Web-série - épisode 1 : L'Allemagne
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Description equipe de france masculin
Retour côté coulisses sur le premier match de qualification de l'Equipe de France pour l'EuroBasket 2021. Le chemin qui doit mené la France à l'EuroBasket passait par la petite ville de Vechta en Allemagne. Vincent Collet et ses hommes savait qu'ils auraient fort à faire face à une sélection allemande revancharde après l'échec de la Coupe du Monde 2019 en Chine.
Se réinventer. Constamment. C’est le défi du staff de l’Equipe de France, condamné à adapter son coaching et ses attentes au gré des qualifications imposées par la FIBA depuis trois ans. Vendredi soir, à Vechta, Amath M’Baye, apparu en bleu en novembre 2018, était ainsi le joueur le plus capé de la sélection ! Un manque d’expérience dont le pendant positif est un désir de tous les instants, la sensation qu’une improbable fenêtre s’est ouverte et qu’il faut en profiter avant qu’elle ne se referme. Les nouveaux bleus n’avaient eu aucun état d’âme pour décrocher le billet pour la Coupe du Monde. Leurs successeurs ont pour objectif de les imiter.
Les premières minutes auront été particulièrement poussives, d’un côté comme de l’autre. L’Allemagne, déjà qualifiée pour un EuroBasket 2021 à domicile, évolue sans pression mais bombarde sans réussite de loin. La France est au diapason et c’est au rebond offensif que les joueurs vont chercher les paniers, avant la tranchante entrée en jeu d’un des novices du groupe tricolore, David Michineau. Le meneur des Métropolitans 92 est imité par un autre rookie, Guerschon Yabusele, pour permettre aux troupes de Vincent Collet de faire un premier écart. L’ancien joueur des Celtics est une des attractions de cette fenêtre, quatre ans après sa draft. Capable d’évoluer sur les deux postes intérieur, combinaison spectaculaire de puissance et d’explosivité, Yabusele fait rapidement apprécier toutes ses qualités en se fendant de 10 points, entre tirs à trois-points et pénétrations percutantes (26-19).
Le tableau est séduisant mais il est toujours dangereux de se voir trop beau, de croire aux mensonges de quelques moments trompeurs. La réalité vous rattrape souvent violemment et les Bleus se montrent dans un premier temps trop fébriles dans la maîtrise du ballon. Ils laissent les Allemands reprendre confiance. Ces derniers finissent par régler la mire et signent un terrible 6-20 pour s’installer solidement en tête (32-39). Moustapha Fall pèse dans la raquette mais l’incapacité de ses partenaires à écarter le jeu plombe l’attaque française.
Le retour des vestiaires n’apporte aucune embellie. Robin Benzing lance un 0-7 qui force Vincent Collet à promptement stopper l’hémorragie (34-49). Si Michineau se démène pour limiter la casse, Benzing fait vivre un calvaire à Yabusele. L’ailier-fort de Saragosse est un shooteur redoutable et lorsqu’il trouve son rythme, ses 2,11 m lui permettent de trouver aisément des solutions de tir.
L’Equipe de France vacille mais reste en vie à la faveur d’une hausse notable de son intensité défensive. Elle vole des ballons, s’arrache au rebond pour trouver des paniers faciles et recoller de -15 à -5. Un effort que deux erreurs en fin de troisième quart-temps viennent en partie gâcher (54-65). La faillite totale des extérieurs français est alors rédhibitoire. En face la Mannschaft déroule son basket, profitant d’un adversaire un brin démobilisé (55-71). Un pressing tout terrain redonne brièvement vie aux Bleus, plus agressifs vers le cercle. Un feu de paille éteint par le meneur de Bonn Joshikou Saibou. Le déprimant 3/23 au-delà des 6,75 m aura été insurmontable à ce niveau de compétition.
Au soir de la première journée des qualifications pour l’EuroBasket 2021, la France est déjà sous pression avant de recevoir le Monténégro lundi soir, à 18h45, au Vendéspace.
Lors du match de lundi prochain, plusieurs actions seront mises en place. Les fans de basket sont appelés à soutenir les actions de l’UNICEF et ainsi aider les enfants du monde en leur donnant les moyens de s’épanouir. D’ores et déjà la FFBB a relayé l’appel aux dons sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/ffbasketball/
Les supporters des Bleus pourront également envoyer « BASKET2 », « BASKET10 » ou « BASKET15 » par SMS au 92092 afin de donner 2, 10 ou 15€ à UNICEF. Enfin, un stand d’informations et de vente de produits dérivés, sera installé dans le hall d’entrée du Vendéspace.
Ce match aux couleurs de l’UNICEF, intervient dans le cadre plus global d’un partenariat entre les deux organisations et des opérations qui seront menées toute l’année, notamment lors de la Fête Nationale du Mini Basket en mai et juin 2020. L’occasion pour les jeunes basketteuses et basketteurs de participer activement à « UNIDAY », la journée de solidarité des enfants et des jeunes.
À propos de la FFBB : Créée en 1932, la FFBB est présidée par Jean-Pierre Siutat. Elle compte 710 970 licenciés en 2019 et 4 200 clubs. Le basket est le 1er sport en salle et le 2e sport collectif en France (1er sport collectif féminin). L’Équipe de France masculine compte dans ses rangs des joueurs évoluant dans les meilleures ligues au monde. Elle a été sacrée championne d’Europe en 2013 et médaillée de bronze lors des Coupes du Monde 2014 et 2019. L'Équipe de France féminine est médaillée d’argent aux JO de Londres en 2012 et vice-championne d’Europe en titre. La plupart des joueuses de l'Equipe de France jouent en Ligue Féminine de Basket (LFB) une des meilleures ligues féminines en Europe. La France est la 5e nation mondiale au Ranking FIBA. Toutes les informations sur l’organisation du basket en France sont à retrouver sur ffbb.com.
À propos d’UNICEF : UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans toutes ses actions. L’organisation travaille chaque jour dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
Retrouvez toute l’actualité des Bleus et du Team France Basket sur : www.teamfrancebasket.com
Une terre de basket
La Fédération Allemande a décidé d’organiser le premier match des qualifications à l’EuroBasket 2021 loin des grandes métropoles du pays et de leurs arenas, en choisissant la petite ville de Vechta, située à 70 km de Brême, et son Rasta Dome d’un peu plus de 3 000 places en configuration basket. Situé dans une véritable terre de basket avec Oldenburg et Quakenbrück dans un rayon de 60 km, l’équipe locale du Rasta Vechta pointe actuellement à la 6e du championnat allemand et a disputé la phase de groupe de la Basketball Champions League dans le même groupe que Pau-Lacq-Orthez. Signe avant-coureur de l’effervescence autour de cette rencontre : tous les billets ont trouvé preneurs en moins de 48 heures.
Une équipe renouvelée
A bien des égards ce premier match rappelle le début des qualifications à la Coupe du Monde en 2017 et Vincent Collet ne s’y trompe pas : « nous avons un groupe qui est assez renouvelé avec beaucoup de nouveaux joueurs. On est un peu dans la situation où on se trouvait avant de jouer la Belgique en novembre 2017. L’urgence nous oblige à mettre quelques systèmes en place, des principes défensifs mais sans pouvoir vraiment travailler en profondeur. » Malgré les incertitudes liées au manque d’expérience du groupe, le technicien se montre confiant quant aux forces de l’équipe : « Je trouve que l’on a de la qualité, on a des joueurs de qualité, on a un secteur intérieur qui, à mon sens, est très performant. » Et d’insister sur le changement de statuts de certains joueurs. Pour Vincent Collet et son staff, ceux qui ont déjà connu les fenêtres auront un rôle plus important. Pour la plupart, ils avaient un rôle de remplaçants avec des minutes limitées. Aujourd’hui ce seront des joueurs majeurs à qui le sélectionneur compte donner des responsabilités accrues : « Il y a Axel Julien, sur les postes extérieurs on pense aussi à Axel Bouteille. C’est eux à qui on pense en premier mais il peut y en avait d’autres. Il y a aussi Yakuba Ouattara qui a déjà fait des fenêtres, qui a déjà montré des choses dans ces fenêtres-là et peut aussi être un joueur important. Sans parler de Moustapha Fall qui avait été dominant contre la Russie en juin 2018. »
Des Allemands revanchards
Côté Allemand, l’équation est un peu différente. Pays organisateur de l’EuroBasket déjà qualifié, les Allemands vont surtout chercher à évaluer leurs joueurs pendant ces fenêtres. Privés eux aussi de leurs joueurs majeurs qui évoluent en NBA et en Euroleague, ce sera l’occasion de voir des joueurs habitués à l’Eurocup et à la BCL dans un contexte de match international. « C’est une véritable équipe, avec des joueurs qui font des stats sur la scène européenne, dixit Collet. Ce sera forcément un match difficile ». Si l’enjeu sportif est limité, devant son public, Henrik Rödl et ses hommes auront sans doute à cœur de prendre leur revanche sur la France et de redorer leur blason après une Coupe du Monde ratée.
Un effectif dangereux
De cette Coupe du Monde, il ne reste que 3 rescapés : les shooters Akpinar, Obst et Benzing. Trois fines gâchettes capables de prendre feu à tout moment et qui évoluent cette saison autour des 40% de réussite à 3 points. Ils auront pour mission d’encadrer un effectif jeune mais talentueux, avec l’arrivée d’une génération qui avait enregistré de très bons résultats en équipe nationale jeunes. Il faudra s’attendre à du jeu rapide avec beaucoup d’agressivité et de courses. Les Allemands pourront aussi compter comme facteur X sur les qualités du jeune ailier Karim Jallow, formé au Bayern Munich. Joueur complet et très athlétique, il tourne à presque 13 points de moyenne dans le championnat allemand avec son club de Braunschweig.
Enfin dans la raquette, le secteur intérieur est très puissant et fort dans le post-up avec Sengfelder (2,06 m - 24 ans), Zirbes (2,07 m – 30 ans) et Kratzer (2,12m – 23 ans).
Le 5 majeur probable : Joshiko Saibou (1,88m – 29 ans - Bonn), Ismet Akpinar (1,90m – 24 ans - Besiktas Istanbul), Robin Benzing (2,10m – 31 ans – Zaragosse), Maik Zirbes (2,07m – 30 ans - Cedevita Olimpija) et Christian Sengfelder (2,06m – 24 ans – Bamberg)
Roster de l'Allemagne :
1 | Saibou | Joshiko | 07.03.1990 | Telekom Baskets Bonn/GER | Guard | 188 cm | |
3 | Hundt | Bennet | 20.08.1998 | BG Göttingen/GER | Guard | 180 cm | |
6 | Obiesie | Joshua | 23.05.2000 | s.Oliver Würzburg/GER | Guard | 198 cm | |
7 | Wimberg | Jan Niklas | 11.02.1996 | NINERS Chemnitz/GER | Forward | 207 cm | |
8 | Akpinar | Ismet | 22.05.1995 | Besiktas Istanbul/TUR | Guard | 190 cm | |
12 | Benzing | Robin | 25.01.1989 | Casadeont Zaragoza/ESP | Forward | 210 cm | |
15 | Herkenhoff | Philipp | 29.06.1999 | RASTA Vechta/GER | Forward | 206 cm | |
16 | Amaize | Robin | 31.01.1994 | EWE Baskets Oldenburg/GER | Guard/Forward | 194 cm | |
19 | Olinde | Louis | 19.03.1998 | Brose Bamberg/GER | Forward | 205 cm | |
33 | Zirbes | Maik | 29.01.1990 | Cedevita Olimpija/SLO | Center | 207 cm | |
34 | Kratzer | Leon | 04.02.1997 | FRAPORT SKYLINERS/GER | Center | 212 cm | |
35 | Jallow | Karim | 13.04.1997 | Basketball Löwen Braunschweig/GER | Forward | 198 cm | |
42 | Obst | Andreas | 13.07.1996 | ratiopharm ulm/GER | Shooting Guard | 191 cm | |
43 | Sengfelder | Christian | 28.02.1995 | Brose Bamberg/GER | Forward/Center | 206 cm |
Qualifications EuroBasket 2021 - Février 2020 :
- Vendredi 21 : Allemagne-France | Vechta (Allemagne) | 20h00 en direct sur Canal+ Décalé
- Lundi 24 : France-Monténégro | Vendéspace (Mouilleron-le-Captif) | 18h45 en direct sur Canal+ Sport
Toutes les statistiques du Team France Basket sur www.teamfrancebasket.com
C’est sur le parquet du club d’Isaïa Cordinier, à Nanterre, que lui et ses coéquipiers de l’Equipe de France se sont rassemblés pour une dernière séance d’entraînement avant de décoller ce jeudi 20 février pour Vechta (Allemagne).
Après quelques échauffements guidés par Frank Kuhn, préparateur physique, les 12 joueurs se sont entraînés sous la direction de Vincent Collet et de son staff. "Ce matin, on a fait de l’attaque de zone parce qu’il y a toujours le risque de l’affronter. Cela nous oblige forcément à des choses auxquelles on n’est pas très habitué. Puis, ce qui fait un peu peur c’est le fait qu’il y en ait dans l’équipe pour qui c’est la première fois en Equipe de France", explique l’entraîneur.
La Team France Basket a bénéficié des intégrations officielles d’Alexandre Chassang, Isaïa Cordinier et David Michineau, mais a également subi le forfait d’Axel Toupane (blessé au tendon d’Achille) remplacé par Lahaou Konaté. "On sait que les adversaires sont aussi dans cette situation. On a vu la composition de l’équipe allemande où il y a aussi des nouveaux donc cela les oblige à faire le même type de travail que nous, c’est-à-dire de mettre, un peu dans l’urgence, quelques systèmes en place, des principes défensifs." ajoute Vincent Collet.
C’est donc méfiante mais entrainée que l’Equipe de France affrontera dans un premier temps l’Allemagne ce vendredi 21 février à 20h (diffusé en direct à partir de 19h50 sur Canal+ Décalé) et ensuite le Monténégro le lundi 24 février à 18h45 (diffusé en direct à partir de 18h40 sur Canal+ Sport).
La composition de l’équipe de France pour ces qualifications :
Nom |
Prénom |
naissance |
Taille |
Poste |
Sélections |
Points |
Club |
BOUTEILLE |
Axel |
14/04/1995 |
197 |
3 |
6 |
49 |
Bilbao Basket (Espagne) |
CHASSANG |
Alexandre |
22/11/1994 |
204 |
4/5 |
1 |
13 |
JDA Dijon |
CORDINIER |
IsaÏa |
28/11/1996 |
191 |
2 |
- |
- |
Nanterre 92 |
FALL |
Moustapha |
23/02/1992 |
218 |
5 |
10 |
76 |
Turk Telekom Ankara (Turquie) |
INVERNIZZI |
Hugo |
07/01/1993 |
190 |
3/4 |
3 |
23 |
Limoges CSP |
JULIEN |
Axel |
27/07/1992 |
183 |
1 |
11 |
36 |
JDA Dijon |
KONATE |
Lahaou |
17/11/1991 |
196 |
2 |
10 |
28 |
Iberostar Tenerife (Espagne) |
M’BAYE |
Amath |
14/12/1989 |
206 |
3/4 |
18 |
115 |
Pinar Karsiyaka Izmir (Turquie) |
MICHINEAU |
David |
06/06/1994 |
184 |
1 |
- |
- |
Boulogne-Levallois Metropolitans |
OUATTARA |
Yakuba |
24/01/1992 |
191 |
2 |
10 |
38 |
AS Monaco |
ROUSSELLE |
Jonathan |
07/02/1990 |
192 |
1/2 |
7 |
32 |
Bilbao Basket (Espagne) |
YABUSELE |
Guerschon |
17/12/1995 |
198 |
4 |
- |
- |
Nanjing Tongxi Monkey Kings (Chine) |
Pour la première fois lors d’une conférence de presse, les entraîneurs des Équipes de France 5x5 et 3x3 étaient réunis sur un même lieu afin d’aborder leurs perspectives olympiques mais également rappelé le volet formation du basket tricolore.
Face aux journalistes présents, le Président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, a rappelé la récurrence des résultats de très haut niveau du basket français en qualifiant trois fois de suite ses deux équipes 5x5 au Jeux Olympiques. Il a également reprécisé l’investissement de la fédération dans la formation et a présenté, pour la première fois, le documentaire « Pôle France BasketBall » qui présente la structure accueillant les joueurs et joueuses potentiels, basée à l’INSEP à Paris.
Le DTN, Alain Contensoux a détaillé les chiffres clefs du Pôle France BasketBall avec notamment, 58 joueuses en Équipe de France féminine, 32 joueurs en Équipe de France masculine, 9 joueuses en WNBA, 12 joueurs en NBA, 64 joueuses en EuroLeague Women et 38 joueurs en EuroLeague. Il a également rappelé le double projet sportif, encadré par 9 techniciens qui cumulent 25 médailles internationales, dont 8 en Or et scolaire avec 100% de réussite au baccalauréat depuis 2010.
Le Directeur de la performance, Jacques Commères a, lors de son intervention, salué le travail de coordination des programmes techniques entre les différents staffs des équipes nationales et loué le travail réalisé dans les différents pôles espoirs pour atteindre au final la très haute performance.
Les entraîneurs des Équipes de France 3x3, Richard Billant et Karim Souchu ont présenté le programme de préparation et la formule du Tournoi de Qualification Olympique en 3x3 qui se déroulera à Bangalore en Inde du 18 au 22 mars prochain.
Enfin, Valérie Garnier (entraîneure de l’Équipe de France féminine 5x5), Patrick Beesley (Général Manager du Team France Basket) et Vincent Collet (entraîneur de l’Équipe de France masculine 5x5) ont détaillé leur programme de préparation avec comme point d’orgue, un rendez-vous historique lors d’une double confrontation France / Espagne des deux sélections, le vendredi 10 juillet prochain à l’Accor Arena de Paris. La France accueillera dans la plus belle salle de l’hexagone le Champion du Monde et les Championnes d’Europe en titre.
Le programme de préparation de l'Equipe de France féminine
Le programme de préparation de l'Equipe de France masculine
Conférence de presse exceptionnelle ce mardi à l'@INSEP_PARIS en présence des coachs des Equipes de France 5X5 et 3X3. Le programme de préparation pour les J.O. a été dévoilé ( d'infos : https://t.co/lX4pd5xd6u) #ObjectifTokyo pic.twitter.com/aSvK1JWJKq
— FFBB (@ffbasketball) February 18, 2020
Liste des joueurs sélectionnés :
Nom |
Prénom |
naissance |
Taille |
Poste |
Sélections |
Points |
Club |
BOUTEILLE |
Axel |
14/04/1995 |
197 |
3 |
6 |
49 |
Bilbao Basket (Espagne) |
CHASSANG |
Alexandre |
22/11/1994 |
204 |
4/5 |
1 |
13 |
JDA Dijon |
CORDINIER |
IsaÏa |
28/11/1996 |
191 |
2 |
- |
- |
Nanterre 92 |
FALL |
Moustapha |
23/02/1992 |
218 |
5 |
10 |
76 |
Turk Telekom Ankara (Turquie) |
INVERNIZZI |
Hugo |
07/01/1993 |
190 |
3/4 |
3 |
23 |
Limoges CSP |
JULIEN |
Axel |
27/07/1992 |
183 |
1 |
11 |
36 |
JDA Dijon |
KONATE |
Lahaou |
17/11/1991 |
196 |
2 |
10 |
28 |
Iberostar Tenerife (Espagne) |
M’BAYE |
Amath |
14/12/1989 |
206 |
3/4 |
18 |
115 |
Pinar Karsiyaka Izmir (Turquie) |
MICHINEAU |
David |
06/06/1994 |
184 |
1 |
- |
- |
Boulogne-Levallois Metropolitans |
OUATTARA |
Yakuba |
24/01/1992 |
191 |
2 |
10 |
38 |
AS Monaco |
ROUSSELLE |
Jonathan |
07/02/1990 |
192 |
1/2 |
7 |
32 |
Bilbao Basket (Espagne) |
YABUSELE |
Guerschon |
17/12/1995 |
198 |
4 |
- |
- |
Nanjing Tongxi Monkey Kings (Chine) |
Les Bleus sont réunis à Nanterre du 17 au 19 février avant de décoller pour Vechta (Allemagne) le jeudi 20, où ils rencontreront la sélection allemande le vendredi 21 février. Le lendemain l’Équipe de France ralliera la Roche-sur-Yon pour préparer la réception du Monténégro au Vendéspace, le lundi 24 février à 18h45.
L’EuroBasket 2021 se déroulera du 2 au 19 septembre 2021 dans quatre pays. En Allemagne à Cologne puis Berlin (phase finale), en Géorgie à Tbilisi, en Italie à Milan et en République Tchèque à Prague.
Plateforme d’accréditation FIBA :
Le programme des qualifications à l’EuroBasket 2021 – Groupe G
Premier tour |
Match |
Lieu (Ville – Salle) |
Vendredi 21 février 2020 – 20h00 |
Allemagne – France |
Vechta (Rasta Dome) |
Lundi 24 février 2020 – 18h45 |
France – Monténégro |
La Roche-sur-Yon (Vendéspace) |
Jeudi 26 novembre 2020 |
Grande-Bretagne - France |
A déterminer |
Dimanche 29 novembre 2020 |
France – Allemagne |
A déterminer |
Vendredi 19 février 2021 |
Monténégro – France |
A déterminer |
Lundi 22 février 2021 |
France – Grande-Bretagne |
A déterminer |
L’Allemagne, pays hôte de l’EuroBasket 2021, et les deux meilleurs classés dans le groupe G seront qualifiés.
EuroBasket 2021 du 2 au 19 septembre 2021
Allemagne (Cologne puis phase finale à Berlin) - Géorgie (Tbilisi) -Italie (Milan) - République Tchèque (Prague)
Il l'attendait avec impatience. Frustré de ne pas pouvoir prendre part au match des étoiles les années passées, Rudy Gobert était remonté comme une pendule pour sa première participation au All-Star Game qui se déroulait à Chicago. Bien servi par ses coéquipiers, il a profité des largesses défensives des premiers quart-temps pour marquer des paniers faciles après des rebonds offensifs et en dunkant tout ce qu'il pouvait.
Gobzilla s'est même illustré par un double-contre sur Anthony Davis et Domantas Sabonis au 2e quart-temps, preuve que le pivot français n'avait pas l'intention de laisser la défense au vestiaire. Avec 21 points inscrits, il est même devenu le Français ayant marqué le plus de points lors d'un All-Star Game
Désormais, il ne manque que le titre NBA pour combler Rudy Gobert. Même si ce dernier espère bien être sélectionné pour le match des étoiles tous les ans. "C’est super d’être ici, il y a les meilleurs joueurs du monde. Je veux y participer tous les ans, et que mon équipe gagne un titre. Ce sont deux objectifs qui sont liés."
| @rudygobert27's All-Star performance #TakeNote | #NBAAllStar pic.twitter.com/ufATe7Wpiv
— Utah Jazz (@utahjazz) February 17, 2020
C’est l’une des plus belles pages de l’histoire du basket français. Une page que, jusqu’en 2000, ils avaient été les seuls à écrire. Une campagne olympique conclue en 1948 par une improbable médaille d’argent, conquise par 14 internationaux qui figurent tous sur la feuille de marque de la finale face aux Etats-Unis, Robert Busnel ayant obtenu cette dérogation auprès des organisateurs.
Maurice Girardot décédé samedi à l’âge de 98 ans, était le dernier joueur encore en vie de cette légendaire aventure. Joueur à Championnet, champion de France en 1945, il avait porté à 13 reprises le maillot de l’Équipe de France entre 1945 et 1949, participant également à deux EuroBasket. Après sa carrière de joueur il aura été entraîneur, professeur de sport et fondateur, en compagnie de sa femme Georgette (ancienne Secrétaire Générale de la FFBB de 1984 à 1988), du club du BC Maurepas (Yvelines), une ville où il résidait toujours.
La FFBB et son Président Jean-Pierre Siutat adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille et ses amis.
Cette fois, rien ni personne ne s'est mis en travers de la route de Rudy Gobert. Très touché l'an dernier par sa non-sélection, Rudy Gobert a été récompensé de sa très bonne saison et a été choisi par les coachs pour fouler le parquet de l'United Center de Chicago le 16 février prochain, aux côtés notamment de son coéquipier Donovan Mitchell.
Avec le Jazz d'Utah, 4e de la Conférence Ouest avec un bilan de 32 victoires et 16 défaites, il réalise une de ses meilleures saisons en carrière avec 15,7 points, 14,6 rebonds et 2,0 contres de moyenne. Toujours aussi efficace en défense par sa mobilité et sa présence dans la peinture, cette sélection vient confirmer ses deux titres de meilleur défenseur de l'année en 2018 et 2019.
Félicitations Rudy !
Making his 1st #NBAAllStar appearance... Rudy Gobert of the @utahjazz.
— 2020 NBA All-Star (@NBAAllStar) January 31, 2020
Drafted as the 27th pick in 2013 out of France, @rudygobert27 is averaging 15.7 PPG, 14.6 RPG and 2.0 BPG for the Jazz this season. pic.twitter.com/InoFxRISqI
This guy is an All-Star!!
— Evan Fournier (@EvanFourmizz) January 30, 2020
Anything is pooooossible
Fier de toi @rudygobert27 !! pic.twitter.com/4FKXK6YyE1
Liste des joueurs sélectionnés :
Nom |
Prénom |
naissance |
Taille |
Poste |
Sélections |
Points |
Club |
BOUTEILLE |
Axel |
14/04/1995 |
197 |
3 |
6 |
49 |
Bilbao Basket (Espagne) |
CHASSANG |
Alexandre |
22/11/1994 |
204 |
4/5 |
1 |
13 |
JDA Dijon |
CORDINIER |
IsaÏa |
28/11/1996 |
191 |
2 |
- |
- |
Nanterre 92 |
FALL |
Moustapha |
23/02/1992 |
218 |
5 |
10 |
76 |
Turk Telekom Ankara (Turquie) |
INVERNIZZI |
Hugo |
07/01/1993 |
190 |
3/4 |
3 |
23 |
Limoges CSP |
JULIEN |
Axel |
27/07/1992 |
183 |
1 |
11 |
36 |
JDA Dijon |
M’BAYE |
Amath |
14/12/1989 |
206 |
3/4 |
18 |
115 |
Pinar Karsiyaka Izmir (Turquie) |
MICHINEAU |
David |
06/06/1994 |
184 |
1 |
- |
- |
Boulogne-Levallois Metropolitans |
OUATTARA |
Yakuba |
24/01/1992 |
191 |
2 |
10 |
38 |
AS Monaco |
ROUSSELLE |
Jonathan |
07/02/1990 |
192 |
1/2 |
7 |
32 |
Bilbao Basket (Espagne) |
TOUPANE |
Axel |
23/07/1992 |
201 |
3 |
25 |
85 |
Unicaja Malaga (Espagne) |
YABUSELE |
Guerschon |
17/12/1995 |
198 |
4 |
- |
- |
Nanjing Tongxi Monkey Kings (Chine) |
Les Bleus se réuniront à Nanterre du 17 au 19 février avant de décoller pour Vechta (Allemagne) le jeudi 20, où ils rencontreront la sélection allemande le vendredi 21 février. Le lendemain l’Équipe de France ralliera la Roche-sur-Yon pour préparer la réception du Monténégro au Vendéspace, le lundi 24 février à 18h45.
L’EuroBasket 2021 se déroulera du 2 au 19 septembre 2021 dans quatre pays. En Allemagne à Cologne puis Berlin (phase finale), en Géorgie à Tbilisi, en Italie à Milan et en République Tchèque à Prague.
Plateforme d’accréditation FIBA :
Le programme des qualifications à l’EuroBasket 2021 – Groupe G
Premier tour |
Match |
Lieu (Ville – Salle) |
Vendredi 21 février 2020 – 20h00 |
Allemagne – France |
Vechta (Rasta Dome) |
Lundi 24 février 2020 – 18h45 |
France – Monténégro |
La Roche-sur-Yon (Vendéspace) |
Jeudi 26 novembre 2020 |
Grande-Bretagne - France |
A déterminer |
Dimanche 29 novembre 2020 |
France – Allemagne |
A déterminer |
Vendredi 19 février 2021 |
Monténégro – France |
A déterminer |
Lundi 22 février 2021 |
France – Grande-Bretagne |
A déterminer |
L’Allemagne, pays hôte de l’EuroBasket 2021, et les deux meilleurs classés dans le groupe G seront qualifiés.
EuroBasket 2021 du 2 au 19 septembre 2021
Allemagne (Cologne puis phase finale à Berlin) - Géorgie (Tbilisi) -Italie (Milan) - République Tchèque (Prague)
Plateforme d’accréditation FIBA :
Qu’est-ce que ça vous fait d’être ici ? De finalement vivre quelque chose qui est historique, le premier match de saison régulière ici à Paris ?
C’est un moment assez émouvant dans une carrière. En tant que joueur non-américain de faire un match NBA dans son propre pays c’est quand même assez particulier. C’est vrai que Tony [Parker] et Rony [Turiaf] ont vécu ces matchs là, mais là c’est un match officiel et c’est la première fois que ça arrive en France. Je suis fier d’être le premier à faire ça.
L’AccorHotels Arena complet. Une communauté de fans qui vous attend. La NBA se mondialise et c’est ici à Paris.
C’est bien pour le public français, il est vrai que la NBA est très populaire en France. Il y a beaucoup de joueurs français qui jouent en NBA. La ligue est très suivie aussi. C’est une bonne chose pour le public français qu’il y ait un match à Paris. J’espère que ça va être un rendez-vous régulier maintenant, les prochaines saisons, car le public français le mérite.
De voir tout l’engouement qu’il y a autour du championnat américain de la part des français, ça vous surprend ?
Non pas forcement. On sait que la NBA devient de plus en plus populaire dans le monde. Ça dure depuis un moment mais surtout en France car on a beaucoup de joueurs français. Ça a commencé avec Tariq [Abdul-Wahad] et [Jérôme] Moïso à l’époque, mais c’est surtout grâce àTony [Parker] et Boris [Diaw] qui ont vraiment popularisé le basket-ball français. Et puis il y a la génération suit derrière avec des joueurs comme Evan [Fournier], Rudy [Gobert], Sekou [Doumbouya] et Franck [Ntilikina]. On essaie vraiment de porter haut les couleurs de la France aux US et de le faire fièrement.
Qu’est qui vous a fait tomber amoureux du basket ?
C’est familial, mes parents jouaient au basket, je suis tombée dedans tout petit. Ma mère voulait que je fasse du football mais il faisait trop froid dehors surtout en Normandie. Je pense que j’ai fait le bon choix.
Vous parliez de Giannis qui est un joueur que le public aime voir jouer. Comment vous le définiriez ?
Pour sa taille, ce qu’il réalise, c’est assez unique. Il révolutionne un jeu sans position. Il est juste sur le terrain, c’est un joueur de basket. Il est en train de devenir plus fiable avec son shoot donc ça va devenir une machine inarrêtable bientôt. C’est le MVP pour l’instant cette année pour moi !
Comment prépare-t-on un match comme celui-ci contre une des meilleures équipes de la NBA ?
On les scouts, on le prépare comme une équipe « normale ». Ça reste un match de saison régulière à jouer. Après comment arrêter Giannis ? ça fait deux ans que personne n’a la réponse. Ce sera à nous de le limiter et de faire en sorte qu’il n’ait pas trop une grande soirée.
Vos coéquipiers sont-ils aussi excités que vous ?
Ils sont tous très heureux. On a été à la tour Eiffel mercredi, on devait rester 10 minutes mais on est resté 25 minutes parce que tout le monde prenait des photos. Ils découvrent Paris donc ils posent beaucoup de questions. C'est cool de leur faire découvrir ça.
Justement, on a vu les joueurs des Bucks descendrent de l'avion accompagnés de leur famille. Est-ce le cas pour vous aussi ?
Il y a tout le monde. Les femmes, les enfants et même les mamans. Tout le monde est bien arrivé. C'est important de partager ces moments avec sa famille. Je sais qu'ils ont prévu de visiter, d'aller voir des spectacles. C'est une petite coupure pour eux.
Les Bleus se réuniront à Nanterre du 17 au 19 février avant de décoller pour Vechta (Allemagne) le jeudi 20, où ils rencontreront la sélection allemande le 21 février. Le lendemain l’Equipe de France ralliera la Roche-sur-Yon pour préparer la réception du Monténégro au Vendéspace, le lundi 24 février à 18h45.
Pour ces deux rencontres, Vincent Collet et son staff ont décidé d’intégrer officiellement au Team France Basket Alexandre Chassang (25 ans, 2,04 m - Dijon), Isaïa Cordinier (23 ans, 1,91 m - Nanterre) et David Michineau (25 ans, 1,83 m – Boulogne-Levallois).
Le groupe sera complété par Abdoulaye N’Doye (21 ans, 1,91 m – Cholet) et Yannis Morin (26 ans, 2,08m – Châlons-Reims) comme partenaires d’entrainement.
L’EuroBasket 2021 se déroulera du 2 au 19 septembre 2021 dans quatre pays. En Allemagne à Cologne puis Berlin (phase finale), en Géorgie à Tbilisi, en Italie à Milan et en République Tchèque à Prague.
Liste des joueurs sélectionnés :
Nom |
Prénom |
naissance |
Taille |
Poste |
Sélections |
Points |
Club |
BOUTEILLE |
Axel |
14/04/1995 |
197 |
3 |
6 |
49 |
Bilbao Basket (Espagne) |
CHASSANG |
Alexandre |
22/11/1994 |
204 |
4/5 |
1 |
13 |
JDA Dijon |
CORDINIER |
IsaÏa |
28/11/1996 |
191 |
2 |
- |
- |
Nanterre 92 |
FALL |
Moustapha |
23/02/1992 |
218 |
5 |
10 |
76 |
Turk Telekom Ankara (Turquie) |
INVERNIZZI |
Hugo |
07/01/1993 |
190 |
3/4 |
3 |
23 |
Limoges CSP |
JULIEN |
Axel |
27/07/1992 |
183 |
1 |
11 |
36 |
JDA Dijon |
LACOMBE |
Paul |
12/06/1990 |
193 |
1/2 |
27 |
138 |
AS Monaco |
M’BAYE |
Amath |
14/12/1989 |
206 |
3/4 |
18 |
115 |
Pinar Karsiyaka Izmir (Turquie) |
MICHINEAU |
David |
06/06/1994 |
184 |
1 |
- |
- |
Boulogne-Levallois Metropolitans |
OUATTARA |
Yakuba |
24/01/1992 |
191 |
2 |
10 |
38 |
AS Monaco |
TOUPANE |
Axel |
23/07/1992 |
201 |
3 |
25 |
85 |
Unicaja Malaga (Espagne) |
YABUSELE |
Guerschon |
17/12/1995 |
198 |
4 |
- |
- |
Nanjing Tongxi Monkey Kings (Chine) |
L’EuroBasket 2021 se déroulera du 2 au 19 septembre 2021 dans quatre pays. En Allemagne à Cologne puis Berlin (phase finale), en Géorgie à Tbilisi, en Italie à Milan et en République Tchèque à Prague.
Lors du tirage au sort des groupes de qulification à l'EuroBasket 2021 en juillet dernier, l'Equipe de France a hérité du groupe G compsoé de l'Allemagne, la Grande Bretagne et le Monténégro.
Le système de qualification : les 32 équipes ont été réparties en 8 groupes de 4 équipes. À l’issue des qualifications, les trois meilleures équipes de chaque groupe seront qualifiées pour l’EuroBasket 2021 (excepté les poules incluant un des quatre organisateurs de l’Euro 2021, à savoir l’Allemagne, la République Tchèque, la Géorgie et l’Italie, où seules deux équipes en plus du pays organisateur seront qualifiées). L’Allemagne, pays hôte de l’EuroBasket 2021, étant dans la poule de qualificitions de la France, les Bleus devront figurer parmi les deux meilleurs classés (hors Allemagne) du groupe G pour être qualifiés.
Premier tour |
Match |
Lieu (Ville – Salle) |
Vendredi 21 février 2020 – 20h00 |
Allemagne – France |
Vechta (Rasta Dome) |
Lundi 24 février 2020 – 18h45 |
France – Monténégro |
La Roche-sur-Yon (Vendéspace) |
Jeudi 26 novembre 2020 |
Grande-Bretagne - France |
A déterminer |
Dimanche 29 novembre 2020 |
France – Allemagne |
A déterminer |
Vendredi 19 février 2021 |
Monténégro – France |
A déterminer |
Lundi 22 février 2021 |
France – Grande-Bretagne |
A déterminer |
Programme de qualification à l'EuroBasket 2021
Premier tour |
Match |
Lieu (Ville – Salle) |
Vendredi 21 février 2020 – 20h00 |
Allemagne – France |
Vechta (Rasta Dome) |
Lundi 24 février 2020 – 18h45 |
France – Monténégro |
La Roche-sur-Yon (Vendéspace) |
Jeudi 26 novembre 2020 |
Grande-Bretagne - France |
A déterminer |
Dimanche 29 novembre 2020 |
France – Allemagne |
A déterminer |
Vendredi 19 février 2021 |
Monténégro – France |
A déterminer |
Lundi 22 février 2021 |
France – Grande-Bretagne |
A déterminer |
L'épisode final : de la joie, des sourires, le succès contre les Etats-Unis, la demi-finale contre l'Argentine et du bronze mondial pour terminer en beauté cette magnifique campagne 2019 !
De nombreux journalistes avaient fait le déplacement à Pavillon Gabriel à Paris pour accueillir les récents médaillés de bronze de la Coupe du Monde. Le président de la Fédération Française de BasketBall à profiter de cette conférence de presse pour revenir sur le bel été du basket tricolore conclu par cette médaille. Ensuite, tous les joueurs ont pu répondre aux questions des journalistes présents avant de se préter à une petite séance photos. Enfin, une dizaine de joueurs ont été sur les différents plateaux tv, et Rudy Gobert a même croisé Michel Drucker avec qui il a pu échanger au coeur du célèbre studio Gabriel.
ÉVÈNEMENT RMC SPORT
— RMC Sport Basket (@RMCSportBasket) 15 septembre 2019
Les Bleus, tout juste revenus de Chine avec une belle médaille de bronze, sont les invités exceptionnels de #Buzzer, ce lundi à 21h sur #RMCSport2
. @Amath22Juice et @NandoDeColo (@FRABasketball @ffbasketball) dans quelques instants sur @infosportplus #FIBAWC #MerciLesBleus pic.twitter.com/UnMUls7788
— CANAL+ Basket (@CanalplusBasket) 16 septembre 2019
The French Prince pic.twitter.com/Kpi2iUTKFd
— Team France Basket (@FRABasketball) 16 septembre 2019
Début de la Conférence de Presse avec la prise de parole du président de la FFBB Jean-Pierre Siutat pic.twitter.com/q0YgW4DbKE
— Team France Basket (@FRABasketball) 16 septembre 2019
Tellement content d’être de retour a Paris
— Evan Fournier (@EvanFourmizz) 16 septembre 2019
Paris
— Frank Ntilikina (@FrankLikina) 16 septembre 2019
L’Equipe de France a remporté dimanche à Pékin sa cinquième médaille internationale sur les neuf dernières années. Un résultat doublement satisfaisant. Il affirme la constance au plus haut niveau du basket français mais valide également la naissance d’un nouveau groupe. Un groupe qui a su rebondir après une déception XXL en demi-finale puis une première mi-temps cauchemardesque offensivement contre l'Australie. "Nous agresser c’est ce qu’ont fait les Australiens sauf que cette fois on a eu du répondant", a remarqué Evan Fournier pour qui le bronze ne suffit pas à effacer l’immense frustration d’une occasion perdue. "Nous avons un groupe extraordinaire. On mérite mieux que cette troisième place mais c’est toute la cruauté de ce sport… On aurait dû jouer dans quelques heures."
Ce goût amer, la France doit s’en servir pour continuer à grandir. Dès l’an prochain, à Tokyo. L’assurance de participer aux Jeux Olympiques sans avoir à en passer par un TQO est un luxe dont Vincent Collet connaît la valeur, lui qui avait vu son équipe s’épuiser à aller chercher un billet olympique à Manille, aux Philippines, avant de s’éteindre à Rio. "Ce qui s’est passé en demi-finale, on s’est fait la promesse que ça n’arrivera plus jamais", annonçait-il déjà en zone mixte en évoquant un potentiel quart de finale dans un an. Le sport de haut niveau nécessite de se projeter constamment vers demain. Ses leaders ne pensent qu’à ça et évoquent déjà avec gourmandise un nouveau podium. "Ils ont une ambition que je ne veux pas qualifier de démesurée", sourit leur coach.
Mais en attendant de partir à la conquête du pays du soleil levant, il convient de savourer la conclusion d’une Coupe du Monde folle où les favoris ont terminé loin des médailles. "Ce n’est pas la couleur que l’on voulait. Mais dans 10 ans il y aura quelque chose dans l’armoire à trophée et pas du vide", insistait Rudy Gobert tandis que Vincent Collet louait la capacité de réaction de ses troupes : "Quand on sait que les Serbes sont 5e, que les Américains sont 7e, on peut être contents. Vendredi, j’étais comme certains de mes joueurs… détruit. L’essence du sport c’est de savoir rebondir et de s’accrocher dans la difficulté."
Les Bleus l’ont fait tous ensemble dimanche. Vincent Poirier, très peu utilisé depuis deux matches, a effectué un passage déterminant (8 points, 7 rebonds). Nicolas Batum a sonné la révolte en milieu de troisième quart-temps. Andrew Albicy, présent depuis le début des fenêtres de qualification, a limité Patty Mills et sorti deux tirs à trois-points décisifs. Autant de pièces essentielles autour des leaders De Colo et Fournier (35 points). A Pékin les Bleus 2019 n'ont pas simplement conclu de la meilleure des manières une campagne. Ils ont commencé à écrire la première page de leur histoire.
Le match pour la troisième place est souvent une guerre psychologique. Le moins usé, le moins déçu, le plus concerné l’emporte. Apparue épuisée et abattue, l’Australie a, dès les premières minutes, démontré qu’elle était impatiente de mettre un terme à une triste série qui l’avait vu quitter plusieurs compétitions sur une quatrième place, les précédents olympiques de Séoul, Atlanta, Sydney et Rio restant un traumatisme pour le basket australien.
Joueurs et coaches avaient insisté sur la nécessité de placer la rencontre de dimanche sur un autre terrain que celui de la phase de poule, transformé en une orgie de points qui avait finalement été fatale aux Bleu. Ils l’ont fait mais ont trouvé sur leur passage un spécialiste du sale boulot et des coups de vice. Matthew Dellavedova est vite entré dans les têtes françaises, frustrant Evan Fournier, provoquant Rudy Gobert et s’effaçant de l’autre côté du terrain au profit de Patty Mills, pile électrique en mouvement perpétuel qui inscrivait 8 des 10 premiers points de son équipe pour mettre les Boomers sur de bons rails (4-10).
Vincent Collet concédait à la veille du match que son équipe n’était pas la plus difficile à scouter et partageait avec la presse son inquiétude de voir l’Australie s’adapter au festival de son duo d’arrières Fournier-De Colo, auteur de 57 points lundi dernier. L’annonce était prémonitoire, Baynes et Bogut plantant leur tente sous le cercle pour contester les pénétrations. Une nouvelle fois, Rudy Gobert ne servait que de courroie de transmission en tête de raquette et ne prenait son premier tir qu’à la dernière seconde de la première mi-temps. Avec un famélique 25% de réussite aux tirs, les Bleus rentraient la tête basse aux vestiaires. L’Australie avait tiré un feu d’artifice il y a six jours à Nankin, elle a sorti la boîte outils à Pékin.
15 minutes de repos qui ne changeait pas la donne. Mills bien contenu c’est Joe Ingles qui alimentait la marque, poussant l’avantage des siens jusqu’à 15 longueur (25-40). Un panier à trois-points de Fournier semblait alors débloquer la machine tricolore. Nicolas Batum se démultipliait des deux côtés du terrain pour lancer Poirier au dunk, contrer Baynes ou s’élever à 6,75 m. En sept minutes, l’Equipe de France signait un spectaculaire 25-6, renversant totalement la tendance.
La balle voyageait à nouveau, la course faisait son apparition et Nando De Colo prenait les affaires en main pour garantir un money-time étouffant. Les changements de leader se multipliaient dès lors, Andrew Albicy faisant office d’invité surprise dans l’attaque française. Ses trois tirs primés se révélaient décisifs dans les six dernières minutes. L'Australie au bout du rouleau n'avait plus l'énergie pour donner un ultime coup de rein.
Après 2014, l'Equipe de France retrouve un podium mondial. Une médaille et une qualification olympique qui lui ouvrent de douces perspectives.
Deux déceptions différentes seront face à face dimanche à Pékin. La France n'a pas existé face à l'Argentine. L'Australie a eu le match en main contre l'Espagne, craquant en double prolongation, Patty Mills ayant même le lancer-franc de la victoire entre les mains.
Les deux équipes rêvaient d'or. L'une d'elle repartira de Pékin les mains vides. Les Australiens, qui n'ont jamais gagné la moindre médaille internationale, ont déjà connu pareille désillusion aux Jeux de Rio. Une conclusion identique serait un crève coeur pour une équipe qui est apparue marquée physiquement après 50 minutes d'un combat de tous les instants face aux Espagnols, à l'image de Matthew Dellavedova qui n'a pas terminé la rencontre, victime de crampes.
Les Bleus, de leur côté, ont tenté de panser leurs plaies, autant physiques que psychologiques. "C'était compliqué. La nuit a été courte. Des douleurs se révèlent quand l'adrénaline descend", a reconnu Evan Fournier. La victoire face aux Etats-Unis avait fait naître les espoirs les plus fous. Ne pas considérer la possibilité de conquérir une deuxième médaille mondiale consécutive comme une immense opportunité serait une erreur que le staff technique veut à tout prix éviter. "Il ne faut surtout pas laisser les jouers s'isoler", a insisté Vincent Collet. "Au contraire il faut libérer la parole. Connaître leur ressenti. Et savoir ce qu'on a envie de faire ensemble. On a parlé de pourquoi nous sommes venus ici et pourquoi il faut rebondir. Je pense que les joueurs en ont conscience."
Après sept semaines ensemble, les joueurs feront de ce dernier rendez-vous se dont ils auront envie. La tactique aura sa part, quelques jours seulement après un match de poule transformé en festival offensif (défaite 98-100), l'approche psychologique et l'intensité proposée feront sans doute la différence. Un genou qui grince, une cheville qui se bloque, un dos en compote, une fatigue générale, il faudra tout oublier pour une dernière danse. "Dans 15 ans on s'en foutra des points, des kilomètres. On se rappellera de la médaille", avance Rudy Gobert.
Le bronze donnerait une autre dimension à une campagne qui devait faire oublier le couac de l'Euro 2017. "La médaille validerait la naissance d'une équipe", estime Vincent Collet. "On a construit une nouvelle équipe qui a un avenir. C'est certain. Demain c'est le début des Jeux Olympiques pour moi."
"Ils ont été meilleurs du début à la fin. De la première à la dernière minute. Domination totale." Rudy Gobert a fait simple et efficace en conférence de presse. Vendredi soir, l’Argentine a surclassé l’Equipe de France. Tactiquement, physiquement, mentalement. En quart de finale, elle avait marché sur la Serbie. En demi-finale elle a fait subir le même sort aux Bleus. "On était prévenus. Pourtant nous n’étions pas prêts, dès le début", admettait Nicolas Batum. "Ils nous sont clairement rentrés dedans. Ils méritent, rien à dire, ils ont été extraordinaires ce soir. On peut avoir la rage mais ils ont été plus forts que nous."
Pendant 40 minutes, les Tricolores ont été repoussés, bousculés, éloignés de leur zone de confort. Jamais ils n’ont pu mettre leur jeu en place et leurs leaders, parfaitement ciblés, ont vécu un calvaire. L’Argentine, intrusive, a mis son nez et ses mains partout. Sur chaque écran, chaque main à main. "Aucune équipe ne nous a avancé sur la tronche comme ça", a soufflé Vincent Collet. "C’est la première fois qu’une équipe vient nous chercher aussi haut, même sur nos grands. On en a parlé mais les joueurs ne se rendaient pas compte que c’était possible. C’est ça le haut niveau. La capacité à s’élever. C’est une leçon d’une demi-finale mondiale."
Symbole de cette nécessité de se transcender dans les grands moments, Luis Scola a conclu le match à 28 points et 13 rebonds mais a surtout lancé son équipe dès les premières secondes. "Ce qu’il a fait est exceptionnel. Il a rassuré son équipe d’entrée de jeu en mettant des paniers incroyables", remarquait Vincent Collet. Et lorsque la France est parvenue un court instant à hausser le ton défensivement, elle s’est trouée aux lancers-francs (13/25) et n’a pas converti les rares tirs ouverts qu’elle était parvenue à se créer ((7/31 à trois-points) : "Tous les joueurs l’ont voulu cette finale. Je ne peux que les défendre dans leur investissement. C’est plus par méconnaissance pour certains. Effet de surprise pour d’autres. Parfois ils avaient l’impression et nous aussi sur le banc, d’avoir sept joueurs face à nous. L’impression de ne jamais être seuls."
Reste désormais à surmonter l’immense déception. La même qui habite les têtes australiennes après une défaite en double prolongation contre l’Espagne. De la capacité des joueurs à se remobiliser pour s’inventer un nouvel objectif, sans doute très éloigné, de celui qui occupait leurs esprits, dépendra la conclusion de la Coupe du Monde 2019. Pour ne pas rentrer, lundi, les mains vides et le cœur en miettes.
Depuis le début de la Coupe du Monde, l’Equipe de France avait eu le bon goût de jailli des starting blocks. En demi-finale, elle a pris de plein fouet la furia argentine, menée par Luis Scola. A 39 ans le guide de sa sélection a donné une petite leçon de technique et de malice à ses vis-à-vis. 10 points en 7 minutes pour lancer son équipe et faire passer un léger frisson chez des Tricolores trop statiques en attaque et qui laissaient échapper des rebonds qu’ils avaient si bien contrôlés 48 heures plus tôt. La réussite les fuyait et Vincent Collet se tournait rapidement vers son banc pour y trouver une étincelle.
Elle allait venir de Louis Labeyrie et de Nando De Colo. Le premier, blessé dès le deuxième match de la compétition, faisait une entrée salvatrice. Il allait d’ailleurs être le seul à trouver la distance dans les tirs extérieurs, une donnée capitale face à un adversaire optant pour fermer totalement sa raquette. Le second apportait un peu de création pour limiter les dégâts dans un premier temps (14-21, 8’) puis reprendre l’avantage à la suite d’une passe aveugle volleyée géniale qui offrait un dunk à Mathias Lessort (24-23). La balle recommençait à vivre pour compenser les difficultés du leader offensif habituel des Bleus. Evan Fournier était collé comme une sangsue par un Facundo Campazzo qui lui rend 20 centimètres mais qui n’a eu de cesse de le pourchasser autour des écrans, le poussant dans les aides près du cercle. Scola régnait au rebond et sans paniquer l’Argentine reprenait sa marche en avant, concluant le premier acte sur un tir venu d'ailleurs de Campazzo.
Rudy Gobert, abreuvé de ballons face aux Etats-Unis, ne prenait qu’un tir lors des 20 premières minutes et le 2/13 à trois-points ne pouvait que conforter Sergio Hernandez dans ses options défensives. La consigne était donner dans les vestiaires d’alimenter le géant du Jazz. Mais l’exécution restait poussive, laissant un désagréable sentiment d’impuissance malgré les rotations et les essais tactiques, le duo Lessort-Poirier n’apportant pas plus de solutions que l’association Gobert-Labeyrie. Sur le banc, les visages se fermaient tandis que les Argentins produisaient un chef d’œuvre défensif dans la dureté. La France pensait pouvoir perdre un match d’attaque, c’est sur son terrain de prédilection qu’elle était battue.
L’écart enflera jusqu’à 15 points en fin de troisième quart-temps avant un début de retour enclenché par Frank Ntilikina. L’Equipe de France enchaînait plusieurs stops défensifs mais pêchait sur la ligne des lancers-francs au moment de concrétiser ses efforts. A aucun moment elle ne se montrait réellement menaçante pour une Argentine plus dure, plus vicieuse et portée par un Scola touché par la grâce (28 pts). L’occasion était immense de marquer l’histoire. Et l’histoire ne repasse pas souvent les plats. Il faudra être très fort mentalement pour rebondir après une telle désillusion, dimanche après-midi face à l’Australie, pour terminer sur le podium.
Argentine bat France 80-66
Les réactions
Vincent Collet : "C’est une immense déception. La première chose sur laquelle on avait demandé d’insister c’est l’agressivité. L’équipe la plus agressive est souvent celle qui gagne et malheureusement ce n’était clairement pas nous ce soir. On a beaucoup reculé face à leur pression défensive alors que souvent nous l’imposions à nos adversaires. C’était un très mauvais signal. Pour certains c’est un manque d’expérience, de ne pas être tout à fait au niveau d’intensité requis pour une demi-finale de Coupe du Monde. On a subi, au point d’avoir du mal à monter la balle parfois. L’énorme pression défensive nous a poussés à jouer séparés. En plus on a forcé quelques situations. Evan Fournier a été clairement ciblé et la défense de l’Argentine est très différente de celles que nous avions rencontrées. Ils ont eu une journée de plus pour se préparer et leur adaptation était impressionnante. Comme on ne libérait pas les ballons on les a encouragés, renforcés."
Retour en image sur la défaite de la France face à l'Argentine en demi-finale de la Coupe du Monde (66-80)#TeamFranceBasket #FranceGotGame #FIBAWC #FRAARG@CanalplusBasket pic.twitter.com/AWiUYjo244
— Team France Basket (@FRABasketball) 13 septembre 2019
Ils ne sont pas encore des millions. Mais ils sont quelques-uns. A s’être rendus plus fièrement à l’école jeudi matin. A avoir bombé un peu plus le torse en arrivant au bureau. Les basketteurs du dimanche, jeunes et moins jeunes. Ceux de Charenton, Berck, Rezé ou Horsarrieu. Ceux qui alimentent les forums des réseaux sociaux, se réunissent pour trouver la chaîne qui diffuse leur sport préféré et qui insistaient depuis toujours pour expliquer à leur entourage à quel point leur basket est un sport merveilleux. Et à quel point leur Equipe de France est forte. Cette fois tout le monde en parle. Les Bleus ont terrassé les maîtres du jeu. Peu importe que leur escouade ait été taxée de B, C ou D. Une équipe 100% NBA est tombée et les Bleus sont toujours en course pour décrocher leur étoile à eux. Une médaille d’or est à deux pas. A deux marches. Et aucun ne veut laisser passer cette chance.
L’Argentine est l’exact opposée ou presque des Américains. A Dongguan, la France a affronté 12 joueurs NBA. Il n’y en aura aucun face à eux vendredi à Pékin. Une situation inédite à ce niveau de la compétition. L’âme de l’équipe sud-américaine est Luis Scola. Le deuxième meilleur marqueur de l’histoire de la Coupe du Monde est le seul rescapé de la génération dorée qui a remporté le titre olympique en 2004 à Athènes. Manu Ginobili, Andres Nocioni, Carlos Delfino ou Fabricio Oberto ont raccroché leurs baskets. A 39 ans, l’ancien joueur des Rockets semble inoxydable et a puni la pourtant surpuissante raquette serbe en quart de finale. Si Scola est un totem incontournable, la réussite argentine repose en grande partie sur Facundo Campazzo. Le meneur du Real Madrid est à lui seul un parfait résumé d’un groupe qui dégage une folle énergie. Avec son 1,78 m, cette teigne infatigable, plein de vice et de malice, est un génie de la passe qu’il faudra freiner pour que l’Argentine ne déroule pas un jeu collectif parfois époustouflant. Ses rotations sont limitées en talent, ses intérieurs, en dehors de Scola, ne feront pas rêver les fans chinois, mais le rythme fou de son attaque peut mettre au tapis n’importe quel adversaire.
Contrôler l’euphorie qui porte souvent les troupes de Sergio Hernandez sera une donnée primordiale pour une Equipe de France qui cherchera à rester fidèle à son ADN défensif. "Le risque c’est d’être rassurés et de perdre l’agressivité", prévient Vincent Collet. "Et c’est la première des qualités à amener sur le terrain. Ensuite c’est la concentration et la discipline. En 2014, en demi-finale de la Coupe du Monde, ce qu’on avait demandé était passé à la trappe." Comme pour le quart, les Français n’ont eu que de temps pour se préparer. Le voyage, porte à porte, leur a encore pris 9 heures et la séance d’entraînement prévue en soirée a été annulée. C’est donc à la vidéo puis lors d’un shooting quelques heures avant le match que le staff technique a pu mettre en place son plan de jeu et rappeler aux joueurs que la victoire 77-58 au tournoi de Villeurbanne en préparation n’aura sans doute pas grand-chose à voir avec le duel pékinois. "C’était en France, troisième match en trois jours. Ça ne compte pas", affirme Evan Fournier à propos d’un match où le duo Facundo Campazzo-Nicolas Laprovittola avait été tenu à 3/17 aux tirs. L’arrière du Magic, de son côté, surfe sur une réussite spectaculaire. Cinquième marqueur du tournoi il assume pleinement son rôle de leader et est apparu plus déterminé que jamais devant la presse à moins de 24 heures de la demi-finale, balayant l’idée d’un relâchement après l’exploit américain : "Le piège c’est de passer son temps sur son téléphone à regarder les messages de tes amis, de tes proches. Tout le monde est très content. Mais nous, nous ne sommes pas venus là pour battre les Etats-Unis."
13 ans et 58 victoires consécutives en compétition internationale plus tard, les Etats-Unis sont tombés. Il y avait eu l’Argentine (2002 et 2004), la Serbie (2002), l’Espagne (2002), Porto-Rico (2004), la Lituanie (2004) et la Grèce (2006). Les seuls pays à avoir battu les Etats-Unis en mode NBA à une Coupe du Monde ou aux Jeux Olympiques. Il y aura désormais la France. Les spécialistes débattront s’il s’agissait, à Dongguan, du plus grand exploit de l’histoire du basket français. Leur verdict dépendra sans doute de la conclusion de cette Coupe du Monde.
Et les joueurs tricolores l’avaient parfaitement en tête. Au buzzer la joie était contenue. Les célébrations attendront. La France a terrassé un ogre. Mais elle n’a rien gagné. Pas tout à fait d’ailleurs. La victoire de l’Australie sur la République Tchèque à Shangaï l’a directement qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo, en compagnie de l’Espagne. Mais l’Equipe de France 2019 a d’autres idées en tête. "Je ne referai pas la même erreur. Ça nous avait crevé le cœur", a immédiatement rappelé Nicolas Batum en évoquant la victoire en quart de finale sur le grandissime favori espagnol à la Coupe du Monde 2014, suivi d’un revers en demi contre la Serbie. Evan Fournier l’a évoqué de manière moins poétique : "Si on perd les deux prochains matches, on rentre comme des connards à Paris. Sans rien."
Et cette perspective, le groupe de guerriers qui a réalisé un petit chef d’œuvre technique, tactique et mental mercredi soir, ne peut l’imaginer. Il s’est donc immédiatement tourné vers le voyage qui les attend jeudi. Direction Pékin, la cité interdite et l’Argentine de Luis Scola, qui a expulsé l’autre épouvantail du tournoi, la Serbie. "En 2014 on a fait la bêtise", prévenait Vincent Collet. "Peut-être parce que c’était encore plus inattendu. Ce qui est paradoxal parce que ce sont les Etats-Unis aujourd’hui. Une fois que tu as battu Team USA, les trois autres équipes en demi-finale ont les mêmes chances que nous. Pour arriver en finale il faut rester concentrés, ne pas être rassurés. Ce que nous voulons, c’est étonner le Monde."
Les Bleus ont commencé à le faire à Dongguan. En retrouvant notamment leurs valeurs défensives, à l’image de Frank Ntilikina et Andrew Albicy qui ont fait vivre un enfer à Kemba Walker. Et bien évidemment Rudy Gobert, monumental. Ses deux contres décisifs en fin de rencontre ont fini d’écœurer les Américains, tout comme ses 16 prises au rebond, un domaine particulièrement ciblé par Vincent Collet et écrasé par ses troupes (44 à 28) : "Cela faisait deux jours que je disais aux joueurs que si nous étions dominés dans ce domaine, nous n’aurions aucune chance." Statistiquement la France était plus rentable offensivement que son adversaire du soir, mais les athlètes NBA avaient pour habitude de prendre plus de tirs grâce à leur capacité à maîtriser le rebond offensif. Cela n’a pas été le cas en quart de finale et leur option small ball a finalement été punie par les Tricolores.
Excités, les joueurs devaient l’être au sortir d’un match historique. Mais les leaders du groupe, comme ils l’ont fait depuis le début de la campagne, ont rapidement rappelé chacun à la réalité : le top 4 ne vaut pas une médaille. "Contre l’Australie nous étions déçus. A 0h01 nous sommes passés à autre chose. Contre les Etats-Unis nous sommes contents. A 0h01 on passe à autre chose", a prévenu Nicolas Batum avant de quitter la salle. Et Vincent Collet, fin connaisseur de son sport, d’évacuer ce moment d’anthologie : "On se retournera plus tard. Il faut avancer et se projeter." Le génie argentin Facundo Campazzo les attend vendredi à Pékin.
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Les yeux dans les yeux. Ils voulaient les jouer les yeux dans les yeux. Et c’est ce qu’ils ont fait. La NBA continue de faire rêver. Mais depuis 20 ans, les Français ont appris à la découvrir puis à l’apprivoiser. Mercredi soir, ils voulaient la dominer.
La première mi-temps a été l’application parfaite de tout ce que le staff technique tricolore souhaitait voir appliquer. A commencer par le contrôle du rebond. Principale faiblesse tricolore depuis le début de la compétition, les Français ont fait des dégâts dans ce domaine des deux côtés du terrain. Avec le double avantage de s’offrir des secondes chances mais également de priver les Américains du jeu de transition qu’ils affectionnent. Et sur demi-terrain, les extra-terrestres deviennent presque mortels. Kemba Walker parfaitement contenu par la paire Ntilikina-Albicy, c’est Donovan Mitchell qui créait le jeu.
En face, patiemment, les Bleus plaçaient la balle dans les mains d’Evan Fournier et insistaient plus que jamais sur la présence poste bas de Rudy Gobert. Le pivot du Jazz renvoyait rapidement sur le banc Myles Turner puis imposait ses centimètres près du cercle, provoquant les fautes pour passer à 10 reprises sur la ligne des lancers-francs avec une réussite remarquable (9 réussites). 12-8 après six minutes, puis 27-22, 36-31, 45-37, la France faisait constamment la course en tête, forte de sa capacité à contrôler le rythme du match.
L’écart atteindra même les 10 unités (63-53) en tout début de deuxième mi-temps avant que Gregg Popovich ne renonce totalement à aligner un intérieur sur le terrain. Le small-ball absolu de Team USA portait alors ses fruits à la faveur de deux tirs primés qui semblaient lui redonner de l’allant et de quelques courts instants d’inattention d’une Equipe de France qui encaissait un 9-20 en cinq minutes. L’éculée expression chaque erreur se paye cash prenait alors toute sa dimension. Deux rebonds échappés, une passe mal assurée et le show Donovan Mitchell pouvait se mettre en branle. 14 points dans le troisième quart-temps. Un bombardement qui laissait le bateau France proche du chavirage.
Mais les marins bleus souquaient ferme et colmataient les brèches autour d’un Rudy Gobert gigantesque au rebond. Frank Ntilikina sortait deux énormes tirs pour reprendre le momentum. Un spectaculaire 13-2 redonnait l’avantage à la France sur une nouvelle pénétration de Fournier puis un dunk de Gobert (80-76). L’exploit était là, le rêve à portée de main. Celle de Ntilikina à nouveau. Celle de Gobert qui contrait tour à tour Walker et Mitchell. Les Américains craquaient sur la ligne des lancers-francs. Pas Nando De Colo qui envoyait la France au septième ciel et en demi-finale contre l'Argentine.
France bat Etats-Unis 89-79
Double champions du Monde. Triple champions olympique. Vincent Collet l’a parfaitement résumé. Les Américains sont les maîtres du Monde. La planète basket est à leur pied et depuis une demi-finale perdue à la Coupe du Monde 2006 au Japon, contre la Grèce, ils n’ont plus connu la défaite en compétition officielle. Comment, dès lors, espérer face à cet Everest ? Comment rêver de l’ivresse des cimes et de celle d’une victoire qui constituerait un fabuleux exploit pour le basket français ?
Pendant l’été, Team USA a été frappée par une spectaculaire vague de forfaits. Toutes les stars attendues ont tour à tour fait faux bond. Au final, un seul membre des trois All-NBA Teams a fait le voyage jusqu’en Chine : Kemba Walker. Un nombre identique à celui de l’Equipe de France, Rudy Gobert ayant accompagné le nouveau meneur des Celtics dans le troisième cinq idéal. Malgré cette saignée, l’exceptionnel réservoir américain leur permet d’aligner des équipes compétitives même en piochant parmi les troisièmes ou quatrièmes couteaux. Son aura d’invincibilité a cependant disparu dès la préparation, les Etats-Unis s’inclinant face à l’Australie à Melbourne. Lors de leur deuxième match de poule à la Coupe du Monde, il a fallu un impensable 0/4 aux lancers-francs dans les cinq dernières secondes de la Turquie pour arracher une victoire en prolongation. C’est une certitude, aucune escouade estampillée NBA n’a affiché une telle vulnérabilité. "Jusqu’à preuve du contraire nous sommes vivants", a déclaré Vincent Collet lundi soir. Mais jusqu’à preuve du contraire leurs adversaires restent les meilleurs.
Le statut de favori est cependant fragile en Chine, comme l’a démontrée l’élimination surprise de la Serbie contre l’Argentine. Un résultat aux conséquences lourdes pour la zone Europe. Même en cas de défaite (et à condition que l’Australie élimine la République Tchèque), la qualification directe pour les Jeux Olympiques serait encore d’actualité mercredi soir. "On peut aussi penser qu’on pourrait être qualifiés directement avant de penser à un rattrapage", souriait Vincent Collet à l’évocation du résultat des Serbes. Un trait d’humour qui ne masque pas la réalité d’un duel pour lequel les Bleus ne partent pas avec les faveurs des pronostics. "Je ne pense pas que notre pourcentage de chance soit aussi élevé que je l’entends ici ou là. Les Etats-Unis restent la meilleure équipe de la compétition. Et c’est une équipe qui élève toujours son niveau quand les matches couperets arrivent… Il va falloir sortir le match d’une carrière."
Et surtout retrouver des jambes après un transfert éprouvant de plus de 8 heures qui a empêché les Français de s’entraîner mardi. Retard d’avion, trafic dense, rien n’aura été épargné à des joueurs qui, s’ils mesurent l’ampleur de la tâche, ont tout fait pour se remobiliser quelques minutes après la défaite contre l’Australie. "Si la victoire est là, l’histoire n’en sera que plus belle", estime Nicolas Batum. "Je les ai tous battus ces mecs-là… On les connaît. On joue avec eux, contre eux. Le monde du basket a changé. Ce n’est plus 1992, personne ne prend des photos. Mais ils restent les favoris et il faudra faire le match parfait pour les battre."
Un match parfait notamment en défense, 48 heures après avoir encaissé 100 points pour la première fois de l’histoire de l’équipe nationale en Coupe du Monde. "Si on défend comme contre l’Australie, ce n’est pas la peine qu’on y aille", prévient Rudy Gobert tandis que son coach listait la capacité de ses troupes à résister à la pression sur les porteurs de balle et le contrôle du rebond comme des points clés. Il y a cinq ans, l’Equipe de France avait éliminé l’Espagne, chez elle, en quart de finale de la Coupe du Monde. En 2019 le défi est tout aussi grand.
Les compétitions internationales ont ceci de cruel, tordu ou injuste, selon les points de vue, qu’elles réservent parfois des croisements compliqués à des équipes héroïques. C’est le cas cette année de l’Argentine, séduisante et invaincue, jetée dans les pattes de la Serbie en quart de finale. Le perdant du dernier match du groupe, à Nankin, savait pertinemment que son destin mondial passerait par une confrontation avec les Etats-Unis. Pour le vainqueur, la République Tchèque. Un grand écart absolu.
Lundi, contre n’importe quelle équipe, l’Equipe de France aurait sans doute rejoint les vestiaires avec une quinzaine de points d’avance. Elle a livré une partition remarquable, travaillant pour libérer une triplette extérieure Fournier-Batum-De Colo intenable (33 points), maîtrisant parfaitement le ballon (aucune balle perdue à la pause !) et se battant sur les pick n’roll et main à main incessants de son adversaire du soir.
Mais l’Australie n’est pas une équipe comme les autres. Candidate à une médaille, vainqueur des Etats-Unis en préparation, elle possède une impressionnante puissance de feu que les Bleus ne sont que très partiellement parvenus à limiter. Résultat des courses, c’est au coude à coude que les duettistes se sont offert 15 minutes de break (46-46). Principal cause des maux tricolores, Patty Mills, feu-follet insaisissable, virevoltait.
En début de troisième quart-temps, le meneur des Spurs s’est lancé dans un duel éblouissant avec Evan Fournier. Les deux hommes ont écœuré leurs chiens de garde successifs, pourtant réputés pour leurs qualités défensives. Fournier particulièrement, se déchaînait, signant 14 points consécutifs pour commencer à faire craqueler l’armure australienne. Vincent Collet profitait de ce coup de chaud pour l’associer à De Colo et la France signait alors un 10-0 spectaculaire, notamment en déviant plusieurs ballons qu’elle transformait en panier facile. L’apport d’Andrew Albicy était à cet instant déterminant, tout comme la présence d’un Gobert sevré de ballons mais totem inamovible dans sa raquette.
Pour la première fois une équipe semblait prendre le dessus (70-61). Mais Mills repartait dans ses raids meurtriers pour s’assurer que le money-time serait irrespirable (75-71). Le festival pyrotechnique se poursuivait dans le dernier quart-temps. Alors que les Bleus avaient été punis par l’adresse de loin australienne, c’est dans la raquette qu’ils prenaient l’eau. Les deux poids lourds se rendaient coup pour coup, les talents offensifs prenant définitivement le dessus. Nando De Colo maintenait les siens en vie sur deux paniers plein de sang-froid mais Matthew Dellavedova parvenait à provoquer des fautes et à 5 secondes du buzzer, il donnait l’avantage à l’Australie 98-99. Sur l’ultime possession, l’Equipe de France avait une chance de trouver un shoot pour l’emporter mais Patty Mills surgissait pour une interception décisive devant De Colo.
La défaite est minime mais les conséquences immenses. La France se déplacera à Dongguan demain matin aux aurores. Un long voyage pour y défier les maîtres du Monde.
Australie bat France 100-98
Les réactions
Vincent Collet : "Le match était tellement fou que si la balle était arrivée à destination, je sentais Nando tout à fait capable de faire la décision. C’est un crève-cœur parce que nous avons fait un match incroyable. Au-delà de ce que je pouvais espérer sur le plan offensif. En défense, en première mi-temps, nous avons été un peu bercés par la douce musique de l’attaque. Au détriment de quelques stops. Ensuite nous avons rectifié le tir mais c’est devenu fou. Même avec l’intensité et l’organisation défensive, l’attaque a toujours un coup d’avance. Deux bonnes défenses ont été mises ce soir en difficulté. J’ai félicité mes joueurs pour ce très grand match. Pour des spectateurs neutres ça devait être sympa, le plus grand du tournoi. Je leur ai demandé de ne pas baisser la tête dans le vestiaire. Nous avons un quart de finale contre la plus forte équipe de la compétition. Mais jusqu’à preuve du contraire nous sommes en vie. Ce qui est préoccupant c’est le déplacement de demain. Merci à l’organisation qui nous ramène à Shenzhen puis après en bus à Dongguan. Il va falloir gérer la fatigue du déplacement en plus de celle du match alors que les Américains sont déjà sur place. Mais on va tout donner pour réussir l’impossible exploit."
Nando De Colo : "C’est beau de scorer 98 points ce soir mais on en prend 100. Il n’y pas d’autres problèmes que la défense. C’est une équipe qui bouge bien et par moment on a réussi à les stopper. Mais au moindre relâchement ils nous sanctionnent. Pour aller le plus loin possible il faudra passer par les Etats-Unis."
Nicolas Batum : "L’Australie est une équipe qui fait 25-26 passes décisives par match. Quand ils bougent la balle ils sont très forts. On a eu du mal à arrêter leur pick n’roll. Quand on met 98 points, avec la défense qu’on propose depuis le début du tournoi, on ne doit pas perdre. C’est dur. Maintenant à nous de rester ensemble et d’avancer. Avec nous, tout peut arriver. On doit être déçus mais à 00h01 il faut passer à autre chose."