Lors du tirage au sort effectué mardi à Novi Sad les Français, Champions d’Europe en titre, sont tombés dans le groupe A et devront se défaire de la Lituanie (12 juillet), du Brésil (le 13 juillet) et enfin du Liban (14 juillet). Ils doivent terminer dans les trois premières places de leur groupe (A) pour continuer la compétition. Ils croiseront ensuite, lors d’une poule de huitièmes de finale, les trois premières nations du groupe B, un groupe plutôt « costaud », avec la Chine, la Serbie (chez elle), les Etats-Unis et le Mali.

Les 4 premiers de cette poule de huitième, joueront les quarts de finales.

L’équipe de Richard Billant entamera sa préparation fin mai début juin en France et jouera son premier tournoi à Douai du 6 au 10 juin.

Novi Sad, qui est la deuxième plus grande ville Serbe, a été désignée hôte de ce huitième championnat du monde des moins de 19 ans suite au forfait du Canada.

Composition des groupes:
Group A: Brésil, France, Liban et Lituanie
Group B: Chine, Mali, Serbie et Etats-Unis
Group C: Australie, Canada, Nigeria et Turquie
Group D: Argentine, Corée, Puerto Rico et Espagne

Plus d’informations et le calendrier complet de la compétition

Service de Presse FFBB / FC

A l’issue du stage de l'INSEP, 12 joueurs seront retenus pour participer au Tournoi international « Hikmet Erdem » en Turquie, qui aura lieu du 22 au 26 février 2007. Les cadets y affronteront la Croatie, la Turquie, la Russie, l’Ukraine et enfin l’Italie.

Liste des 21 joueurs préselectionnés :
AMENYEDZI Maël, 1,93 m, 1991, SLUC Nancy Basket
BAIKOUA Ribar, 1,90 m, 1991, Le Mans SC Moderne
BECKLEY Junior, 2,01 m, 1991, CFBB (Grenoble Basket 38)
BOURDILLON Frédéric, 1,88 m, 1991, CFBB (ES Chalon sur Saône)
CAIRO Chrislain, 1,97 m, 1991, CFBB (Cygne Noir)
DALMAT Jeffrey, 1,90 m, 1991, CEP Poitiers
DIBO Rémi, 2,01 m, 1991, Le Mans SC Moderne
DUSSART Rémi, 1,90 m, 1991, SLUC Nancy Basket Association
EMANUELY Ivan, 1,97 m, 1991, CFBB (SC Charenton St Maurice)
FEDENSIEU Lucas, 2,00 m, 1991, EB Pau Orthez
KAHUDI Henry, 1,88 m, 1991, Le Mans SC Moderne
LAUVERGNE Joffrey, 2,01 m, 1991, CFBB (Stade Clermontois BC)
MONDESIR Kévin, 2,01 m, 1991, CFBB (ASC Aigle Noir)
MUTUALE Malela, 1,84 m, 1991, CFBB (Vaulx en Velin BC)
OSTRIC Romain, 1,84 m, 1991, CFBB (U.S.Colomiers Basket)
RAQUIL Stéphane, 2,04 m, 1991, CFBB (USL Montjoly)
RENON Geoffrey, 2,05 m, 1991, Le Mans SC Moderne
STACCIOLI Damien, 2,03 m, 1991, ASPTT Toulon
STOJILKOVIC Nikola, 2,01 m, 1991, CFBB (Val de Seine Basket)
WACHOWIAK Nicolas, 1,97 m, 1991, CFBB (Joeuf Homecourt Basket)
WESTERMANN Léo, 1,92 m, 1992, SLUC Nancy Basket Association

Coach : Tahar Assed-Liégeon
Assistants : Bernard Faure et Christophe Simon

Tournoi international « Hikmet Erdem » (22 - 26 février 2007)
Jeudi 22 février →14h30 : France – Croatie
Vendredi 23 février →19h30 : Turquie – France
Samedi 24 février →17h00 : Russie – France
Dimanche 25 février →17h00 : Ukraine – France
Lundi 26 février →15h00 : Italie – France

Championnat d’Europe en Crète (20 – 29 juillet 2007)
Vendredi 20 juillet : France – République Tchèque
Samedi 21 juillet : Israël – France
Dimanche 22 juillet : Serbie – France

Rozenn Guyomard (FFBB)

Garçons

20 ans et moins : Gorizia (Italie), 6-15 juillet
Serbie, Slovénie, Hongrie

18 ans et moins : Madrid (Espagne), 3-12 août
Italie, Lettonie, Estonie

16 ans et moins : Rethimnon (Crète), 20-29 juillet
Serbie, Israël, République Tchèque

Filles

20 ans et moins : Sofia (Bulgarie), 13-22 juillet
Bulgarie, Ukraine, Allemagne

18 ans et moins : Novi-Sad (Serbie), 29 juin-8 juillet
Russie, Lituanie, Bulgarie

16 ans et moins : Valmiera (Lettonie), 27 juillet – 5 août
Ukraine, Russie, Grèce

Plus d'informations sur www.fibaeurope.com

Julien Guerineau

Face à cette même équipe d’Italie qui les avait battu d’un point en deuxième phase, les Bleuets pouvaient décrocher une belle 5ème place. D’entrée de match, on sent que ce sera très défensif. Les italiens mettent plus de 2 minutes 30 pour marquer leur premier point. Après 8 minutes de jeu, ils n’en comptent que 3. Plus entreprenants et un poil plus adroits, les français virent en tête à la fin du premier quart temps (11-10).

On assiste alors à un beau chassé croisé entre les deux équipes (20-19 pour la France, 16ème). C’est le moment choisi par Leonard, Bonnelalbay, Rousselle et Jacques pour passer un 8-0 aux transalpins et créer le premier gros écart du match. Sur un dernier shoot au buzzer de Tanghe, les Bleuets mènent 33 à 24 à la mi-temps.

Les français attaquent la deuxième mi-temps par le bon bout en prenant 16 points d’avance (44-28, 26ème). Avec Leonard et Tanghe à la marque (24 points à eux deux en trois quart-temps), ils gèrent tranquillement cet écart (51-40, 30ème). A 7 minutes de la fin, la France a encore 12 points d’avance (55-43). Les italiens, en passant un 14-3 en 5 minutes font naître des frissons chez les supporters français. Ils reviennent à seulement un point à 1 minutes 46 de la fin. Rousselle rentre alors un shoot énorme à trois points pour se redonner un peu d’air. Faye y va également de son deux plus un pour sceller la victoire française (score final : 67-57).

Les points français
Tanghe 14, Leonard 10, Rousselle 7, Bonnelalbay 7, Koita 7, Jacques 6, Thibedore 5, Faye 5, Albicy 4, Ostric 2, Tsonga, Leria.

NS, service de presse FFBB.

Malgré ses deux défaites initiales en deuxième phase, la France avait encore un mince espoir de qualification pour les demi-finales. Il fallait pour cela battre la Serbie-Monténégro de 6 points ou plus, tout en espérant que l’Espagne en fasse de même un peu plus tard contre l’Italie. Malheureusement, les Bleuets, inexistants défensivement et aux rebonds (43-25 en faveur des serbes), n’ont jamais été à la hauteur de l’exploit.

Sous l’impulsion de Mitrovic et Musli, les serbes prennent de suite les devants face à des français qui semblent paralysés par l’enjeu (13-4, 4ème). Avec deux paniers de suite, Jacques et Léonard parviennent quelque peu à stopper l’hémorragie. Jusqu’à la fin du 1er quart temps, l’écart se stabilise à 6 points, avant que Mitrovic, encore, à la passe et aux lancers (10 points à la fin du 1er quart), ne le fasse grimper à 11 unités à la fin des 10 premières minutes (27-16).

Très adroits aux lancers francs (ils finiront à 84%), les serbes profitent des nombreuses fautes françaises (44 lancers au total pour la Serbie) pour faire fructifier leur écart (36-22, 15ème). Leonard tente en vain de prendre le jeu à son compte. Sur un dernier tir à trois points à la sirène de Bogdanovic, le score à la mi-temps est très lourd pour les Bleuets (49-31).

Aux retours des vestiaires, Jacques tente de redonner espoir à ces coéquipiers. Un espoir que Subotovic et Vlahovic se chargent vite de réduire à néant (61-36, 25ème). Les français sont toujours à la peine en défense l’écart ne repasse jamais sous les 20 points (73-51 à la fin du troisième quart-temps).
Subotic (19 points, 11 rebonds au final) enfonce un peu plus les jeunes français en début de dernière période (83-51 à la 33ème après un 10-0 des serbes). Le fin de match tourne au calvaire pour des Bleuets (score final : 98-58) qui avaient pourtant fait une première phase impeccable.

Les points français
Tanghe 18, Leonard 16, Rousselle 12, Jacques 9, Bonnelalbay 8, Leria 4, Albicy 1, Ostric, Faye, Tsonga, Thibedore, Koita.

NS, service de presse FFBB.

Après un premier tour en douceur, les cadets débutent les choses sérieuses dans une poule de quarts de finale qui sent la poudre avec la présence de la Serbie et de l'Espagne. Dans ces conditions, autant dire qu'une victoire face à l'Italie est impérative pour lancer la deuxième phase. Malgré cette pression, les Français rentrent plutôt bien dans la rencontre, particulièrement défensivement puisque les Italiens sont limités à trois petits points en quatre minutes. Mais de l'autre côté du terrain, le problème des cadets est toujours le même. Depuis le début du tournoi, leur pourcentage aux lancers-francs est très insuffisant avec 51,6% de réussite. Dommage, surtout que les Bleus provoquent un nombre considérable de fautes. Mais contre l'Italie, le mal est encore plus profond. Le bilan ? 4/13 lors du premier quart-temps. C'est donc un moindre mal de voir les Transalpins virer légèrement en tête (13-15, 10e).

L'écart prend même des proportions inquiétantes (15-22, 12e) mais la bonne entrée d'Alexis Tanghe remet rapidement les pendules à l'heure. Et sur un panier à trois-points de l'inévitable Tanghe, la France reprend les commandes (28-27, 17e). L'intérieur du Centre Fédéral est parfaitement secondé par Christophe Leonard et les deux jeunes garçons ont inscrit 21 des 33 points de leur équipe au moment de retourner au vestiaire sur un score extrêmement serré (33-34).

A la reprise, les cadets sont en panne d'adresse et manquent leurs huit premiers tirs. Dans cette période de disette, seul Pierre Bonnelalbay parvient à trouver la mire. Les Italiens en revanche sont plus inspirés à longue distance et font le trou. Encore heureux que leur réussite sur la ligne de réparation soit tout aussi affligeante que celle de leurs adversaires (4/15). Ce constat et un tir au buzzer d'Andrew Albicy pourraient pousser à l'optimisme si le meilleur joueur tricolore, Leonard, ne se retrouvait nanti de quatre fautes avant d'aborder la dernière ligne droite (43-45, 30e).

Les Italiens, eux, poursuivent sur leur lancée c'est à dire un artillage en règle. Les flèches lointaines continuent de pleuvoir sur le dos des troupes de Tahar Assed-Liégeon qui sont au bord de craquer (49-58, 33e). Mais par le passé, les générations cadets ont bien souvent démontré leur capacité à réagir dans les moments difficiles. C'est à nouveau le cas avec un 6-0 du meilleur effet et qui relance les débats (60-61, 37e) malgré la sortie définitive de Leonard. Le suspense est totale puisque, à 60 secondes du terme, les deux équipes sont à égalité (64-64). Français et Italiens ratent successivement le K.O. Mais à neuf secondes du buzzer, Alexis Tanghe provoque une faute. Il ne convertit qu'un lancer sur deux puis Campani se retrouve à son tour sur la ligne pour l'Italie. 0/2 mais les Bleuets laissent échapper deux rebonds offensifs. Le dernier leur est fatal à la sirène : 65-66. Il sera difficile de se relever de ce scenario catastrophe.

Italie bat France 66-65
Les marqueurs : Tanghe (22), Leonard (15), Bonnelalbay (8), Albicy (7), Jacques (5), Faye (5), Rousselle (2), Leria (1), Koita (-), Thibedore (-), Tsonga (-).

Dix minutes. C'est le temps qu'il aura fallu à la France pour prendre la mesure de son adversaire et notamment de la meilleure marqueuse du tournoi, Olivia Tomialowicz (23,3 pts). A l'issue du premier quart-temps, les cadettes ne comptent que deux points d'avance (12-10). Par la suite, c'est l'avalanche. Les Polonaises se montrent incapables de percer la muraille française. Leur adresse à trois-points est inexistante et elles ne parviennent pas à s'approcher du cercle pour provoquer les fautes. Dans la deuxième période, elles sont balayées 25-9.

L'écart est fait (37-19, 20e) et la prestation défensive des joueuses de Jérôme Fournier lors de la deuxième mi-temps sera en tout point comparable à celle de la première. Et des deux côtés du terrain, les cadettes peuvent compter sur une Diandra Tchatchouang au four et au moulin : 17 points, 9 rebonds, 3 passes décisives, 9 interceptions et 5 contres ! Un festival qui laisse la Pologne sans réponse et avec quatre petits points au compteur lors du troisième quart-temps (47-23, 30e). Si les Bleues ne sont pas très inspirées en attaque, l'essentiel est ailleurs. La cinquième place est dans la poche.

France bat Pologne 56-37
Les marqueuses : Tchatchouang (17), Plagnard (7), Vernerey (6), Ouardad (5), Okou Zouzouo (5), Thizy (4), Datchy (4), Barras (4), Igoufe (4).

Les cadettes, après leur élimination de la course aux demi-finales, débutent leur rencontre pour l'honneur avec de bonnes intentions. Elles prennent rapidement sept points d'avance dans le sillage de Margaux Okou Zouzouo, très percutante (9-2, 3e). Mais les Ukrainiennes, déjà battues en phase de poule, finissent par rentrer dans le match et parviennent à raccrocher les wagons à la fin du premier quart-temps (17-17). En confiance, elles bousculent même les joueuses de Jérôme Fournier. Ce moment de flottement ne dure cependant pas longtemps et le duo Datchy-Okou Zouzouo se met en valeur pour signer un 16-0 qui permet à la France de reprendre fermement les commandes à l'heure de retourner aux vestiaires (41-28). Le tout sans la meilleure marqueuse de l'équipe, Diandra Tchatchouang, sortie après 56 secondes suite à sa deuxième faute.

Malgré son retour après la pause, l'attaque tricolore se grippe sérieusement. Elle reste muette pendant plus de quatre minutes en milieu de quart-temps. La dangereuse Dorogobuzova n'en demandait pas tant et ramène ses coéquipières dans la roue (50-47, 27e). L'adresse à trois-points est bien là  pour les Ukrainiennes et le money-time s'annonce décisif (56-54, 30e). Dans ces conditions, personne n'est surpris de voir l'Ukraine repasser devant à la 33e minute à la faveur d'un nouveau tir longue distance (60-61). A deux minutes de la fin, le score est de parité et la tension palpable. C'est le moment que choisissent Allison Vernerey, excellente tout au long du match, puis Diandra Tchatchouang pour faire mouche à deux reprises et offrir la victoire aux cadettes. Elles joueront demain pour la cinquième place.

France bat Ukraine 73-69
Les marqueuses : Okou Zouzouo (16), Datchy (13), Ouardad (12), Vernerey (10), Tchatchouang (8), Plagnard (8), Thizy (2), Igoufe (2), Cavallo (2), Barras (-), Medenou (-), Lebouc (-).

Est-ce la pression d'un match décisif, les Françaises réalisent une entame de match catastrophique. Après que Fanny Cavallo ait inscrit le premier panier, les cadettes vont manquer 12 shoots consécutifs. Les Serbes parviennent relativement bien à verouiller le rebond et en profitent pour s'envoler (6-20). La question est désormais de savoir si les cadettes peuvent se remettre d'un premier quart-temps cauchemardesque conclu sur un 2 sur 17 aux tirs agrémenté de 6 balles perdues.

Diandra Tchatchouang, très malheureuse en début de match, relance la machine, forçant le coach serbe à prendre un temps-mort pour couper le rythme retrouvé des Françaises (14-23, 14e). Mais rien n'y fait. Tchatchouang est déchaînée et se fend de 11 points en quatre minutes. Le retournement de situation est total et les Serbes s'avèrent incapables d'endiguer la vague bleue. Myryam Igoufe profite de la domination de son intérieure pour trouver des positions à trois-points et décoche deux flèches primées qui ponctuent un impressionnant 23-3 (29-23, 18e). Mais les Slaves parviennent à ne pas totalement lâcher et à la mi-temps le score est de 31-31.

Les deux formations se rendent coup pour coup au retour des vestiaires. 42-42 (34e), 47-48 (38e). C'est à ce moment que la Serbie place une accélération, arrache quelques rebonds offensifs et profite des fautes tricolores pour signer un 10-0 avant d'aborder le money-time dans les meilleures conditions. Les cadettes, comme la veille, sont condamnées à courir après le score. L'adresse extérieure n'étant pas au rendez-vous (5/25 à trois-points), l'exercice s'avère très compliqué. Systématiquement envoyées sur la ligne des lancers-francs (cinq tricolores éliminées pour cinq fautes), les Serbes se font quelques frayeurs mais restent maîtresses de leur sujet. Les cadettes n'iront pas en demi-finale.

Serbie bat France 79-72
Les marqueuses : Tchatchouang (27), Cavallo (12), Datchy (7), Vernerey (6), Igoufe (6), Plagnard (4), Ouardad (3), Medenou (3), Okou Zouzouo (2), Thizy (2), Lebouc (-), Barras (-).

Invaincues lors de la première phase, les jeunes françaises sont bousculées d'entrée par des Bélarusses qui restent pourtant sur une sévère défaite face à la République Tchèque. Leurs adversaires sont particulièrement adroites longue distance et l'écart enfle rapidement : 2-9 après deux minutes puis 6-17 (7e). Nadzeya Yakovits est en état de grâce et alterne pénétrations et shoots de loin pour signer dix points lors du premier quart-temps (14-23).

Les Bleues, qui n'ont concédé qu'une hallucinante moyenne de 42,3 points lors des trois premières rencontres, ont cette fois toutes les peines du monde à limiter les attaquantes bélarusses. Elles sont en revanche efficaces de l'autre côté du terrain, à l'image de Diandra Tchatchouang qui sonne la révolte. Menée de 10 points à la 15e minute, la France va retourner la situation à la suite d'un remarquable 20-8. Sur un dernier lancer de Laurie Datchy, très en vue en première période, les cadettes virent en tête 41-39.

Le scenario du troisième quart-temps est différent. La défense française est cette fois bien en place et provoque les tirs manqués et les ballons perdus. Les Bélarusses ne parviennent à inscrire que sept petits points en dix minutes. Najat Ouardad, fâchée avec son shoot depuis le début de l'Euro, multiplie les interceptions pour s'offrir des paniers faciles. Le break est fait avant d'entamer le money-time à la faveur d'un +13 sur la période (62-46).

Les Bélarusses s'accrochent et les deux équipes poursuivent leur concours de balles perdues : 75 au total ! Jérôme Fournier ne peut faire tourner autant qu'à son habitude. Datchy et Tchatchouang assurent le scoring et après un léger moment de flottement, les cadettes refont l'écart. +17 au final. Demain les choses sérieuses commencent avec l'Espagne avant d'affronter la Serbie.

France bat Biélorussie  80-63
Les marqueuses : Ouardad (17), Datchy (17), Tchatchouang (15), Plagnard (13), Vernerey (7), Cavallo (4), Okou Zouzouo (4), Igoufe (3), Barras (-), Medenou (-). Lebouc (-).

Cet après-midi face à l’Ukraine, l’Équipe de France cadettes a connu plus de difficulté que la veille face à la Croatie. Dans le sillage de Diandra Tachtchouang (13 points et 5 rebonds), les Françaises sont les premières à se mettre en évidence. Les Ukrainiennes, à l’image de Nataliya Havrylyuk (21 points dont 3/3 à trois-points), s’appuient sur leur habituelle adresse longue distance pour rester dans le match mais la défense Française permet de creuser l’écart entre les deux équipes (19-12, 10’ et 42-27, 20’).

Au retour des vestiaires, les jeunes françaises poursuivent leurs efforts mais semblent accuser le coup, les Ukrainiennes en profitent et reviennent dans le match (49-42) grâce notamment à l’ailière Olesya Malashenko (12 points et 9 rebonds). Dans le dernier quart-temps, la profondeur de banc des Tricolores semble enfin porter ses fruits, Myriam Igoufe et Allison Vernerey n’étant pas en reste. La France gère la fin de rencontre sans trop de frayeurs et s’impose 60 à 48.

Avec ce second succès les Françaises sont quasiment assurées d’être qualifiées pour les quarts de finale de l’Euro, mais elles devront attendre le résultat entre la Grèce et la Croatie pour connaître l’enjeu de leur dernier match de poule qu’elles disputeront demain face à la Grèce.

France – Ukraine : 60-48

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SBC – Service de Presse FFBB

Très impressionnante depuis le début de sa préparation l’Équipe de Grèce s’est révélée être un véritable test pour les jeunes français. Christophe Léonard et ses partenaires ont rapidement pris les choses en main grâce à une défense efficace. Très appliqués, les joueurs de Tahar Assed Liegeon prennent le large dès le début de la deuxième mi-temps grâce notamment à l’efficacité offensive d’Alexis Tanghe. Le succès semble alors se dessiner pour les Français mais sans compter sur un sursaut d’orgueil des Grecs qui réalisent un surréaliste 6 sur 8 à trois points en fin de rencontre. Ce retour quasi miraculeux ne permet pas cependant aux Grecs d’emporter la décision, les Français s’imposent 77 à 74.

En accord avec les deux équipes, la seconde rencontre entre la France et la Grèce s’est déroulée en cinq périodes de dix minutes. Moins agressifs que la veille les Cadets ont néanmoins livré une prestation satisfaisante et rigoureuse face à un adversaire de valeur. L’utilisation moindre de joueurs cadres comme Christophe Léonard et Andrew Albicy a permis à Jonathan Rousselle et Mohamed Koita de se mettre en évidence. Score final 87 à 81 pour la France.

France – Grèce : 77-74
(21-12, 11-19, 23-14,17-27)
Points des Français : Léonard 21, Tanghe 20, Albicy 11, Jacques 7, Koita 5, Tsonga 4, Thibedore 2, Porquier 2, Rousselle 2, Faye 2, Hervé 1 Ostric 0.
N'ont pas joué : Bonnelalbay et Leria

France – Grèce : 87-81
(21-12, 22-21, 23-20, 10-11, 13-15)
Points des Français : Bonnelalbay 17, Jacques 15, Thange 11, Koita 11, Rousselle 10, Tsonga 7, Ostric 3, Faye 3, Albicy 2, Hervé 0, Leria 0, Thibedore 0

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SBC – Service de Presse FFBB

Pour son dernier match de l'Euro, la France retrouvait la Lituanie, qu'elle avait déjà battue lors de la phase de poule. Les Baltes avaient à l'époque pris un départ catastrophique, pointant à -18 après dix minutes, et ne s'en était jamais relevées. Le match pour la cinquième place a proposé un scenario radicalement différent. Les Lituaniennes jaillissent des starting-blocks et mènent déjà 8-0 après 62 secondes ! Les joueuses de François Gomez sont prises de court mais finissent par sortir de leur torpeur pour ne pas laisser l'écart enfler. Mais après être quasiment revenues à hauteur, les Françaises prennent un nouvel éclat et sur un panier au buzzer de Carine Paul, elles pointent encore à -7 après le premier quart-temps.

Heureusement Mélanie Plust est dans un bon jour, tout comme Endène Miyem, irréprochable depuis le début de l'Euro. Les deux jeunes femmes multiplient les prouesses. Elles inscrivent 26 points dans la mi-temps et la France signe un 26-14 autoritaire dans le second quart-temps pour virer en tête au moment de rejoindre les vestiaires (45-40).

L'écart monte même à +9 quelques secondes après le début du deuxième acte. Mais la suite est cauchemardesque. Les Bleues encaissent un sévère 23-4 en neuf minutes (53-63, 30e) ! Sans doute vexées par cette série, les joueuses resserrent leur défense. La réussite n'est toujours pas au rendez-vous mais au moins, les Lituaniennes ne parviennent plus à marquer et sont souvent poussées à la limite des 24 secondes. Elles doivent se contenter d'un seul panier en huit minutes. Dommage dans ces conditions que scorer s'avère aussi difficie pour Miyem et ses coéquipières. Lorsque cette dernière fait mouche à 6,25 m, la France est à un point à deux minutes de la fin (66-67). Mais les juniors ne parviendront pas à reprendre la main et Gintare Petronyte, gigantesque lors de ce match (26 pts, 15 rbds) achève le travail sur un 2+1 à 16 secondes du buzzer. La messe est dite, la France termine l'Euro à la sixième place.

Lituanie bat France  73-68
Les marqueuses : Miyem (17), Plust (14), Amant (12), Paul (9), Brossais (5), Cata-Chitiga (4), Aubert (4), Lokoka (2), Periago (1), Boutors (-), Kusion (-).

Dans les rencontres pour les places de 5 à 8, la gestion de la déception occupe une part importante dans la préparation des rencontres. Ne pas rendre les armes lorsque l’on a caressé le rêve d’une médaille n’a rien d’évident.

Face à la France, la Bulgarie restait sur trois défaites consécutives et avait donc à cœur de briser cette mauvaise série. Rapidement, elles bousculent leurs adversaires dans le sillage du duo Jaklin Zlatanova et Maria Tzankova. Particulièrement en évidence depuis le début de l’Euro, les deux meilleures marqueuses bulgares combinent pour inscrire 13 des 18 premiers points de leur équipe (10-18, 7e). Il faut toute l’efficacité de Carine Paul pour que les juniors ne décrochent pas. Elle est imitée par Endène Miyem qui permet, dans un premier temps, à la France de revenir à hauteur (24-24, 15e) puis de virer en tête à la pause (39-36). Comme depuis le début de l’Euro, la raquette appartient à la future joueuse de Bourges : 15 points et 5 rebonds.

Stopper l’intérieure tricolore devient un point essentiel si les Bulgares espèrent l’emporter. L’entreprise n’est pas franchement une réussite puisque, après un peu plus de deux minutes de jeu en deuxième mi-temps, Miyem atteint la barre des 20 points (49-42). Son impact offre des possibilités de tirs aux extérieures françaises qui font mouche à plusieurs reprises, notamment Mélanie Plust au buzzer du troisième-quart temps pour porter l’écart à 10 unités (63-53).

La France a posé ses griffes sur la rencontre et ne va plus lâcher. Jamais les Bulgares ne parviendront à redescendre sous cette barre des 10 points. Le dernier quart-temps est très équilibré et la différence à l'arrivée est de douze points. La France jouera donc pour la cinquième place.

France bat Bulgarie 77-65
Les marqueuses : Miyem (28), Plust (10), Lokoka (9), Paul (9), Kusion (9), Amant (4), Aubert (4), Bouthors (2), Cata-Chitiga (2), Brossais (-), Periago (-).