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Equipe de France masculine

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Description equipe de france masculin

"Toujours quelque chose de fort"

Corps: 

Nommé General Manager de l'EuroBasket 1999 organisé en France, Jean-Pierre Siutat a vécu de très près la frustrante quatrième place des Bleus dans leur Euro à domicile. Mais si le résultat sportif n'est pas à la hauteur des attentes, l'organisation sans faille de l'événement et le succès populaire sont en revanche une très grande satisfaction pour la FFBB. "C'est pour cela notamment qu'Yvan Mainini (ndlr, président de la Fédération de 1992 à 2010) m'avait nommé chef de délégation des deux Equipes de France, féminine et masculine, pour les Jeux Olympiques 2000. C'était une forme de remerciement de me placer dans ce rôle symbolique" ,se souvient Siutat. "J'ai eu de la chance, la formule des Jeux faisait que les garçons jouaient un jour, et les filles le lendemain. J'étais le seul de la délégation à pouvoir assister à un match de basket olympique par jour" , savoure encore celui qui prenda la présidence de la Ligue Féminine juste après, en 2001.

Aujourd'hui encore, Jean-Pierre Siutat garde un fort souvenir de cette quinzaine olympique historique avec pour la première fois la participation des deux sélections à la compétition reine. "C'est toujours queque chose de très fort de se remémorer Sydney 2000. La vie au village olympique, la fraternité entre les athlètes et les différents sports, la cérémonie d'ouverture aux côtés des athlètes qu'on ne voit qu'à la télévision. Et forcément la compétition de basket avec des dynamiques inversées pour nos deux Equipes de France". Si les joueuses d'Alain Jardel commencent fort, elles vont buter à la suprise générale en quarts de finale sur la Corée. Tout l'inverse des joueurs de Jean-Pierre de Vincenzi, en difficulté en première semaine mais qui vont ensuite se révéler jusqu'à atteindre la finale olympique.

Cette médaille d'argent aux J.O. (la deuxième après celle de 1948), qui précède celle des féminines à Londres en 2012, demeure aujourd'hui encore dans tous les esprits, même si l'exposition de cette performance et son impact ont longtemps fait débat. "Ils auraient mérité une meilleure exposition. On jouait en pleine nuit pour la France avec le décalage horaire, ce n'était pas simple de suivre notre parcours. Et puis, les réseaux sociaux n'existaient pas, et aujourd'hui ça permet de véhiculer l'instantanéité de la performance, encore plus à l'autre bout du monde" , analyse Jean-Pierre Siutat. "Juste après l'atterrisage, avec des Jeux qui se sont terminés le 1er octobre, les joueurs ont dû immédiatement repartir dans leurs clubs respectifs en France et en Europe. Et la saison a commencé, sans qu'on puisse vraiment surfer sur cette médaille. C'est dommage, on hérite d'une mauvaise image depuis 20 ans, mais aurait-on pu faire vraiment mieux ? Je ne sais pas... Cette médaille est historique, mais on a encore ce sentiment de quelque chose qui n'a pas été finalisé..." , regrette le Président de la FFBB.

Surtitre: 
20 ans Sydney
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Octobre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Chef de délégation des deux Equipes de France aux J.O. de Sydney 2000, Jean-Pierre Siutat est un témoin privilégié de l'épopée olympique des Bleus. Le Président de la FFBB revient sur son expérience australienne et évoque cette médaille d'argent historique pour le basket français.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
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"J’ai découvert ce jour-là ce qu’était la peur de gagner"

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C’était au milieu de la nuit en France. Comme dans un rêve finalement. France – Etats-Unis en finale des Jeux Olympiques. Une affiche improbable 15 jours plus tôt mais rendue possible par la transfiguration des Bleus, passés du statut de moribonds à ressuscités en l’espace d’une semaine. Face à l’Australie, en demi-finale, les Tricolores ont livré un récital pour s’offrir un deuxième round contre des Américains vainqueurs en poule (106-94). C’est l’épilogue idéal d’une aventure débutée en 1996 avec les qualifications pour l’EuroBasket. Jean-Pierre de Vincenzi avaient alors ouvert les portes de la sélection à une nouvelle génération avec dans un coin de la tête la perspective de Sydney.

La première sortie de ce nouveau groupe avait tourné à la Bérézina par la faute d’une invraisemblable cascade de blessures. La seconde, en France, avait été marquée par la qualification pour les Jeux, la première depuis 1984, mais également quelques tensions internes. JPDV prendra donc ses responsabilités en se passant délibérément du seul joueur français de NBA, Tariq Abdul-Wahad, pour le rendez-vous australien. Une compétition préparée avec soin, notamment sur le plan physique. "Les autres équipes étaient arrivées trop tôt en Australie. Elles étaient cuites au moment d’aborder la deuxième semaine des Jeux. Nous, nous aurions pu encore jouer 2-3 matches après la finale."
Une fraîcheur décisive face au Canada et à l’Australie mais qui ne pouvait suffire contre l’ogre américain. Intouchables en 1992 et 1996, les stars NBA ont cependant connu un gigantesque coup  de chaud en demi-finale, les Lituaniens ayant eu une balle de match sur la dernière possession (85-83). Mais l’aura qui les entoure semble intacte aux yeux des Français. "Nous sommes rentrés dans le match avec la peur de prendre une branlée", concède Jean-Pierre de Vincenzi.

Sans sombrer, la France ne semble pas en mesure de réaliser l’irréalisable. 32-46 à la pause, 56-72 à huit minutes de la fin, les Américains, mains en haut du guidon, maîtrisent les débats. Et puis Cyril Julian surgit au rebond offensif, Laurent Sciarra règle la mire. Et le momentum, cher aux joueurs US, change de camp. Lorsqu’Antoine Rigaudeau fait mouche à 6,25 m face à Kevin Garnett, la France a conclu un 14-4 en quatre minutes qui peut lui permettre de penser à l’or olympique. Le Roi retourne vers son banc le poing rageur et les yeux fous. L’inimaginable devient possible. Le fantasme à portée de mains. "Rudy Tomjanovich était blanc comme un linge", insiste Jean-Pierre de Vincenzi à propos du coach double champion NBA avec les Rockets. "Pendant les temps-morts nous avions un process : 20 secondes aux joueurs pendant que le staff discute, 20 secondes au capitaine, 20 secondes au coach. Et là je ne sais pas pourquoi mais j’ai pris la parole avant Antoine. Quand on retourne sur le banc je sens que les joueurs ne sont pas dedans." Dans la foulée les Bleus abandonnent deux rebonds offensifs, perdent des ballons et sont crucifiés par un Garnett étincelant. Leur chance est passée. "J’ai découvert ce jour-là ce qu’était la peur de gagner", sourit JPDV. "Ai-je pensé qu’on allait les battre ? Sur un malentendu, oui…"

L’Equipe de France s’incline finalement 75-85. Elle vient cependant de réaliser le plus grand exploit de l’histoire du basket français. Sans Yann Bonato rapatrié sur Paris après une rupture du tendon d’Achille, Laurent Sciarra, Moustapha Sonko, Antoine Rigaudeau, Makan Dioumassi, Laurent Foirest, Stéphane Risacher, Jim Bilba, Frédéric Weis, Cyril Julian, Thierry Gadou et Crawford Palmer montent sur le podium des Jeux Olympiques pour recevoir leur médaille d’argent. L’aboutissement d’une carrière.

Surtitre: 
20 ANS SYDNEY
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Octobre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Le 1er octobre 2000 à Sydney, l’Equipe de France monte sur la deuxième marche d’un podium olympique pour la deuxième fois de son histoire, après avoir fait trembler les Etats-Unis en finale des Jeux (75-85).
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La semaine du Team France Basket

Corps: 

FRANCE

Axel Julien et Isaïa Cordinier donnent le ton

Pour le retour du basket en clair sur la chaîne l’Equipe, Dijon et l’ASVEL se sont livrés une belle bataille. Après un mauvais départ, la JDA d’Axel Julien s’est superbement remobilisée afin de renverser un des favoris du championnat. Avec 19 points, 5 rebonds et 4 passes décisives, le meneur dijonnais a été essentiel, tout comme son coéquipier Alexandre Chassang (13 points). Du côté de l’ASVEL, Moustapha Fall (9 points, 10 rebonds), Antoine Diot (4 points, 6 passes), Amine Noua (11 points, 4 rebonds) et Guerschon Yabusele (6 points, 3 rebonds, 3 passes) auront tout tenté, en vain. William Howard (2 points), Charles Kahudi (4 points), Paul Lacombe (2 points) n’ont que très peu pesé.
À Nanterre, Isaïa Cordinier est déjà dans un gros rythme. Impuissant face à Bourg-en-Bresse, malgré ses 18 points et 7 rebonds lors du match avancé de la 2e journée, il a déroulé ce week-end pour venir à bout de Limoges (16 points, 10 rebonds, 4 passes). Face à lui Nicolas Lang a artillé (23 points à 5/10 à 3pts) et Hugo Invernizzi a été plus maladroit (9 points à 2/8).
Enfin, prestations plus modestes d’Ousmane  Camara (8 points, 5 rebonds), Lahaou Konaté (0 point, 1 rebond, 1 passe), Mathias Lessort (4 points, 7 rebonds), Jérémy Leloup (6 points, 5 rebonds), David Michineau (5 points, 5 passes) et Axel Toupane (7 points, 2 rebonds).

ESPAGNE

Thomas Heurtel et Fabien Causeur en patron

Deux matchs, deux victoires pour le Barça de Thomas Heurtel. Face à Malaga (9 points, 5 rebonds, 6 passes) et Bilbao (9 points, 4 rebonds, 7 passes, 6 interceptions), le meneur des Bleus a été parfait. Victorieux par deux fois, Barcelone a parfaitement lancé sa saison.
Même son de cloche chez Fabien Causeur et le Real Madrid, en tête du classement après avoir déjà joué 3 rencontres. L’ancien meneur de Cholet a dominé, comme face à Zaragoza (25 points, 4 passes).
Pour Axel Bouteille, la reprise a été beaucoup plus compliquée collectivement. Avec deux défaites en autant de rencontres, Malaga est déjà la tête sous l’eau malgré l’apport au scoring du français (15 et 11 points). Louis Labeyrie (7 points, 6 rebonds puis 5 points, 8 rebonds), Jonathan Rousselle (17 points face à Gran Canaria) et Yakuba Ouattara (10 et 11 points) sont aussi en forme.
Retour plus compliqué pour Andrew Albicy (-2 et -1 d’évaluation) et Youssoupha Fall (utilisé seulement 4mns). Blessé au poignet, Edwin Jackson est arrêté pour 2 à 3 mois.

TURQUIE

Nando De Colo démarre fort

Nando De Colo va-t-il un jour baisser le pied ? Avec 22 points, 4 rebonds et 3 passes face à Ormanspor, l’homme fort des Bleus a déjà donné un élément de réponse. Et tout ça en seulement 18 minutes de jeu… Pour le Fenerbahçe , Léo Westermann n’a pas joué, de même qu’Adrien Moerman et Rodrigue Beaubois pour l’Anadolu Efes. Enfin, Amath M’Baye n’a pas scoré dans la très large victoire du Pinar Karsiyaka.

LITUANIE

Débuts en fanfare pour Lauvergne

Peu utilisé l’an passé au Fenerbahçe, Joffrey Lauvergne a décidé de rejoindre le Zalgiris Kaunas pour cette nouvelle saison. Bien lui en a pris. Avec 13 points et 6 rebonds de moyenne après trois rencontres, il démontre qu’il n’a rien perdu de son activité.

ÉTATS-UNIS

Clap de fin pour Vincent Poirier

Utilisé une seule fois en playoffs dans la bulle d’Orlando, Vincent Poirier et les Boston Celtics ont été éliminé aux portes des finales NBA par Miami.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 28. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Des États-Unis au Japon en passant par la Turquie, les 47 joueurs du Team France Basket représentent le basket français à travers le Monde. En cette année olympique, tous n’ont qu’un objectif en tête : être productif. Tour d’horizon des différentes performances de la semaine.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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"Quand je jouais à 2k, je prenais Steve Nash"

Corps: 

A l’entame des JO, deux équipes se partagent les pronostics pour la victoire finale : les Etats-Unis, évidemment, mais aussi la Yougoslavie. En étant dans des poules différentes, la voie vers un affrontement en finale est toute tracée. Mais en phase de groupe, c’est bien l’équipe du Canada qui crée la surprise et termine à la première place de la poule. 4e, les Bleus, qui se voyaient déjà jouer contre l’ogre européen, poussent un ouf de soulagement : "Quand on arrive en Australie pour faire des matchs amicaux contre des équipes comme la Yougoslavie et l’Italie, on ne prend que des valises", nous raconte Makan Dioumassi. "Au moment de leur défaite, tout change, on est soulagé car on avait peur d’être une démonstration en live. Des taureaux dans une arène. En jouant le Canada, on s’est dit, au moins, on a plus de chance."

Ce sera donc le Canada, une équipe qui convient mieux aux Français : "Il y avait deux joueurs que l’on connaissait qui ont joué en France : Michael Meeks et Rowan Barrett", avec un homme comme principal danger : le meneur Steve Nash. Dans le groupe France grâce à ses qualités défensives, Makan Dioumassi est prévenu très rapidement par Jean-Pierre De Vincenzi, il aura un rôle à jouer dans ce quart, malgré un temps de jeu réduit en première phase. "Lors de la préparation du match contre le Canada, le coach me dit : tiens-toi prêt, c’est Steve Nash en face, tu risques de jouer."

Et c’est ce qu’il va se passer. En début de match, coup dur pour les Bleus, Yann Bonato se blesse, rupture du tendon d’Achille, le coach se tourne alors vers Dioumassi. "Dans ma tête je me dis : enfin, enfin je vais jouer." S’en suit une démonstration défensive de la part de l’arrière français. Magnifique face aux Yougoslaves quelques jours plus tôt (26 points, 8 rebonds, 8 passes décisives), le meneur est cette fois-ci pris dans les filets français et déjoue complètement. Le secret de Dioumassi ? Un jeu vidéo. "Je n’ai pas eu de mérite, quand je jouais à NBA 2k à chaque fois je prenais Steve Nash, donc je connaissais tous ses trucs." Une anecdote certes, mais sur le terrain, le Canadien vit un enfer et finit avec 9 balles perdues. Elu MVP du match, Dioumassi a répondu présent au bon moment. "Pendant des années, j’ai travaillé la défense et j’en ai fait un art. Un art dans l’observation et l’anticipation sur les mouvements. Avec Steve Nash j’ai mis en application ce que j’ai fait pendant des années. Je regardais le positionnement de son bassin, de ses pieds… si je regardais le ballon ou ses yeux j’étais mort. Ma plus grande fierté, ce n’est pas d’avoir stoppé Nash, c’est d’avoir répondu présent à l’instant T."

Au-delà de ce duel, les Français jouent relâché face à des Nord-Américains peut être plus tendus par l’enjeu. "On a joué libéré, eux ne s’attendaient pas à finir premiers du groupe donc ils sont passés du statut d’outsider au statut de favori." En attaque, Laurent Sciarra montre la voie avec 17 points, mais dans le Super Dome de Sydney, c’est bien la défense qui fait triompher les Bleus (63 points encaissés seulement) et qui les propulsent en demi-finale, face aux Australiens.

Surtitre: 
20 ANS SYDNEY
Auteur: 
Nicolas Basle
Date d’écriture: 
Lundi, 28. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Après une phase de poule en dents-de-scie, les Bleus se retrouvent en quarts de finale. Et surprise… pas de Yougoslavie en face, mais une surprenante équipe du Canada et son maître à jouer, un certain Steve Nash.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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"Pourvu qu’ils restent comme ça jusqu’au bout"

Corps: 

"Avec le recul, je me dis que c’est le match clé des Jeux. Si on avait perdu on tombait dans un scénario catastrophe. Ce match a pris une dimension capitale dans la médaille d’argent." 20 ans après, Patrick Beesley, General Manager de l’Équipe de France masculine, sait de quoi il parle. Après une préparation compliquée et une entame de tournoi mitigée avec un bilan d’une victoire face à la Nouvelle-Zélande et une grosse défaite face à la Lituanie, de nombreuses questions se posent déjà quant à la qualification des Bleus pour les quarts de finale. Opposée à la Chine pour une troisième rencontre déjà capitale, l’Équipe de France n’a pas le droit à l’erreur. "On n’était pas très serein et on jouait un petit peu avec la boule au ventre", note Patrick Beesley. "D’autant plus qu’on savait qu’il fallait laisser deux équipes derrière nous sur la première phase et que la Chine pouvait être une de ces équipes. Ça mettait d’autant plus de pression et d’importance à ce match. Je ne peux pas dire qu’on a préparé la rencontre de la façon la plus sereine."

Devant eux se dresse alors un géant. Yao Ming n’a que 20 ans mais du haut de son 2,29 m, il affole déjà les compteurs dans son championnat local. Le futur numéro 1 de la Draft 2002 en NBA est un superbe cocktail de qualités physiques et techniques. "Il présentait un profil jamais observé", se rappelle Patrick Beesley. "On avait essayé de sensibiliser nos intérieurs, surtout sur le fait qu’il avait tendance à s’écarter et qu’il ne jouait pas uniquement sous le panier. Ça représentait un danger supplémentaire et les intérieurs étaient mobilisés pour le suivre s’il sortait un peu." Avec 14 points, 6 rebonds et 3 contres, le colosse chinois donne quelques sueurs froides au camp français. Pourtant, avec un seul rebond offensif capté, il n’a pas pesé autant sur ce point, preuve que Cyril Julian, Fred Weis, Jim Bilba et Crawford Palmer ont fait leur part du travail. "Les gars ont fait tout ce qu’il fallait. Il ne fallait surtout pas lui donner de deuxièmes chances."

Peu adroit à 3 points lors des deux premiers matchs, les Bleus vont connaître une vraie rédemption dans ce domaine. Portés par un Antoine Rigaudeau en feu derrière la ligne des 6,25 m, ils prennent l’ascendant sur une équipe chinoise restée en zone en défense et qui ne semble pas avoir réellement scouté le "Roi". Une aubaine. Si Rigaudeau pointe à 2/10 à longue distance avant la rencontre il n’en demeure pas moins une menace absolue. 29 points et 6 tirs primés plus tard, Jiang Xingquan, resté impassible sur son banc, paye pour voir. 20 après, le mystère demeure sur ce choix tactique. "Le coach chinois s’est peut-être dit qu’on n’était pas adroit et qu’il allait pouvoir faire une zone. Manque de bol et heureusement pour nous, il se trouve que les premiers tirs sont tombés dedans", ironise Patrick Beesley. "Les Chinois ont dû penser qu’à un moment ça allait s’arrêter. Nous ce qu’on se disait : pourvu qu’ils restent comme ça jusqu’au bout, chacun sa merde. Ce qui a été très fort c’est que toute l’équipe s’est mise au service des shooteurs. Les intérieurs n’avaient qu’un seul boulot, poser des écrans à Rigaudeau et Foirest pour qu’ils sortent avec des bonnes positions de tir." Consigne appliquée avec brio, Laurent Foirest se fendant lui aussi d’une performance de choix avec 22 points inscrits. Distancée de cinq longueurs à la mi-temps, la France renverse la vapeur en se fendant d’un 51-34 lors du deuxième acte.

Après trois rencontres disputées, les Bleus sont désormais à 2-1 avant d’affronter l’Italie et l’ogre américain. La suite dans les prochains jours…

20 ans plus tard, la FFBB fait revivre l’exploit olympique des Bleus à Sydney en 2000 et revient sur la médaille d’argent tricolore à travers son site internet et ses réseaux sociaux.

Surtitre: 
20 ANS SYDNEY
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 21. Septembre 2020
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Chapeau: 
Après une victoire inaugurale face à la Nouvelle-Zélande et une grosse défaite contre la Lituanie, les Bleus sont déjà dos au mur avant d’affronter la Chine. Pour se qualifier en quart de finale, la défaite est interdite. L’entêtement tactique des Chinois leur permettra d’écarter Yao Ming et les siens.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Il y a 20 ans, une quinzaine historique…

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Il y a 20 ans, jour pour jour, la France se lançait dans son tournoi olympique. En Australie, les coéquipiers de Laurent Sciarra se présentent sans certitude. Quatrième de l’EuroBasket 1999 organisé en France, l’Equipe de France masculine retrouve la compétition olympique après 16 ans d’absence et sa dernière participation à Los Angeles en 1984.

Elle sort d’une période de préparation harassante, conduite par un préparateur physique sans référence dans le basket en la personne de Jean-Pierre Egger. Ancien lanceur de poids, le Suisse a fait ses preuves en athlétisme et flirté avec le football au sein de l’Olympique de Marseille. Il fait partie des nouveautés proposées par le staff avec notamment un stage où les familles ont été autorisées à partager le quotidien des joueurs, évitant ainsi de longues semaines de séparation.

Les entraîneurs ont construit un programme estival qui conduit l’équipe à Anglet, Pau, Nantes, Angers et à un ultime tournoi de préparation en terre australienne, à Perth puis Wollongong. Déjà battu par la Croatie (57-60) et l’Espagne (67-82), les Bleus essuient un ultime revers à quatre jours de leur premier match olympique face à la Yougoslavie.

Même si Egger avait prévenu que l’équipe ne serait pas totalement prête physiquement au début de l’olympiade, la débâcle face à la Yougoslavie inquiète (64-89). Avant d’affronter la Nouvelle-Zélande pour débuter le tournoi, les Bleus sont en plein doute.

L’affrontement avec les Tall Blacks est le premier de l’histoire. Le Haka résonne dans le Super Dome de Sydney et la France, sans totalement convaincre, va partiellement se rassurer. Elle contrôle l’intérieur NBA Sean Marks, aujourd’hui General Manager des Brooklyn Nets, et le cubique Pero Cameron qui cumulent (5/19 aux tirs). Jean-Pierre de Vincenzi peut répartir les temps de jeu et Yann Bonato (16 pts) est dans la lignée de sa fin de saison historique avec Limoges.

La suite dans les prochains jours…


20 ans plus tard, la FFBB fait revivre l’exploit olympique des Bleus à Sydney en 2000 et revient sur la médaille d’argent tricolore à travers son site internet et ses réseaux sociaux.

Surtitre: 
20 ANS SYDNEY
Auteur: 
Kévin Bosi
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
À l’orée des J.O. de Sydney 2000, peu avaient misé sur une médaille olympique de l’Équipe de France emmenée par Jean-Pierre de Vincenzi. Pourtant, les Bleus vont écrire une des plus belles pages de l’histoire du basket et du sport français, atteignant la finale de la compétition face aux États-Unis.
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Le repos du guerrier

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Il fallait bien que ça arrive un jour. On aurait espéré, naïvement, que ça n'arrive jamais mais Florent Pietrus a décidé de faire le grand saut en mettant fin à sa carrière professionnelle. De Pau-Orthez à Orléans, de la Pro A à la Liga Endesa, de sa Guadeloupe natale à l'Équipe de France, il aura marqué le paysage du basket français et européen. Défenseur hors pair, monstre de combativité, coéquipier modèle et apprécié partout où il est passé, il rejoint ses amis de toujours Tony Parker et Boris Diaw dans le monde d'après.

La folle époque paloise

Arrivé en France en 1996 en provenance de la Guadeloupe pour évoluer en centre de formation de Pau-Orthez en compagnie de son frère Mickaël, Florent Piétrus s'inscrit rapidement dans le projet d'un club de premier plan. Entré en jeu pour la première fois en Pro A le 23 novembre 1999 lors de la 12e journée face à l'ALM Évreux, il inscrit ses premiers points dans le Palais des Sports de Pau, théâtre qui le verra grandir en tant que joueur mais aussi en tant qu'homme. Rotation importante du dispositif de Claude Bergeaud dès la saison 2000/2001, il fait partie de la folle génération paloise qui empoche le titre de Champion de France en 2001 et le triplé historique de 2003 en gagnant le championnat, la Coupe de France et la Semaine des As. Intraitable aux côtés de cadors de la division que sont Cyril Julian, Fred Fauthoux, Rod Sellers, Dragan Lukovski et Kyle Hill, Florent Pietrus forme avec Boris Diaw, son frère Mickaël et Arthur Drozdov un quatuor magique apportant fraîcheur et qualités athlétiques de tous les instants. Après une saison riche en récompenses, Boris Diaw et son frère Mickaël s'envolent pour les États-Unis et la NBA. Florent lui reste à Pau, avec qui il remporte un nouveau titre de Champion de France. Le dernier avant de traverser les Pyrénées afin de jouer en Espagne.

La découverte de la Liga ACB puis le retour en France

Machine à gagner en France, Florent Pietrus le sera tout autant dès son arrivée en Espagne. Il remporte avec Malaga la Coupe du Roi en 2005. La saison suivante, le titre de Champion d'Espagne. À n'en pas douter, Florent Piétrus fait partie de ces joueurs capables d'élever le niveau d'une équipe. Un peu plus effacé statistiquement en attaque que lors de son premier passage en France, il est désormais le socle défensif de son équipe, véritable rempart face aux assauts adverses. Après trois saisons à Malaga, il met le cap sur Madrid pour jouer une saison avec Estudiantes, signant un précieux maintien en première division. Suivront ensuite des saisons à Valence, entrecoupé d'un court passage par Vitoria. Au total, il dispute pas moins de 9 saisons en Espagne, performance de premier choix dans le meilleur championnat d'Europe.
Son retour en France, il ne l'effectue pas dans le Béarn comme l'auraient aimé tous les fans de l'EBPLO mais au SLUC Nancy. Sur place, il va former une redoutable paire d'intérieur aux côtés de l'Américain Randall Falker. Demi-finaliste de Pro A en 2014 et 2015, il décide de rejoindre Gravelines-Dunkerque en 2016. Moins impactant que lors de son passage à Nancy, il joue ensuite quelques mois avec le Paris-Levallois puis Strasbourg avant de terminer sa carrière avec Orléans. Comme d'autres, la pandémie de COVID-19 ne lui a pas permis de lui offrir la sortie qu'il mérite. Une sensation amère pour tous les fans de basket. Lui se dit "heureux et en paix".

Un pilier de l'Équipe de France

Avec les Bleus, Florent Pietrus a là encore tout connu. Guerrier de tous les instants, celui que l'on a surnommé "le ministre de La Défense" a, au même titre que ses coéquipiers de la génération 81-82 Tony Parker et Boris Diaw, fait connaître au basket français la plus belle période de son histoire. De sa première sélection en 2001 aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, Florent Pietrus est resté fidèle au maillot Bleu et se classe comme un modèle à suivre pour les générations futures. Quatrième joueur le plus capé de tous les temps grâce à ses 230 sélections, il a d'abord remporté la médaille de bronze à L'EuroBasket 2005 puis la médaille d'argent en 2011. En 2013 en Slovénie, il va enfin avoir un retour sur investissement, preuve que ses sacrifices ne sont pas restés vains, en remportant le titre de Champion d'Europe. Sa chasse aux médailles continue ensuite en 2014 et 2015. À la Coupe du Monde puis en France lors du Championnat d'Europe, les Bleus terminent 3e, permettant à Florent Pietrus de ramener deux nouvelles breloques à la maison. Après une dernière danse lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016, il déclare la fin de sa carrière en Équipe de France. Un repos mérité.
Plus qu'un défenseur de premier plan, Florent Pietrus aura marqué les esprits par une envie et une rage de vaincre rarement observées. En mettant fin à sa carrière professionnelle, il ne dit pas malgré tout pas au revoir au basket. Il vient de signer en Nationale 2 avec Metz, club ambitieux de la poule D.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Figure emblématique du basket français, Florent Pietrus a annoncé hier soir mettre fin, à 39 ans, à sa carrière professionnelle.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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All-NBA Defensive Teams : Rudy Gobert de nouveau récompensé

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Forcément déçu de ne pas avoir pu conserver son titre de meilleur défenseur de la saison au profit du "Greek Freak", Rudy Gobert pourra se consoler avec une quatrième invitation dans le meilleur cinq défensif de la saison. Largement plebiscité par les votants, le pivot du Team France Basket a récolté 85 votes pour le meilleur cinq et 10 pour le deuxième. Avec 180 points obtenus, il se classe devant des habitués de la récompense, Marcus Smart ou Kawhi Leonard et juste derrière Ben Simmons, Anthony Davis et donc Giannis Antetokounmpo. 

Surtitre: 
NBA Awards
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Septembre 2020
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Pour la quatrième année consécutive, Rudy Gobert fait partie du premier cinq défensif de la saison. Bien entouré, il s'ajoute au meilleur défenseur de l'année Giannis Antetokounmpo, à l'intérieur des Los Angeles Lakers Anthony Davis, l'arrière des Boston Celtics Marcus Smart et le meneur des 76ers de Philadelphie Ben Simmons.
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NBA
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DPOY : Rudy Gobert détrôné

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On en revaît. Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Rudy Gobert n'est plus le meilleur défenseur de l'année en NBA. Vainqueur du trophée en 2018 puis 2019, le joueur du Jazz est détrôné par le Grec Giannis Antetokounmpo. Avec 187 points obtenus (6 1ère place), Rudy Gobert est devancé par l'intérieur des Lakers Anthony Davis avec 200 points (14 1ère place) et donc la star des Bucks qui domine largement ce classement avec 432 points (75 1ère place). 

Même sans trophée individuel, la saison de Rudy Gobert en NBA aura été de grande qualité. Toujours en course dans la "Bulle" d'Orlando à ce jour (le Jazz mène 3-2 contre Denver à l'heure où ces lignes sont écrites), il a de nouveau augmenté sa moyenne aux rebonds avec 13.5 prises par match, tout en y ajoutant 15.1 points et 2.0 contres.

Encore plus responsabilisé offensivement depuis la reprise, Rudy Gobert a vu sa moyenne de points être encore augmentée, passant à 17.6 points sur les 5 rencontres jouées face à Denver. Dans le match 3, il a même établi son record de points marqués en Playoffs avec pas moins de 24 points. 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 26. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Sacré Defensive Player Of The Year en 2018 et 2019, Rudy Gobert ne réalisera pas le triplé. Il est devancé dans les votes par Anthony Davis et Giannis Antetokounmpo, qui a largement dominé les débats avec 75 premières places obtenues.
crédit: 
Chris Elise
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Rudy Gobert en route vers le triplé ?

Corps: 

Sacré en 2018 et 2019, Rudy Gobert pourrait réaliser un incroyable triplé s'il venait à être une nouvelle fois élu meilleur défenseur de la saison en NBA. Finaliste cette saison dans sa catégorie aux côtés de deux joueurs exceptionnels que sont Giannis Antetokounmpo et Anthony Davis, l'international français réalise une nouvelle saison pleine avec sa franchise des Jazz d'Utah.

Avec 15.2 points marqués, 13.6 rebonds (son chiffre le plus haut en carrière) et 2 contres par match, Rudy Gobert a tous les atouts pour réaliser la passe de trois même si la concurrence sera très rude. 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou (FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 9. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
La NBA a annoncé hier les trois finalistes pour les trophées de l'année. Et Rudy Gobert est en course pour remporter son troisième titre de meilleur défenseur de la saison.
crédit: 
NBA
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Viens défier Tony Parker sur un match de Basket 3X3 !

Corps: 

Aujourd’hui, nous sommes à 4 ans de l’ouverture des Jeux de Paris 2024. 

A cette occasion, Paris 2024 lance son club et invite tous les licenciés à venir défier le meilleur des athlètes Français.

Et ça commence par...Tony Parker le 26 juillet

Saisissez le code de la fédération française de basket FFBBPARIS2024 lors de votre inscription pour augmenter vos chances d’être sélectionné pour ce défi unique.

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Surtitre: 
Paris 2024
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 22. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le Club Paris 2024 est lancé. Pour vivre des expériences incroyables et écrire l'histoire des J.O. de Paris 2024, rejoins le Club et essaie de défier Tony Parker ce dimanche 26 juillet dans un match de Basket 3X3.
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Comment ça va Nicolas Batum ?

Corps: 

Comment s’est passé la reprise pour les Hornets ?
On a repris mardi 2 juin. Le gouverneur de Caroline du Nord avait tout bloqué jusqu’à présent, pour de bonnes raisons. Le plus important c’est la santé publique. Les choses sont très limitées, très sécurisées, avec pas mal de règles. Nous ne pouvons jouer que 45 minutes, avec quatre joueurs et un coach maximum présent sur le terrain. Mais ça permet de revoir les gars et retrouver quelques sensations.

Les conditions ont l’air extrêmement strict…
Effectivement. Il faut se changer chez soi, prendre sa douche chez soi. Pas le droit de s’arrêter sur le chemin de la salle. Ensuite il faut faire voiture-terrain, terrain-voiture sans croiser personne, escorté par un membre du staff médical. Le tout masqué.

A quoi ressemblent ces entraînements ?
Nous n’avons pas accès à la musculation. Donc ils ont amené le matériel nécessaire sur le terrain. Il y en a un pour le physique et un pour le shoot.

Avais-tu pu jouer à domicile pendant le confinement ?
J’ai un demi-terrain dans le jardin avec un panier. C’était pas mal. J’ai de la chance, j’ai au moins pu jouer avec mon fiston pendant deux mois.

Cela a dû être particulier ce changement de rythme…
C’était le grand point positif du confinement. De dormir quasiment trois mois de suite dans le même lit. Cela a été assez rare dans ma carrière. Ne pas bouger. Ne pas prendre l’avion. Etre à la maison avec ma femme et mon fils. Profiter de moments que nous n’avons pas l’habitude d’avoir entre la NBA et l’Equipe de France où le rythme est assez dingue. Se dire que demain tu ne pars pas pendant un mois. Sans calendrier. C’était un bon moment.

Tu avais adressé une lettre ouverte aux fans de Charlotte il y a quelques mois pour évoquer votre situation. Dans quel but ?
Ce n’était pas forcément une lettre ouverte. Un journaliste local m’a demandé si j’étais d’accord pour une interview. Que les choses se passent bien ou mal je n’ai jamais rien caché, toujours parlé ouvertement. Pendant 15 ans j’ai vécu beaucoup de bons moments mais depuis 18 mois je fais face à une situation pas évidente. Cela fait partie du métier. J’ai répondu à ses questions. Cela n’a pas tourné comme je le souhaitais, comme le club et les fans le souhaitaient. C’est de ma faute même s’il y a plusieurs facteurs. Ça arrive. Mais ça ne remettra pas en cause ces 15 ans. Je ne pensais pas que cet article entraînerait autant de réactions. Le lendemain le coach et le general manager m’ont dit qu’il respectait mon attitude. Ils m’ont dit qu’il était rare que les joueurs restent positifs dans ces circonstances. J’essaye d’être là quand même et de contribuer. La franchise a pris une autre direction. Je le comprends et je l’ai vécu dans l’autre sens quand j’étais jeune et que les vétérans étaient poussés vers la sortie. C’est la vie, ce n’est pas grave. Je gagne bien ma vie et je n’ai pas à me plaindre.

En quoi ton rôle de dirigeant de LDLC ASVEL a-t-il influencé ton analyse de la situation ?
C’est marrant. Je fais beaucoup de réunions et je vais enchaîner deux heures comme dirigeant puis deux heures comme joueur. Je change de casquette. Dans un rôle je dois prendre en compte un certain côté du business. Et dans un autre je ne peux pas accepter certaines choses. Je dois jongler. Un peu schizophrène.

A quoi ressemble le marché ?
Je reste parfois debout jusqu’à deux heures du matin pour regarder, fouiner, parler de l’équipe. On échange énormément avec tout le staff pour mettre sur pieds la meilleure équipe possible. Pour l’instant cela se passe plutôt bien.

Tu es de plus en plus actif sur les réseaux sociaux et sur le e-sport.
J’aime tellement le basket que j’essaye de rester à son contact de différentes façons. J’ai fait quelques interviews avec First Team et nous avions évoqué l’idée de faire une sorte de radio libre une fois par mois pour parler de tout et de rien. Pendant le confinement nous avions tous du temps libre. Parler basket en apportant ma vision différente et mon expérience c’est intéressant. Discuter, débattre, partager c’est cool. Le e-sport c’est tout frais mais c’est le début de nouveaux projets.

Cela permet de réunir des sportifs de tous les horizons…
L’idée est géniale. Rudy Gobert a commencé avec Evan Fournier, Frank Ntilikina et Vincent Poirier. Tony Parker a ouvert à d’autres sportifs et d’autres univers. C’est amusant de mettre de côté nos activités habituelles et que tout le monde puisse assister à ça.

Avec le report des Jeux Olympiques, comment envisages-tu la compétition en 2021 ?
C’est dommage pour cet été. Nous étions dans une bonne dynamique. Mais je ne m’inquiète pas. Vincent Collet et son staff ont été reconduits. C’est bien, on ne change pas une équipe qui gagne. L’aventure était belle à la Coupe du Monde même si nous n’avons pas réussi à réaliser ce qu’on souhaitait accomplir. Nous ne sommes que 4 à avoir vécu les Jeux en comptant Thomas Heurtel. Cela va être une première pour beaucoup. Et il n’y a rien au-dessus des Jeux en tant qu’athlète. L’expérience sera inoubliable et en plus on a la chance d’avoir Paris 2024 dans la poche. On fera tout pour décrocher la médaille qui nous manque depuis 20 ans.

Tu as 11 ans d’expérience en Equipe de France. S’il fallait comparer les campagnes, comment les classerais-tu ?
J’ai toujours dit que 2011 était la meilleure équipe. L’EuroBasket était particulier. On arrivait enfin où on devait être. Le top 4. La finale contre l’Espagne. C’était la campagne la plus aboutie. Nous sommes tous assez d’accord. On n’avait pas le droit de se tromper. Rater les Jeux 2012 aurait été compliqué. Cela a permis d’enchaîner. En 2013 nous sommes champions en faisant trois bons derniers matches. 2014 c’était la surprise. 2015 la désillusion et 2016 l’enchaînement. Cela m’a fait du bien de faire une coupure ensuite. Mon top 3 c’est 2011, 2019, 2013.

As-tu évoqué la victoire en Coupe du Monde sur les Etats-Unis avec tes coéquipiers des Hornets ?
En fait dans le bus, après avoir battu les Américains on s’est dit : on vient de créer une super team. Ils vont revenir surmotivés avec une armada assez folle. Le monde entier le sait. Après on a des arguments. C’est comme au début des années 2010 avec le mélange des générations. Nando et moi arrivons à terme (il rigole). Evan Fournier et Rudy Gobert sont les patrons, les tauliers. J’ai aimé ce qu’Evan a fait. Le patron des 10 prochaines années c’est lui. En 2006 nous étions 5e et heureux. En 2019 nous étions médaille de bronze et pas contents. Cela montre l’évolution du basket français. Et derrière il y a encore beaucoup d’atouts autour. Cela s’est vu avec les qualifs, la France reste compétitive même sans les joueurs Euroleague ou NBA.

Une question concernant le documentaire The Last Dance, tu as préféré ne pas trop te mouiller à propos de la comparaison Michael Jordan-LeBron James ?
Ce sont les deux premiers. C’est clair. Même si Kareem Abdul-Jabbar n’est pas loin. De 4 à 10 on peut parler ensuite. Mon argument c’est de dire qu’il est injuste de juger LeBron James alors qu’il n’a pas terminé sa carrière. Pour l’instant Jordan est numéro un et il le restera peut-être. Parce que quoi que LeBron fasse, ce sera sans doute moins « iconic » comme on dit aux Etats-Unis que ce que Jordan a pu faire. Mais on ne peut pas juger tant qu’il n’a pas fini.

Au sujet des Bulls on a souvent souligné vos similarités avec Scottie Pippen. Qu’as-tu pensé du traitement qui lui était réservé dans The Last Dance ?
C’est mon idole. Depuis que j’ai 7-8 ans. Il faut remettre dans le contexte de l’époque des Bulls. Ce que j’ai aimé c’est d’avoir compris comment Rodman s’est comporté. Comment Pippen s’est comporté. S’il a vraiment agi comme le documentaire l’a montré par rapport à ses négociations de contrat, sa blessure et bien ça ne change rien au fait qu’il reste mon idole. Ça ne remet pas en cause ses 17 ans de carrière, ses deux médailles olympiques ou son passage aux Blazers que j’ai adoré.
 

Interview complète :

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Date d’écriture: 
Jeudi, 11. Juin 2020
Vignette: 
Chapeau: 
On est allé prendre des nouvelles de Nicolas Batum : les conditions de reprise de l'entrainement à Charlotte, son top 3 des Equipes de France, son regard lucide sur cette saison avec les Hornets, son idole Scottie Pippen dans The Last Dance, les Jeux Olympiques en 2021 et bien d'autres sujets.
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Vincent Collet et Valérie Garnier confirmés jusqu'en 2021

Corps: 

Vincent Collet a été confirmé et son contrat prolongé à la tête de l’Équipe de France masculine jusqu’aux Jeux de Tokyo, qui ont été reportés du 23 juillet au 8 août 2021. Le technicien multi médaillés avec l’Équipe de France travaillera à plein temps pour la FFBB à partir de juin 2020.

Vincent Collet interviendra dans différents domaines comme les Équipes de France jeunes, le Pôle France BasketBall – Yvan Mainini, sur l’organisation des entraînements liés au Projet de Performance Fédéral, à la formation des cadres et d’autres sujets liés à sa fonction de technicien.

Dans le même temps, la fédération a confirmé les fonctions de Patrick Beesley en qualité de Général Manager du Team France Basket pour une année supplémentaire, et de Boris Diaw en qualité de Général Manager adjoint.

Valérie Garnier a été confirmée et son contrat prolongé à la tête de l’Équipe de France féminine jusqu’aux Jeux de Tokyo. Tout comme son homologue masculin, Valérie Garnier travaillera à plein temps pour la FFBB à partir de juin 2020 et interviendra dans différents domaines concernant les Équipes de France jeunes et les contenus techniques liés au haut niveau, à la performance et à la formation.

L’ancienne capitaine de l’Équipe de France féminine et recordwoman du nombre de sélections en Bleues (262), Céline Dumerc, qui jouera la saison prochaine avec son club de Basket Landes (LFB), prendra dans un avenir proche les fonctions de Général Manager de l’Équipe de France féminine, notamment lors des prochaines fenêtres internationales. Elle interviendra également, lorsque son calendrier sportif le lui permettra, sur les Équipes de France jeunes, auprès des joueuses du Pôle France BasketBall - Yvan Mainini et lors des Camps Nationaux de la FFBB.

Surtitre: 
Equipes de France
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Le président de la Fédération Française de BasketBall, Jean-Pierre Siutat et le Directeur Technique National, Alain Contensoux, ont annoncé ce jour la prolongation des contrats de Vincent Collet et Valérie Garnier jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo qui se dérouleront durant l’été 2021. Dans le même temps, Patrick Beesley et Boris Diaw ont été maintenus dans leurs fonctions et Céline Dumerc viendra renforcer le staff des Bleues dans les mois à venir.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

Comment ça va Axel Toupane ?

En confinement à Paris, Axel Toupane nous donne de ses nouvelles. En plus de sa rééducation, suite à sa blessure au tendon d'Achille en février; Axel parle de sa vie de businessman, du déclic en arrivant en NBA, des ses sources d'inspirations et de l'importance du passage à Kaunas dans son parcours personnel.

Comment ça va Axel Toupane ?

Corps: 

Comment ça va Axel ?
Ça va super, confiné à la maison comme tous les Français. Je n’ai pas de souci de santé, ma famille non plus, donc c’est l’essentiel. J’essaie de rester en forme, de m’entrainer et de faire 2-3 trucs à côté, donc ça se passe bien.

Tu es à Paris, tu es rentré avant le confinement ?
Non, en fait je rentrais à Paris, quoiqu’il arrive avant le confinement. Vu que j’étais blessé au tendon d’Achille, j’allais commencer ma rééducation à Clairefontaine. Je suis arrivé trois jours avant, et ils ont annoncé le confinement la veille du début de la rééducation. Donc on a tout annulé.

Justement, c’est un peu particulier la rééducation que tu es en train de vivre, non ?
Oui c’est clair. Après j’ai de la chance quand même parce que j’étais déjà blessé depuis un mois et la lésion a pu cicatriser. Et là je rentrais dans un phase plus active avec du renforcement. Il y a pas mal de chose que je peux faire à la maison. Et on va dire que le temps joue pour moi. Ce n’est pas idyllique mais on va dire que je m’en sors bien.

Sur le papier tu en as pour combien de temps avant d’être opérationnel ?
C’est 3 mois normalement, donc ça va jusqu’au 15 mai. La saison est vraisemblablement finie donc il n’y a pas d’échéances qui arrivent, je vais avoir plus de temps pour récupérer.

Comment tu occupes ton temps ? Tu es en colloc’, comment vous faites pour ne pas vous marcher dessus ?
Ça se passe bien, ça n’est pas une collocation « forcée ». On a de la chance, on a un appartement assez grand. On a de la place. On a chacun notre intimité, donc c’est cool. Je suis avec mes 2 meilleurs amis, on est vraiment sur la même longueur d’onde, on a la même vision des choses, donc ça se passe super bien. Donc pour moi, je m’entraîne tous les matins, on fait l’effort de bien manger, je lis pas mal à côté. On regarde un ou deux films le soir et voilà, ça passe assez vite. Je me suis aussi lancé dans le Vlog donc ça m’a pris un peu de temps donc c’était cool.

"Comment c’est possible que je ne savais pas tout ça avant ?"

Tu disais récemment que la lecture était importante pour toi, tu peux nous expliquer d’où vient le déclic ?
Quand je suis arrivé en NBA, je me suis rendu compte de tout le business qui entourait la NBA et les joueurs NBA. Que j’avais des coéquipiers ou des joueurs que j’ai rencontrés qui au final étaient de vrais businessmen. Et quand ils me parlaient business ou qu’ils m’expliquaient qu’ils avaient investi dans tel ou tel projet, j’étais un peu perdu. Donc d’abord c’était une vraie approche business, et puis après, tu te rends compte que pour parler business il faut avoir un certain niveau de connaissance. De connaissance de soi ou de connaissances plus spécifiques. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait que je me développe personnellement, d’où la lecture et la philosophie. Donc à la base c’est vraiment le côté business qui m’a intéressé, mais pour en arriver là il faut passer par d’autres choses, dont le développement personnel. J’ai pris cette route-là et franchement je ne le regrette pas. Je suis super content, je découvre plein de trucs tous les jours et je me dis : mais putain comment c’est possible que je ne savais pas tout ça avant ? ou que je n’étais pas au courant que ça se passait comme ça avant ? Maintenant c’est beaucoup mieux. Même en étant en Europe, je peux avoir des conversations avec de vrais joueurs NBA et parler business et il n’y a pas vraiment d’écart, donc c’est sympa.

Donc ce côté business c’est au contact des joueurs NBA. La caricature des joueurs NBA qui ne font que jouer au basket et qui n’ont aucun autres centres d’intérêt n’est pas exacte ?
Oui c’est du pipeau ! En fait c’est Lebron James qui a un peu commencé ça, quand il y a eu la polémique "shut up and dribble". Un personnage politique aux Etats-Unis avait dit aux athlètes qu’il fallait juste qu’ils la ferment et qu’ils dribblent. Et voilà, Lebron il a construit un empire donc c’est le parfait exemple. Après j’ai d’autres exemples : mon père a repris ses études alors qu’il finissait sa carrière de joueur. Ça aussi ça m’a marqué. J’étais petit mais je le voyais en pleine saison il faisait la route entre Clermont et Limoges deux à trois fois par mois pour aller étudier. Donc ça m’a marqué. Et après la chance que j’ai aussi c’est d’avoir mes deux meilleurs amis qui sont dans ce milieu-là, qui sortent de grosses écoles de commerce et qui sont entrepreneurs. Et qui jouaient au basket aussi. Donc eux ils ont fait la transition avant, donc ça m’a aussi énormément aidé.

Tu as un projet sur la lecture avec Amath M’Baye, c’est ça ?
Non, ça c’est vraiment le projet d’Amath. Il a commencé un club de lecture en ligne pour les sportifs pour justement les pousser à s’ouvrir, à proposer leurs lectures favorites. C’est lui qui a commencé tout ça, et vu qu’on est cousin, je l’aide un peu. Mais c’est vraiment son projet.

"Kaunas, c’est vraiment le club nation, on a rapidement eu accès à des gens qui étaient haut placés"

Ton projet business c’est Heex, c’est ça ?
Oui c’est ça. Heex c’est une start-up qui fait de la gestion de données pour voiture autonome. Comment ça s’est passé ? En fait quand je suis parti de NBA pour aller en Lituanie à Kaunas et que j’avais cette envie de me développer et d’apprendre, mes deux meilleurs amis sont venus avec moi pour une majeure partie de l’année. On s’est rendu compte qu’en Lituanie, ils étaient super avancés et pointus dans tout ce qui est nouvelle technologie. Vu que là-bas, Kaunas, c’est vraiment le club nation, on a rapidement eu accès à des gens qui étaient haut placés, à des gens du gouvernement, à des gens qui avaient fait fortune dans les crypto-monnaies, plein de personnes intéressantes. Mon meilleur ami, Bruno, qui à l’époque avait déjà une start-up dans les voitures électriques, a eu l’idée de monter un projet dans les voitures autonomes. Donc on a commencé en fin d’année à Kaunas à étudier le marché. Pour moi c’était la première fois que je retournais au bureau. Comme je disais on a fait des trucs assez basiques : études de marché, concurrence, etc. Après ils sont rentrés à Paris, ils ont continué à bosser sur le projet. Ils ont réussi à recruter Arnaud de la Fortelle, un ingénieur considéré comme le meilleur en France dans ce domaine. Et voilà quelques mois plus tard, ils sont venus me pitcher le projet. Et comme je l’avais vu naître, ça avait du sens pour moi. En plus la tech c’est un secteur qui est super important, c’est un peu le nouveau secteur où les gens puissants se retrouvent, où les choses se passent. Il y a beaucoup de sportifs qui investissent dans la tech, donc ça avait du sens que je rejoigne ce secteur. Donc on peut dire que toutes les étoiles se sont alignées et au final je me suis retrouvé dedans à investir et à être un ambassadeur. Et c’est aussi ce projet qui m’a permis de me familiariser avec tout l’écosystème de Paris, l’écosystème start-up. Donc c’est super cool.

Tu gardes des contacts avec des joueurs de l’Equipe de France ?
Oui bien sûr. Le dernier avec lequel j’étais au téléphone c’est Frank. Je garde des contacts avec Frank, Amath, avec Evan on se texte parfois, j’ai eu Nando aussi, Mathias il n’y a pas longtemps. En général on est tous en contact, on se texte de temps en temps, mais eux c’est les derniers que j’ai eus un peu plus longuement.

Parlons de l’Equipe de France, quels souvenirs tu gardes de la Coupe du Monde en Chine ?
Franchement exceptionnel, super aventure entre potes. Vraiment il y avait une super ambiance dans l’équipe, joueurs, staff, staff médical, tout le monde vraiment. Un groupe soudé et on a réussi à faire quelque chose de vraiment significatif en gagnant cette médaille de bronze, en battant les Américains en quart de finale. Donc vraiment un super souvenirs, une super expérience.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la saison prochaine ?
Déjà de passer un bon été, de bien me rétablir. Un bon été de travail. L’an prochain je ne sais pas trop ce que je vais faire. Franchement là avec la situation actuelle on n’a pas trop de visibilité. Donc la santé avant tout, le reste on ira le chercher.

L'interview complète :

Surtitre: 
Team France Basket
Auteur: 
Guillaume Karli/FFBB
Date d’écriture: 
Mercredi, 29. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
En confinement à Paris, Axel Toupane nous donne de ses nouvelles. En plus de sa rééducation, suite à sa blessure au tendon d'Achille en février; Axel parle de sa vie de businessman, du déclic en arrivant en NBA, des ses sources d'inspirations et de l'importance du passage à Kaunas dans son parcours personnel.

Décès de Gaston Ricard

Corps: 

Fer de lance du jeu offensif du Stade Clermontois, il faisait les beaux jours de la formation auvergnate au tournant des années 1950. Il a porté le maillot de l’Equipe de France à deux reprises en 1951 contre l’Espagne et l’Italie. Il s’est investi en tant que dirigeant après sa carrière de joueur. Il a reçu la médaille d’Or FFBB en 1987. La FFBB et son président, Jean-Pierre Siutat, adressent toutes leurs condoléances à sa famille et ses proches.

Surtitre: 
Equipe de France
Date d’écriture: 
Vendredi, 17. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Grande figure du basket auvergnat, international dans les années 1950, Gaston Ricard est décédé.

Les entraîneurs s’adaptent

Corps: 

Valérie Garnier et Vincent Collet ont appris ce mardi le report des Jeux Olympiques de Tokyo. Une compétition pour laquelle les deux Equipes de France s’étaient brillamment qualifiées. La décision du CIO clarifie la situation alors que le monde fait face à une crise sanitaire exceptionnelle. "Je suis en contact avec les joueuses qui se posaient pas mal de questions. C’est une sage décision. Quand on est coach il faut savoir s’adapter. Et l’essentiel aujourd’hui c’est autre chose que le sport", a souligné Valérie Garnier. "Cela met fin à l’incertitude et c’est une bonne chose. La priorité du moment est sanitaire. La problématique des calendriers va bien évidemment se poser et il faudra attendre les décisions de la FIBA pour que tout se mette en place", a estimé de son côté Vincent Collet.

La problématique s’annonce double pour les Equipes de France. Aucune compétition internationale n’est au programme cet été alors que l’EuroBasket devait être disputé en juin 2021 pour les féminines, en septembre pour les masculins. "En 2022 il ne devait pas y avoir de compétition. C’est une possibilité sans doute. Mais les instances internationales le décideront. La compétition reine reste les Jeux Olympiques et à mon sens tout le reste sera décalé", évoque Vincent Collet.

Les deux entraîneurs nationaux rencontreront rapidement Jean-Pierre Siutat pour évoquer leur avenir à la tête de la sélection à l’heure où tous les calendriers sont bousculés. "Il y a des choses plus importante qu’une situation personnelle", a insisté Valérie Garnier. "Dans ces temps très difficiles que nous vivons nous n’avons pas le droit d’être frustré. Les athlètes ont besoin de se préparer et si mes joueuses font du sport à la maison leur terrain de prédilection c’est bien un terrain de basket. Une piscine pour les nageurs ou un stade pour des athlètes. Rien ne peut remplacer cela. Pour leur protection et pour celle de tous ceux qui organisent ce report est préférable."

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 24. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Valérie Garnier et Vincent Collet ont réagi au report des Jeux Olympiques de Tokyo à l’été 2021.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

"La moins mauvaise solution"

Corps: 

"Dans les circonstances actuelles, sur la base des informations fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé, le Président du CIO et le Premier Ministre du Japon ont conclu que les Jeux de la XXXIIe olympiade à Tokyo doivent être reprogrammés à une date au-delà de 2020, mais pas plus tard que l'été 2021, afin de sauvegarder la santé des athlètes et de toutes les personnes impliquées dans les Jeux Olympiques et la communauté internationale."

Ce mardi, un communiqué de presse a confirmé que le monde du sport ne se retrouverait pas à Tokyo dans quatre mois. L’heure est à la lutte contre la pandémie et les Fédérations peuvent désormais repenser leurs calendriers. "Notre inquiétude concernait avant tout la santé de nos athlètes", a précisé Jean-Pierre Siutat. "Le basket et la plupart des sports collectifs étaient solidaires d’une fenêtre à l’été 2021. C’est la moins mauvaise solution avec la difficulté de construire des calendriers harmonieux entre la NBA, la WNBA, les Coupes d’Europe de club et les compétitions nationales."

Les conséquences sont bien évidemment nombreuses notamment les compétitions continentales prévues l’été prochain chez les masculins comme les féminines. "A la FIBA nous aurons une vidéo conférence en fin de semaine, de même que la FIBA Europe et la FFBB", explique Jean-Pierre Siutat. "A nous de voir comment nous allons nous organiser quant aux préparations qui avaient été mises sur pied et les compétitions qui étaient prévues en 2021." Parmi elles l’EuroBasket Women que la France devait organiser avec l’Espagne. Le Président de la FFBB a déjà échangé avec son homologue espagnol, Jorge Garbajosa, à  ce sujet. "Il faut repartir d’une feuille blanche", a-t-il avancé, conscient de la nécessité, sans doute, de décaler des rendez-vous déjà inscrits au calendrier FIBA.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 24. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Les Jeux Olympiques de Tokyo auront lieu à l’été 2021. Une décision qui va bousculer les calendriers des compétitions internationales. Explications avec Jean-Pierre Siutat, le Président de la FFBB.

France - Espagne : 4 rendez-vous historiques

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Dans le prolongement de sa collaboration avec la FFBB, avec qui elle organisera l’EuroBasket féminin en 2021, la FEB (Federación Española de Baloncesto) accueillera les Equipes de France à Malaga pour une double confrontation, le 30 juin, au Palacio de Deportes José María Martín Carpena (11 300 places).

Le 18 février dernier, à l’INSEP, la FFBB avait annoncé le programme de préparation des Équipes de France pour les Jeux Olympiques de Tokyo, avec notamment un double France – Espagne à l’Accor Arena de Paris, le 10 juillet.

"L’accord que nous avons trouvé avec la Fédération Française pour réunir sur un même lieu, à Malaga puis à Paris, nos deux équipes nationales, chez les féminines comme chez les masculins, est une opportunité unique pour permettre aux supporters de suivre ce que le basket international a à offrir de meilleur", a déclaré le Président de la FEB, Jorge Garbajosa.

Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB) : "Organiser avec la fédération espagnole ces deux doubles confrontations France-Espagne avec nos deux équipes séniors, est la concrétisation d’un partenariat solide entre nos deux fédérations. Nous avions entamé cette collaboration dès novembre dernier avec les matchs amicaux de l’Équipe de France féminine, nous la poursuivons en organisant ces quatre rencontres de préparation aux Jeux Olympiques. Quelle chance incroyable pour les fans de basket de pouvoir retrouver les joueuses et les joueurs du top niveau européen et mondial réunis sur un même plateau. Ces rencontres prouvent une nouvelle fois la volonté commune de nos deux fédérations de traiter de manière égalitaire nos sélections masculines et féminines. La co-organisation de l’EuroBasket féminin 2021 avec l’Espagne est aussi l’assurance d’une réussite sportive et populaire de ces événements grâce à l’expérience de nos deux institutions dans ce domaine."

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE A
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France féminine et l’Équipe de France masculine seront réunies à Malaga pour y affronter l’Espagne le 30 juin prochain, avant de se retrouver à l’Accor Arena le 10 juillet.

Episode 2 : Le Monténégro

Retour sur le deuxième match de qualification de l'Equipe de France pour l'EuroBasket 2021 face au Monténégro. Après une défaite en ouverture des qualifications, les Bleus se devaient de rebondir. Suivez les trois jours de préparation de Vincent Collet et ses hommes côté coulisses.

Episode 2 : Le Monténégro

Corps: 

Surtitre: 
Team France Basket - Qualifications EuroBasket 2021
Auteur: 
Guillaume Karli/FFBB
Date d’écriture: 
Mercredi, 26. Février 2020
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Retour sur le deuxième match de qualification de l'Equipe de France pour l'EuroBasket 2021 face au Monténégro. Après une défaite en ouverture des qualifications, les Bleus se devaient de rebondir. Suivez les trois jours de préparation de Vincent Collet et ses hommes côté coulisses.
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Images et montage : Tommy Hombert/FFBB

La France reprend son vol

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La capacité à oublier peut être une force. Celle de passer à autre chose. A ne se concentrer que sur le moment présent. En échec lors de la rencontre face à l’Allemagne vendredi soir (0/7 aux tirs), Axel Bouteille n’a pas tremblé une seconde au moment de dégainer à trois-points pour ouvrir le compteur de l’Equipe de France sur le parquet du Vendéspace. Une réussite de loin qui donnait le ton d’une rencontre que les Bleus ont abordé avec une volonté évidente de hausser le ton au niveau de leur intensité et de leur agressivité. Lahaou Konate lancé aux trousses de Justin Cobbs se donnait sans retenue pour ralentir le meneur monténégrin tandis que Guerschon Yabusele jaillissait du banc pour martyriser les cercles, notamment sur un drive conclu d’un dunk à une main monumental.

En 10 minutes la France avait déjà fait mouche à trois reprises au-delà des 6,75 m. Autant qu’en 40 contre l’Allemagne. Mais surtout elle rendait tout compliqué pour son adversaire du soir. Les démarquages, les mains à mains, les finitions près du cercle, les Monténégrins ne trouvaient aucune solution ou presque. Leurs passes détournées, leurs pénétrations contrées, ils voyaient les Bleus se détacher inexorablement grâce à une adresse plus présentable et qui permettait d’offrir quelques espaces à Moustapha Fall, dominateur près du cercle. Mais alors qu’ils semblaient contrôler les débats (23-12, 29-18), les troupes de Vincent Collet finissaient par payer un lourd tribut aux fautes et peinaient à freiner la doublure de Cobbs, Nikola Ivanovic, qui redonnait vie à son équipe. Le costaud Marko Todorovic se mettait au diapason pour effacer complètement ou presque les beaux moments bleutés.

Pour lancer la deuxième mi-temps le staff tricolore procédait à quelques ajustements en modifiant son secteur intérieur. Le duo Yabusele-Chassang offrait une mobilité parfaitement complémentaire des chiens de garde Konate et Ouattara. La défense, à nouveau, permettait de se projeter rapidement vers l’avant et de multiplier les contre-attaques. Le Monténégro encaissait un violent 13-2 en quatre minutes (53-40) mais comme il l’avait fait lors du premier acte, retrouvait rapidement des couleurs pour regagner des duels et servir en rythme ses shooteurs de loin.

Les 4.073 spectateurs du Vendéspace pouvaient clairement sentir la menace (58-54, 29e) mais ils seront vite rassurés. En dehors d’un Ivanovic incandescent, le reste de ses coéquipiers souffraient face à l’impact physique des Français. Fall poursuivait son travail de sape et des couloirs de drive s’ouvraient pour David Michineau. Cette fois l’Equipe de France avait fermement posé sa patte sur le match en se reposant sur ce qui fait son identité. Elle concluait la soirée sur quelques arabesques aériennes pour apporter quelques rayons de soleil à la grisaille vendéenne.

Après deux journées de qualification la France présente un bilan d’une victoire et une défaite qui lui permet de s’éviter quelques maux de tête. La prochaine fenêtre est programmée en novembre prochain. D’ici là l’EuroBasket 2021 sera loin de ses pensées. Elles seront tout entières tournées vers Tokyo et l’objectif olympique.

Les réactions
Vincent Collet :
"Nous n’avions pas le choix après la défaite de vendredi. Nous voulions montrer un autre visage, particulièrement défensivement. Nous étions stressés en attaque au début de match mais nous avons réalisé quelques stops à l’image de Lahaou Konaté. Nous sommes une équipe jeune et parfois on manque de constance. Cela a offert des possibilités de retour au Monténégro en première comme en deuxième mi-temps. Mais malgré nos erreurs, l’état d’esprit était là. J’aurais été très déçu que les joueurs n’aient pas la récompense de la victoire. Le bilan est forcément mitigé puisque la victoire n'efface pas la défaite de l'Allemagne. Le point positif c'est l'écart. +19 c'est important dans l'optique des point-average. 

Surtitre: 
Qualifications EuroBasket 2021
Date d’écriture: 
Lundi, 24. Février 2020
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L’Equipe de France a dominé le Monténégro au Vendéspace (85-66) pour équilibrer son bilan lors des qualifications pour l'EuroBasket 2021.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
match_ID: 
430634
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Action réaction

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Si les deux figures de proue du basket monténégrin, Nikola Vucevic (Magic) et Boban Dubljevic (Valencia) manqueront à l’appel lundi soir sur le parquet du Vendéspace, l’équipe du nouvel entraîneur Bosko Radovic alignera malgré tout six joueurs présents l’été dernier à la Coupe du Monde en Chine. Depuis sa sortie asiatique, elle a également changé de renfort US avec la naturalisation de Justin Cobbs, champion de France en 2018 avec Le Mans. Ce dernier évolue désormais avec le Buducnost Podgorica, deuxième de la Ligue Adriatique derrière le Partizan Belgrade. Un club qui constitue l’ossature de la sélection et lui assure un collectif plus abouti que celui des Tricolores. Une réalité qui oblige la France à retrouver des vertus qui l’avaient abandonnée contre l’Allemagne. "Notre effort défensif doit être plus consistant", insiste Vincent Collet. "C’était insuffisant vendredi. Les joueurs en ont conscience. Bien sûr nous avons été maladroits mais si nous avions défendu comme on sait le faire, nous aurions peut-être eu la possibilité de disputer la victoire jusqu’au bout."

Deux séances vidéos ont permis aux joueurs de se familiariser avec les systèmes monténégrins et la séance d’entraînement de dimanche soir aura été grandement consacrée aux ajustements sur ces formes de jeu. "La problématique pour nous c’est à nouveau la présence d’intérieurs qui peuvent s’écarter. On peut penser que face à Moustapha Fall ils ne vont pas se priver de le faire. Et Cobbs leur apporte sa capacité de jouer sur les un contre un et le pick n’roll." Si le format des fenêtres explique que l’articulation défensive des Bleus n’est pas au point, les difficultés à tenir les duels à Vechta devront être corrigées.

Offensivement, Vincent Collet attend également une réaction. Ses leaders attendus d’attaque ont connu une soirée sans, le trio Axel Bouteille-Amath M’Baye-Yakuba Ouattara cumulant un terrible 2/21 aux tirs. "Mais même si certains doivent le faire plus que d’autres, c’est un effort collectif dont on a besoin", prévient le coach qui connaît l’importance de la victoire, nécessaire pour ne pas se retrouver en danger dès la deuxième journée, mais ne veut pas "verser dans le pessimisme." Pour rallier l’EuroBasket les Bleus devront laisser le Monténégro ou la Grande-Bretagne derrière eux. Tous ont affiché un vrai sens des responsabilités lors de leurs déclarations. Mais lundi soir, à 18h45, il faudra plus que des mots.

Surtitre: 
Qualifications EuroBasket 2021
Date d’écriture: 
Dimanche, 23. Février 2020
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Battue vendredi soir en Allemagne, l’Equipe de France doit immédiatement retrouver le chemin de la victoire face au Monténégro, au Vendéspace (lundi, 18h45, en direct sur Canal Plus Sport).
crédit: 
FIBA

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