Direction Rio, le film

Description equipe de france feminine
Dans une salle Saint-Jean pleine à craquer et étouffante de chaleur, les Bleues affrontent le Brésil, futurs hôtes de Jeux, pour leur dernier match de préparation sur le sol français. Si le début de match est laborieux, les Tricolores mettent petit à petit la main sur la partie. Ayayi à plusieurs reprises, Gruda et Miyem permettent aux joueuses de Valérie Garnier de faire la course en tête. La fin du premier acte résonne avec le rythme endiablé de la fanfare et la France mène de neuf points (23-14, 10').
Le deuxième quart-temps repart sur les mêmes bases. Le duo Epoupa-Johannes fait des merveilles tout comme Endy Miyem, qui pour sa 150e sélection en bleu, fait trembler les filets. Les options défensives françaises anéantissent les assauts brésiliens et permettent aux Françaises de courir et de scorer. Impériales défensivement, efficaces en attaque, les Françaises sont en tête à la pause (51-22, 20').
Les Bleues poursuivent leur récital pour le plus grand plaisir du public d'Anglet. Toutes les joueuses participeront à la fête dans cette deuxième mi-temps durant laquelle les Françaises continuent de creuser l'écart. Seule Sarah Michel, préservée, ne sera pas rentrée sur le parquet cet après-midi. Les Bleues l'emportent sans trembler face au Brésil (82-59), qu'elles retrouveront demain lundi pour un match d'entraînement.
Après s'être brillament qualifiées aux Jeux Olympiques de Rio en remportant un des cinq tickets en jeu au Tournoi de Qualification Olympique, les Bleues vont jouer leur dernier match sur le sol français ce jour avant d'entamer une tournée de préparation internationale. A cette occasion, elles rencontreront le Brésil ce dimanche 3 juillet à la salle Saint-Jean d'Anglet à partir de 17h.
Après quelques jours de repos, les Tricolores se réuniront ensuite à Bordeaux pour un stage de préparation avant de s’envoler pour Kranjska Gora en Slovénie afin d’y affronter à deux reprises la Turquie (16 et 17 juillet).
Les coéquipières de Céline Dumerc bénéficieront ensuite de quelques jours de repos avant de repartir direction les Etats-Unis. Les Bleues participeront à un ultime tournoi de préparation avant les J.O. (27 au 31 juillet), réunissant un plateau de très haut niveau avec les Américaines, l’Australie et le Canada.
La France rejoindra son camp de base à Rio de Janeiro le 3 août, et jouera son premier match olympique le 6 août face à la Turquie.
Programme de la préparation aux JO de Rio :
Matches de préparation à Kranjska Gora (Slovénie) : 16 et 17 juillet
Samedi 16 juillet : France / Turquie
Dimanche 17 juillet : France / Turquie
Stage et tournoi de préparation aux Etats-Unis : 24 juillet au 3 août
Mercredi 27 juillet à Newark (Delaware) : Etats-Unis / France
Vendredi 29 juillet à Bridgeport (Connecticut) : France / Australie
Dimanche 31 juillet au Madison Square Garden de New York : France / Canada
Jeux Olympiques à Rio (Brésil) du 5 au 21 août 2016
A 17h les Bleues affrontent le Brésil à Anglet. Dernier match en France avant les JO de Rio #MissionRIO #FRABRE pic.twitter.com/vtD8IDSm7x
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 3 juillet 2016
Un petit extrait de "Direction Rio, le film" pour vous mettre en appétit. Découvrez dans les prochains jours le film qui retrace la qualification des Bleues pour les JO de Rio.
Ne vous fiez pas au soleil et au temps estival du Sud Ouest, les Bleues ne sont pas à Anglet pour bronzer et buller. Les coéquipières de Céline Dumerc sont réunies depuis dimanche soir pour débuter leur préparation pour les Jeux Olympiques. Au programme : des entraînements basket et une intensité demandée par le staff tricolore et des séances de préparation physique comme celle de lundi où les Françaises sont parties courir en pleine forêt.
Pas de répit pour les Bleues qui ont désormais une séance de musculation #MissionRio pic.twitter.com/cIVlcq0ceR
— Equipe France Basket (@FRABasketball) June 28, 2016
Lundi soir, elles n'avaient d'un seul mot à la bouche : Rio. Et pour cause, en stage à Capbreton, les Bleues du handball également qualifiées pour les J.O., on reçu leur homogues de la balle orange pour une soirée placée sous le signe de la convivialité et de l'échange. Un moment de partage, avant de se retrouver au Brésil dans quelques semaines.
#EdF[F]-Objectif Rio 2016@FRAHandball et @FRABasketball passent un bon moment à Capbreton !pic.twitter.com/vSxicS8aM3
— Equipes France Hand (@FRAHandball) June 27, 2016
Une photo publiée par Endy Miyem (@endidi711) le
Dimanche à Anglet (17h00), les Françaises affronteront le Brésil pour leur dernier match de préparation en France.
Cliquer ici pour toutes les infos billetterie.
Prénom | Nom | Poste | Sélec. | Club 2015/2016 |
Marielle | AMANT | Intérieure | 63 | Villeneuve d’Ascq |
Valériane | AYAYI | Ailière | 37 | Lattes Montpellier |
Héléna | CIAK | Intérieure | 46 | Bourges |
Céline | DUMERC | Meneuse | 244 | Bourges |
Olivia | EPOUPA | Meneuse | 26 | Toulouse |
Sandrine | GRUDA | Intérieure | 147 | Ekaterinbourg (Russie) |
Marine | JOHANNES | Arrière | 11 | Mondeville |
Laëtitia | KAMBA | Intérieure | 10 | Villeneuve d’Ascq |
Sarah | MICHEL | Ailière | 31 | Lattes Montpellier |
Endy | MIYEM | Intérieure | 149 | Koursk (Russie) |
Gaëlle | SKRELA | Arrière | 59 | Lattes Montpellier |
Isabelle | YACOUBOU | Intérieure | 133 | Schio (Italie) |
Partenaires d'entraînement
Romane | BERNIES | Arrière | 3 | Angers |
Marième | BADIANE | Intérieure | - | Mondeville |
À la fin de ce stage dans le Sud-Ouest, les Bleues affronteront le Brésil le dimanche 3 juillet à la Salle Saint-Jean d’Anglet. Après quelques jours de repos, les Tricolores se réuniront ensuite à Bordeaux pour un stage de préparation avant de s’envoler pour Kranjska Gora en Slovénie afin d’y affronter à deux reprises la Turquie (16 et 17 juillet). Les coéquipières de Céline Dumerc bénéficieront ensuite de quelques jours de repos avant de repartir direction les Etats-Unis. Les Bleues participeront à un ultime tournoi de préparation avant les J.O. (27 au 31 juillet), réunissant un plateau de très haut niveau avec les Américaines, l’Australie et le Canada. La France rejoindra son camp de base à Rio de Janeiro le 3 août, et jouera son premier match olympique le 6 août face à la Turquie.
Stage de préparation à Anglet (France) : 26 au 5 juillet 2016
Dimanche 3 juillet à 17h00 : France / Brésil
Stage de préparation à Bordeaux (France) : 9 au 14 juillet 2016
Matches de préparation à Kranjska Gora (Slovénie) : 16 et 17 juillet
Samedi 16 juillet : France / Turquie
Dimanche 17 juillet : France / Turquie
Stage et tournoi de préparation aux Etats-Unis : 24 juillet au 3 août
Mercredi 27 juillet à Newark (Delaware) : Etats-Unis / France
Vendredi 29 juillet à Bridgeport (Connecticut) : France / Australie
Dimanche 31 juillet au Madison Square Garden de New York : France / Canada
Jeux Olympiques à Rio (Brésil) du 5 au 21 août 2016
Youth Arena
Samedi 6 août : Turquie - France
Dimanche 7 août : France - Biélorussie
Mardi 9 août : Australie - France
Jeudi 11 août : France - Brésil
Samedi 13 août : Japon - France
Carioca Arena 1
Mardi 16 août : Quarts de finale
Jeudi 18 août : Demi-finales
Samedi 20 août : Match pour la 3e place et finale
Comme Valérie Garnier l'a rappelé aux joueuses tricolores, les Bleues ont une chance historique. Celle d'envoyer et de qualifier la France pour ses troisièmes Jeux Olympiques de son histoire après 2000 et 2012. Et pour l'occasion, les Françaises peuvent compter sur la Trocardière et ses 4200 spectateurs bleu-blanc-rouge. Dès le début de partie, Yacoubou, Miyem et Ayayi marquent les esprits mais en face, Vega et Burano maintiennent les Argentines. Malgré un début de match réussi, les Françaises ne parviennent pas à creuser l'écart mais elles mènent après 10 minutes (18-15, 10').
Marine Johannes puis Gruda sur un service de l'ancienne mondevilloise lancent les hostilités dans ce deuxième acte, mais Gonzalez leur répond. Endy Miyem continue d'impressioner dans la raquette et Sarah Michel poursuit son rendement exceptionnel. Les relations de passe entre Yacoubou et Miyem font des merveilles, les fans français se lèvent à chaque panier. Les coéquipières de Céline Dumerc livrent un récital dans cette première mi-temps, à la fois offensif et défensif. Elles sont en tête à la mi-temps (46-26, 20').
Les Bleues reviennent avec les mêmes intentions dès le retour des vestiaires. Miyem et Gruda restent inarrêtables par les Argentines. Arrêtée de nombreux mois après une blessure au pied, Sandrine Gruda aligne les points et les actions positives en défense, signant une bonne fois pour toute son retour. Les Tricolores creusent l'écart et comptent rapidement 30 points d'avance. Valérie Garnier a beau rentrer dans ces rotations, l'écart se maintient et la qualité de jeu aussi. Les sourires commencent à se lire sur les visages des supporters français. Ils arrivent bien entendu à la fin de la partie sur les lèvres des joueuses et du staff tricolore. Les Françaises s'imposent au terme d'un match solide et verront donc le Brésil et les J.O. de Rio 2016.
France bat Argentine : 90-53
Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération Française de BasketBall :
« Il y a un an, juste après la finale perdue de l’Euro féminin, nous privant d’un billet direct pour Rio, nous avions promis, avec Thierry Braillard (secrétaire d’Etat chargé des Sports), de nous mobiliser pour organiser en France ce Tournoi de Qualification Olympique. Nous avons obtenu de la FIBA cette belle organisation et nous avons choisi Nantes, un territoire de basket féminin. La Fédération a investi une somme très importante dans ce TQO afin de valoriser encore le basket au féminin. Aujourd’hui, les Bleues ont réussi leur pari ; elles participeront aux Jeux Olympiques comme en 2012. Je tiens à féliciter le Groupe France dans son ensemble, remercier le comité d'organisation, le comité de Loire-Atlantique, les 250 bénévoles, les collectivités locales et nos partenaires. Désormais, nous serons derrière l’Équipe de France masculine qui disputera son TQO à Manille (Philippines) du 4 au 10 juillet pour rejoindre les Bleues à Rio »
Patrick Beesley, Directeur Technique National :
« Tout de suite après les Jeux Olympiques de 2012 et la médaille d’argent remportée par les Bleues, nous avions les yeux rivés vers ceux de Rio 2016. Disputer les J.O. est une priorité pour nos Équipes de France. Après un Tournoi de Qualification Olympique remarquable avec trois victoires en trois matches et devant un public venu nombreux la supporter, l’Équipe de France féminine est parvenue à se qualifier pour les Jeux de Rio 2016. Je souhaite féliciter le travail accompli par Valérie Garnier et son staff depuis leur arrivée en 2014, ainsi que celui des joueuses tricolores qui ont montré toute leur détermination à qualifier et porter haut les couleurs de la France aux J.O. Nous sommes désormais supporters des Bleus de Vincent Collet qui nous l’espérons rejoindront leurs homologues féminins à Rio ».
Les Bleues seront aux Jeux Olympiques de Rio !! #MissionRio #Réussie pic.twitter.com/F6T7FjvCjT
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 17 juin 2016
Ce soir (20h30), les Tricolores affrontent l'Argentine en quart de finale du Tournoi de Qualification Olympique (en direct sur Canal + Sport). Et le contrat est simple : une victoire à la clé, et les Bleues compostent leur billet pour les J.O. de Rio 2016.
L'objectif annoncé des Bleues de Valérie Garnier est simple face à la Nouvelle Zélande : gagner pour s'assurer la première place de la poule et être dans une position favorable en quart de finale vendredi. Dès le début de match, Céline Dumerc par deux fois à trois points et Endy Miyem lancent les Françaises dans la partie. Mais Cocks maintient les Néo-Zélandaises au contact. Mieux même, Harmon et Davidson font passer les leurs devant, obligeant Valérie Garnier à prendre un temps mort (10-13, 8'). Les pénétrations d'Ayayi et Epoupa et la fixation de Yacoubou ramènent les Bleues à une longueur après 10 minutes (16-17, 10').
Dominatrices au rebond offensif, les Bleues ne parviennent pas à remettre dedans (la faute peut-être à quelques mains néo-zélandaises non sanctionnées par les arbitres). Les Bleues peinent à enflammer le match, manquant d'adresse et d'efficacité dans la raquette. Il faut deux paniers d'Isabelle Yacoubou et la réussite de Sarah Michel pour redonner l'avantage aux Tricolores. Yacoubou, servie sur un plateau à deux reprises par Dumec, est intenable. Mais la Nouvelle-Zélande est insolente de réussite derrière l'arc dans ce deuxième acte et sanctionne la défense tricolore. À la pause, la France est menée (27-29, 20').
Remobilisées dans les vestiaires, les Françaises reviennent avec plus d'agressivité et de détermination sur le parquet. Et la Nouvelle Zélande se retrouve rapidement sanctionnée - enfin ! - par les fautes (quatre fautes en un peu plus de deux minutes). Sarah Michel aligne les points, Céline Dumerc l'imite et la France passe enfin devant. La Trocardière est en feu, et les Bleues prennent quatre points d'avance. Un matelas énorme dans cette partie au couteau (44-40, 26'). La rencontre est tendue, la dureté est de mise et les Bleues sont en tête malgré tout à dix minutes du terme (52-46, 30').
Les Françaises montent peu à peu leur intensité, enchaînent les stops défensifs et parviennent enfin à creuser un écart dans le sillage d'une Isabelle Yacoubou de gala, auteur d'un double-double (19 points et 11 rebonds). Les supporters tricolores respirent, Johannes puis Dumerc font grimper l'écart. Marielle Amant participe aussi à la fête et les Bleues l'emportent dans une Trocardière chauffée à blanc. Les coéquipières de Céline Dumerc ont désormais deux jours de repos avant de jouer leur quart de finale vendredi. Elles joueront probablement l'Argentine. Il reste un succès à aller chercher pour les Tricolores. Rio est au bout des 40 prochaines minutes.
France bat Nouvelle Zélande : 70-52
Les résultats de la journée
Nigeria - Corée 70-69
Chine - Espagne 43-77
Argentine - Turquie 38-66
Les Bleues, d'une deuxième mi-temps exemplaire, s'imposent et terminent 1ère de leur groupe ! #FRANZ #MissionRIO pic.twitter.com/Qpb6s4bhom
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 14 juin 2016
Passé la satisfaction du succès contre Cuba, les Bleues avaient déjà les yeux rivés vers le match contre la Nouvelle Zélande de mardi soir à 20h30 à la salle de la Trocardière de Nantes Métropole. Et pour aborder cette rencontre dans les meilleures conditions, les Tricolores ont bénéficié d'une séance de cryothérapie, favorisant la récupération.
Passé la satisfaction du succès contre Cuba, les Bleues avaient déjà les yeux rivés vers le match contre la Nouvelle Zélande de mardi soir à 20h30 à la salle de la Trocardière de Nantes Métropole. Et pour aborder cette rencontre dans les meilleures conditions, les Tricolores ont bénéficié d'une séance de cryothérapie, favorisant la récupération, graâce au Partenaire Médical de la FFBB, Kiwi Santé, présent sur place.
Penses-tu que les filles ont toutes leurs chances de se qualifier ?
"Bien-sûr, à domicile on a nos chances. C'est un adversaire qu'on ne connaît pas bien mais les filles sauront faire les ajustements. Ca va être un beau match et on sera poussée par le public !"
Seras-tu prête pour les Jeux Olympiques ?
"Je suis en pleine rééducation. Je termine en centre cette semaine et après je dois me concerter avec mon chirurgien pour savoir ce qu'il y a à faire."
Quel est ton pronostic ?
"On va gagner les trois matches et se qualifier dès vendredi pour Rio."
L'Equipe de France jouera son deuxième match ce soir, contre la Nouvelle Zélande, et pourra teminer première de son groupe si elle venait à s'imposer de nouveau.
Voici le programme de la journée :
12H30 : Nigeria - Corée
15H00 : Chine - Espagne
18H00 : Argentine - Turquie
20H30 : France - Nouvelle Zélande (en direct sur Canal+ Sport)
Pour plus d'informations sur le Tournoi de Qualification Olympique : http://www.fiba.com/fr/oqtwomen/2016
Le 19 janvier dernier, la France se voyait attribuer l'organisation du Tournoi de Qualification Olympique. À peine cinq mois plus tard, les Bleues se retrouvent sur le parquet de la Trocardière face au Cuba pour lancer l'aventure nantaise qui doit les conduire - espérons-le - jusqu'aux Jeux de Rio début août. Ayayi par deux fois, puis Miyem et Dumerc lancent les Bleues dans la partie. En face, Noblet avec sa puissance et ses mains maintient Cuba à flot. Valérie Garnier entre dans ses rotations. Les rentrées d'Epoupa, Michel, Ciak et les deux caviards distribués par Sarah Michel permettent à la France de créer un petit écart après 10 minutes (20-15).
Les Françaises débutent bien le deuxième acte, Epoupa et Gruda à mi-distance trouvent la mire. Miyem aligne six points et fait s'envoler ses coéquipières au tableau d'affichage obligeant le coach cubain Zabala à prendre un temps-mort (35-21). Marine Johannes score à son tour de loin, puis Skrela marque sur jeu rapide. L'adresse qui avait fait défaut aux Bleues en préparation est revenue à point nommé pour ce TQO et cette première rencontre. Et les coéquipières de Miyem (14 points à la pause à 6/6 aux tirs) sont en tête à la mi-temps (50-29).
La deuxième mi-temps repart sur les mêmes bases. Ayayi, Miyem et Kamba sur un 2+1 permettent aux Bleues de rester en tête. Skrela à mi-distance, puis Dumerc à 3pts font parler la poudre et lever les foules de la Trocardière. Les Cubaines s'accrochent tant bien que mal dans le sillage de Noblet qui signe un double-double. Mais les Françaises, sérieuses et appliquées, déroulent leur jeu et s'imposent pour leur premier match du TQO. Elles affronteront la Nouvelle Zélande à 20h30 (toujours sur Canal+ Sport) avec un seul objectif : la victoire pour aller chercher la première place de la poule et avoir une position favorable en quart de finale vendredi.
France bat Cuba : 83-67
Endy Miyem : "Tout d'abord, je suis contente car nous avons gagné ce premier match. Mais en seconde mi-temps, nous avons baissé de régime. Nous n'étions pas vraiment concentrées. Il faudra faire attention à cela dès demain contre la Nouvelle Zélande".
Valérie Garnier : "Je fais passer le message aux filles que nous devons respecter l'adversaire, et que nous devons jouer de la première à la dernière minute. Ce soir, il y avait l'envie de donner du temps de jeu à tout le monde, et je pense qu'on peut garder notre niveau de jeu en effectuant ces rotations. Malheureusement on s'est relâché, on n'a pas tenu les un-contre-un. C'est dommage car on a moins véhiculé de plaisir à nos supporters en deuxième mi-temps".
Les résultats de la journée
Venezuela - Chine 59-77
Cameroun - Argentine 64-75
Biélorussie - Nigéria 71-60
Les Bleues, très appliquées, réussissent leur entrée dans le TQO en s'imposant face à Cuba de 16 points #MissionRIO pic.twitter.com/CzCem0X78J
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 13 juin 2016
Vous aviez participé au TQO de 2012 à Ankara avec les Bleues avant de vous qualifier pour les Jeux de Londres et d'y remporter la médaille d'argent. Est-ce un avantage d'avoir déjà participé à ce tournoi préolympique pour vous (ainsi que Céline Dumerc, Endy Miyem, Sandrine Gruda et Valérie Garnier en tant qu'assistante) ?
Nous n'avons jamais connu un autre mode de qualification, donc je ne peux pas vous dire (rires). Ce qui est certain, c'est que cela nous permet de garder le rythme tout l'été. Et, en cas de qualification, on peut arriver aux Jeux de Rio avec un jeu collectif plus rôdé. Mais l'objectif aujourd'hui, c'est Cuba. Demain, ce sera la Nouvelle-Zélande. Et après, le quart de finale comme dans toutes les compétitions, ce sera la rencontre à ne pas manquer. Il faudra que l'on soit présente pour aller chercher tout de suite notre ticket pour Rio.
Vous affrontez ce soir Cuba pour commencer ce TQO (en direct à 20h30 sur Canal + Sport). À quoi vous attendez-vous pour cette première rencontre ?
Ce sera un match très engagé, très physique. Ce n'est jamais vraiement facile de rentrer dans un premier match d'une compétition, et à fortiori quand tu es à domicile. On l'a vu il y a trois jours pour l'Equipe de France de football à l'Euro 2016 face à la Roumanie, où on a dû attendre très longtemps pour avoir un but. On va essayer d'utiliser le fait de jouer devant notre public comme une source de motivation. On sait que nos supporters seront avec nous et qu'ils vont nous pousser.
Il y a trois ans, l'Euro 2013 avait eu lieu en France dans une liesse populaire incroyable. Comment abordez-vous cette nouvelle compétition à domicile avec le TQO à Nantes ?
J'attends la même ambiance, voire plus encore (rires). Le public va répondre présent. Avec le billet pour Rio au bout, les supporters vont être en pleine forme. La France sait se mobiliser pour porter le plus haut possible ses sportifs et ses sportives.
À 30 ans, vous allez tenter de vous qualifier pour vos deuxième Jeux Olympiques de rang. L'été 2016 sera t-il votre dernière campagne avec le maillot tricolore ?
Quand tu passes la barre des 30 ans, tu réfléchis beaucoup. Je ne veux pas être dans la décision avant de vivre les choses. Aujourd'hui, l'objectif c'est le TQO et de se qualifier pour Rio. Après je verrais. Mais c'est vrai que quand tu as mon âge, tu penses au moment où tu vas t'arrêter. Pour l'instant ce n'est pas ma préoccupation. Comme je l'ai fait cette saison en pensant que c'était la dernière à Schio, finalement j'ai prolongé d'un an car je me sens bien. C'est pareil avec l'Equipe de France. Je veux tout vivre comme si c'était le dernier, en ne me mettant aucun frein pour continuer ensuite. En tout cas, je vais vivre cet été à 150%, comme toujours. Et après, on verra.
Jour J pour les Bleues qui lancent aujourd'hui leur Tournoi de Qualification Olympique à la Trocardière de Nantes ! Rendez-vous ce soir à 20h30 sur Canal+ Sport pour le premier match contre Cuba. #MissionRio
Marine Johannes et Olivia Epoupa, aussi adroites avec leurs pieds qu'avec leurs mains. Les Bleues soutiennent l'Équipe de France de Football pour l'UEFA EURO 2016. #FiersdEtreBleus
Pénétrez dans le vestiaire tricolore après le succès des Bleues contre l'Australie (58-50) pour leur dernier match de préparation au TQO.
Douze équipes venues des quatre coins du globe sont réparties dans quatre groupes de trois équipes. Elles s'afffronteront une fois et les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale.
Les quatre vainqueurs des quarts de finale et le vainqueur du match pour la 5ème place se qualifiront pour le tournoi olympique féminin des Jeux Olympiques de Rio.
Vous êtes originaire de Jallais dans le Maine-et-Loire comme Eric Girard. Dans son livre, « Je n’ai qu’une parole », l’actuel coach du Portel raconte que vous le défiez en un-contre-un après les cours ?
On a passé toute notre petite enfance ensemble puisque son papa et le mien jouaient dans la même équipe. Mon père a entraîné Eric. C’est lui qui m’a élevé et je le suivais partout. J’étais toujours avec mon ballon. On passait du temps sur les terrains, c’était facile d’entrer dans les salles de basket à l’époque. Effectivement, j’ai beaucoup joué en un-contre-un avec Eric jusqu’à un âge où le fait que ce soit un garçon de presque 1,90m faisait que je ne pouvais plus maîtriser. Il y avait une bande de copains, de copines et j’avais la chance d’être acceptée par tous ces garçons pour faire des 3x3 endiablés.
Est-ce utile de jouer avec des garçons ?
Je pense. En tant qu’entraîneur, si je peux ajouter des sparring partners garçons, je le fais volontiers. Il faut trouver des garçons qui acceptent d’être poussés par les filles et surtout de ne pas les contrer. Quand il y a un problème à Bourges, mon assistant (Ndlr : Jérome Authier) s’y met, pareil pour Rachid (Meziane) en équipe de France. Lorsque j’étais à Toulouse, il y a cinq ou six ans, des arbitres venaient faire les sparring partners.
D’Antoine Rigaudeau à David Gautier, la liste de basketteurs nés comme vous à Cholet est impressionnante ?
Oui, Jacky Moreau (Ndlr : né à Cholet lui aussi, plusieurs saisons adjoint de Laurent Buffard) a été mon entraîneur à Jallais lorsque j’avais 15 ans. Je faisais des sélections départementales avec Laurent Buffard. Il avait deux ans de plus que moi mais j’étais prise avec les catégories supérieures. On est dans la région où il y a le plus de licenciés de basket et pour moi la question ne s’est jamais posée de faire un autre sport.
Vous étiez une sacrée scoreuse ?
Par très grand défenseur mais c’est sûr que j’étais intéressée par le panier. J’ai joué à la Vendéenne de Jallais jusqu’en N3 à 15 ans et l’année suivante je suis partie un an à Rezé en N2 (Ndlr : l’équivalent de la Ligue 2). Juste avant j’avais été repérée par Alain Jardel. C’était un match de la sélection des Pays-de-la-Loire contre Midi-Pyrénées et j’ai marqué 45 points. C’est comme ça que je me suis retrouvée à Mirande.
Votre objectif a toujours été d’être une joueuse professionnelle ?
Certains disaient qu’ils voulaient être docteur et moi c’était basketteuse professionnelle et peut-être jouer en équipe de France. C’était l’époque où l’on voyait à la télé quelques images du Clermont Université Club. On me disait « et après ? ». Je répondais que je deviendrai entraîneur. Après mon bac, je n’ai pas été tentée par le professorat de sport, j’ai fait une prépa kiné. Mais comme j’habitais Mirande et qu’il fallait aller à Toulouse, soit une heure et demie de route tous les jours, en accord avec mon père, le choix a été pris de faire du basket.
Ça nourrissait d’être internationale de basket dans les années quatre-vingt ?
On pouvait en vivre, surtout qu’après Mirande je suis partie ensuite à Aix-en-Provence. A Mirande, plutôt que de donner des salaires, ils plaçaient l’argent jusqu’au départ de la joueuse. J’avoue que j’étais bien contente au début d’avoir aussi mon papa qui subvenait aux besoins.
Alain Jardel aura donc été votre père spirituel ?
C’est la rencontre qui fait peut-être que je suis là aujourd’hui. Lorsque je suis arrivée, j’avais un ballon, je savais marquer des points mais je n’avais pas la connaissance technique, tactique, qu’Alain m’a donnée. J’ai eu beaucoup d’échanges avec lui. Alain, sa femme, ses enfants, font toujours partie de ma vie aujourd’hui et sont comme des membres de ma famille.
Il savait aussi vous transcender ?
Oui car à l’époque on était le petit village gaulois et on faisait des finales contre le Racing Paris ou le Stade Français Versailles. Nous, c’était Mirande, un village de 5 000 habitants que personne ne connaissait. Il pouvait nous demander n’importe quoi, on le suivait. Les générations ont changé. C’est fini les joueuses qui restent dix ans dans un club. A Bourges, Céline (Dumerc) c’était la dernière après Emmeline (Ndongue) et Endy (Miyem). Sinon Gaëlle (Skrela) que j’avais fait venir en 2004 à Montpellier et Amel Bouderra à Charleville, il n’y a plus de joueuses comme ça. A Mirande, on adhérait à un projet à très long terme alors qu’aujourd’hui les joueuses restent un an ou deux. A Mirande, c’est tout le village qui venait pour la réception de Moscou. Il faut trouver aujourd’hui des motivations différentes.
C’est Alain Jardel qui vous a mis le pied à l’étrier du coaching ?
Après ma dernière année en Nationale 2 à Carqueiranne, il m’a appelée en me disant que Montpellier cherchait un entraîneur et qu’il avait donné mon nom. Ensuite je me suis trouvée mes clubs toute seule mais un an après mon arrivée à Montpellier, il m’a pris comme assistante en équipe de France. Travailler trois ans avec Alain Jardel et puis deux ans avec Pierre Vincent, ce sont de très bonnes expériences.
Durant votre carrière professionnelle, vous avez été très vite blessée au genou. Cela vous sert aujourd’hui pour mieux comprendre la douleur physique et psychologique des joueuses ?
J’ai vécu un cauchemar. Je me suis blessée sur mon premier match, à Paris, à vingt secondes de la fin. A l’époque, il n’y avait pas d’IRM juste des radios. A 18 ans, je me suis fait opérer au CHU de Nantes par un chirurgien dont je ne donnerai pas le nom car il exerce encore. Lorsque je suis sorti de l’opération mon père m’a dit qu’il recommençait dans les huit jours. Pour me dire six mois plus tard que j’étais condamnée pour le sport. Alain Jardel a pris contact avec Cathy Malfois (Ndlr : ex-internationale) qui elle même m’a eu un rendez-vous avec le professeur Bousquet à Saint-Etienne qui m’a tout refait dans le genou lors d’une troisième opération. Je suis partie cinq mois en rééducation à Hauteville et j’ai repris avec l’équipe de Mirande deux ans après tout ce cirque. Pour quelqu’un qui était passionnée et qui ne rêvait que de pousser un ballon, ça a été terrible. C’est pour ça que mon histoire avec Alain et Mirande est aussi forte : ils ne m’ont jamais lâchée. J’avais toujours l’appartement, je faisais toujours partie de l’équipe. A ne pas jouer, à regarder, à apprendre avec Alain, j’ai compris des choses. C’est pour ça qu’après sa blessure, j’ai mis Diandra (Tchatchouang) à côté de moi lors des matches. Je ne le souhaite à personne mais c’est bien d’avoir un peu de recul, d’être imprégnée. Ça m’a permis de grandir et si ça été quelque chose d’horrible à traverser, j’ai quand même pu m’en sortir, rejouer. Aujourd’hui, je ne suis pas dans un état terrible car le dos a morflé, l’autre genou a été aussi opéré.
Vous avez joué en équipe de France entre 1988 et 1990, à une époque où elle subissait une sorte de traversée du désert. Les enviez-vous aujourd’hui de gagner des médailles ?
Ah ! Oui (rires) Aujourd’hui l’équipe de France est reconnue, à l’époque ce n’était pas le cas. Il ne faut pas oublier non plus qu’ensuite certains pays de l’Est comme l’URSS et la Yougoslavie se sont disloqués. Ça change la physionomie de l’Europe, y compris dans les coupes d’Europe. A l’époque, on n’avait pas non plus cet univers là (Ndlr : elle montre le cadre champêtre de Juigné-sur-Loire). On était au CREPS de Boulouris, à Istres. Je sais qu’à son arrivée Alain Jardel a demandé à ce que les conditions pour les filles soient proches de ce qui existait pour les garçons.
A l’époque, coach professionnel pour une femme ce n’était pas non plus un métier d’avenir ?
Mais je ne me voyais faire que du basket et le seul métier qui permettait ça, c’est entraîneur. Lorsque j’ai eu mon BE2 j’étais encore joueuse professionnelle. Je n’ai pas attendu de finir ma carrière pour passer mes diplômes. Quand on est joueuse, on a du temps.
En matière d’enchaînement des saisons, on met en exergue le cas de Vincent Collet mais pour vous c’est pire encore. Le lendemain de la belle du championnat, vous étiez déjà sur le pont avec l’équipe nationale ?
Je suis rentrée à 6h du matin à Bourges. J’ai pris un petit déjeuner à la maison et mes affaires de l’équipe de France, fait mes valises, rangé des papiers et je suis partie à 13h. Heureusement il ne faut que 2h30 pour aller de Bourges à Angers. Avec Bourges et l’équipe de France pour les qualifications pour l’Euro 2017, ça fait un total de 69 matches dans la saison. A part lors de la trêve de Noël et pour les « fenêtres FIBA » on a joué à Bourges tous les trois jours. Mercredi, samedi, mercredi, samedi… Sans exception. Une fille comme Céline Dumerc fait ça depuis dix ans.
Est-ce possible de faire autre chose que du basket quand on a un tel rythme ?
Pour un entraîneur, c’est impossible. Après le match il faut le débriefer, retravailler dès le dimanche sur le match du mercredi, préparer une vidéo. Il ne faut pas me demander ce que je fais en dehors, je ne fais rien sinon de temps en temps regarder un film à la télé ou un repas à la maison avec des amis.
C’est cela qui explique qu’il y a si peu de femmes coaches en France ?
Je suis mal placée pour me plaindre car j’ai la confiance d’un président de club et d’un président de la fédération. Mais effectivement il y a deux raisons pour expliquer ce phénomène. Premièrement, nous sommes dans un pays où les présidents ont davantage l’habitude de prendre des coaches masculins. Deuxièmement, il y a moins de femmes qui ont envie de faire ce métier. Si vous demandez aux joueuses de l’équipe de France qui veut être entraîneur, il y en aura peut-être une qui dira « pourquoi pas ? » Combien de fois elles m’ont dit, « ce n’est pas pour moi, ça m’énerverait. » Les joueuses n’ont pas trop de vie non plus, elles ne peuvent pas trop s’échapper et quand elles sont dans la machine à laver, quand elles ont un moment de libre, elles ont besoin de se reposer. Donc à la fin de leur carrière, elles ont davantage envie d’avoir la vie de monsieur et madame Tout le Monde. Coach c’est la même chose que joueuse avec moins de temps et encore plus de travail.
De toute l’histoire de l’équipe de France féminine, il n’y a eu avant vous que deux femmes, Georgette Coste-Venitien dans les années soixante et Jackie Delachet dans les années quatre-vingt. C’est fort peu ?
Si on a une vie de famille avec des enfants, ça veut dire partir treize jours, rentrer trois jours, partir dix-sept jours et en espérant ne pas avoir de vacances cet été ! Et la vie à Bourges, c’était la même chose : 65 matches et aussi 10 déplacements en Europe, en France, plus les 4 déplacements en « fenêtres FIBA », et toujours trois heures et demi de bus pour prendre un avion. Ça peut comprendre que ça ne passionne pas tout le monde.
Etre une femme et une ancienne internationale permettait-il de mieux connaître les joueuses, savoir jusqu’où on peut les pousser physiquement et conduire un groupe ?
Ça serait à elles de le dire mais le fait que j’ai été joueuse, que j’ai connu leurs doutes, leurs angoisses, leurs interrogations, ça m’aide. Parfois je leur dis, « ne me racontez pas de bêtises », j’ai fait la même chose que vous. Ça aide à comprendre que parfois il faut leur permettre de lâcher un peu prise, que c’est nécessaire de faire sauter un entraînement. Pour aussi la gestion d’une blessure, je sais ce qui passe dans la tête d’une joueuse qui a l’impression d’être mise à l’écart du groupe. Je suis aussi à leur écoute, elles peuvent aborder avec moi d’autres sujets que le basket.
Etre à la fois à la tête de Bourges et de l’équipe de France, ça doit faire des envieux dans le milieu ?
Bien sûr. C’est un métier où l’on est relativement seule. Je communique avec mes proches, le staff, mais pas trop lors de mes va-et-vient en France. Effectivement être à la tête de Bourges ça veut déjà dire qu’il n’y a pas un seul match facile. Tous les entraîneurs et toutes les joueuses veulent gagner contre Bourges et Céline Dumerc. Alors oui, ça fait des envieux quand on a la chance d’être coach du meilleur club français et de l’équipe de France, comme cela doit être le cas pour Vincent Collet ou les entraîneurs d’autres sports. Je n’ai pas Facebook, je n’ai pas Twitter… J’ai déjà assez de boulot comme ça, si je devais tweeter et re-tweeter, lire les appréciations de gens très courageux derrière leur écran, je n’en dormirais pas la nuit… Lorsque vous êtes champion de France, ou que vous avez une médaille avec l’équipe de France, vous recevez seulement deux textos de collègue sachant que sur les quatorze deux sont avec moi en équipe de France… Mais je n’y accorde pas d’importance.
L’ancienne Premier Ministre d’Israël Golda Meir avait dit : « pour réussir une femme doit être bien meilleure qu’un homme. » C’est valable aussi dans le basket ?
Oui, je suis assez d’accord, je pense qu’elle doit tout faire mieux. J’ai vu des collègues femmes échouer et que l’on n’a pas revu ensuite en première division alors que les hommes qui perdent leur emploi rebondissent souvent dans un autre club. C’est la condition de la femme. On est amené à travailler plus, à être plus disponible, et à faire mieux les choses et il y aura toujours des différences financières. Et encore, ça a déjà tellement évolué, on a déjà fait des pas de géants.
C'est plus de 250 bénévoles qui se sont rassemblés, ce mercredi, et qui officieront sur le Tournoi de Qualification Olympique.
Ils ont pu découvrir la Trocardière et ses 4200 places, puis ont bénéficié d'une formation sur site, d'une présentation générale de l'évènement et de la remise de leur programme. Par la suite, les bénévoles ont été répartis par pôles : sécurité, restauration, VIP, logistique, animations, etc... et sont allés visiter leurs zones d'activités.
La visite du catering (lieu de restauration) et la remise d'une dotation, à tous les bénévoles, ont conclu ce chaleureux rendez-vous.
A savoir que certains bénévoles ont déjà pris part à l'organisation, tandis que d'autres rejoindront le groupe samedi.
Fabrice, bénévole pour le TQO : "C'est un plaisir d'être ici et de pouvoir rencontrer tous les autres bénévoles. La salle est superbe et nous allons passer du bon temps ! C'est bien de pouvoir, d'ailleurs, découvrir cette salle avant d'être dans le rush de l'évènement."
Des billets sont encore disponibles pour venir encourager les Bleues : http://www.ffbb.com/edf/billetterie
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sélec. | Pts | Club 2015/2016 |
Marielle | AMANT | 09/12/1989 | 1.90 | Intérieure | 60 | 267 | Villeneuve d’Ascq |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1.84 | Ailière | 34 | 173 | Lattes Montpellier |
Héléna | CIAK | 15/12/1989 | 1.97 | Intérieure | 43 | 238 | Bourges |
Céline | DUMERC | 09/07/1982 | 1.69 | Meneuse | 241 | 1574 | Bourges |
Olivia | EPOUPA | 30/04/1994 | 1.65 | Meneuse | 23 | 77 | Toulouse |
Sandrine | GRUDA | 25/06/1987 | 1,95 | Intérieure | 144 | 1915 | Ekaterinbourg |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1.77 | Arrière | 8 | 41 | Mondeville |
Laëtitia | KAMBA | 10/01/1987 | 1.87 | Intérieure | 7 | 25 | Villeneuve d’Ascq |
Sarah | MICHEL | 10/01/1989 | 1.80 | Ailière | 28 | 79 | Lattes Montpellier |
Endy | MIYEM | 15/08/1988 | 1.88 | Intérieure | 146 | 1200 | Koursk (Russie) |
Gaëlle | SKRELA | 24/01/1983 | 1.77 | Arrière | 56 | 248 | Lattes Montpellier |
Isabelle | YACOUBOU | 21/04/1986 | 1.95 | Intérieure | 130 | 1149 | Schio (Italie) |
Tournoi de préparation à Angers (France) : 26, 27 et 28 mai 2016
Jeudi 26 mai 2016 : France / Japon (67-70) / Le résumé
Samedi 28 mai 2016 : France / Serbie (80-51) / Le résumé
Tournoi de préparation à Mondeville (France) : 7, 8 et 9 juin 2016
Mardi 7 juin 2016 à 21h00 : France / Canada (52-66) / Le résumé
Mercredi 8 juin 2016 à 20h30 : France / Chine (56-43) / Le résumé
Jeudi 9 juin 2016 à 20h30 : France / Australie (58-50) / Le résumé
Tournoi de Qualification Olympique à Nantes (France) : 13 au 19 juin 2016
Lundi 13 juin 2016 à 20h30 : France / Cuba
Mardi 14 juin 2016 à 20h30 : France / Nouvelle-Zélande
Vendredi 17 juin 2016 : Quarts de finale
Samedi 18 juin 2016 : Demi-finales
Dimanche 19 juin 2016 : Finales
Plus d'infos sur le tournoi sur le site officiel de la compétition
Le dernier match de préparation des Bleues avant le début du TQO à Nantes dans quatre jours doit servir d'ultime préparation. Il commence très mal avec un 11-0 encaissé d'entrée par des Australiennes emmenées par Burton, Cambage, Talbot et Mitchell. Il faut deux lancers d'Isabelle Yacoubou et un tir de loin de la pivot de Schio pour débloquer le compteur bleu après plus de quatre minutes. Ezbery allume à 3 points mais Epoupa et sa vitesse lui répondent. Après 10 minutes, les Bleues sont menées mais sont en vie (10-17).
Les Bleues peinent à trouver leur rythme et font encore preuve de maladresse sous le cercle. Les joueuses passées par l'USOM, Laetitia Kamba et Marine Johannes, se rappellent le chemin du filet et font revenir les Tricolores. Marielle Amant en tête de raquette, puis Endy Miyem trouvent enfin la mire à 3pts et permettent aux Bleues de faire un rapproché. Sarah Michel et Marielle Amant encore égalisent en fin de période. À la pause, les Tricolores ont fait leur retard (25-25).
Si Endy Miyem score rapidement, les Bleues sont rapidement sanctionnées par les fautes et les points australiens, et notamment ceux de Cambage. Endy Miyem, à deux reprises, score à nouveau pour maintenir les siennes à flot. Dumerc dans la périphérie, puis Ciak qui se démêne au rebond, font repasser les Françaises en tête. Pas en réussite depuis le début du tournoi, Johannes débloque enfin son compteur en bleu à Mondeville en alignant cinq points de rang. Les joueuses de Valérie Garnier livrent un troisième quart de très haute intensité et de haut-niveau. Elles sont en tête après trois quart-temps (43-39).
La dernière période est dans la continuité. Johannes, toujours, enflamme le public mondevillois de quelques percées et passes décisives. Les Bleues retrouvent leur efficacité défensive conjugée à une adresse revenue, et s'imposent face à l'Australie. Sérieuses et appliquées, c'est ce visage que les Françaises devront montrer la semaine prochaine au TQO à Nantes pour aller chercher leur billet pour Rio.
France bat Canada : 58-50
Marine Johannes : "On a fait un beau match. On a été vraiment plus agressives par rapport aux deux premières rencontres. On savait que ça allait être dur, et on a su répondre dans ce combat. Cela m'a fait très plaisir de rejouer ici à Mondeville, surtout avec le maillot bleu. Cela rassure un peu de connaître les lieux mais c'est aussi déstabilisant de jouer devant beaucoup de personnes que l'on connaît".
Valérie Garnier : "Il ne faut pas retenir qu'on a battu l'Australie. Il faut retenir le fait que chaque soir nous avons fait mieux que le précédent. Et on devra encore mieux faire face à Cuba lundi. On a relevé le défi physique, et ce n'est pas rien face à l'Australie. On a gagné la bataille du rebond, on a provoqué des fautes en étant agressives balle en main. Il y a plein de choses positives même si on a encore un petit 31% de réussite aux tirs. On a franchi un palier ce soir et il faudra encore en franchir un nouveau au TQO".
Fin de prépa sur une victoire pour l'Equipe de France. Les Bleues débuteront le TQO dès lundi ! #MissionRIO #FRAAUS pic.twitter.com/7YOtJojM69
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 9 juin 2016
Cela fait plus de dix ans que la France n'a plus perdu contre la Chine, et les joueuses de Valérie Garnier, défaites la veille par le Canada, veulent face à la Chine redresser la barre à cinq jours du début du Tournoi de Qualification Olympique. Céline Dumerc en percussion, et Skrela de loin puis sur un 2+1 marquent les premières. En face, Sun et Huang font parler la poudre pour maintenir les Chinoises dans le coup. Dumerc et Miyem montrent elles aussi leur adresse et les Bleues sont en tête après dix minutes (16-15).
Les Chinoises passent un 5-0 en ce début de deuxième acte, obligeant Valérie Garnier à prendre un temps mort pour replacer son groupe. Il n'en fallait pas moins pour qu'Olivia Epoupa aligne 4 points et qu'Endy Miyem trouve enfin la cible de loin puis bénéficie d'un rebond heureux. Les Tricolores passent à leur tour un 8-0 pour reprendre les commandes. Mais les Bleues, comme la veille, manquent d'adresse (10/31 aux tirs à la pause) et ne parvienent pas à distancer leurs adversaires à la pause (26-26).
Au retour des vestiaires, Céline Dumerc, décidemment en réussite sur le parquet mondevillois, trouve encore la mire dans la périphérie deux fois de rang. Ayayi envoie elle aussi un missile à longue distance mais la Chine résiste. Sarah Michel à 3pts en fin de période permet tout de même aux Bleues de compter quatre unités d'avance à dix minutes du terme (38-34).
Les Bleues trouvent enfin de l'adresse dans ce dernier acte. Amant, Epoupa, Miyem et Yacoubou se partagent la marque. Les Bleues trouvent leur rythme de croisière, déroulent leur jeu offensif et enchaînent les bonnes défenses. Les coéquipières de Céline Dumerc (11 points) s'imposent face à la Chine. Demain contre l'Australie, les Tricolores auront l'occasion de se tester une dernière fois avant le début du TQO et le premier match contre Cuba lundi.
France bat Chine : 56-43
Isabelle Yacobou : "On avait la volonté de faire voir une autre équipe et de montrer d'autres visages qu'hier face au Canada. Valérie Garnier avait insisté là-dessus avant la rencontre. Il fallait que l'on fasse voir qui on est, et quelle est notre identité. Et je trouve que nous avons réussi. Demain contre l'Australie, ça va bastonner, ça va être dur. Mais c'est pour des matches comme celui-ci que l'on joue au niveau international".
Valérie Garnier : "L'engagement des joueueses m'a plu. On a montré un visage avec plus d'enthousiasme, de volonté défensive et d'intensité. Après on aurait pu se rendre la vie un peu plus facile en ne manquant pas quelques tirs ouverts et en étant un peu moins permissives dans le dernier quart-temps au niveau du rebond. Après, défensivement, on a fait ce qu'il fallait pour les maintenir à 43 points marqués. À présent, il faut essayer d'être meilleures offensivement".
La France l'emporte face à la Chine 56-43 et n'a plus qu'1 match de prépa, demain, avant le TQO #FRACHI #MissionRio pic.twitter.com/5eVuRHQ9Mi
— Equipe France Basket (@FRABasketball) 8 juin 2016