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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

Chef d'oeuvre absolu

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Tenir, tenir, tenir. Le plus longtemps possible. Pour instiller le doute, faire naître la peur. La peur de s’effondrer devant une salle toute entière acquis à leur cause et un pays qui n’attend qu’une finale face aux Etats-Unis. Vincent Collet avait une idée bien précise de la manière de bousculer l’Espagne et a eu quasiment quatre jours pour préparer ses troupes techniquement et psychologiquement. Son plan de jeu il ne l’a bien évidemment pas dévoilé mais ses troupes l’ont appliqué à la lettre lors d’un match absolument remarquable. 
 
A machacar titrait le grand quotidien sportif Marca mercredi matin. "Ecrasez-les". Le soir, les "Orenga dimisión" descendaient des travées d’un Palacio de Deportes incrédule. Devant le roi, l’Espagne est sortie de "sa" Coupe du Monde, dominée par une Equipe de France qui a maîtrisé son sujet pendant 40 minutes ou presque. La deuxième attaque du tournoi (88,2 points par match) a été totalement étouffée, trahie par son adresse extérieur (2/22 à trois-points) et sortie de sa zone de confort par des Bleus qui ont rayé de la carte Marc Gasol et Serge Ibaka (2/14, 6 rebonds) et limité l’impact de Pau Gasol. Grâce à un contrôle impeccable du rebond défensif et une concentration de tous les instants, qui n’a laissé que deux points en contre-attaque aux locaux, la France a presque constamment fait la course en tête et porté l’estocade dans le dernier quart-temps (23-9) dans le sillage de Thomas Heurtel et Rudy Gobert. "La voie était très étroite et il fallait absolument respecter ce que nous avions décidé de faire", souriait Vincent Collet en conférence de presse.
 
Et malgré la jeunesse de son effectif, l’Equipe de France est restée strictement fidèle à sa partition, n’en déviant que quelques instants lors du troisième quart-temps. "Mais même lors de nos passages difficiles, la digue n’a jamais lâché", notait Collet, soulignant au passage la performance de ses deux pivots. Joffrey Lauvergne (10 rebonds) et Rudy Gobert (13 prises) ont en effet régné dans les airs, n’offrant quasiment aucune seconde chance à leurs vis-à-vis.

 
En attaque, Boris Diaw, en difficulté depuis plusieurs matches, a montré la voie, plaçant deux tirs primés dans le premier quart-temps pour éviter tout risque d’embrasement de la salle. "Il a été exceptionnel parce qu’il a lancé le match et ensuite il n’a cessé de rameuter les troupes. La première difficulté ce soir était que les joueurs soient convaincus que tout ce qu’on disait n’était pas que des paroles." Ils l’ont fait de bout en bout, infligeant à Pau Gasol sa première défaite face à la France après une série de dix succès commencée en 2001.
 
Reste que malgré l’énormité de l’exploit, la France va devoir rapidement retomber sur terre pour aller chercher la première médaille mondiale de son histoire. "On connaît le fonctionnement de ces championnats", mettait immédiatement en garde Vincent Collet. "J’ai vu jouer les Serbes avant de venir et ils ont été énormes. La règle qui veut qu’on a du mal à battre deux fois la même équipe dans un grand championnat peut s’appliquer à nous. L’idée est ne pas gâcher. Il reste trois très fortes équipes dont une au-dessus du lot. Les deux autres sont dans nos cordes mais je pense qu’elles nous sont légèrement supérieures. Mais cette équipe mérite d’aller chercher une médaille."
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Madrid)
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a réalisé un exploit exceptionnel en battant l'Espagne 65-52 à Madrid. Elle se qualifie pour les demi-finales de la Coupe du Monde pour la première fois de son histoire.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Face à l’Everest

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Le plus grand exploit de l’histoire du basket  français ? C’est sans doute le label que décrocheraient les Bleus en cas de victoire face à l’Espagne à Madrid. Au complet, la Roja a détruit l’opposition depuis le début de la Coupe du Monde. Six matches, six victoires, 26,5 points d’écart en moyenne. "L’Espagne avance comme un rouleau compresseur", admet aisément Vincent Collet. Et a pris pour habitude de tuer les rencontres dès le premier quart-temps afin de s’éviter toute frayeur inutile. Le plan de jeu sera donc simple sur le papier : rester au contact le plus longtemps possible pour tenter d’installer le doute dans l’esprit d’un groupe programmé pour atteindre la finale le 14 septembre prochain et espérer un scenario à la 2007, lorsque la Russie était venue décrocher le titre européen à Madrid face aux hôtes des lieux. "Je souhaite qu’on fasse un grand match. Quand on joue une grande équipe tu peux t’écrouler mais également être galvanisé et saisir l’occasion pour t’élever. J’espère que c’est ce chemin là que nous emprunterons."
 
Lors de la phase de poule, les Bleus avaient livré un splendide premier quart-temps, lâchant prise petit à petit pour terminer à -24. "Ce match constitue une base intéressante. Nous avons fait de bonnes choses, notamment en première mi-temps. Les systèmes mis en place ont momentanément fonctionné mais quand ils les ont contestés nous n’avons pas su correctement nous adapter. Pour pouvoir exister plus longtemps il faudra amener d’autres solutions et ne pas commettre un certain nombre d’erreurs individuelles. Pour avoir un match il faudra élever notre niveau avec une vigilance de tous les instants. Au-dessus de 16 balles perdues on ne pourra pas les inquiéter. C’est mathématique." Si les frères Gasol (30 points et 12 rebonds de moyenne sur le tournoi) constituent un problème insoluble sur demi-terrain, c’est bien les paniers de loin et les relances létales de ses arrières qui créent l’écart pour l’Espagne. Entre Navarro, Llull, Calderon, Fernandez et Rodriguez les double médaillés d’argent olympiques possèdent une puissance de feu écœurante parfaitement mise en place par Ricky Rubio. Cette mécanique si parfaite peut-elle se gripper ? "On ne pourra apercevoir leurs faiblesses que s’ils sont dans la difficulté", estime Vincent Collet. "Pour l’instant ils sont en promenade de santé. Dans un quatrième quart-temps serré ressentiront-ils une forme de pression ? Mais il faut être capable de les y emmener, de résister."
 
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Madrid)
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a rendez-vous avec l’Espagne ce soir à 22h00 (en direct sur Canal + Sport) en quart de finale de la Coupe du Monde. Une semaine après leur lourde défaite en poule, les Bleus veulent faire douter les favoris pour l’or.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Batum : "Faire quelque chose de grand en 2015"

Corps: 

"C'est un bon timing. Nos deux générations (avec celle de Tony Parker), et même avec celle d'Evan (Fournier) qui arrive derrière, on est à notre apogée. Donc c'était le meilleur moment pour organiser cette compétition à domicile. On a maintenant un an pour préparer ça. Ca risque d'être un bon moment, en tout cas on fera tout pour" se réjouit Nicolas Batum. L'ailier des Bleus donne déjà rendez-vous aux fans français : "Espérons que tout le monde répondra présent, parce que là il y a quelque chose d'historique à faire. C'est qualificatif pour les Jeux et défendre son titre à domicile, ce n'est pas donné à tout le monde tous les ans, donc autant en profiter et faire quelque chose de grand".

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB) avec AFP
Date d’écriture: 
Mardi, 9. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
L'EuroBasket 2015 à domicile, l'ailier de l'Equipe de France masculine Nicolas Batum s'y voit déjà.
crédit: 
Crédit : Bereflex/FFBB

Les Bleus veulent y croire

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La grosse cote 
Antoine Diot : "C’est un match qu’on pense pouvoir gagner. On doit regarder la réalité en face. L’Espagne est favorite, joue à domicile, aligne la meilleure équipe de son histoire. Mais c’est un match de basket. Personnellement j’ai perdu contre l’Islande une rencontre que je n’aurais jamais dû perdre (ndlr : en 2006 en poule à l’Euro juniors conclu par la médaille d’or). On ne sait jamais ce qui peut se passer. Ils auront peut-être un peu plus de pression et on cherchera à les jouer les yeux dans les yeux. En poule les balles perdues nous ont fait très mal. Cela va être important d’imposer notre rythme parce que s’ils commencent à courir, sur l’euphorie ça s’annonce compliqué. L’Espagne c’est un rouleau compresseur qui te met la pression pendant 40 minutes."
 
La force intérieure
Florent Pietrus : "L’équipe d’Espagne sans Pau Gasol c’est une bonne équipe mais ce n’est pas la même chose. Il leur apporte beaucoup, sur le terrain et au niveau de la sérénité qu’il dégage. C’est un joueur exceptionnel qui évolue avec beaucoup de confiance. Affronter un Gasol c’est difficile. Deux c’est encore plus compliqué. Notre chance c’est qu’ils n’ont qu’un ballon ! Il faudra les sortir de leur zone de confort. Comme tous les joueurs talentueux ils n’aiment pas trop le jeu physique. Quand ils sortent Serge Ibaka rentre donc il va falloir se serrer les coudes, baisser la tête et avancer."


 
La rivalité
Joffrey Lauvergne : "Même si je suis un jeune international, je la ressens. Quand je ne jouais pas en bleu je soutenais l’Equipe de France. C’était plus une vision de supporter. Après quand tu entends les anciens en parler tu le ressens. Au niveau du public, même si ce n’est jamais méchant tu vois qu’il préférerait que tu perdes à tous les coups ! Ils soutiennent toutes les équipes qui jouent contre toi. Ce sont des choses qui me plaisent bien et qui peuvent te pousser vers l’avant."
 
Des raisons d’espérer
Boris Diaw : "La semaine dernière on ne joue pas un grand match. On peut limiter beaucoup nos erreurs. Je ne me voile pas la face, je sais qu’ils sont très forts. Si on réalise un match quasi parfait, c’est jouable. Mais on ne gagnera pas en faisant un match moyen. A la fin je veux surtout qu’on ne nourrisse pas de regrets. Il va falloir faire preuve de dureté parce que s’ils peuvent installer tranquillement leur jeu c’est là qu’ils sont à leur meilleur niveau."
 
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Grenade)
Date d’écriture: 
Mardi, 9. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France affronte l'Espagne mercredi à 22h00 (en direct sur Canal + Sport) en quart de finale de la Coupe du Monde, à Madrid. Les Bleus auront eu près de quatre jours pour préparer cette rencontre au sommet et trouver des raison d'espérer face au favori pour la médaille d'or avec les Etats-Unis.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

"Ça va être génial"

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C'est officiel, la FIBA Europe a dévoilé que la France accueillera l'EuroBasket 2015 (à Montpellier et Lille). Tony Parker a tout de suite communiqué son enthousiasme à l'idée de disputer la compétition devant les supporters français sur son site internet. « Ça va être génial. C’est juste énorme de défendre notre titre de champion d’Europe à domicile. Avec l’Euro en France et les JO 2016 à Rio, ce sont mes dernières compétitions avec l’Equipe de France. Jouer une compétition majeure en France pour tenter de terminer en beauté aux JO, ce serait comme dans un rêve. Je me suis beaucoup investi dans cette candidature. Jean-Pierre Siutat (président de la FFBB) a bossé comme un malade. C’est  bien, nos efforts sont récompensés. Mais maintenant, c’est à nous de jouer. J’espère qu’on aura l’une des plus belles équipes de France de l’histoire l’année prochaine. »

Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Tony Parker, le meneur de jeu de l'Equipe de France masculine, défendra le titre de Champion d'Europe 2013 devant son public l'été prochain en 2015.
crédit: 
Crédit : Bellenger/IS/FFBB

La France organisera l'EuroBasket 2015

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La FIBA Europe a retenu deux sites pour la France. Montpellier accueillera le premier tour (10 700 places, Aréna construite en 2010) et Lille organisera le tour final dans l’Aréna du Stade Pierre Mauroy (27 000 places, construite en 2012).
 
Le dossier de candidature de la Fédération Française de BasketBall (FFBB) a été présenté au Bureau Central de l’instance internationale par le Capitaine des Bleus, Boris DIAW, Champion d’Europe en titre avec l’Equipe de France et Champion NBA 2014 avec les San Antonio Spurs.
 
Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB) : « C’est un grand moment d’émotion. Que de péripéties depuis septembre 2010, date à laquelle j’ai convaincu l’Allemagne de l’intérêt d’un EuroBasket pan européen, que nos deux pays pourraient co-organiser. Le rêve devient réalité. Merci à la FIBA Europe de nous confier cet événement majeur, merci au gouvernement français pour son soutien, merci aux trois sites (Montpellier et Lille retenus et Nantes non retenu) pour leur investissement et leur confiance, merci aux services de la FFBB qui ont fait un travail fantastique. Bravo aux trois autres pays co-organisateurs (l’Allemagne, la Croatie et la Lettonie), nous sommes ravis de travailler ensemble. L’Euro 2015 sera une occasion fantastique d'honorer la grande carrière de nos cadres Tony Parker, Boris Diaw, Florent Pietrus et Mickaël Gélabale et leur apport considérable au basket français. Obtenir l’organisation est une chose, la réussir en est une autre. Nous allons nous mettre au travail dès demain car il nous reste 12 mois pour tout préparer. Rêvons maintenant de salles bondées et d’une équipe conquérante qui se qualifie pour Rio et défend son titre devant 27 000 fans ! »
 
Patrick Beesley (Directeur Technique National) : « L’attribution à la France de cet Euro 2015 est une excellente nouvelle pour tout le basket français. Ce projet ambitieux poussé par la Fédération Française avec l’aide des services de l’Etat, va enfin voir le jour, et je pense que nous pouvons être fiers de cette réussite. Je tiens à féliciter l’ensemble des services de la Fédération qui se sont investis dans ce véritable challenge et ceci en un temps record. Nous avions un dossier solide, et l’originalité de la phase finale au Stade de Lille a certainement séduit beaucoup de monde. Je me réjouis également du fait que notre équipe nationale pourra enfin disputer une grande compétition avec le soutien de son public. L’ensemble du basket français va s’approprier au fil des mois ce grand évènement, et cela va nous permettre de vivre une grande année basket. »


 
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau (à Madrid)
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
La Fédération Internationale Européenne (FIBA Europe) a annoncé, ce lundi 8 septembre, que la France ferait partie des 4 pays organisateurs de l’EuroBasket 2015. La France va organiser en septembre 2015, la 39e édition du Championnat d’Europe de basket, qui sera qualificatif aux Jeux Olympiques de Rio 2016.

La MINUTE INSIDE du 7 septembre 2014

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Coupe de France 2014
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Embarquez avec les Bleus pour la Coupe du Monde en Espagne en partageant tous les jours une Minute Inside de la vie de l’Équipe de France.

La France rêve de l’EuroBasket

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"L’EuroBasket 2015 nous fait saliver. Joueurs ou staffs, tout le monde en rêve." En plus d’avoir son esprit entièrement tourné vers le quart de finale de la Coupe du Monde de mercredi soir, Vincent Collet va suivre avec intérêt la décision que prendra le Board de la FIBA Europe lundi après-midi. Ce dernier doit en effet désigner quels pays accueilleront la compétition continentale, qui délivrera deux places pour les Jeux Olympiques de Rio. Après la décision du mois de juin dernier de retirer l’organisation à l’Ukraine, un nouveau processus de candidatures a été lancé.
 
La France s’est positionnée pour accueillir une des poules du premier tour de l’EuroBasket 2015 ainsi que le tour final, qui se disputerait dans le Stade Pierre Mauroy de Lille dont la capacité, en configuration basket, dépasse les 27.000 places. Une perspective qui fait beaucoup parler au sein du groupe France : "Nous espérons tous ce grand moment", reprend Collet. "Comme la génération espagnole bénéficie aujourd’hui de cette Coupe du Monde à la maison, notre génération de joueurs mériterait de pouvoir défendre son titre européen chez elle. On voit ce que ça représente dans les pays qu’on a traversés ces dernières années. On imagine disputer une phase finale dans un cadre incroyable."
 
Le board de la FIBA Europe se réunira lundi à 12h00. Les pays candidats auront ensuite cinq minutes pour présenter leur dossier avant la phase des votes. C’est le capitaine des Bleus en personne, Boris Diaw, qui prendra la parole pour la France. L’annonce de la décision est attendue vers 17h30 à Madrid.
Surtitre: 
EuroBasket 2015
Auteur: 
Julien Guérineau (à Grenade)
Date d’écriture: 
Dimanche, 7. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
C’est lundi dans l’après-midi que la FIBA Europe dévoilera l’identité des pays qui accueilleront l’EuroBasket 2015. La délégation de la FFBB et Boris Diaw ont préparé, dimanche, leur présentation.
crédit: 
Canet/FFBB

LA MINUTE INSIDE - Après la victoire contre la Croatie

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Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 7. Septembre 2014
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Embarquez avec les Bleus pour la Coupe du Monde en Espagne en partageant tous les jours une Minute Inside de la vie de l’Équipe de France.

Objectif atteint

Corps: 
L’Equipe de France a atteint l’objectif qu’elle s’était fixée avant le début de la Coupe du Monde : atteindre les quarts de finale. Malgré des absences de marque les Bleus ont démontré qu’ils avaient de la ressource et de jeunes joueurs capables de lui assurer une place parmi le gratin de la planète basket. "Nous étions affaiblis et c’est une satisfaction d’aller en quart de finale. Mais je ne veux pas faire de bilan avant un match qui doit être un sommet", souriait Vincent Collet après la rencontre. "On va jouer contre une équipe exceptionnelle qui est à son apogée et à domicile. Mais même s’il n’existe qu’une seule chance, il faut la jouer à fond. Les jouer est un privilège. Ne le gâchons pas."

Pour obtenir le droit de défier à nouveau la Roja, les Bleus ont écarté la Croatie, candidate annoncée à une médaille. Un match pourtant bien mal engagé à la suite d’un premier quart-temps cauchemardesque, sans rythme et sans adresse, marqué par un famélique 3/19 aux tirs. "Heureusement qu’on défend. Être devant d’un point à la mi-temps en shootant à 30% ça tient du miracle", soufflait ainsi Nicolas Batum. Les Bleus ont en effet cette capacité à éteindre leurs adversaires et l’ont prouvé samedi soir. Mis à part Bogdan Bogdanovic (27 pts) et Ante Tomic (17 pts) les autres joueurs majeurs croates ont été rayés de la carte : 5 sur 34 pour le quintet Lafayette-Saric-Rudez-Ukic-Simon. Un investissement défensif symbolisé par l’envolée de Boris Diaw pour un contre digne de ses plus belles années juniors lors du premier quart-temps. Le capitaine tricolore a pourtant vécu une soirée difficile de l’autre côté du terrain mais son entraîneur ne s’en émeut guère. "On joue mieux avec lui que sans lui. Avec Boris on ne peut pas se focaliser que sur les paniers. Il fait briller les autres et a été remarquable défensivement en mettant Saric sous clé."



Rapidement, la France est parvenue à effacer son débours des dix minutes initiales (7-15) grâce notamment à l’entrée déterminante d’Evan Fournier. Le benjamin du groupe s’est révélé tranchant et tandis que Florent Pietrus donnait le ton défensivement, l’arrière du Magic alternait tir de loin et agressivité vers le cercle. "Je rate encore mes lancers-francs mais il y a du mieux. Ce soir on gagne grâce à la défense. Il va falloir construire sur ce succès. Je ne sais pas si j’ai trouvé le déclic mais j’ai essayé de mettre du rythme, c’est mon rôle en sortie de banc." Vincent Collet n’hésitera pas à l’heure de le remettre directement sur le terrain au retour des vestiaires. Une option payante puisque ses points sur contre-attaques ont enfoncé une Croatie à côté de son basket qui offrait à Nicolas Batum plusieurs occasions de martyriser les cercles du Palacio de Deportes.

Mais ces Bleus new-look ont les défauts de leurs qualités et leur "légèreté" de l’aveu même de leur coach, leur joue souvent des tours. A +16 (46-30) à la fin du troisième quart-temps quelques choix douteux remettront les Croates dans le sens de la marche. Bis repetita dans le quatrième à +9 (63-54) alors que Mickaël Gélabale semblait avoir assuré l’essentiel. Les troupes de Jasmin Repesa serviront inlassablement leur génial pivot Tomic pour se rapprocher avant que Bogdanovic de loin ne donne des sueurs froides au staff français (66-64 à 50’ du buzzer). "J’ai mis en avant deux joueurs dans le vestiaire : Thomas Heurtel et Evan Fournier", analysait Vincent Collet en conférence de presse. "Et en même temps j’ai expliqué qu’Evan, après avoir fait des choses magnifiques, a failli remettre les Croates dans le match en se précipitant sur la zone. Et Thomas, après avoir gagné le match avec deux passes magnifiques et un panier exceptionnel sur Tomic, tombe un peu dans l’euphorie. A très haut niveau il faut de l’émotion mais garder la tête froide pour gérer les possessions. Nous avons quatre jours pour franchir un cap dans ce domaine. Cela compte autant que le talent. Cela fait partie de nos faiblesses récurrentes."
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Madrid)
Date d’écriture: 
Samedi, 6. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus ont dominé la Croatie 69-64 en huitième de finale de la Coupe du Monde. Comme en 2006 au Japon, ils intègrent le top 8 mondial. La France va retrouver sur sa route le favori de la compétition, l’Espagne, mercredi soir à 22h00.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

LA MINUTE INSIDE- 05/09/2014 - En route pour Madrid

Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 6. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Embarquez avec les Bleus pour la Coupe du Monde en Espagne en partageant tous les jours une Minute Inside de la vie de l’Équipe de France.

Attention danger

Corps: 
La dernière fois que l’Equipe de France a croisé la Croatie à Madrid, et au Palacio de Deportes déjà, elle avait bu la tasse dans une rencontre de classement qui l’avait éloigné des Jeux Olympiques de Pékin. Depuis, les Bleus ont enchaîné cinq victoires consécutives face aux Croates, la dernière en préparation, à Pau (81-71). Ils voudront poursuivre cette bonne série face à une formation ultra talentueuse mais dont le profil très offensif pourrait lui convenir.
 
Du talent les Croates en regorgent depuis de nombreuses années mais l’ont systématique gâché lors des grandes compétitions internationales (aucune médaille depuis 1995). Toutefois, la cuvée 2014 semble un ton au-dessus de ses devancières en matière de dureté. Elle l’avait prouvé l’an passé en Slovénie en atteignant les demi-finales et la montée en puissance de son phénomène Dario Saric (20 ans) lui donne incontestablement une dimension supplémentaire. Fraîchement drafté par les Sixers, Saric est déjà la meilleure évaluation de son équipe et expose son talent multi-facettes sur le poste 4 (13,2 pts, 6,6 rbds, 2,8 pds). "Son émergence est pour beaucoup dans les progrès de la Croatie", estime Vincent Collet qui voit dans le parcours de son adversaire beaucoup de similitudes avec celui des Bleus. "Ils se qualifient avec 3 victoires, ont fait un gros match face à l’Argentine comme nous face à la Serbie, ont perdu logiquement contre la Grèce comme nous face à l’Espagne mais ont fait une contre performance face au Sénégal alors que nous gagnons petitement contre l’Iran. C’est un match qui me paraît ouvert."
 
Boris Diaw, le capitaine, résumait parfaitement la situation lors du point presse des joueurs à Madrid en expliquant que les deux équipes étaient tout aussi confiante l’une que l’autre dans leur capacité à s’imposer. Pour passe l’obstacle et sans doute retrouver l’Espagne en quart de finale, l’Equipe de France aura besoin de s’inspirer de ses prestations face à la Serbie et au Brésil. En attaque, Vincent Collet estime que le jeu de ses troupes "manque d’équilibre", la faute à un manque de fixations qui pénalisent les ailiers à l’image de Mickäel Gélabale (22 tirs seulement en cinq matches). L’entraîneur des Bleus se veut cependant confiant, notamment dans la capacité de ses leaders à passer un cap avec l’arrivée des matches à élimination directe : "Pour être fort au top niveau international, il faut des grands joueurs. Du fait des absents nous en avons forcément moins, il est donc indispensable que ceux dont on dispose encore soient à leur meilleur niveau." Boris Diaw, parfois ralenti par les fautes ou Nicolas Batum, en retrait face à l’Iran, ont l’expérience de ces rencontres à haut risque qui détermine le succès ou l’échec d’une campagne.
 
Arrivée à Madrid à 12h00 après un court vol d’une heure, l’Equipe de France aura, quoi qu’il arrive, peu de temps pour gamberger. "Il y a peu de quantité mais plus de qualité dans la préparation. Nous allons avoir un entraînement et une séance vidéo seulement pour se préparer. Samedi matin il s’agira simplement d’une séance de shoots", expliquait Charles Kahudi dans les salons de l’hôtel des Bleus, pris d’assaut par des centaines de femmes présentes pour un congrès d’appareils de cuisine ! "La Croatie est une équipe très talentueuse qui a du monde à tous les postes. Le défi sera de stopper leur production offensive surtout au niveau de Tomic, Bogdanovic et Saric."
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Madrid)
Date d’écriture: 
Vendredi, 5. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus arrivés à Madrid vendredi matin, vont disputer leur huitième de finale samedi à 18h00 (en direct sur Canal + Sport) face à l’ambitieuse Croatie, demi-finaliste du dernier Euro.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

La Minute Inside du 4 septembre 2014

Surtitre: 
Coupe de France 2014
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 5. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Embarquez avec les Bleus pour la Coupe du Monde en Espagne en partageant tous les jours une Minute Inside de la vie de l’Équipe de France.

Direction Madrid

Corps: 
Rentrés à leur hôtel à 1h00 du matin, rarement endormis avant 3h00, les Bleus étaient à nouveau sur le parquet à 18h00 pour affronter l’Iran lors d’un match décisif pour la qualification en huitièmes de finale. Une récupération quasi inexistante qui explique, en partie, 10 premières minutes qui ont donné quelques sueurs froides à leurs supporters. A la fin du premier quart-temps, l’Equipe de France pointait ainsi à -10 (13-23), incapable de ralentir les deux arrières persans Mahdi Kamrani (7 pts) et Samad Nikkhah (11 pts). Stupeur et tremblements donc pour des Tricolores aphones et dispendieux sur la zone. Il faudra l’entrée d’Edwin Jackson et d’Evan Fournier pour dynamiser l’ensemble. Le nouvel arrière du Magic s’est ainsi fendu de 10 points pour ramener les siens alors que la défense montait sérieusement en régime. "J’ai eu des tirs ouverts sur la zone et j’ai eu la chance de les mettre dedans", se félicitait Fournier, clairement sur la pente ascendante depuis trois matches et auteur de son record en carrière jeudi soir. "Il faut que je continue à jouer juste. Déjà le match contre l’Espagne m’a fait du bien. On s’est pris une raclée mais d’un point de vue personnel j’ai pu prendre des tirs qui m’ont mis en confiance."


 
Satisfait de la prestation de la réaction de ses joueurs et déjà concentré sur le huitième de finale de samedi, Vincent Collet ne se focalisait sur l’entame ratée : "La fatigue a joué un grand rôle dans le début de match. Puisqu’on prend 20 points hier les gens oublient qu’il a fallu tout donner pour être longtemps dans le match face à l’Espagne. L’Iran a très bien joué et sur la zone nous avons raté les premiers tirs. Par la suite on a su rééquilibrer les choses." Avec un 1/5 à trois-points et 4 balles perdues, la France a donné le bâton pour se faire battre avant que ses shooteurs ne règlent la mire pour renverser la tendance (26-50 en 20 minutes). "Il n’y a pas eu de panique", insistait Fournier tandis que le capitaine Boris Diaw soulignait les "deux belles armes offensives de l’Iran".
 
Alors que le match semblait définitivement gagné les Bleus ont en effet souffert face au gigantesque Hamed Haddadi (de 79-65 à 79-74), forçant Vincent Collet à remettre ses titulaires sur le terrain pour emballer l’ensemble. La première rencontre en 72 ans a donc tourné à l’avantage de l’Equipe de France qui prendra la direction de Madrid dès demain matin pour y disputer samedi à 18h00 son huitième de finale face à la Grèce ou à la Croatie.
 
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Grenade)
Date d’écriture: 
Jeudi, 4. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Après un premier quart-temps raté, l’Equipe de France a corrigé le tir pour obtenir, non sans une dernière frayeur, sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde en battant l’Iran (81-76). Elle affrontera la Grèce ou la Croatie samedi à 18h00.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

La Minute Inside du 3 septembre 2014

Surtitre: 
Coupe de France 2014
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 4. Septembre 2014
Vignette: 
Chapeau: 
Embarquez avec les Bleus pour la Coupe du Monde en Espagne en partageant tous les jours une Minute Inside de la vie de l’Équipe de France.

Leçon d’espagnol

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L’Espagne agace tout autant qu’elle impressionne. Et si les petits coups de vice de Rudy Fernandez ou les jérémiades incessantes de Juan-Carlos Navarro suscitent souvent l’énervement c’est aussi, et surtout, car cette Espagne semble quasi-invincible lorsqu’elle se présente au complet. Elle peut légitimement prétendre au titre de meilleure équipe européenne de tous les temps avec la Yougoslavie de la fin de des années 80, avant son éclatement. 
 
Pour la neuvième fois consécutive, les Bleus ont donc dû baisser pavillon face à Pau Gasol. Ce dernier a pourtant été plutôt bien contenu mais la qualité des rotations intérieures de la Roja ont fini, comme souvent, par faire la différence. "Je suis déçu de l’écart", a regretté Vincent Collet en zone mixte."C’était déjà dommage de compter 10 points de retard à la mi-temps. Ensuite on a manqué cruellement d’adresse puisqu’on rate systématiquement les tirs qui nous auraient permis de nous rapprocher. Au basket il faut être adroit, surtout dans ces matches-là. Et certaines de nos erreurs ne sont pas du niveau mondial où il faut être pour les jouer les yeux dans les yeux." L’Espagne, depuis le début du tournoi, cherche le K.-O. d’entrée. Pas question pour elle de traîner en route ou de faire de sentiment. Elle a failli y parvenir mercredi soir (3-11) mais la France s’est battue, a trouvé de l’adresse grâce au duo Diot-Batum et de la hargne avec Joffrey Lauvergne pour revenir au contact, avant qu’un missile de Navarro à 0,7 seconde du buzzer ne lui mette un premier coup au moral. 


 
Une fin de première mi-temps pas idéalement gérée puis une succession de balles perdues au retour des vestiaires ont fait le reste. Face à l’Espagne, en quelques secondes la digue peut céder, les trois-points pleuvoir, les contre-attaques fuser. La pile électrique Sergio Llull a largement contribué à creuser l’écart et l’absence d’adresse de loin des Français a fait le reste (1/12 à trois-points en deuxième mi-temps). "Dans le troisième quart-temps on perd des ballons idiots alors qu’on les avait bien contenus sur le jeu rapide. Ensuite on s’est désunis, ils nous ont impacté physiquement et le score a enflé", pestait Florent Pietrus. "Nous ne sommes pas au niveau de cette équipe d’Espagne mais nous avons livré un beau combat en première mi-temps. Il faudra s’en servir pour continuer à travailler. Le score est cruel mais les matches qu’il faudra gagner c’est la semaine prochaine."
 
Et même plus tôt que cela. Après quatre journées, la France n’a toujours pas composté son billet pour Madrid. Il lui faudra battre l’Iran (ou perdre de 6 points et moins et espérer un succès de l’Espagne sur la Serbie) pour s’assurer de la troisième place de la poule. "J’ai des motifs de satisfaction : du courage, des garçons qui veulent s’investir. Je trouve qu’offensivement on trouve des bonnes solutions sur leur défense", positivait Vincent Collet. "Maintenant je suis concentré sur le match contre l’Iran pour aller en huitièmes. Je souhaite qu’on puisse rejouer l’Espagne mais il faudra battre l’Iran puis gagner le huitième pour en avoir l’occasion. Donc il faut rebasculer immédiatement."
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Grenade)
Date d’écriture: 
Jeudi, 4. Septembre 2014
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Les Bleus ont réalisé un match courageux face à l’Espagne. Mais ils n’ont jamais été en mesure de faire douter les favoris de la compétition qui ont patiemment et inlassablement creusé l’écart (64-88). L’Equipe de France jouera donc sa qualification pour les huitièmes de finale face à l’Iran jeudi à 18h00.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

La Minute Inside du 2 septembre 2014

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Coupe de France 2014
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 3. Septembre 2014
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"Ils sont en mission"

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Quel sentiment vous a laissé l’Espagne lors des trois premières journées ?
 
Ils sont très forts… On voit que les joueurs sont en mission et particulièrement concentrés. Au sommet de leur art. L’Espagne dispose de tous ses meilleurs joueurs avec les retours de Pau Gasol, Serge Ibaka et Juan-Carlos Navarro. Avec les Etats-Unis ils sont au-dessus. On va essayer de faire le meilleur match possible même si nous ne sommes pas dans la même catégorie. Face au Brésil ils ont développé un magnifique basket autour d’un Pau Gasol étincelant. Offensivement elle n’a pas besoin de beaucoup de systèmes pour créer des décalages et défensivement elle met beaucoup de pression, en particulier contre les équipes qui ne disposent pas d’intérieurs shooteurs où elle peut installer les deux Gasol en zone pendant que trois petits chassent partout les extérieurs adverses.
 
Quels sont les arguments sur lesquels vous allez vous reposer pour préparer le match ?
 
Plus que le match de l’Euro l’an dernier il faut plutôt parler de Londres en 2012. A trois minutes de la fin nous étions en situation de gagner. C’est un match plus référence puisqu’ils avaient la même équipe, à part Rubio. Grâce à Boris Diaw et Florent Pietrus qui avaient été adroits de loin nous avions trouvé de la surface de jeu. Et défensivement notre prestation était très bonne. Si nous ne sommes pas prêts on peut en prendre 50. C’est une réalité. Ils sont très motivés. Même contre le Brésil ils étaient comme possédés. Ils vont l’être encore plus demain soir parce qu’il y a un compte à régler. 
 
Avant d’aborder la phase finale et avec, peut-être, la perspective de retrouver l’Espagne plus tard, votre coaching va-t-il changer ?
 
On jouera le match. Nous avons une équipe différente de ses devancières, qui n’a pas la même assurance, la même expérience. Pour se construire il faut prendre les matches les uns après les autres. Avant un quart il y a un huitième, qu’il faudra gagner. Et avant, l’Iran, qui est une équipe bien plus forte que l’Egypte. Ce qu’on va faire contre l’Espagne ne sera pas anodin.
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Grenade)
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Septembre 2014
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L’Equipe de France a rendez-vous mercredi soir à 22h00 (en direct sur Canal + Sport) avec l’ogre de la Coupe du Monde : l’Espagne. Vainqueurs de leurs trois premiers matches sur un écart moyen de 28,6 points, les hôtes des lieux, au complet, veulent venger leur défaite en demi-finale du dernier Euro. Le point avec Vincent Collet.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

La Minute Inside du 1er septembre 2014

Surtitre: 
Coupe de France 2014
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Septembre 2014
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Sérieux et appliqués

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Les joueurs français avaient sans doute en tête la victoire surprise du Sénégal sur la Croatie lors du premier match de la journée de lundi. Boris Diaw n’a pas manqué de féliciter sur Twitter les représentants du pays de son père et a peut-être mis en garde ses coéquipiers. Pas question de se compliquer la vie face à une formation égyptienne apparue bien limitée lors des deux premières rencontres. Les Bleus ont en tout cas fait preuve d’application et de sérieux pour tuer dans l’œuf tout suspense. 
 
13-4 en cinq minutes, 35-17 en quinze, le travail a été vite fait et bien fait. La pression défensive et les longs segments tricolores ont totalement annihilé l’attaque adverse qui n’a tenu que par l’adresse de son shooteur Ibrahim El Gammal. "L’état d’esprit était le bon. Si je n’avais pas de crainte sur une défaite éventuelle, on aurait pu s’embêter. Mais les joueurs ont été responsables", estime Vincent Collet qui a pu économiser Nicolas Batum (14 minutes) et Boris Diaw (8 minutes). "On a permis à certains joueurs de se reposer, à d’autres de trouver du rythme. On également pu tester des choses qui pourraient nous servir dans les prochains matches. Donc c’est une bonne journée. Mais le gros morceau du menu arrive dans deux jours."
 
Mercredi soir, la France retrouvera en effet l’Espagne. Mais en attendant elle pourra apprécier un jour de repos et se féliciter du rendement de ses joueurs de banc. Evan Fournier, en difficulté depuis le début de la compétition (0 pt, 0/7 aux tirs), a trouvé le chemin du cercle et effectué un passage intéressant au poste de meneur. Un alignement qui lui permet d’avoir plus souvent la balle en main et ainsi de retrouver des sensations : "Lors de l’Euro U18 en 2009 j’avais très mal commencé et j’avais fini dans le cinq du tournoi. Donc je suis déjà passé par là. Voir la balle rentrer ça fait du bien même si tout n’est pas top, notamment à trois-points. J’ai fait deux ans de NBA sans compétition internationale et je sens clairement que le jeu est différent. "


 
Autre remplaçant en vue lundi soir, Kim Tillie a pu totalement lancer sa Coupe du Monde. Rappelé de dernière minute pour prendre la place de Ian Mahinmi, blessé, l’intérieur de Vitoria n’était pas entré en jeu contre le Brésil et n’avait pu masquer son stress lors de ses trois minutes contre la Serbie. Ses qualités offensives ont été pleinement exploitées face à l’Egypte. "Hier je n’étais pas du tout dans le rythme. Je n’avais pas fait d’entraînement et je n’avais pas mes marques. L’Egypte c’est le genre de match où le coach peut faire tourner. Mais il faut que les cadres fassent le boulot dès le début parce que si tu es à égalité à la mi-temps… Là tout le monde s’est concentré sur les consignes et ça s’est bien passé. Quand tu rentres il ne faut pas se relâcher afin de maintenir l’écart et montrer que tu peux aider l’équipe."
 
L’intensité des Bleus est restée constante pendant 40 minutes et la France en a profité pour établir l’écart le plus conséquent de son histoire lors d’un Mondial (+27 auparavant face au Liban en 2010). Avec 31 passes décisives pour 38 paniers inscrits, de la course, de l’adresse, l’ensemble du groupe a pu faire le plein de confiance avant son rendez-vous face à l’Espagne. "On va essayer de résister à leur furia", prévient Vincent Collet. "C’est leur Coupe du Monde et ils ne parlent que de leur finale contre les Américains. Ils sont en marche et quand il accélèrent c’est très impressionnant."
 
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Grenade)
Date d’écriture: 
Lundi, 1. Septembre 2014
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Les Bleus ont parfaitement saisi l’opportunité qui leur était offerte de faire tourner l’effectif en disposant tranquillement de l’Egypte 94-55. Ils remportent ainsi un deuxième succès avant une journée de repos demain.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

La campagne d'Egypte

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En août 2013, à l’issue du premier tour de l’AfroBasket, l’Egypte enregistre trois défaites consécutives. Un format de compétition qui n’élimine aucune équipe lui permet cependant de disputer les huitièmes de finale contre la Tunisie, invaincue, et représentante du continent aux derniers Jeux Olympiques. Miracle, les Pharaons s’imposent et enchaînent avec des succès sur le Cap Vert et le Sénégal qui leur ouvrent les portes de leur premier Mondial depuis 1994. 11 des 12 joueurs présents à l’AfroBasket évoluaient dans le championnat local. Seule exception, le meilleur scoreur et rebondeur de l’équipe, Assem Marei (2,06 m) qui vient de terminer son cursus universitaire en deuxième division NCAA, à Minnesota State.
 
Marei, blessé, n'est pas à la Coupe du Monde et les deux premières sorties ont démontré que les Egyptiens n'ont pas grand chose à espérer. La Serbie (+21) et l'Espagne (+37) n'ont pas eu à forcer leur talent pour les écarter et en ont profité pour faire tourner leur effectif. On imagine que Vincent Collet souhaiterait faire de même mais la jurisprudence Liban 2006 doit pousser les Bleus au plus grand sérieux. "Il ne faut pas se mentir c’est plus difficile de jouer ce genre de match que la Serbie ou le Brésil. C’est là qu’on doit montrer à quel point on est professionnel et à quel point on veut aller loin dans cette compétition", met en garde Joffrey Lauvergne.
Surtitre: 
Coupe du Monde FIBA 2014
Auteur: 
Julien Guérineau (à Grenade)
Date d’écriture: 
Lundi, 1. Septembre 2014
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Avant de prendre un jour de repos, l'Equipe de France affronte l'Egypte (18h00, en direct sur Canal + Sport). Face à la formation la plus faible du groupe, le sérieux et la concentration doivent être de mise.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

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