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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

Preview Japon-France : souviens-toi l’été 2021

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Après à peine 72 heures sur place pour s’adapter au décalage horaire, l’Équipe de France retrouve le terrain pour affronter le Japon. Un rendez-vous qui rappelle celui organisé il y a deux ans, à quelques jours des Jeux Olympiques. "La dernière fois qu’on a joué contre eux à Tokyo on en a pris 20", grimaçait Nicolas Batum samedi dernier lorsqu’on l’interrogeait sur ses excellents souvenirs olympiques. L’ailer des Clippers a la mémoire qui flanche légèrement, puisqu’il ne s’était incliné que 75-81 en juillet 2021, mais après, effectivement, avoir compté une vingtaine de points de retard lors d’une première mi-temps cauchemardesque.

Les Bleus sont donc prévenus et la méfiance sera de mise face à une équipe qui a débuté sa préparation depuis de très longues semaines et a joué son premier match dès le 8 juillet. Face à des adversaires plutôt modestes (Taipei, Corée, Nouvelle-Zélande, Angola) les Japonais présentent un bilan de 5 victoires et 2 défaites. "Tout dépend de comment les joueurs ont pu se reposer", estime Vincent Collet. "Même s’ils sont privés de joueurs majeurs, il peut se repasser la même chose. Au-delà de l’équipe qu’on avait jouée, nous étions apathiques il y a deux ans. Cela faisait trois jours qu’on n’avait pas dormi et nous étions mal.  A ce titre l’entraînement de mercredi matin était plutôt rassurant."

Jeudi, à la Ariake Arena, les hommes de l’Américain Tom Hovasse, l’entraîneur qui avait mené les féminines japonaises en finale des Jeux, ont dominé l’Angola (75-65) mais ont vu leur star Yuta Watanabe (Brooklyn Nets) quitter ses partenaires, touché à une cheville. Après le forfait de Rui Hachimura (Lakers), qui a privilégié le travail individuel, c’est un nouveau coup dur pour les Nippons, qui disputeront le premier tour de la Coupe du Monde à domicile, à Okinawa. En leur absence, c’est le minuscule meneur Yuki Togashi (1,68 m) et Tominaga Keisei, "le Stephen Curry japonais", 13,1 points de moyenne à Nebraska en NCAA, qui ont porté leur équipe offensivement.

Les Bleus, de leur côté, évolueront sans Nicolas Batum, ménagé, et intègreront deux nouveaux joueurs à leur rotation où figurera également Yoan Makoundou, même si leur utilisation sera sans doute différente. Vincent Poirier a été appelé en renfort en attendant l’arrivée de Mathias Lessort, alors qu’Isaïa Cordinier figure, lui, dans l’effectif de la Coupe du Monde. "J’attends que l’on continue de progresser sur les principes de jeu que l’on met en place. Qu’on gagne en discipline collective, c’est le but de la préparation terminale", remarque Vincent Collet à propos de l’avant-dernier match de préparation avant la compétition.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
15000 spectateurs sont attendus à la Ariake Arena jeudi (12h, en direct sur BeIN Sports 1) pour la rencontre entre le Japon et la France, remake de la préparation des Jeux Olympiques.
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Isaïa Cordinier : "Je peux m’adapter à plusieurs rôles"

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Voyez-vous un soupçon d’ironie à vous retrouver à Tokyo pour disputer la Coupe du Monde alors que vous aviez quitté cette même ville à la veille des Jeux Olympiques en 2021 ?

C’est bizarre. En vrai c’est bon pour le story telling mais moi je suis ici pour aider l’Équipe de France. Je ne m’y attendais pas mais je suis prêt à faire de mon mieux pour atteindre les objectifs. Ce qui est marrant c’est que j’ai eu le temps de tout faire ce que j’avais prévu cet été : me marier, partir en lune de miel, reprendre l’entraînement individuel. Samedi on m’a demandé si j’étais disponible et dimanche matin j’ai eu la confirmation. Dimanche soir j’étais dans l’avion pour Paris. Faire une compétition internationale c’était un objectif, clairement. Après avoir découvert les fenêtres, les préparations… Malgré les circonstances l’opportunité est là et je suis très content.

Vous n’avez pas exactement le même profil que Frank Ntilikina qui évoluait sur un poste 2-1. Avez-vous discuté avec le staff de ses attentes ?

On m’a demandé d’être moi-même, de compenser par rapport à ce que Frank apportait. Ma polyvalence me permet de faire plein de choses. Monter la balle je l’ai fait par le passé avec Nanterre, avec l’Équipe de France aussi. Lors d’un match contre le Monténégro j’avais fini à la mène. Ma polyvalence fait que je peux m’adapter à plusieurs rôles.

Vous avez l’habitude d’évoluer avec les Bleus ces dernières années, l’adaptation est-elle facile ?

Pas mal de formes de jeu sont similaires mais il y en a aussi des nouvelles. C’est un groupe qui s’entraîne depuis plusieurs semaines ensemble et qui a pris des habitudes. Même si on connaît les systèmes il faut s’imprégner de ce que chacun fait.

Il y a deux ans vous étiez du voyage épuisant vers Tokyo et du match perdu contre le Japon. Dans quel état physique êtes-vous ?

Le décalage horaire dans ce sens impacte un peu plus je trouve. Personnellement ça va, je n’ai pas passé une mauvaise nuit. Hier ce n’était pas le même protocole de sortie de l’aéroport (ndlr : le Covid avait entraîné des heures de tests et d’attente dans le terminal à l’arrivée en 2021) et nous n’avons pas eu deux heures de bus ensuite. Même si le voyage était un peu plus long, le corps et la tête sont moins marqués.

Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Remplaçant de Frank Ntilikina blessé, Isaïa Cordinier va participer, à 26 ans, à sa première compétition internationale après avoir connu la préparation des Jeux et avoir été le dernier joueur coupé avant l’EuroBasket.
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Chercheurs d'or - EP 8 : Moustapha Fall

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Le totem. Avec ses 2,18 m, Moustapha Fall est le toit de l’Équipe de France. Celui qui n'a débuté le basket qu'à 17 ans est devenu l'un des meilleurs intérieurs d'Europe avec Olympiakos. Une force de frappe redoutable dos au panier où sa puissance et sa taille font des ravages. Avec les années, Big Mouss est également devenu un passeur redoutable, sorte de deuxième meneur de jeu depuis le poste bas. Après deux médailles en deux compétition internationales, il vise la passe de trois.

Découvrez l’épisode 8 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2023
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Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Bromance en bleu

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Au dîner. Sur le balcon de la Villa Navarre. A la salle de sport. Dans les couloirs des hôtels. Ils poursuivent les conversations qu’ils mènent déjà toute la saison avec Nanterre 92. Un vrai binôme qui entamera, à la rentrée dans les Hauts-de-Seine, sa 22e saison à marcher main dans la main.

Pascal Donnadieu (59 ans), l’inamovible entraîneur nanterrien, a vu débarquer, Nicolas Barth (51 ans), kinésithérapeute de son état, alors que le club évoluait en Nationale 1 et commençait à étoffer son staff. Débauché du club féminin de volley, alors en deuxième division, Barth, l’amoureux du rugby, se laisse rapidement séduire par un sport mais aussi un entraîneur avec lequel il partage une certaine idée de la vie. Un coup de foudre, ou presque. "Ça a tout de suite matché. Je suis entier, bon vivant, travailleur et beaucoup dans la relation humaine", explique-t-il. "Et Pascal est à la pointe du management pour te mettre mentalement dans les meilleures conditions pour que tu sois le plus performant dans ton domaine." Ensemble, ils vont partager tous les succès de Nanterre : 2 Coupes de France, 2 Coupes d’Europe, 1 titre en Pro B et 1 titre en Pro A.

A l’été 2014, les compères vont rajouter une période estivale à leur parcours commun. Dans l’optique de la mise en place attendue des fenêtres FIBA pour se qualifier à l’EuroBasket et à la Coupe du Monde, Donnadieu se voit confier une Équipe de France A’ qui verra passer dans ses rangs Vincent Poirier, Lahaou Konate, Yakuba Ouattara, autant de joueurs plus tard promus chez les A. Et pour l’accompagner en Corée du Sud puis en Chine, il emmène Barth dans ses bagages, obligeant ce dernier à de nouvelles adaptations pour continuer à faire fonctionner son cabinet de Levallois : "J’attaque à 7h30 et avec les entraînements de l’équipe, je finis à 19h30 tous les jours de la semaine. Et le week-end ce sont les matches. Avec l’équipe nationale tu rajoutes 6 semaines de basket. Tu imposes ça à ta femme et tes enfants. Quand tu lui expliques, chérie écoute, je vais aussi partir l’été, il faut que madame soit costaud." D’autant plus que trois ans plus tard, les A viendront toquer à sa porte. Ensemble. Toujours. "Mais je ne suis pas intervenu. Ses compétences ont fait qu’il est en Équipe de France", insiste Donnadieu. "Au-delà de cette histoire d’amitié, on sait faire la part des choses et nous sommes un duo qui a toujours bien fonctionné dans le travail. Nous sommes tous les deux des compétiteurs et on essaye dans nos domaines respectifs de repousser nos limites. C’est ce qu’on a fait à Nanterre."

En cours de préparation, les Bleus auront eu droit cet été à deux courtes périodes de break. Une première de trois jours, après la rencontre de Montpellier face au Monténégro, pendant laquelle Barth et Donnadieu se seront accordé 72 heures de pause dans leur histoire. Contraints et forcés ou presque. "Nos femmes imposent une petite séparation mais on s’appelle tous les jours", se marre le kiné. "C’est limite viscéral. Quand on est loin l’un de l’autre, on se manque. On a les mêmes visions sur l’éducation des enfants, la politique, l’économie. Et puis on se marre tout le temps." L’humour comme fil rouge. Ou le foot. Samedi soir, avant de partir pour le Japon, ils auront ainsi passé leur soirée libre au Parc des Princes, avec d’autres membres du staff. Car le couple sait ne pas être exclusif.

Lundi matin, ils sont partis vers l’Est et l’Asie, un continent qui les a déjà vu conquérir une médaille de bronze à Pékin (2019) et une médaille d’argent à Tokyo (2021). Une nouvelle étape d’une aventure qui prendra partiellement fin dans un an avec le retrait annoncé de Pascal Donnadieu du banc de Nanterre 92. "Je ne te cache pas que c’est une grande appréhension", souffle Nicolas Barth. "On vit des choses de dingue ensemble. C’est comme si tu avais fait l’Indochine et la guerre d’Algérie avec quelqu’un. Tu ne te parles même plus. Tu te regardes, tu sais tout de l’autre. C’est une relation de frères." Deux inséparables qui savourent chaque jour leur chance d’avoir touché du doigt ce que le basket français propose de plus prestigieux. "Lui comme moi sommes partis du bas de l’échelle. Quand tu te dis que tu joues par exemple une finale olympique et que tu as la chance de vivre ça avec un ami, ce n’est que du bonheur", conclut Pascal Donnadieu.
 

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Août 2023
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Depuis plus de 20 ans, Pascal Donnadieu (assistant coach) et Nicolas Barth (kiné) partagent tout sur le banc de Nanterre 92. Une amitié indéfectible qui s’est prolongée en Équipe de France.
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Un si long voyage

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Un départ matinal, un premier vol pour Helsinki, en Finlande. Une escale d’environ trois heures puis un deuxième vol de près de 13 heures pour atterrir à Tokyo. Le temps de charger dans les bus les valises et le matériel et c’est après un tour complet de l’horloge que l’équipe nationale a pris possession de ses quartiers au Hilton Odaiba et ses vues spectaculaires sur la baie.

Après une collation rapide, les 13 joueurs, poursuivis par quelques chasseurs d'autographes dans les couloirs de l'hôtel, ont rejoint l’Ariake Arena et ses deux terrains d’entraînement, pendant que, dans la salle, le Japon affrontait l’Angola en préparation.

Après un si long voyage, l’accent a été mis sur une séance de musculation menée par le préparateur physique Manu Lacroix afin d’activer les corps. La deuxième partie de l’entraînement a été réalisée pendant plus de 35 minutes en mode piéton afin de répéter ou ajouter différents systèmes offensifs et ajuster la défense de zone. Un léger shooting a conclu la soirée pendant que Vincent Poirier et Isaïa Cordinier, fraîchement débarqués dans le groupe se voyaient dispenser une formation accélérée par Pascal Donnadieu, accompagnés de Sylvain Francisco, Yakuba Ouattara et Yoan Makoundou. C’est après une nuit de repos que l’Équipe de France augmentera la charge de travail avec une séance d’entraînement de deux heures prévue dans la matinée, tandis qu’un séminaire sur l’intégrité (paris sportifs, dopage, harcèlement) dispensé par la FIBA est programmé en fin d’après-midi.

Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Août 2023
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Partis à 7h45 de leur hôtel de Rueil Malmaison lundi, les Bleus sont arrivés dans leur chambre tokyoïte exactement 24 heures plus tard.
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Batman returns

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Du pur Batum dans le texte. 10 points, 6 rebonds, 3 passes décisives, 3 interceptions et 1 contre. 20 d’évaluation en 27 minutes et la sensation, parfois, que l’ailier des Clippers était partout sur le terrain. "J’ai retrouvé un joueur que j’ai bien connu", estimait Vincent Collet en conférence de presse après le succès face à la Lituanie à Orléans. "En première mi-temps il a eu un abattage… Pendant trois minutes c’était l’inspecteur gadget." 48 heures plus tard, à Vilnius, il récidivait : 7 points, 5 rebonds, 7 passes décisives, 2 interceptions et 1 contre. 16 d’évaluation en 28 minutes. "Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu dans cette forme. Il est partout", souriait Vincent Collet. "Si on ne se rend pas compte de ce qu’il fait sur le terrain c’est qu’on n’aime pas le basket", ajoute Nando De Colo.

Des deux côtés du terrain, l’impact du deuxième joueur le plus capé des Bleus (160 sélections) derrière De Colo est une évidence. Dans sa capacité à toucher les ballons en défense, dans celle à faire vivre la balle en attaque. La France est une autre équipe avec ses tauliers en action et on comprend mieux, dès lors, pourquoi Evan Fournier n’avait pas hésité, à Montpellier, à souligner à quel point il avait été "saoulé" de leur absence à l’EuroBasket 2022. "Mais il faut passer par ces échéances sans les anciens. Je suis aussi passé par là et moi je suis sorti en huitièmes", glissait Batum dans un sourire, évoquant ainsi la sortie de piste prématurée de la Coupe du Monde 2010 lorsqu’il avait été propulsé, sans doute un peu tôt, leader de la sélection à 21 ans seulement.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Nicolas Batum est devenu le joueur français le plus médaillé de l’histoire. Six podiums et une collection complète de métaux précieux, de l’or (EuroBasket 2013) au bronze (EuroBasket 2015, Coupe du Monde 2014 et 2019) en passant par l’argent (EuroBasket 2011, Jeux Olympiques 2020). Autre marque historique, Batum va devenir dans quelques jours le seul joueur français à disputer quatre Coupes du Monde. "Rien n’est jamais garanti, ce n’est pas évident de gagner. Je suis conscient de la chance que j’ai d’avoir 6 médailles en Equipe de France", estime-t-il. "Quand je suis arrivé la première fois, pour jouer l’Autriche en juillet 2009, on n’était même pas qualifiés pour l’EuroBasket. Et pour ma dernière on était déçus de perdre en finale des Jeux. Le basket français a vraiment évolué et quand on voit les joueurs qui arrivent derrière, il a de très beaux jours devant lui. J’ai essayé d’apporter ma part. Il ne me reste plus beaucoup de temps à jouer avec ce maillot mais ça a été un bonheur de l’amener là où il est. Je vais essayer de gagner encore plus de médailles possibles avant de laisser la main à d’autres générations."

Le Normand n’a pas caché que les Jeux à Paris seraient sa dernière danse. Et pour mieux les aborder, il avait opté pour faire l’impasse sur la compétition continentale l’an passé. Les Bleus avaient malgré tout décroché l’argent mais sans que leur jeu collectif ne retrouve le liant vu à Tokyo. Une fluidité que la qualité de passe de Batum contribue largement à apporter. Une influence plus visible contre la Lituanie. "Depuis le début de la préparation j’étais plus sur la mise en place collective, notamment par rapport à Evan Fournier et la saison qu’il a connue", estime l’homme aux 993 matches NBA. "Je cherchais à ne rien forcer, je n’étais pas dans l’optique d’être agressif. Contre la Lituanie j’ai pensé que c’était le moment de passer la seconde."

Une nouvelle approche couronnée de succès et qui donne un aperçu des possibilités de l’Équipe de France cuvée 2023. "On a tellement d’armes que si défensivement on est bon, on va mettre 90 points sans mal", juge le capitaine qui ne cache pas ses rêves de grandeur, alors qu’il a fait partie des joueurs honorés pour le titre de champion d’Europe obtenu en 2013 : "C’est long 10 ans sans trophée… On a l’effectif pour faire quelque chose de grand."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Août 2023
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Après un été de break, le héros des Jeux Olympiques de Tokyo est de retour chez les Bleus, où son impact s’est immédiatement fait sentir.
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"Les temps de passage sont respectés"

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Cinq matches, cinq victoires. Le bilan immaculé des premières semaines de préparation à la Coupe du Monde (25 août – 10 septembre) mais qu’est venue ternir la blessure et le forfait de Frank Ntilikina. Les Bleus avaient pourtant trouvé un bel équilibre et le nouveau joueur des Charlotte Hornets montait en puissance (24 points à 6/10 à trois-points sur les deux rencontres face à la Lituanie). "On voyait émerger des associations qui fonctionnaient et notamment celle entre Elie Okobo et Frank Ntilikina", regrette Vincent Collet à l’heure de faire un premier bilan. Aucun joueur ne présente le profil du vice-champion olympique, capable de monter le ballon comme de défendre sur les postes 1, 2, 3 en fonction des besoins. C’est Isaïa Cordinier et son expérience d’Euroleague avec la Virtus Bologna qui a été choisi pour le remplacer.
 
Mathias Lessort, de son côté, va rester quelques jours de plus à Paris pour soigner sa cheville et Vincent Poirier va se joindre aux entraînements des Bleus au Japon en attendant son complet rétablissement. "Le processus est un peu plus long qu’envisagé initialement, nous espérons toujours le récupérer pour la Coupe du Monde. Je le considère comme un joueur important du dispositif qui nous apporterait des solutions que nous n’avons pas aujourd’hui", souligne Vincent Collet.
 
Un entraîneur qui malgré ces contre-temps s’est montré satisfait du visage affiché par ses troupes depuis leur rassemblement à Pau le 28 juillet dernier. "On connaissait les contraintes de notre préparation et les temps de passage sont respectés", estime-t-il. "Je suis très satisfait de l’implication des joueurs pour construire ensemble." La communication prônée par le staff est facilitée par le retour du binôme Nando De Colo-Nicolas Batum. "Ils remettent tout le monde à leur place", apprécie Vincent Collet qui a apprécié d’avoir été "bousculé" lors du déplacement à Vilnius. "Il faut ça dans une préparation, sinon on a tendance à s’endormir. Surtout que les adversaires que nous avons rencontrés ne sont sans doute pas du même calibre que ceux que nous devrons battre à la Coupe du Monde."
 
Techniquement, les Bleus ont démontré leur efficacité défensive (69,5 points encaissés en moyenne sans prendre en compte la faible opposition tunisienne) et les passages en zone ont eu des effets immédiats et même à plus long terme : "Depuis qu’on la fait, on défend mieux en homme à homme." Les coaches mesurent également le niveau d’activité défensif de leurs ouailles aux nombres de ballons touchés (deflections en anglais) et là encore le résultat est excellent. De l’autre côté du terrain, la volonté de faire vivre le ballon est évidente avec des séquences collectives de grande qualité et une variété des menaces alors que les temps de jeu ont été très répartis.
 
Lundi, l’Équipe de France décollera pour le Japon avec le plein de confiance. "Il faut garder les pieds sur terre même si c’est de bon augure", prévient cependant Vincent Collet. "Nous sommes dans un paquet de favoris. Mais pour l’instant c’est dur à dire, les équipes ont peu joué." Sans surprise, l’Espagne a déjà fait forte impression tandis que Team USA ne pense qu’à l’or et que le Canada monte en puissance en attendant les premières impressions de l’Australie. 
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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Août 2023
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Lundi matin, l’Équipe de France s’envole pour Tokyo où elle disputera ses deux derniers matches avant la Coupe du Monde face au Japon (17 août) et l’Australie (20 août). Vincent Collet fait le point sur la préparation.
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Isaïa Cordinier à la Coupe du Monde

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L’arrière de la Virtus Bologne intègre le groupe des 12 joueurs retenus pour la Coupe du Monde. Il rejoindra l'équipe à Paris ce dimanche et s’envolera pour le Japon lundi matin.
 
Par ailleurs, l’intérieur de l’Équipe de France Mathias Lessort s’est rendu à Athènes vendredi afin d’être examiné par les médecins du Panathinaikos. Il poursuivra sa rééducation à Paris avant de rejoindre le groupe France au Japon.
 
En attendant son arrivée et la confirmation de sa capacité à participer à la Coupe du Monde, Vincent Poirier (2,13 m, 29 ans, 56 sélections) rejoint ce dimanche l’équipe nationale. Il s’est mis à la disposition du staff technique et effectuera le déplacement vers Tokyo lundi.
 
Avec le forfait de Frank Ntilikina, pas encore remplacé, et l’arrivée de Vincent Poirier, c’est donc un groupe de 13 joueurs qui prendra la direction du Japon pour y disputer deux rencontres face au Japon (17 août) et à l’Australie (20 août).
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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Août 2023
Vignette: 
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À la suite du forfait de Frank Ntilikina, Vincent Collet et ses assistants ont appelé Isaïa Cordinier (1,97 m, 26 ans, 19 sélections). Vincent Poirier (2,13 m, 29 ans, 56 sélections) rejoint de son côté le groupe en attendant le retour de Mathias Lessort.
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Frank Ntilikina forfait

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Le nouveau joueur des Charlotte Hornets a passé des examens médicaux à l’arrivée des Bleus en région parisienne samedi matin. Sa blessure à la cuisse n’offre pas les garanties d’un rétablissement satisfaisant dans les temps impartis pour le début de la Coupe du Monde vendredi 25 août.
 
Les staffs technique et médical ont décidé d’un commun accord de ne pas maintenir Frank Ntilikina dans l’effectif.

Un nouveau joueur sera intégré au groupe et le rejoindra ultérieurement à Tokyo où l’Équipe de France poursuivra sa préparation face au Japon le 17 août puis l’Australie le 20.
 
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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Août 2023
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L’arrière de l’Équipe de France, Frank Ntilikina (25 ans - 27 sélections), sorti sur blessure vendredi soir lors de la rencontre de préparation Lituanie-France à Vilnius, est dans l’obligation de déclarer forfait pour la Coupe du Monde 2023.
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Chercheurs d'or - EP 7 : Terry Tarpey

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Le plus français des Américains a fait une entrée fracassante en équipe nationale à l'occasion des qualifications à la Coupe du Monde puis lors de l'EuroBasket 2022 où il a gagné sa place dans le roster final avant de terminer dans le cinq majeur. De l'énergie, de l'intensité, le sens du collectif, autant de qualités que le futur joueur d'Euroleague avec Monaco met au service des Bleus.

Découvrez l’épisode 7 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Yabusele, ours costaud

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Il s’est mordu les lèvres mais n’en pensait pas moins. "Je ne vais pas parler… il fallait rester focus", a tout juste lâché Guerschon Yabusele après une nouvelle soirée prolifique où sa frustration de l'arbitrage ne l'aura pas empêché de signer 19 points, 6 rebonds et 4 interceptions en 30 minutes. "Ils ont eu leur run mais il fallait être solide et l’équipe la plus solide a gagné le match." Un adjectif qui colle parfaitement à l’intérieur du Real Madrid, dominateur près du cercle vendredi soir et qui a également impacté la rencontre défensivement, surgissant à plusieurs reprises devant Jonas Valanciunas, désireux d’exploiter sa taille mais parfaitement contenu. La puissance de Yabusele offre des options que le staff technique tricolore n’a pas hésité à exploiter pour pallier les problèmes de fautes de Moustapha Fall. "Je me suis senti à l’aise", commentait le principal intéressé à propos de son positionnement au poste 5. "Ça arrive quand un des grands a des fautes. Je peux aider."

Un peu plus que cela même. Les Bleus version small-ball ont été plutôt séduisants, notamment défensivement, tandis que de l’autre côté du terrain Yabusele peut voyager aussi efficacement à la périphérie ou dans la raquette. "J’ai de la chance. En 4 j’ai Mous. En 5 j’ai Nico. Ils m’aident beaucoup dans mon jeu", note le meilleur scoreur français après cinq matches et autant de victoires (15,0 pts), louant les qualités de passeur de ses coéquipiers. "Guerschon est très costaud et il peut tenir dessous. En plus il donne des solutions d’écarté", remarquait de son côté Vincent Collet.

Cueillie à froid par l’adresse exceptionnelle de Eimantas Bendzius, l’Equipe de France a vacillé mais aura su réagir pour n’encaisser que 41 points sur les trois derniers quart-temps. "On ne cherche pas d’excuse mais il y avait des choses à prendre en compte comme le voyage. On savait qu’on aurait moins de jambes", a remarqué le Madrilène, satisfait du visage affiché par son équipe mais inquiet, comme toute la délégation, pour Frank Ntilikina, excellent à Vilnius mais sorti sur blessure dans les dernières minutes.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Août 2023
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Meilleur marqueur des Bleus en préparation, Guerschon Yabusele a de nouveau pesé de tout son poids dans la raquette, évoluant un moment au poste de pivot face à la Lituanie.
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France-Lituanie : les Bleus en deux temps

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Se confronter à un milieu plus hostile pour valider la belle impression laissée par son groupe depuis le début de la préparation. Vincent Collet attendait clairement ce déplacement à Vilnius et s’était rappelé qu’en 2017, après une large victoire sur la Lituanie à Orléans, les Bleus avaient été "concassés" cinq jours plus tard à Kaunas (-25). Et si l’Équipe de France a bien changé depuis, ce souvenir pouvait servir de mise en garde avant d’affronter une équipe revancharde. Et le scenario imaginé n’a pas tardé à devenir réalité.

Eimantas Bendzius invisible mercredi soir (3 pts à 1/7) se voyait soudain pousser des ailes dans une salle qui avait longtemps été la sienne avant son installation dans le championnat italien. Le poste 4 shooteur souffrait quelques instants face à un Guerschon Yabusele inspiré (13-6) puis se lançait dans un clinic de tirs à trois-points. Il en enchaînait quatre consécutivement, imité par le pivot des Pelicans Jonas Valanciunas. Les intérieurs baltes faisaient feu de tout bois et lançaient un terrible 2-18 en l’espace de quatre minutes. Pour la première fois les Bleus prenaient un éclat. Cependant, leur force de frappe offensive est bien supérieure à celle de l’année dernière et malgré ce festival pyrotechnique, ils ne décrochaient pas complètement.

Déjà efficace mercredi, Frank Ntilikina relayait parfaitement Nando De Colo et malgré des coups de sifflet qui, sans surprise, rayaient sévèrement de la carte Moustapha Fall, la France haussait le ton défensivement et grignotait patiemment son retard. L’option small-ball choisie par Vincent Collet avec Yabusele en 5 et Batum en 4 s’avérait une nouveauté convaincante et qui poussait les Lituaniens à déjouer, trop obnubilés par l’idée de servir Valanciunas pour exploiter son avantage de taille. Quelques balles volées et plusieurs caviars de Nicolas Batum plus tard, le momentum avait totalement changé de camp et les deux équipes retournaient dos à dos aux vestiaires (39-39).

Ce nouvel équilibre touchait également les hommes en gris, soudain plus protecteurs des visiteurs. Rudy Gobert, bien servi, allait chercher ses points sur la ligne et un Yabusele monstrueux poursuivait son entreprise de démolition. Du déchet aux lancers-francs empêchaient cependant l’Équipe de France de pleinement capitaliser sur ce temps fort alors que les arbitres devenaient les principaux acteurs du troisième quart-temps, mécontentant tour à tour les deux camps. Le duel avorté dans le Loiret était cette fois au rendez-vous à Vilnius et aucun des combattants ne cédait un pouce de terrain.

C’est du banc tricolore que viendra le coup de rein décisif. Au début du quatrième quart-temps, le duo Okobo-Ntilikina se mettait en valeur, tandis que Fall, revenu en jeu, servait de tour de contrôle, parfois finisseur, parfois passeur. Les rotations défensives incisives mettaient au supplice des Lituaniens bien moins flamboyants que lors des premières minutes. Les ballons gagnés permettaient de développer du jeu de transition et sur un tir primé de Ntilikina, la France finissait de mettre fermement la main sur une rencontre un temps bien mal engagée (74-61). Les 11.000 spectateurs de l’Avia Solutions Group Arena s’offraient un ultime frisson à l’approche du money-time à la faveur d’un 0-9 mais un panier d'Evan Fournier mettait fin à ce faux suspense.

Les Bleus rentrent à Paris dans la nuit et passeront le week-end en banlieue parisienne avant de s'envoler lundi pour Tokyo y effectuer leur dernier bloc de préparation avant le début de la Coupe du Monde.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Un instant bousculée, l’Équipe de France a haussé le ton défensivement en deuxième mi-temps pour renverser la Lituanie à Vilnius (76-70).
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736496
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Preview Lituanie-France : match retour

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Quatre matches à domicile. Quatre victoires sans avoir été véritablement bousculée. L’Équipe de France avance déterminée et efficace vers la Coupe du Monde. Mais en déplacement express à Vilnius, elle va chercher confirmation de ses larges progrès dans un environnement plus hostile, face à un adversaire qu’elle a puni de 18 points mercredi soir dans la douce ambiance d’Orléans. "Le match sera probablement très très difficile. On pourrait connaître notre première tempête", a prévenu Vincent Collet avant de quitter le Loiret.

Les Bleus ont décollé à minuit passé vers la capitale lituanienne et n’ont pu rejoindre leurs chambres que vers 6h du matin, heure locale. Un voyage fatigant qu’ils reproduiront en sens inverse dans la nuit de vendredi à samedi. Tous les éléments sont donc réunis pour un face-à-face plus disputé. "Ils sont meilleurs que ça", juge Vincent Collet à propos d’un adversaire étourdi avant la mi-temps et qui a ensuite navigué autour des 20 points de retard. "On a bien exploité les difficultés qu’a la Lituanie face à notre vitesse. Mais pour les exploiter il faut d’abord les déplacer, ce que nous avons fait avec régularité." Quelques heures plus tôt l’entraîneur tricolore avait évoqué le potentiel de son jeu intérieur et mercredi son duo de pivots Gobert-Fall a rendu une fiche à 20 points à 6/6 aux tirs, tandis que Guerschon Yabusele se fendait de 15 points à 6/9. Avec 12 tirs à trois-points inscrits, la France a ensuite puni les prises à deux baltes, affichant des progrès évidents dans la mobilité autour des prises de position de ses tours jumelles.

"Mais la plus belle des avancées dans nos différents chantiers c’est l’état d’esprit. Le bonheur de voir le coéquipier réussir", a souligné Vincent Collet à propos d’une soirée marquée par les sourires et la cohésion d’un groupe qui poursuit sa construction, à deux semaines exactement d’un rendez-vous déjà décisif face au Canada. Une évolution qui va passer au révélateur d’un premier match à l’extérieur.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Août 2023
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48 heures après leur large succès à Orléans, les Bleus retrouvent la Lituanie pour un deuxième round sans doute très différent, à Vilnius (18h30, en direct sur BeIN Sports 1).
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Chercheurs d'or - EP 6 : Yakuba Ouattara

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Pour performer lors des compétitions internationales, il faut des soldats et des spécialistes. Yakuba Ouattara rentre parfaitement dans cette case et ses deux saisons d'Euroleague à Monaco ont démontré sa capacité à impacter les rencontres sur de courtes séquences. Une qualité qui a poussé Vincent Collet a le sélectionner pour la Coupe du Monde 2023, avec l'objectif de faire souffrir les meilleurs attaquants mondiaux.

Découvrez l’épisode 6 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Ayayi, l’été du renouveau

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C’est son futur entraîneur à Nanterre qui a pris Joël Ayayi à part, à peine le déjeuner terminé. Une conversation express avec Pascal Donnadieu pour une nouvelle majeure : il remplace Evan Fournier, ménagé après s’être légèrement foulé la cheville contre le Venezuela.

Pour l’ancien élève du Pôle France, parti pour la NCAA et Gonzaga à l’été 2017, l’opportunité est bien plus que symbolique. Finaliste universitaire en 2021, le Bordelais avait choisi de tenter sa chance à la draft. Non retenu, il est cependant parvenu à toucher du doigt son rêve NBA. Coupé par les Lakers avant le début de la saison régulière, il dispute sept rencontres avec les Wizards en 2021/22. Mais depuis deux ans, c’est en G-League qu’Ayayi s’est principalement exprimé.

En septembre prochain, c’est cependant sur les parquets français qu’on le retrouvera. "C’est un été où il fallait prendre une décision", explique-t-il. "Est-ce que j’essaye de m’accrocher ou de rentrer et créer ma carrière en Europe ? J’ai eu des offres de qualité et Nanterre faisait sens pour moi pour utiliser comme un tremplin une équipe qui a formé beaucoup de joueurs qui sont maintenant à très haut niveau et l’aider à retrouver les sommets de la Betclic." A la rentrée, le club du 92 va donc récupérer un international encore entouré d’une part de mystère, mais qui formera un duo prometteur avec Juhann Begarin,. "Je la vois, je la sens cette curiosité. C’est un basket différent, avec des joueurs différents, un rôle différent. Mais je suis content de pouvoir montrer ce que je sais faire et que le staff ait eu envie de me voir."

L’expérience a commencé plus tôt cet été du côté de Los Angeles, avec la Select Team dirigée par Ruddy Nelhomme et mise sur pieds pour affronter l’Arménie. Deux sorties ponctuées de 18 points, 9 rebonds et 3 passes puis 14 points, 10 rebonds et 3 passes pour Ayayi. Un rappel que le joueur a longtemps été l’un des meilleurs prospects européens de sa génération, élu dans le cinq idéal de l’Euro U18 et de la Coupe du Monde U19, deux campagnes conclues sur une médaille de bronze.

Mercredi soir, contre la Lituanie, Joël Ayayi a renoué le fil de son histoire en bleu. Avec envie et un soupçon d’appréhension. "Il y avait peut-être plus facile pour revenir et faire ses preuves. Mais j’ai vraiment aimé être jeté dans le grand bain avec le top du top", sourit-il. A Orléans, il aura eu droit à un peu plus de trois minutes de temps de jeu et la responsabilité de lancer le clapping de la soirée pour étrenner son nouveau statut d'international : "Ça fait plaisir de franchir des paliers comme ça. Ensuite il faudra faire une campagne avec eux."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Août 2023
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Six ans après son départ pour les Etats-Unis, Joël Ayayi (23 ans) a fait le choix de revenir en Europe la saison prochaine et a fêté sa première sélection chez les Bleus mercredi soir.
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France-Lituanie : montée en puissance

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Terry Tarpey avait candidement planté le décor après l’entraînement de mardi à la CO’MET Arena. "Le coach a dit que c’était le premier vrai match de prépa". "Un bon test pour nous", poursuivait le futur arrière de Monaco, propulsé dans le cinq majeur suite au forfait pour la soirée d’Evan Fournier. Et les Bleus ont effectivement été bousculés dès les premières minutes, face à une équipe agressive sur les porteurs de balle et qui possède la taille et la puissance pour rivaliser dans la raquette. Des centimètres et des kilos qui n’ont pas perturbé un Rudy Gobert monumental depuis le début de la préparation et encore une fois dominant, cette fois dans le secteur offensif.

Le pivot des Wolves était parfaitement secondé par Nicolas Batum, omniprésent dans le jeu. Un binôme performant mais pas assez pour mettre au pas des Lituaniens qui profitaient pleinement des trop nombreuses balles perdues tricolores et des rebonds offensifs pour compenser une adresse aléatoire (18-19, 10’). Le choc attendu tenait toutes ses promesses même si l’Équipe de France, amputée de son scoreur n°1, peinait encore une fois à convertir ses bonnes positions de tir (1/10 à trois-points pour commencer) et ne parvenait pas à verrouiller son rebond, un talon d’Achille fil rouge malheureux de la campagne. Son énergie défensive et quelques éclairs de Nando De Colo lui permettaient cependant de prendre le contrôle des opérations au cœur du deuxième quart-temps (32-27). Mieux même, le mouvement sans ballon appelé de ses vœux par le staff technique générait de remarquables séquences collectives et trois dernières minutes délicieuses avant la mi-temps.

180 secondes pour signer un 11-0 express ponctué d’une interception et d’un dunk au buzzer de Guerschon Yabusele qui comblait d’aise les 10122 spectateurs d’une salle pleine à craquer pour assister à la dernière rencontre de préparation en France. Et la série se poursuivait après la pause. Une vague bleue inarrêtable qui emportait sur son passage la digue balte, dans le sillage du duo Gobert-Yabusele. En un clin d’œil le combat de poids lourd connaissait un K.-O (53-33) qui s’avérait définitif.

Quand un léger temps faible donnait l’occasion à la Lituanie de réduire l’écart, les Bleus s’appliquaient de nouveau à faire bouger la balle et quatre tirs primés consécutifs la rejetait immédiatement dans les cordes. Vincent Collet profitait de ce nouveau coup de chaud pour ouvrir définitivement son banc, attentif à limiter les minutes de certains de ses cadres alors qu'un troisième match en cinq jours se profile à l'horizon vendredi soir. 

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Août 2023
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Chapeau: 
Bien que privée d’Evan Fournier, l’Équipe de France a surclassé la Lituanie à Orléans (90-72) au terme d’une prestation collective séduisante.
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736495
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Preview France-Lituanie : continuer à grandir

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Les Bleus retrouvent à la CO’Met Arena une équipe de Lituanie qui a déjà disputé six matches amicaux (5 victoires – 1 défaite), après avoir débuté sa préparation dès la mi-juillet. Une précocité sans doute souhaité afin de créer un collectif, amputé de nombreux joueurs références. La star des Kings, Domantas Sabonis, opérée d’un pouce après la saison NBA, est l’absent le plus visible mais une armée de cadres d’Euroleague font également défaut entre Marius Grigonis (Panathinaikos), Rokas Giedraitis (Vitoria), Lukas Lekavicius et Edgaras Ulanovas (Zalgiris). Une situation compliquée pour un pays où le basket est roi mais dont l’équipe nationale est rentrée dans le rang depuis sa finale de l’EuroBasket 2015, à Lille. Eliminée lors de la deuxième phase de poule à la Coupe du Monde 2019, absente des Jeux de Tokyo, sortie en huitièmes de finale à l’EuroBasket 2022, les résultats décevants s’enchaînent même si la passion balte ne s’éteint pas.

A Orléans, l’inamovible Jonas Valanciunas (2,13 m, 31 ans) sera une nouvelle fois le gardien de la raquette avec l’intérieur de Monaco Donatas Motiejunas (2,13 m), de retour après des années d’absence. Le pivot des Pelicans était encore en double-double cette saison en NBA mais aux côtés du meneur du Barça Rokas Jokubaitis (22 ans) et de l’ailier du Zalgiris Ignas Brazdeikis (24 ans), il faudra aux géants verts trouver de nouvelles armes pour continuer d’exister dans l’élite mondiale.

Ils constituent malgré tout l’obstacle le plus sérieux pour l’Équipe de France depuis le début de la campagne. Vincent Collet voudra continuer à voir des progrès chez des Bleus qui ont affiché "une volonté de se passer la balle mais maintenant il faut aller plus loin en offrant les meilleures solutions possibles au porteur de balle." Une évolution qui passe par "plus de précision" et "plus de spacing". Défensivement l’entraîneur des Bleus appelle à "développer les coopérations" et veut surtout afficher un "meilleur contrôle du rebond", un point noir récurrent de l’équipe. La présence de grands gabarits dans la raquette adverse sera également l’occasion de tester la domination affichée par le Gobert-Fall jusqu’à présent.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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Toujours invaincus en préparation, les Bleus affrontent la Lituanie, leur plus sérieux adversaire, mercredi soir à 20h30 à Orléans (en direct sur France 4 et BeIN Sports 1).
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Les Bleus dans le groupe E

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En pleine préparation pour la Coupe du Monde 2023, la FIBA Europe a procédé, à Munich, au tirage au sort des poules pour la qualification à l’EuroBasket 2025 qui se déroulera à Tampere (Finlande), Riga (Lettonie), Limassol (Chypre) et Katowice (Pologne).

32 équipes sont sur la ligne de départ, 24 obtiendront leur billet pour la compétition continentale. Les candidats ont été répartis en 8 poules de 4. Les trois meilleures équipes de chaque groupe seront qualifiées à l’issue des six rencontres disputées en février et novembre 2024, février 2025.

Principale tête de série avec l’Espagne, la Slovénie et la Serbie, la France a été versée dans le groupe E avec la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et Chypre.

Chypre étant l’un des pays organisateurs, il est assuré de se qualifier. Il faudra donc éliminer un des deux autres prétendants.

Difficile à six mois du début de cette campagne de qualification d'évaluer la qualité de l'opposition. "Il est toujours préférable d'être dans le groupe d'un qualifié d'office", estime cependant Vincent Collet. "Et c'est encore plus vrai quand il s'agit d'une équipe du chapeau 8 comme Chypre qui, normalement, ne se qualifierait pas. Ce qui n'est pas le cas de la Finlande, la Lettonie ou la Pologne. Il faut donc sortir une équipe qui avait la capacité à se qualifier. On est supposé le faire mais cela reste plus dangereux que ce que l'on pouvait espérer. Il faudra se battre pour aller en gagner au moins un sur deux en Bosnie et en Croatie et faire de gros matches à domicile. On peut néanmoins espérer que les accords entre la FIBA et l'Euroleague change la donne de manière favorable pour nous quant aux joueurs disponibles."

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Tirage au sort qualifications EuroBasket 2025
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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L’Équipe de France connaît ses adversaires pour les qualifications à l’EuroBasket 2025 : la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et Chypre.
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Chercheurs d'or - EP 5 : Sylvain Francisco

Corps: 

Il est une des grandes nouveautés de la sélection pour la Coupe du Monde à un poste particulièrement exposé. Sylvain Francisco n'a eu besoin que de six matches de qualifications lors des fenêtres FIBA pour convaincre le staff technique de l'emmener en Asie. Un aboutissement pour un joueur de 25 ans au parcours sinueux et qui va découvrir à la rentrée l'Euroleague avec le Bayern Munich.

Découvrez l’épisode 5 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Les Bleus dans la zone

Corps: 

C’est une vieille rengaine, qui concerne désormais plutôt les jeunes que les A. Passer en zone et la France est soudainement en difficulté. La réponse de Vincent Collet ? "Imposer aux adversaires ce qu’on impose à nous." Depuis le début de la préparation, les Bleus s’appliquent ainsi à travailler la défense de zone et la testent de plus en plus fréquemment in vivo. L’alignement a été installé de longues minutes contre le Venezuela, avec quelques variations et offre d’intéressantes options. "C’est presque indispensable dans le concert international pour poser des problèmes momentanés", juge l’entraîneur tricolore.

Les spécialistes de la défense sur l’homme revoient donc leur classique, en premier lieu Rudy Gobert, triple meilleur défenseur NBA et vigie incontournable du groupe. "On progresse", juge-t-il. "La position de la zone ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est la communication. Les deux premiers matches c’était compliqué et ce soir c’était mieux. Cela force l’adversaire à réfléchir et ça donne l’impression qu’on est 6 sur le terrain. Cette zone peut être une arme redoutable qui peut déstabiliser beaucoup de monde."

Dans les faits, les Bleus proposent une zone 3-2 matchup, dont "les principes ne sont pas très éloignés de ceux de l’homme à homme. Il ne faut pas s’arrêter de défendre quand on n’est plus sur la balle et anticiper. Laisser notre vis-à-vis face à nous et à la périphérie." Un message reçu 5 sur 5 par des extérieurs capables de proposer une pression étouffante et qui profitent de la présence sous le cercle de deux géants qui changent la donne. "Ça facilite beaucoup de chose quand on a autant de taille", confirme Yakuba Ouattara. "L’idée c’est d’être agressifs, forcer l’adversaire à driver sur eux. Ce n’est pas forcément une habitude chez nous mais c’est comme une botte secrète."

Un choix tactique ponctuel, arme supplémentaire pour une défense qui ne concède que 57,3 points de moyenne depuis le début de la préparation. "C’est intéressant d’évoluer. Historiquement notre indiv’ est forte. Mais proposer de l’alternance peut être efficace", conclut Evan Fournier.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Août 2023
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Traditionnellement attachée à une défense homme à homme, l’Équipe de France travaille une défense de zone qui a commencé à porter ses fruits face au Venezuela.
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France-Venezuela : une classe d'écart

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Découvrir un autre basket. C’est l’un des objectifs recherchés dans la construction d’un programme de préparation qui doit prendre en compte l’alternance des Continents. La réception du Venezuela répond à cette logique. Les Bleus n’ont ainsi croisé qu’à deux reprises cet adversaire exotique dans leur histoire. A la Coupe du Monde 2006 au Japon puis lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Sept ans plus tard, à Orléans, l’Équipe de France avait décidé de gaver ses intérieurs de ballon. Le duo Guerschon Yabusele-Rudy Gobert se chargeait ainsi d’inscrire les 10 premiers points des Tricolores, le pivot des Wolves ajoutant une domination absolue au rebond (7 prises au premier quart-temps). Mais ce sont cependant les entrées de Terry Tarpey et Elie Okobo qui permettaient de creuser l’écart à la faveur d’un 12-0 en à peine quatre minutes. Les premières sorties des Sud-Américains ont démontré qu’ils disposent d’une puissance de feu très limitée et contre une France appliquée défensivement, l’accès au cercle s’est avéré particulièrement compliqué.

Mais stabilisés par les expérimentés Nestor Colmenares et Michael Carrera, les Vénézueliens répondaient aussi vite par un 0-10 qui rééquilibraient les débats. Le verrouillage du rebond soudainement problématique dès Gobert retourné sur le banc et une absence de réussite à longue distance (1/9 à trois-points) handicapaient les troupes d’un Vincent Collet qui coupait court à cette série. Le match peinait à trouver son rythme, haché par les nombreuses fautes des troupes de Fernando Duro, souvent démunies face aux tours jumelles Fall-Gobert. Sans totalement se mettre à l’abri, la France maîtrisait relativement facilement les débats (43-31).

Et lorsque l’adresse faisait son apparition au retour des vestiaires, la différence de standing entre deux équipes ne nourrissant pas les mêmes objectifs s’affichait au grand jour. Rapidement la barre des 20 points était atteinte et le staff technique testait une défense de zone travaillée depuis plusieurs séances à l’entraînement. Une articulation plutôt convaincante qui provoquait plusieurs balles perdues permettant de lancer du jeu rapide et de trouver des paniers faciles à l’image d’un alley-oop conclu par un Gobert toujours impressionnant (61-38).

L’issue du match évidente, Vincent Collet poursuivait ses expérimentations, laissant ses titulaires au repos lors du quatrième quart-temps pour mieux responsabiliser un banc qui n’avait pas pleinement donné satisfaction face au Monténégro. Les 12 joueurs entrés en jeu participaient cette fois au scoring avec une répartition des temps de jeu nécessairre avec une semaine ponctuée de trois rencontres.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Août 2023
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Sans frayeur les Bleus ont aisément écarté le Venezuela (86-67) à Orléans, en attendant leur premier vrai test de la préparation mercredi face à la Lituanie.
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736494
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Benoit Gomis remplace Joseph Gomis

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Aux côtés du staff technique, il épaulera Vincent Collet et ses assistants dans le travail individuel et spécifique mis en place au sein de l’Équipe de France depuis plusieurs années. Benoit Gomis est un entraineur spécialisé dans le développement individuel des joueurs depuis 2014.

Comment avez-vous débuté votre activité d’entraîneur individuel ?

En 2014, j’évoluais en Nationale 2, Nationale 3. Ça manquait de stabilité. J’ai présenté un projet au directeur du Paris Levallois, où j’ai été formé, Rodrigue Jules-Gaston. Il me voyait dans le coaching. J’ai commencé avec des équipes de jeunes pour travailler la pédagogie. J’ai ensuite rencontré le coach espoirs, Emmanuel Pinda et cela s’est fait assez naturellement. Ce qui a facilité les choses c’est qu’Antoine Rigaudeau était le coach des professionnels et était venu au club avec cette philosophie de travail individuel. C’était en adéquation avec son fonctionnement. Je suis resté trois ans avant de basculer sur un projet individuel avec Sekou Doumbouya à Poitiers, puis à Limoges.

Vous avez ensuite pu travailler avec de nombreux joueurs de très haut niveau…

Effectivement. Mickaël Gélabale, Nicolas Batum, Moustapha Fall, Serge Ibaka, Andrew Albicy. Surtout pendant l'été. Pendant la saison, en fonction de la réponse des clubs, je peux intervenir. J’ai par exemple suivi Iliana Rupert ces deux dernières saison ou Neal Sako quand il évoluait au Champagne Basket. Le travail individuel est vraiment rentré dans les mœurs. En Équipe de France je connaîs une partie du staff et j’ai travaillé avec la moitié des joueurs. C’est donc plus facile pour s’acclimater. Je vais m’adapter en fonction des consignes du staff et ensuite je dois répondre présent en fonction des besoins évoqués par les joueurs.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Août 2023
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Empêché de poursuivre la préparation avec les Bleus, pour des raisons personnelles, Joseph Gomis, assistant en charge du développement individuel, ne participera pas à la campagne de la Coupe du Monde 2023. Il est remplacé, temporairement, par Benoit Gomis.
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Preview France-Venezuela : le rythme s’accélère

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Les Bleus ont eu droit à 72 heures de repos après la rencontre de mercredi dernier à la Sud de France Arena. Ils se sont retrouvés dimanche midi pour déjeuner, avant un entraînement programmé à 17h pour découvrir avec curiosité la CO’Met d’Orléans, ses 10000 places et accessoirement intégrer Yoan Makoundou, appelé en renfort comme partenaire, Mathias Lessort restant toujours aux soins.

Demain soir, à 20h30, l’Équipe de France y affrontera le Venezuela, qui a disputé trois rencontres de préparation avant son arrivée dans le Loiret. Après un rassemblement à Caracas, les Sud-Américains ont pris la direction de l’Espagne pour y jouer l’Angola (défaite 61-66), l’Argentine (défaite 65-66) avant de conclure par une rencontre à Madrid vendredi dernier contre les hôtes des lieux (défaite 57-87).

Autant dire que les hommes de Fernando Duro ne font pas partie des terreurs de la Coupe du Monde mais proposeront un troisième type de basket après le passage par l’Afrique (Tunisie) et l’Europe (Monténégro) des Bleus depuis le début de la préparation. La sélection s’appuie principalement sur des joueurs qui évoluent dans le championnat national comme les vétérans Nestor Colmenares (2,03 m, 35 ans), Heissler Guillent (1,86 m, 36 ans) et Gregory Vargas (1,82 m, 37 ans), tous présents il y a quatre ans en Chine lorsque le Venezuela était parvenu à se qualifier pour la deuxième phase de groupe, éliminant la Chine au passage. L’arrière Michael Carrera (1,86 m, 30 ans), un des rares expatriés (Gran Canaria), est l’autre arme offensive d’une équipe très expérimentée.

Un profil qui laisse de marbre Vincent Collet. "Je suis totalement concentré sur nous. Voir comment on développe nos acquisitions", a expliqué l’entraîneur des Bleus. "On ne donnera pas beaucoup d’informations aux joueurs sur l’adversaire et on commencera à scouter avec la Lituanie." Après un premier bloc de "découverte et de mise en route", le staff attend beaucoup de la semaine qui se profile. "On pourra en dire davantage à la fin de la semaine. Cela nous dira sur quoi on peut s’appuyer et sur ce qu’il faudra encore travailler. Nous aurons sans doute pas mal de réponses à ce moment-là."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Août 2023
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L’Équipe de France va disputer trois matches en cinq jours. Le premier d’entre eux lundi soir, à 20h30 à Orléans, face au Venezuela (en direct sur BeIN Sports 2).
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Chercheurs d'or - EP 4 : Mathias Lessort

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Mathias Lessort a écrasé de sa puissance et de son énergie l'Euroleague cette saison. Élu dans le cinq idéal de la reine des compétitions européennes, l'intérieur du Partizan Belgrade, tout juste recruté par le Panathinaikos Athènes, présente un profil différent des tours jumelles Rudy Gobert-Moustapha Fall. Plus petit mais plus mobile et rapide, il peut constituer une arme décisive dans le système des Bleus une fois que sa blessure à la cheville sera pleinement soignée.

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Août 2023
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Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Chercheurs d’or - EP 3 : Frank Ntilikina

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La Coupe du Monde 2019, la première campagne avec les Bleus de Frank Ntilikina, lui avait permis de réaliser un rêve : battre les Etats-Unis dans une compétition internationale. Quatre ans plus tard, après avoir remporté une médaille de bronze et une médaille d'argent aux Jeux Olympiques, l'arrière tricolore veut compléter sa collection avec le plus beau des métaux.

Découvrez l’épisode 3 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Adopte un partenaire

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C’est désormais une tradition chez les Bleus. Des partenaires d’entraînement accompagnent l’équipe nationale à chacun de ses rassemblements. Et le concept est encore plus important lors d’une préparation plus longue, comme celle de la Coupe du Monde. "C’est intéressant et on réfléchit demain à peut-être amener 8-9 joueurs de façon à vraiment matcher aux entraînements", précise Ruddy Nelhomme, assistant coach. Une option préférée à une concurrence pour intégrer les 12.

Cet été, Hugo Benitez, Bodian Massa (déjà internationaux), Yves Pons, qui a profité de l’absence de Mathias Lessort pour disputer deux rencontres, Matthew Strazel et Joël Ayayi ont été appelés à la rescousse. Et les cinq invités prennent l’affaire très au sérieux. "Ils sont toujours ravis, contents de venir", poursuit Nelhomme. "Ils veulent découvrir et savent que c’est leur avenir. Plutôt que d’être seul dans une salle ou de faire du physique, c’est l’occasion d’être au contact des meilleurs joueurs français, avec un staff complet pendant trois semaines. Et pour nous cela permet de les voir sur une période plus longue, les côtoyer humainement et tactiquement pour découvrir ce qu’on peut attendre d’eux."

Même si l’annonce de l’Euroleague qu’elle adaptera désormais son calendrier aux fenêtres FIBA de qualification pour l’EuroBasket et la Coupe du Monde change la donne, il est probable que tous les joueurs français engagés dans la reine des compétitions continentales ne seront pas alignés lors des prochains rendez-vous. Les opportunités qu’ont su saisir Guerschon Yabusele, Terry Tarpey ou Yakuba Ouattara par le passé pourraient donc se présenter à nouveau. En attendant, le club des cinq est bien décidé à rendre la vie compliquée aux titulaires lors des phases de jeu à l’entraînement. "Ils font parfois les systèmes des adversaires, leurs défenses mais également testent des options qu’on veut mettre en place", explique Ruddy Nelhomme. "Ils sont là pour faire progresser et se mettent des challenges. Ils gagnent des parties, chambrent un peu. Cela met une bonne ambiance et c’est rafraîchissant pour les anciens." Pour les cinq partenaires, la cohabitation durera jusqu’à la fin du tournoi d’Orléans même si l’un d’entre eux s’envolera pour le Japon le 14 août pour une dernière semaine avec les Bleus.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
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Dimanche, 6. Août 2023
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L’Équipe de France reprend dimanche sa préparation à la Coupe du Monde après deux jours de break. Une répétition pendant laquelle elle peut compter sur cinq partenaires d’entraînement.
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Fournier, juste une mise au point

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12 minutes insipides (0 pt à 0/4 face aux Pacers). La dernière apparition d’Evan Fournier sur un parquet lors de la saison NBA. C’était le 4 avril dernier. L’arrière de l’Équipe de France, disparu de la rotation des Knicks dès le mois de décembre dernier, a patienté près de quatre mois avant de retrouver les frissons de la compétition. Cette interminable parenthèse et son utilisation new-yorkaise avaient forcément fait naître des interrogations sur l’état de forme du meilleur marqueur tricolore lors des quatre dernières compétitions internationales. Et sa première sortie face à la Tunisie (3 pts en 19’) n’était pas de nature à rassurer les observateurs. "Je ne porterai aucun jugement à partir de ce match", avait cependant balayé Vincent Collet interrogé à ce sujet à Pau.

Au sein du groupe France, la question n’en est pas une. "Il a toujours la même grande gueule, la même combativité", plaide Nicolas Batum. "On connaît son talent, on a confiance en lui. Moi le premier, j’ai envie qu’il prenne la balle et redevienne le leader offensif. Je suis passé par où il est passé et je lui ai dit que le bout du tunnel était sympa." Blacklisté par les Hornets lors de son ultime saison à Charlotte, l’ailier des Bleus est en effet parfaitement placé pour connaître les tourments de son coéquipier. Mais également pour participer à sa renaissance. "J’ai une très bonne entente avec ce cinq. Je partage très bien le backcourt avec Nando De Colo. Et Nicolas est un excellent facilitateur. Offensivement on peut être très très fort", juge Fournier. "Quand j’ai la balle et que je dois créer, j’ai plus d’espaces parce que ce sont des joueurs dangereux. Quand tu prends un pick n’roll et que tu as trois joueurs sur toi, ce n’est pas la même que si tu n’en as qu’un."

Mercredi soir, à Montpellier, l’ancien de Charenton a signé son 17e match à plus de 20 points en Équipe de France. Après avoir intégré le top 20 des meilleurs marqueurs de l’histoire de la sélection lors de la dernière campagne, il ne fait pourtant pas de cette performance héraultaise le signe d’un retour définitif en grâce : "C’est toujours bien de bien jouer, de mettre dedans… mais c’est juste la préparation. J’essaye d’être agressif, juste dans mes choix. Il faut que je fasse encore mieux je tente de mener par l’exemple. J’ai clairement plus faim de basket. Faire de la compétition, être agressif. Retrouver ce sport. Forcément mon état d’esprit est différent. Je veux être moi-même à nouveau." Et tenter d’ajouter une nouvelle médaille à son armoire à trophées. Mais après celles de bronze (2014, 2015, 2019) et d’argent (2021, 2022), c’est d’un autre métal dont il rêve.

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Préparation Coupe du Monde 2023
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Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 3. Août 2023
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20 points en 28 minutes. Evan Fournier a profité de la soirée face au Monténégro pour retrouver des sensations.
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Rudy for 3

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0/3 avec Cholet Basket en Pro A. 0/14 avec le Jazz et les Wolves en 10 saisons de NBA. 0/4 en Équipe de France. Et puis le 2 août 2023, contre le Monténégro, à 6,75 m face au cercle, à la suite d'une remise en jeu ligne de fond, Rudy Gobert a fait mouche. Le premier trois-points de sa carrière professionnelle. Un tir pris sous les encouragements du public de la Sud de France Arena et qui provoqua l’hilarité générale chez ses coéquipiers, sur le banc comme sur le terrain. "C’est peut-être une mauvaise nouvelle pour la suite", rigolait toujours Evan Fournier en conférence de presse, qui s’empressait rapidement de préciser que la fin de sa carrière n’était pas pour tout de suite. "Le pari c’est s’il met un step-back à trois-points."

L’arrière des Knicks a peut-être bien fait de ne pas prendre trop de risques dans son défi, son compère semblant déterminé à étendre peu à peu son registre offensif. Sa vidéo d’un 4/4 à longue distance capté par le social media manager des Bleus, Clément Daniou, est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux. Entre surprise et moquerie. Mais le géant des Wolves n’en a cure. "Les fans peuvent être surpris qu’on travaille sur des choses qu’ils ne voient pas sur le terrain. Mais c’est quelque chose que je travaille beaucoup et ma confiance est à un niveau où je sais que je peux les prendre en match. Il faut que j’en prenne l’habitude maintenant."

Au-delà de l’anecdote, certes historique, Gobert a confirmé qu’il demeurait un joueur dominant dans le concert FIBA, dont le rendement sur la bonne marche de l’Équipe de France est déterminant. Avec 16 points, 9 rebonds et 28 d’évaluation, il a largement remporté son duel avec Nikola Vucevic, un pivot réputé pour la qualité de son shoot extérieur et qui s’est contenté d’un 1/3 de loin à Montpellier. "Ce soir j’ai l’impression d’avoir perdu ma virginité", concluait tout sourire le nouveau shooteur des Bleus en quittant la salle.
 

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Préparation Coupe du Monde 2023
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Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Août 2023
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Le succès face au Monténégro a été marqué par le premier tir à trois-points réussi en carrière par Rudy Gobert.
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France-Monténégro : victoire à l'usure

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C’est une équipe d’une toute autre dimension que la Tunisie qui s’est présentée à Montpellier. Dans tous les sens du terme. Avec une raquette tenue par un pivot double All-Star NBA et un ailier-fort référencé en Euroleague, les intérieurs français avaient du répondant face à eux. Opposition indispensable après l’anecdotique mise en bouche paloise.

A la Sud de France Arena, c’est Evan Fournier, particulièrement discret lundi, qui a lancé les débats. Un impact rassurant pour le scoreur patenté du groupe. Ses 10 points en six minutes provoquaient rapidement un écart (15-6) mais les Monténégrins avaient le mérite de ne pas baisser les bras et laissaient patiemment passer l’orage. La première mi-temps confirmait que le chantier logique d’un début de préparation est encore important et que se laisser aveugler par le mirage tunisien serait une grossière erreur. Défensivement, l’Équipe de France s’est parfois avérée hésitante sur ses principes, laissant à plusieurs reprises des pénétrations faciles aux arrières adverses. Quelques rotations malvenues ou des absences au rebond offraient des paniers tout aussi aisés, notamment à l’opportuniste Dino Radoncic et après avoir compté 9 points puis 8 points d’avance dans chacun des premiers quart-temps, les Bleus voyaient fondre sur eux Vucevic et les siens (37-37).

Ils étaient tout heureux lorsque Nando De Colo faisait mouche au buzzer à longue distance pour virer en tête à la pause. Mais le langage corporel de Vincent Collet ne laissait que peu de doutes quant à la teneur de son discours aux vestiaires. Et si, dans le sillage de De Colo et Gobert, la France retrouvait son matelas habituel (+8, 54-46), elle ne parvenait pas à se défaire d’une équipe modérément perturbée par sa pression défensive. Nikola Ivanovic ou Petar Popovic ne sont guère connus du grand public mais sont des basketteurs, des vrais, et le Monténégro possède une vraie école de jeu et est longtemps parvenu à imposer son rythme, s’appuyant également sur des rotations de qualité, caractéristique pas forcément attendue du petit pays des Balkans.

Les Tricolores, eux, savent en revanche qu’ils peuvent trouver sur leur banc des solutions offensives de repli. Et dans l’Hérault, ces remplaçants ont pesé, avec un bon passage de la triplette Okobo-Francisco-Fall qui permettait de dépasser enfin la barre des 10 points d'écart. Vincent Collet relançait cependant ses vétérans pour conclure la soirée mais c'est bien Francisco qui faisait chavirer la salle sur un alley-oop stratosphérique. A l'usure, les vice-champions olympiques, pas très adroits malgré de bonnes positions, se détachaient irrémédiablement lors d'une soirée riche en enseignements avant d'aborder une nouvelle phase de travail.

Après ce premier bloc de préparation, les Bleus ont en effet droit à trois jours de break. Ils se retrouveront dimanche à Orléans où ils affronteront le Venezuela (lundi) et la Lituanie (mercredi), les deux dernières chances pour les supporters français de les voir avant un déplacement à Vilnius puis un départ pour l’Asie.

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Préparation Coupe du Monde 2023
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Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
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Mercredi, 2. Août 2023
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Sur la longueur, l'Équipe de France a pris le dessus sur le Monténégro (80-69) dans une rencontre qui a laissé entrevoir quelques axes d'amélioration nécessaires avant d'aborder la deuxième partie de la préparation.
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Preview France-Monténégro : une autre adversité

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Après un long transfert en bus dans la matinée, les Bleus ont effectué un entraînement avant tout tactique à leur arrivée à Montpellier avant d’y affronter un adversaire désormais familier. Entre fenêtres FIBA et matches amicaux, France et Monténégro se sont affrontés à sept reprises depuis 2017.

Mercredi soir, le Monténégro, qui disputera à Montpellier le premier match de sa campagne de préparation, ne pourra pas compter sur son meneur américain Kendrick Perry, qui rejoindra le groupe dans quelques jours, mais présentera en revanche une raquette XXL grâce au retour de sa superstar, le francophone pivot des Chicago Bulls, Nikola Vucevic. Le neveu de Savo Vucevic, coach de l’Elan Chalon, valait 17,6 points et 11,0 rebonds de moyenne en NBA et son association avec le totem de Valence, Boban Dubljevic, en partance pour la Russie, est d’un tout autre calibre que le secteur intérieur tunisien.

La victoire de 57 points et les 36 points encaissés à Pau sont à ranger au rayon des anecdotes et l’Équipe de France veut avant tout se jauger contre "une équipe qui nous pose toujours des problèmes", juge Vincent Collet. "Elle a de la rugosité. Tant mieux. La préparation a été étudiée dans ce sens." Le technicien tricolore veut ainsi voir l’évidente volonté de partage de ses troupes (29 passes décisives face à la Tunisie) passer au révélateur monténégrin. "Le mouvement du ballon était l’un de nos points faibles l’an passé. Nando De Colo et Nicolas Batum sont des facilitateurs. Quand les joueurs majeurs font quelque chose, ils influencent les autres. On l’a vu lors des entraînements et il faut faire fructifier ce point contre une autre adversité."

La Sud de France Arena affichera complet pour mesurer cette capacité d’adaptation que le coach des Bleus veut aussi voir en défense, les quelques oublis palois ne pouvant être répétés contre des joueurs d’un tout autre calibre.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
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Mardi, 1. Août 2023
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Les Bleus montent en gamme dans leur menu de préparation. Le Monténégro emmené par un secteur intérieur trois étoiles se présente à la Sud de France Arena (sur France 4 et BeIN Sports 2).
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