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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

Rudy la terreur

Corps: 

Joel Embiid venait de passer 75 points en deux matchs aux Hornets avant de croiser la route du Jazz jeudi soir. Mais face à Rudy Gobert, le pivot des Sixers s’est contenté de 19 points à 8/18. Le Français, lui, a rayonné : 17 points, 21 rebonds et une sixième victoire consécutive pour Utah. Une performance qui faisait suite à un succès obtenu à Minnesota et à l’issue duquel, malgré la fessée administrée (-32), plusieurs joueurs du Wolves avaient cru bon de remettre en cause l’impact de Gobert. "Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas pu finir sur Rudy Gobert. Il ne me fait pas peur. Je ne comprends pas", a lancé Anthony Edwards. "Je pense qu’il est rentré dans nos têtes. Il ne contrait même pas nos tirs. Les gars allaient au cercle et étaient du genre, oh voilà Rudy Gobert. Je leur ai dit, les mecs, il est comme tout le monde", ajoutait Patrick Beverley. Une sortie qui a laissé de marbre le triple meilleur défenseur de l’année NBA : "C’est plus drôle qu’autre chose mais ça fait partie du jeu. Je reste à ma place et je n’attaque personne. Quand vous êtes le meilleur du Monde dans un domaine les gens deviennent mal à l’aise."

Depuis quelques semaines, le Jazz a haussé le ton et figure désormais à la troisième place de la conférence Ouest. Rudy Gobert est le meilleur rebondeur, le troisième contreur, le joueur le plus adroit de la NBA et ses coéquipiers n’ont de cesse de le défendre face à des critiques qu’ils ont du mal à comprendre. "C’est si bizarre. Je ne sais pas si les gens ne le respectent pas ou simplement ne regardent pas ses matches !", s’amuse l’Australien Joe Ingles. "Les chiffres circulent sur son impact défensif et personne en NBA ne fait ça. Les systèmes des équipes que l’on affronte cherchent avant tout à le faire sortir de la raquette. Quand les équipes sont obligées de s’organiser pour t’empêcher de faire ce que tu fais incroyablement défensivement, il faut le respecter."

Pour l’heure, dans les débats quant à l’identité du futur MVP de la saison, le festival de Stephen Curry marque forcément les esprits. Si le Jazz continue sur sa lancée, le nom du Français pourrait cependant apparaître dans les conversations. Même si Ingles estime que les spécialistes défensifs sont souvent oubliés. "Tout en NBA tourne autour de ce que vous produisez offensivement. Vous ne faites pas les gros titres si vous ne marquez pas 20 points, on ne vous considère pas comme un candidat au titre de MVP si vous ne mettez pas 25 points de moyenne. Quand Rudy met 6 points mais prends 20 rebonds et fait 5 contres face à Cleveland, il domine le match. Nous ne sommes pas la même équipe sans lui. Je ne suis pas le même défenseur sans Rudy. Je ne suis pas le même shooteur sans ses écrans. Mais ce n’est pas sexy, 6 points ce n’est pas joli dans un box-score."

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Décembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Après un début de saison cahin-caha, le Jazz semble lancé dans le sillage de son pivot français, plus dominateur que jamais.
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Les Bleus face au Portugal à Dijon

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Dans la continuité de sa campagne olympique, l’Équipe de France a remporté ses deux premiers matchs de qualification pour la Coupe du Monde 2023 face au Monténégro (73-67) et face à la Hongrie (54-78). Parfaitement lancés et en tête du groupe E, les Bleus retrouveront le chemin des parquets en février 2022 avec une double confrontation face au Portugal.

Les hommes de Vincent Collet joueront la première des deux rencontres, le jeudi 24 février 2022, à 19h00 au Palais des Sports de Dijon. Devant un public dijonnais connaisseur du jeu, les Bleus auront pour objectif de poursuivre leur marche en avant. Dès le lendemain, les français rejoindront le Portugal, où ils affronteront les coéquipiers de Daniel Relvao (25 ans et meilleur marqueur face au Monténégro) le dimanche 27 février 2022 (lieu inconnu à ce jour).

La billetterie de cette rencontre ouvrira dès la semaine prochaine. Rendez-vous sur http://billetterie.ffbb.com pour s’inscrire à l’alerte billetterie.

Les tarifs pour le grand public iront de 15 à 60 € pour les catégories 4 à Or et les tarifs « Groupes FFBB » (à partir de 10 places achetées) de 19 à 34 € sur les catégories 3 à 1.
 

Qualifications Coupe du Monde 2023 :

Date

Match

Lieu

Vendredi 26 novembre 2021

France-Monténégro : 73-67

Pau – Palais des Sports

Lundi 29 novembre 2021

Hongrie-France : 54-78

Kaposvar – Kaposvar Arena

Jeudi 24 février 2022

France-Portugal

Dijon – Palais des Sports

Dimanche 27 février 2022

Portugal-France

À définir

Vendredi 1er juillet 2022

Monténégro-France

À définir

Lundi 4 juillet 2022

France-Hongrie

À définir

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Décembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir parfaitement lancé sa campagne de qualification à la Coupe du Monde 2023 par deux victoires, l’Équipe de France masculine mettra le cap en février sur Dijon pour y affronter le Portugal. 21 ans après la dernière rencontre jouée devant le fervent public dijonnais face à la Lituanie, les Bleus retrouvent la région bourguignonne avec l’objectif de rester invaincus et garder la tête du groupe E.
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Rêve bleu

Corps: 

Comme Gabby Williams en Equipe de France féminine, Terry Tarpey met un point d’honneur à s’exprimer en français même si ses coéquipiers ont parfois tendance à basculer sur l’anglais pour échanger avec lui. Mais le natif de Poissy a bien le bleu chevillé au corps et c’est avec une grande émotion qu’il évoque ses premiers pas en sélection, à 27 ans. "Mon premier maillot c’était celui de Zidane. Et moi je voulais jouer pour la France en foot", sourit-il. "Porter ce maillot… j’en ai la chair de poule. C’était un vrai rêve pour moi."

Lundi soir, face à la Hongrie, Tarpey a livré 21 minutes impeccables, parfaitement en accord avec l’impression laissée au staff technique lors des entraînements palois : 9 points, 6 rebonds, 1 passe et 1 contre. Vincent Collet a fait de lui un titulaire sur ces fenêtres de qualification, forcément séduit par l’intensité de tous les instants que le Manceau affiche sur le parquet. "J’essaye d’être toujours le joueur qui se donne le plus sur le terrain. Je pense que c’est comme ça qu’on convainc ses coéquipiers", glisse celui dont la seule crainte était une maîtrise encore incertaine des paroles d’une Marseillaise qu’il a longuement révisée l’été dernier.

Tarpey avait en effet été appelé à servir de partenaire d’entraînement à la sélection olympique, 5 ans après ses premiers contacts avec l’Equipe de France à l’occasion d’une tournée en Chine sous la direction de Pascal Donnadieu et avec Lahaou Konaté et Axel Julien comme coéquipiers. "C’était une belle expérience. Le début du chemin pour moi." En juillet dernier, il a eu l’occasion de franchir une étape supplémentaire en se mesurant aux plus grands talents du basket français. "Quand j’ai fait les entraînements je me suis dit, franchement je ne suis pas très loin. Au début je me demandais si j’allais y arriver contre les joueurs français de NBA. Parce qu’ils sont tellement bons, ils sont forts de ouf ! J’étais plus proche que je ne le pensais et c’était un bon sentiment pour moi." Conforté dans ses ambitions, Tarpey a de nouveau réalisé de solides performances avec le MSB et a étrenné son statut d’international à Pau. Un moment inoubliable et qui devrait être appelé à se répéter l’hiver prochain.

Surtitre: 
QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
L’explosif arrière Franco-Américain Terry Tarpey a réalisé son rêve de gamin en fêtant ses premières sélections à l’occasion des fenêtres de novembre.
crédit: 
FIBA
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Une promenade de santé

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Si le secteur intérieur hongrois était annoncé comme le point fort de la sélection hongroise, il s’est fait détruire par ses homologues tricolores lors des premières minutes. Vincent Collet avait fait le choix de la mobilité en alignant Amath M’Baye et Louis Labeyrie dans la raquette. Un choix payant, le joueur de Valence, déjà meilleur marqueur de l’Equipe de France vendredi soir, poursuivant sur sa lancée. Entre finition près du cercle, jeu en post-up et tir à trois-points, il a écœuré Akos Keller, incapable de le contrôler. Ses 9 points et 3 rebonds en six minutes ont parfaitement lancé les Bleus : 16-4 et une sensation évidente de supériorité.

Malgré quelques rares moments d’absence, l’Equipe de France a continué de dérouler un basket très collectif, profitant de sa domination dans la raquette pour ouvrir des positions de tir pour ses shooteurs. Une démonstration de force qui lui permettait de compter jusqu’à 19 points d’avance (30-11, 13’). La suite aura été légèrement plus poussive avec une circulation de balle moins tranchante et quelques shoots compliqués des Hongrois. L’écart se réduira à 12 longueurs avant une nouvelle flambée de Labeyrie dont le tir primé juste avant la mi-temps ponctuera en premier acte individuellement presque parfait (15 pts à 6/6).

Le break ne changera rien à la physionomie d’une rencontre déséquilibrée. La Hongrie incapable de trouver des solutions face à la domination athlétique française sombrait même totalement. Alors que les Bleus ne relâchaient pas la pression, ils enchaînaient les contre-attaques, transformant brièvement la soirée en un concours de dunks. Labeyrie, pour signer son record en carrière, Tarpey, M’Baye puis Jaiteh martyrisaient le cercle (59-31) pour ne laisser aucun doute sur l’issue du match. Le staff technique pouvait dès lors gérer les temps de jeu et regarder son secteur intérieur se régaler. Le duo Jaiteh-Labeyrie a ainsi signé un hallucinant 14/14 aux tirs ! 

Avant de débuter ces fenêtres, Vincent Collet avait joué carte sur table : "Lors de la dernière phase de qualification à la Coupe du Monde, le fait de gagner nos six premiers matchs nous avait permis d’être rapidement qualifié. Ce sera de nouveau notre objectif", avait prévenu l’entraîneur français. En février, la France aura droit à une double confrontation avec le Portugal pour poursuivre sa marche en avant.

Les réactions
Mouhammadou Jaiteh :
"Le collectif défensif a coupé les systèmes de la Hongrie qui avait besoin d’une certaine euphorie pour espérer gagner. Et en attaque on a été sérieux et on a pris ce qu’ils nous ont donné. C’est compliqué de créer une alchimie en 4 jours et tous les joueurs avaient à cœur de créer un esprit collectif. Pour gagner on a besoin de compter les uns sur les autres. On a toujours cherché le joueur ouvert et cela démontre un certain état d’esprit. La grande satisfaction ce sont les deux victoires. Et je trouve qu’on a évolué entre les deux rencontres. C’est vraiment positif pour la suite, on arrivera avec encore plus de confiance pour la prochaine fenêtre."

Vincent Collet : "Le début du match nous met sur les meilleurs rails. Après il est normal qu’il y ait des temps faibles. On a perdu un peu le rythme ce qui a provoqué quelques pertes de balle. On en a parlé à la mi-temps et dans le troisième quart-temps on a fait ce qu’il fallait en les verrouillant complètement. Physiquement ils ont plongé par la suite. On les a vraiment impactés par notre défense. L’état d’esprit déteint. Les joueurs ont la volonté de se passer la balle. Ils sont à féliciter à ce niveau-là. Face à leur agressivité nous avons créé des décalages avec une recherche de l’extra pass. On savait que la Hongrie était moins forte que le Monténégro mais la supériorité, sur le papier, il faut la confirmer par une attitude qui soit bonne. Sinon il y a toujours le risque d’un adversaire qui prend confiance. Ce groupe a envie d’avancer et de progresser. Ils doivent être contents de ce qu’ils ont fait tout en se rappelant qu’il y a 12 matchs pour une qualification et que certains matchs seront bien plus difficiles."

Surtitre: 
QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Les Bleus ont largement dominé la Hongrie à Kaposvar (78-54) et s’emparent de la première place de leur poule, grâce notamment à la démonstration de ses intérieurs.
crédit: 
FIBA
match_ID: 
678009
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Preview Hongrie-France : Enfoncer le clou

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Peut-être les anciens leur ont-ils raconté cette histoire qui fait peur au coin du feu. L’histoire d’une défaite 94-80 face à la Hongrie de l’ancien joueur des Bulls, Kornel David David et de l’ancien pivot de Pau, Robert Gulyas. C’était en 2002 à Szombathely, dans un gymnase contenant 1200 spectateurs. Vincent Collet était alors assistant d’Alain Weisz. Les jeunots Boris Diaw et Joseph Gomis avaient fourni quelques ballons à un Laurent Foirest incandescent (33 pts). Le quatuor fait désormais partie du staff des Bleus et si Vincent Collet note que la salle de Kaposvar semble plus accueillante que celle ayant accueilli la France il y a près de 20 ans, il aura de nouveau prêché "la vigilance" à ses hommes.

L’occasion est belle de s’installer seul aux commandes du groupe E face à la Hongrie, vainqueur du Portugal vendredi dernier (75-81). "La première problématique, à un degré encore plus fort que le Monténégro, c’est l’ossature Szombathely qui est premier de son groupe de BCL." Les locaux s’appuient en effet sur cinq éléments du club champion national et en tirent un collectif efficace. "Ce qui nous frappe quand on les regarde jouer c’est qu’ils se passent bien la balle. Il y a une fluidité qui nous fait envie…", sourit Vincent Collet. Plus que jamais, l’objectif sera donc d’imposer une pression défensive d’entrée afin de ne pas laisser la Hongrie s’installer pour mettre en place son jeu et s’éviter ainsi des frayeurs similaires à celles connues face au Monténégro.

"Il faudra les sortir de leurs standards", prévient Vincent Collet qui devra cependant s’adapter à un secteur extérieur diminué. Andrew Albicy n’a pas fait le voyage samedi matin et David Michineau ne pourra pas tenir sa place à Kaposvar, le staff ayant estimé qu’il était prématuré pour lui de reprendre la compétition lundi soir. C’est donc sans véritable meneur de jeu que les Bleus se présenteront sur le parquet à 18h. Un défi de plus sur le chemin d’une équipe qui a toujours su s’adapter.

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 28. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France affronte la Hongrie lundi à 18h (en direct sur France 4) avec l’objectif de prendre la tête de son groupe de qualifications pour la Coupe du Monde 2023.
crédit: 
Hombert/FFBB
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Amine réjoui

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Depuis février 2019, Amine Noua n’avait plus eu l’occasion de revêtir le maillot bleu. Si la désespérante guéguerre entre la FIBA et l’Euroleague lui avait, dans un premier temps, permis de mettre un pied en sélection à seulement 20 ans, en novembre 2017, le retour de l’ASVEL en Euroleague l’avait coupé dans son élan tricolore. C’était à l’époque le premier match de qualifications à la Coupe du Monde 2019. Le Villeurbannais d’alors n’était pas entré en jeu. Mais il avait pris date. Devenu par la suite un habitué des fenêtres son compteur resté bloqué à 7 sélections a recommencé à tourner vendredi soir. Un retour rendu possible par le déménagement de Noua cet été vers les montagnes d’Andorre, dans le championnat espagnol. La fin d’une aventure de 14 saisons (!) avec l’ASVEL et ponctuée de trois titres de champion de France et deux Coupes de France.
 
Il restait pourtant deux ans de contrat à ce pur lyonnais mais le sentiment de stagner dans le Rhône l’a poussé à s’exiler. "J’ai fait le choix de partir", explique-t-il. "Je trouvais que les années se ressemblaient. J’étais backup, je faisais de bonnes performances en championnat de France mais mon utilisation en Euroleague…" Estimant ne pas avoir un vrai rôle dans la reine des compétitions européennes, Noua a succombé aux appels d’Ibon Navarro, l’entraîneur du Morabanc Andorra en Liga Endesa. Une équipe qui s’est solidement installée en EuroCup et sur laquelle Noua a reçu toutes les garanties nécessaires de la part d’Andrew Albicy, andorran pendant trois saisons. "Il était temps d’aller tenter un pari à l’étranger", analyse-t-il. "C’est ce qu’il me fallait : changer d’air. Je trouve qu’on utilise ma polyvalence là-bas. Le coach me voulait vraiment, il était intéressé par mon jeu en post up, ma capacité à changer défensivement. Je me sens bien sur place. Maintenant, à moi d’être encore plus régulier."
 
Membre incontournable des Equipes de France de jeunes, quatrième marqueur de la Coupe du Monde U17 en 2014, médaillé de bronze et élu dans le meilleur cinq de l’Euro U20 2017, Amine Noua évoluait à l’époque comme un poste 5 affichant une maîtrise spectaculaire des fondamentaux dans le jeu dos au panier. Aujourd’hui, il rentre dans la catégorie recherchée des strech 4 capables d’écarter le jeu. Un profil qui a permis à Amath M’Baye de s’installer chez les Bleus et ce parcours inspire forcément Noua : "Mon rêve c’est de faire une compétition l’été. C’est toujours aussi excitant, toujours une grande fierté et un honneur de représenter la France. Je suis tellement content de reporter le maillot et je vais tout faire pour le garder le plus longtemps possible."
 
Vendredi soir à Pau, il a été décisif dans le quatrième quart-temps, se fendant au final de 5 points, 4 rebonds et 3 passes décisives en 15 minutes, sa connexion avec Nicolas Lang faisant des dégâts dans la dernière ligne droite. "Quand tu es jeune tu es un peu fébrile, tu rentres dans un nouveau monde. Là c’est ma quatrième fenêtre et je pense que j’ai une carte à jouer dans cette équipe", estime-t-il. "Et surtout on a tous une mission : qualifier la France."
 
Surtitre: 
QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 28. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Sans faire de bruit le discret Amine Noua a retrouvé avec un plaisir non dissimulé l'Equipe de France et livré une performante déterminante contre le Monténégro. A 24 ans, la polyvalence de celui qui a quitté l’ASVEL pour le championnat d’Espagne cet été est un atout de poids.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Les Bleus bien arrivés en Hongrie

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Les Bleus victorieux hier, sont partis à 12 joueurs, puisque Andrew Albicy, Hugo Benitez et Ismaël Kamagate n’ont pas poursuivi le voyage avec le groupe.

La délégation française est partie de Pau samedi midi, en avion privé, pour rejoindre la ville de Kaposvar où se déroulera la rencontre face à la Hongrie, lundi à 18h00 (en direct sur France 4).

Après 2h de vol et 1h30 de bus les Tricolores se sont installés dans leur hôtel avant un entraînement en fin de journée.

La Hongrie s’étant imposée au Portugal : 75-81 hier soir, c’est déjà la première place du groupe E qui est en jeu lors de cette rencontre.

Le groupe en Hongrie : Alexandre Chassang, Isaïa Cordinier, Mouhammadou Jaiteh, Axel Julien, Lahaou Konate, Louis Labeyrie, Paul Lacombe, Nicolas Lang, Amath M’Baye, David Michineau, Amine Noua, Terry Tarpey

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Samedi, 27. Novembre 2021
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Chapeau: 
Après une première victoire face au Monténégro (73-67), dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde 2023, l’Équipe de France a quitté Pau pour rejoindre la Hongrie.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Rien à Jaiteh

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Il a apprécié comme il se doit une Marseillaise qu’il n’avait plus entendue depuis septembre 2018. Assumé un rôle de titulaire au pivot qu’avait décidé de lui confier Vincent Collet. Et savouré le tour d’honneur à la fin de la rencontre face au Monténégro. Mouhammadou Jaiteh attendait depuis longtemps son retour en Equipe de France. Un come-back qui semblait se dessiner mais repoussé à plusieurs reprises. En novembre 2020 c’est un test positif au Covid qui l’éloigne de la sélection. En février 2021 il n’est pas appelé malgré ses bonnes performances en Turquie. Et l’été dernier, il se blesse immédiatement après avoir rejoint le groupe France qui prépare les Jeux Olympiques. "J’ai juste eu le temps de saluer tout le monde… et je suis reparti", sourit-il philosophe. "Un entraînement, une sieste, une blessure ! Je crois au destin donc je me dis que ce n’était pas mon heure. Et surtout ça n’a rien changé à mon envie d’y être."

Sa spectaculaire saison 2020/21 à Gaziantep (16,1 pts, 11,0 rbds) lui a ouvert les portes de la prestigieuse Virtus Bologne. Un club légendaire bien décidé à retrouver son lustre d’antan et qui "ne cache pas ses ambitions." La signature au sein de l’institution transalpine valide le retour au premier plan d’un ancien prospect de premier plan du basket français, contraint de s’exiler à l’étranger après une fin de cycle compliquée à Limoges, en 2018. A Turin, Saratov puis Gaziantep, Jaiteh s’est réinventé, loin des yeux scrutateurs du basket français. "J’étais dans des coins un peu isolés. Donc je comprends la curiosité vis-à-vis de moi aujourd’hui", analyse-t-il.

Vendredi soir, à Pau, il a renoué le fil d’une histoire avec les Bleus commencée précocement, à 20 ans seulement, avec l’EuroBasket 2015, terminé sur la troisième marche du podium. "Je fais partie des rares joueurs de ce groupe à avoir côtoyé de l’intérieur l’ancienne génération. J’étais totalement observateur à l’époque. Ça marque à vie", remarque Jaiteh. "C’est drôle parce que je me trouve parfois dans des situations où je ne sais pas si je dois réagir comme un nouveau ou un ancien. C’est particulier." Jaiteh a en effet partagé le terrain avec Tony Parker, Nicolas Batum, Nando De Colo ou le désormais General Manager des Bleus, Boris Diaw. Une époque lointaine que le pivot de la Virtus apprécie d’avoir vécue tout en se projetant avec enthousiasme vers l’avenir. "On est là pour un objectif qui nous dépasse. Si on le remplit, on se donne aussi des chances individuellement", tranche-t-il.

Face au Monténégro, il rendu une copie prometteuse, confirmant sa capacité à prendre de la place dans la raquette, offrant ainsi une cible importante à ses arrières dos au panier. Une sortie dans la lignée de ses premières semaines à la Virtus (9,0 pts et 6,6 rbds de moyenne en 20’ en Lega). Lundi soir, en Hongrie, le toit des Bleus, avec ses 2,06 m, devrait à nouveau jouer un rôle important contre une équipe qui aligne trois éléments à plus de 2,08 m. Et en attendant, il continuera de prolonger ses dîners avec des coéquipiers qu’il apprécie sincèrement de retrouver après une longue parenthèse : "C’est un vrai plaisir. Surtout pour quelqu’un comme moi qui suis parti de France depuis un certain nombre d’années. C’est l’occasion pour moi de revoir des joueurs avec qui j’avais une certaine proximité. Cela va au-delà de la fierté personnelle et du sportif. C’est lié à l’humain."

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QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 27. Novembre 2021
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Chapeau: 
10 points, 4 rebonds et 1 contre en 18 minutes, Mouhammadou Jaiteh n’a pas raté son retour sous le maillot bleu après trois ans loin de la sélection.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Un Limougeaud enflamme le Palais

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Pour sa première sélection en Equipe de France, Nicolas Lang avait découvert le Palais des Sports de Pau désert, en mode Covid. Deux sélections, une entrée en jeu et 3 points inscrits face à la Grande-Bretagne. Un an plus tard, le début de saison supersonique (18,6 pts) de l’arrière du CSP Limoges lui a permis de retrouver les Bleus. Mais à peine deux minutes après son entrée en jeu, c’est avec l’aide du staff médical qu’il quittait le terrain, touché à la cheville. "Je suis allé aux vestiaires. Le kiné a testé. Avec un bon strap je pouvais repartir", explique-t-il. "J’aurais été dégoûté de quitter le match sur une blessure, surtout que je ne me blesse quasiment jamais. Je me suis dit que jamais je n’aurais un match où ça se passe correctement et avec du public en Equipe de France. Finalement c’est encore mieux que ce que je pensais."

Sous les yeux de sa femme et de ses enfants venus pour l’occasion, Nicolas Lang a été relancé par Vincent Collet lors du quatrième quart-temps et ses 12 points, à 4/5 ont renversé un match bien mal engagé pour les Bleus. Un retournement de situation initié par un cinq inattendu composé de Lang, Alexandre Chassang, Amine Noua, Lahaou Konate et Paul Lacombe. Un quatuor qui, mis à part Lacombe, n’avait eu que peu l’occasion de s’exprimer mais dont l’association a fait des merveilles. "Quand je vois Lahaou, Lamine, Alexandre et Paul, ce que je vois ce n’est pas combien de temps ils ont joué avant. Mais de bons joueurs que je respecte", souffle Lang, heureux d’avoir pleinement rempli le rôle qui lui est dévolu en sélection : "On m’attend encore plus sur du shoot extérieur qu’en club." Ses trois tirs primés en deux minutes ont fait se lever le public béarnais et radicalement changé le momentum de la soirée.

Le jour de sa sélection pour le All Star Game, Lang a servi de détonateur pour les Bleus et s’est offert un fantastique souvenir, lui qui se refuse à se projeter plus loin que le prochain déplacement en Hongrie. "Je ne jouerai certainement jamais une finale des JO", sourit-il. "J’ai quand même 31 ans. Donc je me fais plaisir. Je prends tout ce qu’il y a à prendre et je suis vraiment reconnaissant de ça." Une philosophie qui accompagne le Team France depuis plus de quatre ans et qui doit mener les Bleus vers la Coupe du Monde. Mais plutôt que de penser à Manille, Nicolas Lang avait d’autres préoccupations en tête au moment de rejoindre la Villa Navarre. "Maintenant il faut aller faire des soins…"

 

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QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 26. Novembre 2021
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Chapeau: 
Le shooteur du CSP, Nicolas Lang a changé le cours du match face au Monténégro. Après avoir craint une grave blessure, il s’est fendu de 12 points en deuxième mi-temps.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Signé Team France

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La mise en garde était bien réelle. Jeudi soir, pour la première journée des qualifications à la Coupe du Monde, la Turquie a baissé pavillon en Biélorussie tandis que la Grande-Bretagne battait la Grèce et l’Allemagne s’inclinait à domicile face à l’Estonie. Le nivellement des valeurs, conséquence du calendrier abscons du basket européen, fait des victimes parmi les grands noms du Continent et l’Equipe de France s’avançait prudente et méfiante face au Monténégro, consciente que sa médaille olympique estivale ne lui offre aucune garantie à l’heure où pointent les frimas de l’hiver.

Vincent Collet avait rappelé à ses troupes qu’elles n’avaient aucune marge et le premier quart-temps a rapidement fait de sa mise en garde une réalité. Avec Andrew Albicy obligé de quitter ses coéquipiers après à peine deux minutes de jeu, Justin Cobbs en profitait pour prendre le match à son compte et lancer son pays d’adoption (8 points et 3 passes décisives en 9 minutes). Une autre blessure, quelques instants plus tard, celle de Nicolas Lang, finissait de plomber l’ambiance au Palais des Sports de Pau tandis que les Monténégrins se détachaient irrémédiablement (5-12, 13-20). Les Bleus avaient toutes les peines du monde à ralentir la belle alternance intérieur-extérieur d’un adversaire qui s’appuyait notamment sur une insolente adresse de loin (5/6 à trois-points à la pause). Une réussite qui contrastait avec une légèreté sur la ligne des lancers-francs qui finissait par lui coûter (5/11), alors que la France haussait le ton défensivement.

Après que l’activité de Paul Lacombe l’ait aidée à garder la tête hors de l’eau, elle trouvait également un duo Louis Labeyrie-Isaïa Cordinier qui allait la porter offensivement. L’intérieur de Valence faisait apprécier la variété de sa palette technique tandis que l’ailier de la Virtus Bologne, après des premières minutes compliquées, inscrivait un panier à trois-points à plus de 10 mètres en fin de possession qui le relançait totalement. S’en suivait un dunk monumental en pénétration et plusieurs tirs intermédiaires qui ramenaient les Bleus à hauteur au moment de regagner les vestiaires (38-38).

Un break qui ne refroidissait pas les ardeurs de Vladimir Mihailovic. A 31 ans l’arrière de Mornar Bar est loin d’être une référence du basket européen mais il a touché au sublime vendredi soir, alternant les tirs de loin et les finitions près du cercle sans que la défense française ne parvienne à le contenir. Et lorsque Justin Cobbs venait se mêler à la fête, le Monténégro prenait dangereusement ses aises (46-56). Vincent Collet cherchait sur son banc d’autres associations, lançant Lahaou Konate, Alexandre Chassang, Amine Noua ou Nicolas Lang. Les soldats parfaitement dans l’esprit du Team France. "On se sert de chaque moment pour inculquer un socle de valeurs et l’identité de cette équipe. Peu importe qui la compose", insistait pendant la semaine Vincent Collet. "Ceux qui portent ce maillot savent où ils mettent les pieds."

L’improbable attelage se jetait sur tous les ballons et Lang, remis de sa frayeur, plantait trois banderilles longue distance qui annonçaient un money-time haletant (63-63). La gabegie monténégrine aux lancers-francs se poursuivait (9/20) et un Isaïa Cordinier aérien et déchaîné parachevait une formidable remontada réussie avec le coeur et les tripes.

Les réactions
Vincent Collet :
 "C’est une belle victoire, on ne se voyait pas abandonner une rencontre à domicile. Nous avons joué une équipe qui a joué à son meilleur niveau pendant une trentaine de minutes. Nous avons eu le courage et l’abnégation pour ne pas lâcher alors que nous étions à -10. Nous avons retrouvé du rythme et de l'agressivité en attaque dans le quatrième quart-temps alors qu’on était arrêté auparavant. Isaïa Cordinier et Paul Lacombe ont trouvé quelques solutions et Nicolas Lang permet ensuite de donner des espaces. Sa réussite a changé leur organisation défensive et Isaïa a su en profiter. C’est un bel effort de toute l’équipe. On pensait avoir réglé nos soucis à la mi-temps car on avait vu de bonnes séquences. Malheureusement nous sommes mal repartis. Nous étions contents de trouver des joueurs à ce moment-là qui nous ont donné un autre équilibre, à l’image d’Amine Noua."

Isaïa Cordinier : "Nous sommes restés forts comme groupe pour continuer à faire les efforts. Mention spéciale à Nicolas Lang qui nous relance complètement. C’est assez représentatif de l’état d’esprit du groupe. Tout le monde reste toujours prêt. Le plus important c’est qu’on ne pense pas à plus tard. "

Surtitre: 
QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Vignette: 
Chapeau: 
Longtemps malmenée par le Monténégro, l'Equipe de France a trouvé sur son banc les ressources pour renverser la vapeur dans le quatrième quart-temps et s'offrir un premier succès, 73-67, dans les qualifications à la Coupe du Monde 2023.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
match_ID: 
677993
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Venez supporter les Bleus en Allemagne

Corps: 
L’Equipe de France disputera la phase de poule de cet EuroBasket 2022 à Cologne, dans le groupe B, composé de l’Allemagne, pays hôte, de la Slovénie, de la Lituanie, de la Hongrie et de la Bosnie. En cas de qualification, toute la phase finale de la compétition se déroulera à Berlin, la capitale allemande. Le plateau sera relevé et promet des rencontres de haut niveau. L’occasion est belle pour découvrir ces villes et voir le meilleur du basket européen !
 
L’agence Gate One en partenariat avec la Fédération Française de BasketBall, organise, depuis 2009, les voyages des support.ers.rices des Équipes de France, pour permettre de prendre part aux plus grands événements de Basket. Ces séjours sont l’occasion de découvrir des destinations, vivre l’action et partager les plus belles émotions. Dans chaque ville de compétition, un lieu de rassemblement pour les supporters «bleus» sera proposé avec des animations.
 
La FFBB et Gate One vous proposent de nombreux séjeours différents (intégral, phase de poule, carré final, weekend Cologne, weekend 8èmes à Berlin, etc.) à partir de 170 euros par personne.
 
 
Contact : www.gate-one.fr - contact@gate-one.fr – 09 54 81 81 51
Surtitre: 
Equipe de France
Date d’écriture: 
Vendredi, 26. Novembre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alors que l’Equipe de France masculine débute aujourd’hui sa campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2023, la FFBB et Gate One vous proposent dès aujourd’hui de nombreux séjours pour aller supporter les Bleus vice-champions olympiques en Allemagne pour le prochain EuroBasket (1er au 18 septembre 2022).
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margin-bottom:0; margin-top:8px; overflow:hidden; padding:8px 0 7px; text-align:center; text-overflow:ellipsis; white-space:nowrap;"><a href="https://www.instagram.com/p/CWvJIadIVrF/?utm_source=ig_embed&amp;utm_campaign=loading" style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:normal; line-height:17px; text-decoration:none;" target="_blank">Une publication partagée par Gate One Voyages (@gate_one_voyages)</a></p></div></blockquote> <script async src="//www.instagram.com/embed.js"></script>
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Preview France-Monténégro : Démarrer fort

Corps: 
La longue marche vers Manille 2023 débute vendredi soir, à Pau. Médaillée de bronze à la Coupe du Monde 2014 et 2019, l’Equipe de France cherchera à assurer le plus rapidement possible sa qualification pour le rendez-vous intercontinental. Dans un process de qualification en deux phases mais au cours duquel tous les matches comptent, chaque victoire est un pas de plus vers l’objectif. Pas question donc de laisser des points en route, et plus encore à domicile.

Le Monténégro est le premier adversaire à se présenter sur le chemin des Bleus. Une équipe qui avait été largement dominée le 24 février 2020 à Mouilleron-le-Captif (+19) mais qui avait fait bien mieux que résister un an plus tard à Podgorica, s’inclinant de deux points seulement lors des qualifications à l’EuroBasket 2022. La France est donc prévenue et se reposera, une nouvelle fois, sur ce que Vincent Collet qualifie de "valeurs refuges : la défense et l’intensité." L’entraîneur tricolore a également accueilli avec satisfaction le retour en sélections de plusieurs options près du panier qui l’amènent à "souhaiter un secteur intérieur conquérant." Amine Noua, Louis Labeyrie et Mouhammadou Jaiteh apportent de l’adresse, de la verticalité ou de la taille au groupe France. Les valeurs sûres Amath M’Baye et Alexandre Chassang toujours présentes, le staff a l’embarras du choix pour construire sa raquette. 

A l’extérieur, les arrières seront mis à contribution pour contrôler la menace Justin Cobbs, quatrième meilleur marqueur de l’EuroCup avec Buducnost. Le club de la capitale monténégrine représente un tiers de l’effectif de l’équipe nationale, garantie d’un collectif éprouvé qui cherchera à trouver des solutions aux absences de Boban Dubljevic (Valence) et Nikola Ivanovic (Etoile Rouge). "Diminuer son rendement est toujours un élément central pour nous", confirme Vincent Collet. Pour ce faire les présences de David Michineau et Andrew Albicy sont espérés, alors que les deux meneurs ont été ménagés depuis lundi. Quatre jours de travail avec "des joueurs concentrés et à l’écoute. Très sérieux." Une condition nécessaire pour aborder une nouvelle campagne toujours périlleuse. "Nous savons que nous n’avons pas de marge. Que cela soit bien ancré dans la tête des joueurs. Il ne s’agit pas d’avoir peur mais il faut la bonne crainte, celle qui permet de se mobiliser", conclut Vincent Collet.

Les 12 joueurs pour France-Monténégro :
Andrew ALBICY
Alexandre CHASSANG
Isaïa CORDINIER
Mouhammadou JAITEH
Axel JULIEN
Lahaou KONATE
Louis LABEYRIE
Paul LACOMBE
Nicolas LANG
Amath M’BAYE
Amine NOUA
Terry TARPEY
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QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Si la Coupe du Monde 2023 est encore loin, engranger le plus rapidement possible un maximum de victoires est l’objectif des Bleus. Première étape vendredi 20h30 (en direct sur France 4) face au Monténégro.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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France-Monténégro en direct sur France 4

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Les Bleus de Vincent Collet affronteront vendredi 26 novembre à 20h30, en direct sur France 4 (Canal 14), depuis le Palais des Sports de Pau, le Monténégro, premier adversaire de ces Qualifiers. 
 
Après avoir réalisé des chiffres d'audience impressionnants pendant les Jeux Olympiques de Tokyo, l'Équipe de France donne rendez-vous à tous ses supporters et aux fans de sport, vendredi devant leur écran. 
 
Jean-Philippe Guillin et Richard Dacoury seront au micro, lors de ce rendez-vous très important pour les Tricolores. 
 
Rendez-vous dès 20h20 pour la prise d'antenne sur France 4, Canal 14 de la TNT.
Surtitre: 
Qualifications Coupe du Monde 2023
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
L'Équipe de France masculine jouera son premier match de qualification à la Coupe du Monde 2023, ce vendredi à 20h30, en direct sur France 4. Le groupe France Télévision ayant acquis les droits de cette compétition auprès de la FIBA.
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Rookie time

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Officiellement partenaires d’entraînement au moment de l’annonce de la composition d’équipe pour le début des qualifications à la Coupe du Monde 2023, Hugo Benitez et Ismaël Kamagate font aujourd’hui pleinement partie du groupe qui prépare les rencontres face au Monténégro vendredi et à la Hongrie lundi. Une promotion pour les deux rookies de 20 ans et un fonctionnement que le staff technique tricolore cherche à mettre en place afin d’injecter en permanence du sang neuf au sein de la sélection. "C’est notre et une volonté de voir beaucoup plus de joueurs sur les fenêtres. Nous avons besoin de renouveler notre groupe et des générations intéressantes à développer." A Pau, les entraîneurs ont fait appel à deux des révélations de la saison passée dans le championnat de France.

Pur produit de la formation bressanne, Hugo Benitez a été pleinement responsabilisé par Savo Vucevic en 2020/21, en Betclic Elite comme en Eurocup. Laurent Legname n’a pas changé d’approche et le jeune meneur poursuit une progression qui en a surpris plus d’un. Barré sur son poste par Killian Hayes, Théo Malédon ou Matthieu Gauzin, il a dû patienter jusqu’à l’été dernier pour découvrir les Equipes de France de jeunes, avec les U20. Sa progression s’est donc faite dans l’ombre mais avec une ambition claire : "Je savais qu’il y avait des joueurs plus forts que moi devant moi. Mais mon objectif c’était avant tout de passer professionnel." Sous la houlette de Pierre Murtin, Benitez a grandi avec son club de Bourg-en-Bresse, dominé le championnat de France U18, confirmé chez les espoirs et saisi sa chance chez les pros.

Saisir sa chance, c’est également son leitmotiv avec les Bleus. D’autant plus nécessaire qu’avec Andrew Albicy et David Michineau ménagés depuis le début du stage, son apport est déterminant. "On sent quelqu’un qui est plutôt sûr de ce qu’il fait. Il n’a pas eu peur et il a joué", se félicite Ruddy Nelhomme. "C’est un meneur avec une culture de la passe. Il ne fait pas n’importe quoi. Il a en tête ses coéquipiers et les consignes du coach. C’est précieux quand on cherche des joueurs capables de faire jouer son équipe." Pour un jeune homme à la culture basket confirmée, côtoyer l’Equipe de France tient du rêve éveillé. "Dimanche soir, quand j’ai vu la Villa Navarre, les dotations, Boris Diaw et Vincent Collet c’était impressionnant ! Mais il ne faut pas être timide. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup dans la vie. Sur le terrain j’essaye d’oublier que ce sont des joueurs que je regardais à la télé il n’y a pas longtemps." Mission pleinement réussie d’après Ruddy Nelhomme : "Il a tenu les séances et nous a permis d’avancer."

Pour son compère de la génération 2001, Ismaël Kamagate, il s’agit d’une deuxième expérience avec les Bleus. Il avait ainsi passé quelques jours à Pau en juillet dernier dans le cadre de la préparation pour les Jeux Olympiques. "Il s’était opposé et avait fait des choses intéressantes", estime Ruddy Nelhomme à propos de ces face-à-face estivaux avec Vincent Poirier, Moustapha Fall ou Rudy Gobert. "Ismaël nous avait bluffés l’été dernier, par ce qu’il fait mais surtout pas sa capacité d’apprentissage", ajoute Vincent Collet. Quatre mois plus tard le pivot du Paris Basketball a encore franchi un cap, passant avec aisance de la Pro B à la Betclic Elite (10,9 pts, 5,4 rbds, 1,8 blk). "On sent un joueur avec une certaine assurance qui domine dans la raquette sur ce qu’il sait faire", remarque l’assistant coach de l’Equipe de France, sous le charme d’un pivot longiligne longtemps passé sous les radars de la détection mais qui voit aujourd’hui une armée de scouts suivre ses moindres faits et gestes.

"Je ne joue pas pour eux !", tranche rapidement le Parisien qui se refuse à trop penser à la draft. "J’essaye de rester dans ma bulle pour ne pas avoir trop d’étoiles dans les yeux." Les recruteurs NBA voient cependant chaque semaine un jeune homme qui s’est tout d’abord imposé grâce à ses qualités de rebondeur-contreur-finisseur et qui affiche désormais une palette offensive intéressante faite de drives et de tirs à mi-distance. Avec les Bleus, il adopte la recette qui a fait son succès en club. "C’est le même process. Courir, prendre des rebonds, finir des alley-oops. Et plus je suis efficace sur ce que je maîtrise et plus j’aurai de crédit." Au point de fêter sa première sélection demain ?

Surtitre: 
QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Hugo Benitez et Ismaël Kamagate, 20 ans tous les deux, ont officiellement rejoint le groupe France pour les fenêtres de qualification pour la Coupe du Monde 2023.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Les matchs des Équipes de France sur France Télévisions

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Les fans de basketball français pourront voir les matchs de leurs sélections féminine et masculine dans les tournois majeurs sur le service public, ont annoncé la FIBA et France Télévisions ce jour. France Télévisions diffusera en effet les rencontres des équipes nationales jusqu’à la Coupe du Monde FIBA 2023.

Un accord a été trouvé, incluant les droits de diffuser non seulement la Coupe du Monde FIBA 2023, qui se disputera aux Philippines, au Japon et en Indonésie du 25 août au 10 septembre 2023, mais également ses matchs de qualification, qui débuteront en fin de semaine. La France lancera sa campagne qualificative ce vendredi 26 novembre contre le Monténégro au Palais des Sports de Pau, puis elle se rendra en Hongrie pour son second match le lundi 29 novembre. France Télévisions sera responsable de la production des six matchs à domicile de la France dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde FIBA 2023.

France Télévisions a aussi obtenu les droits de diffusion pour la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022, qui se déroulera du 22 septembre au 1er octobre 2022 à Sydney (Australie), ainsi que pour les Tournois de Qualification pour la Coupe du Monde Féminine FIBA qui auront eux lieu du 10 au 13 février 2022. La France sera engagée à Belgrade, où elle sera opposée à la Chine, au Nigeria et au Mali. France Télévisions diffusera également le FIBA Women’s EuroBasket 2023.

Les matchs seront diffusés sur l’une des trois chaînes suivantes : France 2, France 3 et France 4. France 2 et France 3 sont deux des trois chaînes françaises les plus regardées dans le pays.

Frank Leenders, Directeur Général de FIBA Media and Marketing Services : "Nous sommes très heureux d’annoncer la conclusion de cet accord, qui permettra à nos événements de jouir d’une fantastique visibilité auprès des fans de basketball français ces prochaines années. Nous tenons à remercier France Télévisions pour son engagement envers les équipes nationales de basketball. Cela démontre une nouvelle fois toute la popularité des équipes de France sur la scène internationale".

Laurent-Eric Le Lay, Directeur des Sports de France Télévisions : "Le Groupe France Télévisions est heureux d’annoncer cet accord avec la FIBA, qui va permettre de diffuser en clair les équipes de France féminines et masculines de basket dans le cadre de leurs compétitions d’ici les Jeux Olympiques de Paris 2024. Avec ce partenariat, nous réaffirmons notre volonté d’accompagner les sports olympiques français en leur offrant la puissance des antennes du Groupe France Télévisions. Après les Jeux Olympiques de Tokyo où nos français ont brillé, c’est une nouvelle étape en vue des Jeux de Paris 2024, pour faire rayonner le basket en France et passionner tous les fans de la discipline".

Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Mercredi, 24. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Détenteur des droits des Jeux Olympiques de Paris 2024 en France, France Télévisions a conclu un accord avec la FIBA pour diffuser les rencontres des Équipes de France masculine et féminine jusqu'à la Coupe du Monde 2023.
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Interview Louis Labeyrie : "J’ai fait le tour de l’Europe"

Corps: 

La dernière fois qu'on l'avait vu revêtir le maillot bleu, c'était lors de la dernière Coupe du Monde 2019 en Chine. Médaillé de bronze de ce qui fut la plus grande épopée depuis l'ère Parker, Louis Labeyrie est de retour en Équipe de France pour cette première fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023. Dans un rôle de poste 4 fuyant qu'il affectionne particulièrement avec Valence, sa présence devrait faire le plus grand bien aux Bleus dans l'optique de remporter deux premières victoires importantes pour débuter. 

La dernière fois que vous avez porté le maillot bleu, c’était il y a deux ans pendant la Coupe du Monde. Quel est votre sentiment au moment de revenir ?

Ça fait toujours plaisir, surtout pendant la saison. Ça permet de faire une petite coupure mais de rester dans le basket avec des gars qui sont tes potes. Et surtout, reporter le maillot l’Équipe de France me rend très heureux.  

Vous revenez avec un statut différent qu’en 2019. Peut-on parler de vous comme d’un cadre dans cette équipe ?

Je ne pense pas pouvoir dire que je suis un cadre aujourd'hui. Je suis ici comme tout le monde. Je joue pour aider l’Équipe de France à se qualifier pour la Coupe du Monde 2023 et c’est tout. J’arrive avec mes qualités et je vais faire en sorte de remplir cet objectif.

Vous avez l’habitude du très haut niveau avec Valence avec qui vous jouez l’EuroLeague ou l’EuroCup depuis 2018…

Forcément, je pense que ça aide par rapport à des gars qui ont l’habitude de ne faire qu’un match par semaine en championnat de France. De pouvoir leur présenter certains profils de joueurs, des nations qui ont certaines particularités que tous ne peuvent pas connaître, c’est bénéfique. Sur ce plan, je peux être un cadre de cette équipe parce que j’ai fait le tour de l’Europe. Je suis conscient des forces et faiblesses de certains joueurs.

Cette année vous jouez seulement l’EuroCup avec Valence. Peut-on dire que c’est un mal pour un bien pour l’Équipe de France ?

C’est un mal pour un bien mais ça ne devrait pas être le cas. Je pense que la situation devrait être éclaircie. On n’a pas les mêmes Équipes de France sur les fenêtres que lors des compétitions, sportivement et éthiquement parlant ce n’est pas honnête. À titre personnel, être en EuroCup m’arrange pour jouer les fenêtres. Après j’aurais préféré jouer l’EuroLeague et participer malgré tout aux fenêtres (rires).

Les fenêtres de qualifications peuvent tout de même être un tremplin pour certains joueurs comme en 2019. Dans votre cas, performer pourrait vous permettre de réintégrer le groupe pour les compétitions l’été…

On vient tous avec cet objectif. Bien sûr en ne privilégiant pas les statistiques au collectif mais le sport de haut niveau ce n’est pas très démocratique. Je vais faire de mon mieux, on verra si ça me permettra de réintégrer cette équipe pour les grandes compétitions.  

Le secteur intérieur paraît costaud et complémentaire entre vous, Amath M’Baye, Amine Noua, Alexandre Chassang, Mam Jaiteh et Ismael Kamagate. Partagez-vous ce ressenti ?

Complètement. Après dans cette équipe, du poste 2 au poste 5 les joueurs sont grands et mobiles. La force de l’Équipe de France a toujours été notre composante athlétique et ce sera encore le cas.

Vous vous étiez montré à votre avantage lors des deux seuls matchs de Qualifiers joués avec les Bleus en 2017. Avez-vous les mêmes attentes quatre ans après ?

Non, le collectif avant tout. C’est ce que je vis à Valence où il y a pas mal de gros joueurs. Les statistiques ça aide toujours pour négocier ton contrat mais pour gagner un titre ce n’est pas le cas. Je vais apporter ce que je sais faire mais je veux d’abord faire gagner l’équipe. Si je fais -2 d’évaluation mais qu’on gagne ça me va très bien.

Comme en club, vous êtes prêt à faire des sacrifices pour gagner…

À Valence, il y a une vraie concurrence. Quand tu as 12, 14, 16 joueurs dans le roster, tes objectifs personnels passent au second plan. C’est la même chose en Équipe de France. Il y a des gens qui ont des dons naturels pour scorer comme Evan Fournier ou Nando De Colo donc ils ne vont pas jouer différemment qu’en club. En club on me demande des choses, je les fais du mieux possible et c’est pareil en sélection. Je m’adapte à ce que veut le coach.

La clé, c’est donc l’adaptation ?

Oui, et c’est aussi se dire qu’un jour tu feras un gros match mais que le lendemain ce ne sera pas le cas. C’est aussi faire son-auto analyse et ne pas être trop dur. Parfois tu peux penser que tu n’as pas été bon en faisant 6 d’éval mais on va te dire tout le contraire.

La force du Monténégro réside dans son secteur intérieur étoffé. Comment allez-vous aborder cette première rencontre ?

Ça va être compliqué parce que c’est une équipe qui joue toujours très dur. Ce sera à nous d’imposer notre rythme parce qu’ils ont du basket, de la taille et du tir. Après ça m’étonnerait que Todorovic puisse faire 8 minutes d’affilée à courir d’un bout à l’autre du terrain.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Deux ans après son dernier match avec les Bleus, Louis Labeyrie fait son retour en sélection.
crédit: 
Hombert/FFBB
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Les Bleus à l'assaut des Qualifiers

Corps: 

C’est une équipe finalement amputée d’Elie Okobo, William Howard et Leo Westermann qui s'est installée, comme à son habitude, à la Villa Navarre à Pau. Les Bleus ont pris part hier en fin de journée au premier des six entraînements qui les mèneront à la première rencontre de cette fenêtre face au Monténégro, vendredi 26 novembre au Palais des Sports de Pau.

Habituée aux fenêtres de qualifications depuis 2017, l’Equipe de France débute un nouveau cycle jusqu'à la Coupe du Monde qui se déroulera aux Philippines, au Japon et en Indonésie. Pour obtenir leur billet pour 2023, les Bleus connaissent le chemin à emprunter et cela passe par de bons résultats face au Monténégro et à la Hongrie en ouverture.

Pouvant compter sur le retour d’Amath M’Baye, blessé lors du début de la préparation aux Jeux Olympiques de Tokyo, celui de Louis Labeyrie et Paul Lacombe, médaillés à la Coupe du Monde 2019, la montée en puissance d’Isaïa Cordinier, suppléant émérite lors de la dernière campagne olympique ou encore la présence de joueur rôdés aux joutes des Qualifiers comme Axel Julien, Alexandre Chassang ou Lahaou Konate, les Bleus disposent d’un effectif une nouvelle fois très intéressant qui aura pour objectif de réaliser un précieux 2/2.

Une semaine intense attend les joueurs de Vincent Collet avant la première rencontre face au Monténégro. Une semaine qui permettra au groupe de travailler sur un collectif qu'il faudra très rapidement affiner. 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Arrivés entre dimanche et lundi midi à la Villa Navarre, les Bleus ont commencé les entraînements au Palais des Sports de Pau.
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Une nouvelle liste et un staff modifié

Corps: 

L’Équipe de France masculine, débutera sa campagne de qualification à la Coupe du Monde 2023, face au Monténégro, ce vendredi 26 novembre prochain, au Palais des Sports de Pau (20h30). Les joueurs présents ont effectué leur première séance d’entraînement sous la direction de Vincent Collet.

Certains joueurs de la liste initiale étant indisponibles, voici la liste des joueurs présents à Pau.

Groupe Équipe de France

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

ALBICY

Andrew

21/03/1990

1,78

1

74

200

Gran Canaria CB (Espagne)

BENITEZ

Hugo

20/01/2001

1,87

1

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

CHASSANG

Alexandre

22/11/1994

2,04

4/5

8

42

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

CORDINIER

Isaia

28/11/1996

1,91

2

9

46

Virtus Bologne (Italie)

JAITEH

Mouhammadou

27/11/1994

2,06

5

24

46

Virtus Bologne (Italie)

JULIEN

Axel

27/07/1992

1,84

1

17

59

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KAMAGATE

Ismael

17/01/2001

2,11

5

-

-

Paris Basket (BC Elite)

KONATE

Lahaou

17/11/1991

1,96

3

16

48

Metropolitans 92 (BC Elite)

LABEYRIE

Louis

11/02/1992

2,09

4/5

28

145

Valencia BC (Espagne)

LACOMBE

Paul

12/06/1990

1,93

2/1

28

138

LDLC ASVEL (BC Elite)

LANG

Nicolas

01/05/1990

1,96

2/3

2

3

CSP Limoges (BC Elite)

M’BAYE

Amath

14/12/1989

2,06

4

24

172

Pinar Karsiyaka (Turquie)

MICHINEAU

David

06/06/1994

1,84

1

4

28

Metropolitans 92 (BC Elite)

NOUA

Amine

07/02/1997

2,00

4

7

39

MoraBanc Andorra (Espagne)

TARPEY

Terry

02/03/1994

1,96

2

-

-

Le Mans BC (BC Elite)


Boris Diaw (Manager Général Team France Basket) : «Malgré nos échanges positifs avec les deux clubs français engagés en EuroLeague (l’ASVEL et Monaco), l’entité organisatrice n’a pas accepté leur demande de modifier la date initiale de leur rencontre (26/11). Au regard de la situation des deux formations, la FFBB ne pouvait pas demander plus d’efforts et tient à remercier le club de l’ASVEL d’avoir libéré Paul Lacombe ainsi que certains membres de son staff. Vincent Collet n’a pas souhaité appeler d’autres joueurs pour pallier aux absences. Dans le même temps, après l’arrêt de Frank Kuhn (préparateur physique) et de Serge Petuya (médecin, désormais avec l’Équipe de France féminine), l’équipe intègre Manuel Lacroix (préparateur physique), Geoffrey Wandji (médecin) et Joseph Gomis, (entraîneur adjoint en charge du développement).»

Le staff de l’Équipe de France masculine

Nom

Prénom

Fonction

DIAW

Boris

General Manager

BARBITCH

Yann

General Manager Adjoint

 

 

 

COLLET

Vincent

Entraineur

DONNADIEU

Pascal

Entraineur adjoint

FOIREST

Laurent

Entraineur adjoint

NELHOMME

Ruddy

Entraineur adjoint

GEORGE

Bryan

Entraîneur adjoint en charge de la video

GOMIS

Joseph

Entraineur adjoint en charge du développement individuel

LACROIX

Manuel

Préparateur physique

 

 

 

WANDJI

Geoffrey

Médecin

KRAKOWIAK

Serge

Kinésithérapeute

BARTH

Nicolas

Kinésithérapeute

MAHIEU

Benoit

Ostéopathe

GALLOIS

Théo

Intendant 

 

 

 

CANET

Fabrice

Attaché de presse

DANIOU

Clément

Chargé de communication

HOMBERT

Tommy

Vidéaste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors de cette première fenêtre de qualification, les Bleus affrontent le Monténégro puis la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre à 20h30 dans le mythique Palais des Sports. Les Bleus retrouveront enfin leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020. Les Tricolores se rendront ensuite en Hongrie, à Kaposvar, le samedi 27 novembre pour jouer, lundi 29 novembre à 18h30, leur second match de qualification. A ce jour la FIBA n’a pas encore annoncé le télédiffuseur de cette rencontre.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Actuellement rassemblée à Pau dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde 2023, l’Équipe de France masculine a entamé son stage, ce lundi 22 novembre, dans l’après-midi. La première liste de joueurs, initialement communiquée le 22 octobre, a été modifiée et le staff s’enrichit de nouveaux membres.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Les Bleus passent en mode Coupe du Monde

Corps: 

Vendredi 26 novembre, les Bleus entament les qualifications à la Coupe du Monde 2023 qui aura lieu en Indonésie, Japon et Philippines du 25 août au 10 septembre 2023 par une rencontre, au Palais des Sports de Pau, face au Monténégro. À l'instar de 31 autres nations europénnes les hommes de Vincent Collet, récemment prolongé jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024, tenteront d'accrocher une des douze places qualificatives pour le tournoi phare. 

Le déroulé des qualifications européennes à la Coupe du Monde 2023

Les 32 nations européennes joueront six fenêtres de qualification à la Coupe du Monde 2023 (novembre 2021, février 2022, juin 2022, août 2022, novembre 2022 et février 2022) et sont réparties en huit groupes lors du premier tour. Les Bleus affronteront les trois équipes de leur poule : le Monténégro, la Hongrie et le Portugal lors du premier tour.

Les trois premières équipes de chaque groupe se qualifieront ensuite pour le deuxième tour des qualifications européennes et rejoindront trois autres équipes pour former un seul groupe. Placés dans le groupe E, les Bleus croiseront avec les équipes du groupe F et formeront le groupe K. Les résultats du premier tour seront conservés et à l'issue de ces six nouveaux matchs, les trois premiers de chaque groupe obtiendront leur billet pour la Coupe du Monde 2023. 

Les dates des différentes fenêtres 

1ère fenêtre : 22 - 30 novembre 2021
2e fenêtre : 21 février - 1er mars 2022
3e fenêtre : 27 juin - 5 juillet 2022
4e fenêtre : 22 - 30 août 2022
5e fenêtre : 7 - 15 novembre 2022
6e fenêtre : 20 - 28 février 2022

Le croisement des groupes pour le 2e tour 

A et B : I
C et D : J
E et F : K
G et H : L

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Rassemblée lundi dans son traditionnel camp de base de la Villa Navarre à Pau, l'Équipe de France masculine débute sa campagne de qualification à la Coupe du Monde 2023 par des oppositions face au Monténégro et à la Hongrie.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Interview Amath M'Baye : "J'ai l'impression d'avoir de nouveau 27 ans"

Corps: 

Cet été, vous avez pris la décision de prolonger pour une troisième saison avec le Pinar Karsiyaka. Expliquez-nous la relation que vous entretenez avec le club ?

C’est plutôt simple. Ma femme, ma fille et moi on se sent bien dans cette ville. J’ai une très forte relation avec le coach, je prends beaucoup de plaisir à jouer ici pour lui. Il me donne beaucoup de libertés, on a des résultats. Tout ces éléments m'ont donné envie de prolonger l’aventure ici. 

Rares sont les étrangers à rester plusieurs années dans un club, vous vous voyez encore longtemps à Izmir ?

C’est dur à dire car c’est ma dernière année de contrat. Avec Tony Taylor, c'est notre troisième année au club et on a développé une relation particulière avec le coach, on joue vraiment en confiance. En plus de ça, les résultats s’améliorent année après année. Avant qu'on arrive, le club ne jouait pas de Coupe d’Europe et venait de terminer 9e ou 10e du championnat. Pour notre première saison, on termine 2en championnat et on va au Final Four de la FIBA Europe Cup avant que le Covid mette un terme à la saison. L’année dernière on a été en demi-finale des Playoffs en championnat et en finale de la Basketball Champions League. Il y a une vraie continuité dans les résultats, tant qu’on arrive à gagner et à performer on restera ici.

Sur les réseaux sociaux, vous disiez être anxieux à l’idée de reprendre la saison. Êtes-vous satisfait de votre forme physique quelques semaines après ?

Je touche du bois mais je suis plutôt impressionné, je suis en bien meilleure forme physique. J’ai fait pas mal de changements cet été, que ce soit par rapport à mes routines mais aussi à la nutrition. J’ai arrêté de manger de la viande. Je me sens très bien depuis l’opération, je suis en super forme. J’ai bientôt 32 ans et ces changements me font me sentir extrêmement bien. J’ai l’impression d’avoir de nouveau 27-28 ans et ça me fait plaisir. 

Vous êtes premiers du championnat après six journées, l’équipe est-elle encore plus forte que celle de la saison passée ?

C’est dur de comparer parce qu’on a des pièces différentes. Après sur le papier, on est certainement plus fort mais il faut qu’on arrive à développer cette alchimie. Une fois qu’on aura franchi ce cap, on va être très fort. Il y a encore du travail à faire mais je pense que ça va arriver vite.

La semaine dernière, vous avez réalisé votre meilleur match de la saison statistiquement face à Manresa en Basketball Champions League. Votre saison est-elle lancée ? 

Un gros match dans une défaite ça ne compte pas (Manresa s'est imposé 88-69 face au Pinar Karsiyaka, ndlr). En début de saison j’essayais surtout de retrouver mes sensations. Quand on regarde mes pourcentages c’est évident que je ne suis pas au top mais ça commence à revenir. Je suis quelqu’un qui travaille beaucoup en général pendant l’été et de ne pas avoir pu le faire cette année, d’avoir repris direct par la compétition officielle, c'est plus difficile. Mes sensations vont mettre un peu plus de temps à revenir.

Comment fait-on quand on ne pèse pas autant que d'habitude sur le tir extérieur ? 

Je me suis débrouillé. L’année dernière mon début de saison est compliqué aussi, je n’étais vraiment pas bon. Cette saison, même si je n’ai pas forcément été très adroit, j’ai réussi à peser dans d’autres domaines. J’ai trouvé des spots à 2 points, j’ai davantage été sur la ligne des lancers francs, des choses comme ça pour limiter la casse.

On vous voit souvent tweeter pour mettre vos coéquipiers en valeur, notamment Bonzie Colson. Vous avez un rôle de grand frère dans cette équipe ?

Je ne sais pas mais j’ai toujours été quelqu’un qui aime voir son entourage réussir. Quand je vois des gens qui parviennent à réaliser des grosses performances comme celles de Bonzie, j’en profite pour le partager.

Vous avez dû renoncer aux Jeux Olympiques alors que la préparation avait commencé, on imagine que vous avez hâte de faire votre retour en Bleu dans une semaine…

J’ai toujours hâte de revenir en Bleu, que ce soit pour les compétitions l’été ou les Qualifiers pendant la saison. C’est quelque chose que j’attends avec impatience. Ça me fait plaisir d’être de retour. J’ai manqué les Jeux Olympiques alors que c’était un rendez-vous très important pour moi. Revenir dans le groupe et essayer de cimenter ma place c’est un challenge que j’attends avec impatience.

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 15. Novembre 2021
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Blessé en début de préparation avec les Bleus, Amath M'Baye n'avait pu disputer les Jeux Olympiques de Tokyo. De retour à Izmir pour une troisième saison consécutive, l'ailier fort retrouve petit à petit ses sensations.
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FIBA
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Interview Andrew Albicy : "Je sais ce que je dois faire pour être efficace"

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On vous avait quitté blessé après la médaille d'argent gagnée aux Jeux Olympiques de Tokyo, comment vous sentez-vous trois mois après ? 

À mon retour en France j’étais blessé, j'ai tout de suite commencé ma rééducation pour revenir en forme à Gran Canaria. Mais quand je suis revenu en Espagne, je me de nouveau blessé au même endroit. J’ai pris le temps de me soigner correctement pour régler ce problème. J'ai fait beaucoup de travail physique, énormément, même trop je crois même si finalement c’est normal. Depuis, je n'ai plus du tout de douleurs, tout se passe très bien pour moi et l’équipe donc c’est positif. 

Pensez-vous être aujourd'hui de retour en pleine forme ? 

Il y a quand même beaucoup de fatigue avec l’enchaînement des matchs. Je pense que je peux faire encore mieux même je considère que je suis très bien.

Vous réalisez un début de saison diamétralement opposé à celui de l’année dernière avec Gran Canaria, comment expliquez-vous cela ?

L’équipe a changé, il y a pas mal de nouveaux joueurs qui connaissaient déjà le coach, qui comprennent plus vite le système et ce qu’il demande. Pour les anciens comme moi, on s’est adapté plus facilement parce qu’on savait ce qu’il attendait de nous. Tous ces éléments font que l'on joue très bien en ce moment et qu'on est particulièrement dangereux. 

Mercredi soir, vous l'emportez face à un rival espagnol en EuroCup et vous êtes de nouveau élu MVP de la rencontre...

Battre une grosse équipe espagnole marque toujours les esprits même si chaque victoire est importante. On a des ambitions cette année, on veut gagner l’EuroCup même si on sait que ça va être très compliqué quand on voit les armadas comme le Partizan Belgrade ou la Virtus Bologne. Je pense qu’on a notre chance, on veut taper tout le monde et on n’aura pas le choix que de passer par ces équipes-là. On aussi pour ambition de jouer la Copa del Rey et d'aller le plus loin simple.

Le shoot que vous mettez à 3 points à 33 secondes de la fin du match pour prendre 4 points d’avance, c’est le shoot d’un joueur qui a fait le plein de confiance ? 

Oui totalement, on ne va pas se mentir. Je suis bien physiquement, bien dans mon basket. Il y aura des moments où je vais prendre le jeu à mon compte comme j’ai pu le faire face à Valence mercredi ou Saragosse le week-end dernier. C’est des choses que j’ai envie de faire et je le ferai plus souvent s’il le faut.

Est-ce dû à votre très bon début de saison ou à un changement de mentalité ? 

Ce sera selon mon feeling, ce ne sont pas des choses que je calcule. Si je sens que je suis bien, je prendrai les tirs avec confiance. En ce moment ça me réussit donc je ne vais pas m’arrêter je pense (rires). Après, si je vois qu’il y a quelqu’un de plus chaud que moi, c’est lui qui aura le ballon pour prendre le dernier tir.

Savez-vous que vous êtes actuellement dans le top 25 de l’EuroCup à l’évaluation ?

Non pas du tout.

Même si vous n'attachez pas une importance particulière aux statistiques, c'est quand même une donnée intéressante...

Oui même tu peux être 25e évaluation et perdre tous les matchs. Chacun voit les choses à sa façon. Moi je préfère avoir des stats un peu moins bonnes et qu’on aille gagner l’EuroCup, ça me va très bien.

Vous jouez moins que les saisons précédentes et pourtant vous êtes plus efficaces. Est-ce l'expérience qui parle de plus en plus ? 

Clairement. Il y a l’expérience, je gère aussi mon corps correctement. Les deux derniers matchs j’ai joué 30 minutes, je suis obligé de prendre soin de mon corps. Je me sens mieux, je sais ce que je dois faire sur le terrain pour être efficace, tout est plus facile.

Quel est votre état d’esprit avant de retrouver les Bleus dans quelques semaines pour la première fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023 ?

Premièrement bien finir le championnat, gagner les matchs qui arrivent et surtout ne pas me blesser pour tout arracher là-bas, comme on l’a toujours fait. J’ai hâte de retrouver le groupe, revoir les gars. Je sais qu’on va faire le taff, on est tous motivés, on a une belle équipe. Je suis excité de retrouver les Bleus.

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 5. Novembre 2021
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Touché à une cuisse pendant les Jeux Olympiques, Andrew Albicy est de retour en grande forme depuis le début de saison avec Gran Canaria.
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Nando De Colo devient le 3e meilleur marqueur de l'histoire des Coupes d'Europe

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De retour à Moscou, Nando De Colo n'a pas été tendre avec l'équipe avec qui il a brillé pendant cinq saisons. Auteur de 18 points dont 11 dans le dernier quart-temps, il a anéanti les derniers espoirs des hommes de Dimitris Itoudis en fin de match en scorant deux tirs à 3 points clutchissime. 

Surtout, avec ses 4 475 points en carrière, il dépasse le Serbe Dejan Bodiroga au classement des meilleurs marqueurs de l'histoire des Coupes d'Europe, selon le journaliste grec Yannis Psarakis. Aujourd'hui troisième du classement, le joueur le plus capé actuellement du Team France Basket n'est plus qu'à 400 points de Vassilis Spanoulis et à 430 de Nick Galis.

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 5. Novembre 2021
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Grâce à ses 18 points inscrits face au CSKA Moscou, l'arrière des Bleus Nando De Colo est devenu le 3e meilleur marqueur de l'histoire des Coupes d'Europe.
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Rudy Gobert élu joueur de la semaine en NBA

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Premier trophée de la saison en NBA pour Rudy Gobert. Le pivot d'Utah a été élu joueur de la semaine de la Conférence Ouest pour la deuxième fois de sa carrière après mars 2019. En grande réussite depuis le début de saison, le DPOY en titre a compilé 16,3 points (à 78% de réussite au tir), 15,5 rebonds et 2,3 contres de moyenne. Surtout, le Jazz s'est imposé trois fois lors de ses quatre rencontres, prenant les rênes de la Conférence Ouest.

Depuis le début de saison, Rudy Gobert affole les statistiques, cumulant 98 points, 103 rebonds et 10 contres au total sur les six premiers matchs. C'est seulement la troisième fois depuis la saison 2001-2002 qu'un joueur totalise ces chiffres lors des six premiers matchs d'une saison. Par deux fois, c'est Andre Drummond qui avait réussi telle prouesse (saison 2015-2016 et 2019-2020). 

De plus en plus à l'aise offensivement, le pivot des Bleus est conscient de son évolution en ce début de saison. "Je me sens de plus en plus à l'aise. J'ai beaucoup travaillé, et c'est excitant de savoir que je n'ai même pas effleuré la surface de ce que je peux faire offensivement" avait-il déclaré après la première victoire face à Oklahoma City. 

Un trophée qui pourrait en appeler d'autres pour Gobert, déjà dans la course pour le trophée de MVP.

 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Novembre 2021
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Le pivot des Bleus Rudy Gobert a été élu joueur de la semaine de la Conférence Ouest en NBA.
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NBA
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Vincent Collet appelle 16 joueurs pour novembre

Corps: 

Avant d’annoncer la liste des joueurs rassemblés à Pau et à l’issue de nombreux échanges au sein du staff technique, Boris Diaw et Jacques Commères ont annoncé l’entrée dans le Team France Basket de 9 nouveaux joueurs. Pour rappel, 30 joueurs du Team France Basket avaient participé à la qualification à la Coupe du Monde 2019.

Nouveaux joueurs du Team France Basket :

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

BARBITCH

Milan

12/10/2001

1,96

2-1

-

-

Paris Basket (BC Elite)

BEGARIN

Juhann

07/08/2002

1,96

2

-

-

Paris Basket (BC Elite)

BENITEZ

Hugo

20/01/2001

1,87

1

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KAMAGATE

Ismael

17/01/2001

2,11

5

-

-

Paris Basket (BC Elite)

MAKOUNDOU

Yoan

09/08/2000

2.07

4

-

-

Cholet Basket (BC Elite)

PELOS

Pierre

16/08/1992

2,05

4/5

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

STRAZEL

Matthew

05/08/2002

1,82

1/2

-

-

LDLC ASVEL (BC Elite)

TARPEY

Terry

02/03/1994

1,96

2

-

-

Le Mans BC (BC Elite)

WEMBANYAMA

Victor

04/01/2004

2,19

4

-

-

LDLC ASVEL (BC Elite)

Dans un second temps, l’entraîneur de l’Équipe de France masculine, médaillé d’argent à Tokyo, Vincent Collet, a dévoilé la liste des 16 joueurs appelés pour les rencontres de novembre, comptant pour les qualifications à la Coupe du Monde 2023. Le sélectionneur a fait également appel à 3 partenaires d’entraînement durant ce rassemblement. La France débutera sa campagne face au Monténégro, au Palais des Sports de Pau, le vendredi 26 novembre prochain.

Boris Diaw (Manager Général Team France Basket) : « Vincent Collet souhaitait rassembler la meilleure équipe possible, dans le cadre de ces qualifications, avec les joueurs du Team France Basket disponibles. Lors de ce travail de constitution de groupe, nous avons été confrontés à la problématique, connue, de la disponibilité de joueurs de clubs évoluant en Euroleague. Nous avons eu des échanges positifs et constructifs avec les deux clubs français engagés dans cette compétition (l’ASVEL et Monaco) qui souhaitent aider l’Équipe de France. Nous attendons désormais la validation définitive d’un aménagement de calendrier pour les rencontres initialement prévues le 26/11. Par ailleurs, l’entrée de nouveaux joueurs au sein du Team France Basket confirme la bonne santé de la formation française et doit permettre au staff technique de puiser dans un réservoir de joueurs toujours aussi talentueux. »

Vincent Collet (entraîneur de l’Équipe de France masculine) : « Après une campagne olympique qui restera dans l’histoire, nous devons tous revenir sur terre et nous remettre au travail, dans le cadre de ce nouveau cycle. Avant de rêver de Paris 2024, nous devons impérativement maintenir notre niveau de performance dans les différentes compétitions qui nous attendent. Avec l’aide de mes assistants et de Boris Diaw nous avons souhaité rassembler la meilleure équipe possible lors de cette première fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023.Je tiens à remercier les clubs pour leur coopération afin de bâtir dès aujourd’hui nos succès de demain et maintenir notre compétitivité et notre permanence au plus haut niveau. »

La sélection des 16 joueurs pour les matches

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

ALBICY

Andrew

21/03/1990

1,78

1

74

200

Gran Canaria CB (Espagne)

CHASSANG

Alexandre

22/11/1994

2,04

4/5

8

42

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

CORDINIER

Isaia

28/11/1996

1,91

2

9

46

Virtus Bologne (Italie)

HOWARD

William

25/10/1993

2,02

3

5

15

LDLC ASVEL (BC Elite)

JAITEH

Mouhammadou

27/11/1994

2,06

5

24

46

Virtus Bologne (Italie)

JULIEN

Axel

27/07/1992

1,84

1

17

59

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KONATE

Lahaou

17/11/1991

1,96

3

16

48

Metropolitans 92 (BC Elite)

LABEYRIE

Louis

11/02/1992

2,09

4/5

28

145

Valencia BC (Espagne)

LACOMBE

Paul

12/06/1990

1,93

2/1

28

138

LDLC ASVEL (BC Elite)

LANG

Nicolas

01/05/1990

1,96

2/3

2

3

CSP Limoges (BC Elite)

M’BAYE

Amath

14/12/1989

2,06

4

24

172

Pinar Karsiyaka (Turquie)

MICHINEAU

David

06/06/1994

1,84

1

4

28

Metropolitans 92 (BC Elite)

NOUA

Amine

07/02/1997

2,00

4

7

39

MoraBanc Andorra (Espagne)

OKOBO

Elie

23/10/1997

1,90

1

8

40

LDLC ASVEL (BC Elite)

TARPEY

Terry

02/03/1994

1,96

2

-

-

Le Mans BC (BC Elite)

WESTERMANN

Léo

24/07/1992

1,97

1

28

86

AS Monaco (BC Elite)

Partenaires d’entraînement

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

BENITEZ

Hugo

20/01/2001

1,87

1

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KAMAGATE

Ismael

17/01/2001

2,11

5

-

-

Paris Basket (BC Elite)

WEMBANYAMA

Victor

04/01/2004

2,19

4

-

-

LDLC ASVEL (BC Elite)

Lors de cette première fenêtre de qualification, les Bleus affronteront le Monténégro puis la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre à 20h30 dans le mythique Palais des Sports. Les Bleus retrouveront enfin leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020. Les Tricolores se rendront ensuite en Hongrie le samedi 27 novembre pour jouer, lundi 29 novembre, leur second match de qualification. A ce jour la FIBA n’a pas encore annoncé le télédiffuseur de cette rencontre.

La billetterie pour le match : France - Monténégro est ouverte.

La Coupe du Monde 2023 aura lieu en Indonésie, au Japon et aux Philippines du 25 août au 10 septembre 2023.

Qualifications Coupe du Monde 2023 :

Date

Match

Lieu

Vendredi 26 novembre 2021 – 20h30

France-Monténégro

Pau – Palais des Sports

Lundi 29 novembre 2021

Hongrie-France

À définir

Jeudi 24 février 2022

France-Portugal

À définir

Dimanche 27 février 2022

Portugal-France

À définir

Vendredi 1er juillet 2022

Monténégro-France

À définir

Lundi 4 juillet 2022

France-Hongrie

À définir

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 22. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Alain Contensoux, (DTN), Jacques Commères, (Directeur de la Performance et des Équipes de France), Boris Diaw (Manager Général du Team France Basket) et Vincent Collet (Entraîneur de l’Équipe de France masculine) ont donné plusieurs informations à un mois du rassemblement de l’Équipe de France masculine à Pau, dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde 2023.
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Interview Isaïa Cordinier : "Je retrouve ma liberté"

Corps: 

Isaïa Cordinier s'entrainait depuis plusieurs semaines aux Etats-Unis, à New York plus précisément, lorsque la nouvelle est tombée. Alors que tous les voyants étaient au vert pour une arrivée en NBA, les Nets décident de renoncer aux droits de draft de l'arrière des Bleus, récupérés dans un échange avec les Atlanta Hawks (Isaïa Cordinier a été sélectionné en 44e position lors de la draft 2016). Auteur d'une solide saison avec Nanterre, élu dans le 5 majeur de l'EuroCup, Air Cordinier a d'abord patienté quelques jours avant d'annoncer son retour en Europe, à la Virtus Bologne. Signataire d'un contrat de deux ans, il a fait ses débuts dans le championnat italien ce week-end dans la victoire de son nouveau club face à Trieste, rendant une copie intéressante grâce à ses 6 points (dont deux énormes dunks), 3 rebonds et 2 passes décisives en 14 minutes. Bien installé dans la "ville rouge", il a pris le temps de répondre à nos questions. 

Vous étiez déjà aux Etats-Unis pour vous préparer à la saison NBA lorsque vous avez appris que les Nets renonçaient à vos droits. Comment avez-vous accueilli la nouvelle ?

C’est simple, je retrouve ma liberté en récupérant mes droits et ça me permettra de parler avec les franchises que je veux dans le futur, c'est le point positif. 

Après une saison particulièrement réussie à Nanterre en championnat comme en EuroCup, vous attendiez-vous à ça ?

Mes droits NBA ne m'appartenaient pas, je n’avais donc pas forcément la main sur le dossier. J’ai travaillé, j’étais concentré sur ce que je pouvais contrôler. Je sais que j’ai bossé, que j’ai fait le job. Le reste, je ne le contrôlais pas. 

Deux options se présentaient donc à vous, obtenir un spot pour un camp d’entraînement NBA ou revenir en Europe...

J’ai juste estimé que j’avais attendu assez longtemps et que j’avais envie de jouer. J’aurais pu attendre encore un peu pour un training camp NBA ou une équipe d’EuroLeague mais pour quel rôle ? Pour être quelle option ? L’offre de la Virtus est arrivée et j’ai estimé que c’était une très bonne opportunité pour moi.

Quand on rêve de NBA, était-ce un choix difficile à faire ?

Oui ce n’était pas évident parce que le timing ne l’était pas forcément. Mes droits ont été relâchées une semaine avant le training camp, au début ça a été compliqué. La décision n’a pas été facile à prendre. Après avoir pesé le pour et la contre, Bologne me paraissait être une très bonne opportunité. J’ai parlé avec mon entourage, mon agent et on a fait ce choix-là.

Maintenant que vos droits n’appartiennent plus à aucune franchise NBA, pensez-vous plus facile votre arrivée dans la Ligue dans le futur ?

L’avenir nous le dira. Ce qui est sûr c’est que j’ai plus d’options. Maintenant je suis concentré sur la saison avec la Virtus et on verra ce qui se passera.

Aviez-vous déjà eu des contacts avec Bologne par le passé ?

Tout s’est accéléré lorsque j'ai récupéré mes droits NBA, ça a été l’élément déclencheur. J’ai dit que j’attendais une semaine pour voir ce qui allait se passer et les offres des équipes européennes ont commencé à tomber. La saison avait déjà commencé en Europe, le training camp NBA commençait une semaine après donc j’étais obligé de regarder toutes les options.

Vous arrivez dans une équipe où de nombreux joueurs de renom évoluent sur les postes arrières. Comment comptez-vous vous faire votre place dans cet effectif à rallonge ?

Je vais rester moi-même. Quand tu arrives dans un roster comme ça, il y a forcément de la concurrence mais ça te rend meilleur. Je ne pouvais pas demander mieux comme opportunité. Je vais continuer de faire du Isaïa Cordinier, tout simplement.

Bologne a dépensé beaucoup d’argent cet été, le club a clairement annoncé vouloir jouer en EuroLeague l’an prochain. Sentez-vous une certaine forme de pression depuis votre arrivée ?

Depuis mon arrivée je travaille surtout pour m’intégrer au groupe et connaître tous les systèmes. Il y a un vrai bon groupe de gars, je n’ai pas de pression. J’étais excité de rejoindre une équipe de ce standing pour gagner tous les matchs.

En rejoignant Bologne, vous mettez les pieds chez une grosse cylindrée européenne...

Je pense que la Virtus est une des meilleures organisations en Europe. Ce que le club propose, c’est du top niveau entre le staff et les infrastructures. Ça se rapproche vraiment de ce qui se fait en NBA. Coach Scariolo a passé plusieurs années en NBA et il a voulu apporter cette culture au club. Ils te mettent dans de très bonnes dispositions, tu as juste à te concentrer sur le basket et à performer. Ça fait plaisir de pouvoir être dans une situation pareille.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 20. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Auteur d'une saison 2020-2021 de très haut niveau avec Nanterre, suppléant cet été avec les Bleus jusqu'au stage d'Oshino, Isaïa Cordinier se préparait à faire le grand saut en NBA. Malheureusement libéré par les Brooklyn Nets à une semaine du training camp, le bondissant arrière a parfaitement rebondi chez un cador du circuit européen : la Virtus Bologne.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Nicolas Batum remporte le Trophée Alain Gilles 2021

Corps: 
L’ailier des L.A. Clippers, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo avec l’Équipe de France a été élu par un jury de 17 membres, invité à présenter son tiercé de tête afin de distribuer les 10 points (1ère place), 7 points (2e place) et 5 points (3e place). Les performances des joueurs et des joueuses lors de la saison de club 2021/22 et lors des compétitions internationales 2021 ont été prises en compte pour déterminer l’identité du lauréat. Le public a également fait part de ses choix par internet, Nicolas Batum, terminant en tête des votes.
 
Deuxième rebondeur, troisième passeur et meilleur contreur des Bleus aux Jeux Olympiques, Nicolas Batum était le joueur le plus utilisé par Vincent Collet à Tokyo. Son impact déterminant en quart de finale face à l’Italie (15 pts, 14 rbds) puis son contre décisif sur Klemen Prepelic en demi-finale contre la Slovénie ont marqué les esprits des votants, tout comme sa renaissance en NBA. Sorti de la rotation des Hornets, le transfert du capitaine de l’Équipe de France vers les Clippers a changé la donne. Elément déterminant de la franchise californienne, il a largement contribué à la première qualification en finale de Conférence NBA de l’histoire des Clippers.
 
Nicolas Batum devance Rudy Gobert dans le classement, au terme d’une élection particulièrement serrée. Meilleur défenseur NBA pour la troisième année consécutive, élu dans le meilleur cinq des Jeux Olympiques, le pivot du Jazz, vainqueur en 2019 est passé très près d’un deuxième sacre.
 
Les résultats
Joueur Points Première place
Nicolas Batum 126 10
Rudy Gobert 99 8
Sandrine Gruda 45 -
Evan Fournier 32 -
Migna Touré 27 -
Gabby Williams 22 -
Nando De Colo 19 -
Alexia Chartereau 14 -
Valériane Vukosavljevic 12 -
Marie-Eve Paget 5 -

 

Le jury 2021
Jean-Pierre Siutat (représentant FFBB), Jacques Commères (DTN), Alain Béral (LNB), Carole Force (LFB), Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux), Brisco (personnalité), Yann Ohnona (L’Equipe), Thomas Bach (AFP), Barbara Youinou (Est Républicain), Yann Casseville (Basket), George Eddy (Canal +), Pascal Legendre (www.basketeurope.com), Gabriel Pantel Jouve (www.bebasket.com), Christophe Remise (Le Figaro), Julien Lesage (Le Parisien), Thomas Berjoan (FIBA), Julien Guérineau (Basketball Magazine), le public.

Le Palmarès
2015 - Nando De Colo (CSKA Moscou)
2016 - Nando De Colo (CSKA Moscou)
2017 - Céline Dumerc (Basket Landes)
2018 - Fabien Causeur (Real Madrid)
2019 - Rudy Gobert (Utah Jazz)
2020 -
2021 - Nicolas Batum (L.A. Clippers)
Surtitre: 
Trophée Alain Gilles
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le nom du vainqueur du Trophée Alain Gilles, récompensant le meilleur basketteur français de l’année, a été dévoilé ce jour lors de l’Assemblée Générale de la FFBB à Pau. Nicolas Batum (2,03 m, 32 ans) succède à Rudy Gobert.
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Ouverture de la billetterie pour le match France-Monténégro

Corps: 

Pour cette première fenêtre de qualification, les Bleus affronteront le Monténégro et la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre, ville choisie pour accueillir l’Équipe de France. Dans le Palais des Sports, pouvant accueillir jusqu’à 7 200 personnes, les Bleus retrouveront leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020 pour des matchs de qualification à l’EuroBasket 2022.

Tarifs

  • Cat Or : 60€
  • Cat 1 : 40€
  • Cat 2 : 30€
  • Cat 3 : 22€
  • Cat 4 : 18€
  • Cat 5 : 12€

Lien billetterie : cliquez ici 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Après leur médaille d'argent remportée aux Jeux Olympiques de Tokyo, l'Équipe de France masculine entame ses qualifications pour la Coupe du Monde 2023 face au Monténégro au Palais des Sports de Pau. La billetterie pour le match est ouverte.
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"Quand on regarde où j’étais il y a 10 mois…"

Corps: 
 
Vous attendiez-vous à remporter le trophée Alain Gilles cette année ?
Pas forcément (il sourit)… quand on voit la saison de Rudy Gobert, d’Evan Fournier, d’Alexia Chartereau, de Sandrine Gruda. Pourquoi moi ? Surtout quand on regarde où j’étais il y a 10 mois. C’est d’ailleurs sans doute ça qui a fait pencher la balance.
 
Est-ce la force du story telling ?
Sûrement ! Je pars d’une équipe qui n’était pas très forte et où je ne jouais plus du tout pour derrière avoir le troisième temps de jeu d’une équipe candidate au titre. En plus on élimine Rudy Gobert en playoffs et j’ai un grand rôle dans cette série. Mon quart de finale contre l’Italie aux Jeux Olympiques et le contre sur Klemen Prepelic en demi-finale, toutes ces petites choses additionnées ont sans doute poussé les gens à voter pour moi. Je n’ai pas gagné beaucoup de prix individuels et celui-là est particulier justement par rapport à ma situation il y a un an. Cela fait vraiment plaisir d’avoir la reconnaissance de mes pairs.
 
Lorsque le jury a été réuni à Paris, un des votants a, comme beaucoup, eu du mal à choisir un vainqueur, expliquant être obligé de voter Rudy Gobert en numéro un tout en indiquant qu’il aimerait vous voir gagner. Est-ce la confirmation que votre cote de popularité n’a pas trop souffert de vos saisons compliquées à Charlotte ?
Ça a quand même été un virage à 180° en douze mois. Beaucoup de monde, surtout en France, me mettait à la retraite. Je n’avais même plus le niveau pour jouer en Pro A ou en Pro B… Aujourd’hui on me dit que j’en ai fermé des bouches. Mais je m’en fiche. Ce que je voulais c’est avant tout me prouver des choses à moi-même. Je savais pourquoi je n’avais pas joué à Charlotte. Entre le coach et moi ça ne matchait pas. Et cela ne m’est arrivé qu’une fois dans ma vie. Cette année j’ai repris du plaisir à jouer, dans deux équipes qui ont gagné. Et en jouant 30 minutes à chaque fois. Cela montre la confiance que les entraîneurs avaient pour moi.
 
 
Comment allez-vous faire désormais pour conserver votre trophée Alain Gilles en 2022 ?
J’espère que je serai battu. Il y a tellement de joueurs et de joueuses qui ont le talent pour. Je leur souhaite le meilleur. On sait bien que Rudy Gobert est là pour longtemps. J’espère que les joueuses de l’ASVEL vont performer. Si je peux le garder tant mieux aussi… Ce trophée c’est le plus beau que j’ai reçu.
 
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le Basketball Magazine à paraître en novembre

 

Surtitre: 
Trophée Alain Gilles 2021
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 15. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
A bientôt 33 ans, Nicolas Batum a été élu meilleur basketteur français de l’année et succède à Rudy Gobert au palmarès du trophée Alain Gilles.
crédit: 
Agathe Breton/FFBB
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Traité de développement personnel

Corps: 

"Petr n’a pas répondu aux interrogations malgré beaucoup d’alertes du club autour d’un professionnalisme plus aigu, d’une prise de conscience réelle du haut niveau en termes de travail individuel, physique, d’hygiène, de concentration… Là, Petr, il tape dans le mur. C’est un peu le Titanic. Attention. La voie a l’air toute tracée. Oui, t’es beau, t’es grand, tu as tout pour y arriver mais attention, il y a des obstacles face à toi. Et aujourd’hui, il se fait mal. À lui de prendre la pleine mesure de son échec, de notre échec. Cela doit lui servir de leçon, de réveil. Il doit faire son examen de conscience et se dire : qu’est-ce que je veux faire ? Qu’est-ce que je veux devenir ?"

En avril 2017, Vincent Loriot, le directeur sportif du Mans, n’avait pas mâché ses mots à l’heure de faire le bilan de la saison de sa supposée pépite, Petr Cornelie. Un an plus tôt, le pur produit du centre de formation manceau avait dû attendre le deuxième tour de la draft (53e position) pour être appelé par les Denver Nuggets. Une première déception pour le joueur et le club après un exercice prometteur (9,6 pts et 5,4 rbds) mais marqué par des différences de point de vue avec le coach Erman Kunter. Christophe Le Bouille, son Président au MSB, n’avait pas attendu aussi longtemps pour sortir la sulfateuse. "Petr, il ne faut pas qu’il commence sa saison, il faut qu’il commence sa carrière !" Une sortie rare dans un basket français souvent policé. Et qui paraît aujourd’hui bien loin. Cet été, Petr Cornelie a passé une médaille olympique autour de son cou. Et quelques semaines plus tard, il a signé un two-way contract avec les Denver Nuggets, augmentant encore un peu plus l’imposant contingent français outre-Atlantique. Une renaissance ou plutôt une métamorphose pour un joueur qui a décidé de prendre son destin en main avec une remarquable volonté.

"Ma mère m’a rabâché qu’il fallait travailler pour obtenir des choses dans la vie. Mais tant qu’on n’a pas eu certaines expériences on ne comprend pas." Pour Cornelie, "l’expérience" aura constitué en une lente et inexorable descente dans la hiérarchie des intérieurs français. Après un exercice 2016-17 totalement raté au Mans, il enchaîne trois saisons sans grande saveur à Levallois, au Mans à nouveau puis à Pau. "J’ai eu la chance d’avoir eu des qualités physiques qui m’ont permis d’atteindre un certain niveau. J’étais en avance. Mais à un moment donné ça n’a plus suffi et j’ai pris du retard", analyse-t-il froidement. "Hard work beats talent when talent doesn’t work hard" disent les Américains. Le laborieux supplante le talentueux quand le talentueux ne travaille pas. Un adage que le néo Nugget a finalement intégré. "Je ne croyais pas profondément que le travail paye. Moi ça payait et je ne travaillais pas", sourit-il. "Le fond je l’ai touché quand j’ai vu des joueurs plus jeunes que moi, moins cotés au départ, et qui commençaient à me dépasser."

Son salut, Cornelie va le trouver dans les livres et au travers de rencontres. Le développement personnel fait irruption dans sa vie. Et si ces pratiques assez hétéroclites peuvent faire sourire, le joueur s’y consacre pleinement et modifie radicalement son approche. "Le changement ça a été de me dire que si je travaille tous les jours, je ne peux que progresser. Ça ne veut pas dire que je ne connaîtrai pas l’échec mais je vais progresser. J’avais besoin de me faire casser la gueule pour comprendre. J’ai consacré toute mon énergie au service de mon objectif. Du moment où je me lève jusqu’à ce que je me couche. Même dans mes moments off. Je devais trouver des choses qui allaient m’apporter. En début de saison mon objectif c’était d’être la personne qui travaille le plus en France. Même si ce n’était pas la réalité, dans ma tête je voulais me dire que c’était impossible que quelqu’un travaille plus que moi. Premier à la salle, dernier parti. C’est bateau comme phrase. Mais j’ai essayé de l’appliquer. Je redémarrais tous les jours comme si c’était le premier jour."

Dans le Béarn, Cornelie s’appuie sur Jimmy Vérove. L’ancien champion d’Europe avec le CSP lui sert d’entraîneur particulier. "Lui ne dort jamais", rigole-t-il. "Je réfléchissais à comment rajouter une séance aux deux quotidiennes du club. Et pour ne pas me laisser de porte de sortie, je lui envoyais mon message : demain 6h30. Je me battais jour après jour contre la mentalité de loser qui nous habite tous." Un stakhanovisme qui va rapidement payer. Dans un championnat morcelé par le Covid, il tourne à 17,7 points et 5,7 rebonds de moyenne en janvier. 15,4 points et 8,4 rebonds en mars. 20,3 points et 9,5 rebonds en avril.

Le potentiel hier affiché par séquences est désormais constamment en action. En l’espèce un poste 4/5 de 2,11 m d’une remarquable mobilité et doté d’un tir extérieur redoutable. Les flashes ont laissé place à la régularité. Et une nouvelle fois, c’est dans son approche mentale de son métier que Cornelie puise sa nouvelle force.  "Tout marche dans l’absolu", estime-t-il à propos du développement personnel. "C’est quelque chose qui a changé ma vie. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Sauf qu’il ne faut pas juste se reposer là-dessus. La loi de l’attraction par exemple. Penser positif et de bonnes choses arrivent. Oui mais elles ne vont pas arriver toute seules. A un moment donné il faut travailler. Donc c’est une remise en question personnelle. Se poser la question : Est-ce qu’on donne tout pour arriver à ses objectifs ? Il faut réussir à avoir une discipline sur du long terme. La motivation ne suffit pas. Elle va durer une semaine. C’est la discipline qui fait la différence. C’est là que se fait le tri avec ceux qui ont lu quelque chose, l’appliquent une semaine et arrêtent parce qu’ils ne voient pas de résultats. Quand je regarde les plus grands, je me dis que ce sont des mecs qui ont compris ça très jeunes. Moi je me suis dit : tout ce que je n’ai pas envie de faire, je vais le faire." La Mamba mentality de Kobe Bryant made in Béarn.

Fin mai, Petr Cornelie figure dans la liste des partenaires d’entraînement censés donner la réplique à l’équipe olympique à Pau. Mais à son arrivée à l’INSEP, pour débuter la préparation, le Palois a déjà changé de statut, passant dans la case suppléant suite à la défection de Mathias Lessort. Et lorsqu’il débarque à la Villa Navarre la blessure d’Amath M’Baye le propulse dans les 12 pour Tokyo. Un improbable concours de circonstances et une saison sportivement réussie ont envoyé Cornelie aux Jeux Olympiques alors qu’il n’a jamais mis les pieds chez les A et qu’il n’a plus porté le maillot de l’Equipe de France depuis l’Euro U20 en 2014. "C’était un objectif. Je ne pensais pas que ça arriverait si tôt… enfin si tôt…", glisse le jeune homme de 26 ans. "J’ai pris ça comme une chance, une opportunité de jouer avec des gars qui sont au niveau supérieur. Je n’ai pas pensé que fait que j’allais être ou pas dans l’équipe mais plutôt comment progresser. Des joueurs ont fait des choix. Et moi j’étais là ! Avec l’envie de jouer et de participer. J’aurais pu aller m’entraîner à Dallas ou Denver mais je n’aurais pas progressé autant qu’en m’entraînant chaque jour face au type de joueurs qui étaient là et surtout en partageant une expérience incroyable."

Avec les Bleus, Cornelie a repris ses (nouvelles) habitudes. Sur le groupe WhatsApp du staff de l’Equipe de France, un message signé Yann Barbitch s’affichait systématiquement sur les téléphones : "je pars à la salle en avance avec Petr." Le 12e homme savait parfaitement qu’il passerait peu de temps sur les parquets lors des matches mais son investissement n’a pas varié. "Tout le monde est resté ultra soudé et ultra positif", insiste-t-il. "Chacun était concentré sur ce qu’il pouvait apporter. Quel que soit son temps de jeu, faible ou important. Et il y a eu de très belles surprises comme Vincent Poirier. Personnellement je me disais : sois prêt. Même si c’est 30 secondes en milieu de quatrième quart-temps. C’était ma philosophie. Je ne voulais pas me dire, le coach et l’équipe comptaient sur moi et je n’ai pas répondu présent. Cela aurait été le pire. L’acceptation du rôle pour moi a été plus facile que pour d’autres. C’était déjà une chance. Je suis content d’avoir pu participer à plusieurs matches."

Face à l’Espagne pour ses grands débuts internationaux, les Etats-Unis en ouverture des Jeux puis la République Tchèque et l’Iran, Cornelie a bénéficié de quelques minutes et participé à la conquête d’une médaille d’argent. "Je suis juste heureux. Je n’aurais pas imaginé tout ça en septembre dernier. C’est un sentiment incroyable ! Quand on gagne une médaille dès sa première campagne on ne mesure pas le degré de difficulté. Des générations se sont battues pour ça sans y parvenir."

Mais après avoir rapidement connu l’ivresse des cimes avec l’Equipe de France, Petr Cornelie pourrait avoir à patienter avant de porter à nouveau le maillot bleu. Alors que les rencontres de qualification pour la Coupe du Monde se profilent à l’horizon (novembre puis février), son nouveau statut va le priver de ces rendez-vous. Il n’a pas échappé aux Nuggets que leur drafté avait changé de dimension et la franchise des Rocheuses s’est positionnée pour lui offrir un two-way contract qui lui permettra de partager son temps entre la NBA et la G-League. Le joueur aurait sans doute pu signer un contrat plus lucratif en Europe mais il sait bien que sa cote est aujourd’hui au plus haut et qu’une chance NBA ne se présente pas si fréquemment. Et au royaume où les forçats du travail sont encensés, la nouvelle version de Petr Cornelie devrait séduire.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Octobre 2021
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Après avoir totalement relancé sa carrière lors de la saison 2020/21, Petr Cornelie (2,11 m, 26 ans) a intégré l’Equipe de France, remporté une médaille olympique et voit s’ouvrir devant lui les portes de la NBA avec les Nuggets. Récit d’une renaissance.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Interview Alexandre Chassang : "Excité par ce nouveau challenge"

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"Je découvre un nouveau pays, un nouveau championnat, une nouvelle organisation. Ça change de la France. Il y un petit temps d’adaptation à avoir mais je suis excité par ce nouveau challenge et le fait de jouer dans un des meilleurs championnats d’Europe." Après neuf saisons en France, Alexandre Chassang (26 ans, 2,04 m) vit sa première expérience à l'étranger. En signant un an à Yalova, promu en 1ère division, l'intérieur vu avec les Bleus sur les récentes fenêtres de qualification à l'EuroBasket 2022 compte bien se servir de cette opportunité comme un tremplin. Pour son premier match, il a été plutôt efficace offensivement, cumulant 8 points à 4/6 en 23 minutes. Pas assez cependant pour éviter la défaite des siens 85-86. 

Comment s’est passé votre arrivée en Turquie ?

Je suis arrivé début août sur place. Très vite, j’ai passé les examens médicaux classiques et j'ai débuté les entraînements. Les matchs amicaux se sont bien passés, on a enchaîné plusieurs rencontres et des tournois amicaux. Pour ce qui est du championnat, on reprend le 25 septembre (l’interview a été réalisé avant le début du championnat, ndlr).

Comment avez-vous été accueilli par le club et les supporters ? On sait que la Turquie est un pays plutôt chaleureux avec ses sportifs…

Très bien accueillis par le club et les coachs qui comptent vraiment sur moi cette année. Malheureusement, on n’a pas encore eu l’occasion de voir les fans avec le covid, notre salle était en travaux le temps de la préparation afin d’ajouter des sièges même si elle ne pourra être remplie qu’à 50% de sa capacité durant la saison. Après je sais qu’il y a une vraie ferveur autour du club donc ça donne envie.

Vous quittez la JDI Dijon et son organisation pour un promu Turc. Quelles différences avez-vous pu observer entre les deux ?

Je suis dans un club qui n’avait pas forcément prévu de monter en 1ère division. Ils étaient 7e à la mi-saison l’année dernière, le coach est arrivé et ils se sont transcendés et tout est allé très vite. Ils n’avaient pas prévu tous ces changements, d’avoir cinq joueurs étrangers, de s’occuper des logements, des voitures… Pour le moment ils mettent un peu de temps à se mettre en route mais le propriétaire du club est un promoteur immobilier qui a envie de faire de bonnes choses donc ça devrait aller. Il faut que tout se mette en place, ils ont été champions fin juin, la reprise était début août. Après c’est sûr que ça change de Dijon qui est un club très professionnel avec une très bonne organisation. Tu arrives tu as ton appartement et ta voiture, ici ça traîne un peu plus (rires).

Qu’est ce qui a fait pencher la balance pour un départ en Turquie ?

À la base moi je cherchais une expérience à l’étranger car je trouve qu’on a de la chance d’avoir un métier qui permet de nous exporter plus facilement.  J’avais envie de découvrir un nouveau championnat et une nouvelle culture. J’ai eu des propositions en France qui étaient très intéressantes mais j’ai décidé de les décliner. Après cette saison à Dijon où j’étais dans le cinq majeur, où on a terminé en tête de la saison régulière, je pensais avoir plus d’opportunités à l’étranger. Mon but n’était pas de signer chez un nouveau pensionnaire du championnat turc, ça s’est fait comme ça. Après, c’est un club avec de l’ambition donc je pense que c’est un challenge intéressant. J’ai signé un an, je vais tout donner et on verra comment ça se passe.

Quand on quitte le championnat de France pour l’étranger, est-ce qu’on est obligé de passer par une étape intermédiaire avant de retrouver un club d’EuroLeague ou d’EuroCup ?

C’est un tremplin. Je pars dans un nouveau club qui vient de monter en 1ère division, c’est sûr que je vais avoir beaucoup plus de temps de jeu, que je vais être plus exposé.

En plus d’être une aventure sportive, ce départ à l’étranger ressemble aussi à une aventure humaine…

Déjà c’est un pays où les gens aiment beaucoup manger, comme moi donc c'est un bon point (rires). Plus sérieusement ça change, c’est bien. On voit la chance qu’on a en France d’avoir toutes ses structures, ici c’est une petite ville où il n’y a pas grand-chose. Ça me permet de voir comment je peux m’adapter. J’ai ma femme qui est avec moi, c’est une bonne expérience à partager car on va découvrir pas mal de choses.

Vous sortez d'une très belle saison à Dijon. Comment abordez-vous ce nouveau départ avec ce nouveau statut ?

C’est un challenge. J’arrive comme joueur étranger donc il n’y a plus de questions à se poser. En France il y avait une certaine sécurité, un certain confort en tant que JFL alors que là je vais devoir jouer contre nature en forçant un peu les choses et en me montrant davantage. Je vais pouvoir développer de nouvelles choses, même si lors des dernières années à Dijon j’ai eu des rôles importants.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Septembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Après trois saisons à la JDA Dijon, Alexandre Chassang a décidé de faire le grand saut. Direction la Turquie et un promu en 1ère division : Yalovaspor Basketbol.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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