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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

Une défaite mais…

Corps: 

Si c’est bien Nando De Colo qui inscrit les 3 premiers points de la France sur un tir primé, lors de cette dernière rencontre face à l’Argentine à Cordoba, ce sont bien les Argentins qui ont excellé dans ce domaine tout au long de la partie. Delfino, qui avait été célébré avant la rencontre, a été le « M.C. » de cette adresse diabolique derrière les 6,75m, avec un splendide 5 sur 6 à 3 pts, et comme face à la Serbie l’avant-veille, il fut le facteur déterminant de la victoire argentine lundi soir. Malgré cette défaite, les Bleus peuvent avoir quelques éléments de satisfaction. La France a retrouvé un peu d’allant défensif et les inquiétudes survenues lors des deux matches précédents se sont un peu dissipées à l’issue de cette ultime rencontre de préparation. La défense et les interceptions ont permis aux Français de placer notamment un 18-0 aux Argentins dans un troisième quart-temps très enlevé et ainsi revenir au score puis passer devant. A une minute de la fin de la rencontre, les Français ne comptaient que 4 points de retard balle en main mais deux occasions manquées de suite n’ont pas permis aux Bleus de l’emporter. Dans cette rencontre Antoine Diot, sorti du banc, a été parfait dans son rôle de dynamiteur et Nando De Colo a retrouvé toute sa panoplie offensive.

L’Equipe de France rejoindra Rio en avion mardi 2 août. Les Bleus arriveront en deuxième partie de journée au Brésil. Tony Parker arrivera quelques heures plus tôt en provenance de San Antonio et retrouvera ses coéquipiers au Village Olympique. Les Français joueront leur premier match des Jeux, face à l’Australie, samedi 6 août à 14h15 (19h15 en France).

 

Argentine – France : 86-79 (21-14, 25-25, 17-21, 23-19)

France : Heurtel 6, Batum 6, Diot 14, Lauvergne 7, Kahudi 5, Pietrus DNP, De Colo 20, Diaw 5, Gelabale 3, Gobert 11, Tillie 2  – entraîneur : Vincent Collet

Argentine : Scola 8, Ginobili 15, Campazzo 7, Laprovittola 13, Brussino 5, Delfino 15, Delia 4, Nocioni 3, Deck 3, Mainoldi 3, Garino 8, Acuna 2 :  - entraîneur : Sergio Hernandez.

Sur place à Cordoba (Argentine) Fabrice CANET (FFBB) 

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A MASCULINE
Auteur: 
Fabrice Canet
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Août 2016
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France s’est inclinée devant l’Argentine lundi soir lors du dernier match du tournoi de Cordoba : 86-79. Les joueurs de Vincent Collet ont malgré tout montré un visage plus conforme aux standards de l’équipe nationale. Delfino et l’Argentine, touchés par la grâce dans les tirs à longue distance (19/41), se sont imposés uniquement dans les dernières minutes après un chassé-croisé haletant tout au long d’une rencontre de très bon niveau. Rassurant avant d’entamer le tournoi olympique samedi à Rio.
crédit: 
Canet/FFBB

Une nouvelle fois, avantage Serbie

Corps: 

La France, qui jouera aux J.O. la Serbie dans le cadre du premier tour du tournoi de basket, le 10 août prochain à Rio, devra vite oublier cette rencontre ou alors bien la garder en mémoire pour ne pas répéter les erreurs commises, vendredi soir à Cordoba. Les joueurs de Vincent Collet, après un bon début de rencontre, mènent de 11 points sur un dunk d’une main du capitaine Boris Diaw en contre-attaque : 18-7 (6e). Le temps mort qui suit va remettre dans le bon sens l’équipe de Serbie qui va profiter d’un Bogdan Bogdanovic des grands soirs. Avec un total de 29 points et 9/15 aux tirs, l’ailier  serbe a exprimé tout son talent et mis en lumière la fluidité du jeu prôné par Aleksandar Djordjevic. Les Serbes reviennent au score puis basculent devant juste avant la fin du 1er quart, après avoir passé un 19-5 aux tricolores : 22-25 (10e).

Les français ne repasseront pas devant, dans une rencontre désormais à sens unique. Nando De Colo, pas dans ses baskets en première mi-temps, a pu montrer un autre visage, notamment dans le 3e quart, mais la classe de son coéquipier Moscovite, Milos Teodosic (11 pts et 7 passes) en connexion parfaite avec les deux intérieurs Jokic (15 pts) et Raduljica (18 pts) ne laissent pas planer de doute sur l’issue de la rencontre. On notera les bons passages de Mickaël Gelabale (9 pts), Antoine Diot (11 pts) et Thomas Heurtel (11 pts) mais cela n’aura pas suffi pour inquiéter les Serbes ce vendredi soir.

Vincent Collet aura pu réintégrer, après plusieurs mois sans jouer, Rudy Gobert (16 pts et 5 rebonds), qui a montré de bonnes choses, malgré un manque logique de rythme.

Vincent Collet : « Il nous a manqué de toute évidence de rythme durant cette rencontre. Défensivement on a manqué d’agressivité avec des joueurs qui ont besoin de reprendre la compétition. De plus l’ouverture du banc n’a pas été favorable ce soir, ce qui n’avait pas été le cas au TQO, même si cela n’est pas très très grave ici dans ce contexte de match de préparation. Il faut que ce résultat nous « pique » et nous permette de montrer face à la Croatie, demain (samedi), un visage plus conquérant. »     

Antoine Diot : « Il vaut mieux que cette défaite arrive maintenant plutôt que dans dix jours lorsqu’on les rejouera à Rio. Ça montre aussi qu’il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir que nous ne sommes pas encore prêts. Il ne faut pas s’alarmer, mais c’est une prise de conscience et se remettre au boulot, en montrant un  autre visage face à la Croatie dès demain. C’est vrai aussi qu’après la qualification aux J.O. c’est aussi normal qu’il y ait eu un petit relâchement, il faut juste se reprendre, s’appuyer sur nos forces et continuer à progresser ».

Rudy Gobert : « Personnellement je reprends mes marques après quatre mois d’arrêt et il me reste encore deux matches pour être prêt. Je me sens bien au niveau des petits pépins physiques que j’ai pu avoir. Je prends des précautions, mais je n’y pense pas pendant la rencontre. La défense, on a eu des trous d’air, mais je ne suis pas inquiet, on va tous trouver nos marques sur le terrain. »

Prochains matches de ce tournoi en Argentine à Cordoba « Super 4 » :

Samedi 30 juillet – 18h00 (23h00 en France) : France – Croatie

Lundi 1er août – 21h00 (2h00 du matin en France) : France – Argentine

 

France – Serbie :  88-105 (22-25, 22-25, 24-32, 20-23)

France : Heurtel 11, Batum 5, Diot 11, Lauvergne 4, Kahudi 1, Pietrus 4, De Colo 14, Diaw 7, Gelabale 9, Gobert 16, Tillie 6 – entraîneur : Vincent Collet

Serbie : Teodosic 11, Simonovic 5, Bog Bogdanovic 29, Markovic 5, Kalinic 5, Nedovic DNP, Bircevic 0, Raduljica 18, Jokic 15,  Stimac 1, Jovic 2, Macvan 14 :  - entraîneur : Aleksandar Djordjevic.

Sur place à Cordoba (Argentine) Fabrice CANET (FFBB)

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Préparation aux JO
Auteur: 
Fabrice Canet / FFBB
Date d’écriture: 
Samedi, 30. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré un bon départ, l’Équipe de France s’est vite fait reprendre par une équipe de Serbie, dominatrice dans cette 3e confrontation de l’été entre les deux sélections. La France s’incline lourdement 88-105 dans cette première rencontre de ce tournoi à Cordoba (Argentine) appelé le « Super 4 ». Il faudra plus d’intensité et de rigueur défensive pour l’emporter face à la Croatie ce samedi 30 juillet à 18h (23h en France – en direct sur SFR Sport 2) lors de cet avant-dernier test avant Rio.
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Les Bleus retrouvent la Serbie en préparation ce soir

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Préparation aux JO
Auteur: 
Guillaume Karli / FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 29. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France est arrivée mercredi à Cordoba et se prépare ce soir à rencontrer la Serbie pour le dernier tournoi de préparation avec les JO.
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#MissionRio - 29 Juillet - Les Bleus se... par FFBB

Trois dernières notes à Cordoba

Corps: 
Après cinq jours de stage à Pau, l’Équipe de France masculine, toujours privée de Tony Parker, resté auprès de sa femme enceinte à San Antonio, a quitté le sol français pour rejoindre l’Argentine. Les Tricolores vont y disputer un dernier tournoi de préparation avant les Jeux Olympiques de Rio. Le « Super 4 », comme la fédération Argentine l’a nommé, est un tournoi réunissant les trois derniers qualifiés aux Jeux de Rio via les TQO, la France, la Serbie et la Croatie plus l’Argentine le pays hôte. La France jouera son premier match face à la Serbie, vendredi 29 juillet à 18h00 (heure locale, 23h00 en France et en direct sur SFR Sport 2). 
 
Les Bleus ont effectué un périple plutôt long entre Pau, Paris, São Paulo et Cordoba. Un total de 27 heures de trajet et un passage obligé sur Paris afin de récupérer la dotation officielle des J.O.. 
Ils se sont entraînés mercredi quelques heures après leur descente d’avion, lors d’une séance de décrassage d’une heure trente. A l’issue de cette séance, le capitaine Boris Diaw a reçu de la part du président du club local un maillot en guise de bienvenu. 
 
Le programme des Français à Cordoba 
Vendredi 29 juillet 2016 à 18h00 (23h00 en France) : France – Serbie
Samedi 30 juillet 2016 à 18h00(23h00 en France) : Croatie – France 
Lundi 1er août 2016 à 21h00 (2h en France) : Argentine – France 
 
Surtitre: 
Equipe de France masculine - Préparation JO 2016
Auteur: 
Fabrice Canet (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 28. Juillet 2016
Vignette: 
Boris Diaw
Chapeau: 
Les coéquipiers de Boris Diaw sont partis mardi midi de Pau pour arriver, après un périple de 27 heures, à Cordoba en Argentine ce mercredi. Ils doivent y jouer leurs trois derniers matches de préparation, dans le cadre du tournoi des « Super 4 », face à la Serbie, la Croatie et l’Argentine. Toutes les rencontres seront diffusées en direct sur SFR Sport 2.
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Achetez le maillot officiel JO 2016

Corps: 

Disponible en quatre tailles (M, L, XL, XXL), le maillot réplica officiel JO 2016 est en vente à seulement 60 €

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Surtitre: 
FFBB Store
Date d’écriture: 
Mardi, 26. Juillet 2016
Vignette: 
Céline Dumerc
Chapeau: 
Les Bleus ont reçu les maillots qu'ils porteront aux Jeux Olympiques, vous aussi vous pouvez d'ores-et-déjà vous procurer ce maillot collector sur le FFBB Store. Son prix : 60 €.
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Dernière ligne droite avant Rio

Corps: 

Dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé les joueurs après cette semaine de break ?

L’état d’esprit est dans la même ligne que celui du TQO. Il y avait beaucoup d’enthousiasme hier à l’entrainement. On a bien repris le travail et je suis agréablement surpris par la séance d’hier. Elle a laissé des traces, il y a des joueurs qui avaient un peu mal aux jambes ce matin. Plusieurs joueurs sont partis en vacances, ce qui a permis à chacun de se régénérer. Beaucoup de joueurs n’avaient pas eu d’arrêt entre la fin de la saison en club et le début du stage avec l’Equipe de France. Ça a permis un peu de décompresser, mais malgré tout j’ai trouvé qu’ils étaient en forme hier.

Les JO de Londres en 2012 étaient les premiers de cette génération, certains joueurs ont regretté par la suite d’avoir été un peu spectateurs. Est-ce que vous en parlez entre vous pour aborder Rio ?

On en avait beaucoup parlé à l’époque mais l’important c’est de le vivre pour apprendre à gérer l’événement. Il y a ce côté magique des Jeux dont on ne peut pas faire abstraction. Il y a une petite perte de concentration et il faut apprendre à se reconcentrer pour les matches. Il y a des journées de repos. La programmation est un peu différente d’un championnat d’Europe dans lequel on joue tous les jours. Il y a des temps faibles pendant lesquels on peut plus profiter des Jeux et il y a des temps forts les jours de match où là, la concentration doit être maximale. Les joueurs en parlent entre eux. Pour le moment on est loin de la compétition ça ne vaut pas la peine d’y penser maintenant.

Il y a des joueurs qui ont été champions NBA, champions d’Europe en club et avec l’Equipe de France en 2013. Les Jeux Olympiques, c’est un cran au-dessus ?

On sait que le basket est le premier sport collectif aux JO. A l’inverse du football, au basket les Jeux sont au-dessus de la Coupe du Monde. Ça reste l’événement planétaire numéro 1 en ce qui concerne le basket.

La pression est-elle différente que celle ressentie pour la préparation du TQO ?

La pression c’est quelque chose dont on nous parle tout le temps et dont nous parlons moins entre nous. Il faut bien comprendre que de la pression il y en a tout le temps de toute façon. Ce n’est pas quelque chose auquel on pense en permanence. Par contre ce à quoi on pense c’est la préparation. On pense à cette préparation par étage. Le TQO c’était l’esprit commando parce qu’on avait très peu de temps pour se qualifier. Maintenant on met à profit les 15 jours de préparation supplémentaires pour améliorer notre fond de jeu. A la fois sur les aspects offensifs et défensifs, de franchir un cap. On a vu au TQO qu’on était capable de faire un certain nombre de choses, mais que quand on était en difficulté, notre jeu pouvait rapidement se déliter. On va essayer sur ces 15 jours de répondre à d’avantage de problèmes posés. Ce qui ne manquera pas d’arriver pendant la compétition.

La préparation cette année s’est déroulée dans de meilleures conditions que celle de 2012 ?

Notre préparation a été moins chaotique qu’il y a 4 ans. On va profiter des 15 jours qui viennent pour progresser. Il y a un certain nombre de choses qu’on n’a pas très bien faites à Manille et qu’on veut améliorer. Il est clair que la préparation pour le moment est largement meilleure que celle qu’on avait pu faire avant Londres. Tony Parker et Nicolas Batum n’avaient quasiment pas fait d’entrainements collectifs. Tony avait pu s’entrainer seulement 10 jours avant le début des Jeux et Nicolas s’était entrainé collectivement pour la première fois la veille du premier match contre les Etats-Unis.

L’équipe est-elle meilleure que celle de 2012 ?

Je pense que nous sommes mieux armés au niveau de l’effectif qu’il y a quatre ans, mais je pense aussi qu’il y a l’expérience du groupe qui va compter. Le groupe n’a pas beaucoup évolué. Il y a 6 joueurs qui étaient à Londres, soit la moitié de l’équipe. Ça fait quand même une ossature solide. C’est clair que c’est un avantage pour appréhender cette compétition.

Comment avez-vous perçu la motivation de Tony Parker lors de la finale du TQO à Manille ?

Quand Tony a mis ce panier à 3 points devant le banc, on s’est dit avec Ruddy (Nelhomme) et Jacky (Commères) qu’il voulait vraiment y aller. C’était impensable dans sa tête de rater cet événement. Ça aurait été tellement cruel de finir sa carrière sur une défaite dans ce TQO, loin de tout. En plus la finale était le même jour que la finale de l’Euro de foot loin de la France, loin des médias. Le fait d’aller aux Jeux changent beaucoup de choses car ça lui permet d’espérer de finir de la meilleure des façons.

Pour certains joueurs c’est la dernière occasion de disputer les Jeux, ressentez-vous une tension particulière ?

Ça apporte de l’énergie supplémentaire et de la détermination supplémentaire. De la pression il y en a tout le temps mais là c’est surtout de la détermination. Ces joueurs-là sont prêts à tout donner. Ils ont déjà joué des choses, gagner des choses mais c’est sûr que là c’est un objectif qui dépasse tous les autres. On sent au quotidien qu’ils sont déjà en mission.

Pouvez-vous revenir sur votre choix de ne pas avoir sélectionné Evan Fournier ?

Concernant Evan Fournier, si on fait un retour en arrière j’avais dit qu’il fallait déjà se préoccuper des présents. J’ai considéré que les 7 joueurs extérieurs avaient très bien rempli leur rôle. Des rôles différents. En ce qui concernait l’équilibre dans ce secteur-là, j’ai trouvé qu’on avait été très performant. Autant à l’intérieur on a connu des difficultés qui pouvaient en annoncer d’autres dans le tournoi olympique, autant j’ai trouvé qu’on avait un niveau de performance à l’extérieur qui était vraiment très intéressant. Quand les gens voient les choses de l’extérieur ils peuvent se poser des questions. Moi-même avant de partir pour Manille, je pensais intégrer Evan Fournier après le TQO, je le dis clairement, parce que je pensais qu’au moins un des joueurs extérieurs ne seraient pas tout à fait convainquant et ça n’a pas été le cas. Après, pour des questions d’équilibre, je n’ai pas voulu modifier. Il y avait aussi les engagements que j’avais pris avec les joueurs qui étaient présents, qui avaient fait cette campagne pré-olympique qui était déterminante. Sans eux on n’allait pas aux Jeux, il faut le rappeler. Et l’engagement que j’avais pris c’est que s’ils étaient performants, ils iraient jusqu’au bout. Donc j’ai considéré que de ne pas respecter cet engagement, c’était un peu les trahir. C’est la raison principale de ce choix.

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Préparation aux JO
Auteur: 
Guillaume Karli / FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 22. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
A l’occasion du dernier point presse avant le départ de l’Equipe de France pour Cordoba (Argentine), Vincent Collet fait le point sur la préparation des Bleus avant les JO de Rio, partage les enseignements de 2012 et revient sur sa décision de ne pas avoir retenu Evan Fournier.
Social_posts: 
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Quand <a href="https://twitter.com/theborisdiaw">@theborisdiaw</a> parle, c&#39;est toujours juste. Ses confidences avant les <a href="https://twitter.com/hashtag/JO2016?src=hash">#JO2016</a> ici <a href="https://t.co/86ZNyDAkMP">https://t.co/86ZNyDAkMP</a> <a href="https://t.co/IdoXQU1c2Q">pic.twitter.com/IdoXQU1c2Q</a></p>&mdash; SFR Sport (@SFR_Sport) <a href="https://twitter.com/SFR_Sport/status/756499393512108033">22 juillet 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Une dernière sortie amère

Corps: 

A l'issue d'une rencontre perdue face à la Chine 78-73, Pascal Donnadieu n'a pas maché ses mots : "la défaite contre la Chine pour la première place dans ce tournoi est logique étant donné l'arbitrage chinois à sens unique."

Cette situation a même entrainé une bagarre générale suite à un mauvais gestion d'un joueur chinois sur Clément Cavallo. L'Equipe de France a même quitté temporairement le terrain, avant d'y revenir en ayant obtenu la sanction légitime vis-à-vis du joueur chinois concerné.

Ce match au goût amer conclu cette campagne 2016, Pascal Donnadieu souligne néanmoins  : "Cette campagne est la plus aboutie avec un fond de jeu cohérent. Les joueurs ont été irréprochables dans leur engagement comme dans la vie de groupe."
 

 

Surtitre: 
Equipe de France A'
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Dimanche, 17. Juillet 2016
Vignette: 
Pascal Donnadieu coach des A'
Chapeau: 
L'Equipe de France A' a bouclé sa tournée en Asie par une défaite 73-78 face à la Chine au terme d'un match émaillé de quelques incidents. La France termine à la deuxième place du tournoi de Kunshan (Chine).

Les A' avec la manière

Corps: 

Pour son 7e match de sa tournée asiatique, l'Equipe de France A' a livré un match complet face au Monténégro de Mitrovic.

Dès le début de la rencontre, les Français ont pu compter sur l'efficacité des deux côtés du terrain pour rapidement prendre la direction des opérations. Dans le sillage du duo Julien-Konate (15 points chacun), les A' ont continué à creuser l'écart au tableau d'affichage comptant 17 points d'avance au moment de rejoindre les vestiaires (50-33).

Alors que l'on pouvait craindre un relâchement dans le camp français, il n'en a rien été. Les rotations à l'image de Terence Tarpey (12 points) ont maintenu le rythme et ainsi validé cette nouvelle victoire.

Surtitre: 
Equipe de France A'
Date d’écriture: 
Samedi, 16. Juillet 2016
Vignette: 
Les A' posent pour la victoire
Chapeau: 
Dans le cadre du tournoi de Kunshan, l'Equipe de France s'est imposée aujourd'hui avec la manière face au Monténégro 89-68. Demain, les protégés de Pascal Donnadieu termineront leur tournée en Asie par un match face à la Chine.

Une victoire de plus pour les A'

Corps: 

Malgré une entame de match poussive, l'Equipe de France A' a su se ressaisir pour prendre les devants de 9 points sur un panier à 3 points au buzzer de Konaté (16 points).

La vitesse, l'adresse et le banc ont permis de finir ce match sans inquiétude et de soigner le goal average en prévision des deux matches qui suivront dans ce tournoi amical de Kunshan.

Demain les Bleus joueront face au Monténrgo, équipe coachée par l'entraîneur de Monaco Zvezdan Mitrovic.

Surtitre: 
Equipe de France A'
Auteur: 
Ulysse Chedhomme (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 15. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
La France affrontait l'Allemagne ce 15 juillet à Kunshan (Chine) dans un tournoi amical. Après un début mitigé, les Bleus s'imposent (67-42)
crédit: 
Bellenger/FFBB

Parker et Dumerc candidats au porte-drapeau

Corps: 
Désormais composée de 396 sportifs, la délégation olympique française défilera, vendredi 5 août, derrière un porte-drapeau désigné pour la première fois par ses pairs.
Lors du J-100 avant cette cérémonie d’ouverture, le 27 avril dernier, le CNOSF avait présenté la liste des 52 athlètes qui participeront à l’élection du porte-drapeau.
Ces athlètes ont été proposés par les fédérations olympiques participantes. Le vote, effectué par voie électronique secret, est ouvert à compter de ce soir 19h.
A l’issue du vote, l’annonce et la présentation du porte-drapeau se feront le dimanche 24 juillet à l’occasion de l’arrivée du Tour de France. On connaitra alors le nom du successeur de Laura Flessel, porte-drapeau lors des Jeux Olympiques de Londres.
Les candidats pour devenir porte-drapeau sont les suivants :
- Mélina Robert-Michon - Athlétisme
- Renaud Lavillenie - Athlétisme
- Céline Dumerc – Basket-Ball
- Tony Parker – Basket-Ball
- Cécilia Berder – Escrime
- Gauthier Grumier – Escrime
- Laura Georges – Football
- Wendie Renard – Football
- Teddy Riner - Judo
Surtitre: 
Jeux Olympiques RIo 2016
Auteur: 
Communiqué CNOSF
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Juillet 2016
Vignette: 
Les 9 derniers candidats au porte-drapeau
Chapeau: 
Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a dévoilé ce jour la dernière liste des sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Rio.

Les 12 pour les JO de Rio 2016

Corps: 
 
La liste des 12 joueurs retenus
 
Prénom Nom Taille Naiss. Poste Sélec.* Club 2015-2016
Nicolas BATUM 2,03 1988 Ailier 116 Charlotte Hornets (NBA)
Nando DE COLO 1,95 1987 Arrière 136 CSKA Moscou (Russie)
Boris DIAW 2,03 1982 Ailier fort 218 San Antonio Spurs (NBA)
Antoine DIOT 1,90 1989 Meneur 75 Valencia Basket (Espagne)
Mickaël GÉLABALE 2,00 1983 Ailier 147 Le Mans SB
Rudy GOBERT 2,15 1992 Intérieur 39 Utah Jazz (NBA)
Thomas HEURTEL 1,90 1989 Meneur 49 Anadolu Efes Istanbul (Turquie)
Charles KAHUDI 1,99 1986 Ailier 87 ASVEL Lyon-Villeurbanne
Joffrey LAUVERGNE 2,11 1991 Intérieur 64 Denver Nuggets (NBA)
Tony PARKER 1,85 1982 Meneur 175 San Antonio Spurs (NBA)
Florent PIÉTRUS 2,01 1981 Ailier fort 221 SLUC Nancy
Kim TILLIE 2,11 1988 Intérieur 25 Baslonia Vitoria (Espagne)

 

Surtitre: 
Equipe de France masculine - Préparation JO 2016
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Juillet 2016
Vignette: 
Vincent Collet
Chapeau: 
Le Directeur Technique National, Patrick Beesley et Vincent Collet ont officialisé la liste des joueurs sélectionnés pour les Jeux Olympiques de RIO.

"Les 12 validés mercredi matin"

Corps: 
Comment avez-vous vécu la finale du TQO ?
 
On savait que le livre se refermait mais il restait une dernière page à écrire et il aurait été dommage qu’elle ne s’écrive pas. J’y pensais en permanence. Maintenant je me dis : on peut mourir tranquille (sourire). Ces joueurs finissent avec des Jeux Olympiques et l’histoire est exceptionnelle.
 
Que représente une participation aux Jeux Olympiques pour la FFBB ?
 
C’est un événement interplanétaire. Quand on est aux Jeux Olympiques, on a l’impression d’être au centre du monde. Les répercussions d’une qualification sont énormes. Pour le basket, être présent deux fois de suite avec ses deux équipes, c’est un moyen de se positionner parmi les grosses fédérations. Il y a également des conséquences non négligeables lorsqu’arrive le moment de discuter des subventions avec l’Etat. La participation aux Jeux de Rio était dans notre convention d’objectif signée en 2012. Notre crédibilité est donc renforcée. Ensuite l’impact sur l’environnement, les clubs, les licenciés, l’image, est évident.
 
Pouvez-vous évoquer la situation de Vincent Collet et son éventuelle prolongation à la tête de l’Equipe de France ?
 
Vincent Collet est notre option numéro un. On s’est plié à son agenda en laissant passer le TQO. Le résultat est désormais acquis et nous allons demander à Vincent une réponse. Fin août au maximum, c’est-à-dire après les Jeux Olympiques, nous devons connaître sa position, afin de débuter la saison suivante avec un coach en place. Un coach qui s’engagera sur deux années au minimum. Ou quatre ans.
 
A quel moment allez-vous annoncer la liste des joueurs retenus pour les Jeux Olympiques ?
 
Je dois transmettre mardi soir, par écrit, la liste des 12 athlètes retenus. Je me rends ensuite mercredi matin au CNOSF pour valider cette liste. Seule une blessure peut ensuite entraîner un changement. Comme avec les féminines nous envisageons de partir à Pau, pour la reprise de la préparation, avec 12 joueurs et d’inviter 2 éléments pour s’entraîner dans de bonnes conditions. Nous partirons ensuite en Argentine avec 12 joueurs. J’ai toujours dit que si l’équipe se qualifiait et que les joueurs, individuellement, avaient donné satisfaction, il n’y avait pas de raison de modifier l’équipe. On a constaté aux Philippines que l’équipe a vraiment besoin d’un grand. Le remplacement d’Adrien Moerman par Rudy Gobert s’inscrirait dans cette logique.
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - JO RIO 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Juillet 2016
Vignette: 
Patrick Beesley - Tony Voisin/FFBB
Chapeau: 
Patrick Beesley, le Directeur Technique National, en accord avec Vincent Collet, va remettre mercredi matin, au CNOSF, la liste des 12 joueurs retenus pour participer aux Jeux Olympiques de Rio.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

La vie rêvée de Tony P.

Corps: 
Il l’avait promis dans les vestiaires du Stade Pierre-Mauroy de Lille. Un an plus tard, Tony Parker a tenu parole. L’Equipe de France disputera les Jeux Olympiques de Rio en août. Et le boss s’est chargé lui-même d’effectuer la réservation. Alors que les Canadiens semblaient ne jamais vouloir céder, Parker se fendait de 13 points consécutifs en cinq minutes, scellant définitivement le sort de la finale. "C’est une belle symbolique que Tony mette le couvercle à la fin", souriait Vincent Collet au moment de commenter la performance d’un joueur qui continue d’écrire sa légende. "Quand j’ai mis le trois-points qui tue le match, je me suis retourné vers le banc et voir le visage de mes coéquipiers, ce n’est que du bonheur."
 
Après une première sortie décisive face aux Philippines (21 pts), Parker avait ensuite levé le pied, se reposant notamment sur les prouesses des arrières venus du banc. Une stratégie éprouvée et qui a payé lors du match le plus importante du tournoi. "Je suis trop content. J’attendais ce match avec impatience. Je savais que c’était un back to back et hier le banc a assuré. Donc j’avais toute mon énergie pour être agressif et m’assurer d’aller à Rio. Je n’ai plus 20 ans, je sais que j’arrive à la fin et je voulais poursuivre l’aventure."
 
Rio est maintenant la destination finale d’une génération qui a porté le basket français au sommet de la hiérarchie mondiale et qui rêve de se retirer sur la conquête de la seule médaille qui lui échappe en montant sur un podium olympique. Le cruel dénouement des Jeux de Londres en 2012 est encore dans tous les esprits et c’est une place dans le dernier carré que les Bleus iront chercher au Brésil : "Depuis 10 ans l’ambiance est fantastique en Equipe de France. Mais cette année, j’ai l’impression que tout le monde a envie que Flo, Mickaël et moi terminions en beauté. On le sent à chaque moment. Je suis allé à Londres donc je sais que ce sera une expérience incroyable. Vivre ça une dernière fois, après tout ce qu’on a donné pour ce maillot… 2012 reste dans nos têtes et on sait qu’on a une chance d’avoir une médaille." A Manille une compétition s’achève. D’ici une semaine, une nouvelle aventure commence. Le dernier défi de TP.
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Dimanche, 10. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Il ne pouvait imaginer terminer sa carrière internationale aux Philippines. Auteur de 26 points en finale du TQO, Tony Parker ira à Rio pour décrocher une médaille olympique.
crédit: 
FIBA

La France avec les Etats-Unis

Corps: 

Groupe A

1             France

2             Etats-Unis

3             Venezuela

4             Serbie

5             Chine

6             Australie

Groupe B

1             Argentine

2             Espagne

3             Brésil

4             Lituanie

5             Croatie

6             Nigeria

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EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Date d’écriture: 
Dimanche, 10. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Dans la foulée du TQO, la FIBA a procédé au tirage au sort pour compléter les groupes des Jeux Olympiques de Rio.

Olympiques !

Corps: 
La fin d’une époque ou le début d’une dernière aventure. Après la Serbie et la Croatie samedi, la France avait pour ambition de confirmer la domination européenne sur les TQO 2016. 
 
Le staff technique voulait à tout prix ralentir le jeu afin d’empêcher les athlètes canadiens de profiter des grands espaces mais c’est à un rythme supersonique que s’est déroulé le premier quart-temps. Vincent Collet avait pourtant tenté une recette qui a fait ses preuves par le passé en lançant Nicolas Batum sur Cory Joseph. Mais le meneur des Raptors a bien grandi depuis ses années de doublure de Tony Parker et va dominer les débats en début de match. Le Canada parvient à marquer systématiquement sur du jeu de transition, Joseph multipliant les attaques du panier tandis que l’intérieur Melvin Ejim punit les aides tricolores à trois-points. Lorsque Tristan Thompson s’arrache au rebond offensif pour claquer un dunk rageur, les Bleus ont vu défiler, en accéléré, tout ce qui rend leur adversaire du jour particulièrement redoutable (15-20). 
 
Fort heureusement les Canadiens ont toutes les peines du monde à contrôler les duels au niveau des arrières et Nando De Colo se régale, lançant un 15-5 en trois minutes qui replace la France en tête. L’orgie offensive va cependant prendre fin, les débats se durcir et la tension monter d’un cran. Les deux équipes laissent échapper de nombreux ballons et l’option canadienne de changer sur les écrans et de laisser les grands tenir les meneurs français portent ses fruits, les troupes de Vincent Collet étant souvent pousser à la limite de l’horloge. La bonne nouvelle est que les adaptations sur Joseph fonctionnent et que Boris Diaw est dans un bon soir à longue distance. Son tir au buzzer juste avant la mi-temps 
 
Au retour des vestiaires Charles Kahudi est lancé dans le cinq et va donner le ton. L’Equipe de France a décidé de défendre. Et défendre dur. Kahudi puis Diaw s’envolent au contre, De Colo intercepte et Parker prend les affaires en main en rentrant deux tirs extérieurs. Le scenario idéal (48-38) pour ne pas se faire de frayeurs. Mais il était écrit que rien ne serait aisé à Manille. A l’adresse de Nando De Colo et de Nicolas Batum répond la tonicité de l’excellent Melvin Ejim, bien supérieur à l’ancien numéro un de la draft, Anthony Bennett.
 
L’intérieur de Venise est monumental et c’est encore lui, après un tir primé de Thomas Heurtel, qui ramène les siens à portée de fusil (62-57). Puis Bennett fait de même alors que Tony Parker a frappé à deux reprises. Et c’est encore celui qui disait cette semaine continuer à croire en sa bonne étoile qui va multiplier les actions décisives, signant 13 points consécutifs (75-66) pour offrir à la France son billet pour les Jeux de Rio. La fin rêvée pour un géant.
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EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Dimanche, 10. Juillet 2016
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Portée par un Tony Parker décisif dans le quatrième quart-temps l'Equipe de France a remporté la finale du TQO face au Canada (83-74). Les Bleus disputeront les Jeux Olympiques de Rio du 6 au 21 août prochain.
crédit: 
FIBA

Les Bleus remportent la Stankovic Cup !

Corps: 

L'Equipe de France A' affrontait l'Argentine en finale de la Stankovic Cup ce samedi en Chine. Après avoir remporté trois matches de suite (Argentine, Chine et Nigéria) pour se hisser en finale, les Tricolores avaient à coeur de remporter cet ultime dernier match.

C'est chose faite puisque menée par un immense Axel Julien (26 pts à 9/15 dont 6/9 à 3 pts), l'équipe de Pascal Donadieu s'est imposée face à l'Argentine 70-57 et remporte donc la Stankovic Cup 2016.

Pascal Donadieu, entraîneur de l'Equipe de France A' : "C'est une belle victoire française malgré une première mi-temps où les Argentins nous ont posé pas mal de problème. Cette victoire, en finale d'un tournoi servant de préparation aux JO pour deux équipes, est une très belle satisfaction pour cette équipe de France A'. Au delà du résultat, la manière a été au rendez-vous, avec un état d'esprit et une solidarité appréciés de tous au long du tournoi. A noter la grosse performance d'Axel Julien, MVP de la finale et du tournoi, ainsi que la présence de deux autres joueurs dans le cinq du Tournoi : Hugo et Wilfried - symbolisant la valeur collective de ce groupe."

Les Bleus vont se diriger par la suite vers Yixing (Chine), où ils effectueront un stage du 11 au 14 juillet 2016 et rencontreront la Chine le 12 juillet.

Puis participeront au tournoi de Sino-European Men's Basketball Championship à Kunshan (Chine) du 15 au 17 juillet 2016 :

Vendredi 15 juillet : France - Allemagne

Samedi 16 juillet : France - Monténégro

Dimanche 17 juillet : France - Chine

 
Surtitre: 
Equipe de France A'
Auteur: 
Ulysse Chedhomme (FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 9. Juillet 2016
Vignette: 
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Les Bleus ont remporté leur quatrième match de suite, en Chine, face à l'Argentine et remportent la Stankovic Cup
crédit: 
FFBB

"Il faudra faire mieux demain"

Corps: 
"Nous avons vu une belle traction arrière en deuxième mi-temps qui nous a permis de les décrocher définitivement. L’écart est conséquent quand on pense que nous avons vraiment mal commencé. Si nous avions évité ça nous aurions pu nous mettre à l’abri plus tôt. Hormis ces trois premières minutes, le reste était pas mal, même si on sait qu’il faudra faire mieux demain. C’est avant tout une question de concentration et de détermination initiale. La finale va nous permettre, je l’espère, d’élever notre niveau dans ce domaine sachant que le Canada, lui, n’a pas de retard à l’allumage. Il faudra être à l’heure parce qu’aller très vite et dominer au rebond sont leurs deux forces. Globalement cette équipe est moins à l’aise demi-terrain et il faudra les obliger à y jouer le plus souvent possible.
Nicolas Batum n’a pas joué depuis deux mois et a répondu à ma consigne : ne pas trop en faire, être utile, bouger. Ce match va l’aider. Quant à Tony Parker je suis content de la maîtrise de notre jeune backcourt, ce qui m’a permis de l’économiser après qu’il a fait un très bel effort défensif en début de deuxième mi-temps. C’est la compréhension de l’équipe qu’on peut être, assez complète où chacun doit produire cet effort. Face au Canada il y aura moins de taille et plus de dynamisme. Des joueurs comme Kim Tillie, Florent Pietrus ou Adrien Moerman peuvent s’exprimer. Par rapport à nos choix nous savions que nous serions parfois amenés à jouer petit. Ce soir nous avons défendu de manière collective en contestant beaucoup l’arrivée de la balle à l’intérieur.
On se doutait qu’on croiserait le Canada. Les trois matches que j’ai vus sur place renforce la crainte que l’on peut avoir de cette équipe dans sa densité et sa valeur athlétique. Le Canada a beaucoup de confiance et il faudra faire un gros match pour aller à Rio. Cory Joseph est vraiment très fort et intérieur ils sont impressionnants notamment Ejim et Birch. Avec Thompson et Bennett cela leur donne quatre grands de qualité."
 
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Samedi, 9. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Globalement satisfait de la performance de son équipe, Vincent Collet se projette déjà vers la finale du TQO face au Canada.
crédit: 
FIBA

Heurtel comme chez lui

Corps: 
Eblouissant en 2014 à la Coupe du Monde. Méconnaissable en 2015 pendant la préparation de l’EuroBasket. Thomas Heurtel est bien de retour. Samedi soir, face à la Turquie, il a égalé son record de points en Equipe de France, livrant un véritable récital dans le quatrième quart-temps pour guider les Bleus vers la finale du TQO. Une performance en droite ligne de sa saison avec l’Anadolu Efes. "Je n’avais pas forcément besoin de montrer quoi que ce soit. J’ai joué à ce niveau et même plus toute la saison en Euroleague", estime le meilleur passeur de la compétition continentale. "Je suis arrivé en forme et je l’ai montré dès le premier match à Pau." Avec une finale du championnat turc qui s’est conclue le 13 juin, Heurtel a tout juste eu le temps de prendre un vol pour Bilbao et de chausser ses baskets dès son arrivée à Pau pour disputer un match amical contre la Lettonie le 16.
 
Très à l’aise dans un fonctionnement à quatre arrières qui apporte près de 40 points par match à l’Equipe de France depuis le début du tournoi, Heurtel a définitivement trouvé sa place aux côté de l’icône Tony Parker : "Ce n’était pas évident de s’adapter. Nando a mis du temps par exemple et au début c’était compliqué pour lui. Aujourd’hui il le fait parfaitement. Petit à petit je trouve mes marques. L’Equipe de France c’est l’équipe de Tony et être remplaçant d’une aussi grosse star ce n’était pas forcément quelque chose d’évident. Je discute beaucoup avec lui pendant l’année. Il n’est pas papa poule mais il m’aide énormément. Il aime les joueurs avec de la personnalité. C’est une personne intelligente et il a vu par exemple l’an passé que c’était compliqué face à l’Espagne. Il est proche des joueurs qui peuvent l’aider."
 
Face à la Turquie, c’est bien Heurtel qui a contrôlé les débats jusqu’au coup de sifflet final, faisant apprécier ses formidables qualités de créateur agrémentées d’un dunk en contre-attaque bien plus inattendu. "J’ai laissé le match venir à moi. On sait que j’aime avoir des responsabilités et je les ai prises ce soir." Auteur de 12 points et 3 passes décisives dans le dernier quart-temps il a pris sa revanche sur Bobby Dixon et Melih Mahmutoglu, qui l’ont battu en finale de la TBL avec Fenerbahçe. Une expérience qu’il a su utiliser au TQO : "J’ai l’habitude de jouer contre eux. Je sais plus ou moins qui sait défendre ou pas, qui attaquer. C’est un petit avantage." 
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EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Samedi, 9. Juillet 2016
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Chapeau: 
Face à des joueurs qu’il fréquente régulièrement dans le championnat turc, Thomas Heurtel a rayonné en demi-finale du TQO.
crédit: 
FIBA

A 40 minutes de Rio

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Avec un tournoi à six équipes, les matches couperets n’ont pas tardé à arriver. Une perspective sans doute plus stressante que jamais pour les fans tricolores, la perspective d’une possible défaite étant synonyme de la fin du rêve olympique et de la retraite internationale d’une génération de qui a porté le basket français tout en haut de la hiérarchie mondiale.
 
Pour le remake du huitième de finale de l’EuroBasket 2015, Ergin Ataman a choisi d’aligner ses tours jumelles dans le cinq, Omer Asik et Semih Erden. Une nouveauté dans ce TQO, qui va rapidement payer, les deux baobabs fermant totalement l’accès au cercle en défense et se trouvant parfaitement en attaque pour des paniers faciles. En quatre minutes la Turquie fait souffler un léger vent de panique dans le clan français (3-13), confirmant une fâcheuse tendance à débuter les rencontres avec une agressivité en berne. Un temps mort de Vincent Collet va cependant vite remettre ses troupes dans le sens de la marche. Boris Diaw durcit le ton et les Bleus s’attachent à écarter le jeu. Avec plus de mouvement et de rythme, ils parviennent à trouver des tirs ouverts et à provoquer des fautes. Nando De Colo se régale et en un éclair la France se fend d’un 13-0 autoritaire. 
 
Seule ombre au tableau les fautes rapides qui tombent sur le duo Joffrey Lauvergne-Kim Tillie. Une situation qui forcent les Bleus à jouer petit. Très petit… Pendant quelques minutes, Florent Pietrus et Mickaël Gélabale vont tenir la raquette. Avec une certaine réussite puisque le manque de centimètres s’accompagne d’une mobilité accrue qui perturbe les Turcs. Hormis un léger coup de chaud de Bobby Dixon, a.k.a. Ali Muhammed, l’Equipe de France est parfaitement en place défensivement et, comme c’est désormais une habitude, trouve sur son banc des éléments capables de faire la différence. Thomas Heurtel et Antoine Diot frappent à longue distance au cœur du deuxième quart-temps et au moment de rejoindre les vestiaires l’écart est monté à 7 unités avec dix marqueurs différents ayant contribué au tableau de marque.
 
La bonne série va se poursuivre au troisième quart-temps avec un Tony Parker déterminé à stopper Dixon et en mode distributeur de l’autre côté du terrain. Lauvergne, limité à deux minutes de temps de jeu en première mi-temps, évacue sa frustration en faisant fructifier ces caviars près du cercle. La Turquie est au bord du gouffre mais un léger moment de flottement marqué par quelques balles perdues lui permet encore d’y croire quand approche le money-time, même si un tir primé d’Antoine Diot au buzzer les laisse à distance respectable (53-43).
 
La digue va cependant rapidement céder. Thomas Heurtel, sans doute inspiré de retrouver quelques acteurs des meilleurs derbies stambouliotes, fait le show et s’envole même au dunk en contre-attaque (66-50, 34e). Une action rare qui démontre à quel point le meneur de l’Anadolu Efes Istanbul est affûté cet été. La Turquie a beau se lancer dans un dernier rush désespéré, Heurtel règne sur le dernier quart-temps (12 pts, 3 pds). Dans son sillage, l’Equipe de France file vers la finale du TQO face au Canada. Les Jeux Olympiques sont à portée de main.
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EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Samedi, 9. Juillet 2016
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Il ne reste qu’une marche à franchir. Hormis cinq premières minutes ratées, l’Equipe de France a contrôlé les débats et dominé la Turquie 75-63 pour se qualifier en finale du TQO, face au Canada, dimanche à 15h00.
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FIBA
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Comme on se retrouve

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Le 12 septembre 2015, en huitièmes de finale de l’EuroBasket, les Bleus ont éliminé la Turquie de la course olympique (76-53). Mais par la grâce d’un changement de formule impromptu, les Turcs sont aujourd’hui à nouveau dans la course, repêchés et dangereux. "Ils doivent être contents d’être là", remarquait, acide, Vincent Collet à l’heure de commenter les forces et les faiblesses d’une équipe que la France a affronté au Mondial 2006 et 2010 et à l’EuroBasket 2007, 2009, 2011 et 2015. 
 
La cuvée 2016 de la Turquie ne paraît guère éloignée de celle de l’année dernière avec comme renfort principal le pivot des Pelicans Omer Asik, qui ajoute encore de la taille à une formation déjà particulièrement haut perchée. En revanche, l’absence d’Ersan Ilyasova est un coup dur pour la sélection. "A l’image de Boris Diaw chez nous est, il était un deuxième meneur de jeu pour eux", note Vincent Collet, qui travaille depuis bien longtemps sur un scenario mettant la Turquie et le Canada sur la route des Bleus. 
 
Le baromètre de l’équipe est incontestablement Bobby Dixon. Bien connu du championnat de France (passé par Saint-Etienne, Gravelines, Le Mans, l’ASVEL et Dijon), l’Américain est devenu une star en Turquie et a été approché pour obtenir un passeport local. Finaliste de l’Euroleague avec Fenerbahçe il dispute aux Philippines sa deuxième compétition internationale. Invisible en ouverture face au Canada (1 pt à 0/8), il a encore souffert devant le Sénégal avant de sortir le grand jeu dans le dernier quart-temps (23 pts, 7 rbds, 4 pds). Son apport est d’autant plus primordial qu’un doute plane sur la participation de Cedi Osman, touché à la cheville et qui n’a pas joué jeudi.
 
Les difficultés que les Bleus ont connues dans le contrôle du rebond pourraient potentiellement poser problème face à un trio de pivot dépassant les 2,10 m mais paradoxalement l’exercice sera sans doute plus aisé que face aux Philippines et à la Nouvelle-Zélande, qui s’appuyaient sur des arrières et des ailiers particulièrement agressifs dans l’exercice. "C’est surtout de la taille près du cercle et je pense que nous serons capables de résister", note Vincent Collet qui sait que désormais une autre compétition commence. "Il fallait se qualifier. Les deux matches ont été complexes même si nous n’avions pas imaginé ne pas être en demi-finale. Désormais nous n’avons plus aucun droit à l’erreur. Défaite interdite."
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EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Samedi, 9. Juillet 2016
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Chapeau: 
L’Equipe de France a deux matches à gagner pour valider son billet pour les Jeux de Rio. Première étape en demi-finale du TQO face à la Turquie, ce samedi à 15h00 (en direct sur Canal + Sport).
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FIBA

Renfort de luxe

Corps: 
C’est un renfort de luxe. De grand luxe même. D’une valeur de 120 millions de dollars très précisément. Deux jours après avoir signé son nouveau contrat avec les Charlotte Hornets, Nicolas Batum va pouvoir faire ses débuts avec l’Equipe de France dans la campagne 2016. Depuis le coup d’envoi du rassemblement des Bleus il était en stand-by, présent avec le groupe mais limité à des entraînements sans contact. Le dénouement rapide espéré de ses négociations contractuelles avait poussé le staff tricolore à prendre un risque, celui de ne disputer le TQO qu’avec 11 joueurs jusqu’aux demi-finales, avant de récupérer leur ailier à tout faire. Tout s’est déroulé selon un plan imaginé à l’avance et si la "letter of clearance" de la NBA a mis quelques heures à parvenir à la FFBB, ne lui permettant pas d’aller plus loin que l’échauffement jeudi soir, Batum sera sur le terrain contre la Turquie, probablement dans le cinq de départ. "Si Nicolas rentre de la bonne façon, on sait que sur son apport athlétique il va nous aider dans les deux combats qui nous attendent", se félicite Vincent Collet. "Le danger serait de trop en faire. Mais je lui fais confiance."
 
Pour le joueur c’est une délivrance et la conclusion d’un fol été qu’il avait du mal à imaginer sans Equipe de France, après la conclusion cruelle du dernier EuroBasket : "Je ne voulais pas louper cette échéance. Je suis passé par toutes les émotions avec cette équipe et en étant un cadre du groupe c’était important pour moi d’être présent au TQO. Je me dis également que si j’avais mis mes lancers-francs en demi-finale contre l’Espagne nous n’en serions pas là. On ne le saura jamais. Donc je voulais tout mettre en œuvre, en fonction de mes obligations contractuelles, pour être là très vite." Depuis son arrivée lundi, Batum s’emploie à évacuer la fatigue du voyage Dallas-Tokyo-Manille avec le préparateur physique Frank Kuhn, multipliant les tours de terrain et les sprints pendant que ses coéquipiers terminent leurs concours de shoots. "C’était un très long vol et avec le décalage horaire je suis un peu perdu. Mais j’essaye de m’entraîner physiquement et de pas mal courir. Je me sens bien désormais. Je n’ai pas eu de test, je rentre directement dans le vif du sujet dans un match couperet. Cela va être surtout mental même si j’imagine que je vais un peu galérer pour prendre le rythme." Pour des Bleus qui souffrent depuis le début du TQO au rebond et dans la réussite de loin, l’apport de Batum devrait s’avérer décisif afin de décrocher une qualification olympique, seule conclusion imaginée : "Tout peut arriver mais perdre est un scenario qu’on n’a pas envisagé."
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Vendredi, 8. Juillet 2016
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Chapeau: 
En civil contre les Philippines, en tenue sur le banc face à la Nouvelle-Zélande, Nicolas Batum sera bien sur le terrain samedi à 15h00 pour la demi-finale du TQO contre la Turquie.
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FIBA

Monsieur propre

Corps: 
8 points à 4/7 et 6 rebonds en ouverture face aux Philippines. 11 points à 4/7 et 5 rebonds jeudi contre la Nouvelle-Zélande. Pour sa 9e campagne internationale, le joueur français le plus titré de l’histoire (5 médailles, comme Florent Pietrus et Boris Diaw) continue de jouer à la perfection sa partition de monsieur propre. Son panier à trois-points au début du quatrième quart-temps a débloqué le compteur à cette distance et lancé la remontée qui a permis aux Bleus de signer un 28-11 décisifs lors des dix dernières minutes. "C’est le seul que j’ai mis en deux matches… mais il tombe bien", sourit le Guadeloupéen, qui avait surtout retenu de sa première sortie un inhabituel 0/3 derrière l’arc. "Au début du match nous avions des tirs mais on ne mettait rien donc on a couru après le score jusqu’à ce qu’on règle la mire. Ensuite on a pu verrouiller le rebond, courir, faire des interceptions et mettre notre basket en place."
 
C’est avec son compère de toujours, Florent Pietrus, Kim Tillie, Antoine Diot et Thomas Heurtel que les Bleus ont renversé la vapeur. Un cinq entièrement surgi du banc et qui a démontré, 48 heures après que les titulaires aient fait la différence contre les Philippines, que la qualité des rotations tricolores jouerait un rôle capital dans la conquête du billet olympique. "Nous sommes une équipe avec 12 joueurs de qualité. Vincent Collet le sait et nous en parle souvent", note Gélabale qui prêche également le recours au collectif pour solutionner la problématique du rebond qui handicape pour l’instant l’Equipe de France : "On est tombé sur une équipe bien plus agressive qu’hier. Nous on en manquait alors qu’ils attaquaient tous les rebonds. Dans ces cas-là il faut rester soudés, se dire que si on continue de faire des écrans retard on va bien finir par récupérer les ballons et plonger sur tout ce qui traîne." La recette a fini par payer et Gélabale se rapproche un peu plus de son dernier grand défi : décrocher la seule médaille qui manque encore à son immense palmarès.
 

 

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Toujours aussi discret, toujours aussi efficace. A 33 ans, Mickaël Gélabale est plus indispensable que jamais à la bonne marche de l’Equipe de France.
crédit: 
FIBA

"On ne gagne pas un tournoi qu’avec ses titulaires"

Corps: 
"Je suis content d’avoir gagné ce soir parce que pendant trois-quarts ils ont dominé. Notre mouvement de balle était pauvre ce qui ne permettait pas de battre leurs rotations, nous avons bien trop porté la balle et nous n’étions pas prêts à faire face à leur agressivité. Nous semblions pressés de trouver les tirs et heureusement nous avons corrigé les choses dans le dernier quart-temps. Dans le jeu d’attaque nous avons été impatients. Nous sommes restés sur la défense des Philippines bien plus permissives et qui aidait moins vite. Nos arrières mardi avaient pu s’enfoncer à loisir. Ce soir on a un peu forcé au lieu de lâcher plus vite la balle. On l’a très bien fait dans le quatrième quart-temps. Ce match est intéressant. On sait qu’on ne gagne pas un tournoi qu’avec tes leaders, tes titulaires. Il faut d’autres apports surtout si on doit jouer deux matches en deux jours. L’apport du banc sera forcément un capital inestimable.
 
Concernant Nicolas Batum nous avons attendu tout l’après-midi une confirmation qui n’est pas venue. Patrick Beesley est venu me dire trois minutes avant le match que nous n’avions rien reçu et que par conséquent on ne pouvait pas l’utiliser. Malheureusement parce qu’il aurait été bien qu’il dispose d’une quinzaine de minutes pour se mettre dans le rythme. Cela fait longtemps qu’il n’a pas joué et il n’a pas fait d’opposition à l’entraînement. Cela sera forcément un petit handicap. La validation de son contrat par la NBA devrait arriver demain, je ne suis pas inquiet. Il va nous apporter de la valeur athlétique et de la présence au rebond, dont on a cruellement besoin. Mais ça ne suffira pas. Il faut une prise de conscience collective car ce secteur nous a lourdement pénalisés ce soir. On a bien défendu mais quand tu empêches l’adversaire de marquer il faut contrôler ton rebond."
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Soulagé d’avoir su trouver le bon rythme dans le dernier quart-temps, Vincent Collet a une nouvelle fois souligné l’importance de l’apport du banc dans la compétition.
crédit: 
FIBA

Avertissement sans frais

Corps: 
Les Philippines ont quitté la compétition dès la deuxième journée du TQO et la Mall of Asia Arena a retrouvé une ambiance plus feutrée, que le poussif Turquie-Sénégal n’a pas contribué à réchauffer. Avant d’assister au traditionnel haka néo-zélandais, les Bleus avaient une vision claire du chemin vers Rio. Une demi-finale face à la Turquie en cas de victoire, face au Canada en cas de défaite. 
 
Vincent Collet avait beaucoup insisté lors de son dernier entraînement sur la nécessité pour ses ouailles de proposer une véritable défense collective, le profil du millésime 2016 tricolore étant largement plus porté sur l’attaque. Son appel a été parfaitement intégré par ses joueurs pendant les premières minutes, la France se montrant agressive sur les lignes de passe et intelligente sur ses rotations. De l’autre côté du terrain, elle portait la balle près du cercle, s’appuyant sur la domination poste bas de Boris Diaw et Joffrey Lauvergne (10-5). Un bon départ avant une longue, très longue, interminable période de disette offensive.
 
La Nouvelle-Zélande n’offre pas les mêmes largesses que les Philippines et a parfaitement fermé sa raquette, bien aidée par l’incapacité des Bleus à rentrer un tir extérieur. Inutile de sortir d’une grande école pour retenir le 0/12 français au-delà de la ligne primée, face au 6/12 de leur adversaire du jour. Ne pouvant pas compter sur le pivot d’Oklahoma City Steven Adams, les Océaniens sont une équipe de shooteurs et savent travailler pour s’offrir les occasions d’artiller. La troisième faute de leur meilleur élément, Tai Webster, dès la 14e minute n’a pas eu d’effet sur leur production, l’activité du cubique Mika Vukona au rebond posant également des problèmes aux intérieurs français. L’écart flirtera avec les 10 unités durant tout le deuxième quart-temps, un moindre mal compte tenu de la physionomie de la rencontre.
 
Une tendance qui va se poursuivre au retour des vestiaires : absence totale de réussite de loin, passivité au rebond. L’Equipe de France n’a pas la tour de contrôle qui pourrait lui permettre de verrouiller sa raquette et de lancer son jeu rapide mais la domination dans ce secteur de la Nouvelle-Zélande n’était pas prévue au programme. A force de concéder deuxième et troisième chances, les Bleus se sont exposés aux flèches de Corey Webster. Nando De Colo, sevré de ballon lors des 20 premières minutes, a beau multiplier les pénétrations, rien n’y fait. L’objectif premier du basket reste de mettre la balle dans le panier et ce n’est que lorsque Mickaël Gélabale puis Kim Tillie desserrent enfin l’étau au-delà des 6,75 m que les Bleus respirent enfin. Ils signent un 14-2 en trois minutes, grâce notamment à l’activité du duo Heurtel-Diot (52-52). Le meneur de l’Anadolu Efes donne enfin le rythme qui avait tant fait défaut à son équipe et qui se traduit par quelques paniers faciles. Le momentum a changé de camp et Heurtel, toujours, va se charger du coup de grâce. La manière n’a sans doute pas convaincu mais comptablement, l’Equipe de France compte deux victoires en deux matches, respectant son plan de route pour Rio. Elle affrontera la Turquie samedi à 15h00 en demi-finale.
 
La France bat la Nouvelle-Zélande : 66-59
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Juillet 2016
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En difficulté pendant trois quart-temps face à la Nouvelle-Zélande, l’Equipe de France termine en tête de sa poule du TQO grâce à dix dernières minutes inspirées (66-59). Elle affrontera la Turquie en demi-finale samedi à 15h00.
crédit: 
FIBA
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match_ID: 
345995

Dernière répétition

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Traditionnellement dans l’ombre du voisin australien, les Néo-Zélandais ne constituent pas une puissance du basket mondial mais ont la capacité de gêner les meilleurs. Cela a été le cas lors de la Coupe du Monde 2014 où les Tall Blacks ont battu la Finlande et l’Ukraine, poussant également la Lituanie dans ses derniers retranchements lors des huitièmes de finale (71-76). Mercredi soir, pour leur entrée en lice, les hommes de Paul Henare ont disposé avec autorité des Philippines, exploitant les mêmes faiblesses que l’Equipe de France : l’incapacité des locaux à aider sur les arrières. Nando De Colo et Tony Parker ont inscrit 48 points, les frères Webster, Tai et Corey, ont rendu exactement la même fiche statistique, recevant l’aide d’Isaac Fotu (17 pts) et de l’éphémère villeurbannais Thomas Abercrombie (13 pts). Un joueur déjà présent sur le parquet lors du dernier face-à-face entre les deux équipes, au Mondial 2010, et qui s’était conclu par un effondrement complet de l’Equipe de France, défaite 70-82 et incapable de préserver un point average pourtant primordial. 
Cinq joueurs français présents au TQO étaient de la partie et la méfiance sera donc de mise. "Sur le papier il n’y a pas photos mais encore une fois c’est une équipe atypique", prévient Antoine Diot. "C’est à nous de faire un match très sérieux. On veut la première place et il ne faudra pas se faire piéger. Il ne faut jamais parler de la demi-finale, de la finale ou des JO avant de jouer le prochain match. Quand tu te projettes tu prends une gifle. Surtout que cette équipe c’est un mauvais souvenir et il n’y a pas si longtemps que ça." 7 des 8 meilleurs marqueurs néo-zélandais de la dernière Coupe du Monde sont de retour cette saison avec comme seule absence, celle du redoutable shooteur Kirk Penney, désormais retraité. Réunie depuis le 7 juin la Nouvelle-Zélande a enchaîné une tournée au Japon, en Chine, en Lettonie et en Lituanie. De quoi façonner un collectif qui compense bien souvent le manque de talent pur de l’ensemble.
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Avec le format d’un TQO à six équipes, l’Equipe de France est déjà qualifiée pour les demi-finales avant d’affronter la Nouvelle-Zélande, jeudi à 15h00 (en direct sur Canal + Sport), pour la première place du groupe B.
crédit: 
Presse Sports/Boué

Boris Diaw quitte les Spurs pour Utah

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"Bonjour, Utah et Rudy Gobert, je suis impatient de vous rejoindre", a tweeté Diaw.

"Merci aux supporters des Spurs, merci aux Spurs pour ces belles années et la bague (de champion NBA), je pars mais San Antonio restera toujours un endroit particulier pour moi", a-t-il poursuivi.

Diaw portait depuis 2012 le maillot des San Antonio Spurs avec qui il a remporté le titre NBA en 2014.

Agé de 34 ans, Diaw évolue depuis 2003 en NBA: il est passé par Atlanta (2003-05), Phoenix (2005-09), Charlotte (2009-12), San Antonio (2012-16) et maintenant Utah.

Elu en 2006 joueur ayant le plus progressé en NBA, Diaw a eu un rôle crucial lors de la finale 2014 remportée par San Antonio face à Miami.

En 2015-16, son rendement a décliné avec des moyennes de 6,4 points, 3,1 rebonds et 2,3 passes décisives par match.

A Salt Lake City, il retrouvera Rudy Gobert, l'un des joueurs-clefs du Jazz, déjà considéré à 24 ans comme l'un des meilleurs défenseurs de NBA.

Utah n'a plus disputé les play-offs depuis 2012.

Surtitre: 
Français de NBA
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin avec AFP
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Juillet 2016
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Boris Diaw
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Après l'arrivée de Pau Gasol aux San Antonio Spurs, c'est sans surprise que Boris Diaw a annoncé hier soir sur twitter son départ de la franchise texane. Le capitaine des Bleus jouera la saison prochaine au Utah Jazz avec Rudy Gobert.
Social_posts: 
<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="en" dir="ltr">Hey <a href="https://twitter.com/utahjazz">@utahjazz</a> and <a href="https://twitter.com/rudygobert27">@rudygobert27</a> ! I&#39;m looking forward seeing you !</p>&mdash; Boris Diaw (@theborisdiaw) <a href="https://twitter.com/theborisdiaw/status/750435910219493376">July 5, 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> <blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="en" dir="ltr">Spurs&#39; fans, thanks for all your messages. Great years here and a ring! Leaving but San Antonio will always be a special place to me.</p>&mdash; Boris Diaw (@theborisdiaw) <a href="https://twitter.com/theborisdiaw/status/750435786919522304">July 5, 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

"Un premier quart compliqué et agaçant"

Corps: 
Le premier quart-temps a été compliqué et agaçant. Nous étions prévenus et nous avions mis en place un certain nombre de choses… que nous n’avons pas respecté. Il a fallu être en difficulté pour corriger le tir et utiliser beaucoup plus les aides positionnelles que l’on voulait faire. On savait qu’ils auraient cette agressivité en un-contre-un et qu’il ne fallait pas lâcher Blatche mais, malgré tout, nous avons été légers dans l’entame. C’est bien de s’en être sorti en contrôlant globalement la deuxième mi-temps. Avoir des difficultés dans les premiers matches n’est jamais négatif pour la suite de la compétition... Cette équipe peut être encore plus dangereux. La question est de savoir s’ils vont récupérer car ils ont laissé de la gomme ce soir. Je pense que la Nouvelle-Zélande aura du mal et je ne serais pas surpris que les Philippines soient en demi-finale. Désormais on va jouer des équipes plus académiques. Ce n’est pas facile pour nos grands. J’ai sur-utilisé Boris Diaw (36 minutes) mais ce n’était pas simple de faire autrement. Celui qui s’en est bien tiré également c’est Kim Tillie. Tous les deux ont donné un gros coup de main à nos arrières. Tony et Nando ont été nos fers de lance lors de ce match. Je trouve que Tony est très en jambes. 
Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Manille
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Juillet 2016
Vignette: 
Chapeau: 
S'il regrette la légèreté de ses troupes lors des dix premières minutes, Vincent Collet est en revanche satisfait de la réaction française et de la bonne tenue de sa traction arrière Parker-De Colo.
crédit: 
FIBA

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