Il aurait voulu que cela dure plus longtemps. "Mais il faut être patient", a souri Rudy Gobert. Il a partagé le parquet une dizaine de minutes avec Victor Wembanyama, dont les cinq premières du match qui ont laissé la Turquie quasi muette, impuissante face à une double muraille et d’une triplette d’extérieurs en chasse. De l’autre côté du terrain, les deux hommes se sont trouvés à merveille, exploitant les qualités de passeur du rookie de l’année qui n’a pas raté ses retrouvailles avec une sélection qu’il avait quittée un soir de février 2023, à l’occasion des qualifications pour une Coupe du Monde qu’il n’avait pas disputée. "Il n’a pas du tout cherché à briller", a souligné Vincent Collet à propos de son joueur qui a pourtant battu son record de points (24 à 10/14 aux tirs).

Il l’a pourtant fait, sans rien forcer, enchaînant les alley-oops avec une facilité déconcertante alors que la balle était parfois lancée à des hauteurs inatteignables pour le commun des mortels et même pour la plupart des basketteurs professionnels. "C’est un bon système mais ça ne marche qu’avec Victor ou Rudy, donc il ne faut pas prendre de mauvaises habitudes", souriait à ce sujet Matthew Strazel.

Après avoir régalé à la passe, Wembanyama a dissuadé puis scoré, appréciant que "tout le monde ait été sur la même longueur d’ondes. On expérimente. On construit… mais sans perdre de temps. Je crois qu’on a répondu aux attentes." Celles du public, qui n’a que son nom au bout des lèvres. Celles de Vincent Collet ensuite, qui appelle à construire une défense "hors normes" et qui a vu ses hommes limiter la Turquie à 11/50 aux tirs. "Il ne faut pas négliger ce qui a été fait. La volonté était d’afficher notre identité. Ce soir c’était un premier pas." Une esquisse réalisée dans un premier temps avec ses twin towers sur le terrain. "Leur adaptation défensive ne pose pas de problème. C’est en attaque qu’il n’est pas aisé d’évoluer avec deux joueurs aussi grands", juge le coach des Bleus. Les compères ont déjà trouvé quelques automatismes. Et la France peut continuer de rêver.

Après six jours de travail intensif, entre séances analytiques et oppositions à très haute intensité, les Bleus vont pouvoir se tester face à la Turquie. Une équipe éliminée de la course olympique puisqu’elle avait été battue l’été dernier en finale d’un pré-TQO qu’elle organisait à domicile. Le groupe d’Ergin Ataman, qui a guidé le Panathinaïkos au titre d’EuroLeague, déjà absent à la Coupe du Monde, a largement reculé dans la hiérarchie européenne et ne se présentera pas à Rouen dans sa meilleure configuration, c’est-à-dire sans ses cinq joueurs NBA (Furkan Korkmaz, Cedi Osman, Onuralp Bitim, Omer Yurtseven, Alperen Sengun). Mais sa composition paraît anecdotique pour ce premier galop d’essai.

La France a tout le temps d’affronter une opposition de première classe et cherchera avant tout à valider les principes mis en place depuis vendredi dernier à Rouen. "C’est le plus gros bloc de travail que l’on aura", rappelle Vincent Collet. "C’est un premier match donc je n’attends pas de choses très particulières. Il fait simplement partie intégrante de notre début de préparation. Ne serait-ce que pour notre sélection qui va arriver très vite en fin de semaine. Néanmoins ce n’est pas plus important que ce qu’on voit au quotidien. Le premier match est une séance d’entraînement améliorée." Après la Normandie, les Bleus disputeront trois rencontres en l’espace de sept jours, un changement de rythme radical.

Après le match de mercredi soir, il ne restera que cinq jours au staff technique pour déterminer l’identité des 12 olympiens. Les 40 minutes face aux Turcs offriront san doute quelques éléments de réflexion mais avec un temps de jeu forcément très limité, c’est avant tout la capacité des uns et des autres d’impacter le jeu en un minimum de temps qui sera jugée. "On se sert des entraînements mais aussi de l’identité que l’on veut pour cette équipe. Quel joueur peut convenir le mieux au projet", insiste Vincent Collet, qui n'avait pas encore déterminé mardi s'il alignerait 12, 14 ou 16 joueurs.

Il sera sans doute curieux de découvrir en match l’association Rudy Gobert – Victor Wembanyama. La combinaison des deux meilleurs défenseurs NBA ouvre des perspectives inédites mais nécessitera forcément quelques ajustements. "On passe beaucoup de temps à réfléchir", sourit Victor Wembanyama. "Le plus gros du travail sera en attaque pour nous même si je pense qu’on aura plus de responsabilités en défense. Défensivement on a une grande capacité à couvrir nos coéquipiers et cela se fait plutôt naturellement. En attaque on apprend encore à se connaître." Il s’agira également d’un soir de première pour Bilal Coulibaly, pas encore 20 ans. "J’ai hâte d’y être", a glissé l’ailier des Wizards. Il n’est pas le seul.

Vincent Poirier a salué une dernière fois ses coéquipiers dimanche matin. Alors qu’ils prenaient la direction du Kindarena pour une longue séance d’entraînement, le nouveau pivot de l’Anadolu Efes Istanbul s’est engouffré dans un van, portant une botte de protection pour soulager sa cheville touchée deux jours plus tôt.

Le groupe France est donc désormais réduit à 16 éléments à 72 heures de son premier match de la campagne 2024, face à la Turquie. Et dire que l’intensité est au rendez-vous est un doux euphémisme. "Je suis bien content de ne pas être sélectionneur", sourit Guerschon Yabusele. Vincent Collet peut craindre de se faire quelques nœuds au cerveau quand viendra l’heure, déjà imminente, de faire évoluer sa liste. Tous les internationaux ont pleinement conscience qu’ils sont face à une occasion unique. De celle qui ne se représentera plus dans une vie. Disputer des Jeux Olympiques à la maison.

Et la qualité des entraînements s’en ressent forcément, d’autant que, comme le glisse Jaylen Hoard, "il y a du talent partout." La concurrence est féroce, particulièrement sur les postes extérieurs, et pas un Bleu n’a abordé la préparation avec la certitude de voir Paris. "Les statuts il faut les laisser de côté quand tu arrives en équipe nationale. Et tes accomplissements en club les mettre par la fenêtre", insiste Evan Fournier. "A chaque sélection je me sens menacé. Rien n’est jamais garanti. Et cette année encore plus", abonde Andrew Albicy, tandis que le plus capé d’entre tous, Nando De Colo, qui flirte désormais avec les 200 sélections, s’interdit de jouer les guides olympiques pour les plus jeunes. "C’est un peu tôt. C’est compliqué d’évoquer ce qui va se passer quand on n’est pas sûr de faire partie de l’aventure."

Le niveau athlétique ahurissant de l’Équipe de France et le message clairement reçu par les joueurs que la défense était une priorité donnent lieu à des oppositions de haut niveau, où le talent fait parfois la différence, mais où chaque panier est contesté. "Le but est d’être la meilleure défense du tournoi. On met beaucoup d’énergie là-dessus à l’entraînement et ça se voit. Il y a des shoots ratés, peu de jeu de transition", décrit Elie Okobo.

La cohésion est l’autre maître mot de la campagne 2024 avec un objectif zéro ego affiché par Rudy Gobert lors du vrai coup d’envoi de la préparation. Depuis vendredi matin, les joueurs sous contrat NBA ont ainsi pu rejoindre leurs coéquipiers lors des entraînements collectifs et fait monter un peu plus un curseur pourtant déjà très haut à l’INSEP. "Par le passé, en respectant à la lettre les 28 jours autorisés par la NBA en amont des compétitons, dont des jours de repos et les déplacements, on a pu réaliser que c’était insuffisant. Peut-être pas pour Team USA, mais pour toutes les autres équipes au monde c’est impossible", a expliqué Vincent Collet à propos des dix jours passés dans le Bois de Vincennes pour familiariser les nouveaux venus à la sélection et mettre en place les bases d’un jeu forcément modifié par la présence, pour sa première compétition internationale, de Victor Wembanyama. "Des erreurs vont être faites", prévient Rudy Gobert. "Tous ensemble on doit trouver ce qui va nous rendre efficaces. Même si un mois c’est court on va pouvoir faire certaines expériences. Et certaines vont être un échec. D’autres des réussites. C’est comme de la chimie."

Le staff a encore quelques heures avant de présenter sa première mixture et le mystère plane plus que jamais autour de sa composition. "Les places sont chères", résume Isaïa Cordinier.

Le General Manager des Bleus, sourire aux lèvres, a tenu, devant la presse, à lever la part de mystère autour de l’Équipe de France, réunie depuis le 18 juin, "une date symbolique" mais dont la préparation officielle ne débute réellement que le 28, date à laquelle les joueurs sous contrat NBA sont autorisés à participer aux entraînements collectifs. "Il y a beaucoup de spéculations", précise Boris Diaw. "Les accords entre la FIBA et la NBA sont clairs. Mais il était important d’avoir les joueurs très tôt pour créer une cohésion et intégrer certains qui n’avaient pas, ou très peu, connu la sélection." Tests physiques et médicaux, mise en place des principes de jeu, régénération, entretiens, entraînements individuels et collectifs pour les éléments européens ou sans contrat ont été au programme des 10 derniers jours. Au fil des jours, ceux ayant terminé tardivement leur saison (Lessort, Hoard, Okobo) ont rejoint le gros des troupes, un instant au complet avant d’être rapidement ramené à 17.

Ousmane Dieng et Killian Hayes ont ainsi quitté le rassemblement. "Nous avons pu avoir quelques éléments d’évaluation entre les tests physiques et les entraînements individuels", estime Vincent Collet. "Par rapport à la complémentarité de l’équipe nous avons fait des choix. Et nous continuerons à réduire très rapidement." Si Dieng, sous contrat avec le Thunder, n’a pas pris part aux oppositions, Hayes, libéré par les Pistons plus tôt dans la saison, y a participé et a été jugé "en retrait par rapport à ses concurrents" par l’entraîneur des Bleus.

Les règles imposées par le CNOSF dans le cadre des Jeux Olympiques obligent Vincent Collet à accélérer ses choix. Les 12 joueurs retenus devront ainsi être annoncés le 8 juillet, après un match à Rouen face à la Turquie (3 juillet) puis un déplacement à Cologne pour affronter l’Allemagne (6 juillet).

Le temps presse donc et dès vendredi matin, au Kindarena, l’équipe nationale sera à pied d’œuvre pour affiner ce que le staff a défini comme un incontournable à tout espoir de succès. "Le projet de jeu penche clairement d’un côté du terrain. Ma conviction comme celle du staff c’est que notre ambition ne se réalisera que si nous sommes une équipe défensive exceptionnelle."

En attendant les 17 candidats à Paris 2024 ont passé la journée à l’INSEP enchaînant les obligations médiatiques devant un nombre record de journalistes et les shootings photos et vidéos de la FFBB, avant de prendre la direction de Rouen en fin d’après-midi.

Dans ce premier épisode, vivez les joies de la qualification de l’Équipe de France 3X3 masculine, qui a réussi à se sortir de son TQO à Debrecen (Hongrie) après avoir vécu des matchs à couper le souffle. Dans le même temps, l’Équipe de France 3X3 féminine, qui se consacre pleinement à la discipline depuis le début de la saison, poursuit sa préparation. Enfin, l’été des Équipes de France 5X5 a aussi été lancé il y a quelques jours par Vincent Collet (entraîneur Équipe de France masculine) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur Équipe de France féminine) lors d’une conférence de presse à Paris, pendant laquelle ils ont annoncé leurs présélections pour le début de la préparation.

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C’est votre 14^e liste pour une compétition internationale, est-elle radicalement différente des précédentes ?

Pas fondamentalement. Mais c’était une des plus compliquées à faire. Il y a des particularités qu’il n’y a pas toujours eu. Le secteur intérieur est plutôt évident. Et à l’inverse, à l’extérieur il y a une recomposition et le besoin de trouver la bonne formule.

Cette liste traduit-elle vos interrogations sur certains postes ?

Nous n’avons pas beaucoup de certitudes et cela nous a incités à voir davantage de monde. Rebattre complètement les cartes. Avant Tokyo, nous avions fait la liste définitive avec des partenaires d’entraînement. Je persiste à penser que c’est un avantage globalement même si moins de concurrence entraîne parfois moins d’engagement dans la préparation. La liste pour Paris est très large et nous nous séparerons assez rapidement de joueurs. L’autre raison c’est que réglementairement, les joueurs sous contrat NBA n’auront pas le droit de s’entraîner dès le premier jour. Si j’avais été sûr des 12, je l’aurais refait. Là, clairement, ce n’est pas le cas et nous avons besoin de voir évoluer certains joueurs.

Y aura-t-il une parte de découverte, de curiosité lors des premiers jours à observer des joueurs qui pour certains ont peu joué ?

Evaluer est délicat car on ne peut pas considérer de la même façon la Betclic, l’EuroLeague, la G League, la NBA. Un joueur comme Frank Ntilikina n’a que très peu joué cette saison mais a toujours été performant en équipe nationale. Nous n’avons pas de garanties. On espère certaines choses. Mais on veut les voir de visu.

Comment imaginez-vous la concurrence dans ce contexte ?

J’imagine des entraînements à haute intensité. Et c’est ce que l’on souhaite impulser sur cette campagne avec un changement de visage par rapport à l’an passé. Nous étions trop confortables et dans l’attente de quelque chose qui semblait nous être dû. Il faut retrouver notre esprit de conquête. Être à l’attaque. L’intensité sera fondamentale. Et partout. La concurrence peut aider à en amener beaucoup et que cela devienne une valeur pour l’équipe.

Ressentez-vous de plus en plus la proximité des Jeux Olympiques ?

Clairement. Même si nous n’avons pas fait tous les choix, aujourd’hui est un moment important à deux mois du début de la compétition. On bascule dans l’aventure olympique.

Tout va pour le mieux pour Mathias Lessort. Déjà sélectionné dans le 5 Majeur de l'EuroLeague la saison passée lorsqu'il évoluait au Partizan Belgrade, l'intérieur remet le couvert cette année, devant ainsi le seul joueur de la cuvée 2023-2024 à faire son retour dans cette prestigieuse liste. 

Devenu en quelques mois indispensable à sa nouvelle équipe du Panathinaikos, Lessort a réalisé une nouvelle saison pleine, tournant à 13,7 points (2e meilleur marqueur de son équipe) et 6,2 rebonds (8e meilleur rebondeur de la compétition) pour 19,6 d'évaluation en moyenne (moyenne la plus élevée des joueurs présents au Final Four). Difficile à contenir, toujours aussi intense, il a même réussi la prouesse de provoquer 257 fautes cette saison, établissant la plus haute marque dans l'histoire de la compétition.

Qualifié pour le Final Four qui se déroulera à Berlin du 24 au 26 mai prochain, Mathias Lessort tentera d'ajouter un nouveau trophée à son palmarès, lui avait remporté l'EuroCup avec l'AS Monaco en 2021. 

Premier tricolore à être sélectionné en 1^re position de la Draft NBA, premier tricolore à être élu Rookie de l’année en NBA. À seulement 20 ans, Victor Wembanyama marque déjà l’histoire du basket français. Auteur d’une saison époustouflante à tous points de vue, cumulant en moyenne 21,4 points (30^e meilleur scoreur), 10,6 rebonds (8^e meilleur rebondeur), 3,9 passes et 3,6 contres (meilleur contreur) en moins de 30 minutes passées sur le parquet, Wemby succède à Paolo Banchero (Orlando Magic) et empoche son premier trophée individuel en carrière dans la Grande Ligue.

Élu Rookie du mois de la Conférence Ouest en janvier, février et mars, le pivot des San Antonio Spurs a survolé les débats cette saison et remporte 99 premières places (élu à l'unanimité) pour un total de 495 points, loin devant son principal concurrent Chet Holmgren (295 points). Surtout, il a confirmé toutes les attentes placées en lui, établissant même plusieurs records de précocité.

Cette saison, il est devenu le premier rookie depuis Shaquille O’Neal à cumuler plus de 300 contres et interceptions dans la même saison, le plus jeune joueur dans l’histoire à réaliser un five-by-five (27 points, 10 rebonds, 8 passes, 5 contres et 5 interceptions face aux Los Angeles Lakers le 23 février) mais aussi le plus jeune joueur dans l’histoire de la NBA à terminer une rencontre avec au moins 40 points et 20 rebonds ou encore le deuxième plus jeune joueur à terminer une rencontre en 30-15-5-5 (33 points, 15 rebonds, 7 passes et 7 contres face aux Brooklyn Nets le 17 mars).

Impressionnant de régularité, Victor Wembanyama écrit déjà sa légende. Nominé pour le trophée de Meilleur Défenseur qui sera décerné ce mardi 7 mai, il pourrait même réaliser un doublé historique.

Le Rookie préféré de ton Rookie préféré

Victor Wembanyama entre dans l'histoire en devenant le premier français à remporter le trophée de Rookie of the Year en @NBA #TeamFranceBasket | #PassionnémentBleu pic.twitter.com/6erSpI3LnB

— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) May 6, 2024

Rudy Gobert et sa meute de Timberwolves finissent troisième d’une Conférence Ouest très disputée. S’intégrant de mieux en mieux sportivement à l’effectif, l’ancien choletais effectue sa huitième saison de suite en double-double avec 14,0 points et 12,9 rebonds (deuxième meilleur rebondeur) de moyenne, une nouvelle saison digne d’un titre de meilleur défenseur de la ligue avec ses 2,1 contres par match. Le triple défenseur de l’année NBA affrontera au premier tour des playoffs l’effectif bourré de talents des Phoenix Suns, avec Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal.
Nicolas Batum, transféré en début de saison des Los Angeles Clippers aux Philadelphie Sixers s’est également parfaitement intégré dans sa nouvelle franchise. Dans son rôle de facilitateur, le natif de Lisieux a tourné cette saison à 5,5 points, 4,2 rebonds et 2,2 passes décisives de moyenne, des statistiques qui ne traduisent pas complètement son impact pour aider les 76ers à accrocher la septième place la Conférence Est en dépit de la longue absence de Joel Embiid. Une septième place synonyme de Play-In Tournament avec un match sec contre le Miami Heat dans un premier temps, puis d’un deuxième, en cas de défaite, face au vainqueur de Chicago Bulls-Atlanta Hawks.

Victor Wembanyama n’ira certes pas en playoffs, mais sort d’une saison historique ! Premier numéro 1 français de la draft NBA, l’ "Alien" a surpassé des attentes déjà invraisemblables. Potentiel Rookie de l’Année, meilleur contreur de la Ligue et tout simplement phénomène de la NBA, le meilleur scoreur et rebondeur des San Antonio Spurs finit sa saison avec 21,4 points, 10,6 rebonds, 3,9 passes décisives et 3,6 contres de moyenne.
Evan Fournier, après un début de saison compliqué à New-York, a pu être transféré aux Detroit Pistons pour retrouver du temps de jeu. Avec quelques minutes, le natif du Val-de-Marne a su scorer 7,2 points de moyenne en retrouvant quelques sensations.

Frank Ntilikina et Théo Maledon, tous deux du Team France Basket n’ont pu aller au bout de leur saison, coupés de leur contrat durant l’exercice 2023-24 par les Charlotte Hornets.

Joueurs français hors Team France Basket :
Bilal Coulibaly, drafté à la septième position est également auteur d’une saison plus qu’encourageante même s’il ne connaitra pas encore les playoffs avec les Washington Wizards. L’ancien Metropolitan 92 s’est imposé grâce à son impact défensif et ses 8,4 points et 4,1 rebonds de moyenne.
Killian Hayes et Malcolm Cazalon (Detroit Pistons) ont également été coupés en milieu de saison tandis que Rayan Rupert (Portland Trailblazers), Sidy Cissoko (San Antonio Spurs) et Moussa Diabaté (Los Angeles Clippers) ont pu se développer entre leur équipe NBA et la G-League.
Ousmane Dieng et Olivier Sarr, de leur côté, ont remporté le titre dans l’antichambre et Dieng a été élu MVP des Finals.

Avec 14 joueurs français en NBA, le record de la saison 2020-21 a été égalé.

Une double confrontation France-Serbie et la cérémonie de retrait du numéro 9 de Tony Parker. La soirée s'annonce exceptionnelle à la LDLC Arena de Lyon-Décines le vendredi 12 juillet prochain. 

Championnes d’Europe 2021 et demi-finalistes des Jeux Olympiques de Tokyo, les Serbes affronteront les troupes de Jean-Aimé Toupane à 18h15. Puis les finalistes de la Coupe du Monde 2023 retrouveront les hommes de Vincent Collet à 21h.

Les Bleus honoreront ensuite un de leurs plus grands champions. Tony Parker, médaillé à quatre reprises avec les Bleus et champion d’Europe 2013, va voir son maillot numéro 9 retiré pour l’éternité. Un moment inoubliable. 

Les fans des Bleus peuvent d’ores et déjà acheter leurs places sur le site de la billetterie FFBB (places à partir de 80 euros). 

La nouvelle place forte du basket mondial s’installe à Orléans. Médaille de bronze de la dernière Coupe du Monde, le Canada affiche une ambition sans borne. Logique pour un pays qui compte une armée de joueurs NBA et parmi-eux la superstar et inarrêtable Shai Gilgeous-Alexander. À l’été 2023, les Bleus avaient été débordés par un groupe hyper talentueux et spectaculaire. Ils auront donc à cœur de prendre leur revanche à Orléans. 

À Tokyo, lors des derniers Jeux Olympiques, l’Australie a mis fin à une interminable quête. Présents à toutes les éditions depuis 1972, les Boomers avaient connu la frustration d’une quatrième place à quatre reprises. La médaille de bronze obtenue face à la Slovénie a effacé ces souvenirs douloureux, notamment pour les vétérans Patty Mills et Joe Ingles, qui rêvent d’une dernière danse victorieuse à Paris. C’est donc face à un candidat au podium que les Bleus se présenteront pour leur deuxième soirée orléanaise avant de prendre la direction de Lille pour les Jeux Olympiques. 

Les fans des Bleus peuvent d’ores et déjà acheter leurs places sur le site de la billetterie FFBB (places à partir de 60 euros). 

Un choc à la Sud de France Arena de Montpellier ! L’Allemagne a déjoué les pronostics l’été dernier à la Coupe du Monde en signant un parcours parfait jusqu’au titre suprême. Le premier de son histoire. Slovénie, Etats-Unis, Serbie, autant de favoris qui ont dû s’incliner face à une équipe en état de grâce dans le sillage de son leader, le meneur Dennis Schröder et des frères Wagner, Franz et Moritz. Les Bleus se préparent donc face aux meilleurs à Montpellier, deux jours après un déplacement à Cologne contre le même adversaire.

Les fans des Bleus peuvent d’ores et déjà acheter leurs places sur le site de la billetterie FFBB (places à partir de 30 euros).