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Equipe de France féminine

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Description equipe de france feminine

Les Bleues en clair sur Numéro 23 et SFR Sport 2

Corps: 

Les Bleues en clair ! Le match de qualification à l'Euro 2017 entre la France et les Pays-Bas qui aura lieu le samedi 19 novembre (18h30) à Chalon-sur-Saône sera diffusé en direct sur la chaîne Numéro 23 (canal 23 de la TNT). La rencontre sera également retransmise en simultané sur SFR Sport 2.

Le match entre la France et la Croatie le mercredi 23 novembre (20h30) sera lui retransmis en direct sur SFR Sport 2.

Surtitre: 
Equipe de France féminine - Qualifs Euro 2017
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 20. Octobre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Vous pourrez regarder à la télévision les deux rencontres de qualification des Bleues à l'Euro 2017 qui se dérouleront à Chalon-sur-Saône (19 novembre contre les Pays-Bas) et à Clermont-Ferrand (23 novembre contre la Croatie).
crédit: 
(Crédit : Romain Chaïb/FFBB)
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La FFBB lance les A' féminines

Corps: 

Douze joueuses âgées entre 18 et 25 ans ont ainsi été convoquées pour un premier rassemblement du 14 au 19 novembre prochain à Chalon-sur-Saône (en parallèle du stage de l’Équipe de France A qui prépare les rencontres de qualification à l’Euro 2017).

La liste des 12 joueuses sélectionnées en Equipe de France A' féminine

Prénom Nom Naissance Taille Poste Club 2016/2017
Romane BERNIES 27/06/1993 170 Meneuse UF Angers Basket 49
Alexia CHARTEREAU 05/09/1998 191 Intérieure Tango Bourges Basket
Clarince DJALDI TABDI 06/12/1995 184 Intérieure UF Angers Basket 49
Alix DUCHET 30/12/1997 165 Meneuse Cavigal Nice Basket 06
Margaux GALLIOU-LOKO 12/04/1993 182 Ailière FCBA Charleville-Mézières
Marie MANE 12/12/1995 182 Arrière UF Angers Basket 49
Hhadydia MINTE 16/03/1991 187 Ailière FCBA Charleville-Mézières
Marie-Michelle MILAPIE 06/02/1996 192 Intérieure Basket Landes
Marie-Eve PAGET 28/11/1994 170 Meneuse UF Angers Basket 49
Ana TADIC 21/09/1998 193 Intérieure USO Mondeville Basket
Mamignan TOURE 19/12/1994 183 Ailière Cavigal Nice Basket 06
Lidija TURCINOVIC 27/08/1994 176 Arrière FCBA Charleville-Mézières

 

Remplaçantes

Christelle DIALLO 12/03/1993 193 Intérieure Lyon Basket
Adja KONTEH 05/03/1992 178 Arrière Tarbes Gespe Bigorre

 

Entraîneur : Jérôme FOURNIER
Assistants : Grégory MORATA, Damien LEROUX, Isabelle FIJALKOWSKI
Préparateur Physique :  Virginie NICAISE

L’Équipe de France A’ féminine s’entraînera toute la semaine du 14 au 19 novembre au Colisée de Chalon-sur-Saône. Elle affrontera les Bleues de Valérie Garnier en scrimmage (match d’entraînement disputé à huis clos) le mercredi 16 novembre à 16h. Les A’ assisteront ensuite à la rencontre de qualification à l’Euro 2017 le samedi 19 novembre entre la France et les Pays-Bas.

Patrick Beesley (Directeur Technique National) : « Nous avons constaté que la transition entre les U20 et les A se passe immédiatement pour les joueuses indiscutables. Mais pour un certain nombre d’autres, il faut plusieurs années avant qu’elles s’intègrent. Désormais, pendant ces années de transition on pourra remplir ce manque en activant un groupe A’. L’intérêt est d’abord de cibler les joueuses qui peuvent être amenées à intégrer l’Équipe de France à moyen terme, et d’essayer de les accompagner et les préparer. Le projet que j’ai confié à Jérôme Fournier se fait en totale collaboration avec Valérie Garnier et le staff des A. Par exemple, la première liste de joueuses sélectionnées a été établie par les deux entraîneurs. Il y aura bien entendu des passerelles entre les deux équipes ».
L’interview complète de Patrick Beesley concernant l’Équipe de France A’ féminine est à retrouver ICI.

Surtitre: 
Equipe de France A' féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 19. Octobre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Patrick Beesley, Directeur Technique National, a annoncé ce mercredi le lancement d’une Équipe de France A’ féminine.
crédit: 
(Crédit : FIBA)

"Préparer leur entrée chez les A à moyen terme"

Corps: 

Pouvez-vous nous expliquer comment est né ce projet d’Équipe de France A’ féminine ?
Nous avons aujourd’hui la volonté de développer un sentiment d’appartenance à l’Équipe de France beaucoup plus fort qu’on l’a peut-être fait ces dernières années. Concernant le secteur féminin, on a constaté que la transition entre les U20 et les A se passe immédiatement pour les joueuses indiscutables. Alors que pour un certain nombre d’autres, il faut plusieurs années avant qu’elles s’intègrent. Désormais, pendant ces années de transition on pourra remplir ce manque en activant un groupe A’, en le mobilisant et en le faisant participer à des compétitions et des confrontations internationales.

Ce projet sur le secteur féminin intervient alors que vous avez annoncé la fin du groupe A’ chez les garçons. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
Tout d’abord, il y a deux raisons à l’arrêt du projet A’ chez les masculins. Malgré les bons résultats sportifs, la première est que l’objectif visé ces dernières années n’a pas été atteint car la majorité des joueurs A’ sollicités ont déclaré forfait. Nos jeunes ne sont plus dans l’intérêt de la sélection et du maillot bleu, mais dans l’intérêt de leur propre réussite Outre-Atlantique. La deuxième raison est liée au prochain contexte de l’Équipe de France masculine. On va mettre sur pied une sélection pour l’EuroBasket 2017, qui sera largement modifiée en novembre pour les fenêtres de qualification FIBA pendant lesquelles nous ne pourrons pas solliciter les joueurs NBA. Et comme nous n’aurons pas beaucoup de temps de stage en novembre, on veut que le début de la préparation à l’Euro 2017 soit une préparation avec un groupe large qui sera concerné par les deux échéances, en intégrant de nombreux joueurs qui évoluaient en A’ ces dernières années.

12 joueuses ont donc été convoquées en novembre pour un premier stage. Quels sont les objectifs de l’Équipe de France féminine ?
L’intérêt est d’abord de cibler les joueuses qui peuvent être amenées à intégrer l’Équipe de France A à moyen terme, et d’essayer de les accompagner et les préparer. Nous voulons aussi renforcer la proximité avec les clubs, les entraîneurs, pour que leur développement se fasse par rapport aux attentes qu’il y aura en Équipe de France. L’idée c’est de préparer les entrées de ces joueuses chez les A, et que les Bleues qui entreront en Équipe de France dans quelques années aient été profilées et accompagnées pendant cette période de transition après les U20.

Quels sont les liens entre les A et les A’ ?
Ils sont très étroits. Le projet que j’ai confié à Jérôme Fournier se fait en totale collaboration avec Valérie Garnier et le staff des A. Par exemple, la première liste de joueuses sélectionnées a été établie par les deux entraîneurs. Il y aura bien entendu des passerelles entre les deux équipes. Justement, pour développer cette identité commune, l’Équipe de France A’ sera en stage toute la semaine à Chalon-sur-Saône (du 14 au 19 novembre)  en même temps que les A qui préparent leurs rencontres de qualification à l’Euro 2017. Il y aura un scrimmage entre les deux équipes le mercredi 16 novembre et les A’ assisteront à la rencontre des A contre les Pays-Bas le 19 novembre au Colisée. Les A’ seront très certainement mobilisées à nouveau l’été prochain. Nous travaillons en ce moment pour leur trouver une compétition.

 

Onze ans après…

Il ne s’agit pas de la première Équipe de France A’ féminine de l’histoire.  Les A’ féminines ont vu le jour en 2005, avec Joëlle Belmonte (7 sélections) comme entraîneur. Après un stage à Vichy puis en Tunisie et un tournoi en Turquie, elles avaient participé aux Jeux Méditerranéens à Almeria (Espagne). Parmi les joueuses retenues, des jeunes qui connaîtront quelques années plus tard leurs premiers succès chez les A : Clémence Beikes, Emilie Gomis, Paoline Salagnac, Gaëlle Skrela…

Surtitre: 
Equipe de France A' féminine
Auteur: 
Propos recueillis par Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 18. Octobre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Patrick Beesley, Directeur Technique National, a annoncé la création d’une Équipe de France A’ dès le mois de novembre 2016. Genèse du projet et échéances à venir, le DTN nous explique les objectifs de cette nouvelle sélection nationale.
crédit: 
(Crédit : Presse Sports/Faugere)

Venez encourager les Bleues

Corps: 
Valérie Garnier, entraineur de l’Equipe de France : "Même si cette phase de qualification est bien engagée, dans mon esprit, il reste deux matches à gagner. L’équipe est construite avec cet objectif, avec une alliance de joueuses cadres et d’éléments plus jeunes, avec six joueuses de 22 ans et moins. C’est aussi l’occasion de revoir deux cadres de retour de blessure, Céline Dumerc et Diandra Tchatchouang. Les Pays-Bas et la Croatie ont encore la possibilité de se qualifier et ne viendront pas sans ambition. Ces deux équipes nous avaient posé plus de problème que l’Estonie. "
 
18h30 : France - Pays Bas
Colisée à Chalon-sur-Saône
Infos et réservation auprès du Comité de Saône et Loire : 03 85 57 42 61
 
20h00 France- Croatie
Clermont-Ferrand
Infos et réservation auprès du Comité du Puy de Dôme : 04 73 92 48 54
 
 
 
Surtitre: 
Qualification Euro 2017
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Lundi, 17. Octobre 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Au mois de novembre l'Equipe de France féminine poursuivra sa campagne de qualification pour l'Euro 2017. Deux matches sont au programme, le samedi 19 novembre à Chalon-sur-Saône et le mercredi 23 novembre à Clermont-Ferrand. Ne manquez pas ces deux matches capitaux et le retour de Céline Dumerc sous le maillot tricolore. Réservez vite vos places.

Ciak et Koursk toujours invaincus

Corps: 

Après deux saisons dans le Berry, Helena Ciak s'est envolée pour la Russie pour rejoindre le club de Koursk. L'intérieure tricolore a encore réalisé un match complet ce week-end face à Orenbourg (victoire 69-65) avec 10 points (à 4/7 aux tirs), 6 rebonds et 2 interceptions en 31 minutes.

Anciennement à Koursk, Endy Miyem a elle pris la direction de l'Italie. En l'absence d'Isabelle Yacoubou ce week-end, présente à l'Assemblée Générale de la FFBB à Dijon afin d'être honorée, Schio n'a pas tremblé contre La Spezia (victoire 97-54). Miyem termine la partie avec 12 points, 7 rebonds, 2 interceptions et 1 contre en 29 minutes.

Aux Etats-Unis, le titre WNBA se jouera sur l'ultime match jeudi prochain. Après quatre rencontres, les deux finalistes que sont les Sparks de Los Angeles et le Lynx de Minnesota n'ont pas réussi à se départager. Sandrine Gruda aura l'occasion avec L.A. de remporter le sacre et d'être la 2e française de l'histoire vainqueur de la WNBA après Sabrina Palie en 2006.

Surtitre: 
Françaises de l'étranger
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 17. Octobre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Partie cet été en Russie, Helena Ciak impressionne pour ses premières sorties avec sa nouvelle équipe de Koursk, qui n'a pas encore perdu après quatre journées de championnat.
crédit: 
(Crédit : Kursk Basket)

Hommage et émotion à la soirée de gala

Corps: 
Valérie GARNIER (entraîneur de l’Équipe de France féminine) a reçu le Coq d’Argent (un peu plus tôt dans la matinée), Isabelle YACOUBOU, qui a annoncé sa retraite internationale après 147 sélections, a reçu le Coq d’Or de la FFBB, alors que Mickaël GELABALE* (156 sélections) et Florent PIETRUS** (230 sélections) ont tous les deux été honorés de la plus haute distinction de la FFBB, la médaille Robert Busnel***.

Ont également été récompensés lors de cette soirée :

- Stéphanie PIOGER, vice-présidente, déléguée aux affaires juridiques, Coq d’Argent 2016
- Cathy SALMON, présidente du Comité de Charente, Coq d’Argent 2016
- Jean-Claude BRIERE, Secrétaire Général de la ligue de Bourgogne, Coq d’Argent 2016
- Philippe LEGNAME, vice-président, président de la Ligue Féminine de Basket, Coq d’Argent 2016
 
*Mickaël GELABALE : Sans faire de bruit, Mickaël Gélabale a su s’imposer comme un joueur majeur de l’Équipe de France. Coéquipier exemplaire, l’ailier aux 156 sélections est devenu une valeur-sûre à trois points au fil des compétitions. Mickaël Gelabale c’est 156 sélections et 156 matches joués, 1122 points pour une moyenne en carrière en Bleu de 7,2 points par match. Il totalise 5 médailles avec l’Équipe de France : bronze à l’Euro en 2005 et 2015, Argent en 2011, Or en 2013 et médaillé de bronze à la Coupe du Monde 2014. Première sélection : le 16 août 2005 à l'Alpe d'Huez contre la Belgique et dernière sélection le 17 août 2016 contre l’Espagne.<
 
**Florent PIETRUS : Présent en Équipe de France depuis 2001, Florent Pietrus incarne le « guerrier » sur le parquet, capable de faire basculer un match sans apparaitre dans les statistiques. Co-capitaine et homme de l’ombre des Bleus, il est devenu une des figures emblématique du vestiaire de l’Équipe de France. Précieux pour sa défense dans la raquette, son caractère et sa hargne ont été des éléments de référence pour le collectif tricolore ces dernières années. Florent Pietrus a cumulé 1210 points depuis sa première sélection le 21 novembre 2001 à Chalon-sur-Saône contre la Hongrie (lors de la retraite internationale de Jim Bilba), jusqu’à la dernière le 17 août 2016 contre l’Espagne. Il totalise, comme son ami Mickaël Gelabale, 5 médailles avec l’Équipe de France : bronze à l’Euro 2005 et 2015, Argent 2011, Or 2013 et médaille de bronze Coupe du Monde en 2014.
 
*** La médaille Robert Busnel est la plus haute distinction de la Fédération Française de BasketBall. Elle est attribuée chaque année à une personnalité exceptionnelle.
 
Les derniers récipiendaires. 2009 : René Le Goff ; 2010 : Tony Parker ; 2011 : Yvan Mainini ; 2012 : Boris Diaw ; 2013 : Céline Dumerc, 2014 : Sandrine Gruda, 2015 : Patrick Beesley.
Surtitre: 
Assemblée Générale de la FFBB 2016 - Dijon
Date d’écriture: 
Samedi, 15. Octobre 2016
Vignette: 
Isabelle Yacoubou
Chapeau: 
Dans le cadre de la soirée de gala de l’Assemblée Générale de la Fédération Française de BasketBall (FFBB) qui se déroulait au Palais des Congrès de Dijon samedi 15 octobre au soir, le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, a remis plusieurs récompenses.
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Hommage Isabelle Yacoubou par FFBB
Hommage Mickaël Gélabale par FFBB
Hommage Florent Piétrus par FFBB

Valérie Garnier appelle 16 joueuses

Corps: 

Valérie Garnier, entraineur de l’Equipe de France : « Même si cette phase de qualification est bien engagée, dans mon esprit, il reste deux matches à gagner. L’équipe est construite avec cet objectif, avec une alliance de joueuses cadres et d’éléments plus jeunes, avec six joueuses de 22 ans et moins. C’est aussi l’occasion de revoir deux cadres de retour de blessure, Céline Dumerc et Diandra Tchatchouang. Les Pays-Bas et la Croatie ont encore la possibilité de se qualifier et ne viendront pas sans ambition. Ces deux équipes nous avaient posé plus de problème que l’Estonie. 16 joueuses sont appelées pour préparer cette fenêtre de qualification. 14 seront conservées pour disputer les matches avec la possibilité de figurer dans l’effectif.

Isabelle Yacoubou et moi avons discuté il y a un mois de sa volonté de privilégier sa vie de femme et de maman. Sandrine Gruda, de son côté, est encore en course en playoffs WNBA et rejoindra dans la foulée son nouveau club de Fenerbahçe. C’est une configuration que nous avons déjà connue en novembre 2015 puis en février 2016, ce n’est donc pas une raquette à réinventer. Endy Miyem, Aby Gaye, Marielle Amant et Helena Ciak avaient parfaitement répondu à nos attentes à ces occasions.

Le but est toujours d’amener des jeunes à s’exprimer en équipe nationale tout en étant encadrées par des joueuses d’expérience. Le groupe France est composé de 24 joueuses et des choix sont faits afin de profiter de cette fenêtre pour voir évoluer certains éléments. C’est par exemple le discours que j’ai pu tenir avec Gaëlle Skrela. »

Liste des joueuses retenues :

Prénom Nom Naiss. Taille Poste Club
Marielle AMANT 1989 191 Intérieure Villeneuve d'Ascq ESB
Valériane AYAYI 1994 185 Ailière Villeneuve d’Ascq ESB
Marième BADIANE 1994 190 Intérieure USO Mondeville
Lisa BERKANI 1997 173 Meneuse USO Mondeville
Amel BOUDERRA 1989 163 Meneuse FCBA Charleville-Mézières
Sara CHEVAUGEON 1993 175 Ailière Tango Bourges Basket
Héléna CIAK 1989 197 Intérieure Dynamo Kursk (Russie)
Céline DUMERC 1982 169 Meneuse Basket Landes Mont-de-Marsan
Olivia EPOUPA 1994 165 Meneuse Villeneuve d’Ascq ESB
Ana Maria FILIP 1989 195 Intérieure Tango Bourges Basket
Aby GAYE 1995 195 Intérieure Villeneuve d'Ascq ESB
Marine JOHANNES 1995 177 Meneuse Tango Bourges Basket
Laëtitia KAMBA 1987 187 Intérieure Cavigal Nice Basket 06
Sarah MICHEL 1989 179 Ailière Basket Lattes Montpellier Agglomération
Nwal-Endéné MIYEM 1988 188 Intérieure Famila Schio (Italie)
Diandra TCHATCHOUANG 1991 186 Ailière Tango Bourges Basket

 

Qualifications pour l’EuroBasket Women 2017 (République Tchèque – juin 2017) :

 

Dates Lieu Stage ou match
Samedi 19 novembre 2016 à 18h30 Chalon-sur-Saône France – Pays-Bas
Mercredi 23 novembre 2016 à 20h30 Clermont-Ferrand France - Croatie
 
Renseignements et billetterie sur : http://www.ffbb.com/billetterie
Surtitre: 
Equipe de France féminine - Qualification à l'EuroBasket Women 2017
Auteur: 
Communication FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Octobre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le Directeur Technique National, Patrick Beesley, et l’entraîneur de l’Équipe de France féminine, Valérie Garnier, ont dévoilé ce vendredi 14 octobre la liste des 16 joueuses retenues pour préparer les matches de qualification de l’EuroBasket Women 2017 contre les Pays-Bas le 19 novembre à Chalon-sur-Saône et contre la Croatie le 23 novembre à Clermont-Ferrand.

"Faire une dernière compétition"

Corps: 

Le début des choses sérieuses approche avec le Match des Champions samedi soir contre Bourges (en direct à 20h30 sur SFR Sport 2). Comment s’est déroulée la préparation de votre 13e saison avec Lattes-Montpellier ?
Cela a été compliqué dans la mesure où on n’était pas toutes sur le même pied d’égalité au niveau des états de forme. Sarah Michel s’est blessée la première semaine de la reprise et n’est toujours pas revenue. Anaël Lardy a repris la semaine dernière mais est en délicatesse avec son genou. Tout est compliqué, mais tous les débuts de saison le sont à Montpellier, il manque toujours des joueuses ou d’autres sont blessées. On va essayer de faire au mieux mais on est loin d’être prêtes pour le Match des Champions.

 Comment jugez-vous la qualité de l’effectif lattois version 2016-2017 ?
Je pense que quand tout le monde sera présent, on aura une équipe compétitive. Faire une équipe, ça signifie s’entraîner et jouer ensemble, passer du temps ensemble, et on n’a pas eu le temps de le faire jusqu’à présent. On a un début de championnat qui est compliqué, il ne faut pas que l’on passe à travers sinon on le paiera plus tard. C’est un moment délicat, on va le passer et on verra bien ce qu’il adviendra ensuite.

Après une saison où vous avez remporté la Coupe de France et le championnat, quels sont les objectifs de Lattes-Montpellier cette année ?
Essayer de recommencer, mais on sait que ce sera difficile. Beaucoup d’équipes sont en concurrence pour remporter un titre. De notre côté, on va essayer de faire le meilleur résultat possible. La formule de championnat a changé, on va essayer de se qualifier au moins pour les demi-finales. Concernant la Coupe de France, c’est plus aléatoire car cela dépend du tirage au sort. On va tenter d’être le plus compétitif possible pour ramener encore un trophée à Lattes-Montpellier. Et puis il y a l’Euroligue. On l’a voulu, maintenant on l’a. C’est toujours une compétition intéressante à jouer. Il faut que nous soyons au top de notre forme, les déplacements sont parfois longs et compliqués. L’objectif est d’aller chercher une place en quarts de finale mais ce sera compliqué.

Les Jeux Olympiques avec les Bleues se sont terminés il y a un peu plus d’un mois. Comment avez-vous vécu l’après Rio ?
J’ai du mal à encaisser la défaite contre la Serbie dans le match pour la 3e place.  Il nous a manqué un peu de sang-froid. On n’a pas retrouvé l’équipe hargneuse que l’on avait montrée lors des autres rencontres. On n’a pas été à la hauteur de ce match. Ce jour-là on n’y était pas, et quand on joue une petite finale olympique, ça ne tombe pas le bon jour pour ne pas être dedans. Aujourd’hui encore je sais qu’on fait un bon parcours et qu’on ne nous attendait pas à ce stade de la compétition mais j’ai encore beaucoup d’amertume. J’ai du mal à avoir un regard objectif sur les J.O. mais avec le temps je pense que je retiendrai que c’est une expérience positive. Bien sûr on a montré des belles choses, qu’on était une équipe et qu’on se battait pour le maillot bleu, qu’on avait des ressources, mais le fait de perdre face aux Serbes gâche un peu la fête. J’espère que les jeunes retourneront aussi loin dans des Jeux Olympiques, voire plus haut, et qu’elles gagneront.

Après le TQO à Nantes, on se souvient de vous en train de sauter dans tous les sens, la qualification pour les Jeux désormais acquise. Que représentaient pour vous les J.O. ?
C’est la compétition d’une vie. Quand je suis arrivée à Montpellier en 2004, ou même plus jeune lors d’entretiens, on me demandait pourquoi je jouais au basket et ce qui était le plus important à mes yeux. Et pour moi, la réponse a toujours été d’aller aux Jeux Olympiques. En plus, j’ai galéré pour arriver en Équipe de France, j’avais fait une croix sur une carrière internationale et sur les Jeux. J’ai l’immense bonheur d’avoir pu participer aux J.O. de Rio. Je pense que je ne réalise pas trop encore car je suis trop déçue par le résultat pour vraiment savourer cet évènement. Avec le temps, je vais digérer et je retiendrai le positif de cette aventure, humainement et sportivement.

À 33 ans et après 73 sélections, comment voyez-vous votre avenir en Équipe de France ?
Ma carrière est bientôt terminée. Bien sûr, j’ai le souhait de participer à l’Euro 2017. Par contre, si on me dit que je ne fais pas partie du projet futur et que l’objectif est de faire jouer des jeunes, j’accepterai cette décision car elle est logique. J’ai eu la chance de disputer quatre compétitions internationales avec les Bleues (Euro 2013, Mondial 2014, Euro 2015 et JO 2016), je suis très heureuse de cela. J’aimerais en faire une dernière mais si ce n’est pas le cas, c’est la vie, place aux jeunes.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Propos recueillis par Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 29. Septembre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À la veille de l’Open LFB et du Match des Champions, Gaëlle Skrela revient sur la difficile préparation que son club connaît cette saison. Avec lucidité, elle analyse aussi la campagne olympique des Bleues et la suite qu’elle souhaite donner à sa carrière avec le maillot tricolore.
crédit: 
(Crédit : Julien Bacot/FFBB)

« Envie de revenir en bleu et gagner ma place »

Corps: 

Comment s’est déroulé la préparation et votre reprise avec votre nouveau club de Basket Landes ?
Cela se passe très bien. J’ai repris avec le groupe normalement le 5 septembre, date à laquelle j’aurais dû revenir si j’avais fait les Jeux de Rio. J’ai eu une petite semaine de reprise sans opposition, de travail de course et de pied, afin de ne pas prendre de risque car je n’avais pas rejoué véritablement depuis six semaines. Et depuis, j’avance tous les jours avec de moins en moins de douleurs et de plus en plus de sensations. Je manque peut-être un peu de foncier mais ça va revenir au fur et à mesure. Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau mais je suis à 100% de mes capacités.

Comment abordez-vous cette nouvelle vie et cette saison à Basket Landes ?
C’est une bouffée d’oxygène pour moi. J’ai l’impression de redécouvrir des choses, d’être la petite gamine qui débarque dans un club. Je dois me réacclimater tout doucement à une nouvelle structure. Où se garer pour aller à l’entraînement, comment s’habiller... Des petites choses comme cela, tellement le mode de fonctionnement de Bourges était devenu normal pour moi. J’ai été super bien accueillie, j’ai déjà fait des rencontres humaines fortes. Je me sens très à l’aise aux côtés des gens avec qui je travaille. Et je n’ai qu’une hâte… que la saison reprenne.

 Comment jugez-vous votre nouvelle équipe ?
Elle peut faire de belles choses. On a des joueuses de qualité, je crois vraiment que le groupe a été formé de manière intelligente. Nous serons prêtes pour le match de samedi, pour poser la première brique de notre petite maison que l’on va essayer de construire cette saison.

Est-ce que cela ne va pas vous faire bizarre de disputer l’Open LFB avec un autre maillot que celui de Bourges ?
Jusqu’à présent, on a uniquement fait des matches amicaux avec des maillots d’entraînement. Donc je n’ai pas encore porté le maillot officiel. Mais j’avoue que la première fois où je vais le mettre, ça va me faire bizarre. Mais j’ai confiance et hâte. Je vais être fière de porter le maillot de Basket Landes, je n’ai pas d’appréhension. On va se lancer dans l’aventure à fond.

Comment abordez-vous cette première rencontre de championnat contre le Hainaut (samedi à 18h00, en direct sur LFB TV) ?
J’attends que l’on réussisse notre entrée en matière, de l’engagement et beaucoup de sérieux dans ce qu’on va y faire.  Maintenant c’est pour de vrai. On a fait des matches de préparation tout le mois. On est censés être en mesure de dominer le Hainaut sur le papier. Après, est-ce que le groupe sera prêt ? Dans quelles conditions sera l’adversaire ? On sait que c’est une équipe difficile à manœuvrer, que le contexte de l’Open et d’une nouvelle salle (ndlr, la Halle Carpentier à Paris) n’est pas simple à gérer. Il va falloir prendre ses marques.

D’un point de vue personnel, après le forfait de dernière minute avec les Bleues pour les J.O., avez-vous hâte de retrouver la compétition ?
Quand j’ai rejoué pour la première fois depuis ma blessure en match de préparation dans une petite salle à Orthez, j’étais stressée, j’avais une petite boule au ventre. Alors qu’on sait très bien que s’arrêter six semaines, ce n’est rien de grave. Ce n’était pas une blessure qui m’a éloignée des parquets très longtemps. Les matches amicaux m’ont permis de me relancer. Maintenant, je suis prête. Samedi, je vais prendre le match de la même manière que ces dernières années, sans me mettre de pression. J’ai juste envie de prendre du plaisir, de m’éclater avec mes nouvelles coéquipières et ce nouveau club, et démarrer la saison par une victoire.

Il y a quelques mois, vous vous posiez encore la question de la suite de votre carrière avec l’Équipe de France. Le forfait à l’aube des Jeux de Rio a-t-il fait avancer votre réflexion ?
Ce que je sais, c’est que le fait d’avoir terminé cet été 2016 par un forfait, me laisse un petit goût amer. Je n’ai pas envie de finir en Équipe de France de cette manière. J’ai envie de continuer. Il y a des fenêtres de qualification à l’Euro 2017 en novembre prochain (19 et 23 novembre à Chalon-sur-Saône et Clermont-Ferrand contre les Pays-Bas et l’Estonie), il y a des choses à voir avec mon club par rapport à la saison, comment cela va se dérouler et comment je vais me sentir physiquement... Mais si Valérie Garnier (ndlr, l’entraîneur de l’Équipe de France féminine) fait appel à moi, bien sûr que je vais avoir envie de revenir en bleu et de gagner ma place. Si j’avais pu participer aux Jeux Olympiques, je me serais peut-être positionnée différemment. Autant là, j’ai encore envie de continuer avec les Bleues.

Votre histoire avec le maillot tricolore se poursuit donc…
J’espère, mais cela ne dépend pas uniquement de moi. On a vu cet été que les jeunes joueuses ont fait le travail. Je serai sélectionnable, et je ferai tout pour redevenir sélectionnée. Ce que je dis souvent, c’est que ce n’est pas parce que j’ai joué 13 ans avec le maillot bleu qu’il m’appartient. À moi d’aller chercher ma place pour porter le maillot de l’Équipe de France encore un peu. Dans l’idée, j’aimerais pouvoir disputer une dernière compétition, à savoir l’Euro 2017. C’est pour moi un objectif.

Et pourquoi ne pas terminer votre carrière bleue avec un titre de Championne d’Europe, comme Cathy Melain en 2009 ?
Il suffit de m’écrire ça sur un petit papier et je signe tout de suite ! (rires) Terminer sur un titre continental comme Cathy Melain ça m’irait très bien. Malheureusement les histoires ne se répètent pas toujours. Mais ce serait magnifique !

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Propos recueillis par Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Septembre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Nous avions quitté Céline Dumerc (250 sélections) à Rio au Brésil, blessée à la cheville gauche et forfait de dernière minute pour les Jeux. Rentrée en France, la meneuse de jeu s’est soignée et a repris le chemin de l’entraînement il y a trois semaines. Elle exprime ses attentes sur la saison avec le club landais et évoque son avenir avec les Bleues.
crédit: 
(Crédit : Julien Bacot/FFBB)
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Schio remporte la Supercoupe d'Italie

Corps: 

Une fois n'est pas coutume, Schio a montré qu'il était le club phare du basket féminin italien. Le club dans lequel évolue Isabelle Yacoubou, mais aussi Endy Miyem arrivée de Koursk cet été, a battu Ragusa (67-66) au bout du suspense grâce à une claquette au buzzer de de l'Américaine Jolene Anderson (vidéi ci-dessous).

 

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Côté tricolore, Isabelle Yacoubou a été impériale comme souvent avec 18 points et 16 rebonds au compteur. Endy Miyem n'a pas joué.

Surtitre: 
Equipe de France féminine - Françaises de l'étranger
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 26. Septembre 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le premier match officiel de Schio en Italie s'est terminé avec un trophée soulevé. Les coéquipières de Yacoubou et Miyem ont soulevé la Supercoupe d'Italie, la huitième de l'histoire du club et la sixième d'affilée.

Gruda enchaîne avec la WNBA

Corps: 

Le fol été de Sandrine Gruda se poursuit. Après une longue préparation estivale avec les Tricolores depuis la mi-mai avec pour point de chute le Brésil et les Jeux Olympiques de Rio 2016, la Martiniquaise a rapidement enchaîné sur un autre défi : la WNBA. En effet, l'intérieure française (161 sélections, 2049 points) est arrivée en début de semaine dans la Cité des Anges et a rejoint les Sparks, franchise avec laquelle elle a déjà évolué à l'été 2014 et où elle retrouvera notamment son amie Candace Parker. Après trois saisons avec le Sun du Connecticut et une autre à L.A. (119 rencontres au total), Sandrine Gruda, arrivée en début de semaine en terre américaine, s'apprête à disputer sa cinquième saison Outre-Atlantique avant de rejoindre plus tard Fenerbaçhe (Turquie), son nouveau club après neuf saisons à Ekaterinbourg (Russie).

Los Angeles est actuellement 2e de la saison régulière juste derrière le Lynx de Minnesota.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À peine revenue de Rio où elle a terminé à la 4ème place avec les Bleues, Sandrine Gruda a pris la direction de Los Angeles pour rejoindre les Sparks et y disputer la suite de la saison WNBA.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Ravi de la visite de notre amie <a href="https://twitter.com/Sandrine_Gruda">@Sandrine_Gruda</a> au siège de la <a href="https://twitter.com/ffbasketball">@ffbasketball</a> Ns te souhaitons belle saison <a href="https://twitter.com/WNBA">@WNBA</a> <a href="https://t.co/buTglHRGLG">pic.twitter.com/buTglHRGLG</a></p>&mdash; Jean-Pierre SIUTAT (@jpsiutat) <a href="https://twitter.com/jpsiutat/status/768777763398582272">25 août 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

La France monte au classement mondial FIBA !

Corps: 

Le "FIBA Wold Ranking" est le classement mondial de toutes les équipes nationales de Basketball. Le classement est érigé selon leurs résultats durant les huit dernières années.

C'est ainsi que la France, qui se trouvait à la quatrième place du classement mondial féminin, gagne une place et grimpe sur le podium grâce à sa quatrième place aux JO. 

Côté homme, la France gagne également une place et se retrouve quatrième du classement mondial.

Retrouvez les classements complets ici : http://www.fiba.com/fr/rankingmenhttp://www.fiba.com/fr/rankingwomen

Surtitre: 
Classement mondial FIBA
Auteur: 
Ulysse Chedhomme (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Août 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Suite aux Jeux de Rio, le classement mondial FIBA a été actualisé et la France grimpe encore puisqu'elle gagne une place chez les hommes et les femmes
crédit: 
FIBA

Bilan Jeux Olympiques Rio 2016

Corps: 

Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération Française de BasketBall (FFBB): « Deux participations consécutives de nos deux Équipes de France aux Jeux Olympiques, c’est une performance en soi qu’il ne faut surtout pas banaliser dans un contexte d’ultra concurrence mondiale. Nous sommes fiers de nos deux sélections. La 4e place de Bleues, menées par Valérie Garnier, est un résultat très positif pour l’ensemble du basket français. Les joueuses ont dignement représenté la France et ont montré des valeurs de combativité et de solidarité exemplaires. J’ai une pensée pour Céline Dumerc cruellement forfait sur blessure la veille du premier match. Je suis persuadé que son expérience nous aurait servis à des moments clefs de la compétition. Elle mérite d’être associée à ce beau parcours. Concernant les Bleus, ils sont allés chercher leur participation à Manille dans un contexte difficile. La défaite en quart de finale, et surtout la manière, resteront une grande déception. Nous tirerons un bilan de cette campagne. Néanmoins, elle n’enlèvera jamais le chemin extraordinaire effectué par cette génération depuis de nombreuses années. Ces Jeux marquent l’arrêt de la carrière internationale de trois joueurs majeurs de l’Équipe de France, Florent Pietrus, Mickaël Gelabale et Tony Parker. Ce dernier est un des plus grands joueurs que le basket français ait jamais connu. Il a marqué de son empreinte l’histoire du basket tricolore et restera à jamais le meilleur joueur lors de l’EuroBasket 2013, où la France a remporté son premier titre de champion d’Europe. Je souhaite associer les 4 500 clubs de notre fédération, le basket professionnel et les différents acteurs qui, au quotidien, s’investissent pour le bien du basket et permettent à notre fédération d’être une des plus grandes ».

Patrick Beesley, Directeur Technique National : « En tant que DTN je tiens à féliciter dans un premier temps l’Équipe de France féminine pour cette 4e place olympique. Car, terminer dans le dernier carré mondial compte tenu des circonstances (blessure de Céline Dumerc) est plus qu’honorable. Nous avons disputé ce tournoi olympique avec de très jeunes joueuses, dont c’était la première expérience à ce niveau, puisque seules trois joueuses  étaient aux J.O de Londres en 2012. Ce qu’elles ont vécu à Rio va nous aider à grandir et à performer. Et lorsque je regarde nos Équipes de France de jeunes (U18F championne d’Europe et U16F médaille de bronze) je me dis que l’avenir est rassurant. Chez les garçons, nous devions dans un premier temps nous qualifier pour Rio. Dans un second temps nous visions une médaille pour terminer en beauté avec cette génération, qui a tellement donné au basket français. Le quart de finale, qui donne accès à cet objectif, a été manqué, mais je ne veux pas rester sur cette dernière image, et la déception qu’elle pourrait entraîner. Dans le cadre d’un bilan plus général, je ne veux retenir que la période exceptionnelle qu’ils nous ont permis de vivre. Grace à eux, le basket français est aujourd’hui positionné au plus haut sommet de la hiérarchie mondiale, et je tiens à leur dire merci pour ce qu’ils ont fait. Mon seul objectif aujourd’hui est de capitaliser sur l’héritage qu’ils nous laissent. Nous devons travailler pour en récolter les dividendes dans les années à venir ».

Surtitre: 
EQUIPES DE FRANCE
Date d’écriture: 
Dimanche, 21. Août 2016
Vignette: 
Chapeau: 
Les Équipes de France de basket féminine et masculine se sont qualifiées pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 en passant par un tournoi de qualification. Elles terminent leur campagne par une 4e place pour les féminines et un quart de finale perdu, face aux Espagnols, pour les masculins.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

De la fierté et des larmes

Corps: 

A l’heure des bilans il y aura une deuxième qualification consécutive pour les demi-finales des Jeux Olympiques. La présence dans la rotation de trois joueuses de 22 ans et moins. Les ressources mentales et physiques pour vivre une campagne de trois mois d’Angers à Rio. La capacité à faire face à l’adversité et à performer en dépit de l’absence sur blessure de deux titulaires (Céline Dumerc et Diandra Tchatchouang). Mais les faits objectifs n’avaient que peu de poids samedi après-midi face aux larmes des Bleues. Pendant que les joueuses serbes faisaient voler Marina Maljkovic dans les airs, un après avoir remporté l’EuroBasket face à la France, les Tricolores étaient vaincues par l’émotion.

Frustrées car conscientes qu’elles ont offert aux Serbes le bâton pour les battre, laissant échapper 20 ballons souvent transformés en paniers faciles par les Championnes d’Europe. "Les Serbes se nourrissent des erreurs des autres", regrettait Marielle Amant. "Et nous en avons fait beaucoup et à ce niveau de compétition, à ce moment-là c’est évident que c’est sanctionné. On y croyait toutes et c’est dur de finir comme ça." En concédant 28 points dans un troisième quart-temps fatal, l’Equipe de France a ruiné tous les efforts fournis pour revenir sur des Serbes extrêmement agressives et techniquement remarquables dans leurs un contre un. "Pendant 2-3 minutes on est inattentive et cela nous coûte le match", estime Gaëlle Skrela. "La Serbie est une équipe qui a du caractère et de l’orgueil. On sait qu’elles jouent à l’envie. On ne fait pas un bon début de match mais on parvient quand même à revenir à égalité à la mi-temps. C’est surtout ensuite qu’on perd trop de ballons, des choses faciles, beaucoup de jeu rapide, ce qu’elles adorent. Certes c’est dû à leur agressivité mais avec un peu plus de maîtrise et de patience on aurait pu en éviter plusieurs ce qui leur aurait donné moins de munitions et moins d’énergie."

C’est bien évidemment dans ces situations que l’absence de Céline Dumerc se sera fait sentir. Particulièrement marquée par la défaite, Gaëlle Skrela sait qu’à 33 ans, elle vient de voir disparaître un rêve olympique et que l’opportunité ne se représentera plus : "Je sais que ce qu’on a vécu c’était inespéré. Mais quand tu arrives là c’est difficile de terminer sur une défaite. On nous voyait mortes quand Céline s’est blessée. On a gagné des matches à l’arrache au premier tour, en quart de finale on sort un gros match pour passer et on n’a pas été ridicules contre la meilleure équipe du Monde. C’est une belle compétition mais avec tout ce qu’on a donné on voulait se récompenser avec la médaille de bronze. Et c’est le match où on fait le plus de bêtises. Il faut apprendre à gagner ces matches. Et j’espère que les filles qui sont jeunes reviendront aux Jeux… et gagneront ce type de match."

Les joueuses de l’Equipe de France doivent désormais digérer leur déception et se projeter sur leur saison en club. Tout en ayant en tête que dès le 19 novembre, au Colisée à Chalon, elles reprendront le fil de leur aventure internationale avec des qualifications pour l’EuroBasket 2017.

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Samedi, 20. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Trois mois après le début de sa campagne 2016, l’Equipe de France a conclu son parcours par une défaite qui la prive d’une médaille olympique.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Le temps des regrets

Corps: 

24 heures après la qualification des masculins pour la finale le basket serbe rêvait de vivre les plus belles heures de son histoire. 28 ans après Seoul, l’objectif était de voir monter deux équipes sur un podium olympique. Mais il s’agissait à l’époque de la Yougoslavie unie qui brûlait ses derniers feux. Sur le terrain, Vlade Divac était de l’argent coréen. A Rio le désormais Président du Comité Olympique Serbe était en tribune et a assisté à une démonstration de ses protégées pendant tout le premier quart-temps. Prises à la gorge d’entrée les Bleues ont été totalement débordées par l’agressivité des Serbes, illustrée par la pression tout terrain de Milica Dabovic, en mission sur Olivia Epoupa. L’aîné des sœurs Dabovic s’avérait être l’élément clé des premières minutes. Outre sa défense, elle se fendait de 7 points, soit deux de plus que sur l’ensemble du tournoi olympique jusqu’à présent.

Plus dures, plus rapides, plus déterminées, les Serbes comptaient 11 points d’avance après sept minutes (7-18), l’Equipe de France n’existant que par un impact athlétique lui permettant d’écraser le rebond offensif. Des deuxièmes chances qui allaient redonner vie aux joueuses de Valérie Garnier qui haussait radicalement leur niveau d’intensité lors du deuxième quart-temps pour grignoter patiemment leur retard. La Serbie restait longtemps muette, n’existant plus que par les prises de risque individuelles d’Ana Dabovic, cette dernière inscrivant les 9 uniques points de son équipe sur la période. Une option unique à l’opposé de la variété des solutions françaises. Après le travail de sape d’Isabelle Yacoubou et Sandrine Gruda, la lumière venait de l’extérieur avec deux tirs primés d’Amel Bouderra et Marine Johannes (25-25).

Le match avait dès lors changé de visage et au retour des vestiaires, la Serbie semblait proche de la rupture lorsqu’Endy Miyem faisait mouche de loin (40-37). C’est le moment que choisissait Sonja Petrovic pour refaire surface. La meilleure marqueuse serbe était restée muette mais son réveil changeait la donne. Plusieurs balles perdues, souvent à peine franchie la moitié de terrain, lui offraient des possibilités de paniers faciles et marquaient le début de cinq minutes cauchemardesques, sanctionnées d’un terrible 2-18.

Sur un panier à trois-points de l'Américaine Danielle Page le plus large écart du match était atteint (45-60). L'Equipe de France se lançait alors dans une nouvelle tentative de come-back dans le sillage de Miyem. Mais cette fois la Serbie ne tremblait pas, poussant les possessions au bout des 24 secondes, provoquant des fautes par leur maîtrise du un contre un et trouvant en Tamara Radocaj (2,6 pts de moyenne) l'invitée surprise et décisive de la soirée. 

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Samedi, 20. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Après avoir remonté une situation mal engagée, l’Equipe de France féminine a perdu le fil l’espace de cinq minutes fatales dans le troisième quart-temps de son match pour le bronze contre la Serbie (63-70).
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Un air de revanche

Corps: 

Ce n’est pas l’amour fou entre Françaises et Serbes. Mâchoire serrée et regard noir, Sandrine Gruda n’a pas pris de gants lorsqu’il lui a fallu commenter l’affrontement à venir pour la médaille de bronze : "Elles sont sans pitié et donnent même des coups bas pour arriver à leurs fins. On s’attend à un match sale." Comme sept de ses coéquipières, la meilleure rebondeuse des Bleues a encore en travers de la gorge la défaite en finale de l’EuroBasket 2015, à Budapest. Un revers 68-76 marqué par le festival de Sonja Petrovic et Ana Dabovic (47 points) et par une fin de rencontre tendue où le staff tricolore avait peu goûté un temps mort tardif de Marina Maljkovic alors que le sort du match était scellé. Tous les ingrédients sont donc réunis pour un duel explosif avec des actrices toujours en place puisqu’elles sont 10 serbes à avoir remporté l’or européen il y a un an.

Une opposition de style également entre la répartition des responsabilités côté tricolore et des Slaves qui s’appuient avant tout sur un quatuor majeur qui apporte 75% des points de l’équipe depuis le début du tournoi olympique. Outre Petrovic (15,3 pts) et Ana Dabovic (13,3 pts), Jelena Milovanovic (15,1 pts) et l’Américain Danielle Page (10,7 pts) sont les fers de lance d’une formation qui a créé la plus grosse surprise des Jeux en éliminant l’Australie lors des quarts de finale. Inconstantes mais dangereuses les championnes d’Europe ont débuté par trois défaites consécutives avant de renverser la vapeur démontrant leur force mentale et leur force de frappe offensive, en revanche totalement muselée par l’Espagne en demi-finale. "Elles ont du talent partout", souligne Sarah Michel qui estime "que ça ne sera pas joli à voir mais il y aura de l’envie et de la combativité."

Valérie Garnier espère de son côté que la production d’un banc remarquable face aux Etats-Unis sera à nouveau au rendez-vous. "Chaque joueuse qui est rentrée a apporté quelque chose. C’est peut-être ça qui fera la différence quand on arrive en fin de compétition." A l’image de Marine Johannes jeudi, la France a souvent trouvé des solutions alternatives au scoring de ses cadres. Et Isabelle Yacoubou est persuadée que la demi-finale a permis de de convaincre certains jeunes éléments de leur potentialité : "La confiance se construit par des actions positives et contre les Etats-Unis beaucoup ont engrangé cette confiance qui nous sera utile pour le bronze." Quatre ans après Londres, l’Equipe de France a l’occasion de remonter sur le podium et de conclure un double cycle olympique particulièrement riche en succès (5 médailles depuis 2009).

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Samedi, 20. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Battue en finale de l’EuroBasket 2015 par la Serbie, l’Equipe de France rêve d’une revanche lors du match pour la médaille de bronze (16h30).
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Une question d’équilibre

Corps: 

"On voit que quand elle décide de passer la deuxième, ça va un peu vite !" Isabelle Yacoubou a le sens de la formule. Lorsque les Etats-Unis ont accéléré au retour des vestiaires, l’Equipe de France n’a pu que constater les dégâts. Comme tant d’autres avant elle. "On savait qu’elles rentreraient dans le troisième quart-temps en colère", abonde Valérie Garnier. Mais mis à part ces dix minutes décisives, les Bleus peuvent se targuer d’avoir livré un impressionnant 59-61 sur les trente autre. "Je suis très fière de l’équipe, de voir les sourires sur les visages, de voir des jeunes décomplexées défier ces géantes du basket", positivait Yacoubou.

Les Américaines n’ont pas exactement tremblé jeudi soir à la Carioca Arena, mais malgré tout, les rotations de Geno Auriemma et l’intensité de Diana Taurasi ou Seimone Augustus témoignent du sérieux avec lequel elles ont traité leur adversaire du jour. "Tout ce qu’elles font est rapide. Au niveau des tirs ça mitraille à une vitesse !", remarquait, impressionnée, Helena Ciak. "Mais on les a défiées et à un moment je pense même qu’elles ont douté." La puissance, l’adresse et la vitesse US ont fini par faire la différence, d’autant que les Bleues, une fois décrochées, ne pouvaient se permettre de jeter toutes leurs forces dans la bataille avant le match pour le bronze face à la Serbie. "Physiquement il faut piocher pour revenir alors qu’on essaye également de ne pas trop se cramer parce qu’on sait qu’il y a un match capital samedi", note Sarah Michel. "Quand on joue les Etats-Unis il faut se faire plaisir avant tout. Ce sont des joueuses qu’on regarde à la télé et c’est impressionnant. Après si physiquement ou techniquement elles sont au-dessus, ça reste des joueuses de basket, elles font des erreurs comme nous. On a essayé de les pousser dans ces travers et ça a fonctionné un temps. Mais sur 40 minutes c’est dur. Sur le long terme, elles savent que l’adversaire va craquer physiquement."

Avec 12 joueuses entre 8 et 25 minutes de temps de jeu et 10 marqueuses différentes, l’Equipe de France est parvenue à faire plus que bonne figure sans épuiser ses cadres. "Tout le monde a joué, tout le monde a été impliqué et nous avons essayé de ne pas trop tirer sur des organismes déjà impactés par la longue campagne qu’on vient de faire", acquiesce Valérie Garnier, déterminer à "jouer ce match, en connaissant la domination des Etats-Unis" et surtout à "finir la compétition sur une victoire." Quant aux esprits chagrins qui auraient souhaité un peu plus de vice et de calculs de la part des Bleues, Isabelle Yacoubou avait préparé une de ses traditionnelles punchline : "On nous avait dit : vous auriez pu finir troisième de votre groupe, ça vous aurait évité les Etats-Unis. On est aux Jeux les enfants ! Et aux Jeux on joue tous les matches pour gagner."

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Tenter l’impossible sans entamer ses ressources physiques dans l’optique du match pour le bronze. C’est l’équation délicate que sont parvenues à résoudre les Bleus face aux Etats-Unis.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Le cross de folie signé Marine Johannes (<a href="https://twitter.com/MarineJ5">@MarineJ5</a>) hier soir sur Maya Moore. Appréciez ! <a href="https://twitter.com/hashtag/FRA?src=hash">#FRA</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/USA?src=hash">#USA</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Rio2016?src=hash">#Rio2016</a> <a href="https://t.co/rcNt7jpCbe">pic.twitter.com/rcNt7jpCbe</a></p>&mdash; Equipe France Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/766526856451411970">August 19, 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> <blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Maintenant, un seul objectif pour la <a href="https://twitter.com/hashtag/FRA?src=hash">#FRA</a> : le bronze !<br>RDV samedi à 16h30 contre la <a href="https://twitter.com/hashtag/SRB?src=hash">#SRB</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Rio2016?src=hash">#Rio2016</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/basketball?src=hash">#basketball</a> <a href="https://t.co/cfbZdZhNF2">pic.twitter.com/cfbZdZhNF2</a></p>&mdash; Equipe France Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/766492409274339328">August 19, 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

La loi du plus fort

Corps: 

Comment arrêter un train lancé à pleine vitesse sur les rails du succès ? Réponse, on ne l’arrête pas, on s’écarte. Les Bleues ont, elles, opté pour l’option de la course parallèle, s’appliquant à suivre le rythme endiablé des Américaines le plus longtemps possible. Avec une enthousiasmante efficacité. Contrairement à beaucoup d’équipes du tournois, les Bleues ont les armes pour opposer une véritable résistance athlétique aux phénomènes US. Et ce constat s’est particulièrement vérifié en première mi-temps. Le différentiel au rebond des Etats-Unis est en moyenne de +18 depuis le début du tournoi. Lors des 20 premières minutes, les Françaises ont fait jeu égal dans ce domaine. Là où les digues cédaient à vitesse grand V du fait d’une deuxième ou d’une troisième chance laissées à une équipe déjà difficilement tenable, la ligne de défense tricolore a tenu bon.

Mieux même, un court instant menées de 10 longueurs (22-32) au cœur du deuxième quart-temps les joueuses de Valérie Garnier, qui exploitait pleinement la longueur de son banc, trouvaient en Marine Johannes le grain de folie leur offrant la possibilité de rester au contact. Jeudi soir, la jeune femme a sans doute acquis une notoriété immédiate au pays de l’Oncle Sam, notamment à la faveur d’un dribble croisé entre les jambes suivi d’un tir primé qui brisa les chevilles de Maya Moore, impuissante et perdue devant le culot de la Normande. Ses trois tirs primés et l’impact physique du duo Gruda-Yacoubou permettaient ainsi à l’Equipe de France de ne compter que quatre longueurs de retard en rentrant aux vestiaires (36-40).

Le résultat aurait même pu être encore plus surprenant sans quelques maladresses près du cercle mais la performance était de taille. Seul souci, les Américaines savent qu’à défaut d’obtenir leur traditionnel K.-O. d’entrée, elles peuvent avoir leurs adversaires à l’usure. Le Japon, héroïque pendant 20 minutes, a payé pour voir lors d’une terrible deuxième mi-temps des quarts de finale (-36). Les Bleues ont subi le même sort, privées de solution en attaque, acculées aux 24 secondes le plus souvent et dans l’incapacité de contenir les assauts d’une Team USA qui ne baisse jamais d’intensité. Bloquées à deux points, sur un unique exploit de Johannes, pendant près de cinq minutes elles ne pourront qu’assister impuissantes à la charge de la cavalerie légère américaine (44-65, 30e).

L’important aurait pu, dès lors, consister non pas à sauver les apparences mais plutôt à ne pas gaspiller trop d’énergie avant la rencontre pour la médaille de bronze. L’Equipe de France fit bien mieux, signant un 19-11 pour lancer le dernier quart-temps, poussant Geno Auriemma à prendre un temps-mort pour ramener ses joueuses à la raison. L'improbable come-back n'ira pas plus loin. Les Bleues joueront une place sur le podium samedi à 16h30 face à la Serbie, dans un remake de la dernière finale de l’EuroBasket. 

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Août 2016
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Chapeau: 
L'Equipe de France a tenu tête aux championnes olympiques américaines mais s'incline 86-67 en demi-finale des Jeux Olympiques. Elle rencontrera la Serbie samedi à 16h30 pour la médaille de bronze.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Face à la montagne

Corps: 

Une tornade qui dévaste tout sur son passage. Les Etats-Unis n’ont pas fait dans la dentelle depuis le début du tournoi olympique. Six matches, six victoires. L’effarante moyenne de 105 points marqués par match et un effrayant écart de 41,7 points. Le millésime 2016 de USA Basketball version féminin est sans doute le meilleur de l’histoire et rien ni personne ne semble en mesure de priver les Américaines d’un sixième sacre olympique consécutif. "J’irai au self passer des consignes pour qu’on les intoxique", rigolait Isabelle Yacoubou avant un affrontement sur le papier déséquilibré.

La pivot des Bleues était de la finale des Jeux de Londres et retrouvera 8 représentantes de la bannière étoilée déjà titrée il y a quatre ans. Un souvenir délicieux mais également teinté d’une petite pointe de regrets quant au visage affiché par la France à cette occasion : "A Londres, avec la médaille d’argent en poche nous n’avions pas joué le match. Nous étions tellement heureuses. Dès qu’elles avaient accéléré nous avions lâché prise. Cette fois on n’a pas la certitude de finir sur le podium donc on ira les bousculer." Yacoubou veut croire à l’exploit comme le 21 septembre 2014, lorsque l’Equipe de France l’avait emporté 76-72 à Coubertin, en préparation du Championnat du Monde. Il y a trois semaines, à Newark les troupes de Valérie Garnier avaient tenu une mi-temps (31-32) avant de lâcher prise (-22 au final). Une base de travail intéressante pour préparer la demi-finale et la première chance de s’assurer une médaille olympique. "Cette équipe n’arrêtera pas de surprendre, si ce n’est pas les Américaines ça sera pour chercher le bronze", prévient Isabelle Yacoubou.

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Jeudi, 18. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine affronte ce soir à minuit les Etats-Unis en demi-finale des Jeux Olympiques. Jusqu’à présent les championnes en titre n’ont rencontré aucune résistance sur la route d’une nouvelle médaille d’or.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Les Bleues affrontent ce soir, à minuit (heure française), Team USA en demi-finale des Jeux de <a href="https://twitter.com/hashtag/Rio2016?src=hash">#Rio2016</a> ! <a href="https://t.co/v1x4LIFBVz">pic.twitter.com/v1x4LIFBVz</a></p>&mdash; Equipe France Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/766214574156738560">August 18, 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> <blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/TBT?src=hash">#TBT</a> Finale <a href="https://twitter.com/hashtag/FRA?src=hash">#FRA</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/USA?src=hash">#USA</a> Mondial U19 2013 <a href="https://twitter.com/FIBA">@FIBA</a> <a href="https://twitter.com/OliviaEpoupa">@OliviaEpoupa</a> et <a href="https://twitter.com/Valouu_A">@Valouu_A</a> retrouvent <a href="https://twitter.com/bre_stewart30">@bre_stewart30</a> ce soir <a href="https://twitter.com/hashtag/Rio2016?src=hash">#Rio2016</a> <a href="https://t.co/xfDRnIlxuh">pic.twitter.com/xfDRnIlxuh</a></p>&mdash; Equipe France Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/766354132819120133">August 18, 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

La carte jeunes

Corps: 

Ce n’est pas encore une passation de pouvoir mais bien le signe qu’une nouvelle génération prend de plus en plus de place en Equipe de France. Valériane Ayayi qui relève le défi physique des Canadiennes en première mi-temps. Marine Johannes qui provoque le premier écart en faveur des Bleues en début de quatrième quart-temps. Olivia Epoupa, enfin, qui compense son manque de réussite (1/9) par une activité de tous les instants (5 rbds, 6 pds, 4 ints). Une véritable peste dont le moteur ne s’arrête jamais. Insupportable pour l’adversaire. Indispensable pour son équipe. Pas une de ces trois jeunes femmes n’a dépassé les 22 ans. Mais le futur des Bleues s’écrit déjà aujourd’hui. "Elles sont talentueuses… Ce ne sont pas n’importe quelles jeunes. Je ne suis pas dans leur tête mais tant mieux pour nous qu’elles jouent si bien", rigole Endy Miyem, une des trois Braqueuses rescapées de Londres 2012. "Cela fait trois mois aujourd’hui qu’on travaille ensemble. Depuis le 16 mai on les voit grandir et évoluer. C’est l’avenir du basket féminin français. C’est bien qu’elles vivent ces moments parce qu’elles joueront sans doute d’autres Jeux Olympiques", se félicite de son côté leur entraîneur, Valérie Garnier.

Mais en attendant Tokyo 2020 ou pourquoi pas Paris 2024, leur impact sur les résultats de la campagne 2016 est spectaculaire. La blessure de Céline Dumerc a accéléré le mouvement. Et alors que l’absence de la leader charismatique du groupe aurait pu ajouter de la pression sur les épaules de la jeune garde, celle-ci semble, au contraire, pleinement assumer ses nouvelles responsabilités. "A chaque match je lui dis que je joue pour elle", insiste Epoupa, plus gros temps de jeu de l’équipe à Rio, à propos de celle qui lui a légué la place de chef d’orchestre. "Il y a beaucoup de pression mais j’ai la confiance de mon staff, de mes coéquipières. Il faut utiliser cette énergie positive pour mieux jouer." Titulaire dans l’aile, Valériane Ayayi savoure, elle qui avait été la dernière joueuse coupée avant l’Euro 2015. "J’ai 22 ans et jouer un tournoi olympique c’est énorme. Je remercie la coach de me faire confiance. Les anciennes ont su nous porter vers le très haut niveau", estime celle que la grave blessure au genou de Diandra Tchatchouang a rendue incontournable. "L’équipe a besoin de notre fougue et de notre innocence." L’innocence, le terme qui caractérise sans doute le mieux Marine Johannes, empruntée en début de compétition mais qui ressemble de plus en plus à la révélation LFB de la saison passée, depuis sa sortie face au Japon. "Mondeville me manque mais je préfère rester encore un peu", glissait-elle timidement à un confrère normand. "Je ne m’attendais déjà pas à être ici. Alors une demi-finale des Jeux... c’est un rêve pour moi."

Le rêve se poursuivra jeudi à minuit face aux Etats-Unis pour une place en finale. Et l’insouciance étant l’apanage de la jeunesse, c’est sans peur que le trio du futur de l’Equipe de France défiera les meilleures joueuses du Monde.

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Mercredi, 17. Août 2016
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Dans un quart de finale olympique sous pression, un trio de joueuses de 22 ans et moins a, tour à tour, su se montrer décisif pour emmener l’Equipe de France en demi-finale.
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Bellenger/IS/FFBB

Dans la course aux médailles

Corps: 

Leur rentrer dedans. Le mot d’ordre lancé par Endy Miyem à la veille du quart de finale face au Canada. En clair frapper les premiers plutôt que de subir l’impact physique de leur adversaire. L’intention était bonne, la réalisation plus délicate. Les championnes des Amériques ont imposé leur basket dès le premier quart-temps d’une ébouriffante journée de basket féminin, marquée par l’élimination surprise des Australiennes et la qualification au buzzer de l’Espagne. 5/5 aux tirs, 7/8 aux lancers-francs pour débuter, les Canadiennes ont rapidement fait le trou, profitant de l’adresse de Kim Gaucher et Miah-Marie Langlois. Repoussées loin du cercle, trop tendres dans leur transmission, les Françaises subissaient de plein fouet la dureté que Valérie Garnier redoutait tant.

Mais l’engagement a parfois son revers et le Canada allait rapidement être pénalisé par les fautes au deuxième quart-temps. Au point de rupture (16-29, 12e) les Bleues trouvaient dans une zone salvatrice les moyens de refaire surface. Et pendant que certaines Braqueuses souffraient le martyr (0/4 pour le duo Yacoubou-Miyem à la pause), la jeune garde veillait. Olivia Epoupa, toujours aussi généreuse dans l’effort et Valériane Ayayi, particulièrement incisive, lançaient un 12-0 qui équilibrait quelque peu des débats jusque-là bien mal engagés.

Un retour aux affaires définitivement confirmé au retour des vestiaires dans le sillage d’une Sandrine Gruda métronomique et d’une Miyem hurlant son soulagement au moment d’enfin trouver le chemin du cercle. Bien plus engagées dans les duels, les Bleues récupéraient les ballons qui leur échappaient auparavant. L’écart n’allait plus dépasser les deux unités pendant le reste du quart-temps. De quoi servir un money-time brûlant où se révélait Marine Johannes. A 21 ans la néo berruyère a du basket plein les mains et sa performance face au Japon lui a redonné la confiance qui lui manquait en début de compétition. A 58-52 et cinq minutes à jouer, la France manquait d’un rien le K.-O. sur une interception d’Epoupa conclue par un lay-up manqué. Une aubaine que le Canada ne laissait pas passer, signant un 2-7 dans la foulée pour revenir à hauteur (60-59). Mais Epoupa ne tremblait pas aux lancers-francs et sur un passe et va d’école, Gaëlle Skrela délivrait le coup de grâce. L'Equipe de France féminine peut continuer à rêver de médaille et a rendez-vous jeudi avec les Etats-Unis.

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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Mercredi, 17. Août 2016
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Catégorie 2: 
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Quatre ans après Londres, l’Equipe de France féminine jouera à nouveau pour une médaille après son succès sur le Canada 68-63 en quart de finale des Jeux Olympiques.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

En terrain connu

Corps: 

Le France-Canada des quarts de finale des Jeux Olympiques n’a pas la saveur du France-Espagne chez les garçons. L’histoire, la rivalité n’ont rien à voir. Et pourtant les deux adversaires du jour commencent à se connaître par cœur. Françaises et Canadiennes ont ainsi disputé 12 rencontres depuis 2010. Amical, TQO, Jeux Olympiques, Mondial, les contextes étaient à chaque fois différents et les résultats très en faveur des Tricolores (9 succès), jusqu’à un récent renversement de tendance. "Elles nous ont déjà battues deux fois cet été. Donc ce qui est certain c’est qu’on ne va pas y aller en pensant que ce sera facile", prévient Valérie Garnier. A Mondeville avant le TQO, puis au Madison Square Garden, les Bleues ont baissé pavillon. Le signe que le Canada est prêt à franchir un cap, lui qui n’a plus obtenu de médailles dans une compétition mondiale depuis 30 ans et qui avait chuté en quart de finale il y a 4 ans à Londres.

Avec une équipe expérimentée qui évolue ensemble depuis de nombreuses années, les Canadiennes emmenées par plusieurs connaissances de Ligue Féminine (Lizanne Murphy, Kim Gaucher, Miranda Ayim, Shona Thorburn, Katherine et Michelle Plouffe) déroulent un basket athlétique et riche en rotations. Onze joueuses évoluent ainsi entre 11 et 26 minutes par match avec une marque très répartie. "Elles jouent ensemble depuis longtemps, sont bien rôdées et nous ont mis en difficulté cette année", prévient Isabelle Yacoubou. "Ces deux jours font vraiment du bien. La fraîcheur va faire la différence contre une équipe qui a une densité physique impressionnante."

Défaite par le Japon, l’Equipe de France avait semblé chercher un second souffle lors de la fin des matches de poule. Reposée, elle veut retrouver l’enthousiasme et le collectif qui lui avaient permis de faire face à la perte de Céline Dumerc à 48 heures du début des Jeux. "Je sens l’équipe déterminée", estime Valérie Garnier. "On sait ce qui nous attend. On sait que c’est le match où tout continue ou tout s’arrête. Ce que je retiens surtout c’est que ce n’est que l’équipe qui peut passer ce quart de finale, ça ne pourra pas être les individualités."

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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Août 2016
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Une moitié d’effectif qui évolue en Ligue Féminine, des confrontations chaque été depuis 2010, la France et le Canada qui s’affrontent cette nuit (3h15) en quart de finale des Jeux Olympiques n’ont guère de secrets l’un pour l’autre.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Les Bleues affrontent, cette nuit à 3h15, le Canada pour une place en demi-finale des Jeux de <a href="https://twitter.com/hashtag/Rio2016?src=hash">#Rio2016</a> <a href="https://t.co/ftFfkHciS4">pic.twitter.com/ftFfkHciS4</a></p>&mdash; Equipe France Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/765487890835079169">16 août 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

"Leur rentrer dedans en premier"

Corps: 

Qu’attendez-vous du duel face au Canada en quart de finale ?

Ça va être intense. Maintenant en quart de finale, Canada, Espagne ça allait forcément être dur. J’espère qu’elles se disent la même chose. A nous d’être présentes. Leur dureté est leur marque de fabrique. Ce qui est bien c’est qu’on les connaît. On ne sera pas surprises et dès le début ça serait bien qu’on leur rentre dedans en premier. Depuis 2010 on les joue chaque été et on sait que c’est un match où on aura mal quand on va ressortir. Elles ont un jeu avec beaucoup d’écrans, beaucoup de mouvements et c’est toujours bien de jouer contre elles, ça nous force à beaucoup communiquer.

Dans quel état d’esprit avez-vous bouclé votre phase de poule ?

Nous sommes plutôt confiantes. La phase de poule ne s’est pas trop mal déroulée même si le match contre le Japon n’était pas forcément le meilleur. On a montré un bel esprit d’équipe et une envie de faire les choses ensemble.

A quel point avez-vous ressenti l’absence de Céline Dumerc lors des Jeux ?

Céline c’était le chef d’orchestre de cette équipe. Comme elle nous l’a souvent dit personne n’est irremplaçable. Elle faisait les choses d’une certaine façon. Olivia Epoupa et Amel Bouderra essayent de palier à son absence et le font très bien. Avec leurs atouts. Peut-être nous a-t-elle manqué dans sa connaissance du jeu. Elle pouvait être comme un deuxième coach sur le terrain.

Etes-vous surprise de l’impact d’Olivia Epoupa, meilleure joueuse de l’équipe à l’évaluation jusqu’à présent ?

Oui et non. C’est vrai qu’elle est jeune. Mais elle a aussi l’habitude de mener des équipes. Elle l’a fait dans les catégories de jeunes et n’est donc pas novice dans ce registre. Tout ce qu’elle a réalisé en U16, U18, U20 en étant MVP sont des choses qui lui permettent d’être là où elle est aujourd’hui et de gérer la situation aussi bien qu’elle le fait.

Avez-vous dans un coin de la tête une pensée pour un potentiel face-à-face avec les Etats-Unis en demi-finale ?

Franchement non. Je suis entièrement concentrée sur le Canada. Ou plutôt entièrement concentré sur le repos. Ce serait une erreur de déjà penser aux Etats-Unis.

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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Août 2016
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Endene Miyem, meilleure marqueuse de l’Equipe de France lors de la première phase (11,2 pts) s’attend à un combat physique en quart de finale face au Canada dans la nuit de mardi à mercredi (3h15).
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Bellenger/IS/FFBB
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"Leur rentrer dedans en premier"

Corps: 

Qu’attendez-vous du duel face au Canada en quart de finale ?

Ça va être intense. Maintenant en quart de finale, Canada, Espagne ça allait forcément être dur. J’espère qu’elles se disent la même chose. A nous d’être présentes. Leur dureté est leur marque de fabrique. Ce qui est bien c’est qu’on les connaît. On ne sera pas surprises et dès le début ça serait bien qu’on leur rentre dedans en premier. Depuis 2010 on les joue chaque été et on sait que c’est un match où on aura mal quand on va ressortir. Elles ont un jeu avec beaucoup d’écrans, beaucoup de mouvements et c’est toujours bien de jouer contre elles, ça nous force à beaucoup communiquer.

Dans quel état d’esprit avez-vous bouclé votre phase de poule ?

Nous sommes plutôt confiantes. La phase de poule ne s’est pas trop mal déroulée même si le match contre le Japon n’était pas forcément le meilleur. On a montré un bel esprit d’équipe et une envie de faire les choses ensemble.

A quel point avez-vous ressenti l’absence de Céline Dumerc lors des Jeux ?

Céline c’était le chef d’orchestre de cette équipe. Comme elle nous l’a souvent dit personne n’est irremplaçable. Elle faisait les choses d’une certaine façon. Olivia Epoupa et Amel Bouderra essayent de palier à son absence et le font très bien. Avec leurs atouts. Peut-être nous a-t-elle manqué dans sa connaissance du jeu. Elle pouvait être comme un deuxième coach sur le terrain.

Etes-vous surprise de l’impact d’Olivia Epoupa, meilleure joueuse de l’équipe à l’évaluation jusqu’à présent ?

Oui et non. C’est vrai qu’elle est jeune. Mais elle a aussi l’habitude de mener des équipes. Elle l’a fait dans les catégories de jeunes et n’est donc pas novice dans ce registre. Tout ce qu’elle a réalisé en U16, U18, U20 en étant MVP sont des choses qui lui permettent d’être là où elle est aujourd’hui et de gérer la situation aussi bien qu’elle le fait.

Avez-vous dans un coin de la tête une pensée pour un potentiel face-à-face avec les Etats-Unis en demi-finale ?

Franchement non. Je suis entièrement concentrée sur le Canada. Ou plutôt entièrement concentré sur le repos. Ce serait une erreur de déjà penser aux Etats-Unis.

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Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Août 2016
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Endene Miyem, meilleure marqueuse de l’Equipe de France lors de la première phase (11,2 pts) s’attend à un combat physique en quart de finale face au Canada dans la nuit de mardi à mercredi (3h15).
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Bellenger/IS/FFBB
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En phase d’apprentissage

Corps: 

Les trémolos dans sa voix sont là pour en témoigner. Marine Johannes n’est pas encore tout à fait à l’aise dans l’exercice médiatique. Et depuis le début du tournoi olympique, la cadette du groupe France semblait également tendue dans son domaine de prédilection : le terrain. "Marine était très stressée pendant ses premiers matches", sourit Valérie Garnier. "On en discute et je suis très contente de ce qu’elle a fait ce soir. On a retrouvé ce qu’elle pouvait nous apporter : de la création dans le tir et la passe. Elle engrange de l’expérience pendant cette compétition et j’espère qu’elle va franchir un palier au prochain match. Ça nous ferait du bien."

Face au Brésil la révélation de la saison LFB n’avait fait qu’un passage éclair de deux minutes, son retour express sur le banc de touche s’accompagnant d’une petite explication de texte de sa coach. "Elle m’a dit que lorsqu’on a un shoot ouvert à ce niveau, il ne faut pas le refuser. On ne sait jamais si on pourra en retrouver un aussi bon en cours de possession." Le message est visiblement passé et contre le Japon, les Bleues ont retrouvé celle dont les inspirations géniales ont laissé bon nombre d’observateurs pantois lors de son exercice 2015/16 avec Mondeville. 11 points, 4 rebonds, 1 passe décisive et plusieurs actions décisives dans les dernières minutes pour préserver l’essentiel, la seconde place de la poule : "On en avait parlé avant le match parce qu’on savait que ce serait compliqué. Les Japonaises ont un basket atypique, sont tout le temps en mouvement. On n’a pas l’habitude voir ça en Europe. Valérie nous a rappelé la question de l’écart pendant le match. On était concentré sur ces 14 points."

Au sein d’une équipe visiblement émoussée physiquement, l’apport de Johannes pourrait être déterminant mardi lors du quart de finale. Ses débuts en bleu en novembre dernier (15 points dès son premier match) avaient provoqué une avalanche de louanges. Au point d’oublier que la jeune femme a tout juste 21 ans et doit vivre avec la pression de disputer sa première compétition internationale sur la plus grande scène sportive du monde. "Ça allait mieux aujourd’hui. J’ai beaucoup parlé avec les joueuses. J’apprends tous les jours."

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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Dimanche, 14. Août 2016
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A 21 ans, Marine Johannes dispute sa première grande compétition internationale. Avec une bonne dose de stress qu’elle est enfin parvenue à évacuer contre le Japon (11 pts, 4 rbds).
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Bellenger/IS/FFBB

Battue mais deuxième

Corps: 

La victoire de la Turquie sur le Brésil en double prolongation, juste avant le coup d’envoi du match avait simplifié la donne pour les Bleues qui bénéficiaient d’une certaine marge, y compris dans la perspective d’une défaite, pour conserver leur deuxième place de la poule.

L’adversaire du jour, le Japon, est une valeur montante du basket mondial et le nouveau roi d’Asie. En 2015, en Chine, les Nippones avaient administré une fessée monumentale aux hôtes des lieux (+35) pour se qualifier aux Jeux. Et en début de préparation, elles avaient dominé les Bleues à Angers. Valérie Garnier ne se trompait donc pas en louant les qualités des joueuses de Tomodide Utsumi : "Le Japon est une équipe qui cumule des qualités d’adresse et de passes en ayant maintenant un jeu inspiré de l’Europe, des Etats-Unis et de l’Australie. Alors qu’avant elles avaient un jeu japonais. Cela en fait un challenger important."

L’Equipe de France était donc prévenue mais a néanmoins connu toutes les peines du monde à contrôler le basket des Japonaises. Des écrans en pagaille, de l’agressivité, du tir de loin, leur attaque requiert une attention de tous les instants et la capacité à tenir les duels. Pas forcément le cas sur la surprenante Sanae Motokawa qui trouvera le moyen de passer 17 points à ses vis-à-vis, provoquant au passage bon nombre de fautes. Des irrégularités qui ont envoyé avec constance les Japonaises sur la ligne, un exercice dans lequel elles ignorent le concept de déchet (13/13 à la pause). Les Bleues ont ainsi passé l’intégralité de la première mi-temps à courir après le score, profitant de leur avantage physique pour dominer le rebond et s’offrir des paniers faciles près du cercle.

La tendance va s’accentuer au retour des vestiaires avec le lancement d’un concours de tirs lointains pas forcément favorable à la France, malgré les efforts dans le domaine d’Olivia Epoupa et Amel Bouderra. Lorsque Kaede Kondo commence à prendre feu puis que la capitaine et meneuse Asami Yoshida rentre deux tirs extérieurs avec la planche en fin de troisième quart-temps, on se prend à ressortir les calculettes afin de déterminer avec précision jusqu’où le tableau de marque peut s’affoler (54-63). Son succès 55-39 en ouverture face à la Turquie permettait aux Bleues de pouvoir conserver leur deuxième place de la poule à condition de ne pas s’incliner de plus de 14 unités. Un écart conséquent mais que les nombreuses balles perdues ont rendu tout à coup bien plus réaliste (58-70, 36e). La deuxième place de la poule sera néanmoins préservée grâce à une interception d’Olivia Epoupa et un tir primé de Marine Johannes dans la dernière minute. Reste à regarder le Canada-Espagne de demain pour connaître l’adversaire des Bleues en quart de finale.

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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Dimanche, 14. Août 2016
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Battue par le Japon (71-79), l’Equipe de France féminine termine malgré tout à la deuxième place de sa poule à la faveur du point average. Elle affrontera, en quart de finale, le perdant du match entre le Canada et l’Espagne disputé demain.
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Bellenger/IS/FFBB

Retour aux affaires

Corps: 

17,8 points et 8,2 rebonds de moyenne. Deuxième marqueuse et quatrième rebondeuse de l’EuroBasket 2015. C’est le type de production à laquelle Sandrine Gruda avait habitué ses coéquipières. Gênée par les blessures cette saison, la 7e marqueuse de l’histoire de l’Equipe de France était en souffrance depuis plusieurs semaines. Mais face à l’Australie, les premiers signes d’amélioration étaient perceptibles. Jeudi soir, contre le Brésil, Gruda s’est fendue d’un double-double (17 pts, 10 rbds), retrouvant définitivement le sourire et le transmettant à son entraîneur. "Sandrine comme ça, change l’équipe", estime Valérie Garnier. "Elle s’est centrée sur le fait de se faire respecter en défense et sur le rebond pour ensuite lâcher prise en attaque. Elle n’a pas joué pendant six mois et il y a beaucoup de choses à retrouver : le terrain, la confiance."

Désormais utilisée en sortie de banc, la Martiniquaise a attendu son heure, expédié les questions sur son rendement personnel et finalement trouvé la lumière : "Il a fallu être patiente, il a fallu persévérer. Aujourd’hui je me sens de mieux en mieux et je suis contente." A quelques mètres d’elle, en zone mixte, Endy Miyem souriait à l’évocation du retour aux affaire de sa compère de la raquette. "Nous savions toutes que c’était là…" Quelques fade-away typiques de son arsenal offensif, des jaillissements au rebond, un contre monumental sur Souza et plus globalement une aisance et une fluidité plus conformes à ses habitudes, ont confirmé ce sentiment. "Leur confiance en moi était capitale. Elles m’ont porté jusque-là. C’est important d’être bien entourée", glisse Gruda à propos de ses coéquipières, évacuant rapidement sa légère frayeur lorsque sa cheville tournera au cœur du troisième quart-temps : "J’ai connu pire. C’est accessoire. Je me suis arrêtée. Même si on prend deux points, parfois il faut savoir s’arrêter."

Après quatre rencontres, l’Equipe de France a son billet en poche pour les quarts de finale, avec une sérieuse option sur la deuxième place de la poule. Son application défensive est de retour et sera nécessaire pour ralentir des Japonaises qui carburent à 76,8 points de moyenne et ont poussé les Australiennes dans leurs derniers retranchements. Une équipe modèle réduit et contre laquelle la géante australienne Liz Cambage a réalisé un véritable massacre (37 pts, 10 rbds). La perspective de poursuivre sa renaissance pour Gruda ?

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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Août 2016
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En difficulté depuis le début de la campagne 2016, Sandrine Gruda a retrouvé des sensations face au Brésil avec un double double dominateur.
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Les quarts en poche

Corps: 

La quatrième journée du tournoi féminin promettait de figer un peu plus les positions dans le groupe A. Pour le Brésil, il s’agissait même du match de la dernière chance. Défaites à trois reprises jusqu’à présent, les hôtes des lieux n’avaient donc plus qu’une alternative pour ne pas quitter leurs Jeux Olympiques dès le premier tour. Une pression supplémentaire qui allait, comment ne pas s’y attendre, offrir un supplément d’âme à une équipe en grande difficulté depuis le début du tournoi. Troublant mimétisme, 48 heures après le show Penny Taylor, les Bleues ont été à nouveau victime d’une spectaculaire poussée de fièvre individuelle. Damiris Dantas a fait parler la poudre, passant 12 points à 5/5 aux tirs et 2/2 aux lancers-francs lors des dix premières minutes. Elle fera, à elle seule ou presque, monter l’écart à +7 (12-19). Mais le Brésil a payé, depuis le début du tournoi, un certain laisser-aller défensif et les Tricolores vont parfaitement l’exploiter, par Endy Miyem par exemple, ou par Amel Bouderra, totalement seule pour équilibrer les débats à la fin du premier quart-temps.

En insistant à l’intérieur sur Souza puis en retrouvant Dantas, le Brésil reprendra temporairement sa marche en avant, profitant d’un passage moyen des joueuses du banc pour se donner un peu d’air (24-29). C’est le moment que choisissaient les Bleues pour largement hausser leur investissement défensif. Comme souvent Olivia Epoupa donnait le ton par sa vitesse et son extraordinaire capacité à perturber le bon ordonnancement des systèmes adverses. De quoi signer un 11-0 autoritaire en cinq minutes (35-29).

Mardi soir, à l’issue de la défaite contre l’Australie, Valérie Garnier se félicitait du rendement en hausse de Sandrine Gruda. Jeudi, la future intérieure de Fenerbahçe a confirmé son renouveau. Un tir retrouvé, une présence imposante au rebond, un contre plein d’autorité. C’est son impact et le rendement de Laetitia Kamba qui feront la différence au cœur du troisième quart-temps, avant que Gruda ne se tourne légèrement la cheville et ne soit contrainte de sortir (50-37, 27e).

Bien en place offensivement, adroites de loin à l’image de Gaëlle Skrela, auteur de son record en carrière (18 pts), inspirées dans le partage du ballon, dominatrices près du cercle, les Françaises ont continué à dérouler efficacement leur basket, n'étant à aucun moment inquiétées. Elles s'assurent ainsi d'une qualification en quarts de finale. Reste désormais à déterminer dans quelle position : 2, 3, 4 ? Réponse samedi face au Japon.

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Jeudi, 11. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine s’est qualifiée pour le top 8 olympique en dominant le Brésil (74-64). Elle jouera la deuxième place de la poule samedi face au Japon.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Kamba vit son rêve

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Elle a bondi comme les autres pour enlacer Endy Miyem après son tir victorieux face à la Biélorussie. Laetitia Kamba n’était pas entrée en jeu samedi et dimanche mais comme elle le souligne dans un grand sourire, "je le vis très bien". A 29 ans, celle qui a longtemps flirté avec le maillot bleu sans parvenir totalement à s’imposer, profite de chaque instant de sa première véritable campagne internationale. Et face à l’Australie, Laetitia Kamba a eu l’occasion de s’exprimer dans une rencontre qui a rapidement échappé aux Bleues malgré ses efforts pour apporter de l’énergie et de l’intensité à une équipe qui avait oublié quelques-uns de ses principes défensifs au vestiaire. "On a laissé passer des choses qu’il ne fallait pas faire. Des consignes à respecter ne l’ont pas été. On sait pourtant que ce sont des filles fortes en transition contre lesquelles il faut assurer le repli. Taylor est une grande joueuse mais nous avons vraiment mal défendu. Le physique on l’a. C’est de la concentration." De 39 points en ouverture à 89 quatre jours plus tard, le delta est gigantesque et l’investissement méritera d’être corrigé face au Japon.

Entrée en jeu dès le premier quart-temps, Kamba a livré une prestation intéressante dans l’optique de la suite du tournoi. Avec 6 points, 4 rebonds et 1 interception en 18 minutes elle a su ne pas se laisser submerger par l’émotion en entendant Valérie Garnier appeler son nom pour la première fois. "La coach a confiance donc il faut donner le meilleur de soi-même", commente-t-elle sobrement. "C’est un rêve qui se réalise. Après j’essaye de rester concentrée sur les matches. On ne vit qu’une fois ces moments-là. C’est au-dessus de tout. Je n’ai d’ailleurs pas de mots tellement c’est énorme. L’émotion est immense quand je rentre ou que je chante l’hymne."

 

Surtitre: 
EQUIPE DE FRANCE A FEMININE
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Rio
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Août 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Restée sur le banc lors des deux premiers matches, Laetitia Kamba a lancé son tournoi olympique face à l’Australie. Avec émotion mais efficacité.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

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