Equipe de France masculine | Page 79 | FFBB

Equipe de France masculine

Message d'erreur

Warning : array_flip(): Can only flip STRING and INTEGER values! dans EntityCacheControllerHelper::entityCacheLoad() (ligne 84 dans /home/ffbb/public_html/sites/all/modules/contrib/entitycache/includes/entitycache.entitycachecontrollerhelper.inc).

Description equipe de france masculin

Noah tient la forme

Corps: 

Le pivot des Bulls, devenu une des principales options offensives de son équipe en l'absence du meneur Derrick Rose, victime d'une déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche en avril en play-offs, a inscrit 20 points.

Joueur le plus employé de son équipe (41 minutes), Noah a aussi ajouté 9 rebonds, 4 passes décisives et surtout 5 contres.

Après quatre matches, il est le meilleur marqueur (16 pts de moyenne) et rebondeur (8,8 rds de moyenne) de son équipe.

Il a bien été aidé par l'ailier britannique Luol Deng (23 pts, 8 rds), pour permettre aux Bulls de se rattraper après leur défaite face à la Nouvelle-Orléans (89-82).

Surtitre: 
Français de NBA
Poids: 
-994
Auteur: 
Source AFP
Date d’écriture: 
Mercredi, 7. Novembre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Joakim Noah a confirmé son excellent début de saison en contribuant grandement à la victoire de Chicago sur Orlando (99-93) cette nuit en NBA.

Tillie sort de sa boite

Corps: 

NBA :
- Tony Parker (San Antonio) : 24 points à 9/20, 10 passes et 2 interceptions face à Utah (victoire 110-100)
- Kevin Seraphin (Washington) : 19 points à 8/9, 7 rebonds, 1 contre en 29 minutes face à Boston (défaite 89-86)
- Nicolas Batum (Portland) : 17 points à 9/17, 9 rebonds et 4 passes en 45 minutes face à Houston (victoire 95-85)
- Joakim Noah (Chicago) : 11 points à 4/12, 11 rebonds, 3 passes en 43 minutes face à New Orleans (défaite 82-89)
- Ian Mahinmi (Indiana) : 4 points à 0/2 et 2 rebonds en 10 minutes face à Sacramento (victoire 106-98)
- Boris Diaw (San Antonio) : 2 points à 1/3, 3 rebonds, 3 passes en 27' face à Utah (victoire 110-100)
- Nando De Colo (San Antonio) : 0 point à 0/1, 1 passe en 3' face à Utah (victoire 110-100)
- Johan Petro (Atlanta) : n'a pas joué face à Oklahoma City (victoire 104-95)
- Rodrigue Beaubois (Dallas) : n'a pas joué face à Charlotte (défaite 126-99)
- Ronny Turiaf (LA Clippers) : n'a pas joué face à Golden State (défaite 110-114)
- Evan Fournier (Denver) : n'a pas joué face à Miami (défaite 119-116)

Espagne (Liga Endesa) :

- Kim Tillie (Murcie) : 14 points à 6/13, 9 rebonds et 4 interceptions en 20 minutes face au Real Madrid (défaite 79-64)
- Tariq Kirksay (Estudiantes) : 13 points à 4/7, 5 rebonds, 5 passes et 2 interceptions en 35 minutes face à Valladolid (défaite 86-81)
- Fabien Causeur (Vitoria) : 4 points à 2/3, 1 rebond et 1 passe en 8 minutes face à Barcelone (victoire 80-69)
- Florent Piétrus (Valence) : 0 point à 0/0, 1 rebond en 9 minutes face à Séville (victoire 82-73)
- Thomas Heurtel (Vitoria) : 0 point à 0/0, 1 rebond et 1 passe en 5 minutes face à Barcelone (victoire 80-69)
- Adrien Moerman (Bilbao) : Blessé, il n'a pas joué face à Malaga (victoire 82-69)

Pologne :
- Aaron Cel (PGE Turow) : 9 points à 3/8, 6 rebonds, 3 interceptions en 22 minutes face à Sopot (défaite 76-80)

Ligue Adriatique :
- Léo Westermann (Partizan Belgrade) : 9 points à 3/6, 1 rebond, 2 passes en 20' face au KK Split (victoire 79-72)
- Mickaël Gélabale (Cedevita Zagreb) : 6 points à 3/6, 5 rebonds, 1 passe en 26' face à Zadar (défaite 67-83)

Russie :
Ali Traoré (Lokomotiv Kuban) est blessé et indisponible plusieurs semaines

Surtitre: 
Français de l'Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Novembre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end, Kim Tillie a réalisé son meilleur match depuis qu'il a rejoint l'Espagne. L'intérieur français a cumulé 14 points et 9 rebonds en 20 minutes mais cela n'a pas suffi à arrêter le Real Madrid toujours invaincu cette saison en championnat.

Traoré à l'arrêt

Corps: 

C'est ce même genou qui l'avait empêché de participer à l'intégralité de la préparation pour les Jeux de Londres cet été. Il avait déjà été arrêté pour trois semaines après les J.O., mais a été victime d'une rechute en octobre.

Surtitre: 
Français de l'Etranger
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Novembre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Ali Traoré souffre de nouveau de son genou droit. L'intérieur tricolore du Lokomotiv Kuban devrait être mis au repos pour une période de 6 à 8 semaines.

Parker offre aux Spurs une victoire au buzzer

Corps: 

Le meneur de jeu français, triple champion NBA avec les Spurs, a eu un rendement limité en nombre de points jusqu'à la dernière minute (9 pts à seulement 4 sur 11 aux tirs) mais il a été létal dans le "money time".

C'est lui en effet qui a marqué un panier à trois points à 28 secondes de la fin, sur un service de Boris Diaw, pour permettre aux Spurs de revenir à 84-84 après que quatre lancers francs de Russell Westbrook eurent mis +OKC+ en position favorable.

Et après une perte de balle du Thunder sur la position suivante avec seulement cinq secondes à jouer à l'horloge, Parker, qui s'est intelligemment débarrassé du marquage de Westbrook, a hérité du ballon sur la ligne des trois points, profité d'un écran de Tim Duncan sur le Congolais Serge Ibaka pour se décaler et déclenché sans mal le panier (à deux points) de la victoire.

Toute l'équipe de San Antonio est alors tombée dans les bras du Français, qui a fini la partie avec 14 points et 11 passes décisives.

"Nous nous sommes bien accrochés, on a su rester dans le match face à une très bonne équipe d'Oklahoma City, a indiqué Parker. Ce sera crucial pour nous de rester en bonne santé cette saison, on a une chance (de gagner le titre) cette année, on a un bon mélange d'anciens et de jeunes joueurs."

Diaw a marqué 10 points, pris 7 rebonds et fait 4 passes alors que le rookie Nando de Colo, comme contre La Nouvelle-Orléans, est resté sur le banc.

Surtitre: 
Français de NBA
Poids: 
-994
Auteur: 
Source AFP
Date d’écriture: 
Vendredi, 2. Novembre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Tony Parker a offert jeudi une victoire à domicile à son équipe de San Antonio face à Oklahoma City (86-84) grâce à un panier à l'ultime seconde de jeu. Grâce à ce deuxième succès d'affilée, après celui enregistré mercredi à La Nouvelle-Orléans, les Spurs se sont offert une petite revanche sur le Thunder, le club qui leur avaient barré la route de la finale NBA en juin dernier.

« Ma motivation est intacte »

Corps: 
« Ma motivation est intacte : on a vu qu’on a progressé même si on n’a pas fait aussi bien que ce qu’on avait imaginé. Sur ces Jeux Olympiques il y a quand même une progression globale de l’Équipe de France. Il nous tarde à l’Euro de pouvoir nous remettre en selle. Ce qu’on attend de cet Euro c’est de franchir encore un palier. C’est une équipe qui a encore du potentiel, qui a encore une marge de progression pour aller plus loin que ce qu’on a fait jusqu’à présent. A l’Euro on jouera le tout pour le tout » assure le capitaine des Bleus.
 
Boris Diaw, qui prend son rôle de capitaine très au sérieux, garde le contact avec les joueurs de l’Équipe de France tout au long de la saison. « En NBA c’est plus simple car on joue les uns contre les autres. On essaie après chaque match d’aller se voir et de manger ensemble. Pendant l’année on fait en sorte de voir comment la saison se passe pour chacun. C’est pareil avec les joueurs en Europe, on garde le contact et on suit les résultats et les performances de chacun. »
L’intérieur polyvalent de l’Equipe de France, confirme qu’avec Tony Parker, ils n’hésitent pas à donner un maximum de conseils à Nando De Colo pour faciliter son intégration chez les Spurs. Boris se réjouit de voir trois français dans la même franchise et mesure le chemin parcouru depuis ses débuts à l’Insep, à une époque où « on ne pensait même pas qu’il pourrait y avoir des français (en NBA) ». Quant à savoir si ses coéquipiers en Équipe de France, Joakim Noah et Nicolas Batum, avaient une chance d’être All Stars cette année, l’intérieur des Bleus n’exclue pas l’idée : « Pour Joakim, être intérieur à l’Est c’est quelque chose qui peut l’aider à accrocher une sélection, encore plus depuis qu’il n’y a plus Dwight Howard dans la conférence. Et après ça dépend de la saison qu’il va faire, s’il est épargné par les blessures… Et c’est pareil pour Nicolas : je pense qu’à Portland, il y a des choses à faire, il y a des responsabilités qui vont lui être données. Il va pouvoir se mettre encore plus en valeur. Il a une chance aussi. »
Une Équipe de France avec une marge de progression, des joueurs susceptibles de franchir un nouveau cap cette année, même si la saison est encore longue, à écouter Boris Diaw, l’été en Bleu promet de belles choses. 
Surtitre: 
Équipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
A San Antonio, Boris Diaw s’apprête à débuter la saison dans une franchise texane qui espère bien atteindre les finales au printemps prochain. S’il demeure concentré sur sa saison outre-Atlantique, le capitaine de l’Équipe de France n’en n’oublie pas moins le Championnat d’Europe qui attend les Bleus au mois de septembre en Slovénie.

"Je suis toujours chaud pour l'Équipe de France"

Corps: 
« Je suis toujours chaud pour l’Équipe de France, surtout après ce qui s’est passé l’année dernière. On me demande si c’était une bonne expérience l’année dernière ? Je vais dire oui et non : les JO c’était bien parce que c’est un événement incroyable, mais comme ça s’est terminé collectivement et pour moi personnellement, ça me reste un peu en travers de la gorge. J’ai vraiment envie d’y retourner l’année prochaine et d’enfin décrocher une médaille d’or. Le basket français et le basket masculin attendent cette médaille d’or depuis longtemps. » D’autant que Nicolas Batum pourra suivre une préparation complète avec l’Équipe de France cette fois-ci.  Il confirme que « ces histoires de contrat et d’assurance, maintenant c’est fini, donc je pourrai faire la préparation normalement. »

L’ailier des Blazers donne également son avis sur Evan Fournier, le rookie français des Denver Nuggets : « Je l’ai vu en jeune, j’en ai entendu parlé et j’ai joué contre lui l’année dernière pendant le lock-out quand j’étais avec Nancy et lui avec Poitiers. C’est encore un bon joueur NBA, encore un bon joueur issu de la formation française. C’est bien pour lui, c’est bien pour nous en Équipe de France. Pour ses débuts en NBA, Evan doit défende dur, ça commence par là. Quand tu es un jeune de 19 ans, faut prouver. Il y a du monde devant lui, il faut qu’il fasse les choses qu’on lui demande de faire.  Il faut qu’il se donne à 100% en défense surtout, qu’il mette les shoots ouverts et qu’il fasse venir le jeu à lui. J’ai joué contre lui il y a deux semaines en préparation et je l’ai au téléphone une ou deux fois par semaine. Je lui dis d’être tranquille, de faire ce qu’il a à faire, de bosser, d’être le premier à la salle, d’être le dernier à repartir. C’est que comme ça que ça marche ici. »
 
Retrouvez également  le deuxième numéro de Batum Inside sur Yahoo Sports en cliquant ici.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Nicolas Batum était l’invité hier soir du Tony Parker Show sur RMC. Il revient sur les Jeux Olympiques de Londres et sur sa motivation intacte pour le Championnat d’Europe en Slovénie l’été prochain.

Batum change de statut

Corps: 

Les Trailblazers ont cassé leur tirelire en juillet pour faire de l'ailier de 23 ans le deuxième joueur le mieux payé de la franchise, derrière l'intérieur All Star LaMarcus Aldridge, et l'un des sportifs français les mieux rémunérés.

A 10,85 millions de dollars la saison (8,3 M EUR), soit un salaire multiplié par quatre, Batum est attendu au tournant dans l'Oregon.

"Je sais que je dois monter d'un cran,
confiait récemment le Français au Portland Tribune. Je suis un pilier de cette franchise maintenant."

Après quatre saisons d'une belle progression (5,4 points et 2,8 rebonds en 2008-2009, 10,1 pts et 3,8 rbds en 2009-2010, 12,4 pts et 4,5 rbds en 2010-2011, 13,9 pts et 4,6 rbds la saison passée), Batum doit poursuivre sa courbe de stats ascendante.

Pour cela, il s'est fixé un objectif ambitieux: 50-40-90, soit 50% de réussite aux tirs, 40% à trois points et 90% aux lancers francs, le tout sur une saison de 82 matches. Il était respectivement à 45%, 39% et 83% l'an passé.

"Un facilitateur et un leader"

Lui qui est désormais la deuxième option offensive de l'équipe après Aldridge, comme en équipe de France derrière Parker, espère aussi se montrer plus régulier.

"Depuis que je suis jeune, (l'inconstance) c'est mon principal défaut, assure le joueur formé au Mans. En NBA, il faut être là tous les soirs, cela va être important pour moi de faire ça cette saison et je le sais."

Le nouvel entraîner des Blazers, Terry Stotts, qui a remplacé Nate McMillan, le coach qui avait donné à Batum sa chance en NBA en le titularisant lors de sa saison de rookie alors qu'il était inconnu, lui a fixé un cap.

"En attaque, Nicolas doit être un facilitateur, un joueur qui crée des situations dangereuses, explique Stotts. En défense, il faudra répondre au défi adverse tous les soirs. Globalement, il devra plus jouer un rôle de leader."

Mais le coach se méfie toutefois des attentes. "Quand un joueur signe un gros contrat, beaucoup pensent voir la différence dès le premier match. A mon avis, il est plus important qu'il (Batum) continue son apprentissage."

Trois pivots sous un nouveau maillot
Nul doute qu'Evan Fournier rêve d'une trajectoire "à la Batum". Fournier débarque en NBA à 19 ans et après avoir lui aussi brillé en Pro A.

Le grand espoir du basket tricolore est un des nouveaux "Frenchies" de NBA, avec l'arrière Nando De Colo, qui arrive à San Antonio avec bien plus de certitudes et d'expérience. Les Spurs l'avaient en effet sélectionné en 2009 mais l'ont laissé mûrir en Espagne. Avec le Nordiste de 25 ans, Tony Parker et Boris Diaw, San Antonio a des allures d'une mini équipe de France.

Trois pivots tricolores, dont deux champions NBA, débutent la saison sous un nouveau maillot. Ian Mahinmi a en effet quitté Dallas, champion 2011, pour Indiana alors que Ronny Turiaf, champion 2012 avec Miami, est revenu à Los Angeles, où il avait fait ses débuts NBA, mais cette fois chez les Clippers.

Johan Petro n'a pas suivi les Nets vers leur nouveau domicile de Brooklyn, le Parisien est désormais à Atlanta.

Joakim Noah et Kevin Séraphin sont les seuls "big men" tricolore de NBA à n'avoir pas bougé: le franco-américain sera encore une pièce maîtresse de Chicago et le Guyanais cherchera lui à confirmer sa belle fin de saison dernière avec à Washington. L'arrière Rodrigue Beaubois est resté à Dallas mais commence la saison du mauvais pied, avec une blessure à la cheville gauche.

Surtitre: 
Français de NBA
Poids: 
-994
Auteur: 
Source AFP
Date d’écriture: 
Mardi, 30. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que la saison NBA redémarre la nuit prochaine, Nicolas Batum est le plus attendu des onze Français engagés en NBA cette saison. Après avoir misé 46 millions de dollars sur lui cet été, Portland veut désormais un retour sur investissement et l'ailier tricolore va devoir justifier cette confiance.

"J'ai envie d'aller jusqu'aux Jeux de Rio"

Corps: 
« J’ai hâte de commencer la saison. Physiquement je me sens bien, je me suis bien reposé après les Jeux Olympiques. L’œil va mieux, je n’ai pas besoin de porter de lunettes de protection donc je vais commencer la saison en pleine forme. Les objectifs, sont toujours les mêmes : gagner le titre NBA, c’est notre objectif ultime avec le Spurs, après, personnellement, c’est de faire aussi bien que l’année dernière, d’être All Star et  de terminer dans les meilleurs joueurs de la NBA. 

Concernant l’Équipe de France, je suis très content que Vincent Collet ait été prolongé. C’est important de continuer ce qu’on est en train de créer. Ça fait 3-4 ans qu’on progresse bien, on va de l’avant, on a des résultats. On a 2 médailles en 6 ans. Une médaille de bronze en 2005 : il n’y avait pas eu de médaille d’une Équipe de France dans un championnat d’Europe depuis 50 ans. Là on en a eu deux en 6 ans et je pense que nous sommes tous très motivés pour atteindre la plus haute marche l’année prochaine. Et personnellement je suis toujours aussi motivé pour venir jouer en Equipe de France. J’ai déjà annoncé que j’ai envie d’aller jusqu’au Brésil en 2016. On a vécu une expérience à Londres qui était vraiment géniale et le fait de perdre en quart c’était très dur, mais en même temps ça donne de la motivation pour revenir. Il faut y aller étape par étape et la prochaine c’est la Slovénie. Il faut qu’on continue de travailler pour atteindre notre pic dans 4 ans au Brésil.

Trois Français aux Spurs, je trouve ça génial. Quand j’étais petit je rêvais de jouer en NBA, jamais je n’aurais imaginé jouer avec d’autres français dans la même équipe. Encore moins dans une équipe qui joue le titre, je trouve ça extraordinaire. En plus Boris c’est mon ami d’enfance et je connais Nando depuis longtemps. C’est vrai que c’était sympa en début de saison, Nando et Boris sont restés chez moi un mois et demi on se voyait tout le temps. On avait l’impression d’être en Equipe de France. C’est vraiment une expérience assez rare et super sympa de pouvoir jouer avec des coéquipiers que tu connais si bien. Est-ce que c’est un plus pour l’Equipe de France ? Je pense qu’avec Boris ça fait tellement longtemps que nous jouons ensemble, et avec Nando aussi, ça fait 4 ans maintenant, que ça ne peut qu’être positif pour cet été.

Nico (Batum) a signé un gros contrat, il y a beaucoup d’attentes, beaucoup de pression. Je pense que c’est une année charnière pour lui. Il a envie de passer un nouveau cap, de devenir un joueur majeur en NBA. Pour nous, l’Équipe de France, c’est parfait : s’il arrive à passer le cap, à devenir un joueur majeur en NBA ça ne pourra être que bénéfique pour le championnat d’Europe en Slovénie en septembre prochain. »
Surtitre: 
Équipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Le championnat NBA reprend le 30 octobre, l’occasion de faire un point avec Tony Parker sur son état de forme et ses objectifs avec les Spurs et l’Équipe de France.

« Batum Inside » sur Yahoo Sports

Corps: 
Nicolas Batum livre son regard sur l’actualité basket, invite les spectateurs à découvrir sa vie à Portland et commente ses propres performances.
Au programme de ce premier numéro de "Batum Inside" : le nouveau statut de Nicolas Batum aux Blazers, la visite de sa maison sur les hauteurs de Portland et le décryptage de ses statistiques en préparation. 
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Guillaume Karli (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 24. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Découvrez « Batum Inside », le nouveau rendez-vous hebdomadaire proposé par Yahoo Sports. Toutes les semaines Bertrand-Régis Louvet s’entretient en direct avec l’ailier de l’équipe de France.

Evan, le rêve américain

Corps: 

Vous découvrirez Evan autour de témoignages de ses proches, entraîneurs et amis, et d'images inédites tournées lors de ses débuts à Charenton, de ses années à l'INSEP ainsi qu'en Equipe de France de jeunes.

Projection unique du film en Région Parisienne

Jeudi 18 octobre à 20h30
T2A - 107 rue de Paris à Charenton-le-Pont
Entrée : 9€ - Tarif réduit pour les personnes nées en 1992 et après : 7€

Réservation : www.evan-lefilm.com

Un DVD sera ensuite édité en décembre

Surtitre: 
Film
Poids: 
-994
Auteur: 
Communiqué LNB
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Le film «Evan, le rêve américain», réalisé par Tommy Hombert et Benoît Dujardin, sort le 18 octobre prochain. 
 Ce film retrace l'aventure LNB d'Evan Fournier, depuis son arrivée en PRO B à 17 ans à Nanterre, suivi de sa montée en puissance sous le maillot du Poitiers Basket 86 durant deux saisons avec en point d'orgue sa participation au All Star Game LNB 2011. Ce parcours parfait l'a conduit à être drafté l'été dernier pour intégrer les Denver Nuggets en NBA pour cette nouvelle saison.

Moerman et Bilbao se payent le Barça

Corps: 


NBA (Pré-saison) :
Kevin Seraphin (Washington) : 11 points à 5/14, 4 rebonds en 28 minutes face à Charlotte (défaite 100-88)
- Tony Parker (San Antonio) : 9 points à 3/6, 3 rebonds, 4 passes en 13 minutes face à Sienne (victoire 106-77)
- Johan Petro (Atlanta) : 4 points à 1/6, 4 rebonds en 15 minutes face à Miami (victoire 92-79)
- Rodrigue Beaubois (Dallas) : 4 points à 2/4, 1 passe en 11 minutes face à Berlin (victoire 89-84)
- Boris Diaw (San Antonio) : 2 points à 1/1, 3 rebonds en 11 minutes face à Sienne (victoire 106-77)
- Nando De Colo (San Antonio) : 2 points à 1/5, 2 rebonds, 3 passes en 15 minutes face à Sienne (victoire 106-77)
- Ronny Turiaf (LA Clippers) : 0 point à 0/2, 2 rebonds, 2 passes en 23 minutes face à Denver (défaite 104-106)

Espagne (Liga Endesa) :

- Tariq Kirksay (Estudiantes) : 28 points à 12/13, 4 rebonds, 4 interceptions en 34 minutes face à Saint Sebastien (victoire 83-71)
- Adrien Moerman (Bilbao) : 13 points à 5/7, 5 rebonds en 21 minutes face à Barcelone (victoire 78-77)
- Fabien Causeur (Vitoria) : 12 points à 4/8, 3 rebonds en 21 minutes face à Séville (victoire 90-70)
- Kim Tille (Murcie) : 2 points à 1/2, 1 rebond, 4 fautes en 12 minutes face à Valence (défaite 77-78)
- Florent Piétrus (Valence) : 0 points à 0/0, 1 passe en 7 minutes face à Murcie (victoire 78-77)
- Thomas Heurtel (Vitoria) : 0 point à 0/1, 3 passes en 11 minutes face à Séville (victoire 90-70)

Pologne :
- Aaron Cel (PGE Turow) : 15 points à 7/8, 9 rebonds en 27 minutes face Czarni (victoire 83-70)

VTB United League :
- Ali Traoré (Unics Kazan) : 10 points à 4/6, 5 rebonds en 18 minutes face à Kaunas (défaite 70-78)

Ligue Adriatique :
- Mickaël Gélabale (Cedevita Zagreb) : 12 points à 6/10, 3 rebonds en 23 minutes face au KK Split (défaite 71-74)
- Léo Westermann (Partizan Belgrade) : 7 points à 2/3, 1 rebond en 25 minutes face au Cibona Zagreb (défaite 72-80)

Surtitre: 
Français de l'Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Ce week-end, les joueurs français qui évoluent au delà de nos frontières ont connu des fortunes diverses. En Espagne, Kirksay a affolé les compteurs (28 points), Causeur a fait une bonne première sortie sous le maillot de Vitoria et Moerman a été l'un des artisans du succès de Bilbao face à Barcelone (78-77).

Kirksay déjà efficace

Corps: 

Espagne (Liga Endesa) :
- Tariq Kirksay (Estudiantes) : 10 points à 5/12, 13 rebonds, 4 passes et 2 interceptions en 32 minutes face à Tenerife (victoire 101-86)
- Florent Piétrus (Valence) : 5 points à 2/3, 3 rebonds, 1 passe et 2 balles perdues en 14 minutes face à Fuenlabrada (victoire 93-65)
- Kim Tille (Murcie) : 5 points à 1/2 et 4 fautes en 6 minutes pour 2 d'évaluation face à Séville (victoire 93-77)
- Thomas Heurtel (Vitoria) : 2 points à 1/4, 1 rebond et 2 passes en 11 minutes face à Saragosse (défaite 88-75)
- Adrien Moerman (Bilbao) : 5 points à 2/6, 1 rebond, 1 passe et 1 balle perdue en 23 minutes face à Gran Canaria (défaite 65-59)

Pologne :
- Aaron Cel (PGE Turow) : 13 points à 6/8, 9 rebonds en 21 minutes face à Rosa Radom (victoire 109-71)

Ligue Adriatique :

- Léo Westermann (Partizan Belgrade) : 4 points à 0/6, 4 rebonds, 1 passe et 1 interception en 18 minutes face à Zadar (victoire 84-71)
- Mickaël Gélabale (Cedevita Zagreb) : 18 points à 7/10, 4 rebonds, 1 passe et 1 interception en 27 minutes face à Buducnost (victoire 78-74)

Surtitre: 
Français de l'Etranger
Poids: 
-994
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 1. Octobre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que la Pro A ne reprendra ses droits que vendredi, les équipes espagnoles et Italiennes ont repris ce week-end. L'occasion pour nos expatriés tricolores de tirer leur épingle du jeu à l'image de Tariq Kirksay qui a signé 10 points et 13 rebonds lors de la victoire de son équipe Estudiantes Madrid face à Ténérife (101-86).

Collet et Vincent reconduits

Corps: 
Il en ressort que la FFBB, Vincent Collet et Pierre Vincent partagent la même vision stratégique pour la prochaine olympiade. Leur motivation et leur envie de poursuivre leur mission demeurent intactes. Les deux sélectionneurs expriment cependant une difficulté à s’engager immédiatement sur une période de quatre ans, ne maîtrisant pas, en ce qui les concerne, certains éléments professionnels susceptibles d’évoluer.
En conséquence, les parties ont communément décidé de s’engager pour la prochaine campagne européenne 2013 (en France pour les filles et en Slovénie pour les garçons). A l’issue de ces campagnes, il sera fait un point d’étape avec chacun d’entre eux afin d’envisager ou non la poursuite du projet des Équipes de France pour les trois années suivantes (Championnat du Monde 2014, Championnat d’Europe 2015, Jeux Olympiques 2016).

Jean-Pierre Siutat (Président FFBB) : « La priorité fixée par la FFBB est la préparation des deux équipes de France pour une participation aux JO de Rio en 2016. Vincent (Collet) et Pierre (Vincent) ont un excellent bilan avec leur équipe respective. Ils ont tous les deux la confiance de leur fédération, de leur direction technique nationale, des joueurs et joueuses. Il est logique qu'ils restent à la tête des deux sélections et qu'ils préparent dès a présent les échéances de 2013 mais aussi 2016. J'en profite pour saluer l'engagement des clubs professionnels employeurs de nos staffs. »

Jean-Pierre De Vincenzi (Directeur Technique National et Directeur Général) : « Nous avons, Patrick Beesley et moi-même, rencontré Pierre Vincent et Vincent Collet afin de débriefer et nous projeter sur les quatre années à venir. Tous deux sont motivés pour s’inscrire dans le projet d’une nouvelle Olympiade et sont totalement en phase avec la Direction Technique Nationale. Cependant ils ne peuvent ni l’un ni l’autre se projeter sur quatre années dès à présent. Nous avons donc décidé de commencer la mise en œuvre du projet pour les Jeux de Rio 2016 mais de nous donner un peu de temps avant de prendre, l’an prochain, à l’issue des Euros 2013 (H et F), une décision sur la suite ou non de l’action de chacun pour les trois années suivantes. »

Vincent Collet (Entraîneur de l’Equipe de France Masculine) : « Après une période de réflexion légitime à la fin des jeux qui signifiaient la fin de ma mission, le fait que Jean-Pierre Dde Vincenzi et Jean-Pierre Siutat me proposent de poursuivre l'aventure, le soutien des joueurs leaders de l'équipe, la remarquable cohésion de mon staff et surtout l'envie de continuer à coacher cette superbe équipe ont été les facteurs qui m'ont incité à relever ce nouveau challenge qui, je l'espère, permettra à cette équipe d'atteindre ses plus hauts objectifs. »

Surtitre: 
Equipes de France
Poids: 
-994
Auteur: 
Service de Presse (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Septembre 2012
Vignette: 
Chapeau: 
En cette période post-olympique, synonyme de fin de cycle pour les entraîneurs des Équipes de France féminine (Pierre Vincent) et masculine (Vincent Collet), la FFBB, via son Directeur Technique National, Jean-Pierre De Vincenzi, a rencontré les deux techniciens afin d’envisager une nouvelle collaboration pour l’olympiade à venir.

"C’était le match d’une carrière"

Corps: 
Quel est votre sentiment après votre élimination ?

Quand tu as l’impression de ne pas avoir fait ce qu’il fallait et que tu perds, il faut l’accepter. Là on fait un match de très haut-niveau. C’est la première fois depuis plusieurs années que l’on met l’Espagne en difficulté. Malgré un manque de taille nous avons su compenser par des stratégies mises en place et par l’énergie des joueurs. Ce qui me fait rager c’est que des petites choses nous empêchent de concrétiser cet effort immense. C’est d’autant plus dommage que certains n’auront peut-être plus l’occasion de revenir aux Jeux Olympiques. C’était le match d’une carrière et cela fait encore plus mal.

Vous êtes chaque année un peu plus près de l’Espagne…

L’objectif n’était pas de se rapprocher. Je l’avais dit et je le pensais sincèrement, c’était l’année où il fallait que ça bascule. Il nous manque pas grand-chose. Un peu d’adresse extérieure de nos ailiers et ça suffisait. Je m’en veux également un peu. J’ai hésité en début de quatrième quart-temps à faire souffler Tony Parker deux minutes. Mais nous étions tellement au coude à coude… 

Cette défaite veut dire que la génération Parker n’a toujours pas de médaille olympique…

C’est surtout la première fois qu’elle participe aux Jeux. On pourrait en parler éternellement. Ce qui est rageant c’est que nous avions devant nous une demi-finale contre la Russie qui aurait été dure mais très ouverte. On pouvait rêver. Ça nous fait très mal. Ce groupe a malgré tout confirmé son état d’esprit et sa capacité à jouer avec les meilleurs. Mais ce soir on a surtout envie d’aller se cacher dans un coin et de ravaler sa déception.

Tony Parker semblait très touché par ce revers…

C’est normal. Il appartient à la même catégorie de joueurs que Boris Diaw. Ils sont nés en 1982. Aux Jeux de Rio ils auront 34 ans. A un moment donné il ne faut pas dire ça sera mieux la prochaine fois. Nous avions l’opportunité et les capacités pour faire une médaille donc la frustration est légitime.

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mercredi, 8. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Vincent Collet exprime toute sa frustration d'être passé si près d'un immense exploit face au double champion d'Europe en titre.

"Rageant de repartir les mains vides"

Corps: 
Nando De Colo
"Voilà il reste au-dessus de nous. Nous avons tout donné et ça se joue sur des possessions qu’on gère mal alors que défensivement nous étions bien ensemble. Lorsqu’ils sont en boite sur Tony on tente de faire bouger le ballon mais on ne rentre pas les tirs."
Florent Pietrus
"Il nous a manqué de la réussite. Au niveau de l’intensité et de l’envie nous étions présents pendant 40 minutes. Nous avons eu les shoots pour faire basculer le match mais on ne les a pas mis. Nous n’avons pas à rougir et on peut dire que pour une fois nous avons rivalisé avec une grande équipe. Je suis fier de tous mes coéquipiers. Nous avons été à la hauteur de l’événement. J’ai connu de nombreuses déceptions dans ma carrière mais j’ai toujours su rebondir. Après une déception il y a une réaction. Nous avions tellement envie de ramener une médaille. Maintenant le groupe est solide et je pense que nous avons les armes pour aller chercher une médaille d’or. La fin de match ? Quand on met des coups, il ne faut pas se plaindre quand on en reçoit… C’était des fautes à éviter mais c’est comme ça."
Nicolas Batum
"Nous défendons extraordinairement bien. Mais nous faisons de grosses erreurs en attaque. Tout le monde rate des tirs, moi le premier. Nous n’avions pas la même fraîcheur qu’avant. C’était un match à la vie à la mort et à la fin ils ont 2-3 choses en plus : 2-3 coups de sifflet, 2-3 centimètres. Et il nous manque peut-être un ou deux joueurs. C’est rageant parce que ce match était à nous. En finale de l’Euro on prend 98 points, ce soir 67… Mais en attaque… C’est vraiment dommage de repartir de Londres les mains vides. Maintenant il faut repartir vers un nouvel objectif. Il manque un titre de champion d’Europe à la France, on va aller le chercher."
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mercredi, 8. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Tristesse et fierté, deux sentiments se téléscopent chez les joueurs de l'Equipe de France après son élimination en quarts de finale des Jeux.

La fin d'un rêve

Corps: 
John Stockton, Karl Malone ou Charles Barkley ont eu le malheur de croiser sur leur route les Bulls de Michael Jordan. Les athlètes du 100 et du 200 mètres doivent faire avec la présence de l’extra-terrestre Usain Bolt. 

L’Equipe de France, elle, tient sa bête noire avec la sélection espagnole. Quarts de finale de l’Euro 2009 (+18). Finale de l’Euro 2011 (+13). Et désormais quarts de finale des Jeux Olympiques 2012 (+7). La Roja a systématiquement brisé les rêves des Bleus. Sans état d’âme. Le constat est implacable et même si l’écart se réduit la frustration et la déception sont immenses.

D’autant plus immenses que contrairement aux deux derniers affrontements entre ces ennemis jurés, les Bleus ont sorti un match tactiquement irréprochable. Face à ce qui constitue peut-être la meilleure rotation intérieure au Monde, la France savait qu’il lui faudrait se reposer sur des qualités de combat et d’abnégation. Et dès l’entre-deux initial, l’attitude est au rendez-vous. Les Gasol sont repoussés loin de la peinture mais cette performance se paye chère au tableau des fautes. Vincent Collet va ainsi passer sa première mi-temps à jongler avec son banc pour conserver un minimum de taille sur le terrain. Ronny Turiaf (3), Kevin Seraphin (2), Boris Diaw (2) et Ali Traore (2) sont tous sous la menace lorsqu’ils rejoignent les vestiaires, preuve de leur engagement de tous les instants.

Mais ces efforts portent leur fruit. Dans le sillage d’un Boris Diaw immense (10 pts, 6 rbds, 5 pds en première mi-temps) la France fait plus que tenir le choc. Sa circulation de balle est intéressante et surtout la défense brise le jeu d’attaque des Espagnols. Pas de position basse pour Pau Gasol, pas de transfert au poste possible pour son frère Marc et des rotations rapides qui limitent la réussite extérieure. Les Bleus vont compter jusqu’à 8 longueurs d’avance (27-19), maintenir l’allure grâce à Florent Pietrus mais atteindre finalement la pause avec un matelas grignoté par les lancers-francs (37-34).

Les deux équipes ne vont, dès lors, plus se quitter. Tels deux poids-lourds elles échangent les coups dans le troisième quart-temps. La tension est palpable. Et quand le bateau tricolore tangue dangereusement, Tony Parker vient à la rescousse. C’est lui qui égalise (47-47) puis frappe à trois-points dans le corner (53-49). Ce seront malheureusement ses derniers points. 

Offensivement, les Bleus vont tout simplement caler. Après qu’Ali Traore puis Nicolas Batum aient trouvé la distance (57-54), les filets du panier ne trembleront plus pendant 6’46 interminables. Un vrai cauchemar. Des mauvais choix, quelques balles perdues et lorsque les positions se font plus propres, le ballon qui refuse obstinément de rentrer. La défense tient pourtant héroïquement le coup en laissant l’Espagne muette pendant 4 minutes. Mais le principe même du basket reste de marquer des points et le ressort va finir par casser. Rudy Fernandez aux lancers-francs puis Marc Gasol sous le cercle après un contre de son frère sur Parker enterrent définitivement les rêves de podium des Bleus.

Les ultimes secondes tournent même au vinaigre et toute la frustration française se traduit par deux fautes anti-sportives qui alourdissent la note finale. Anecdotique. C’est une immense tristesse qui envahit les rangs de l’Equipe de France, consciente d’avoir perdu "le match d’une vie"

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mercredi, 8. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Cruelle fin de tournoi de l'Equipe de France qui échoue d'un souffle en quarts de finale des Jeux Olympiques face à l'Espagne, 59-66.

Un immense défi

Corps: 
2 victoires et 8 défaites, c’est le bilan des 10 dernières confrontations de l’Equipe de France avec l’Espagne. Les chiffres ne sont clairement pas en faveur des Bleus mais ces derniers veulent croire que leur heure de gloire est arrivée.

Vincent Collet
"Dans tous les cycles, il y a un moment où les choses doivent basculer. Voilà comment il faut aborder ce match. C’est une grande équipe avec des atouts exceptionnels mais il faut y aller pour les battre. C’est possible à condition de faire preuve d’une abnégation de tous les instants, d’avoir un partage de balle à défaut d’être parfaitement en place et surtout de construire sur les aspects défensifs. Il faudra résister à l’intérieur et au niveau du rebond donc les valeurs de combat seront très importantes. Une motivation supplémentaire face à eux ? Nous n’avons pas besoin de ça. C’est le moment le plus important de la vie de ce groupe. Nous avons commencé en 2009 avec les qualifications à l’Euro pour en arriver là, en quarts de finale des Jeux Olympiques. L’histoire que l’on veut écrire ensemble, c’est maintenant."

Nando De Colo
"Le plus dur avec notre préparation c’était d’aller en quarts. Maintenant si on veut avoir une médaille on va devoir battre de grosses équipes. Il ne faut pas avoir peur de les jouer. Les années précédentes, avant d’être sur le terrain, on parlait tellement de l’Espagne qu’on avait du mal à nous exprimer, on était crispés. Mercredi on va leur rentrer dedans."

Ali Traore
"En 2009 à l’Euro on s’était fait rouler. Psychologiquement on avait plongé quand on avait appris que l’on jouait l’Espagne… Maintenant nous sommes en 2012 et nous sommes sûrs de notre force."
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mercredi, 8. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Après l’étrange dernière journée de la phase de poule, la France connaît son adversaire en quarts : l’Espagne, double championne d’Europe et vice-championne olympique se dresse sur sa route aujourd’hui à 17h15.

En attendant les quarts

Corps: 
C’est un match pour conserver le rythme et se présenter en quarts de finale sur une dynamique positive que l’Equipe de France a disputé lundi. Les Bleus n’avaient en effet plus leur destin en main concernant leur classement dans la poule tandis que le Nigeria avait abandonné tout espoir de qualification.

Le banc pas au niveau attendu par Vincent Collet contre la Tunisie se voyait donc offrir une nouvelle chance de prouver sa valeur, d’autant plus que Florent Pietrus, victime d’une fracture du nez, et Ronny Turiaf, touché à un pied, étaient économisés par leur entraîneur. Très vite, le cinq tricolore faisait la différence, se montrant sérieux en défense et profitant de la naïveté d’une défense qui a tout de même encaissé 156 points contre les Etats-Unis puis 37 unités lors du premier quart-temps contre l’Argentine. Après 4 minutes la France est devant 9-0. Tony Parker dicte le rythme et sert à merveille ses coéquipiers. C’est une des satisfactions de cette rencontre sans enjeu, la circulation de balle est au point.

Mais la conclusion en revanche n’est pas toujours au rendez-vous avec bon nombre de tirs ouverts ratés face à la zone. Et défensivement, les Bleus vont être punis par deux anciens joueurs de Pro A. En première mi-temps, c’est Derrick Obasohan qui s’enflamme pour maintenir l’écart dans des proportions raisonnables (41-30). En deuxième période il est rejoint par Chamberlain Oguchi qui enchaîne les tirs de loin. Au milieu du troisième quart-temps les deux compères ont inscrit 41 des 44 points de leur équipe !

Au lieu d’une promenade de santé, les Bleus s’offrent un final accroché (62-62, 35e). Avec un Parker sur le banc et dont les 21 minutes de temps de jeu seulement lui auront permis de souffler, c’est Nicolas Batum qui se chargera de donner le coup de grâce. De loin, sur interception, le Blazer, privé de la quasi-totalité de la préparation, confirme qu’il retrouve son meilleur niveau (23 pts, à une unité de son record en Bleu) au moment le plus important, celui qui doit permettre à ce groupe d’écrire, mercredi soir, la plus belle page de son histoire.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Lundi, 6. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a conclu la phase de poules des Jeux Olympiques sur une quatrième victoire consécutive, face au Nigeria (79-73). Elle attend désormais la fin de journée pour connaître son adversaire en quarts de finale.

"J’ai mes jambes"

Corps: 
Tony Parker
"Je ne pense pas que cela ait été plus compliqué que ça. Nous étions à +20, le coach a ouvert le banc et les joueurs ont eu du mal à se mettre dans le rythme. C’est dur quand tu n’as pas joué depuis deux matches. Mais je trouve que nous avons fait un match sérieux. La Tunisie a fait un bon match. Ils ont des shooteurs et ils ont mis leurs tirs. Ça ne sert à rien de faire jouer le cinq majeur 40 minutes pour gagner de 40 points et être cuits en quarts de finale. Personnellement je suis dans un cas particulier. Je n’ai presque pas eu de préparation donc je veux jouer un minimum. J’ai mes jambes, je me sens mieux. J’essaye de porter mes lunettes plus souvent, y compris pendant la journée. J’ai changé certaines choses pour m’adapter plus rapidement."

Kevin Seraphin
"Ce n’est pas évident de jouer à cette heure mais on relativise, il y a des gens qui se lèvent à 5h du matin pour aller travailler. On ne va pas râler. Nous sommes bien rentrés dans le match donc je dirais que c’est une question d’habitude. A un moment on s’est relâchés et ils ont vu une faille, ils en ont profité. Je pense que la préparation nous a permis de garder la tête sur les épaules et aujourd’hui on monte en puissance."

Vincent Collet
"J’espérais que ce match serait celui du banc. Ça n’a pas été le cas. C’est une déception. Sur les gros matches face à  la Lituanie et à l’Argentine je n’ai pas eu besoin de me reposer sur la profondeur du banc. Aujourd’hui j’attendais une toute autre production. Je pense qu’ils n’en ont pas été capables car ils n’étaient pas tout à fait prêts. Ce n’est pas une question de niveau. Au global nos chiffres sont ceux d’une équipe qui manque de concentration. A notre décharge ce n'est pas facile de se lever deux matches consécutivement à 6h00 du matin. Même pour les coaches !"
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Vincent Collet n'est pas ravi de la production de son banc quant à Tony Parker il estime qu'il s'habitue plus en plus au port des lunettes.

"A +20 nous avons perdu notre concentration"

Corps: 
Que retenez-vous du match. Le résultat ou le quatrième quart-temps manqué ?
La victoire. C’est vrai que le dernier quart-temps n’était pas très potable. On les laisse revenir dans le match mais on gère les derniers moments. Nous avons perdu des balles de merde, tout simplement. Derrière ils en profitent pour partir en contre-attaque. C’est une vraie équipe de basket. Ils ont perdu de peu contre le Nigeria et ont fait une très bonne mi-temps contre l’Argentine. A +20 nous avons perdu notre concentration mais on fait le boulot à la fin. La deuxième place est quasiment assurée. Maintenant il faut finir avec le sourire et mercredi un nouveau championnat commence.
Comment avez-vous abordé un match où le banc savait qu’il allait être responsabilisé ?
Avec Florent Pietrus blessé je savais que j’allais plus jouer au poste 4. J’ai tenté d’apporter mon énergie. J’essaye de retrouver mon rythme. Au début ça allait mais ensuite cela s’est moins bien passé. C’est compliqué quand tu ne joues pas pendant deux matches parce que les entraînements sont limités. Il faut faire des choses sur le côté : courir, faire de la musculation. J’espère être plus efficace lundi contre le Nigeria.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Yakhouba Diawara fait partie des joueurs du banc responsabilisés face à la Tunisie et qui le seront sans doute à nouveau lundi contre le Nigeria.

L’essentiel est fait

Corps: 

La jurisprudence Liban est dans toutes les têtes au moment de débuter la rencontre face à la Tunisie. Au Japon, lors du Mondial 2006 la France avait baissé pavillon à la surprise générale face aux modestes libanais. Il y a deux ans, lors de la même compétition, la Nouvelle-Zélande avait envoyé les Bleus dans la gueule de l’ogre turc en huitièmes de finale. Pas question donc de se laisser griser par les victoires sur l’Argentine et la Lituanie. Les débuts de match des champions d’Afrique contre les Etats-Unis et surtout contre les Argentins (+14 après dix minutes !) devaient servir d’ultimes avertissements.

Et les cadres de l’Equipe de France se sont rapidement assuré qu’aucun impair ne serait commis. Au premier quart-temps, Nicolas Batum a ainsi usé de son incroyable envergure pour dominer au rebond et lancer des contre-attaques (16-8, 8e). Juste avant la pause, c’est Tony Parker tout en maîtrise qui gavait de ballons Kevin Seraphin près du cercle (35-27). Entre-temps la Tunisie aura cependant démontré que si elle était écrasée dans les airs, elle possédait quelques arguments au sol. Makram Ben Romdhane bénéficie d’une exposition limitée à l’Etoile Sportive du Sahel mais pourrait faire de vrais dégâts dans les raquettes de Pro A. Sa puissance et sa technique lui ont permis de briller et de maintenir son équipe à flot (23-22, 12e, 43-33, 24e).

Au point, et c’est sans doute le regret de Vincent Collet, qu’il faudra renvoyer sur le parquet Tony Parker dans le quatrième quart-temps alors que le meneur des Spurs semblait avoir fait la différence. En pénétration, à trois-points, Parker a confirmé qu’il avait retrouvé l’essentiel de ses moyens. Avec une facilité déconcertante il s’est ainsi fendu de 13 unités en 10 minutes. De quoi faire le trou (60-43) et ouvrir à nouveau le banc.

Quand Parker se rassoit, Vincent Collet n’a aucune intention de le remettre en jeu. Il sera pourtant obligé de le faire. La France multiplie les balles perdues face à la zone et le shooteur Mohamed Hadidane (20 pts en 14’) est à la base d’un 4-14. Les temps-morts n’y feront rien, les Bleus ont perdu leur rythme et le gigantesque Salah Mejri (2,17 m) se met au diapason de ses arrières. La Tunisie reviendra même à -4 sur un ultime tir primé. Les Bleus s’en sortent sans dommage mais elle aura besoin d’un banc plus productif, d’un rebond plus solide (16 rebonds offensifs concédés) et d’une plus grande concentration (20 balles perdues) lorsque les matches couperets débuteront.

 

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Samedi, 4. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré l’horaire matinal et face à l’adversaire le plus faible de la poule, la France poursuit sa série victorieuse (73-69). Mais un dernier quart-temps raté lui a inutilement compliqué la tâche.

"Je me sens très bien dans ce groupe"

Corps: 
Mickaël Gélabale
"Je suis un peu inquiet pour la suite. On savait que les trois premiers matches étaient face à de grosses nations. Maintenant il faut faire un travail sur nous pour afficher la même concentration et le même état d’esprit. Il ne faut pas se disperser. Moi je ne vais lâcher personne pour qu’on garde notre enthousiasme. Avant l’hymne national je saute dans tous les sens pour que tout le monde soit prêt. Je veux gagner la médaille d’or de chest bump aux Jeux. J’ai entendu que Vincent Collet a dit que je suis le baromètre de l’équipe et de son jeu de passe. Quand je suis ouvert derrière la ligne, que la balle m’arrive et que je rentre mes shoots, ça fait du bien à l’équipe. Depuis mon retour en 2010 je me sens très bien dans ce groupe. Je suis à ma place et je sais ce que le coach attend de moi. On a toujours besoin de moi dans le corner pour scorer à trois-points. Aujourd’hui par exemple nous avons très bien alterné entre le jeu intérieur et le tir extérieur."
Tony Parker
"J’ai besoin d’avoir mes jambes pour battre mon défenseur, pour shooter. C’est frustrant mais je sais qu’il faut que je sois patient même si ce sont les Jeux et que tu as envie d’être performant. Face à leur attaque de zone nous avons bien joué. Depuis que Vincent Collet est en Equipe de France nous n’avons plus trop de problèmes, les équipes ne peuvent pas nous proposer 40 minutes de zone.  On trouve des solutions. Boris Diaw c’est notre meneur depuis la tête de raquette et nos shooteurs, Nando, Mickaël, Nico mettent leurs tirs. L’alternance est vraiment intéressante et quand Boris joue comme aujourd’hui, on peut aller loin. Mettre des paniers faciles près du cercle, ça change tout. Cette victoire est très importante, notre objectif est de terminer deuxième pour ne pas être dans la même partie de tableau que les Américains. A nous de rester concentrés face aux petits."
Vincent Collet
"Nous avons effectué un réveil musculaire à 6h10 en bas de l’immeuble du village olympique. Dès 7h20 nous étions arrivés à la salle, à pied. Les joueurs ont vite commencé à shooter et je les ai trouvés très bien. Aujourd’hui Tony Parker était en jambes. Il m’avait dit après l’Argentine que s’il avait un peu forcé c’est qu’il se sentait mieux et il était seulement frustré d’avoir raté les tirs. Il commence à retrouver du peps et du jus. Je suis aussi très content de l’apport de Boris Diaw qui a apporté beaucoup de passes, de création et du scoring à la fin. J’ai l’impression que d’avoir raté ses premières possessions l’a énervé. Nous avons eu aussi de très bonnes séquences en fin de troisième quart-temps avec de la fluidité en attaque. Maintenant il faut gagner en consistance même si c’est la défense qui peut nous permettre d’atteindre nos objectifs. Concernant Florent Pietrus nous avons peur qu'il ait le nez cassé. Après il faut voir s'il y a déplacement ou pas. Si tout va bien il pourrait éventuellement rejouer avec une protection. Mais c'est trop tôt pour le dire. Le banc a été peu sollicité et pour ce match charnière nous avons réduit la rotation. Les remplaçant auront d'autres occasions de s'exprimer et notamment dès samedi, c'est le principe d'un tournoi."
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Mickaël Gélabale, Tony Parker et Vincent Collet reviennent sur le succès tricolore face à la Lituanie. La seule fausse note de la soirée est le probable nez cassé de Florent Pietrus.

"On ne va pas s’asseoir sur un pouf"

Corps: 
Comment avez-vous défendu le pick n’roll lituanien, la base de leur jeu offensif ?

Il nous a fait mal par séquence. Quand nous sommes agressifs, que nous sortons avec les bras, que nous avons une activité intéressante, ça rend les choses plus difficiles. Nous avons tenté de défendre en couverture plutôt que de sortir. Ça a bien marché. Ensuite nous avons rechangé. Contre des joueurs de la qualité de Jasikevicius et Kalnietis on ne peut pas faire la même chose tout le match parce qu’ils finissent toujours pas s’adapter. L’alternance a fait qu’à un moment ils ont perdu de leur efficacité.

Que s’est-il passé lors du deuxième quart-temps ?

Le basket est un sport de momentum. Nous avons eu un coup de moins bien dans le deuxième quart-temps mais l’équipe qui gagne c’est celle qui résiste, qui ne panique pas et qui garde confiance dans son basket. A la mi-temps on s’est dit qu’il fallait remettre un peu de peps dans notre jeu et ensuite cela a eu un effet boule de neige.

A quel point la montée en puissance de Nicolas Batum et Tony Parker est-elle importante pour les Bleus ?

C’est super. Au début de match un panier facile par ci, un panier facile par là, ça donne une certaine euphorie. Quand on met des dunks c’est soudain beaucoup plus facile de jouer parce que ça donne confiance. Ensuite des ouvertures sont trouvées par Boris Diaw. On connaît la valeur de Tony et Nico et ce qu’ils doivent produire pour qu’on arrive à nos fins.

Estimez-vous que vous avez rempli votre contrat après trois matches ?

Ça ne se joue pas sur trois matches mais sur la continuité. On ne va pas s’asseoir sur un pouf en pensant que tout est fait. Demain c’est vidéo pour voir ce qu’on a mal fait. La Tunisie a gêné les Américains en première mi-temps, le Nigeria a battu la Grèce au TQO donc il faut rester concentrés.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Auteur d'un match très solide défensivement, Ronny Turiaf (6 pts, 10 rbds, 2 blks) nous explique les clés de la stratégie des Bleus pour perturber l'attaque de la Lituanie et veut rester prudent pour la suite du tournoi.

Les Bleus tout en maîtrise

Corps: 
En découvrant le tirage au sort des Jeux il y a quelques mois, Vincent Collet savait pertinemment que voir ses troupes afficher un bilan de 0-3 au terme du troisième jour était un scénario catastrophe mais pas totalement inenvisageable. Au soir du 2 août, il est donc soulagé et ravi que la France soit confortablement installée à la deuxième place de sa poule en ayant pris le dessus sur ses deux concurrents directs à la conquête de la deuxième place.
La Lituanie n’a pas la réputation de dureté défensive de la plupart des équipes européennes et dès l’aube elle a été rapidement punie par les Bleus et Tony Parker. Le meneur des Spurs l’avait annoncé, il allait monter en puissance au fil du tournoi. Confirmation jeudi matin avec cinq premières minutes impressionnantes où il sème la panique dans la défense adverse, créant des décalages pour ses coéquipiers ou allant conclure lui-même. En défense les grands sortent très haut et se montrent agressifs sur les pick n’roll, la marque de fabrique des Baltes. Seuls quelques lancers-francs abandonnés en cours de route viennent ternir ce beau tableau (20-11).
Mais la démonstration ne va pas durer. La Lituanie adapte sa défense à grands coups de zone et surtout elle trouve sa vitesse de croisière en attaque. La balle voyage plus vite, l’ancêtre Sarunas Jasikevicius place ses troupes et l’ancien de Duke Martynas Pocius se lance dans un petit festival personnel alternant attaque du cercle et tirs de loin (13 pts à 5/5 en 5 minutes). Le scénario rappelle étrangement celui du Mondial 2010 où après dix minutes de rêve, la France avait sombré. Les Baltes alignent un inquiétant 19-32. La bonne nouvelle matinale est cependant le rythme retrouvé du duo Parker-Batum (28 pts à la pause)
Au retour des vestiaires le public de l’Olympic Arena va découvrir une Equipe de France fidèle à ses standards défensifs. La pression et l’agressivité sont au rendez-vous et perturbent les timings de passes de Lituaniens qui, sortis de leur zone de confort, peinent à trouver des positions propres. Résultat des courses 1/11 en six minutes. Offensivement les Bleus gagnent en fluidité grâce à son deuxième meneur dans la peinture, Boris Diaw. Le capitaine ne se contente pas de pourrir la vie du danger Linas Kleiza, il distribue les caviars depuis le poste haut ou va conclure près du cercle. A la faveur d’un 20-9 dans le quart-temps, la France a fermement repris le contrôle de la situation.
Et elle ne va plus lâcher sa proie. La bataille du rebond est gagnée et offre des possibilités de jeu de transition à un Nicolas Batum de nouveau aérien. Sur jeu placé Tony Parker survole les débats et Nando De Colo se met au diapason avec quelques tirs extérieurs bien sentis tandis que Mickaël Gélabale est toujours aussi précis. Les Bleus enfoncent le clou avec un 11-2 qui met en valeur toutes leurs qualités athlétiques. Contres, alley-oops, dunks, tout le répertoire est passé en revue. Simas Jasaitis tentera bien de ramener les siens à 6,75 m mais Parker maîtrise trop son sujet. La France s’impose 82-74. Si les Etats-Unis ne commettent pas d’impairs et que les vice-champions d’Europe font preuve de sérieux pour leur tournée africaine (Tunisie, Nigeria), la deuxième place leur tend les bras.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a remporté un deuxième succès capital dans le tournoi olympique. En dominant la Lituanie 82-74 au terme d’une superbe deuxième mi-temps, elle se rapproche un peu plus de la deuxième place de la poule.

"Les critiques je m'en fous"

Corps: 
Nicolas Batum
On sait à quel point la deuxième place est importante dans l’optique des quarts de finale. Donc on va fêter ça jusqu’à 23h59 avant de passer à la Lituanie à minuit… Les critiques des médias américains me concernant après le premier match ? Je ne les ai pas lues. Mais je le sais. Tout le monde est passé par là. Je m’en fous. Quand j’ai été drafté j’étais trop jeune. Quand je suis parti en NBA je n’étais pas assez bon. Quand je signe mon contrat je ne le mérite pas. Je sais qui je suis et ce que je peux faire.

Boris Diaw
"Mettre une grosse pression défensive, c’est ce qui était demandé. Nous avions surtout soif de victoire dans l’optique des quarts de finale. L’adresse était aussi en hausse mais nous avions tout de même plus d’espaces que contre les Américains qui revenaient très vite en défense. La deuxième place ne se joue pas que face à la Lituanie puisqu’il restera deux matches derrière. Mais si nous avions perdu ce soir cela aurait été une autre paire de manches, un match à la vie à la mort contre la Lituanie. Maintenant il faut juste mettre le réveil vers 6h00 mais c’est pour la bonne cause."

Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mercredi, 1. Août 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Le capitaine Boris Diaw et Nicolas Batum reviennent en quelques mots sur un succès qui pourrait s'avérer crucial pour la suite de la compétition.

"Les joueurs ont laissé leur cœur sur le parquet"

Corps: 
Quelle était la clé de votre victoire ce soir ?
Ce qui était important c’était de démarrer ces Jeux Olympiques. Ce qui m’avait marqué lors des premiers matches c’est l’intensité, la détermination, l’engagement de toutes les équipes. Il fallait rentrer dans ces Jeux et nous l’avons fait de la plus belle des manières, même si nous avons encore plein de choses à corriger. Il fallait surtout se transcender dans le domaine défensif et au rebond. Nos ailiers en prennent 17. Et ils peuvent le faire quand ils sont concentrés. Maintenant il faut enfoncer le clou car on a vu aujourd’hui une Lituanie régénérée.
De l’envie, de la rage, était-ce ce que vous n’aviez pas vu dimanche ?
Exactement. Dans mon briefing j’ai parlé de l’action de Nocioni qui passe par-dessus une table pour sauver un ballon face à la Lituanie. Contre les Etats-Unis, l’adversaire ne s’y prêtait pas, un adversaire qui fait rêver et fantasmer. Surtout 36 heures après la cérémonie, nous n’avions pas basculé dans la compétition. Ce soir les joueurs ont laissé leur cœur sur le parquet. C’est le plus important. Nous nous posions trop de questions, nous étions trop attentistes alors que dans ces situations il vaut mieux ne pas calculer et tout donner.
Quelle est la signification de cette victoire pour la suite ?
C’est un premier pas mais en cas de défaite contre la Lituanie nous pourrions potentiellement abandonner la deuxième place à l’Argentine. Ce match était forcément très important mais les autres le seront tout autant. Simplement nous avons notre objectif dans les mains, à nous de ne pas le relâcher.
Vous affrontez la Lituanie à 9h00 du matin jeudi. Que cela vous inspire-t-il ?
Nous en avons déjà parlé dans le vestiaire et avons mis les choses au point. Nous allons commencer par nous lever tôt dès demain pour être fatigué le soir avec un couvre-feu improvisé et ensuite un réveil musculaire. Les filles vont tester pour nous et on verra l’efficacité du système. Mais c’est une inconnue bien entendu.
Qu’avez-vous pensé de la performance de Tony Parker ?
Ce qui m’a fait plaisir c’est son investissement défensif. Nous avions deux plans, l’un contre Ginobili, l’autre contre Prigioni. Et Tony a fait des efforts défensifs exceptionnels, de même que Yannick Bokolo quand il l’a relayé. Bien sûr je souhaite qu’il retrouve de l’adresse et lui aussi mais ce n’est pas le fait d’en parler qui va l’aider. Il est gêné mais chaque jour qui passe va nous aider.
L’autre point positif sont les positions de tir trouvées par Mickaël Gélabale…
C’est un joueur qui ne mange pas la balle. Il a besoin qu’elle circule. On sait que c’est un shooteur de très haut niveau. Il est comme un baromètre de notre jeu. Quand notre jeu de passe est bon on trouve des positions pour Mike. Le point positif c’est que nous avons fait 17 passes décisives. Globalement la circulation de balle a été bien meilleure que dimanche.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
L'entraîneur des Bleus, Vincent Collet, s'est réjoui du jeu de passe de ses troupes mais également de leur engagement lors de la victoire sur l'Argentine.

Le gros match au bon moment

Corps: 
Bien évidemment jouer les Américains en ouverture des Jeux tenait de la mission impossible mais les joueurs français comme le staff technique ne pouvaient cacher une certaine déception quant à la résistance proposée dimanche. C’est donc avec un esprit de revanche que les Bleus ont abordé leur deuxième rendez-vous olympique face aux vainqueurs de la médaille d’or en 2004, à Athènes.

Les Argentins brûlent leurs derniers feux cette année avec un cinq majeur qui affiche plus de 32 ans de moyenne d’âge. Une partie de ces joueurs évolue ensemble depuis plus de 10 ans et la triplette Nocioni-Ginobili-Scola était déjà de la finale du Mondial en 2002. Cette génération a multiplié les podiums internationaux et malgré un manque évident de rotations de qualité, elle a démontré lors de la première journée, après une démonstration de jeu collectif contre la Lituanie (102-79), qu’elle en avait encore sous les semelles.

Mais mardi soir, elle a trouvé sur son chemin une Equipe de France à la dureté défensive sans commune mesure avec celle des Baltes. A l’image d’un Ronny Turiaf qui met toute son énergie pour rendre la vie difficile à Luis Scola, les Bleus se montrent déterminés dans les duels et enrayent la belle machine albiceleste. En attaque les Bleus retrouvent un Nicolas Batum percutant. L’ailier des Blazers se montre agressif vers le cercle, adroit de loin et lorsque Boris Diaw inscrit un tir extérieur à quelques secondes de la fin du premier quart-temps, l’écart est conséquent : 19-10.

Mais ce premier acte va finalement s’avérer assez frustrant. Un 12-3 argentin équilibre les débats et après qu’un excellent passage de Kevin Séraphin des deux côtés du terrain ait permis à la France de refaire un break (28-22, 16e), les fautes et quelques balles perdues annulent rapidement cet avantage (32-29 à la pause).

Les fautes vont d’ailleurs jouer un rôle non négligeable dans la gestion de l’effectif par Vincent Collet. Ses titulaires à l’intérieur se retrouvent cloués au banc de touche, bientôt rejoints par Kevin Séraphin. La roublardise de Ginobili fait son œuvre et malgré l’adresse de Nando De Colo et Mickaël Gélabale les Bleus ne parviennent pas à construire un matelas confortable. Ils sont cependant rassurés par la capacité d’Ali Traore à sortir du banc et à se montrer immédiatement efficace. La tension monte irrémédiablement et à l’approche du money-time le suspense est total (55-53).

Il en sera ainsi jusqu’au bout entre deux formations qui lorgnent ouvertement vers la deuxième place de la poule dans l’optique des quarts de finale. Et en vétéran des compétitions internationales, Tony Parker connait l’importance de ces rencontres. Alors que ses coéquipiers ont maintenu les Bleus en tête grâce à une défense intraitable et une réussite extérieure convaincante, le meneur des Spurs va contribuer par ses pénétrations incessantes à faire la différence. Si le cercle refuse toujours ses tirs de loin, Parker continue de se battre avec une condition physique loin d’être optimale. Il provoque les fautes sans relâche, signe une de ses conclusions magiques en déséquilibre et à une minute du buzzer envoie Séraphin au alley-oop. La France s’impose 71-64, une victoire qui lui permettra d'aborder avec plus de confiance et d'assurance le rendez-vous avec la Lituanie, jeudi à 9h00, heure locale.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
L’Equipe de France a réalisé une performance collective splendide pour battre l’Argentine 71-64 et se positionner idéalement dans la chasse aux quarts de finale.

Une pensée pour Thierry Rupert

Corps: 
Nando De Colo
"Nous arrivons à les tenir en début de match en respectant bien les consignes. Mais au fil du match la fatigue et leur intensité physique font qu’ils nous poussent à l’erreur et nous sanctionnent immédiatement. Quand ils commencent à rentrer leurs tirs extérieurs ça devient très compliqué. Ils n’ont pas besoin de cinq joueurs pour aller au rebond et pendant ce temps les autres jouent la carotte. Ça va tellement vite que l’on s’est fait avoir plusieurs fois. Le plus important maintenant c’est de se concentrer sur l’Argentine."

Florent Pietrus
"Sur le plan physique c’est impressionnant. Ils nous poussent à nous précipiter, à faire de mauvais choix. C’est ce qu’il recherche, récupérer le ballon et courir le plus vite possible. Le tir à trois-points nous a fait défaut mais nous n’aurons pas tout le temps des jours sans adresse. Il y a quand même des choses à retenir, notamment au premier quart-temps."

Ronny Turiaf
"Dès que nous avons eu un petit creux ils ont su rentrer leurs tirs et on passe de -1 à -7 en quelques secondes au début du deuxième quart-temps. C’est ce qui fait leur force avec leur intensité et le fait que lorsqu’il remplace un joueur, celui qui rentre est tout aussi fort. Nous nous sommes battus mais ce n’était pas assez. J’ai quand même pris du plaisir à jouer ce match si attendu. Mais il faut savoir relativiser… ce n’est que du basket. Un ami se bat aujourd’hui pour la vie. Je pense en ce moment très fort à la famille de Thierry Rupert (international à 18 reprises et coéquipier de Ronny Turiaf avec les Bleus lors de l’Euro 2003 en Suède)."
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Nando De Colo, Florent Pietrus et Ronny Turiaf reviennent sur la rencontre perdue face aux Etats-Unis. Et le pivot des Bleus en profite pour apporter son soutien à la famille de l'ancien international Thierry Rupert, victime de graves problèmes cardiaques.

"On pouvait faire mieux"

Corps: 
Son sentiment sur la physionomie du match

"Je suis déçu parce que je pense que l’on pouvait faire mieux. Nous n’avons clairement pas fait le meilleur match que l’on pouvait faire contre eux. Maintenant ce sont les Américains et certaines des choses qui se sont passées étaient prévisibles notamment la vitesse de leurs enchaînements. Ensuite on peut être plus adroits, même contre les Américains. Une dizaine de tirs sont complètement ouverts et, en première mi-temps particulièrement, si nous en mettons deux de plus, avec quelques lancers-francs nous ne sommes qu’à 7-8 points d’écart. Et ce n’est plus pareil. Jusque là nous avions respecté notre structure défensive avec d’excellents ajustements. Malheureusement il faut alimenter la marque de l’autre côté."

Les enseignements de la rencontre

"Je n’ai pas l’habitude d’être rassuré quand je perds 27 points. Mais il faut se servir de ce soir pour avancer. L’adresse est une chose mais il y a aussi des consignes qu’on ne respecte pas. Je ne considère pas comme normal de concéder 10 rebonds offensifs dans le premier quart-temps alors que c’est un point sur lequel nous avons insisté. Ensuite quand nous décrochons, c’est aussi parce que nous sortons de nos systèmes alors qu’il est déjà difficile, face à leur pression défensive, de bien exécuter ce qu’on doit faire. Quand on a voulu inventer des choses nos actions individuelles étaient vouées à l’échec. Et ça ne passera pas beaucoup plus contre la Lituanie et l’Argentine."

L’importance de l’écart final

"C’est plus que ce que je souhaitais. Et notre non réussite y est pour beaucoup. J’espérais 15 et sans être trop gourmand à 5/22 à trois-points au lieu de 2/22 et trois lancers-francs de plus, j’aurais été dans les clous. C’est aussi simple que ça."
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
L'entraîneur de l'Equipe de France, Vincent Collet, livre ses impressions sur la première sortie de ses troupes lors des Jeux Olympiques.

Un autre monde

Corps: 
20 ans après la magie opère toujours. Sans doute plus sur des joueurs habitués à affronter au quotidien les stars NBA. Mais l’effervescence dans la tribune de presse et chez les photographes, le crépitement des flashes dans les tribunes confirment que le basket américain continue de faire rêver. Pour les Bleus pas de complexe à nourrir. Dans le cinq de départ quatre tricolores évoluent outre-Atlantique (Parker, Batum, Diaw, Turiaf) et le cinquième a déjà connu la grande Ligue (Gélabale). 
Cette expérience n’est pas de trop pour gérer l’effrayante pression défensive des Américains. Les Bleus sont souvent repoussés très loin du cercle et chaque balle perdue est immédiatement sanctionnée d’un panier facile (6-13). Mais le pari de laisser les Etats-Unis tirer extérieur va s’avérer payant pendant de longues minutes. Coach K aligne très rapidement son cinq le plus athlétique avec Carmelo Anthony et LeBron James comme intérieurs par défaut. Après un certain flottement dans la mise en place de son jeu la France retrouve du rythme avec un Tony Parker soulagé de la montée de balle par Nando De Colo et qui en profite pour se servir des écrans et alimenter la marque en scorant ou en servant Ronny Turiaf sous le cercle.
Les Bleus restent à distance respectable et lorsque Yannick Bokolo fait mouche à trois-points au buzzer du premier quart-temps, on se prend à rêver (21-22). Mais le système a ses limites, particulièrement face à un extraterrestre comme Kevin Durant. Au Mondial en Turquie il y a deux ans, le meilleur marqueur NBA avait écoeuré ses adversaires et mené une équipe B au titre. Et malgré la qualité des joueurs qui l’entoure c’est à nouveau lui qui a fait la plus forte impression pour le début du tournoi olympique. Difficile en effet de défendre sur un ailier d’un tel gabarit à l’adresse extérieure diabolique. Quand la star du Thunder commence à enfiler les paniers comme des perles, les Français décrochent irrémédiablement.
Un 0-11 en deux minutes en début de deuxième quart-temps change la physionomie du match d’autant plus que les Bleus abandonnent trop de rebonds offensifs et ne parviennent pas à rentrer leurs tirs à trois-points. Nicolas Batum et Nando De Colo sont en souffrance (2 pts à 0/6 à la pause) tandis que Mickaël Gélabale est depuis longtemps sur le banc, pénalisé par les fautes. Autant de facteurs qui expliquent que les Bleus ne peuvent rivaliser (36-52). 
Durant poursuit son festival, James est partout à la fois et Kobe Bryant se mêle à la fête au retour des vestiaires. La barre des 20 points d’écart  est rapidement atteinte. La seule incertitude désormais réside dans l’écart final. Mike Krzyzewski fait donner son banc où figure le dernier numéro un de la draft, Anthony Davis. Vincent Collet en profite de son côté pour remettre dans le bain Ali Traore. Sa blessure au genou n’est visiblement plus qu’un mauvais souvenir et le pivot de Kuban enchaîne les mouvements réussis dos au panier. Mais il en faudrait bien plus pour perturber la machine de guerre américaine qui s'impose 98-71.
Surtitre: 
Equipe de France masculine
Poids: 
-994
Auteur: 
Julien Guérineau, sur place à Londres
Date d’écriture: 
Dimanche, 29. Juillet 2012
Vignette: 
Chapeau: 
Pour son entrée dans le tournoi olympique l’Equipe de France a été largement dominée par les grandissimes favoris pour la médaille d’or, les Etats-Unis (98-71).

Pages

S'abonner à RSS - Equipe de France masculine