans une salle bondée, l’affiche de cette journée a débuté tambour battant, il n'y a pas eu de round d’observation entre les Etats-Unis et la France. Christelle Diallo provoquant les intérieures américaines dans la raquette pendant que Jodie Cornelie lançait les premières flèches de loin (7-4, 4’). Les deux équipes se tenaient au coude à coude mais rapidement ensuite les filles de l’Oncle Sam ont profité de quelques erreurs tricolores pour leur infliger un 10 à 0 en deux minutes (22-10, 10’).

Sous l’impulsion d’une Olivia Epoupa survoltée, les Françaises ont rapidement comblé leur retard et sont revenues à trois points de leur adversaire (22-19, 11’) sur une contre-attaque bien conclue par Claire Stievenard. Le jeu est resté équilibré malgré une nette domination au rebond des américaines et l’abattage du duo Williams-Stewart (13 rebonds). Sur un tir primé de Caroline Plust, la France n’est plus qu’à un point mais Stewart a redonné un peu d’air à ses partenaires juste avant la pause (31-28, 20’).

La rudesse du jeu était toujours le même au retour des vestiaires, les joueuses de Barbara Nelson tentaient d’imposer leur puissance physique mais les Françaises résistaient bien à l’image de leur intérieure Christelle Diallo toujours vaillante (40-33, 24’). Malgré de bonnes intentions, Esther Niamke et ses partenaires n’arrivaient plus à recoller au score, le Team USA a même augmenté son avance en fin de troisième quart-temps grâce de nombreuses contre-attaques (56-36).

Toujours très agressives en défense, Massengale et ses partenaires trouvaient de plus en plus d'espaces notamment sur contre-attaques (64-38, 32’). Dominées, les joueuses d’Arnaud Guppillotte n'ont pas lâché pour autant, mais ce soir les joueuses des Etats Unis étaient trop fortes. Score final 70 à 45.

Déclarations d'après match :

Babara Nelson (Entraîneur des Etats-Unis) : "C’était un match très important dans une atmosphère impressionnante. C’était la première fois que je coachais une équipe dans ces conditions là et je suis très heureuse de l’issue du match."

Breanna Stewart (Joueuse américaine) : "C’était merveilleux de jouer dans un stade plein contre la France dans son propre pays. Je suis très heureuse d’être là."

Margaux Galliou-Loko (Joueuse française) : "Je suis très heureuse d’avoir joué devant notre public face aux Etats-Unis. C’est certain, nous essaierons d’être meilleurs lors des prochains matchs à venir et nous essaierons de réussir dans nos tactiques et de ne pas baisser de niveau."

Arnaud Guppillotte (Entraîneur de l'Equipe de France) : "Je félicite les Etats-Unis, c’était un bon match. C’était très important pour nous de jouer contre une équipe avec autant de joueuses talentueuses. En Europe, nous sommes considérées comme les "Etats-Unis d’Europe" pour nos qualités physiques et notre potentiel. C’était très intéressant de jouer contre les USA car ils ont gardé le même niveau de jeu durant tout le match en attaque, en défense et au rebond offensif. Alors que nous étions fatigués en fin de match, nous avons manqué de lucidité. Nous devons corriger ça. Nous allons essayer de monter notre niveau pour le prochain match, nous essaierons d’être meilleurs et de nous concentrer sur notre prochain match contre la Turquie."

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Si la France avait rapidement fait la différence lors de son match d'ouverture contre la Bulgarie, la mise en route a été plus délicate contre les Pays-Bas. La tactique des Tricolores est pourtant la même avec des rotations rapides (12 joueuses utilisées après huit minutes) mais la défense est loin d'être imperméable. En cinq minutes, les Bataves ont ainsi inscrit 16 points, un total très au-delà des standards habituels concédés par les troupes d'Alain Jardel. Mais celui-ci a tôt fait de rappeler à ses ouailles quels sont les impératifs d'un Euro réussi. La France boucle sa raquette et se fend d'un 11-0 pour terminer le premier quart-temps (24-16).

Les Oranges ont bien tenté de limiter la casse mais la profondeur du banc des Bleuettes va contribuer à creuser l'écart. Diandra Tchatchouang se promène des deux côtés du terrain (14 pts à 5/5, 3 interceptions, 1 contre à la pause), l'adresse est au rendez-vous tandis que les adversaires un temps en verve ne trouvent plus aucune solution. En rentrant aux vestiaires, la France dispose d'un matelas très confortable : 44-22.

Le plus dur est fait et la deuxième mi-temps n'apportera aucun retournement de situation entre deux formations qui ne partagent pas la même ambition dans cet Euro. Jamais les Néerlandaises ne parviendront à passer sous la barre des 20 unités d'écart. Comme face à la Bulgarie le temps de jeu est parfaitement réparti entre les joueuses, de même que la marque.

En deux rencontres l'Equipe de France n'a pour l'instant pas eu à forcer son talent. Le premier test est pour demain avec le match face à la Pologne, également invaincue dans la poule A.

Aujourd'hui, les 500 bénévoles du Championnat du Monde étaient à pied d'oeuvre pour finir de préparer les festivités et tenter de résoudre au mieux les petits contre-temps rencontrés au cours des derniers jours.

A Rodez, cette veille de compétition a également été l'occasion pour l'entraîneur de l'Equipe de France, Arnaud Guppillotte et sa capitaine, Claire Stievenard de participer à une conférence de presse en compagnie du représentant de la FIBA, Lubomir Kotleba et de Vincent Bonnefous, Président du Stade Rodez Aveyron Basket et co-organisateur de la compétition.

La journée s'est terminée sur la traditionnelle cérémonie d'ouverture durant laquelle les musiques du Monde étaient à l'honneur. Une ambiance conviviale et de fête régnait alors dans l'Amphithéâtre de Rodez, dont les près de 2000 places seront prises d'assauts lors dès demain. En effet, les trois premiers jours de compétition devraient se dérouler à guichets fermés à Rodez. Déjà une belle récompense pour tous les bénévoles mobilisés sur cet événement depuis de longs mois.

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Le duo Alvaro Munoz et Nikola Mirotic permet à l'Espagne de mener 10-2 après 4 minutes de jeu. Encore une fois les Français sont peu en réussite en ce début de rencontre avec 12,5 % d'adresse aux tirs. Mirotic fait mal aux Bleuets, du haut de ses 2m09 il cumule 7 points et 4 rebonds après 6 minutes de jeu. Malgré une timide réaction française à la fin du premier quart-temps, la Roja mène de 10 points (21-11, 10').

Les espoirs tricolores retrouvent leur adresse dans le début du deuxième quart-temps, sur un 10-0, ils reviennent dans la partie (26-21, 15'). Le match s'intensifie, les deux équipes se rendent coup pour coup et Andrew Albicy répond présent en marquant ses premiers points du match derrière l'arc. Sur son deuxième tir à 3 points primés en 4 minutes, il oblige Juan Antonio Orenga, le coach espagnol, à prendre un temps-mort pour réajuster son équipe. Rien n'y fait, les Bleuets dominent la deuxième période, ils n'accusent plus qu'un retard de 3 points en rejoignant les vestiaires (33-30, 20').

Les Français prennent peu à peu le jeu à leur compte mais ont toujours du mal à trouver la cible dans le début de la seconde mi-temps. Malgré les 14 lancers-francs qu'ils concèdent aux ibériques (2 pour les français), les joueurs de Jean-Aimé Toupane s'accrochent et restent à hauteur de leurs adversaires (41-40, 26'). La Roja gère mieux les instants clés de la rencontre et augmente l'écart à l'approche des dix dernières minutes (51-45, 30').

Dos au mur et accusant un retard de 10 points (56-46, 34'), les tricolores réagissent de fort belle manière grâce à Paul Lacombe et Maxime Courby qui infligent un 10-0 à leurs adversaires. Les Bleuets sont à égalité avec les Espagnols (56-56, 35'). Les deux équipes se livrent à une lutte acharnée dans les dernières minutes de la rencontre. Alors qu'il reste 1'30 à jouer, Lens Aboudou, sur un dunk permet à la France de passer devant son adversaire pour la première fois du match (62-63, 39'). Dans le money time, Christophe Léonard rate deux lancers-francs capitaux en cette fin de rencontre. L'Espagne en profite immédiatement et place un 6-0 en 30 secondes, lourd de conséquence. Le shoot au buzzer de Lens Aboudou à 3 points ne rentre pas, et l'Espagne bat la France 69-66.

France bat Monténégro 75-69 (23-8, 33-30, 53-48)
La France affrontait pour la deuxième fois de l'année le Monténégro. Battus à Bellegarde, les joueurs de Tahar Assed Liegeon se montrés très appliqués dès le début de la rencontre. Résultat à la fin du premier quart-temps ils comptaient déjà 15 points d'avance (23-8). Mais ensuite, les Monténégrins sont revenus dans la partie en se montrant plus agressifs et en profitant des largesses défensives des Tricolores. A la mi-temps, le match est totalement relancé et la partie est plus équilibrée. Plus rigoureux en défense et en attaque et avec l’aide de quelques contre attaques bien menées, la France a finalement creusé un petit écart qu’elle a conservé jusqu'à la fin.

Points des Français : Jaiteh 19, Maraux 13, Racine 11, Inglis 7, Diallo 7, Chassang 7, Sene 5, Binvignat 4, Harley 2, Yao-Delon 0, Meri 0, Mendez 0
N'a pas joué : Basileu

France bat Croatie 75-55 (15-16, 35-31, 51-45)
Frustrée de la défaite de la veille devant son public, la Croatie avait à cœur de se reprendre. Dès le début de match, les Tricolores ont subi les assauts des locaux. Dominée, la France a peiné à recoller au score mais n'avait pourtant qu'un petit point de retard (16-15) après dix minutes de jeu. Les Français ont ensuite peu à peu retrouvé leur jeu notamment défensif. Très agressifs, Alexandre Chassang et ses coéquipiers ont récupéré de nombreux ballons rapidement convertis, les Croate ont été complètement dépassés et l'écart n'a cessé d'augmenter.  

Points des Français : Maraux 17, Chassang 11, Jaiteh 9, Racine 9, Inglis 8, Binvignat 5, Sene 5, Mendez 3, Dallo 2, Meri 2, Harley 2, Yao-Delon 2
N'a pas joué : Basileu

France bat Russie 56-54 (20-14, 36-28, 49-42)
L'Equipe de France a pris le match par le bon bout. Jouant collectivement en attaque, rigoureux et appliqués en défense, Charly Maraux et ses partenaires étaient en tête au 1er quart-temps avec 6 points d’avance (20-14). Ensuite, les Cadets ont perdu un peu de leur lucidité et de leur précision. Les Russes n'ont rien lâché, augmentant même leur agressivité offensive. Les Français ont réussi cependant à garder l'avantage tant bien que mal avant de buter sur la défense de zone adverse. Les Russes ont alors pris l'avantage relégant les tricolores à trois longueurs. En fin de rencontre, les joueurs de Tahar Assed Liegeon ont montré qu'il avaient de la ressource, un panier primé et un rebond offensif convertis sur la dernière attaque ont permis aux Français de l'emporter de justesse.

Points des Français : Maraux 17, Racine 10, Sene 9, Jaiteh 8, Chassang 5, Binvignat 3, Meri 3, Inglis 1, Dallo 0, Harley 0, Yao-Delon 0, Mendez 0
N'a pas joué : Basileu

France bat Turquie 65-59
A l'image des dernières confrontations, le match face à la Turquie fut accrochés du début a la fin. Les françaises grâce a leur alternance extérieure (Claire Stievenard) et intérieure (Margaux Galliou-Loko) ont trouvé une variété dans leur jeu, initiée comme souvent par une défense efficace et une volonté de mettre du rythme dans les courses.

Points des Françaises : Galliou-Loko 16, Stievenard 13, Diallo 12, Bernies 6, Nayo 5, De Angelis 4, Niamke 3, Mbuyamba-Tsbimanga 2, Cornelie 2, Plust 2, Mercier 0, Chevaugeon 0, Barthelemy 0
N'a pas joué : Epoupa

France bat Argentine 80-38
Face a une équipe d'Argentine vaillante et accrocheuse, les Françaises ont étouffé et dominé la rencontre des deux côtés du terrain. Ne laissant aucune chance a son adversaire du jour, elles ont impose leur jeu, nourrit de pression défensive et relance rapide.

Points des Françaises : Galliou-Loko 24, Chevaugeon 11, Stievenard 9, Diallo 9,  Plust 9, Epoupa 6, Nayo 4, Niamke 2, Bernies 2, Barthelemy 2, Mbuyamba-Tsbimanga 2, Mercier 0, De Angelis 0
N'a pas joué : Cornelie

France bat Chine 73-56
Les Françaises ont clonclu leur préparation sur un match plein face a la chine. Dominées en taille sur tous les postes, les tricolores ont utilisé a bon escient les qualités que sont la défense et la vitesse. Maintenant place a la compétition avec les États-Unis pour commencer.

Points des Françaises : Galliou-Loko 13, Epoupa 12, Bernies 10, Diallo 8, Nayo 8, Mercier 5, Stievenard 4, Chevaugeon 4, De Angelis 3, Plust 2, Barthelemy 2, Mbuyamba-Tsbimanga 2, Cornelie 0
N'a pas joué : Niamke

Liste des douze joueuses sélectionnées :
Sara Chevaugeon
Jodie Cornelie
Lola De Angelis
Christelle Diallo
Olivia Epoupa
Margaux Galliou Loko
Marie-Bernadette Mbuymba-Tshimanga
Laure Mercier
Alice Nayo
Esther Niamke
Caroline plust
Claire Stievenard

Entraineur : Arnaud Guppillotte
Assistants : Julien Egloff, Cathy Melain

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France bat Italie 66-61
Dans une chaleur étouffante, les Françaises ont pris un départ en boulet de canon. AVec une défense bien en place, Jessie De Colo et ses partenaires se procurent de nombreux ballons de contre-attaques (30-10 après 10 minutes). Le deuxième quart a été plus équilibré, mais laisse malgré tout un confortable avantage (41-22) aux Françaises. Au retour des vestiaires, les joueuses d'Alain Jardel semblent avoir tout perdu pendant la pause : plus de défense, plus de contre-attaque, pas ou peu d'adresse dans les tirs, beaucoup de pertes de balle... Il n'en faut pas plus à l'Italie pour revenir dans la partie et recoller à un points des Bleuettes (51-50, 30'). Les débats deviennent alors plus rugueux, en fin de rencontre Hhadidya Minte et ses coéquipières ont donné le coup de rein nécessaire pour faire la différence.

Points des Françaises : Minte 18, Datchy 8, Medenou 8, Thizy 6, De Colo 6, Tchatchouang 6, Bousbaa 5, Plagnard 4, Westelynck 3, Konate 2, Okou Zouzouo 0, Martins 0.

France bat Pays-Bas 67-44
Les Françaises ont commencé la partie avec de bonnes intentions défensives, qui leur ont offert de nombreuses occasions de contre-attaque. Sur jeu placé, les choses étaient plus fluides que la veille, et l'adresse étaient également au Rendez-vous (7 paniers à trois points réussis sur 9 tentés en première mi-temps). Les bleuttes dominent alors aismément les débats (40- 23, 20'). La deuxième mi-temps a été moins prolifique, malgré une présence toujours importante en défense, ainsi qu'une volonté intacte de relancer le jeu rapide. Finalement, l'écart sera de 23 points (67-44), avec seulement 44 points encaissés.

Points des Françaises : Tchatchouang 14, Okou Zouzouo 12, Thizy 8, Minte 8, Datchy 7, Westelynk 6, De Colo 6, Konate 2, Bousbaa 2, Medenou 2, Martins 0, Plagnard 0

Espagne bat France 64-51
Le premier quart temps a été assez équilibré, mais les Françaises affichaient déjà une certaine nervosité et elles n'arrivaient pas à trouver la mire dans les tirs extérieurs (13-16). Durant le deuxième quart, les choses ne se sont pas arrangées pour les troupes d'Alain Jardel. Les balles perdues ont été plus nombreuses (6 dans cette période), et l'adresse était toujours absente. A la pause, l'Espagne comptait déjà 12 points d'avance 34-22. Le passage au vestiaire a fait du bien aux Bleuettes qui ont ensuite installé une défense plus conquérante, et un jeu rapide plus consistant.  L'Equipe de France alors revenu dans le match (-3 à 6 minutes de la fin), mais n'a jamais pu « raccrocher les wagons », et passer devant les Espagnoles. Finalement, l'écart sera de 13 points, permettant ainsi à l'Espagne de remporter le tournoi, suite à la défaite surprise de l'Italie face aux Pays-Bas.

Points des Françaises : Konate 7, Thizy 7, Medenou 7, Minte 7, Datchy 5, Plagnard 5, Westelynck 3, De Colo 3, Martins 3, Tchatchouang 2, Okou Zouzouo 2, Bousbaa 0

Pour cette finale du groupe C, la France a tenu la comparaison face à l’épouvantail russe. Bien emmené par le duo Andreev-Ivlev, l’équipe de Russie prend les commandes de la rencontre dès les premières minutes (16-10, 10’). Les Tricolores resserrent ensuite les rangs en défense et parviennent à recoller au score avant de prendre la direction des opérations grâce notamment à un Paul Lacombe percutant. Le match est alors équilibré, les deux équipes se rendent coup pour coup.

Maladroits à longue distance (2/19), les Bleuets trouvent la faille dans la raquette mais ils ne parviennent pas à creuser l’écart. Les Russes bien emmenés par l’arrière Grigory Andreev tiennent la comparaison et égalise à 46-46 avant d’attaquer le dernier acte.

La fin du match reste extrêmement indécise, les Russes reprennent l’avantage et compte jusqu’à trois points d’avance sur un nouveau lancer franc de Vladimir Ivlev (51-48, 33’). Christophe Léonard puis Lens Aboudou redonnent l’avantage aux Tricolores en infligeant un 9 à 0 à leur adversaire en 4 minutes (57-51, 37’).

Malgré une petite frayeur en fin de rencontre, les Français conservent leur avantage sur un dernier lancer franc manqué de Fedor Klyuchnikov (60-59). La France termine ainsi première du groupe C et se qualifie pour le second tour de cet Euro.

Composition de l'Equipe de France

Stage et tournoi à Bjelovar (Croatie) du 10 au 14 juillet
Dimanche 11 juillet à 16h00 : France - Monténégro
Lundi 12 juillet à 20h00 : Croatie - France
Mardi 13 juillet à 18h00 : France - Russie

Tournoi en Italie du 16 au 18 juillet
 
Tournoi en Espagne du 23 au 25 juillet
 
Stage à Paris du 26 au 30 juillet
 
Stage au Monténégro du 1er au 4 août
 
Championnat d'Europe à Bar (Monténégro) du 5 au 15 août
Jeudi 5 Août à 21h00 : France - Lituanie
Vendredi 6 août à 21h00 : France - Grèce
Samedi 7 août à 18h45 : France - Danemark
Du 9 au 11 août : Huitièmes de finale
Vendredi 13 août : Quarts de finale
Samedi 14 août : Demi-finales
Dimanche 15 août : Finale