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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

Les Bleus à Pau face au Monténégro

Corps: 

Quelques mois après une épopée fantastique aux Jeux Olympiques de Tokyo conclue par une médaille d’argent, les hommes de Vincent Collet, récemment prolongé à la tête des Bleus jusqu’en 2024, entament leur campagne de qualification à la Coupe du Monde 2023 qui aura lieu en Indonésie, au Japon et aux Philippines du 25 août au 10 septembre 2023.

Pour cette première fenêtre de qualification, les Bleus affronteront le Monténégro et la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre, ville choisie pour accueillir l’Équipe de France. Dans le Palais des Sports, pouvant accueillir jusqu’à 7 200 personnes, les Bleus retrouveront leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020 pour des matchs de qualification à l’EuroBasket 2022.

La billetterie de cette rencontre ouvrira dans le courant du mois d’octobre. Rendez-vous sur http://billetterie.ffbb.com  pour s’inscrire à l’alerte billetterie.

Qualifications Coupe du Monde 2023 :

Date

Match

Lieu

Vendredi 26 novembre 2021

France-Monténégro

Pau – Palais des Sports

Lundi 29 novembre 2021

Hongrie-France

À définir

Jeudi 24 février 2022

France-Portugal

À définir

Dimanche 27 février 2022

Portugal-France

À définir

Vendredi 1er juillet 2022

Monténégro-France

À définir

Lundi 4 juillet 2022

France-Hongrie

À définir


 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 27. Septembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Récente médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo, l’Équipe de France masculine débutera sa campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2023 face au Monténégro au Palais des Sports de Pau le vendredi 26 novembre prochain.
crédit: 
Bellenger/IS/ FFBB
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Interview Moustapha Fall : "Remettre l'Olympiakos sur le devant de la scène"

Corps: 

15 d'éval de moyenne en à peine plus de 20 minutes sur les parquets de Betclic Élite l'an dernier, 13 d'éval en EuroLeague en shootant à 70% de réussite, un rôle très intéressant en relais de Rudy Gobert aux Jeux Olympiques de Tokyo. À n'en pas douter, la saison 2020-2021 de Moustapha Fall a été une grande réussite. Signataire d'un contrat de deux ans avec l'Olympiakos, véritable institution en Europe où il devrait avoir un vrai rôle à jouer à l'intérieur, le pivot des Bleus monte en puissance au fur et à mesure de sa carrière. En pleine préparation, il a pris le temps de répondre à nos questions. 

Comment allez-vous Moustapha ?

Ça va très bien. On a repris la présaison avec l'Olympiakos. Peu de repos mais bon c’est une nouvelle expérience, un nouveau challenge et je suis content d’être là.

Avez-vous pris le temps de vous reposer après cet été complètement dingue avec les Bleus ?

Je ne suis pas partie en vacances. J’avais à peu près 10 jours off et j’en avais marre des avions, des hôtels donc j’ai décidé de ne pas partir. Je suis resté tranquille sur Paris.

On imagine que ça fait du bien d'arrêter de penser au basket pendant quelques jours après cette saison à rallonge...

C’est clair. J’avais besoin d’un break, aussi bien physiquement que mentalement. Ça fait toujours du bien. L’année a été compliqué entre le Covid-19, la longue saison avec l’ASVEL puis l’enchaînement avec les Jeux Olympiques. C’est la première fois que je participais à une compétition internationale donc la première fois que j’enchaînais aussi vite. C’est une adaptation.

Justement, comment fait-on pour enchaîner aussi vite ? 

Le fait d’être dans une nouvelle équipe aide beaucoup. Tout est nouveau, c’est comme une nouvelle aventure. Je suis dans une nouvelle ville, avec une nouvelle organisation donc la motivation arrive assez vite. Tu découvres d’autres choses et tu as envie d’être au top le plus vite possible. Si j’étais revenu dans un endroit que je connaissais, j’aurais aimé avoir plus de temps pour souffler et sortir de ma routine.

Comment s’est passés l’installation au Pirée ?

On est arrivé pour la reprise, deux jours après on était en Bulgarie pendant une semaine pour un camp d’entraînement. On est revenu en Grèce pour faire des matchs amicaux, on commence à rentrer dans le rythme et on se prépare au mieux. C’est une nouvelle organisation, une nouvelle situation et je découvre plein de choses.

Est-ce que retourner à l’étranger était un objectif en signant à l’ASVEL l'an dernier ?

Oui clairement c’était l’objectif. Quand j’ai été recruté par l’ASVEL, on savait que ça n'allait durer qu’un an. J’ai fait des sacrifices financiers pour me montrer en EuroLeague, c’était un deal gagnant-gagnant. Le but c’était de repartir au bout d’un an.

Là-bas, vous retrouvez un autre français, Livio Jean-Charles. Est-ce que sa présence facilite votre intégration ?

C’est sûr que dans le jeu, sa présence facilite beaucoup de choses. Il m’explique comment ça se passe ici, comment on va jouer telle situation, le style de jeu, ça m’aide beaucoup. Même d’avoir quelqu’un avec qui parler Français ça fait du bien. C’est vraiment cool de l’avoir ici.

L’Olympiakos fait partie de ces clubs mythiques en Europe. Qu’est-ce qu’on se dit quand on est approché par un tel club pour être un joueur majeur à l’intérieur ?

Ils n’ont pas eu des très bons résultats les années précédentes, ils se reconstruisent. J’ai vraiment un rôle à jouer là-dedans. J’ai envie de faire partie de ce projet en remettant cette équipe au plus haut niveau. Si on peut faire les Playoffs en EuroLeague et pourquoi pas plus, ce serait une grande satisfaction.

Avez-vous déjà pu discuter avec le coach concernant votre rôle dans l'équipe ? 

Pas tant que ça pour le moment. Je découvre les systèmes, on a fait des matchs de présaison pour se mettre en rythme et au fur et à mesure il sera plus précis sur ses attentes. On rentre dans les détails petit à petit. 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 15. Septembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Auteur d'un bel été avec les Bleus ponctué par une médaille d'argent aux Jeux Olympiques, Moustapha Fall a rejoint la Grèce et Le Pirée pour sa première saison sous les couleurs de l'Olympiakos.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Les Bleus du Real Madrid remportent la Supercopa Endesa

Corps: 

Quel week-end pour les 4 fantastiques du Real Madrid. En remportant leur premier trophée de la saison face à Barcelone, Vincent Poirier, Guerschon Yabusele, Thomas Heurtel et Fabien Causeur ont permis au club de la capitale de remporter la 8e Supercopa de son histoire. 

Porté par un Vincent Poirier omniprésent dans la peinture (16 points à 6/8 aux tirs, 11 rebonds pour 26 d'évaluation), le Real Madrid a réussi à inverser la tendance d'un match qui était mal embarqué, passant de -19 à +5 grâce à un dernier acte tout en maîtrise (26-12). 

En demi-finale c'était son coéquipier à Tokyo Guerschon Yabusele qui brillait, rendant une copie presque parfaite avec ses 15 points et 8 rebonds tandis que Fabien Causeur et Thomas Heurtel scoraient 12 et 9 points.  

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Septembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Premier rendez-vous de la saison et déjà un trophée pour les Français du Real Madrid qui s'adjugent la Supercopa aux dépens de Barcelone. En finale, le pivot des Bleus Vincent Poirier a été essentiel dans la conquête du titre grâce à ses 16 points et 11 rebonds pour 26 d'évaluation.
crédit: 
Real Madrid
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En route pour la Coupe du Monde

Corps: 
Avant de potentiellement rejoindre la Philippine Arena de Manille et ses 52.000 places en septembre 2023, un long parcours attend l’Equipe de France. Deux phases de qualification étalées sur six fenêtres à partir de novembre prochain. Le tirage au sort effectué par la FIBA a donné une idée plus précise du challenge qui attend les Bleus, même si les absences innombrables qui accompagnent ces rencontres lissent les différences de niveau entre les pays et rendent le jeu des pronostics peu fiables.
 
Dans le groupe E, les vice-champions olympiques affronteront le Monténégro, la Hongrie et le Portugal. Des équipes qui figurent au 21e, 41e et 58e rang mondial au classement FIBA mais qui ne disposent pas de joueurs NBA (exception faite de Nikola Vucevic) et de peu d’éléments Euroleague. Leurs forces vives seront donc bien présentes sur les parquets pour y défier la France.
 
Lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2019, les troupes de Vincent Collet avaient basculé en deuxième phase avec un bilan immaculé de six victoires et aucune défaite, se simplifiant grandement la vie pour la suite. Car si trois équipes sur quatre poursuivent leur route au deuxième tour, seules trois sur six sont ensuite qualifiées pour le rendez-vous planétaire. Les résultats de la première phase étant tous conservés, un bon début peut s’avérer salutaire avant de croiser avec la Bosnie, la République Tchèque, la Lituanie ou la Bulgarie.
 
Vincent Collet : "Ce tirage au sort est plus compliqué qu’il n’y parait. En effet si les équipes du premier tour semblent abordables, le croisement avec la poule F nous obligera à réaliser un parcours parfait dès le début de ces qualifications. Il faudra assumer notre rang, même si nous savons que la configuration de l’Équipe de France sera très éloignée de celle médaillée d’argent aux Jeux de Tokyo. Rien ne sera facile dans ce parcours jusqu’en 2023. Il faudra être prêt dès le début face à de sérieux clients de notre continent. Nous savons que nous devrons faire appel à un grand nombre de joueurs du Team France Basket pour atteindre nos objectifs mais je suis convaincu que les joueurs appelés feront le maximum pour aider l’Équipe de France à se qualifier pour la Coupe du Monde."

Surtitre: 
Coupe du Monde 2023
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Hongrie, Monténégro et Portugal seront les adversaires de l’Equipe de France lors de la première phase des qualifications à la Coupe du Monde 2023.
crédit: 
FIBA
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Les Bleus attendent le tirage au sort des Qualifiers de la Coupe du Monde 2023

Corps: 

Quelques semaines seulement après leur très beau parcours aux Jeux Olympiques de Tokyo conclu par une médaille d'argent, les Bleus vont devoir se tourner vers la Coupe du Monde 2023 organisée en Indonésie, au Japon et aux Philippines et de nouveaux objectifs. Et même si l'équipe devrait être largement différente de celle vue au Japon (pour rappel les joueurs NBA et EuroLeague ne participent pas à toutes les rencontres en fonction des calendriers de leurs équipes), les hommes de Vincent Collet, tout juste prolongé jusqu'en 2024, partiront avec de fortes ambitions.

Six fenêtres de qualification attendent les Bleus entre novembre 2021 et février 2023. Le système de qualification est expliqué dans la vidéo ci-dessous :

La cérémonie officielle du tirage au sort sera à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 30. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Mardi 31 août à 12h se déroule le tirage au sort des Qualifiers de la Coupe du Monde 2023 à la Maison du Basketball Patrick Baumann située à Mies (Suisse).
crédit: 
FIBA
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Vincent Collet à la tête des Bleus jusqu'en 2024

Corps: 

Après avoir remporté sa sixième médaille internationale cet été avec l’argent olympique aux JO de Tokyo 2021, Vincent Collet (58 ans) va poursuivre sa mission d’entraîneur de l’Equipe de France masculine jusqu’en 2024.

Le technicien tricolore sera à la tête du staff des Bleus pour les prochaines échéances qui attendent le Team France Basket : les qualifications à la Coupe du Monde 2023 dès le mois de novembre 2021 (ndlr, tirage au sort le mardi 31 août), l’EuroBasket 2022, la FIBA Basketball World Cup 2023 et les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Disponible à temps plein pour l’Équipe de France depuis la fin de son contrat à Strasbourg en janvier 2020, il a été convenu avec Vincent Collet, Alain Contensoux, Jacques Commères et Boris Diaw, que s’il souhaitait rejoindre un club, la FFBB ne s’y opposerait pas à condition que celui-ci s’engage à le libérer pour l’ensemble des échéances internationales liées à l’Équipe de France et qu’il soit à temps plein à la FFBB et en Équipe de France lors de la saison 2023-2024 avant les Jeux Olympiques à Paris.

Jean-Pierre Siutat – Président de la Fédération Française de BasketBall : « Nous sommes très heureux que Vincent Collet poursuive son engagement à la tête des Bleus. Son professionnalisme et son engagement sans faille depuis 2009, mis une nouvelle fois en lumière par la médaille d’argent olympique remportée il y a quelques semaines à Tokyo, nous ont convaincus qu’il était le meilleur pour conduire les Bleus jusqu’aux Jeux Olympiques à Paris. Vincent a l’adhésion des joueurs ; avec eux, il a non seulement remporté cet été sa sixième médaille internationale à la tête du Team France, et je suis certain qu’il pourra en ramener d’autres d’ici 2024, mais aussi fait considérablement progresser l’Équipe de France dans de nombreux domaines. Je lui souhaite également beaucoup de réussite dans son futur club. »

Alain Contensoux – Directeur Technique National : « Je me réjouis du maintien de Vincent à la tête de la sélection. Nous avons eu les réunions de débrief nécessaires avec Vincent, Jacques Commères, Boris Diaw, les joueurs et Jean-Pierre Siutat. Vincent a su faire progresser l’équipe, assurer la présence de la France au plus haut-niveau international et gagner des médailles. L’objectif des Jeux à Paris dans trois ans est fondamental et je suis certain que le travail qu’il a fourni avec l’ensemble du Team France Basket portera ses fruits dès les prochaines échéances, l’Euro l’année prochaine, la Coupe du Monde dans deux ans et ses qualifications dès cette année. »

Vincent Collet – Entraîneur de l’Équipe de France de basket-ball : « Je suis très heureux et fier de poursuivre l’aventure à la tête de l’Équipe de France. Depuis 2009, nous vivons des émotions incroyables à l’image de celles vécues à Tokyo pour la médaille d’argent olympique. Je tiens à remercier Jean-Pierre Siutat, président de la FFBB, et toute la Fédération, pour la confiance qu’ils me témoignent en me permettant de prolonger encore cette mission jusqu’en 2024. Depuis mon arrivée en bleu, je mesure l’honneur que j’ai de représenter la France au plus haut-niveau, et j’espère que nous pourrons ramener très prochainement de nouvelles médailles internationales au basket français. »
 

Retrouvez toute l’actualité des Bleus et du Team France Basket sur :
www.teamfrancebasket.com

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 25. Août 2021
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Jean-Pierre Siutat a annoncé ce mercredi la prolongation du contrat de Vincent Collet à la tête de l’Équipe de France de basket-ball. En poste depuis 2009 et médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été, Vincent Collet (202 matches dirigés en bleu) conduira le Team France Basket jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
crédit: 
(Crédit : FIBA)
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Un tee-shirt collector pour un contre historique

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T-SHIRT COLLECTOR FFBB "2,5 SECONDES"
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Surtitre: 
FFBB Store
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
C'est l'action de ces Jeux Olympiques de Tokyo. Celle qui mène les Bleus à l'argent olympique. Il reste 2,5 secondes à jouer en demi-finale des J.O., et Nicolas Batum déploie ses ailes pour contrer le slovène Klemen Prepelic, qui s'envolait au lay-up. Alors on s'est dit qu'on allait immortaliser ce contre décisif avec ce tee-shirt collector, en vente exclusivement au FFBB Store.
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(Crédit : FFBB)
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"On commence à réaliser"

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Quelques jours après la finale, est-ce que vous commencez à réaliser ?
Petit à petit on commence à réaliser surtout avec le retour à Paris. Je suis très content de ce que l'on a accompli au Japon. Dans les jours à venir on va se rendre plus compte de ce qu'on a réalisé.

Que représente cette médaille olympique dans votre carrière ?
C'était un objectif. Pour chaque sportif c'est un peu le Graal. On n'a pas eu l'or malheureusement mais très content de l'argent.

Vous avez aussi fait rêver beaucoup de gens. C'était aussi un objectif ?
Oui c'est sûr mais on ne s'en est pas beaucoup rendu compte car on était loin de tout, dans une bulle au village olympique. Toute la France était dernière nous, nos proches. Ca fait vraiment plaisir.

S'il ne fallait garder qu'une image de ces Jeux, quelle serait-elle ?
Je pense que l'image c'est la montée sur le podium et après le contre de Nicolas (Batum) qui nous envoie en finale.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Meneur du Team France Basket, Thomas Heurtel revient sur l'expérience olympique vécue à Tokyo où il a remporté la médaille d'argent avec les Bleus.
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"Inspirer les jeunes"

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Est-ce que vous réalisez ce que vous avez accompli à Tokyo ?
C'est dur de réaliser, je pense que ça va prendre du temps. C'est bien d'être rentré en France, de voir l'accueil des gens. J'espère que l'on a fait rêver les gens, de ce que je vois sur les réseaux sociaux, ils sont fiers. C'est que du plaisir, on fait ça pour inspirer les gens, les jeunes. Il n'y a rien de plus beau.

Quelle image retiendras-tu de ces Jeux Olympiques ?
La médaille. On a fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là. Cette année la préparation a été compliquée, les Jeux aussi avec le protocole sanitaire. C'était une super expérience avec un groupe de gars que je respecte, que j'apprécie. C'est ce qui a rendu l'expérience cool, fun. On est content de revenir avec quelque chose.

Maintenant place aux vacances...
Oui on va récupérer un petit peu et ensuite se préparer pour la saison qui arrive.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Élu dans le 5 majeur des Jeux Olympiques, Rudy Gobert a pris une part prépondérante dans la médaille d'argent décrochée par l'Équipe de France masculine.
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Rendez-vous à Paris

Corps: 

C’est désormais bien plus qu’une simple posture. Une culture. Qui s’est installée au fil des années. Et qui ruisselle des A vers les plus jeunes catégories. Qui accompagne le fait de revêtir le maillot de l’Equipe de France. L’ambition est une constante chez les internationaux. Qui se donnent les moyens d’arriver à leurs fins. Féminines comme masculins avaient annoncé clairement leur volonté de monter sur le podium olympique. Et ils sont allés jusqu’au bout de l’aventure. Depuis 10 ans, les Equipes de France A ont remporté 14 médailles internationales. Une réussite exceptionnelle que les acteurs d’aujourd’hui et ceux de demain veulent voir perdurer.

"Nous sommes des chiens et on ne lâche absolument rien. On va toujours de l’avant et j’espère que ça se ressent parce que c’est une image qu’on veut véhiculer aux jeunes. C’est ce qui fait notre force, notre identité, c’est cet état d’esprit", a souligné Evan Fournier, qui a également évoqué l’EuroBasket 2022 et la Coupe du Monde 2023 à venir. Le nouvel arrière des Knicks n’a pas caché sa fierté mais également sa déception. Car c’est bien l’or que visaient les Bleus malgré la domination incontestable des Etats-Unis sur le sport.

"On n’est pas satisfait d’une médaille d’argent aux Jeux Olympiques et ça c’est une satisfaction. On a installé une base avec la génération Parker et Diaw. On espère inspirer maintenant la suite : on veut être au top", poursuit Nicolas Batum. "Avec les jeunes qui arrivent derrière je pense que le futur est beau pour la France." A Tokyo cinq joueurs comptaient moins de 20 sélections et des générations particulièrement prometteuses attendent pour prendre le relai. "J’espère que tous les jeunes qui nous regardent ont pu voir que lorsque tu crois en tes coéquipiers, en tes coaches et en toi, que tu travailles pour accomplir tes objectifs, peut-être que tu n’y arriveras pas forcément mais tu vas t’en approcher. Notre rêve ne s’arrête pas là. Les Jeux de Paris arrivent dans trois ans. Allons de l’avant", insiste de son côté Rudy Gobert.

Chez les féminines, un été interminable s’est conclu de la plus belle des façons par la conquête d’une deuxième médaille. Et là aussi la relève est prête. Elle a même déjà intégré le groupe et joué un rôle capital à Tokyo. "Depuis 2-3 ans nous avons mélangé trois générations pour préparer le futur et intégrer les jeunes joueuses. Rien n’est mieux que d’évoluer aux côtés de Sandrine Gruda et Endy Miyem. C’est la force du basket féminin français", remarque Valérie Garnier. Symbole de cette nouvelle vague, Marine Fauthoux et Iliana Rupert, 20 ans toutes les deux, ont pris du volume au fil de la compétition et confirment que les succès enregistrés chez les jeunes se répercutent chez les seniors. "Ce qu’on veut c’est l’or. La génération 2001 on en parle souvent. On espère être le futur", glissait ainsi Marine Fauthoux avant l’aller chercher sa médaille de bronze sur le podium.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 8. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Médaillées chez les féminines et les masculins, les Equipes de France repartent de Tokyo heureuses mais également avec l’ambition de continuer à briller dans le futur. Et viser l’or à Paris en 2024.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Maître du jeu, maîtres des Jeux

Corps: 

Il est des rêves dont on voudrait ne jamais se réveiller. Mais la réalité est implacable. Et les Etats-Unis ont ajouté une nouvelle médaille d’or à leur collection.

Dès la première action de la rencontre, les Bleus servaient Rudy Gobert qui montait au dunk sur Kevin Durant. Alimenter les grands et laisser à tout prix Team USA sur demi-terrain faisaient partie des incontournables pour rester dans la roue des Américains. Ces derniers allaient signer un 2/11 aux tirs dans les cinq premières minutes confortant les Bleus dans leurs options. Si Gobert causait bien des dégâts dans la raquette, quelques hésitations en attaque et trop de balles perdues ne permettaient pas de faire fructifier ce mauvais passage (12-6). Et quand la machine infernale Kevin Durant se mettait en branle, les triples champions olympiques débutaient un 3-12 qui les relançaient pleinement.

Les Etats-Unis ne pardonnent aucune erreur, aucun relâchement. Les Australiens en demi-finale avaient à peine eu le temps de lever les yeux vers le panneau d’affichage indiquant +15 qu’ils comptaient déjà 10 points de retard. La France a connu le même sort, ou presque. Jayson Tatum prenait le relai de Durant et de l’autre côté du terrain la défense US, et notamment la sangsue Jrue Holiday, tenait parfaitement les duels à l’extérieur. Le meneur des Bucks n’est pas la plus exposée des stars NBA mais depuis le début des Jeux il donne souvent le ton pour les troupes de Gregg Popovich. Il entraîne avec lui une équipe au talent exceptionnel mais qui devient véritablement injouable lorsqu’elle décide de changer de braquet défensivement.

Leur capacité à étouffer les porteurs de balle et le pur génie de Durant (21 pts à la pause) ont permis à Team USA de compter jusqu’à 13 points d’avance (26-39). Le danger était grand de totalement céder. Mais les Bleus ont continué d’abreuver en ballon Rudy Gobert qui provoquait faute sur faute. Sans un léger déchet aux lancers-francs la France aurait même pu faire plus que rester dans la roue (44-46, 21’).

La recette ne changeait pas au retour des vestiaires. Holiday infranchissable, Durant inarrêtable les Etats-Unis parvenaient systématiquement à préserver un matelas d’une dizaine de points d’écart malgré les efforts de Gobert et d’un Guerschon Yabusele efficace. Quand après avoir largement gêné Fournier, Holiday poursuivait son travail de démolition en muselant Heurtel les Américains s’offraient quelques paniers meurtriers en transition (57-71). Mais deux tirs à trois-points consécutifs de Timothé Luwawu-Cabarrot, irréprochable depuis le début du tournoi, et Nicolas Batum redonnaient de l’espoir à l’Equipe de France.

Popovich sentait le danger soudain bien réel quand Frank Ntilikina s’élevait à longue distance (70-73). A cinq minutes tout semblait encore possible mais en un éclair le trio Lillard-Holiday-Tatum se chargeait de redonner de l’air à leur équipe. Jamais l'Equipe de France n'a renoncé dans cette finale olympique. Elle s'est battue pour son rêve jusqu'à la dernière seconde. 

Les réactions
Vincent Collet :
"Je suis bien évidemment déçu mais aussi très fier de ce qu’on fait mes joueurs. Pas seulement sur ce match mais aussi pendant le tournoi. Nous avons joué avec le cœur et avec intelligence et ce soir nous voulions gagner ce match. Nous savions qu’ils étaient favoris mais sur un match tout est possible et nous voulions les pousser aussi loin que possible. Malheureusement nous avons fait quelques erreurs en fin de troisième quart-temps, début du quatrième en perdant des ballons. Le plan était de jouer intérieur mais à un moment nous avons trop dribblé et trop cherché la pénétration. Face à leur pression cela a coûté des pertes de balle et face à eux c’est mortel. Cette médaille est une grande satisfaction. Nous avons gagné cinq médailles ces dix dernières années mais les Jeux Olympiques représentent beaucoup au basket et on peut voir la différence avec l’équipe qu’a envoyé Team USA. Bien sûr nous sommes fiers mais cela nous rend encore plus exigeants. C’est la mentalité de ce groupe. On pense qu’on peut être meilleur. Parce qu’on veut gagner."

Rudy Gobert : "On savait qu’ils seraient très agressifs sur la balle et on savait que si nous perdions des ballons c’était panier derrière. Ils se nourrissent de ces séquences. Ils ont énormément de talent et ils vont mettre des shoots sur lesquels personne ne peut défendre. Mais avec les pertes de balle et les lancers-francs manqués on s’est tiré une balle dans le pied. On n’a jamais abandonné. J’espère que tous les jeunes qui nous regardent ont pu voir que lorsque tu crois en tes coéquipiers, en tes coaches et en toi, que tu travailles pour accomplir tes objectifs, peut-être que tu n’y arriveras pas forcément mais tu vas t’en approcher. Notre rêve ne s’arrête pas là. Les Jeux de Paris arrivent dans trois ans. Allons de l’avant."

Nicolas Batum : "Les détails nous ont coûté le match. On avait annoncé avant le tournoi qu’on visait l’or et nous étions vraiment tout proches. Avec les jeunes qui arrivent derrière je pense que le futur est beau pour la France. Le fait d’être déçu c’est une satisfaction ! On n’est pas satisfait d’une médaille d’argent aux Jeux Olympiques et ça c’est une satisfaction. On a installé une base avec la génération Parker et Diaw. On espère inspirer maintenant la suite : on veut être au top. On y croit et on y croira à chaque fois. On espère que le basket français continuera à glaner des médailles et pourquoi pas une médaille d’or."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 mascukins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Samedi, 7. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Les Etats-Unis ont remporté leur quatrième titre olympique consécutif en dominant l’Equipe de France en finale (87-82). Les Bleus monteront dans la soirée sur la deuxième marche du podium.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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667916
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Songe d’une nuit d’été

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1948, 2000 et désormais 2021. Trois finales olympiques. Trois France-Etats Unis.

Au sortir de la guerre, les Bleus avaient encaissé un terrible -44 terminant à 7 sur 67 aux tirs (21-65). A l’entre-deux initial, René Derency (1,91 m) s’était présenté face à Bob Kurland (2,13 m), un des premiers dunkeurs de l’histoire pour qui la règle du goaldtending (interdiction de contrer en phase descendante) avait été inventée. Les joueurs avaient découvert un basket à des années lumières de celui qu’il pratiquait dans le championnat de France. "J’ai eu l’impression de jouer au sous-sol alors que les Yankees étaient au premier étage. Tout se passait très haut au-dessus de ma tête", souriait René Chocat.

52 ans plus tard, l’Equipe de France, miraculée après une phase de poule ratée, était passée à deux doigts de réaliser l’exploit du siècle face à Kevin Garnett, Ray Allen, Alonzo Mourning ou Jason Kidd. Menée 56-72 à huit minutes de la fin, les Bleus se lâchent et lorsqu’Antoine Rigaudeau fait mouche à 6,25 m le Roi retourne vers son banc le poing rageur et les yeux fous. L’inimaginable devient possible. Le fantasme à portée de mains. "Rudy Tomjanovich était blanc comme un linge", se souvient Jean-Pierre de Vincenzi à propos du coach double champion NBA avec les Rockets. Revenus à -4 deux rebonds offensifs abandonnés et des pertes de balle tricolores décident du sort du match (75-85). "J’ai découvert ce jour-là ce qu’était la peur de gagner", sourit JPDV. "Ai-je pensé qu’on allait les battre ? Sur un malentendu, oui…"

21 ans plus tard pas besoin d’avoir 12 Jean-Claude Dusse sur le parquet de la Saitama Super Arena. La NBA, qui accueillait 13 joueurs français cette saison, n’est plus si lointaine. Et si les Américains sont toujours les immenses favoris du tournoi, l’Equipe de France restent sur deux victoires consécutives face à Team USA. En quart de finale de la Coupe du Monde 2019 puis lors du premier match de la phase de poule. "C’est moins impossible", souriait Nicolas Batum en réponse à une question sur les perspectives de dominer les stars US. "Tu peux renverser un titan", ajoute Evan Fournier. "Quand on regarde l’effectif bien évidemment ils nous sont supérieurs. Mais est-ce qu’on peut les battre ? Est-ce qu’on a un vrai savoir-faire ? Bien sûr."

Les Bleus ne se présenteront pas en victime expiatoire déjà ravie d’avoir atteint ce niveau de la compétition. "Le rêve c’est de gagner les Jeux Olympiques contre les Etats-Unis", insiste Fournier, qui sait également que l’équipe qui se présentera face à lui n’a plus grand-chose à voir avec celle battue le 25 juillet dernier. "Je ne les ai pas regardés mais rien qu’au niveau physique… Moi j’ai mis une semaine avant de dormir. Et plus les matches passent plus ils prennent du rythme." La République Tchèque, l’Espagne et l’Australie ont résisté une mi-temps avant de prendre l’eau dans les 20 dernières minutes : -31, -14 et -22 sur la période ! La profondeur de banc américaine est sans égale, son adresse spectaculaire et la présence de Kevin Durant dans ses rangs (25,0 pts de moyenne sur les trois derniers matches) lui assure de résister à n’importe quel temps faible. "Il va falloir inventer un chemin et il sera différent de la dernière fois", prévient Vincent Collet.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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A 4h30 l’Equipe de France défie les Etats-Unis en finale des Jeux Olympiques. 13 jours après avoir battu les stars NBA, les Bleus veulent croire à un nouvel exploit.
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Bellenger/IS/FFBB
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TLC leader de banc

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En choisissant Timothé Luwawu-Cabarrot pour faire partie de l’aventure olympique, Vincent Collet avait une idée claire derrière la tête. Il avait apprécié le remarquable début de saison de l’arrière-ailier des Nets dans un profil de 3D qu’affectionnent particulièrement les coaches NBA. Un gros défenseur capable de sanctionner à trois-points. Il avait également à l’esprit la capacité du Cannois à s’effacer derrière les stars en imaginant que potentiellement ses minutes seraient parfois limitées derrière les vétérans de l’Equipe de France.

Quelques semaines plus tard, celui qui avait été marqué par sa non sélection pour la Coupe du Monde 2019 est devenu un rouage essentiel de la bonne marche des Bleus. Il est le joueur du banc le plus utilisé (20 minutes) et vient de livrer deux performances décisives lors des deux dernières rencontres à élimination directe. En quart de finale, face à l’Italie, alors que les Transalpins semblaient en mesure de renverser une rencontre qui leur avait longtemps échappé, c’est un tir à trois-points de Luwawu-Cabarrot qui aura stoppé ce dangereux élan. En demi-finale, alors que la Slovénie menaçait de s’envoler au premier quart-temps, ses 8 points consécutifs relançaient la France et à 56 secondes du buzzer c’est lui à nouveau qui prenait ses responsabilités de loin pour réussir un tir capital. "TLC nous sauve la première mi-temps, il nous sauve le match", estime Nicolas Batum. "Nous sommes à deux doigts de prendre l’eau, offensivement on est perdu quand il rentre… Il est en train de s’installer en Equipe de France et il va être là pour un long moment."

Auteur de 15 points (son record) et 5 rebonds en 22 minutes, celui qui est actuellement agent-libre a fait le job des deux côtés du terrain en faisant partie de ceux qui se sont relayés sur le cas Luka Doncic : "Je suis là pour défendre et mettre des tirs quand il faut. Des mecs ont beaucoup d’expérience et je suis là pour apprendre. Mais je suis aussi là pour amener tout ce que je sais faire et je suis assez rôdé pour jouer ce genre de match. Si on les aborde avec trop d’appréhension on se met de la pression pour rien." A 26 ans, Luwawu-Cabarrot, qui avait très jeune fait le choix de l’exil en rejoignant la fabrique serbe de champions de Mega Leks, explose aux yeux du grand public sur la plus grande scène mondiale.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Pour sa première compétition internationale avec les A, Timothé Luwawu-Cabarrot, TLC pour les intimes, joue déjà un rôle déterminant.
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Bellenger/IS/FFBB
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Le contre d’une vie

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Les super héros surgissent en général quand tout semble perdu. Et lorsque Klemen Prepelic s’est élevé pour un lay-up à deux secondes du buzzer, les rêves français d’une finale olympique semblaient sur le point de s’envoler. "Je me dis que c’est fini", soufflait Evan Fournier en zone mixte. "Je ne sais pas d’où sort Nico…"

Et puis Batman est arrivé. Pour la quatrième fois de la soirée Nicolas Batum a déplié ses ailes pour aller scotcher sur la planche le tir de la gagne. Une action typique de l’ailier des Clippers. Ou plutôt d’une version plus ancienne. "C’est l’action que je faisais quand j’étais plus jeune et c’est revenu. Ça doit faire cinq ans que je n’ai pas fait un contre comme ça. Je savais que j’allais l’avoir, que j’allais la prendre sur la planche."

Comme un signe du destin pour un joueur en pleine rédemption en NBA et qui voulait effacer certains souvenirs douloureux en bleu. "J’ai fait des bons matches en Equipe de France mais j’ai l’impression qu’on se rappelle trop de mes matches pourris : mes trois lancers-francs ratés à l’EuroBasket en 2015, le quart de finale des Jeux en 2016, la demi-finale de la Coupe du Monde en 2019… Est-ce que ça efface tout ? S’il vous plaît oui."

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Une action défensive de légende de Nicolas Batum a envoyé l’Equipe de France en finale des Jeux Olympiques.
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FIBA
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Une finale de rêve

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Qui est le meilleur joueur de l’histoire ? Un débat qui enflamme en général les débats entre les partisans de Michael Jordan, ceux de LeBron James ou de Kobe Bryant.

Qui est en ce moment le meilleur joueur du Monde ? Ceux qui suivent les Jeux Olympiques pourront également s’écharper. Après avoir vu Kevin Durant massacrer consécutivement l’Espagne et l’Australie avec une écœurante facilité, la question méritait d’être posée.

Tokyo voit évoluer deux extra-terrestres depuis le début du tournoi olympique. Et Luka Doncic n’a pas tardé à confirmer ce statut lors du premier quart-temps face à l’Equipe de France. Nicolas Batum avait pourtant eu l’excellente idée de le contrer sur la toute première possession du match. Mais le joueur des Mavericks en a vu d’autres et a rapidement débuté son découpage chirurgical de la défense tricolore. Après dix minutes il affichait déjà 10 points, 3 rebonds et 5 passes décisives au compteur et la Slovénie était déjà partie sur des bases offensives toujours aussi folles dans le contexte FIBA (29 points).

Beaucoup d’équipes auraient explosé mais les Bleus ont cette année une force de frappe supérieure à celle de la Coupe du Monde 2019. Jeudi, c’est Timothé Luwawu-Cabarrot qui est apparu à la rescousse quand le bateau tanguait (18-25). L’arrière des Nets inscrivait 8 points consécutifs pour remettre la France dans le sens de la marche. Rassurée, elle haussait le ton défensivement. Les longs segments de Batum gênaient les shooteurs et Rudy Gobert jouait les derniers remparts à la perfection à l’image d’un contre monumental sur Edo Muric parti au dunk.

Doncic, parti souffler quelques instants sur le banc, revenait aux affaires, cette fois poursuivi par Frank Ntilikina. La demi-finale avait cependant changé de visage, soudain devenue plus dure, plus âpre. Les pourcentages de réussite s’en ressentaient et les seconds rôles prenaient le relai des acteurs principaux, Guerschon Yabusele et Klemen Prepelic se chargeant d’alimenter la marque. A la pause les deux équipes étaient toujours dos à dos (42-44).

La sortie des vestiaires était marqué par par le retour de l’adresse pour Evan Fournier et par l’immense travail de Nicolas Batum sur Doncic. Le Slovène est un génie mais également une diva qui passe son temps à passer ses nerfs sur les arbitres. Son agacement lui a finalement valu une faute technique et c’est toute son équipe qui a semblé rattrapée par la tension et la frustration. Nando De Colo profitait de ses mouvements d’humeur pour enfiler les lancers-francs puis un tir primé (63-56) qui offraient aux Bleus leur premier avantage marquant (63-56, 26e). L’écart atteindra les dix unités grâce à la démonstration de De Colo sur la période (12 pts) avant une réaction slovène à coup de trois-points.

Jaka Blazic réglait la mire et les champions d’Europe fondaient sur les Bleus avec comme exécuteur des hautes œuvres Mike Tobey, Américain bon teint qui a découvert Ljubljana et ses charmes il y a tout juste deux mois. L’intérieur de Valence profitait des swtiches défensifs pour s’imposer au rebond offensif (78-78). Le match devenait alors complétement fou entre fautes techniques et exploits individuels. Klemen Prepelic répondait à Timothé Luwawu-Cabarrot à trois-points et au buzzer Nicolas Batum sortait l'action d'une carrière en contrant sur la planche l'ultime tir de Prepelic.

Après 1948 et 2000, l'Equipe de France est à nouveau en finale des Jeux Olympiques !

Les réactions
Vincent Collet
: "C’était un match fantastique et il faut deux équipes pour que ce soit le cas. L’action de Nicolas Batum est fantastique et décide qui est le perdant et qui est le vainqueur. Les deux équipes refusaient de perdre ce match et c’est pour ça qu’à chaque fois il y a eu une réaction quand l’un des deux étaient en difficulté. A +10 je pensais que le plus difficile était fait mais ce n’était pas le cas. Je pense qu’on a fait ce qu’il fallait pour les ralentir. Ils jouaient des rencontres à 95 possessions et on voulait les limiter. Cela fait 21 ans que le basket français n’a pas été en finale. Depuis le début du tournoi nous attendons ça. En 2000 c’était une surprise. En 2019 à la Coupe du Monde nous avions été frustrés par la demi-finale et cette fois on voulait finir le job. Je sais que les Etats-Unis sont favoris mais j’espère que nous aurons la même énergie samedi. On ne pouvait pas faire un match moyen pour battre cette Slovénie. Il fallait mériter cette place en finale. Cette victoire est la plus importante de ma carrière. Dans la vie d’un sportif les Jeux Olympiques sont à part. Quand j’étais gosse je rêvais de jouer un France-Etats Unis en finale. Je l’ai dit à Popovich au premier match."

Nando De Colo : "C’était un match incroyable. L’un des meilleurs auquel j’ai pris part avec l’équipe nationale. Nous avons respecté le plan de jeu pendant 40 minutes. Et à la fin notre esprit d’équipe a vraiment fait la différence. On sait depuis le début ce que les Américains sont capables de faire. On a énormément de respect pour cette équipe mais on jouera la finale avec la confiance. Ce qui compte c’est ce que nous allons faire tous ensemble pour essayer de les battre."

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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L'Equipe de France est en finale des Jeux Olympiques pour la troisième fois de son histoire après avoir éliminé la Slovénie au terme d'une demi-finale exceptionnelle. Elle retrouvera les Etats-Unis pour l'or.
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Bellenger/IS/FFBB
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Les Jeux Olympiques arrivent à Paris !

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Ce dimanche 8 août aura lieu le Passage de Relais entre Tokyo 2020 et Paris 2024 lors de la Cérémonie de Clôture des Jeux Olympiques qui marquera officiellement le début de notre Olympiade.

Paris 2024, le CNOSF, le CPSF et la Ville de Paris, vous invitent à venir célébrer ce moment exceptionnel à partir de 12h au Trocadéro sur le Live des Jeux. L’accès au site est gratuit et à cette occasion, Paris 2024 présentera notamment une séquence artistique incluant le déploiement du drapeau sur la tour Eiffel en compagnie des médaillés olympiques de retour de Tokyo 2020 et du public du Live des Jeux. Ce moment sera suivi par un concert exclusif de Woodkid.

Informations pratiques :

Conformément aux protocoles sanitaires en vigueur, il vous sera demandées de présenter à l’entrée du site votre pièce d'identité ainsi qu'un pass sanitaire validé, attestant la preuve de tests RT – PCR ou antigénique de moins de 48H ou de votre attestation de vaccination complète.

Accès, horaire, programmation, mesures sanitaires sur : https://www.paris2024.org/fr/live-trocadero/

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Jeux Olympiques de Paris 2024
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Ce dimanche 8 août au Trocadéro, venez célébrer le sport lors du Passage de Relais entre Tokyo 2020 et Paris 2024.
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Face au monstre

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Seules les fenêtres FIBA ont réussi à stopper la Slovénie. Depuis 2017 l’ancienne république yougoslave, 2 millions d’habitants seulement, a enchaîné 17 victoires consécutives lorsqu’elle a l’occasion d’aligner Luka Doncic. 9 succès à l’EuroBasket en 2017 pour un triomphe continental historique. 4 victoires au TQO de Kaunas. 4 autres enfin aux Jeux Olympiques de Tokyo. Une série surréaliste qui ne prend donc pas en compte la bérézina des qualifications à la Coupe du Monde 2019 (3 victoires, 9 défaites). Privée de sa star mais aussi le plus souvent de ses meilleurs joueurs d’Euroleague, la Slovénie avait manqué sa qualification pour la Chine.

Doncic de retour cet été, elle a repris sa marche en avant. Et de la plus spectaculaire des façons. A 19 ans, le phénomène avait mis l’Euroleague à ses pieds avec le Real Madrid. En trois saisons seulement avec les Mavericks il a fait taire tous ceux qui doutaient de sa capacité à s’adapter en NBA. Et pour sa première compétition comme patron de sa sélection, il survole les Jeux Olympiques : 26,3 points, 10,0 rebonds et 8,0 passes décisives de moyenne. Des chiffres qui donnent le tournis. "En 30 ans je n’ai jamais vu un joueur dominer autant qu’il ne le fait sur ce tournoi", a déclaré l’entraîneur argentin du Japon, Julio Lamas, après le passage de la tornade.

Avec 105,8 points marqués en moyenne la Slovénie est un train lancé à pleine vitesse que personne n’arrive à stopper. Avec elle, il s’agit de choisir son poison. "On verra quel est le plan", estime Evan Fournier. "Couper tous les autres et le laisser jouer tout le match ou le couper lui et laisser les autres… Mais le but n’est pas de le stopper, c’est de gagner." Personne n’a pour l’heure trouvé la bonne formule. L’Espagne, référence en matière de défense, a passé le plus clair de sa rencontre en "box and one", quatre joueurs alignés en zone tandis qu’un cinquième s’occupait exclusivement du cas Doncic. Des prises à deux voire à trois ont limité le prodige à 7 tirs mais il a disséqué cette défense avec patience et vista. Sa taille et sa vision lui ont permis de capter 14 rebonds et délivrer 9 passes décisives à l’armée de shooteurs qui l’entoure (près de 40 tirs à trois-points tentés par match !).

L’Equipe de France avait volé en éclats à l’EuroBasket 2017 (78-95) et le défi 2021 s’annonce tout aussi compliqué face à une escouade parfaitement hiérarchisée où chaque élément accepte et maîtrise son rôle à la perfection. "Ils sont plus forts qu’en 2017", estime Vincent Collet. "Déjà parce que Doncic a quatre ans de plus. Les autres sont à maturité. Et ils semblent possédés. Ils élèvent leur niveau sous le maillot national et sont portés par Doncic qui donne une confiance incroyable à cette équipe."

La confiance, l’Equipe de France l’a retrouvée depuis son arrivée à Tokyo. Le succès d’entrée face à Team USA a confirmé que ses ambitions n’étaient pas démesurées et ses leaders ont répondu présents dans les moments clés. Après avoir brisé le plafond de verre que constituait les quarts de finale, les Bleus veulent voir plus loin. "C’est la plus belle des compétitions. Les Jeux Olympiques sont la référence pour le basket. Etre dans le dernier carré, quand on connaît la concurrence mondiale, c’est une vraie satisfaction", avance Vincent Collet. "Mais on est gourmand même si on sait que l’adversaire qui se présente est redoutable."

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Août 2021
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En demi-finale des Jeux Olympiques, l’Equipe de France affronte la Slovénie, championne d’Europe en titre et invaincue en compétition internationale avec le phénomène Luka Doncic dans ses rangs.
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Bellenger/IS/FFBB
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Batman, le retour

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Nicolas Batum n’est pas qu’un immense joueur de basket. C’est également une encyclopédie du jeu. De son histoire, de son présent. L’ailier des Clippers n’avait donc besoin de personne pour lui rappeler que ses deux prestations lors des quarts de finale olympiques ne resteront pas dans le grand livre de ses exploits en bleu : 9 points à 3/12 à Londres en 2012, 0 pt à 0/2 à Rio en 2016. Un véritable traumatisme qui explique sans doute des premières minutes compliquées face à l’Italie. "Quelques fantômes nous poursuivaient depuis nos deux éliminations en quarts de finale", souriait-il en conférence de presse. "Je ne pouvais pas perdre ce match. J’étais nerveux et j’ai fait des erreurs au début donc il fallait que je me reprenne."

Batum l’a fait, et bien plus encore : 15 points, 14 rebonds (son record en sélection), 3 passes décisives, 3 interceptions et 2 contres dont un étourdissant scotch sur Simone Fontecchio parti au dunk. Pour sa 12e campagne avec l’Equipe de France, il touche presque du doigt le grand objectif de sa carrière internationale : "La seule chose qui me manque c’est une médaille olympique. Compte tenu de la façon dont j’avais joué lors des deux quarts de finale je devais faire quelque chose de différent. Je ne pouvais pas laisser Evan et Nando tout seuls." Ses coéquipiers comme son coach ne pouvait que saluer son activité de tous les instants. "Il a été incroyable, héroïque, il a comblé tous les trous qu’il y avait à combler", notait Rudy Gobert. "Il a été exceptionnel en terme d'abnégation et d'abattage", ajoutait Vincent Collet. "Son match est grandiose, il est au four et au moulin. Heureusement que nous avons eu ce Nicolas là ce soir."

La journée a été d’autant plus particulière pour Nicolas Batum que les signatures des agents libres NBA ont pu débuter à 7h00 du matin au Japon, deux jours après le début des négociations. Et dès 7h01 c’est une pluie de dollars qui s’est abattue sur les plus convoités des joueurs NBA. Evan Fournier en faisait partie, rejoignant New York pour quatre ans. Et son aîné n’a pas tardé à suivre, renouvelant son bail chez les Clippers pour deux ans. L’équipe de Los Angeles a permis au Français de relancer une carrière dans la Ligue qui battait de l’aile et les Bleus profite pleinement de ce renouveau à Tokyo. "Quand je me suis réveillé j’ai appelé mon agent pour qu’il me trouve un contrat tout de suite qu’on puisse passer à autre chose. C’était dans ma tête depuis 48 heures. Entre la free-agency et un quart de finale olympique c’est quelque chose qui ne se reverra jamais."

A 32 ans, Batum se voit offrir l’opportunité de disputer une demi-finale olympique. La première pour la France depuis 2000. Et face à la Slovénie, son rôle pourrait être à nouveau capital pour tenter de stopper celui qui écrase domine les Jeux de toute sa classe : Luka Doncic.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Août 2021
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Pour son troisième quart de finale olympique Nicolas Batum a réalisé un de ses meilleurs matches en Equipe de France, désireux d’effacer les fantômes de Londres et Rio.
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FIBA
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Les Bleus pour une médaille

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Vincent Collet sait d’expérience qu’une Italie, même diminuée, peut être dangereuse dans les moments décisifs. Il était de la déroute du match pour le bronze à l’EuroBasket 2003 comme assistant d’Alain Weisz. Un revers qui avait privé les Bleus des Jeux Olympiques d’Athènes. La France avait dû attendre encore neuf ans avant de retrouver les cimes olympiques. Il est des opportunités dans la vie qu’il ne faut pas laisser passer. De vraies chances à saisir sous peine de nourrir d’éternels regrets.

Le quart de finale des Jeux Olympiques, contre une Italie que personne n’attendait à ce niveau, en faisait incontestablement partie. Mais sur une fantastique dynamique depuis sa démonstration au TQO de Belgrade, la Squadra Azzurra était un adversaire à respecter et auquel il est préférable de ne pas donner confiance. Tout ce que l’Equipe de France n’a pas fait lors d’un premier quart-temps où elle a laissé échapper six ballons, faisant preuve parfois d’une légèreté coupable pour un match d’un tel enjeu. Les hommes de Meo Sacchetti n’en demandaient pas tant et profitaient des offrandes dans le sillage de Simone Fontecchio, la révélation de la saison en Euroleague.

L’Italie joue au large. Très au large. Utilisé comme pivot, Nicolo Melli est un vrai poste 4 qui passe sa vie au-delà de la ligne à trois-points.  Et quand il sort, Sachetti n’hésite pas à aligner le duo Achille Polonara-Danilo Gallinari à l’intérieur. Une combinaison qui force les grands gabarits français à sortir loin de leur zone de confort désorganisant parfois l’articulation défensive des Bleus.

Mais ces derniers n’ont pas dévié de leur plan de jeu et ont fini par faire payer ce small-ball à outrance. Un temps menés de sept longueurs (20-27), ils ont trouvé en Thomas Heurtel l’étincelle offensive qui a lancé un 13-3 salvateur. Après Rudy Gobert en début de rencontre, c’est Moustapha Fall qui se voyait gavé de ballons près du cercle. Si la France continuait d’offrir des munitions aux Italiens, Nicolas Batum jouait les pompiers de service pour effacer ces erreurs (7 pts, 8 rbds, 2 blks à la pause) et Evan Fournier, quelques heures après avoir signé un contrat de 78 millions de dollars avec les Knicks, poursuivait inlassablement d’attaquer le panier. L’Italie manquait de plier (39-34) mais Gallinari s’assurait que le suspense resterait entier au moment de regagner les vestiaires (43-42).

La première action de la deuxième mi-temps, une banale remise en jeu ratée, a sans doute fait hurler un staff technique épuisé de voir ses ouailles donner le bâton pour se faire battre. Mais Vincent Collet et ses assistants ont rapidement été rassurés par la formidable activité d’un Nicolas Batum omniprésent des deux côtés du terrain. Gobert et Fournier au diapason, l’Equipe de France suivait le rythme imposé par ses leaders. Plus agressive en défense et collective en attaque elle trouvait ses shooteurs pour des tirs ouverts et mettait l’Italie au supplice (62-48).

La belle circulation de balle s’arrêtait pourtant soudainement à la faveur de rotations moins efficaces. Le retour des titulaires ne changeait pas grand-chose à la donne. Pendant huit interminables minutes à cheval sur le troisième et le quatrième quart-temps la France n’inscrivait plus le moindre panier dans le jeu. Les jambes coupées elle voyait Fontecchio réaliser un festival et ramener les siens à égalité (66-66). Les Azzurri tout heureux d’avoir été ainsi relancés étaient encore à hauteur à 90 secondes du buzzer (73-73) mais deux actions décisives de Thomas Heurtel envoyaient les Bleus en demi-finale.

Les réactions
Vincent Collet :
"Je suis très heureux, très satisfait que finalement nous ayons réussi. C’était le genre de match qu’on attendait. On savait ce qu’ils avaient fait contre la Serbie, la manière qu’ils ont d’attirer les grands à l’extérieur. C’est difficile pour nous mais Gobert et Fall ont fait les efforts, même quand ils changeaient sur les arrières. Nous avons ralenti pendant cinq minutes très dures. Nous avons totalement perdu notre rythme et l’Italie est revenue. Heureusement on a réussi des stops et des tirs dans le money-time. Il va falloir que l’on prenne soin du ballon beaucoup plus en demi-finale. Ce n’est pas possible de perdre autant de ballons surtout sur des erreurs de concentration."

Evan Fournier : "C’est une équipe qui joue très dur et qui pose de réels problème. Pas qu’à nous mais à toutes les équipes parce qu’ils n’ont pas vraiment de grands. Nos grands sont très imposants et peut-être un peu moins mobiles. C’était une matchup que je redoutais personnellement. On s’est quand même sorti du piège même si on merde en fin de troisième début de quatrième quart-temps. On a été résilients et on a fait les stops quand il fallait. Jouer les Italiens va nous préparer à la Slovénie qui a un profil similaire avec des intérieurs fuyants. Mais si on refait 20 pertes de balle nous n’avons aucune chance."

Thomas Heurtel : "Vincent m’a fait confiance à la fin. Les gens qui me connaissent savent que je n’ai pas peur de prendre mes responsabilités. J’ai pris mon tir sans réfléchir au score et c’est rentré. Est-ce que ça me rappelle la demi-finale contre l’Espagne à la Coupe du Monde 2014 ? J’espère que nous n’aurons pas la même fin."

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Août 2021
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L'Equipe de France retrouve le dernier carré des Jeux Olympiques pour la première fois depuis 2000, en battant l'Italie 84-75. Elle jouera pour une médaille. Première étape jeudi face à la Slovénie.
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L'heure de vérité

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Ils étaient les yeux rivés sur un écran pour suivre le tirage au sort des quarts de finale dimanche soir à Tokyo. Et quand la France a été la première tirée des quatre équipes du premier chapeau, la tension était à son comble du côté des joueurs et du staff de l’Equipe de France. Le destin a désigné l’Italie comme adversaire et s’il convient de prendre toutes les précautions d’usage avant de commenter le tableau olympique, éviter l’Espagne et se retrouver dans la partie opposée à celle des Etats-Unis est bien évidemment ce que les Bleus pouvaient espérer de mieux.

Face à elle se présente cependant un groupe en pleine réussite. Le basket italien a enchaîné les désillusions depuis son improbable médaille d’argent olympique obtenue en 2004 à Athènes mais cet été, alors que les mauvaises nouvelles s’accumulaient (forfaits de ses trois stars Luigi Datome, Marco Belinelli, Danilo Gallinari et de celui qui est attendu comme le futur numéro un de la draft, Paolo Banchero) la Squadra Azzurra a signé un exploit XXL en remportant le TQO de Belgrade, pulvérisant la Serbie en finale. Le sélectionneur Romeo Sacchetti en a profité pour rappeler Gallinari une fois les playoffs NBA terminés et les Italiens ont poursuivi sur leur lancée pour atteindre les quarts de finale des Jeux. "Ils ont fait un TQO exceptionnel", met en garde Vincent Collet. "Ils ont confirmé qu’ils étaient compétitifs aux Jeux Olympiques en ayant perdu que de trois points contre l’Australie. C’est un quart de finale ouvert. A nous de nous préparer le mieux possible pour être dans les meilleures conditions. Nous sommes là où on voulait être."

L’Italie a prouvé par le passé qu’elle n’était jamais meilleure que lorsqu’elle n’était pas attendue. Et ce sera le cas mardi. Les problèmes de genou de Gallinari, qui l’ont limité à 7 minutes contre le Nigeria, affectant encore un peu plus sa cote chez les bookmakers. Sa capacité à artiller de loin la rend cependant dangereuse et parfois irrésistible. "L’Italie est une équipe très agressive avec des intérieurs qui s’écartent à l’image de Nicolo Melli. Ce que je crains le plus c’est que personne n’attendait leur présence. Ils ont surfé sur leur performance du TQO et on sent que leur dynamique est très bonne", estime Vincent Collet. "Par rapport à notre état d’esprit et nos ambitions, l’excès de confiance serait une faute de goût. Ce qu’il faut comprendre c’est que nous allons devoir mériter notre place en demi-finale. L’Italie est une forte équipe qui jouera sa chance avec la même envie et la même détermination que nous."

En 2012 et 2016, l’Equipe de France a connu la frustration d’une élimination en quart de finale. Depuis dix ans, elle a remporté trois médailles européennes et deux médailles mondiales. Un podium olympique est le rêve qui lui échappe. Tokyo 2021 est l’occasion à saisir. "C’est à nous de tracer notre chemin", conclut Vincent Collet.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
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A 10h20 mardi l’Equipe de France a l’occasion de retrouver le dernier carré olympique pour la première fois depuis 2000. Elle affronte l’Italie en quarts de finale.
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Bellenger/IS/FFBB
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France – Italie en quarts

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Quelques minutes après le sublime Slovénie – Espagne qui a conclu l’expéditive phase de poule qu’est devenue cette année le tournoi olympique de basket (le handball comme le volley ont conservé le très lisible format avec deux poules de six), la FIBA a procédé au tirage au sort des quarts de finale. Avec quelques subtilités comme l’impossibilité de rejouer face à une équipe de sa poule et celle pour le meilleur deuxième d’être confronté à un troisième de poule.

Les Bleus, eux, pouvaient être confrontés à toutes les équipes du deuxième chapeau (Argentine, Espagne, Italie, Allemagne) et attendaient impatiemment de connaître leur sort.

Ils ont été les premiers tirés et affronteront l'Italie.

En cas de qualification en demi-finale, la France jouera face au vainqueur de Slovénie - Allemagne.

Quarts de finale 
10h20 : France - Italie
3h00 : Slovénie - Allemagne

6h40 : Espagne - Etats-Unis
14h00 : Australie - Argentine

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 1. Août 2021
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Chapeau: 
La FIBA a procédé au tirage au sort des quarts de finale dans la foulée du dernier match de poule. La France affrontera l'Italie mardi à 10h20 (heure française).
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Bellenger/IS/FFBB
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Joker de luxe

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11 points et 7 passes décisives face à la République Tchèque, un spectaculaire coup de chaud et 16 points en 15 minutes face à l’Iran, Thomas Heurtel monte en puissance depuis le début du tournoi olympique. Logique pour un joueur qui a passé le début de préparation à regarder ses coéquipiers jouer pendant qu’il soignait un pied qui aurait pu le priver des Jeux. A Pau le futur meneur du Real Madrid a réglé son compte à l’intégralité de la délégation française au tennis de table, staff et joueur compris, mais rayon basket, rien à se mettre sous la dent. C’est finalement à son arrivée au Japon, le 14 juillet, qu’Heurtel a pu lancer sa campagne, lui qui avait fait de sa participation au rendez-vous olympique une priorité après son départ houleux de Barcelone en décembre.

Blessé et absent de la Coupe du Monde 2019, l’éphémère villeurbannais avait été rappelé en Equipe de France par un Vincent Collet désireux d’apporter une menace offensive supplémentaire à sa ligne arrière. Avec les blessures d’Andrew Albicy et Frank Ntilikina, la configuration initialement envisagé a évolué mais Heurtel a parfaitement épousé le rôle envisagé pour lui, souvent en association avec un autre meneur : "Tant que je suis sur le terrain je suis content. Dans le basket moderne on joue avec deux arrières. C’est ce que Vincent peut proposer avec notre équipe. Pour l’instant ça marche donc continuons comme ça…" Quant à son pied et son état physique global, il estime que le meilleur reste meilleur : "Ça n’empire pas. Je prends du rythme dans la compétition même si je ne suis pas à 100%. J’espère que ça sera le cas dans les prochains matches."

Samedi matin c’est lors de son entrée en jeu que l’Equipe de France a tué le match à la faveur d’un second quart-temps dominateur (24-10). "On savait que ça allait tourner", estime Heurtel. "Les joueurs avec des blessures auparavant sont revenus dans la rotation. Et c’est bien pour la suite. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice si on veut décrocher la meilleure médaille possible. Les joueurs du banc comme les starters apportent beaucoup depuis le début de la compétition. On pratique un basket agréable à voir jouer."

Le champion d’Europe 2013 sait cependant que tout ce que les Bleus ont réalisé ne vaudra plus rien mardi pour le quart de finale décisif. "J’ai dit aux joueurs que tout commence maintenant", a mis en garde Vincent Collet.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Samedi, 31. Juillet 2021
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Chapeau: 
En sortie de banc, Thomas Heurtel réalise un début de Jeux Olympiques parfaitement en adéquation avec ce que Vincent Collet avait imaginé en le retenant en sélection.
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Bellenger/IS/FFBB
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Une classe au-dessus

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Les circonstances ont poussé Nando De Colo à évoluer à plein temps au poste de meneur à Tokyo et cette adaptation est un régal pour les yeux. Le maestro est en pleine confiance et a parfaitement servi de réveil matin à l’Equipe de France. Contrôle du rythme, passes laser, pénétrations tranchantes, à 34 ans le joueur de Fenerhabçe ne montre aucun signe d’essoufflement.

Mais l’Iran compte malgré tout de vrais basketteurs dans son groupe, au premier rang desquels Hamed Haddadi. A 36 ans le premier iranien en NBA, qui a surtout couru le cachet en Chine, semble proche de la date de péremption, a terminé le premier quart-temps les mains sur les genoux, au bord de l’apoplexie et paraît toujours aussi grincheux sur un terrain. Mais il a pour lui ses 2,18 m et des doigts de fée qui lui ont permis de maintenir ses troupes à distance respectable après dix minutes bouclées à 8 points, 3 rebonds et 2 passes décisives (22-18).

Mais l’Equipe de France n’est pas à Tokyo pour tricoter. Et en six minutes pour lancer le deuxième quart-temps, elle a totalement fait exploser la zone iranienne avec comme maître artificier Thomas Heurtel (37-21). Le nouveau meneur du Real Madrid était attendu comme un monsieur plus offensivement par Vincent Collet par rapport à l’escouade médaillée de bronze à la Coupe du Monde. Sa participation aux Jeux a longtemps été en doute mais depuis qu’il est à Tokyo, Heurtel épouse pleinement son rôle de joker sorti du banc. Et avec lui tous les remplaçants tricolores ont su profiter du temps de jeu qui leur était octroyé. Frank Ntilikina a pu retrouver ses sensations, Andrew Albicy appliquer une pression défensive qui a totalement désorganisé l’Iran et Timothé Luwawu-Cabarrot a démontré qu’il n’était pas qu’un shooteur dans les coins (46-27).

Bref une belle matinée en forme de mise en jambes avant les choses sérieuses. Vincent Collet a bien pris soin de laisser les titulaires gambader huit minutes ensemble en début de troisième quart-temps avant de rentrer dans ses rotations. L’issue du match ne faisait depuis longtemps plus l’ombre d’un doute. Le relâchement qui a saisi les Bleus étaient dès lors prévisible (62-49). Vincent Poirier se chargeait cependant de stopper la plaisanterie. Comme Heurtel, Poirier est d'une efficacité redoutable offensivement et a trouvé son bonheur à un poste 4 qu'il n'imaginait pas forcément tenir. Les Français clairement supérieurs ont passé la deuxième mi-temps les mains en haut du guidon, attendant clairement d'autres défis plus exaltants.

Le prochain rendez-vous de l’Equipe de France est programmé demain dimanche avec le tirage au sort des quarts de finale à l’issue de la dernière rencontre de la journée, un alléchant Slovénie-Espagne.

Les réactions
Vincent Collet :
"Je suis content de terminer premier du groupe. Je pense que nous avons été très sérieux en première mi-temps. C’était moins bon ensuite mais l’Iran a pratiqué un bon basket en s’ajustant à la pression défensive. J’ai dit aux joueurs que tout commence maintenant. Bien évidemment c’est mieux d’être dans le premier chapeau mais ça ne change pas le fait qu’il faudra jouer contre un très bon adversaire et que le quart décide de l’issue d’une compétition. Soit on rentre à la maison soit on joue pour une médaille On va utiliser ces trois jours pour se préparer. On ne sait pas quand ni contre qui mais c’est notre but."

Nando De Colo : "On savait que c’était un match matinal, même très matinal. On n’avait pas l’habitude de se lever aussi tôt. L’avantage d’avoir deux jours entiers entre chaque match c’est qu’on peut prendre le rythme en s’entraînant le matin. Le plus important c’est le rythme. Pendant les Jeux d’habitude tu ne fais que de la révision de systèmes et du repos. Là avec deux jours tu peux réellement travailler. Nous avons récupéré Frank aujourd'hui et c'est important d'avoir l'effectif au complet pour la suite."

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Samedi, 31. Juillet 2021
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L’Equipe de France n’a éprouvé aucune difficulté à se défaire de l’Iran (79-62) et se présentera invaincue en quarts de finale. Elle connaîtra son adversaire dimanche.
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Bellenger/IS/FFBB
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647075
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En attendant mardi

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C’était le scénario idéal. Que beaucoup n’osait vraiment imaginer. La dernière rencontre de poule contre l’Iran n’a plus d’importance pour l’Equipe de France. En battant les Etats-Unis et la République Tchèque, elle s’est assurée de la première place de sa poule. Plus de calculs à effectuer. Plus de maux de tête à prévoir avant le tirage au sort qui désignera son adversaire en quarts de finale. Vincent Collet et son staff peuvent donc paisiblement scouter leurs potentiels adversaires et continuer de faire travailler leurs troupes, à cinq jours du grand rendez-vous. Car si les Bleus sont aujourd’hui dans une position rêvée, ils n’oublient pas pour autant qu’il y a tout juste une semaine, ils restaient sur trois défaites consécutives en préparation et nourrissaient bien des interrogations. "On va mettre à profit cette situation pour se reposer puis se préparer. On sait qu'il faudra faire un grand match pour gagner le quart de finale", prévenait Vincent Collet quelques minutes seulement après la victoire face aux Tchèques.

Le match contre l’Iran aura plusieurs vertus pour l’Equipe de France. Tout d’abord tenter de maintenir la dynamique. Ensuite impliquer l’ensemble de l’effectif et notamment les deux meneurs de jeu Andrew Albicy et Frank Ntilikina, touchés par des problèmes physiques depuis le début du tournoi. Atomisés par les Etats-Unis lors de la deuxième journée (-54) les Iraniens n’ont plus rien à espérer. La moitié de l’effectif a plus de 30 ans et les leaders historiques Hamed Haddadi, premier iranien en NBA, et l’ancien palois Samad Nikkhah Bahrami vivent brûlent leurs derniers feux.

Qu’attendre donc de ce face-à-face ? Des rotations, du scoring et pour l’Equipe de France la poursuite de sa belle série. Elle se tournera ensuite vers le tirage au sort des quarts de finale. Deux chapeaux. Les premiers des trois poules ainsi que le meilleur deuxième dans l’un les deux autres deuxièmes de poule et les deux meilleurs troisièmes dans l’autre. Avec l’impossibilité de croiser face à un adversaire de son propre groupe.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Juillet 2021
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Déjà qualifiée et assurée de la première place de sa poule, l’Equipe de France conclut la première phase face à l’Iran (3h00 du matin dans la nuit de samedi à dimanche).
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Presse Sports
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La revanche du maudit

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Il n’avait pas digéré sa non sélection aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. Et lorsque la pandémie du COVID-19 a entraîné le report de ceux de Tokyo, avec un calendrier NBA incertain, Evan Fournier a, selon ses propres mots, cru qu’il était "maudit".

Alors depuis son arrivée au Japon, et même si l’absence de public a douché son enthousiasme, l’ancien arrière du Magic et des Celtics, croque à pleine dents dans ces Jeux qui l’ont fait rêver enfant. Sur le terrain il a livré deux immenses performances. 28 points face aux Etats-Unis puis 21 unités contre la République Tchèque. Seul l’extra-terrestre Luka Doncic a fait mieux au scoring. A 21 reprises seulement en 59 matches aux Jeux Olympiques la barre des 20 points avait-elle été dépassée. Fournier l’a fait à deux reprises en deux soirées. Et dès dimanche, son entraîneur Vincent Collet célébrait ses louanges : "Evan a été incroyable. Je ne veux pas utiliser des adjectifs trop forts, mais il a réussi des tirs très importants. Pour réaliser ce genre de performance, il faut de la constance, c’est sûr. C’est le plus important. Mais il faut aussi des joueurs qui peuvent mettre des tirs que personne d’autre ne peut réussir."

En NBA Fournier tournait à 17,1 points de moyenne cette saison avant son transfert à Boston et des difficultés liés au COVID qui ont fait chuter sa production. A Tokyo, le Charentonnais prouve, s’il en était encore besoin, qu’il est un scoreur d’exception. Agent libre, il pourra négocier avec qui bon lui semble à compter du 2 août et signer à partir du 6. Un calendrier qui s’entrechoque avec celui des Jeux. Les médias américains en ont donc rapidement déduit que le Français profitait de la scène olympique pour se mettre en valeur. "Pour être honnête pas du tout", a-t-il répondu. "Le contexte FIBA n’a rien à voir. Mon agent s’occupe de tout et moi je suis à 100% ici. Je n’y pense même pas."

A 28 ans, Evan Fournier semble avoir franchi un nouveau cap en Equipe de France. Déjà meilleur marqueur du groupe à la Coupe du Monde 2019 son impact sur et en dehors du terrain est encore plus évident en 2021. "C’est notre leader offensif. On le savait avant même avant qu’on ne se réunisse. Il le sait aussi. Il s’est préparé en fonction. Il s’est comporté en leader pendant toute la préparation", remarque Moustapha Fall. Un leader qui a désormais les quarts de finale en point de mire.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Juillet 2021
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Evan Fournier a longtemps cru qu’une fois encore les Jeux se refuseraient à lui. A Tokyo, pour sa première expérience olympique, il brille de mille feux.
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Bellenger/IS/FFBB
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Du travail bien fait

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La France n’avait que peu de repères face à la République Tchèque. Les deux équipes ont eu l’occasion de s’affronter lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2019 mais les fenêtres FIBA, dont le calendrier abscons prive les sélections de leurs meilleurs joueurs, ne permettent pas de juger du vrai niveau des forces en présence.

Vincent Collet avait mis ses troupes en garde. Le collectif tchèque est parfaitement huilé et peut faire des ravages. Il ne croyait pas si bien dire. C’est une violente tempête de grêles qui s’est abattue sur la défense française au premier quart-temps. Huit tirs primés au total sur neuf tentés. Un ahurissant show extérieur qui aurait pu enterrer bien des équipes. Mais si le début de compétition est une indication du caractère d’un groupe, l’Equipe de France version 2021 semble du meilleur cru.

Elle a su faire le dos rond pendant quelques minutes, démontrant qu’elle aussi possède un spectaculaire potentiel offensif. Et plus particulièrement grâce à la qualité de ses arrières. Le retour de Thomas Heurtel et l’intégration de Timothé Luwawu-Cabarrot lui offrent encore plus de solutions. Et lorsque l’adresse tchèque a baissé, notamment grâce à une agressivité plus grande sur les shooteurs, les hommes de Ronen Ginzburg ont été incapables de ralentir le duo Evan Fournier – Nando De Colo. Les pépins physiques d’Andrew Albicy et Frank Ntilikina ont définitivement repositionné le Nordiste au poste de meneur, celui qu’il a occupé toute la saison avec Fenerbahçe.

Une vraie réussite, d’autant plus qu’à son relais Thomas Heurtel reste un virtuose du jeu sur pick n’roll. Cette joyeuse troupe a livré une véritable master-class au deuxième quart-temps (29-12). A la pause, les extérieurs avait inscrit la bagatelle de 45 points sur les 51 de leur équipe ! Et le passage aux vestiaires n’a pas ralenti la machine. Rudy Gobert dominateur au rebond assurait les relances et Vincent Poirier, désormais positionné au poste 4, se régalait à la finition.

L’écart enflait jusqu’à +26 dans le quatrième quart-temps avant que les Tchèques ne sortent quelque peu la tête de l’eau. Logique puisque les coéquipiers de Tomas Satoransky avaient besoin de limiter la casse tandis que les Bleus pouvaient paisiblement attendre le coup de sifflet final.

Ce deuxième succès, couplé à la victoire des Etats-Unis sur l’Iran, assure à l'Equipe de France la première place de la poule, quel que soit le résultat contre l'Iran. Le début idéal dans ce tournoi olympique.

Les réactions
Vincent Collet : "Je suis satisfait parce que ce n'est jamais facile de jouer après une victoire contre les Etats-Unis. Le groupe a été solide, sérieux et nous savons que rien ne nous sera donné. Il faut continuer à s'améliorer, c'est le seul moyen d'atteindre notre objectif. Après un début difficile nous avons réussi à les ralentir. La République Tchèque jouait très bien et ce n'est pas seulement parce que nous les laissions faire. Nous n'avons pas paniqué et je crois qu'ils se sont fatigués. Les entrées de Timothé Luwawu-Cabarrot et Thomas Heurtel nous ont apporté beaucoup. Evan Fournier et Nando De Colo sont vraiment ce qu'on appelle des leaders. On va mettre à profit cette situation pour se reposer puis se préparer. On sait qu'il faudra faire un grand match pour gagner le quart de finale."

Nando De Colo : "On a commencé un peu légèrement. Mais à part le premier quart-temps nous avons été sérieux. Le banc a apporté l'agressivité dont nous avions besoin et nous savions sur 40 minutes cela ferait la différence. 

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Juillet 2021
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Sa démonstration face à la République Tchèque, balayée 97-77, permet à l’Equipe de France de s’assurer la première place de sa poule et une qualification en quart de finale.
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664542
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Tours Eiffel jumelles

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Depuis l’avènement des Golden State Warriors, le small ball est roi au basket. Un arrière, deux arrières, trois arrières. Un poste 3 décalé en 4. En poste 4 décalé en 5. Les géants sont parfois relégués sur le banc face à des équipes capables d’écarter le jeu et de faire pleuvoir les tirs primés. Les Etats-Unis sont venus à Tokyo avec un seul véritable pivot vieille école, Javale McGee, utilisé 2 minutes dimanche. Bam Adebayo joue à ce poste mais ne culmine qu’à 2,06 m et Draymond Green dépanne avec son petit double mètre.

Si Evan Fournier a été l’exécuteur des hautes œuvres dans les dernières minutes, c’est pourtant en jouant avec deux éléments à plus de 2,10 m ensemble sur le terrain que l’Equipe de France a renversé le match lors d’un troisième quart-temps sublime. Un coup de génie et un coup de chance puisque c’est la blessure de Timothé Luwawu-Cabarrot après une minute au retour des vestiaires qui a précipité cet ajustement. Vincent Poirier a alors été aligné au côté de Rudy Gobert, livrant 10 minutes productives (3 points, 4 rebonds, 2 passes) ponctuées d’un +10 sur la période. "Je rentre parce que Timothé se blesse. Je suis le premier surpris", souriait le pivot du Real Madrid. "Mais mon état d’esprit c’était de rester concentré. Il faut être prêt. J’ai tout donné et ça a réussi. Ce n’était pas forcément prévu de jouer avec deux grands face à ce type d’équipe. Coup de poker, ça a marché, tant mieux." Une configuration inédite quasiment jamais testée mais au rendu séduisant. "On a dû passer cinq minutes à le faire à un entraînement et on ne l’a pas fait en match de préparation. Je rentre sur un poste 4 sur lequel je n’ai pas l’habitude de jouer. J’ai essayé de bien faire les choses, c’est tout."

Dès les premières minutes, l’Equipe de France avait décidé d’exploiter ses grands et Rudy Gobert (14 points, 9 rebonds) a pesé tout au long du match. Moustapha Fall, que Vincent Collet avait choisi de sélectionner pour les Jeux Olympiques afin d’offrir un point de fixation dos au cercle qui manquait parfois aux Bleus, a également parfaitement exploité son temps de jeu (7 points, 4 rebonds en 11’). "Plusieurs joueurs à des moments différents ont apporté un gros plus. Et ça c’est une équipe", se félicitait le coach tricolore. "On sait qu’ils jouent small ball, ils sont rapides avec de fortes individualités. Nous il faut jouer différemment. Si on joue comme eux on ne va pas y arriver", remarquait de son côté le nouveau joueur de l’Olympiakos.

A la sortie du parquet, les Bleus savouraient avec retenue leur deuxième victoire consécutive sur les Etats-Unis version NBA. Les Jeux n’ont commencé que depuis 48 heures et le prestige de ce succès ne garantit rien pour la suite. "Le deuxième match est le plus important et je le pense toujours. Il va falloir redescendre même si ce n'est pas facile", mettait d’ailleurs en garde Vincent Collet en conférence de presse.


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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 25. Juillet 2021
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La tactique et les circonstances ont poussé la France à jouer avec deux grands face au small ball américain. Un alignement payant avec notamment l’apport de Moustapha Fall et Vincent Poirier.
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MONUMENTAL

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Le premier frisson aurait dû venir de la Saitama Super Arena dès le deuxième jour des Jeux. Un France – Etats-Unis en basket. Pluie de stars NBA dans un pays fasciné par les vedettes américaines. Mais la magnifique salle qui avait accueilli la phase finale de la Coupe du Monde en 2019 est malheureusement un immense bateau vide de 22.000 places. Une vision d’une tristesse absolue tant l’écrin est beau. "Ça m’a mis un coup la semaine dernière quand j’ai appris qu’il n’y aurait pas de fans", avait reconnu Evan Fournier avant le début des Jeux. La fête n’est en effet pas complète face à ces gradins déserts et le silence qui accompagne les rencontres ne rend pas justice aux acteurs du jeu.

Les meilleurs d’entre eux étaient pourtant présents dimanche soir avec en tête de liste celui que beaucoup considèrent comme le meilleur joueur du monde, Kevin Durant. C’est pourtant Evan Fournier qui aura été le plus en vue lors des premières minutes. L’arrière des Celtics a multiplié les prises d’initiative et avait déjà inscrit 12 points à la pause. L’autre élément central de l’attaque tricolore était la recherche du jeu intérieur face à une Team USA peu équipée dans ce domaine. Les troupes de Vincent Collet cherchaient à servir Rudy Gobert et Moustapha Fall, plutôt avec succès, mais l’absence totale de réussite au-delà des 6,75 m (1/11 en 20 minutes) ne leur permettait pas d’en tirer pleinement profit.

En face les Américains se reposaient sur ce qu’ils maîtrisent le mieux : des balles perdues provoquées et instantanément transformées en bijoux de contre-attaques. Avec en bonus le talent individuel extraordinaire de Damian Lillard capable de décocher des flèches lointaines à n’importe quel instant. Sans s’en rendre compte ou presque la France décrochait petit à petit et pointait à -8 (37-45) au moment de rejoindre les vestiaires.

Les Bleus n’ont cependant pas dévié de leur plan de jeu et même tenté d’enfoncer le clou en alignant les tours jumelles Rudy Gobert et Vincent Poirier pour débuter la seconde mi-temps après la sortie rapide de Timothé Luwawu-Cabarrot. Une option payante puisqu’elle provoquait rapidement la quatrième faute de Kevin Durant tandis que Fournier poursuivait son festival. Des tirs dans toutes les positions et parfois d’une incroyable difficulté. Celui qui n’avait pas caché sa frustration de ne pas avoir été retenu pour Rio en 2016 n’a pas l’intention de faire de la figuration. Les défenseurs US obligés d’être plus vigilants à l’extérieur le ballon pouvait arriver plus facilement près du cercle. Une superbe séquence de Nando De Colo tout à coup bouillant ponctuait un spectaculaire 25-11 sur le quart-temps pour reprendre le contrôle des opérations (62-56).

Mais les Etats-Unis demeurent capables de séries éclair et la France a pu le constater. Son attaque devenue tout à coup plus stagnante, elle encaissait un 1-13 initié par Jrue Holiday. Le tout récent champion NBA avec les Bucks n’est pas le visage le plus connu de sa sélection et il a beau avoir débarqué à Tokyo dans la nuit de vendredi à samedi, sa puissance pour un arrière et sa capacité à trouver des angles pour pénétrer en font un joueur décisif. A -6 la France aurait pu s’effondrer mais le retour de Yabusele, un tir de Batum puis deux énormes shoots de Fournier la propulsaient définitivement en tête.

Le premier frisson est finalement devenu un tremblement de terre. Dès la première journée du tournoi les stars NBA sont à terre. Et l'Equipe de France a porté le premier coup.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 25. Juillet 2021
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Deux ans après son exploit en quart de finale de la Coupe du Monde, l’Equipe de France a de nouveau déboulonné les stars NBA de leur piédestal : 83-76.
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647070
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Le 3x3 lancera les festivités

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C'est l'Equipe de France 3x3 qui sera la première à rentrer en lice demain à 10h55 face aux Etats-Unis. Lors de leurs deux premiers matches, les protégées de Richard Billant évolueront sous le regard d'un invité de marque, le Président de la République, Emmanuel Macron.

Comme tous les sports collectifs, le basket sera diffusé sur Eurosport et sur France 4, en cas de conflit avec une autre discipline, il sera possible de suivre la compétition sur le site internet France.tv

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Calendriers des matches des Equipes de France au Jeux Olympiques

Calendrier JO 3x3

Calendrier Equipe de France masculine

Calendrier Equipe de France féminine

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Jeux Olympiques de Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 23. Juillet 2021
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Début aujourd'hui des Jeux Olympiques de Tokyo. Les Equipes de France de Basket ont pris leurs quartiers dans le village olympique et sont désormais prêtes à en découdre. Pour ne rien manquer des JO, consultez le programme des Bleus. Les matches seront à suivre sur France 4 et le site internet france.tv.
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La guerre des étoiles

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C’est l’affiche dont tous les basketteurs rêvent. France-Etats Unis. Et aux Jeux Olympiques. Les Bleus n’ont affronté les Américains qu’à quatre reprises en configuration NBA aux Jeux. En 2000 (deux fois), 2012 et 2016. Quatre défaites même si la dernière à Rio, dans un match sans enjeu, l’avait été sur un écart minime (97-100). A la Coupe du Monde en Chine, la France avait fait sensation en éliminant les Etats-Unis dès les quarts de finale. Un camouflet pour l’Oncle Sam que Gregg Popovich veut mettre définitivement derrière lui au Japon : "On se prépare pour l'Equipe de France depuis deux ans. On ne fait pas ça la veille de les affronter. J'y pense tous les jours", a-t-il déclaré en conférence de presse.

USA Basketball avait mis sur pied un roster impressionnant il y a quelques semaines mais les circonstances ont largement perturbé sa préparation. Devin Booker, Khris Middleton et Jrue Holiday en course en finale NBA, Bradley Beal forfait pour COVID, Zach Lavine mis à l’isolement comme cas contact, le staff américain a eu recours à un groupe de joueurs composant une Select Team et servant de sparring-partners pour compléter son effectif et effectuer une série de matches amicaux. A Las Vegas, le Nigeria puis l’Australie ont mis en lumière quelques faiblesses, en partie corrigées face à la l'Argentine puis lors d’une dernière sortie contre l’Espagne. Mais le véritable potentiel de Team USA est encore inconnu quoique potentiellement effrayant, avec comme fer de lance Kevin Durant, un extra-terrestre totalement intenable, quel que soit le contexte. "C’est une équipe super talentueuse avec des joueurs d’exception. Ce sont les grands favoris", tranche sans hésitation Rudy Gobert. Les trois finalistes NBA ont pris un avion privé vendredi pour rallier Tokyo, 24h après Lavine. 8 All-Stars devraient donc être sur le terrain dimanche face à 8 joueurs français jouant ou ayant joué en NBA.

Les Américains ont beau avoir abandonné leur sceptre mondial, ils n’ont plus perdu aux Jeux Olympiques depuis leur défaite en demi-finale à Athènes en 2004, contre l’Argentine. Et se méfient d’une Equipe de France qui présente pour eux un profil familier : "L’équipe n'a pas beaucoup changé. Il y a toujours Fournier, Gobert, Batum, De Colo... Les équipes que l'on affronte à chaque fois dans les compétitions internationales changent peu. La nôtre n'est jamais la même. C'est ce qui est difficile", analyse Popovich. Deux joueurs seulement (Middleton et Jasyson Tatum, qui n’avait pas joué contre la France) ont joué la Coupe du Monde en 2019 et tout le groupe France s’accordait pour ne pas faire de comparaisons entre sa victoire en quarts et un match de poule aux Jeux. "Ce n’est pas du tout la même chose. Le parallèle je le fais avec les Jeux en 2012, pas 2019. C’était un quart de finale il y a deux ans, donc si on perdait on rentrait chez nous", prévient Nicolas Batum.

Cette fois, l’Equipe de France aura un droit à l’erreur, même si une défaite trop large pourrait entamer ses chances de décrocher une place de meilleure deuxième. Une victoire, en revanche, la placerait dans une situation idéale avant d'affronter la République Tchèque et l’Iran. Pour Rudy Gobert, c’est l’état d’esprit de Dongguan qu’il faudra retrouver : "Nous étions déterminés et on croyait en notre équipe. On a joué comme des morts de faim. Et c’est la mentalité à afficher pendant les Jeux."

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 23. Juillet 2021
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Chapeau: 
Deux ans après sa victoire en quarts de finale de la Coupe du Monde, l’Equipe de France retrouve les Etats-Unis (dimanche à 14h00 sur France 4) pour lancer son tournoi olympique.
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FIBA
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